Compte-rendu Atelier n°3 - Communauté d'agglomération Marne et ...

COMPTE-RENDU SYNTHETIQUE DE L’ATELIER PUBLIC N°3
DU 27 MARS 2010 « PAYSAGE URBAIN ET MIXITE SOCIALE »
L’atelier n°3 se déroule au sein du salon des Energies et de l’Habitat Ecologique. Il est animé
par Aziz Belkhatir (Directeur du Développement Urbain/CAMC), François-Xavier Deswarte (chef de
projet éco-quartier/CAMC) et Philippe Cers (bureau d’étude H4). Il réunit environ 20 personnes
dont Franck Bouchaud (Directeur du développement économique/CAMC).
La densité, le nombre de logements :
Il est prévu environ 600 logements sur le site. Cet objectif correspond à des enjeux
régionaux et municipaux d’accès au logement autant que d’économie (de réseau, de coût foncier,
de consommation d’espace agricole, de charges fiscales locales…). Il est important de ne pas avoir
une approche purement numérique de la densité mais d’évaluer les caractéristiques, les qualités
de l’espace public, son accessibilité, les espacements entre bâtiments qui permettront d’obtenir un
quartier véritablement qualitatif.
Les ascenseurs sont cités comme une charge importante pour les copropriétés qui milite
pour des constructions relativement basses (R+3). Il est demandé de prévoir des logements au
rez-de-chaussée pour les personnes âgées. Néanmoins, l’ascenseur est apprécié dans la mesure
où il facilite la vie quotidienne (provisions…) et permet de conserver son logement au fil de la vie
(vieillissement, handicap passager…). Il est d’ailleurs rappelé que la réglementation d’accessibilité
handicapés a évolué et exige maintenant de ménager l’espace pour l’installation ultérieure d’un
ascenseur dans beaucoup d’opérations de logements.
L’habitat coopératif :
Mathieu Becle (OPHEC : Office de Promotion pour l’Habitat Ecologique Coopératif), au sein
du public, présente le principe de la coopérative. Le principe est le regroupement de plusieurs
ménages en vue de créer un immeuble « sur mesure ». Un animateur et un assistant sont
néanmoins nécessaire pour composer les différents projets de vie et être l’intermédiaire du projet
face à la collectivité. Le lien de voisinage doit perdurer au delà de la création de l’immeuble et au
delà des primo-arrivants. Ce mode de réalisation permettrait à des Chellois ou des habitants du
territoire intercommunal par exemple, de participer à l’élaboration du quartier, de porter leur projet
de vie dès la conception, plutôt que d’acheter sur plans à un promoteur immobilier.
La place des enfants et des jeunes :
Les jeunes sont peu représentés lors des réunions, les possibilités pour les consulter sont
débattues. La conception des espaces publics doit répondre aux demandes de toute la population
et notamment des jeunes et des enfants, dont les besoins divergent. Les jeunes enfants ont besoin
d’aires de jeux aménagées (balançoires, cages d’écureuil…) alors que les adolescents ont besoin
d’aires de sports et d’aires de rencontre informelles. Par exemple, ces derniers n’utilisent pas le
square de la rue de l’Illette et préfèrent rester sur la terrasse de la barre de logement du Logement
Francilien. Il est ainsi nécessaire de tenir compte des adolescents dont les habitudes ont changé et
qui ont aussi besoin de locaux associatifs, gérés par des animateurs. Des équipements récréatifs et
sportifs de type city-stades pourraient être programmés sur ce site. L’utilisation des stades près
des lycées est relevée : ceux-ci sont ouverts au public en fin de journée mais peu utilisés,
l’assemblée connaît d’ailleurs peu ce dispositif.

L’animation commerciale et sociale :
L’espace public devrait permettre de structurer les ambiances sociales et ludiques
notamment au sein des Jardins de Castemant en comportant aussi des cafés, des tables et bancs
pour pique-niquer, des kiosques… L’animation sociale et commerciale des lieux est une alchimie
difficile à obtenir, nécessitant une appropriation par la population des espaces publics. A cet
égard, Franck Bouchaud rappelle que la Place est le schéma qui, en France, active le mieux cette
appropriation et cette vie urbaine.
L’exemple de la Coulée Verte de la Bastille est de nouveau cité comme référence pour le
jardin central.
Le projet de relance de Chelles 2 est une occasion de raccrocher cet ensemble à la ville tout
en trouvant une identité de façon qu’il ne soit pas redondant avec Bay 2 et Val d’Europe. Cette
relance doit s’accompagner de commerces de proximité pour le quartier et d’espaces publics de
qualité.
Esquisse de plan masse.
Une esquisse de plan masse est présentée en fin de réunion. Il est souhaité que la circulation
sur l’avenue Castermant soit limitée de façon à permettre une sortie aisée des impasses. Le plan
présenté ne soulève pas de remarque particulière.
La séance est levée à 16h00
(Une conférence de présentation de l’éco-quartier est organisée au sein du Salon des Energies et
de l’Habitat Ecologique).