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1914 1918<br />

Colloque<br />

guerre des Vosges<br />

guerres de montagne<br />

21-23 mai 2015 Épinal -<br />

Colmar<br />

www.archives.cg68.fr<br />

www.archives.vosges.fr<br />

© Archives départementales 68


Colloque<br />

guerre des Vosges<br />

guerres de montagne<br />

2 1 mai 2015 Épinal, Hôtel du Département<br />

22 mai 2015 sites de La Fontenelle et du Hartmannswillerkopf<br />

23 mai 2015 Colmar, Pôle Média Culture Edmond-Gerrer<br />

1


L’HISTOIRE<br />

« Du point culminant dominant le lac Blanc,<br />

en attendant de pouvoir déboucher de la forêt sur la<br />

route très repérée où s’abattaient brutalement des<br />

marmites boches, nous avons admiré avec des yeux<br />

émerveillés le panorama splendide qui, par ce temps<br />

limpide, s’étendait vers le sud jusqu’aux cimes<br />

des Alpes Bernoises, par-dessus le Jura. Quelle joie<br />

secrète de revoir, même de si loin, de vraies montagnes<br />

comme les nôtres ! On se sentait presque de chez soi<br />

en fouillant de l’œil les creux d’ombre bleue encadrée<br />

de reliefs aux profils délicats, en suivant la ligne<br />

fantaisiste des sommets lointains. Au delà de la plaine<br />

d’Alsace où apparaissait par une trouée de vallée<br />

un morceau du Rhin, la ligne sombre de la Forêt Noire<br />

barrait l’horizon comme pour arrêter nos regards,<br />

curieux d’explorer à l’infini le territoire allemand.»<br />

Ferdinand Belmont - 6 février 1915<br />

2


Le massif vosgien fut le seul théâtre de<br />

la guerre de montagne sur le sol francais<br />

5<br />

pendant le premier conflit mondial.<br />

Cette guerre des Vosges, déclinaison<br />

montagnarde des techniques et stratégies<br />

utilisées sur les autres fronts, témoigne des<br />

visions, projets, essais, tâtonnements et<br />

finalement des ordres et des réalisations des<br />

deux camps face à un terrain et à un ennemi<br />

de natures toutes particulières.<br />

C’est ce sujet, encore largement méconnu,<br />

que les Départements du Haut-Rhin et des<br />

Vosges, entourés des universités de Lorraine et<br />

de Strasbourg et des associations et sociétés<br />

savantes, ont choisi de placer au coeur des<br />

manifestations de l’année 2015 qui marque<br />

symboliquement le centenaire des combats<br />

des Vosges.<br />

3


Les Vosges :<br />

de frontière à montagne en guerre<br />

Au XIX e siècle, la vision des Vosges doit beaucoup aux romans d’Erckmann-Chatrian. Elles<br />

y servent notamment de cadre à une lutte magnifiée de retardement contre l’invasion des cosaques<br />

alliés, au crépuscule de l’Empire. Cet épisode perpétue l’image d’un redoutable rempart naturel<br />

au piémont jadis barré d’un rideau dense de châteaux<br />

féodaux. En altitude, des vestiges d’ouvrages défensifs<br />

balisent, de temps immémoriaux, les points de<br />

franchissement de la crête. Les anciennes cartes et la<br />

toponymie ont conservé le souvenir de forts, vieilles<br />

redoutes et autres Schanzen, remontant pour beaucoup<br />

à la guerre de Trente ans.<br />

Le conflit franco-allemand de 1870 ne faillit<br />

pas à la tradition des romans populaires d’Erckmann-<br />

Chatrian : il se révèle plus fourni en anecdotes et en<br />

légendes qu’en réels faits d’armes militaires.<br />

Au terme du Traité de Francfort, en 1871,<br />

la frontière, du Rhin, est reportée sur la chaîne<br />

des Vosges et la ligne de partage des eaux. Limite<br />

territoriale entre les deux états antagonistes, la<br />

crête, balisée de bornes, acquiert rapidement le titre<br />

fantastique de « ligne bleue des Vosges ». Autour<br />

de ce tracé imaginaire se déchaînent, en France, les<br />

passions nationalistes obnubilées par la revanche.<br />

En Allemagne, la Vogesenwacht complète la Wacht<br />

am Rhein. Les Vosges se retrouvent aux avant-postes<br />

d’une future guerre inéluctable.<br />

Les décennies suivantes constituent le temps<br />

des stratèges. En 1882, paraît Les nouvelles défenses<br />

de la France. La frontière, d’Eugène Ténot, ouvrage<br />

réédité en 1893. L’auteur y décrit les principales<br />

caractéristiques du massif :<br />

« Les Vosges surgissent brusquement à peu<br />

de distance du nord de la frontière suisse […] leur<br />

hauteur est immédiatement considérable. Le Ballon<br />

4


L’HISTOIRE<br />

d’Alsace, le Grand Ventron dépassent l’altitude de 1200 m. Quelques contreforts élevés se<br />

détachent à l’est. C’est à l’un d’eux qu’appartient le Ballon de Guebwiller (1428m) […] Le<br />

versant oriental des Vosges est plus rapide et plus abrupt que le versant lorrain […] Les Vosges<br />

conservent durant 50 kilomètres environ cette hauteur moyenne de plus de 1000 m ».<br />

Bien plus précis, car écrit par un ancien officier de chasseurs à pied, l’ouvrage Les Vosges en<br />

1870 et dans la prochaine campagne prédit en 1887 que<br />

« Cette région montagneuse et boisée, presque entièrement impraticable en dehors des routes<br />

et des sentiers forestiers » paraît appelée à jouer un rôle important « dans la prochaine campagne ».<br />

Il assigne, « à la veille d’un duel décisif entre les deux peuples », au massif des Vosges un rôle<br />

de « tampon protégeant le flanc droit de notre armée d’invasion ». Il préconise une « guerre de<br />

partisans » dévolue aux bataillons de chasseurs à pied et aux batteries d’artillerie de montagne.<br />

Au terme des chocs, des flux et reflux d’août et septembre 1914, les belligérants aboutissent<br />

à un statu quo. Quelques localités des vallées au sud du massif redeviennent françaises, mais des<br />

villes et villages de l’arrondissement de Saint-Dié connaissent l’occupation allemande. Une ligne<br />

de front finit par s’établir, de manière discontinue, sur des hauteurs jouxtant ou se confondant<br />

avec l’ancienne frontière. Aucun des deux états-majors ne s’était attendu ni ne s’était préparé<br />

à ce type de situation. La guerre s’enracine alors sur des sommets doublement inhospitaliers.<br />

Leurs noms vont bientôt entrer dans l’histoire de cette guerre mondiale débutant. Confrontés<br />

à des problématiques matérielles et stratégiques totalement inédites, liées tant à la nature des<br />

lieux qu’aux conditions climatiques, Français et Allemands vont devoir s’adapter. Des prodiges<br />

techniques sont réalisés, des prouesses humaines également. Aujourd’hui, conséquence et cause<br />

de conflits, l’ancienne frontière se devine encore parfois sur les crêtes, voisinant avec les vestiges<br />

apaisés d’une montagne en guerre.<br />

5


L’HISTOIRE<br />

La Chapelotte<br />

Situé entre le Donon et Raon-l’Étape, le col de La Chapelotte est une position hautement<br />

stratégique, fermant la dernière barre montagneuse au nord du massif des Vosges. Lieu où tomba,<br />

en août 1914, le premier zeppelin abattu par fait de guerre, la Cote 542 fut, paradoxalement, du<br />

fait d’une guerre des mines de plus de 30 mois, le champ de bataille le plus profond de l’ensemble<br />

des fronts de la Grande Guerre.<br />

www.ot-raon.fr<br />

La Roche-Mère-Henry<br />

Situé au-dessus de la ville-front de Senones, cet extraordinaire balcon rocheux est un formidable<br />

observatoire, où les Allemands sont parvenus à se fixer au début de la guerre. Ce modèle de<br />

champ de bataille de barre montagneuse, où la ligne de front coupe perpendiculairement la ligne<br />

de crête, permet d’appréhender aujourd’hui la profondeur, la diversité et la massivité des lignes<br />

de fortifications bétonnées allemandes face à la première ligne française. Un imposant abri-môle<br />

sommital, le « Kanzel », de plus de 50 mètres de longueur, érigé sur plusieurs niveaux, en est une<br />

impressionnante illustration.<br />

www.cc-paysdesenones.fr<br />

7


La Chipotte<br />

Le col de La Chipotte représente pour les Allemands une position clé sur la route menant vers<br />

Charmes et Épinal. Entre le 26 août et le 12 septembre 1914, les Français repoussent leurs<br />

offensives et mettent en échec le plan général d’invasion. Premier tombeau des chasseurs à pieds<br />

et alpins avant l’Artois, La Chipotte reste pour l’Histoire le plus grand combat des Vosges dans<br />

la bataille des frontières.<br />

www.ot-raon.fr<br />

La Fontenelle<br />

C’est sur la colline de La Fontenelle que se cristallise le front à la fin de septembre 1914. Alors que<br />

les Français tiennent le sommet, les Allemands s’accrochent au flanc est et construisent de solides<br />

retranchements d’où ils lancent régulièrement des attaques. Le 23 juin 1915, ils parviennent à<br />

conquérir la Cote 627 mais les Français contre-attaquent avec succès dès le mois suivant ; malgré<br />

les tentatives des soldats allemands de reprendre La Fontenelle, la colline demeure française jusqu’à<br />

la fin des combats. Érigés dès 1920 sur les vestiges d’une courte guerre de mines, une nécropole<br />

rassemblant les dépouilles de 2 348 soldats français et un monument-phare dédié aux défenseurs<br />

des Vosges se trouvent aujourd’hui au centre d’un champ de bataille tout juste redécouvert.<br />

www.paysdesabbayes.com<br />

Le col de Sainte-Marie-aux-Mines et le Violu<br />

Après la courte bataille des frontières, la cristallisation du front à la fin de septembre 1914 fixe<br />

celui-ci au col de Sainte-Marie jusqu’à la fin de la guerre. Au-dessus, au Violu, la guerre des<br />

mines est retentissante jusqu’à l’été 1916 et 1918 voit la présence d’une division américaine,<br />

confrontée à la guerre de montagne. Aujourd’hui, sur les arrières de l’ancien front allemand,<br />

d’impressionnantes constructions bétonnées témoignent encore de l’extrême diversité technique<br />

de la Grande Guerre de montagne.<br />

www.valdargent.com<br />

La Tête des Faux<br />

Avec ses 1 220 mètres d’altitude, le sommet de la Tête des Faux domine notamment le col du<br />

Bonhomme, considéré par les Français comme stratégique dès 1914. Le 2 décembre, les bataillons<br />

des chasseurs alpins et un bataillon du 215 e RI prennent d’assaut le sommet et rejettent les Bavarois<br />

dans la pente est de la montagne. Ces derniers lancent une contre-attaque la nuit de Noël, menée<br />

dans des conditions extrêmes, dans une épaisse couche de neige. Restée dans la légende, elle coûte<br />

la vie à plusieurs centaines d’hommes des deux camps. Plusieurs tentatives ne permettront pas<br />

aux Allemands de conquérir la Tête des Faux et, comme dans nombre d’autres lieux sur le massif,<br />

les belligérants se disputent alors le sommet, construisant d’impressionnantes fortifications.<br />

Aujourd’hui, ce site de mémoire est certainement le plus sauvage du massif des Vosges.<br />

www.lapoutroie.fr<br />

8


L’HISTOIRE<br />

Le massif du Linge<br />

Le massif du Linge est tristement connu pour les batailles meurtrières de 1915. Le 20 juillet<br />

de cette même année est menée une offensive de grande ampleur par les bataillons de chasseurs<br />

alpins. Mais les Français butent contre les tranchées allemandes masquées par la forêt : le bilan<br />

est écrasant, 17 000 vies perdues des deux côtés. Après le mois d’octobre 1915, il n’y a plus<br />

d’avancée ; les deux camps restent face à face jusqu’à l’Armistice.<br />

Aujourd’hui, le champ de bataille, l’un des trois classés Monument Historique dans les Vosges,<br />

présente de manière saisissante les infrastructures de l’impressionnant système de défense allemand.<br />

www.linge1915.com<br />

Le Hartmannswillerkopf<br />

Surplombant le sud de la plaine d’Alsace, le Hartmannswillerkopf, appelé également « le Vieil<br />

Armand », désigne un plateau sommital où ont eu lieu les combats les plus meurtriers de la<br />

Grande Guerre de montagne. Surnommée par les soldats la « montagne de la mort » ou la<br />

« mangeuse d’hommes », ce belvédère tant convoité pour sa position stratégique a été l’objet d’une<br />

lutte continue entre décembre 1914 et janvier 1916. Durant cette période, le sommet change<br />

plusieurs fois de main et les régiments (notamment le 152 e RI) perdent parfois en quelques jours<br />

la plus grande partie de leur effectif. Aujourd’hui, le nombre considérable de vestiges encore<br />

visibles sur le plateau mémoriel et leur qualité de conservation en font certainement le champ de<br />

bataille le plus impressionnant du massif des Vosges.<br />

www.front-vosges-14-18.eu<br />

9


LE COLLOQUE


Informations pratiques<br />

Pour tous renseignements relatifs au colloque, contacter de préférence les Archives<br />

départementales des Vosges au 03 29 81 80 70 ou sur archives-vosges@vosges.fr ou<br />

les Archives départementales du Haut-Rhin au 03 89 21 97 00 ou sur archives@cg68.fr.<br />

Conseil départemental des Vosges, Hôtel du Département<br />

Salle des délibérations – 1 er étage (accès possible par ascenseur)<br />

8, rue de la Préfecture, ÉPINAL<br />

03 29 81 80 70<br />

Site accessible aux personnes à mobilité réduite.<br />

Musée départemental d’art ancien et contemporain<br />

1, place Lagarde, ÉPINAL<br />

03 29 82 20 33<br />

Musée accessible aux personnes à mobilité réduite.<br />

Entrée gratuite pour l’inauguration du 21 mai.<br />

Auditorium de La Louvière<br />

7, rue de la Louvière, ÉPINAL<br />

03 29 64 16 45<br />

Concert gratuit.<br />

ÉPINAL<br />

12


LE COLLOQUE<br />

Site de la nécropole nationale de La Fontenelle<br />

Commune de Ban-de-Sapt. Accès depuis Saint-Dié-des-Vosges D49 direction Saint-Jeand’Ormont<br />

; depuis Senones direction Le Palon, D 49. Depuis Saales D 32 direction col du Las<br />

puis Ban-de-Sapt.<br />

Accès gratuit. Parking gratuit à proximité.<br />

Renseignement à l’Office de Tourisme du Pays des Abbayes, tél : 03 29 57 91 03<br />

Animaux interdits.<br />

Les personnes intéressées par la visite guidée se rendent sur le site par leurs propres moyens.<br />

Pôle Média Culture Edmond-Gerrer<br />

Accès colloque par la rue du Chasseur à Colmar<br />

www.colmar.fr/mediatheque-bibliotheques.html<br />

Site accessible aux personnes à mobilité réduite<br />

Le Hartmannswillerkopf<br />

Accès : route des Crêtes ; par Uffholtz D 431 col du Silberloch ; par Willer-sur-Thur Goldbach<br />

col Amic D13 ; par Markstein Grand Ballon col Amic D13.<br />

Accès gratuit. Parking aux abords du site.<br />

www.front-vosges-14-18.eu<br />

Les personnes intéressées par la visite guidée se rendent sur le site par leurs propres moyens.<br />

COLMAR<br />

13


PROGRAMME<br />

Jeudi 21 mai 2015<br />

8h30 : Accueil au Conseil départemental des Vosges à Épinal (accès voir p. 12).<br />

Partie 1 : Évolution des hommes et des combats<br />

Les troupes et le matériel<br />

Du côté allemand<br />

L’arrière<br />

17h45 : Inauguration de l’exposition du Musée départemental d’art ancien et contemporain<br />

« Arrête-toi, passant » (voir p. 12 et 22).<br />

20h30 : Concert du groupe OZMA, salle de La Louvière (voir p. 12 et 25).<br />

Vendredi 22 mai 2015<br />

Visites guidées<br />

10h - 11h45 : Visite de La Fontenelle. Départ devant le portail d’entrée (voir p. 8 et 13).<br />

15h30 - 17h30 : Visite du Hartmannswillerkopf. Départ de la visite guidée devant la crypte<br />

(voir p. 9 et 13).<br />

Samedi 23 mai 2015<br />

8h30 : Accueil au Pôle Média Culture à Colmar (accès voir p. 13).<br />

Partie 2 : Les autres fronts de montagne<br />

L’Europe<br />

Le Front d’Orient<br />

Le Front russo-roumain<br />

L’espace perso-ottoman<br />

L’Empire francais<br />

5<br />

Partie 3 : La patrimonialisation<br />

Traces de la guerre<br />

Muséologie et tourisme de mémoire<br />

14<br />

17h30 : Conclusions du colloque.


LE COLLOQUE<br />

Jeudi 21 mai<br />

9h<br />

Ouverture du colloque par Damien Parmentier, Conseil départemental des Vosges.<br />

Partie 1 : Évolution des hommes et des combats<br />

9h30-9h50<br />

Jean-Paul Fizaine, docteur en géographie physique (géomorphologie), chercheur associé au<br />

Laboratoire LOTERR (Université de Lorraine) et membre de l’association des Géologues du Bassin<br />

de Paris (AGBP).<br />

_____ Géologie et front des Vosges 14-18<br />

9h50-10h10<br />

Jean-Noël Grandhomme, maître de conférences HDR en histoire contemporaine à l’Université de<br />

Strasbourg.<br />

_____ Le général d’Armau de Pouydraguin, « héros » de la bataille des Hautes-Vosges<br />

10h10-10h30<br />

Benoît Deleuze, lieutenant-colonel (ER), ancien officier du Service historique de l’armée de terre<br />

(1985-1989/1994-1998), titulaire d’un DEA d’histoire militaire et études de défense de l’université<br />

Paul-Valéry de Montpellier.<br />

_____ Les Alpins, des Alpes aux Vosges, août-septembre 1914<br />

10h30 Discussion<br />

10h45 Pause<br />

11h-11h20<br />

Jean-Claude Fombaron, président de la Société Philomatique Vosgienne.<br />

_____ Entretenir une guerre de montagne : les réalisations techniques militaires du front des Vosges<br />

11h20-11h40<br />

Christian Benoit, lieutenant-colonel (ER), ancien officier du Service historique de l’armée de terre<br />

(1989-1999).<br />

_____ La préparation des troupes du 21 e corps au combat en moyenne montagne, leur mobilisation<br />

et leur engagement initial<br />

15


11h40-12h<br />

Pierre-Louis Buzzi, étudiant en Master d’histoire à l’Université de Strasbourg.<br />

_____ Jules Jobard : son témoignage sur la Grande Guerre, entre contrainte et consentement<br />

12h-12h20<br />

Simon Remy, archiviste, diplômé de l’université de Haute-Alsace, Master Archives.<br />

_____ La guerre de montagne : albums photographiques, indexation et valorisation<br />

12h20-12h30 Discussion<br />

14h-14h20<br />

Cédric Mas, avocat titulaire d’une Maîtrise de droit privé mention carrières judiciaires, titulaire<br />

d’un Diplôme d’études approfondies de droit social à l’Université de droit et de sciences<br />

politiques d’Aix-Marseille 3.<br />

_____ La campagne des Vosges de Rommel et l’expérience de l’armée allemande en montagne,<br />

1915-1916<br />

14h20-14h40<br />

François Petrazoller, conservateur en chef du patrimoine, directeur des Archives départementales<br />

des Vosges.<br />

_____ La perception des combats dans les Vosges dans la littérature populaire allemande<br />

14h40-15h<br />

Philippe Springer-Fijal, conseiller scientifique de l’abri-mémoire d’Uffholtz.<br />

_____ De la compagnie de skieurs au bataillon de montagne wurttembergeois, 1914-1918<br />

15h Discussion<br />

15h15 Pause<br />

15h30-15h50<br />

Anne Peroz, docteur en droit, maître-assistante en histoire du droit à l’Université de Lausanne.<br />

_____ Cantonnements, garnisons et vie civile dans la montagne vosgienne (1914-1918)<br />

15h50-16h10<br />

Joseph Schmauch, directeur des Archives départementales du Territoire-de-Belfort, doctorant en<br />

histoire contemporaine à l’Université de Strasbourg.<br />

_____ Le gouvernement et les vallées vosgiennes sous administration française : un laboratoire<br />

pour l’après-guerre (1914-1918)<br />

16


LE COLLOQUE<br />

Samedi 23 mai<br />

Partie 2 : Les autres fronts de montagne<br />

9h-9h20<br />

Hubert Heyriès, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paul-Valéry-Montpellier 3.<br />

_____ La guerre italienne dans les Alpes : une guerre de montagne différente ?<br />

9h20-9h40<br />

Thérèse Krempp, doctorante à l’École des Hautes Études en Sciences sociales.<br />

_____ La guerre de montagne sur le front d’Orient<br />

9h40-10h<br />

Stanislas Sretenovic, chercheur à l’Institut d’histoire contemporaine de Belgrade (Serbie).<br />

_____ La retraite de l’armée et des civils serbes à travers les montagnes de l’Albanie et du<br />

Monténégro après octobre 1915<br />

10h-10h20<br />

Ionela Moscovici, docteur en histoire contemporaine aux Universités de Cluj et Strasbourg.<br />

_____ Les Carpates roumaines en 1916, un front qui s’avère trop vulnérable<br />

10h20 Discussion<br />

10h35 Pause<br />

10h50-11h10<br />

Anastasios Zografos, docteur en histoire militaire de l’Université Paul-Valéry-Montpellier 3.<br />

_____ Le maquis sur le Pont-Euxin durant la Grande Guerre<br />

11h10-11h30<br />

Joseph Yacoub, professeur honoraire de sciences politiques à l’Université catholique de Lyon,<br />

spécialiste des minorités dans le monde et des chrétiens d’Orient.<br />

_____ Les Assyriens montagnards sur le front turco-persan 1915-1918<br />

11h30-11h50<br />

Ozan Arslan, docteur en histoire militaire, chargé de cours en histoire diplomatique à<br />

l’Université d’Économie d’Izmir (Turquie), chercheur visitant au New Europe College-Bucarest<br />

(Roumanie).<br />

_____ La bataille de Sarıkamıs : une «Tannenberg» échouée dans les montagnes ?<br />

17


11h50-12h10<br />

Julie d’Andurain, agrégée et docteur en histoire, chargée de cours en histoire contemporaine à Paris-<br />

Sorbonne/Centre Roland-Mousnier (UMR 8596 du CNRS), directrice des Études du bureau<br />

Recherche du CDEF/DREX (École Militaire).<br />

_____ Le combat des Tsoul ou la jonction des deux Maroc, la guerre de montagne dans le royaume<br />

chérifien (mai 1914)<br />

12h10-12h30<br />

Michel Bodin, professeur honoraire, docteur ès-Lettres et ès-Sciences humaines à l’Université de Paris-<br />

Sorbonne.<br />

_____ La guerre de montagne au Tonkin, 1914-1918<br />

12h30-12h45 Discussion<br />

Partie 3 : La patrimonialisation<br />

14h-14h20<br />

Michaël Landolt, Archéologue territorial, spécialité Protohistoire et époque contemporaine, Pôle<br />

d’archéologie interdépartemental rhénan (PAIR), Sélestat.<br />

Alexandre Bolly, archéologue au Pôle d’archéologie interdépartemental rhénan (PAIR) de Sélestat.<br />

Franco Nicolis, directeur des biens culturels de la province du Trentin-Haut-Adige (Italie).<br />

Thomas Reitmaier, archéologue cantonal, chef du service archéologique cantonal des Grisons (Suisse).<br />

_____ Des Vosges aux Alpes : problématiques de l’archéologie de la Grande Guerre en montagne<br />

14h20-14h40<br />

Frédéric Adam, archéo-anthropologue.<br />

_____ L’archéologie de la Grande Guerre, étude de cas<br />

14h40-15h<br />

Rainer Sammet, Dr. Phil., enseignant diplômé de l’Université de Fribourg-en-Brisgau (Allemagne).<br />

_____ Voies ferrées et funiculaires des deux côtés du front<br />

15h-15h20<br />

Fabien Schaeffer, titulaire d’un Master en études européennes et d’un Master de recherche en histoire.<br />

_____ Vestiges et monuments de guerre sur le front de Macédoine<br />

15h20 Discussion<br />

15h35 Pause<br />

18


LE COLLOQUE<br />

15h50-16h10<br />

Cap. Ariane Pinauldt, Master II de l’Ecole du Louvre.<br />

_____ Loin du front, montrer les tranchées. Les Vosges au Musée des troupes de montagne<br />

16h10-16h30<br />

Florian Hensel, doctorant en histoire à l’université de Strasbourg, commissaire d’exposition de<br />

l’historial du Hartmannswillerkopf.<br />

_____ Que faire de nos champs de bataille ? Les lieux de combat alsaciens entre préservation et<br />

remise en état au lendemain de l’Armistice<br />

16h30-16h50<br />

Delphine Pierrat, chef de projet « Études environnementales », Agence Développement Alsace,<br />

Office national des forêts de Mulhouse.<br />

_____ L’aménagement d’un site de tourisme de la Grande Guerre en montagne, le cas du<br />

Hartmannswillerkopf<br />

16h50-17h10<br />

Jean Klinkert, directeur de l’Agence de Développement Touristique de Haute-Alsace (ADT).<br />

_____ Le Front des Vosges 1914-1918 : promouvoir le tourisme de mémoire<br />

17h10-17h30<br />

François Cochet, professeur à l’Université de Lorraine-Metz.<br />

_____ Conclusions du colloque<br />

19


20<br />

AUTOUR


DU COLLOQUE<br />

21


Épinal, Musée départemental<br />

d’art ancien et contemporain<br />

Exposition - Arrête-toi, passant…<br />

Les affiches, soutiens de la Grande Guerre<br />

22 mai - 23 août 2015<br />

La Première Guerre mondiale a été marquée par le développement de l’affiche comme un outil<br />

majeur de propagande. Employées par tous les pays belligérants, l’affiche et la communication<br />

sont devenues de redoutables<br />

armes de guerre. L’enlisement<br />

des combats, dès la fin de l’année<br />

1914, fait craindre à la France un<br />

conflit long auquel elle n’était pas<br />

préparée. Progressivement s’impose<br />

une nouvelle organisation de<br />

l’économie et la nécessité de trouver<br />

des ressources substantielles pour<br />

financer la guerre.<br />

Des campagnes de propagande<br />

sont ainsi organisées dès le début<br />

de la guerre pour financer un<br />

conflit dont le coût humain et<br />

financier ne cesse de croître. Ces<br />

affiches sont commandées par<br />

l’État à des dessinateurs ou des<br />

illustrateurs de renom qui assurent<br />

à l’opération une certaine notoriété.<br />

La technique de reproduction<br />

utilisée est la lithographie, peu<br />

coûteuse, avec une impression à<br />

grande échelle. Peu informée des<br />

événements du front, la population<br />

est influencée par la propagande<br />

patriotique de ces affiches, relayée<br />

par l’usage des symboles nationaux<br />

compréhensibles par la majorité.<br />

22


AUTOUR DU COLLOQUE<br />

L’exaltation du sentiment patriotique, de la conscience civique ou du sens du devoir, sont autant<br />

de messages diffusés dans les villes, villages et campagnes françaises. Avec les journaux, l’affiche<br />

demeure le moyen de diffusion le plus efficace, bon marché et celui qui touche le public le plus<br />

large. Commandées par l’État ou par des associations, les affiches tapissent les murs des mairies,<br />

des écoles ou encore des banques. Composées de textes ou d’images, leur fonction est de solliciter<br />

les consciences pour l’effort de guerre à fournir : participation financière, hygiène alimentaire,<br />

sacrifice et devoir civique matérialisent ainsi la mobilisation des populations.<br />

L’indispensable solidarité avec les soldats du front est à l’origine de l’organisation de nombreuses<br />

journées nationales prenant des formes diverses : quêtes, tombolas artistiques, etc. Cet appel à<br />

la solidarité s’adresse aux victimes de ce conflit, à leur famille, aux médecins et infirmières, mais<br />

aussi aux peuples des pays ayant payé un lourd tribut à cette guerre, en particulier les Belges et<br />

les Serbes dont le territoire fut occupé presque entièrement et qui subirent d’importantes pertes.<br />

Les colonies de la France, qui mobilisèrent un total de 850 000 hommes, ne sont pas non plus<br />

oubliées, comme en témoignent les nombreuses journées de l’armée d’Afrique et des troupes.<br />

Autour de l’exposition<br />

Les conférences (entrée libre) :<br />

- « La presse vosgienne, une mémoire des années de guerre (1914-1918) » par Philippe Alexandre,<br />

université de Lorraine : 28 juin / 15h30<br />

- « La mobilisation industrielle » par Pascal Raggi, université de Lorraine : 5 juillet / 15h30.<br />

Récit de bataille :<br />

« Récits de la bataille de la Grande Guerre » par la compagnie « Chantres et Chroniqueurs »<br />

Le 21 juin, à partir de 16h. Entrée libre. Spectacle pour les familles. Dès 7 ans.<br />

Renseignements et inscriptions :<br />

03 29 82 20 33<br />

musee-mdaac@vosges.fr<br />

www.culture.vosges.fr<br />

Museedepartemental<br />

23


Vosges1914-1918.fr<br />

L’histoire n’est pas encore écrite !<br />

Le Département des Vosges et ses Archives départementales ont le plaisir de présenter le<br />

nouveau site www.vosges1914-1918.fr ou www.grande-guerre.vosges.fr.<br />

Destiné à un large public, il présente de manière didactique et vivante l’histoire de la Grande<br />

Guerre dans le département des Vosges. 3 vidéos, 2 quiz, des dossiers pédagogiques téléchargeables,<br />

4 visites virtuelles avec vision à 360 degrés et une page touristique sont particulièrement destinés<br />

au grand public. Les chercheurs y trouveront également leur bonheur, avec deux ouvrages de<br />

référence en ligne, les fonds numérisés issus de la Grande collecte dans les Vosges mais concernant<br />

toute la France, et des bibliographies et sitographies.<br />

24


AUTOUR DU COLLOQUE<br />

Auditorium de La Louvière<br />

Photo-concert du groupe OZMA<br />

‘‘1914-1918, d’Autres Regards‘‘<br />

Originaire de Strasbourg, OZMA est un ensemble de jazz aux influences multiples, dévoilant un<br />

univers résolument actuel. Riche de 5 albums, et de plus de 200 concerts sur quatre continents,<br />

OZMA développe de nombreux projets pluridisciplinaires, entre musique et image.<br />

En cette période du commémoration de la Première Guerre mondiale, le groupe offre son regard<br />

d’artiste sur ces événements historiques et invite à un voyage immersif dans cette période majeure<br />

du XX e siècle.<br />

À l’origine du projet, la rencontre du groupe avec les centres d’archives départementales des<br />

Vosges et de Saône-et-Loire et le Centre Image Lorraine puis un travail de sélection drastique :<br />

retenir 400 photographies parmi plusieurs milliers d’archives ! Montées par le réalisateur<br />

Jean‐François Pey, illustrées par les compositions d’OZMA, ces images forment dix tableaux<br />

abordant des thématiques variées.<br />

« OZMA ausculte le début du conflit et la propagande de l’armée pour recruter, détaille l’arrièrefront<br />

avec les femmes qui travaillent dans les usines, dévoile le quotidien du front avec des scènes<br />

de combat mais aussi le repos des guerriers qui jouent aux cartes, boivent un verre et prennent des<br />

douches sommaires. Évidemment, rien n’efface l’horreur mais voilà qui la rend plus proche, plus<br />

humaine. »<br />

©Alexis Fricker, Dernières<br />

Nouvelles d’Alsace.<br />

Contact : Stéphane Scharlé<br />

stephane@ozma.fr<br />

Accès : voir p. 12.<br />

25


VIVRE EN TEMPS DE GUERRE<br />

MENSCHEN IM KRIEG<br />

Exposition itinérante bilingue<br />

Le Landesarchiv Bade-Wurtemberg et les Archives départementales du Haut-Rhin présentent,<br />

à partir de mars 2014, une exposition itinérante commune pour rappeler ce que fut la Première<br />

Guerre mondiale. C’est la première fois qu’une exposition bilingue transfrontalière donne une<br />

vision globale de ce qui s’est passé entre 1914 et 1918 dans la région du Rhin supérieur, à la fois<br />

lieu de combats et front intérieur. Ce n’est pas la traditionnelle histoire militaire qui est au coeur<br />

de cette présentation mais les souffrances de toute la population, des soldats et des civils, des<br />

prisonniers, des blessés et des mourants, des femmes et des enfants. Tous étaient des acteurs et/ou<br />

des victimes de la guerre. 32 biographies permettent de comprendre comment le conflit toucha<br />

et empoisonna tous les secteurs du quotidien en pays de Bade et en Alsace. Derrière le masque de<br />

la guerre, ces visages et ces destins d’hommes et de femmes nous appellent à la paix. L’exposition<br />

a été inaugurée à Colmar et Karlsruhe, avant d’être présentée dans de nombreux autres lieux<br />

en France et en Allemagne. Cette exposition itinérante richement illustrée sera complétée, dans<br />

chacune de ses stations, par d’autres documents d’intérêt local.<br />

Plus qu’un catalogue d’exposition, le livre<br />

« Vivre en temps de guerre » reprend l’ensemble<br />

des panneaux biographiques et les contextualise à<br />

l’aide de deux textes thématiques par chapitre : pour<br />

l’Alsace, et pour le Bade. Rédigés par des historiens et<br />

des archivistes, ces textes sont indépendants les uns des<br />

autres et mettent en parallèle l’Histoire des deux rives du<br />

Rhin.<br />

Catalogue : Vivre en temps de guerre des deux côtés du<br />

Rhin 1914-1918, 316 p., 26 euros, ISBN 2-86068-065-9<br />

26


Références<br />

29


Le travail de mémoire<br />

des Archives départementales<br />

Les Archives départementales, services des Conseils départementaux, ont pour mission la<br />

collecte, la conservation et la mise à disposition du public de la mémoire du département : archives<br />

publiques et privées, cartes et plans, photographies, etc. sont classés et disponibles gratuitement en<br />

ligne ou sur place en salle de lecture.<br />

La Grande collecte<br />

Les Archives départementales des Vosges et du Haut-Rhin ont participé à la « Grande collecte<br />

1914-1918 » impulsée par Europeana, bibliothèque numérique européenne. Ce site internet<br />

regroupe aujourd’hui plus de 400 000 documents et objets numérisés.<br />

Les Archives départementales des Vosges et du Haut-Rhin ont décidé de réceptionner tous les<br />

documents des particuliers. Ces derniers ont également été amenés à livrer leurs témoignages autour<br />

des documents et objets prêtés. Parmi ces prêts et dépôts, on retrouve des photographies, des lettres,<br />

des livrets militaires et de précieux carnets de guerre. Mais aussi des objets plus insolites : des ronds<br />

de serviettes, une prière, le menu d’un repas de Foch à New York et même une prothèse de main ou<br />

un portefeuille traversé d’une balle.<br />

Tous les documents ont été numérisés et sont en cours de traitement. Une sélection sera bientôt<br />

mise en ligne sur le site Europeana. Les Archives des Vosges proposent d’ores et déjà une part<br />

importante des images numérisées en ligne sur www.vosges1914-1918.fr ou www.grande-guerre.<br />

vosges.fr (voir p. 24).<br />

L’état des sources<br />

En 2008, les Archives départementales des Vosges ont organisé un colloque intitulé « La Grande<br />

Guerre dans les Vosges : sources et états des lieux ». Les Actes de ces journées ont été publiés, ainsi<br />

qu’un vaste état des sources (archives, musées, sites, monuments). Les deux ouvrages sont disponibles<br />

en ligne sur www.<br />

vosges1914-1918.fr<br />

ou www.grande-guerre.<br />

vosges.fr (voir p. 24).<br />

Les Archives<br />

départementales du<br />

Haut-Rhin ont publié<br />

dans la Revue d’Alsace<br />

2013 un état sommaire<br />

des sources.<br />

30


Partenaires<br />

Société Philomatique Vosgienne<br />

SAINT-DIE-DES-VOSGES<br />

Tel : 06 88 69 15 29<br />

www.philomatique-vosgienne.org<br />

Pôle d’excellence rurale<br />

tourisme Hautes-Vosges<br />

www.front-vosges-14-18.eu<br />

Haute Alsace Tourisme<br />

COLMAR<br />

Tél. : 03 89 20 45 86<br />

www.haute-alsacetourisme.com<br />

Centre de recherche Universitaire<br />

lorrain d’histoire (CRULH)<br />

NANCY<br />

Tél : 03 54 50 51 66<br />

METZ<br />

Tél : 03 87 54 74 69<br />

www.univ-metz.fr/ufr/sha/crulh<br />

Université de Strasbourg<br />

STRASBOURG<br />

Tél. : 03 68 85 00 00<br />

www.unistra.fr<br />

Edhisto<br />

maison d’édition historique<br />

et patrimoniale spécialisée dans<br />

l’histoire des conflits<br />

MOYENMOUTIER<br />

Tel : 03 29 41 97 42<br />

www.edhisto.eu<br />

Musée des troupes de montagne<br />

Site sommital du fort de la Bastille<br />

à Grenoble<br />

04 76 00 92 25<br />

www.museedestroupesdemontagne.fr<br />

Mairie d’Épinal<br />

9, rue du Général Leclerc<br />

ÉPINAL<br />

Tél : 03 29 68 50 00<br />

Fax : 03 29 31 49 46<br />

www.epinal.fr<br />

Hôtel de ville<br />

1 place de la Mairie<br />

COLMAR<br />

Tél : 03 89 20 68 68<br />

Fax : 03 89 23 97 19<br />

www.colmar.fr<br />

31


Publication : Conseils départementaux du Haut-Rhin et des Vosges.<br />

Coordination de la publication : Laetitia Brasseur-Wild et François Petrazoller,<br />

remerciements à Edwige Springer et à Yann Prouillet.<br />

Graphisme : Conseil départemental du Haut-Rhin, Isabelle Gérard.<br />

Coordination administrative du colloque et communication : Eliane Mougel, Nicole Roux et Delphine Souvay, Conseil<br />

départemental des Vosges ; Laetitia Brasseur-Wild, Conseil départemental du Haut-Rhin.<br />

32<br />

Crédits<br />

Photo de couverture : Archives départementales des Vosges, 1Num170/44 : une section<br />

de mitrailleurs équipée d’un FM Chauchat dans les Vosges, 1917-1918.<br />

Photo des pages de garde : Archives départementales du Haut-Rhin, 2Fi1069/193 fonds<br />

Boesch-Weckerlin : le Hartmannswillerkopf et ses entrées de galeries souterraines.<br />

Photo p. 2 et 3 : Archives départementales des Vosges, 132Fi015 : secteur de Ban-de-Sapt.<br />

Des soldats allemands déblayent leur tranchée, 1915.<br />

Texte p. 2 : Remerciements à Yann Prouillet.<br />

Photo p. 4 : Archives départementales du Haut-Rhin, 2Fi1069/1045 fonds Boesch-Weckerlin.<br />

Photo p. 5 : Archives départementales du Haut-Rhin, 2Fi1069/354 fonds Boesch-Weckerlin.<br />

Texte p. 4 et 5 : Jean-Claude Fombaron, président de la Société Philomatique Vosgienne.<br />

Carte p. 6 : © Conseil départemental des Vosges, SIG, remerciements à Hervé Groscolas.<br />

Photo p. 7 : © Conseil départemental des Vosges, François Petrazoller : la Roche-Mère-Henry.<br />

Textes p. 8 et 9 : Yann Prouillet, remerciements à Xavier Unterfinger.<br />

Photo p. 9 : © Département du Haut-Rhin, E. Marbach : Le Linge.<br />

Photo p. 10 et 11 : Archives départementales des Vosges, 132Fi20/260 : la Roche Mère-Henry.<br />

Des officiers allemands observent la vallée de Senones depuis le sommet du rocher (1914-1915).<br />

Photo p. 19 : © Département du Haut-Rhin, E. Marbach : Le Linge.<br />

Photo p. 20 et 21 : Archives départementales du Haut-Rhin, 2Fi1069/435 fonds<br />

Boesch-Weckerlin.<br />

Photo p. 22 : L’emprunt de la paix, Henri Lebasque (dessinateur) ; Maquet (imprimeur), 1917<br />

© Conseil départemental des Vosges, MDAAC - Épinal, cliché Claude Philippot.<br />

Photo p. 24 : Conseil départemental des Vosges - Archives départementales et société VTECH.<br />

Textes et photo p. 25 : OZMA.<br />

Photo p. 26 : © 2014 - www.vivre-en-temps-de-guerre-1914-1918.fr - Réalisation : Prospectiv’.<br />

Photo p. 27 : Generallandesarchiv Baden-Württemberg 456 F 95, Nr. 9 Photo 3 : Marqués<br />

par les combats, 37 prisonniers français et leurs gardiens allemands du 16 e bataillon d’assaut au<br />

Hartmannswillerkopf le 10 novembre 1917.<br />

Photo p. 28 et 29 : Archives départementales des Vosges, 11Fi565 : transport des blessés à la<br />

Schlucht (Vosges) : brancardiers d’une unité de chasseurs alpins transportant un blessé à l’aide d’une<br />

schlitte, 1916.<br />

Photo p. 30 : © Archives départementales du Haut-Rhin : un exemple de contribution Europeana 14/18.


1914 1918<br />

Département des Vosges<br />

8 rue de la Préfecture<br />

88088 EPINAL cedex 09<br />

www.vosges.fr<br />

Département du Haut-Rhin<br />

100 avenue d’Alsace<br />

BP 20351<br />

68006 COLMAR<br />

www.cg68.fr<br />

Archives départementales des Vosges<br />

4, avenue Pierre-Blanck<br />

Parc économique du Saut-le-Cerf<br />

88050 EPINAL cedex 09<br />

03 29 81 80 70<br />

www.archives.vosges.fr<br />

Vosges-archives@vosges.fr<br />

Archives départementales du Haut-Rhin<br />

Cité Administrative<br />

3 rue Fleischhauer<br />

Bâtiment M<br />

68026 COLMAR cedex<br />

03 89 21 97 00<br />

www.archives.cg68.fr<br />

archives@cg68.fr

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