Foire aux questions - Bureau de la traduction - Travaux publics et ...

FOIRE AUX QUESTIONS
Webinaire du 23 février 2012 intitulé
Dessiner l’horizon pour favoriser la prospérité de l’industrie de la langue au Canada
Le Bureau de la traduction (le Bureau ou le BT) a reçu plus de 200 questions et commentaires
en lien avec le webinaire intitulé Dessiner l’horizon pour favoriser la prospérité de l’industrie
de la langue au Canada animé par la présidente-directrice générale du Bureau,
Mme Donna Achimov, le 23 février 2012.
La présente foire aux questions a été rédigée pour répondre aux questions qui n'ont pu être
abordées durant le webinaire et pour revenir sur certains points. Les questions et commentaires
qui se ressemblaient ont été regroupés. Les réponses fournies ci-après abordent de nombreux
points soulevés par les participants au webinaire. Ces points sont classés par thèmes qui
sauront intéresser les fournisseurs de services linguistiques.
THÈMES DES QUESTIONS-RÉPONSES
1. Approvisionnement
1.1 Regroupement de combinaisons linguistiques
1.2 Les activités de passation de marchés au Bureau de la traduction
1.3 Obtenir des contrats du Bureau de la traduction
1.4 Faire carrière au Bureau de la traduction
1.5 Conditions contractuelles
1.6 Plus bas soumissionnaire et qualité des traductions
1.7 Règle du contenu canadien
1.8 Multilingue
1.9 Sécurité
1.10 Tarifs
1.11 La nouvelle stratégie nationale d’approvisionnement pour les services linguistiques
2. Le Bureau de la traduction et l’industrie
2.1 Activités essentielles du Bureau de la traduction
2.2 Reconnaissance professionnelle
3. Évolution de la demande
4. Relève et formation
5. Collaboration
6. Outils technolangagiers, nouvelles technologies et médias sociaux
7. Norme nationale sur les services de traduction
8. Coordonnées utiles

1. APPROVISIONNEMENT
1.1 REGROUPEMENT DE COMBINAISONS LINGUISTIQUES
1) Le regroupement de combinaisons linguistiques (anglais-français et français-anglais)
dans les contrats de fort volume mis sur le marché par certains ministères fédéraux
constitue un enjeu pour les fournisseurs de services de traduction, et tout
particulièrement pour les fournisseurs de services de traduction du français vers
l’anglais. Le Bureau est-il disposé à intervenir auprès des ministères qui se livrent à de
telles pratiques? Compte-t-il lui aussi avoir recours à une telle façon de faire?
La pratique de regrouper des combinaisons linguistiques dans un même contrat a été
jugée acceptable par le Tribunal canadien du commerce extérieur.
Il convient de noter que le Bureau n’a pas actuellement recours à la pratique du
regroupement de combinaisons linguistiques dans ses contrats, mais ce n’est pas dire
qu’il ne le fera pas dans l’avenir.
Certains ministères choisissent de passer des contrats directement avec le secteur privé,
une décision sur laquelle le Bureau n’a aucune emprise.
Le milieu de la traduction est en pleine mutation, et tous les intervenants doivent
s’adapter aux nouvelles réalités technologiques, notamment. Pour ce faire, chacun doit
revoir ses façons de faire.
En tant qu’autorité fonctionnelle en matière de services linguistiques, le Bureau
collabore activement à l’élaboration de la nouvelle stratégie nationale
d’approvisionnement et souhaite influer sur l’orientation qui sera donnée à la passation
de marchés de services linguistiques. La qualité linguistique et le respect de la Loi sur
les langues officielles sont au cœur des préoccupations du Bureau.
1.2 LES ACTIVITÉS DE PASSATION DE MARCHÉS AU BUREAU DE LA
TRADUCTION
2) Le Bureau va-t-il mettre prochainement sur le marché des demandes de propositions
pour des gros contrats? Si oui, à quel moment?
Le Bureau de la traduction invite les fournisseurs à vérifier régulièrement le site
MERX. Tous les contrats de fort volume y sont affichés.
3) Le Bureau de la traduction va-t-il changer son système d’appel d’offres? Compte-t-il
afficher ses contrats sur MERX?
Le système en place répond bien aux besoins du Bureau. Seules les demandes
nécessitant la passation de méga-contrats sont affichées sur MERX.
Cela dit, au cours des prochaines années, le Bureau souhaite automatiser l’envoi et la
réception des documents contractuels pour simplifier les formalités administratives, tant
pour le Bureau que pour les fournisseurs. Ainsi, les fournisseurs inscrits pourraient, par
exemple, recevoir automatiquement les documents contractuels et soumissionner en
ligne.
4) Les contrats de moindre valeur existent-ils encore? Le Bureau compte-t-il continuer de
passer de tels contrats ou compte-t-il plutôt adjuger davantage de gros contrats?
Bon an, mal an, le Bureau de la traduction confie au secteur privé de 35 % à 45 % de sa
demande de traduction.
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La taille des contrats varie en fonction des besoins. Il n’en demeure pas moins que la
valeur de la majorité des contrats ne dépasse pas 25 000 $.
Ainsi, les traducteurs indépendants ont de nombreuses occasions de travailler pour le
Bureau.
Pour ce qui est des contrats de fort volume adjugés à la suite de demandes de
propositions, le Bureau y a recours lorsque les besoins l’exigent, car le processus de
demandes de propositions est plus complexe.
Rien n’empêche les traducteurs indépendants de présenter des soumissions pour les
contrats de fort volume. C’est en fait l’occasion pour eux de tisser des liens avec
d’autres petites et moyennes entreprises, de se regrouper et de repenser leurs façons de
faire pour suivre l’évolution de la demande.
5) Pourquoi le Bureau confie-t-il une partie de sa demande de traduction au secteur privé
alors qu’il emploie des traducteurs compétents?
Le Bureau fait régulièrement appel à des fournisseurs de services linguistiques
(travailleurs autonomes ou entreprises) en langues officielles, autochtones, étrangères et
visuelles pour répondre à la demande qui surpasse sa capacité interne.
1.3 OBTENIR DES CONTRATS DU BUREAU DE LA TRADUCTION
Obtenir des contrats du Bureau de la traduction à titre de fournisseur de services
linguistiques
6) Comment les fournisseurs inscrits au Répertoire des fournisseurs du Bureau de la
traduction peuvent-ils obtenir du travail du Bureau de la traduction?
Pour obtenir du travail du Bureau de la traduction, en langues officielles, en langues
autochtones et en langues étrangères, il faut d’abord être inscrit à son répertoire de
fournisseurs. Or, comme il est précisé dans la lettre confirmant l’inscription au
Répertoire, le Bureau ne garantit aucun volume aux fournisseurs inscrits. C’est
d’ailleurs le volume de travail qui dicte le recours aux services de fournisseurs du
secteur privé.
Pour de plus amples renseignements sur l’inscription au Répertoire ou l’attribution de
contrats, veuillez communiquer avec le Service des acquisitions et du répertoire, par
téléphone au 819-953-2588 ou par courriel à BTRepertoire.TBDirectory@tpsgcpwgsc.gc.ca.
Vous pouvez aussi consulter la section Info-fournisseur (pigiste) du site
Internet du Bureau.
De plus, les fournisseurs peuvent vérifier régulièrement le site MERX. Tous les
contrats de fort volume y sont affichés.
7) Quels sont les critères pour devenir un fournisseur du Bureau de la traduction?
Pour s’inscrire au Répertoire des fournisseurs du Bureau de la traduction, il faut
satisfaire à certains critères, qui sont clairement expliqués à la page Étapes à suivre
pour vous inscrire au répertoire de la section Info-fournisseur (pigiste) du site Internet
du Bureau.
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8) Dans la spécialité FED 60 (débats parlementaires), où il existe semble-t-il une pénurie
de traducteurs, comment faut-il procéder pour que les offres de service puissent parvenir
aux bonnes personnes-ressources?
En ce qui concerne le service des Débats parlementaires, le Bureau procède à une
passation de marchés 2 ou 3 fois par session pour des contrats ouverts de moins de
25 000 $, ou plusieurs fois par session, selon les besoins, pour des contrats ponctuels.
Les traducteurs inscrits au répertoire du Bureau et qui répondent aux critères de
présélection peuvent alors être invités à soumettre une proposition. Les critères de
présélection sont les suivants :
o être accrédité dans la spécialité FED 60 (Débats parlementaires),
o habiter dans la région de la Capitale nationale,
o s’engager à respecter un rythme de travail de 2 000 mots par jour,
o s’engager à respecter les normes de qualité et les délais de livraison dans une
proportion de 90 % des traductions livrées.
Il est important de noter que le Bureau ne garantit aucun volume aux traducteurs
inscrits à son répertoire.
Les traducteurs dûment inscrits au répertoire du Bureau et qui souhaitent répondre à un
appel d’offres n’ont qu’à suivre les instructions qui accompagnent la demande. Il n’est
pas nécessaire de contacter quelque autre personne ou service.
9) Les traducteurs agréés individuels inscrits auprès de Travaux publics et Services
gouvernementaux Canada pour la traduction des débats parlementaires (FED 60) sont-ils
exclus des contrats attribués dans cette spécialité?
Les traducteurs autonomes sont pleinement admissibles aux contrats du Bureau, au
même titre que les cabinets de traduction.
Il est important de noter que le Bureau ne garantit aucun volume aux traducteurs
inscrits à son répertoire.
10) Comment faut-il procéder pour se faire une niche à Travaux publics et Services
gouvernementaux Canada (TPSGC) à titre de traducteur ou traductrice agréé(e)?
Comment ce ministère (TPSGC) fonctionne-t-il relativement à son approvisionnement?
Embauche-t-il des traducteurs pigistes ou travaille-t-il par le truchement du Bureau de la
traduction?
Le ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux travaille par le
truchement du Bureau de la traduction.
11) Comment le Bureau de la traduction peut-il aider les langagiers indépendants qui ont
également un emploi rémunéré avec le gouvernement du Canada à s'inscrire comme
fournisseur de services linguistiques?
Les employés de la fonction publique désirant travailler ailleurs doivent remplir un
rapport confidentiel dans les cas de conflits d’intérêts réels, apparents ou potentiels et
dans tous les cas d’emploi extérieur. Le rapport décrivant la situation est soumis à
l’examen des Ressources humaines de leur ministère d’attache. Tous les fonctionnaires
sont assujettis aux règles à cet égard.
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12) Comment des interprètes ou traducteurs pigistes peuvent-ils obtenir des contrats des
ministères qui n’ont plus droit aux services du Bureau de la traduction ? Ces contrats
sont-ils réservés aux « usines de l’industrie »?
Tous les ministères et organismes fédéraux peuvent recourir aux services du Bureau.
Toutefois, depuis 1995, ce recours est facultatif, et ils peuvent choisir de traiter
directement avec des fournisseurs privés. Dans ce cas, le Bureau n’est pas habilité à
intervenir dans l’attribution des contrats.
13) Comment les traducteurs indépendants peuvent-ils empêcher que des entreprises de
traduction utilisent leurs titres de compétence pour obtenir des contrats qu’ils confient
ensuite à d’autres traducteurs? Puis-je informer le Bureau de la traduction que je refuse
que mes titres de compétence soient utilisés par la compagnie X ou Y et que je ne
collabore pas avec elle?
Tout traducteur indépendant qui a donné à une entreprise l’autorisation d’utiliser ses
titres de compétence pour s’inscrire comme fournisseur au Répertoire du Bureau ou
pour ajouter des combinaisons linguistiques à son dossier de fournisseur de services
linguistiques du Bureau doit, dès qu’il met fin à sa collaboration avec l’entreprise en
cause, communiquer avec le Service des acquisitions et du répertoire (SAR). Le SAR
communiquera alors avec l’entreprise visée et lui demandera de faire les modifications
nécessaires à son dossier.
Coordonnées du Service des acquisitions et du répertoire
Bureau de la traduction
Service des acquisitions et du répertoire (SAR)
975, boul. St-Joseph
Gatineau (Québec) K1A 0S5
Téléphone : 819-953-2588
Téléimprimeur : 1-800-926-9105
Télécopieur : 819-956-4335
Courriel : BTRepertoire.TBDirectory@tpsgc-pwgsc.gc.ca
Obtenir des contrats du Bureau de la traduction à titre d’interprète
14) Quelle est la marche à suivre pour offrir ses services d’interprète au Bureau de la
traduction?
Pour les interprètes de conférence en langues officielles, le Bureau tient un examen
annuel d’accréditation au printemps. Pour les interprètes en langues étrangères, un
examen se tient pour certains bassins, par exemple le russe. Sinon, l’accréditation se
fait sur examen du dossier sur la foi de références par des institutions internationales
satisfaites du rendement des candidats lors d’événements équivalents.
Les autres renseignements utiles sont disponibles dans la section Info-fournisseur
(pigiste) du site Web du Bureau.
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15) Pouvez-vous expliquer comment fonctionnent les services d’interprétation du Bureau
de la traduction? Doivent-ils présenter des soumissions pour obtenir des contrats de
services d’interprétation de ministères? Qui sont leurs concurrents dans le processus
d’appels d’offres et quelles sont les qualités exigées des soumissionnaires? En quoi cette
pratique a-t-elle évolué au cours des 15 dernières années et changera-t-elle maintenant?
Le Bureau de la traduction est le fournisseur exclusif de services d'interprétation au
Parlement. Il est également le seul organisme fédéral habilité à offrir ces services aux
ministères et organismes fédéraux. Depuis 1995, le recours aux services du Bureau est
cependant facultatif pour les ministères et organismes, qui peuvent choisir de traiter
directement avec des fournisseurs privés.
Le Bureau offre ses services aux ministères et organismes avec qui il a conclu des
ententes de services, mais il n’est pas autorisé à répondre aux appels d’offres lancés par
eux.
1.4 FAIRE CARRIÈRE AU BUREAU DE LA TRADUCTION
16) Comment faut-il s’y prendre pour faire carrière au Bureau de la traduction ou au
gouvernement du Canada en général?
Si vous souhaitez faire carrière au Bureau de la traduction, veuillez visiter la section
Info-carrière de notre site Web.
Consultez régulièrement les avis de dotation et la liste des postes ouverts au public sur
le site de la Commission de la fonction publique du Canada.
Le Bureau accepte aussi les curriculum vitae de candidats qui résident au Canada et qui
sont titulaires d'un baccalauréat spécialisé en traduction de l'une des universités
canadiennes reconnues dans le domaine ou d'une équivalence délivrée par une instance
gouvernementale canadienne.
1.5 CONDITIONS CONTRACTUELLES
Fournisseurs de services linguistiques
17) Le Bureau de la traduction est exigeant envers ses fournisseurs. Compte-t-il assouplir
ses exigences?
Le Bureau applique les normes généralement reconnues dans la profession ainsi que les
exigences prévues dans les règles et les directives sur la passation des marchés.
18) Le Bureau peut-il faire preuve de plus de souplesse? Par exemple, peut-il accorder
aux fournisseurs la possibilité de refuser des textes ou encore de fournir une production
quotidienne autre que celle prévue au contrat? Tant le Bureau que les fournisseurs
pourraient tirer profit d’une telle façon de faire, puisque les fournisseurs auraient une
certaine marge de manœuvre pour servir d'autres clients et le Bureau pourrait
augmenter le volume quotidien en période de pointe.
Le Bureau doit suivre les règles et les directives régissant la passation des marchés de
service.
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19) Depuis plusieurs mois, le Bureau intègre à tous ses contrats la nouvelle clause sur le
compte de mots et d’heures. Les tarifs pondérés ne reflètent pas le temps réel que les
traducteurs doivent investir pour produire des traductions cohérentes de qualité. Cette
mesure nuira à la qualité des traductions livrées par les fournisseurs et au marché en
général.
Le milieu de la traduction évolue, comme tous les domaines de travail, et il est tout à
fait normal que les traducteurs aient recours aux outils technolangagiers de plus en plus
perfectionnés pour répondre à la demande des clients dans les délais de plus en plus
serrés. Cette réalité est celle de tous les langagiers professionnels.
La pondération établie par le Bureau est conforme à ce qui se fait dans le milieu de la
traduction. Le Bulletin intitulé Nouvelle clause contractuelle – mémoire de traduction,
vol. 15, n o 3, novembre 2011, explique clairement la démarche du Bureau et la méthode
d’application de la pondération.
20) L’emploi de nouvelles technologies contribuera-t-elle à l'augmentation des tarifs des
entrepreneurs en raison de la pondération du compte de mots? Comment le Bureau de la
traduction compte-t-il faire des économies à cet égard?
L’utilisation des nouvelles technologies langagières permettra d’assurer une plus
grande uniformité des textes traduits, et donc une meilleure qualité générale.
Ce sont les fournisseurs qui établissent leurs tarifs et non le Bureau. Il leur appartient de
soumissionner à des taux qu’ils jugent acceptables.
Interprètes
21) Quelle est la pratique habituelle pour la division du temps de travail en segments :
15 minutes, une demi-heure, une heure? Quel est le temps de travail minimum prévu
dans les contrats? Le contrat mentionne que les propositions doivent prévoir un taux
horaire. Rien de tel n’est présenté dans les demandes de propositions.
En interprétation visuelle, le nombre d’interprètes et leur temps de travail sont
déterminés par le type d’événement et sa durée.
En interprétation simultanée sur la Colline parlementaire, le temps de travail est
fractionné en segments de 20 minutes.
En interprétation de conférences, le travail est habituellement divisé en segments de
30 minutes. Le temps de travail minimum prévu dans les contrats est de un (1) jour. Les
demandes de propositions prévoient un tarif à la journée.
Tous les renseignements relatifs aux tarifs et aux conditions de travail sont clairement
énoncés dans les contrats et les demandes de propositions.
22) Le Bureau de la traduction pourrait-t-il exiger que tout interprète travaillant pour
une entité gouvernementale soit dûment accrédité, et non pas seulement l’entreprise ou le
chef interprète?
Tous les interprètes gestuels (indépendants ou travaillant pour un cabinet) doivent
obligatoirement être accrédités par le Bureau de la traduction pour obtenir des contrats
de notre organisme afin de fournir des services aux ministères. Tous les interprètes de
conférence et au Parlement doivent aussi être accrédités par le Bureau pour avoir accès
à nos contrats.
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Le Bureau n’est pas habilité à intervenir dans les règles d’attribution des contrats
d’interprétation passés directement par les ministères et organismes fédéraux.
23) Quand allez-vous exiger que les interprètes qui travaillent directement pour les
ministères soient accrédités? Actuellement, la plupart de ces contrats sont confiés à des
interprètes n'ayant aucun titre professionnel et n'ayant pas les capacités requises pour
faire ce travail.
Le Bureau de la traduction n’est pas habilité à intervenir dans l’attribution des contrats
d’interprétation passés directement par les ministères et organismes du gouvernement
fédéral.
Les services d’interprétation que fournit le Bureau le sont par l’entremise d’interprètes
professionnels dûment accrédités par le Bureau.
24) Comment les interprètes de conférence professionnels, qui ont consacré de
nombreuses années à se former, qui ont réussi l’examen d’accréditation, qui sont souvent
diplômés (maîtrise en interprétation), qui paient une cotisation à leur association ou
ordre professionnel et qui respectent les normes de la profession, peuvent faire
concurrence aux entreprises de services techniques dont l’équipement répond aux
normes du gouvernement fédéral mais qui n'ont aucune exigence quant aux interprètes
qu'ils recrutent (pas même l'accréditation) et qui offrent des conditions de travail
totalement différentes de celles du Bureau de la traduction (équipes de deux interprètes,
voire d’un seul pour une journée complète, à des tarifs dérisoires, sans l’octroi de frais de
déplacement)?
Le Bureau de la traduction n’est pas habilité à intervenir dans les règles d’attribution
des contrats d’interprétation passés directement par les ministères et organismes
fédéraux. Il contribue néanmoins au maintien de normes de qualité reconnues
mondialement en soumettant les candidats à ses postes à des examens d’accréditation
rigoureux et en offrant à ses interprètes des conditions de travail conformes aux
pratiques professionnelles.
1.6 PLUS BAS SOUMISSIONNAIRE ET QUALITÉ DES TRADUCTIONS
25) Comment s'assurer d'avoir des contrats sur une base fréquente sans que le processus
soit trop compliqué et sans être obligé d'être le plus bas soumissionnaire? Cette politique
du Bureau entraîne la baisse des tarifs de traduction et nuit inévitablement à la qualité
du travail des fournisseurs.
Le Bureau de la traduction est assujetti aux règles et directives fédérales en matière de
passation des marchés, qui prévoient notamment l’adjudication des contrats aux
fournisseurs ayant présenté les offres recevables les moins élevées. Ces règles, qui
s’appliquent d’ailleurs à toute l’administration fédérale, visent à assurer la qualité et la
transparence dans l’adjudication des contrats, et la saine gestion des deniers publics.
Il appartient aux fournisseurs de soumissionner à des taux qu’ils jugent acceptables. Le
Bureau ne peut fixer les tarifs des pigistes.
Le Bureau accorde une grande importance à la qualité du travail de ses fournisseurs;
c’est d’ailleurs une préoccupation constante, et il cherche sans cesse des moyens de la
rehausser pour maintenir sa réputation d’excellence.
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26) Comment conciliez-vous le souci de meilleure qualité et de moindre coût à la fois?
Le Bureau est assujetti aux règles fédérales en matière de passation de marchés.
Il accorde une très grande importance à la qualité du travail de ses fournisseurs.
Si le travail est de mauvaise qualité, le Bureau prend les mesures correctives
nécessaires.
Le Bureau essaie d’obtenir le meilleur rapport qualité-prix notamment au moyen du
processus de demandes de propositions, seul mécanisme autorisé par les règles de l’État
qui permet de retenir le mieux-disant plutôt que le moins-disant.
Offrir des services de qualité est le seul moyen de fidéliser ses clients, et le Bureau tient
à conserver sa réputation d’excellence.
27) La tendance actuelle dans la fonction publique fédérale est de recruter des
traducteurs/réviseurs bilingues. Que peut faire le Bureau pour freiner cette tendance et
ainsi assurer le maintien de normes linguistiques de qualité élevées?
Le Bureau n’a aucune emprise sur les pratiques des autres ministères. Toutefois, il
préconise le recours à des langagiers professionnels reconnus et agréés pour assurer le
respect des normes linguistiques et de la Loi sur les langues officielles.
28) La mauvaise qualité des traductions dans certains sites Web du gouvernement fédéral
est inacceptable. Quelles mesures le Bureau peut-il prendre pour remédier à la situation?
Le Bureau de la traduction n’a pas droit de regard sur le contenu affiché par les divers
ministères.
Les ministères doivent assurer la qualité du contenu qu’ils affichent sur Internet.
Le Bureau offre aux ministères des services de qualité pour les aider à s’acquitter des
obligations qui leur incombent au titre de la Loi sur les langues officielles.
Les ministères peuvent aussi choisir de faire directement affaire avec le secteur privé.
1.7 RÈGLE DU CONTENU CANADIEN
29) Quelles sont les exigences du Bureau de la traduction en matière de contenu
canadien? Les pigistes embauchés par le Bureau de la traduction doivent-ils être
obligatoirement des citoyens canadiens? Le Bureau met-il l'accent sur le recours à des
fournisseurs canadiens pour répondre à ses besoins de services en langues étrangères?
Quelles sont les exigences en matière de contenu canadien pour les marchés à gros
volume?
La règle sur le contenu canadien découle de l’Accord sur le commerce intérieur.
30) Les ministères du gouvernement du Canada sont-ils assujettis aux mêmes règles?
Appliquent-ils le même pourcentage pour ce qui est de confier des contrats à l'étranger?
La règle sur le contenu canadien découle de l’Accord sur le commerce intérieur.
31) La politique sur le pourcentage de contrats de traduction du gouvernement fédéral
confié à l'étranger pourrait-elle changer? Est-ce que le gouvernement réfléchit à la
possibilité d'ouvrir le marché langagier à des fournisseurs étrangers afin de combler la
pénurie de compétences?
Nous estimons que l’industrie canadienne de la traduction est en mesure de satisfaire à
la demande.
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1.8 MULTILINGUE
32) Pourquoi les langues autres que les langues officielles du Canada sont-elles désormais
appelées « langues étrangères »? Par exemple, le pendjabi est utilisé au Canada depuis
1903 et se classe sûrement aujourd’hui au quatrième rang des langues les plus utilisées au
Canada. Pourtant, elle a toujours la désignation de langue étrangère.
Les langues officielles du Canada sont le français et l’anglais. La désignation « langues
étrangères » englobe toutes les autres langues parlées dans le monde, y compris par les
immigrants qui ont contribué au développement économique et social du Canada. La
désignation « langues autochtones » englobe quant à elle toutes les langues parlées par
les Premières Nations, les Inuits et les Métis du Canada.
Traduction multilingue
33) Comment les fournisseurs peuvent-ils obtenir des contrats de traduction en langues
autochtones et en langues étrangères?
Pour devenir fournisseur de services linguistiques, y compris en langues autochtones et
en langues étrangères, pour le Bureau de la traduction, il faut s’inscrire à son répertoire.
Pour de plus amples renseignements sur l’inscription au Répertoire ou l’attribution de
contrats, veuillez communiquer avec le Service des acquisitions et du répertoire, par
téléphone au 819-953-2588 ou par courriel à BTRepertoire.TBDirectory@tpsgcpwgsc.gc.ca.
Vous pouvez aussi consulter la section Info-fournisseur (pigiste) du site
Web du Bureau.
De plus, les fournisseurs peuvent vérifier régulièrement le site MERX. Tous les
contrats de fort volume y sont affichés.
34) Quelle est la proportion de traduction en langues étrangères et en langues
autochtones faites par le Bureau de la traduction? Cette proportion augmentera-t-elle?
À l’heure actuelle, la traduction multilingue représente 8 % de la demande de
traduction du gouvernement fédéral. Il est probable que cette proportion augmente en
raison notamment de la plus grande interdépendance des marchés mondiaux.
En effet, dans le dernier Discours du Trône, le Premier ministre a annoncé que son
gouvernement avait amorcé des négociations en vue de la conclusion de plus de
50 accords commerciaux avec divers pays dans le monde.
Cette tendance pourra faire croître la demande de traduction en langues autochtones et
en langues étrangères, la demande de services d’interprétation et la demande de
banques de terminologie fiables.
Interprétation multilingue
35) En ce qui concerne les langues en demande, l’espagnol est-il une langue que vous
utiliserez éventuellement davantage aux fins de l’interprétation? Et le néerlandais?
Effectivement, l’espagnol fait partie des langues où les besoins se font croissants. On
peut également mentionner le mandarin, le portugais, le coréen et le japonais. La
demande pour le néerlandais est moins élevée.
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36) Pendant le webinaire du 23 février 2012, vous avez indiqué qu’il était difficile de
trouver des interprètes pour les langues autres que le français et l’anglais. Parliez-vous de
l’interprétation simultanée ou de l’interprétation consécutive dans le contexte des
services juridiques, sociaux ou médicaux?
La difficulté se pose pour les deux types d’interprétation.
37) Pendant le webinaire du 23 février 2012, vous avez indiqué que des interprètes de
langues étrangères seraient requis pour aider le Bureau de la traduction à offrir des
services d’interprétation liés aux activités d’exportation du Canada. Comment et quand
leurs services seront-ils retenus?
Il est difficile de prévoir avec certitude le moment où seront lancés des processus
d’embauche d’interprètes en langues étrangères et le mode de recrutement qui sera
employé. Les démarches de l’actuel gouvernement auprès des pays émergents pour
élargir le commerce international du Canada permettent cependant de croire que la
demande en interprétation en langues étrangères ira en s’accroissant.
1.9 SÉCURITÉ
Fournisseurs de services linguistiques
38) Comment obtenir une cote de sécurité du gouvernement du Canada? Le Bureau de la
traduction ou le ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux
pourraient-ils faire en sorte que les fournisseurs indépendants obtiennent les cotes de
sécurité nécessaires non seulement pour traduire des textes classifiés du Bureau, mais
aussi pour présenter une soumission en vue d’obtenir d’autres contrats nécessitant une
autorisation de sécurité particulière?
Les fournisseurs ne peuvent demander de leur propre chef une autorisation de sécurité.
Ils doivent être parrainés par un ministère fédéral ou une entreprise privée ayant un
contrat valide avec un ministère fédéral.
Le Bureau de la traduction n’établit pas les règles et procédures régissant l’obtention
d’une cote de sécurité industrielle. Cette responsabilité appartient à la Direction de la
sécurité industrielle canadienne et internationale (DSICI) de Travaux publics et
Services gouvernementaux Canada (TPSGC). Les contrats comportant des clauses de
sécurité doivent passer par la DSICI de TPSGC. Pour plus de précisions sur les cotes de
sécurité industrielle, communiquez avec le centre d’appel au 1-800-368-4646.
39) L’obtention d’une cote de sécurité élevée donne-t-elle un atout supplémentaire aux
fournisseurs de services de traduction?
La cote de sécurité figure au nombre des critères évalués pour dresser la liste de
présélection des fournisseurs invités à soumissionner dans le cas de contrats comportant
une clause de sécurité.
Sauf exception, le Bureau a pour politique de traduire à l’interne les textes cotés.
Il convient de signaler que l’obtention d’une cote de sécurité entraîne des coûts
(classeurs sécurisés, locaux homologués, etc.).
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40) Les exigences en matière de sécurité ont changé. Certains documents ont désormais
une cote de sécurité alors qu’ils n’en avaient pas auparavant. D’ailleurs, il n’est vraiment
pas clair pourquoi ces documents sont désormais cotés. De plus, les fournisseurs doivent
satisfaire à d’autres conditions exigeantes (autorisation de sécurité pour les locaux et
autorisation de sécurité informatique) toujours pour des documents qui ne nécessitaient
pas d’autorisation de sécurité particulière il y a à peine quelques années. Le Bureau a-t-il
songé à simplifier ce processus?
Le Bureau applique les règles en matière de sécurité établies par le gouvernement du
Canada. Tous les ministères y sont d’ailleurs assujettis. Il se peut que certaines règles
aient été modifiées au cours des dernières années ou encore que le Bureau ou un
ministère client ait modifié ses pratiques pour se conformer aux règles applicables.
Interprètes
41) Quel est le niveau de sécurité requis pour le travail d’interprétation et de traduction
multiculturelles?
Le niveau de sécurité dépend de l’événement couvert et des utilisateurs. Pour le premier
ministre, le niveau de sécurité exigé est Secret.
1. 10 TARIFS
42) Comment éviter que l'accord sur les services actuellement en négociation avec
l'Europe menace les tarifs des traducteurs canadiens?
La norme canadienne sur les services de traduction pose des jalons importants qui
témoignent de la volonté de l’industrie de fonctionner sur des bases solides et avec des
critères élevés.
Le Bureau estime que la norme contribuera à positionner favorablement l’industrie
canadienne de la traduction, particulièrement dans le contexte de la négociation
d’accords commerciaux.
La norme fait fond sur les principaux avantages concurrentiels de l’industrie au Canada,
à savoir la formation universitaire reconnue ou l’agrément professionnel.
1. 11 LA NOUVELLE STRATÉGIE NATIONALE D’APPROVISIONNEMENT
POUR LES SERVICES LINGUISTIQUES
43) Pouvez-vous décrire la nouvelle stratégie nationale d’approvisionnement?
La stratégie nationale d’approvisionnement établit une approche cohérente et uniforme
à l’achat de services linguistiques applicable à l’ensemble du gouvernement.
Chacune des 31 stratégies nationales d’approvisionnement fait état du rôle que jouera la
Direction générale des approvisionnements de TPSGC en tant qu’intermédiaire entre
les ministères fédéraux et les fournisseurs.
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44) À quel moment Travaux publics et Services gouvernementaux Canada et le Bureau
de la traduction fourniront-ils des détails au sujet de la nouvelle stratégie nationale
d'approvisionnement?
Le travail d’élaboration de la stratégie nationale d’approvisionnement en matière de
services linguistiques se poursuit. Une fois prêt, le projet de stratégie fera l’objet d’une
consultation publique lancée par la Direction générale des approvisionnements.
45) La nouvelle stratégie d’approvisionnement permettra-t-elle la prise en compte de
critères plus qualitatifs, comme la preuve de connaissances spécialisées dans des
domaines précis ou d’autonomie complète ou presque?
La nouvelle stratégie vise à établir une infrastructure efficace de prestation de services
de qualité aux ministères et organismes fédéraux ainsi qu’à assurer la sécurité de l’offre
pour le gouvernement fédéral.
En tant que service interne spécialisé du gouvernement en la matière, le Bureau de la
traduction accorde une grande importance à la qualité du travail des fournisseurs.
La décision n’a pas encore été prise, mais elle sera fonction, du moins en partie, du rôle
que jouera le nouveau modèle d’affaires du Bureau de la traduction en sa qualité de
ressource technique principale du gouvernement.
46) Vous encouragez les petites et moyennes entreprises (PME) à former des alliances.
Votre position à cet égard ne va-t-elle pas à l’encontre de la politique de TPSGC sur les
relations avec les PME, et je cite : Le gouvernement du Canada s'engage à fournir aux
petites et moyennes entreprises (PME) l'accès nécessaire pour qu'elles puissent
soumissionner les marchés publics. Le Bureau des petites et moyennes entreprises (BPME)
appuie les PME en cherchant à réduire les obstacles à l'accès et en simplifiant le processus
pour celles qui désirent faire affaire avec le gouvernement du Canada.
L’un n’empêche pas l’autre. La collaboration est un moyen pour les PME de s’entraider
et de soumissionner pour des contrats de fort volume. Elles peuvent ainsi obtenir des
marchés de services, qui leur étaient auparavant inaccessibles.
2. LE BUREAU DE LA TRADUCTION ET L’INDUSTRIE
47) Le Bureau de la traduction est-il en concurrence avec le secteur privé?
Le Bureau de la traduction n’est pas en concurrence avec le secteur privé. Selon la Loi
sur le Bureau de la traduction, le Bureau est le seul fournisseur de services de
traduction, d'interprétation et de terminologie au sein du gouvernement fédéral. Il lui est
même interdit de soumissionner dans le cadre des appels d’offres et des demandes de
propositions des ministères fédéraux. Ainsi, en tant que service de traduction interne du
gouvernement fédéral, le Bureau n’est pas en concurrence avec le secteur privé. Il
confie d’ailleurs une partie importante de ses travaux au secteur privé.
L’interfacturation est une pratique courante au sein des grandes organisations publiques
et privées.
Le Bureau de la traduction est également chargé d’assurer la normalisation de la
terminologie au sein du gouvernement fédéral.
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2.1 ACTIVITÉS ESSENTIELLES DU BUREAU DE LA TRADUCTION
48) Quels types de documents sont directement reliés au mandat que doit remplir le
Bureau de la traduction?
La Loi sur le Bureau de la traduction précise que le Bureau doit traduire tous les
documents qui lui sont envoyés. Il n’a pas de droit de refus.
Le Bureau a le mandat d’offrir des services de traduction, de terminologie et
d’interprétation au Parlement, aux tribunaux et aux ministères et organismes fédéraux
dans les deux langues officielles ainsi que dans d’autres langues, au besoin.
En sa qualité de service interne de traduction du gouvernement fédéral, il lui appartient
d’offrir aux divers ministères fédéraux des services de qualité qui répondent à leurs
exigences en matière de sécurité, ce qui comprend la traduction de documents secrets et
classifiés.
49) Comme le BT semble vouloir se spécialiser dans certains services de traduction (p. ex.
traduction des débats parlementaires), prévoyez-vous que votre organisme se retirera de
certains autres secteurs importants (p. ex. traduction de nature administrative ou
générale), et ainsi laisser ces domaines au secteur privé?
Le Bureau examine régulièrement l’ensemble de ses activités.
2.2 RECONNAISSANCE PROFESSIONNELLE
50) Comptez-vous désigner notre secteur d’activité sous le nom de « profession
langagière » au lieu d’« industrie de la langue » ? Ce changement me paraît hautement
souhaitable pour freiner la commercialisation des services professionnels que nous
rendons et rendre à notre profession ses lettres de noblesse.
Il revient à la profession et à ses membres de décider de l’appellation qui convient.
3. ÉVOLUTION DE LA DEMANDE
51) Comment le Bureau croit-il que la demande va évoluer?
C’est difficile à prévoir. Le volume dépendra de la conjoncture économique et de la
situation budgétaire au sein de l’administration fédérale. À terme, la demande devrait à
notre avis augmenter.
52) Quelles sont les perspectives dans le secteur de l'interprétation?
Le Bureau a lancé en 2011-2012 un processus d’accréditation en American Sign
Language afin d’élargir le bassin de fournisseurs en interprétation visuelle, d’assurer la
relève et d’offrir à un plus grand nombre d’interprètes gestuels, d’un bout à l’autre du
pays, la possibilité d’obtenir des contrats du Bureau.
En interprétation parlementaire, des postes restent encore à combler.
En interprétation de conférences, on assiste à une augmentation de la demande de
services pour les téléconférences et les vidéoconférences.
Dans tous les secteurs, en traduction comme en interprétation, le grand défi consiste à
former une relève de qualité. Pour y parvenir, il importe d’établir des partenariats et des
relations efficaces entre le Bureau, le secteur privé et les universités.
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4. RELÈVE ET FORMATION
53) Que fait le Bureau de la traduction pour former et assurer la relève?
Le Bureau participe depuis de nombreuses années à la formation des étudiants en
traduction :
Stages COOP
Stages en partenariat
Conférences dans les universités
Recrutement et encadrement des nouvelles recrues (Programme d’apprentissage
TR)
Toutefois, en raison du contexte budgétaire actuel, le Bureau a dû réduire ses activités
de recrutement et de formation depuis le 1 er avril 2011.
54) Pourriez-vous nous donner des précisions sur les mesures que compte prendre
désormais le Bureau au chapitre de la formation et du perfectionnement? Qu'entrevoyezvous
comme collaboration avec le secteur privé sur cette question?
Au cours des 10 dernières années, le Bureau a encadré plus de 2 500 stagiaires, soit un
nombre qui dépasse largement ses besoins en recrutement.
Le secteur privé doit trouver une façon de s’investir davantage dans la préparation de la
relève au Canada. L’industrie doit elle aussi prendre des stagiaires.
Le Bureau travaille en collaboration avec le milieu de l’éducation (universités et
collèges) en vue de trouver des moyens de mieux répartir les stages.
55) Le Bureau compte-t-il jouer un rôle de premier plan en vue d’offrir aux traducteurs
et aux interprètes la formation nécessaire pour répondre aux besoins futurs des clients,
eu égard notamment aux médias sociaux?
Le Bureau de la traduction ne peut assurer la formation des langagiers du secteur privé.
En tant que professionnel, chacun doit assurer son propre perfectionnement.
Le Bureau de la traduction a toujours accueilli un grand nombre de stagiaires, et il
travaille en collaboration avec les universités et les associations professionnelles pour
assurer la relève nécessaire.
Le Programme de renforcement du secteur langagier au Canada a d’ailleurs été créé
pour appuyer la formation d’une main-d’œuvre qualifiée et renforcer la capacité du
secteur langagier au Canada, et il a été très efficace.
56) J’offre mes services pour encadrer les nouveaux TR dans les domaines techniques
(traduction du français vers l’anglais), domaines dans lesquels j’ai travaillé pendant les
vingt-quatre années que j’ai passées au Bureau.
Les associations professionnelles ont besoin de traducteurs chevronnés pour assurer
l’encadrement de la relève, et votre offre de services sera certainement la bienvenue.
Le Bureau peut compter sur ses traducteurs chevronnés pour assurer l’encadrement des
nouvelles recrues TR.
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57) Les interprètes multilingues sont des orphelins au Canada, en ce sens qu’aucune
formation n’est offerte à leur intention. Les tentatives pour la mise en place d’un
programme de formation en interprétation de conférences multilingues n’ont pas donné
de résultats jusqu’à maintenant. Pourquoi?
Plusieurs raisons expliquent la difficulté de mettre sur pied des programmes de
formation en interprétation multilingue, en particulier le manque de formateurs, qui
viennent pour la plupart de l’extérieur du Canada. Les contraintes financières sont
également en cause.
58) Le gouvernement du Canada ou le Bureau de la traduction envisagerait-il d’investir
dans une école de formation pour les interprètes (interprétation simultanée) à Vancouver
(français, anglais et espagnol)? Et qu’en est-il du financement d’entreprises souhaitant
élaborer des programmes de formation internes et des programmes de stages pour les
nouveaux traducteurs et interprètes?
Le Bureau entretient une collaboration fructueuse avec le milieu universitaire et
l’industrie au chapitre de la préparation de la relève en traduction. En effet, les stages
en milieu de travail réel ou simulé sont essentiels à la formation des traducteurs et
contribuent à assurer une relève de qualité en traduction et en interprétation.
Le Programme de renforcement du secteur langagier au Canada a été créé pour appuyer
la formation d’une main-d’œuvre qualifiée et renforcer la capacité du secteur langagier
au Canada, et il a été très efficace.
En cette période de compressions dans l’ensemble de la fonction publique, le Bureau
n’a pas les ressources humaines et financières pour offrir ce type d’aide au secteur
privé.
5. COLLABORATION
59) Un des principaux obstacles à la collaboration entre pigistes est la qualité incertaine
de gens que nous ne connaissons pas. Si trop de textes sont rejetés, le Bureau peut mettre
fin au contrat et les pigistes peuvent perdre le droit de soumissionner dans certaines
spécialités de manière permanente. Avez-vous une solution à ce problème?
Les traducteurs indépendants peuvent s’unir pour présenter des soumissions pour les
contrats de fort volume. C’est en fait l’occasion pour eux de tisser des liens avec
d’autres petites et moyennes entreprises, de se regrouper avec des collaborateurs en qui
ils ont confiance et de repenser leurs façons de faire pour suivre l’évolution de la
demande.
Trouver des collaborateurs dignes de foi exige un investissement en temps qui, à terme,
pourrait s’avérer très rentable.
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60) Il n’est pas réaliste de s’attendre à ce que des traducteurs indépendants tissent des
liens de collaboration quelconque. Le traducteur est de par sa nature une personne qui
travaille seule. Les mesures que le gouvernement s’apprête à prendre contribueront
davantage à la pénurie de bons traducteurs. Bon nombre de mes collègues réorientent
leur carrière, et je songe à faire de même. En toute honnêteté, les conditions de travail
n’ont fait que se détériorer au cours des 15 dernières années, et rien ne donne à penser
que la situation s’améliorera prochainement.
La traduction est un domaine en évolution constante, comme la majorité des domaines
de travail d’ailleurs. S’adapter aux divers marchés, se réinventer pour suivre l’évolution
du marché, se démarquer pour attirer l’attention de clients éventuels, voilà des principes
fondamentaux en cette période de mutation constante et de forte concurrence.
61) Le Bureau envisage-t-il de contribuer à la création de « liens de collaboration » entre
petites et moyennes entreprises ou traducteurs indépendants de manière à aider ces
derniers à profiter d’occasions auxquelles ils n’ont pas actuellement accès?
En cette période de compressions dans l’ensemble de la fonction publique, le Bureau
n’a pas les ressources humaines et financières pour offrir ce type d’aide au secteur
privé. Ce n’est d’ailleurs pas son rôle.
Le Bureau de la traduction appuie le secteur privé en lui confiant de 35 % à 45 % de sa
demande tous les ans.
62) Je crois que la Loi sur la concurrence peut rendre très difficile la collaboration entre
les entreprises de traduction. Quelle est votre opinion là-dessus?
La Loi sur la concurrence précise que des concurrents ne peuvent comploter ou
conclure un accord ou un arrangement pour fixer, maintenir, augmenter ou contrôler le
prix de la fourniture d’un produit.
En l’occurrence, le Bureau encourage plutôt les fournisseurs ayant des intérêts et des
affinités à s’unir pour présenter une soumission dans les cas où ils n’ont pas la capacité
individuelle nécessaire pour soumissionner.
63) Quelle forme les partenariats entre le Bureau de la traduction et l’industrie de la
traduction pourraient-ils prendre? Pouvez-vous fournir des exemples de collaborations
possibles?
Le Bureau de la traduction collabore depuis de nombreuses années avec le secteur privé
en lui confiant une partie importante de ses travaux. Il envisage également de conclure
avec le secteur privé des contrats à plus long terme et de plus fort volume tout en
maintenant un certain nombre de contrats de plus faible valeur.
64) Dans le cadre d’une collaboration entre le Bureau de la traduction et le secteur privé,
croyez-vous qu’il soit souhaitable d’envisager la poursuite des opérations de traduction et
de révision linguistique du Bureau de la traduction pendant les fins de semaine et croyezvous
que ces deux jours de travail additionnels, le samedi et le dimanche, puissent être
considérés comme des jours normaux additionnels et intéressants de travail en vue de
maximiser les objectifs du Bureau de la traduction du gouvernement du Canada?
Le Bureau de la traduction offre déjà ses services sept jours sur sept, 24 heures sur 24.
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Pour bien répondre à la demande après les heures régulières de travail, le Bureau a
passé divers types de contrats (de soir, de fin de semaine, à horaire décalé, etc.) avec
certains fournisseurs.
6. OUTILS TECHNOLANGAGIERS, NOUVELLES TECHNOLOGIES ET
MEDIAS SOCIAUX
65) L’utilisation d’outils d’aide à la traduction change les méthodes de travail des
traducteurs. Le Bureau en tient-il compte dans ses contrats?
Le Bureau a amorcé une réflexion sur la question et il a déjà apporté, dans les nouveaux
contrats passés depuis quelques mois, certaines modifications qui permettent de tenir
compte des technologies langagières.
Le Bureau de la traduction a diffusé à l’automne 2011 un bulletin qui porte sur une
nouvelle clause, qui est maintenant intégrée à tous les nouveaux contrats. On y trouve
des dispositions se rapportant à l'utilisation de la mémoire de traduction.
66) La nouvelle clause concernant la traduction de textes prétraduits est tout à fait
légitime, mais les segments prétraduits sont souvent mal alignés ou mal faits de sorte que
les pigistes font le même travail pour une fraction du prix. C'est le BT qui récolte les
économies. Il serait avantageux de pouvoir savoir d'où viennent les prétraductions et
d'apporter les correctifs au besoin. Le BT envisage-t-il de donner accès à ses mémoires de
traduction aux pigistes?
Le Bureau a investi d’importantes sommes dans les technologies langagières, et le
travail de mise au point se poursuit.
Le corpus du Bureau est constitué des textes traduits par les services du Bureau, des
textes pour lesquels les droits de propriété appartiennent à l’État.
Tout comme le Bureau de la traduction ne peut assurer la formation des langagiers
professionnels du secteur privé, il ne peut non plus aider les fournisseurs indépendants
à constituer leur base de données. En tant que professionnel, chacun doit investir dans
les outils qui l’aideront à bien faire son travail.
67) Quelle est la politique du Bureau concernant la pondération des mots et les taux de
correspondance?
En novembre 2011, le Bureau a diffusé dans la section Info-fournisseur (pigiste) du site
Web du Bureau le bulletin intitulé Nouvelle clause contractuelle – mémoire de
traduction. Ce bulletin contient toute l’information voulue sur la pondération et la
correspondance.
68) La « traduction automatique » est depuis toujours un terme qui porte mal son nom. Il
y a d'un côté les logiciels d'aide à la traduction (p. ex. LogiTerm) qui sont efficaces. De
l'autre, il y a les Google Translate qui sont une farce totale. Il ne se passe pas un mois
sans que je n'éclate de rire à voir les résultats de ces logiciels. J'espère que le Bureau de la
traduction, qui a à cœur la qualité, ne s'engagera pas sur cette voie qui ne peut mener
qu'au désastre...
Le Bureau de la traduction déconseille aux non-langagiers l'utilisation de systèmes de
traduction automatique autrement qu’à des fins d’information et de compréhension
personnelles.
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La traduction automatique est une technologie langagière omniprésente aujourd’hui.
Elle évolue constamment, mais elle ne peut remplacer le jugement et les connaissances
des langagiers professionnels.
Si elle est bien utilisée, elle peut servir d’outil pour les traducteurs, qui posent un
jugement professionnel sur la qualité et font les interventions nécessaires.
C’est d’ailleurs à cette fin que le Bureau compte utiliser la traduction automatique.
69) Quel sera l'impact de l'utilisation des médias sociaux sur les services de traduction?
La traduction est un domaine en évolution constante, et les langagiers professionnels
des secteurs public et privé doivent s’adapter aux nouvelles réalités du domaine.
L’instantanéité des communications influera inévitablement sur la demande de services
de traduction.
La traduction « instantanée » fera désormais partie de notre quotidien à tous.
70) Le Bureau compte-t-il offrir des services de traduction « instantanée »?
Le Bureau traduit déjà des gazouillis, et il pourrait avoir recours à des fournisseurs pour
répondre à la demande croissante dans ce domaine.
71) J’utilise les outils technologiques en ligne qui me sont fournis par des entreprises
américaines et européennes. Il s’agit essentiellement de ma propre boîte de réception
(pour la réception et l’envoi de travaux). Il est à mon avis temps que nous mettions à
profit ce type de technologie au Canada. À quel moment de tels outils seront-ils
disponibles au Canada?
Le Bureau de la traduction s’intéresse aux nouvelles technologies depuis un bon
moment.
Les entreprises canadiennes sont libres de recourir aux outils technologiques à leur
disposition.
72) Avez-vous l'intention d'utiliser des technologies langagières élaborées dans l'industrie
privée?
Le Bureau s'est allié avec l'Institut de technologie de l'information du Conseil national
de recherches (ITI-CNRC) et l'Université du Québec en Outaouais pour créer le Centre
de recherche en technologies langagières (CRTL). Ce centre a pour mission de réaliser
et d’encourager des activités de recherche, de développement et de transfert en
technologies langagières, dans le cadre de collaborations entre les universités, les
gouvernements, les associations et l'industrie, en vue de contribuer à l'avancement du
savoir et d'en faire bénéficier l'industrie canadienne de la langue.
7. NORME NATIONALE SUR LES SERVICES DE TRADUCTION
73) Pourquoi le Bureau de la traduction n’est-il pas tenu de suivre la norme nationale sur
les services de traduction?
La norme s’applique « aux personnes physiques et morales » qui fournissent des
services de traduction, c’est-à-dire des entreprises de toutes tailles, du fournisseur
indépendant jusqu’au grand cabinet. Elle ne s’applique pas aux services de traduction
dits « internes », et le Bureau de la traduction est le service de traduction interne du
gouvernement fédéral.
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Le Bureau applique des normes de qualité très rigoureuses qui garantissent à ses clients
des services de qualité supérieure.
74) Depuis plusieurs années, le Bureau de la traduction fait la promotion de la norme
CAN-CGSB-131.10-2008. Dans le contexte actuel, le Bureau de la traduction accorde-t-il
toujours la même importance à la promotion de cette norme? Le cas échéant, quels sont
les objectifs du Bureau à moyen et long termes? Le Bureau va-t-il exiger des fournisseurs
l’accréditation au titre de la norme comme il exige l’agrément à une association
professionnelle? Va-t-il continuer à exiger l’agrément à une association professionnelle?
Enfin, le Bureau prendra-t-il les moyens nécessaires en vue de s’assurer qu’une masse
critique de cabinets de traduction et de traducteurs pigistes obtiennent la certification?
Il existe depuis longtemps au Canada pour les traducteurs professionnels un régime
d’agrément qui a pour but d’assurer la protection du public. Mais il n’existait jusqu’ici
rien de semblable pour les entreprises qui fournissent des services de traduction. La
norme vient combler cette lacune.
Il importe de savoir qu’un certain nombre de pays et d’institutions, dont les États-Unis,
la Chine et l’Union européenne, se sont déjà dotés d’une norme en traduction. Le
Canada étant un joueur majeur sur la scène traductionnelle mondiale, il ne pouvait être
en reste à ce chapitre. Et des travaux sont en cours au sein de l’Organisation
internationale de normalisation (ISO) en vue de l’adoption d’une norme visant la
traduction.
Avec le régime d’agrément professionnel, et maintenant la norme, l’industrie
canadienne de la traduction est désormais l’une des mieux encadrées au monde dans
notre secteur d’activité. Elle y gagnera beaucoup en crédibilité, autant au pays qu’à
l’étranger. La norme pose des jalons importants qui témoignent de la volonté de
l’industrie de fonctionner sur des bases solides et avec des critères élevés.
La norme fait fond sur les principaux avantages concurrentiels de l’industrie au Canada,
à savoir la formation universitaire reconnue ou l’agrément professionnel.
Le Bureau estime en outre que la norme contribuera à positionner favorablement
l’industrie canadienne de la traduction, particulièrement dans le contexte de la
négociation d’accords commerciaux avec l’Union européenne et l’Inde.
Le Bureau souhaite exiger la norme dans tous ses contrats, mais il faut d’abord que le
nombre de fournisseurs certifiés soit suffisamment élevé. Cette condition est
fondamentale.
Il faudra vraisemblablement prévoir un délai de trois ans pour la certification de
l’ensemble des fournisseurs inscrits au répertoire du Bureau.
75) Le gouvernement compte-t-il prendre des mesures pour assurer la
normalisation/l’accréditation des fournisseurs de services linguistiques au Canada?
Le gouvernement fédéral a la responsabilité d’assurer la qualité des communications
dans les deux langues officielles.
D’ailleurs, les consultations sur le processus de passation de marchés porteront
notamment sur les critères d’évaluation de la qualité, la transparence des méthodes
d’assurance de la qualité et les attentes réalistes à cet égard.
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C’est parce que la qualité du travail des fournisseurs revêt pour lui une grande
importance que le Bureau appuie la mise en application de la norme nationale sur les
services de traduction. L’objectif primordial de la norme est précisément d’améliorer la
qualité, d’une part, en établissant des protocoles de fonctionnement minimum et,
d’autre part, en définissant les compétences minimales requises pour pratiquer. Ce
dernier élément est crucial, car il permet de départager amateurs et professionnels.
8. COORDONNÉES UTILES
76) Quel service et quelle personne-ressource faut-il appeler pour avoir des informations
plus précises que celles affichées sur le site Web et mettre à jour notre dossier de
fournisseur?
Vous trouverez dans la section Info-fournisseur (pigiste) du site Web du Bureau de la
traduction tous les renseignements nécessaires sur l’inscription au répertoire des
fournisseurs et la modification du dossier des fournisseurs.
Voici les coordonnées du Service des acquisitions et du répertoire :
Bureau de la traduction
Service des acquisitions et du répertoire (SAR)
975, boul. St-Joseph
Gatineau (Québec) K1A 0S5
Téléphone : 819-953-2588
Téléimprimeur : 1-800-926-9105
Télécopieur : 819-956-4335
Courriel : BTRepertoire.TBDirectory@tpsgc-pwgsc.gc.ca
Bureau de la traduction
Juin 2012
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