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Colloque

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La Chipotte<br />

Le col de La Chipotte représente pour les Allemands une position clé sur la route menant vers<br />

Charmes et Épinal. Entre le 26 août et le 12 septembre 1914, les Français repoussent leurs<br />

offensives et mettent en échec le plan général d’invasion. Premier tombeau des chasseurs à pieds<br />

et alpins avant l’Artois, La Chipotte reste pour l’Histoire le plus grand combat des Vosges dans<br />

la bataille des frontières.<br />

www.ot-raon.fr<br />

La Fontenelle<br />

C’est sur la colline de La Fontenelle que se cristallise le front à la fin de septembre 1914. Alors que<br />

les Français tiennent le sommet, les Allemands s’accrochent au flanc est et construisent de solides<br />

retranchements d’où ils lancent régulièrement des attaques. Le 23 juin 1915, ils parviennent à<br />

conquérir la Cote 627 mais les Français contre-attaquent avec succès dès le mois suivant ; malgré<br />

les tentatives des soldats allemands de reprendre La Fontenelle, la colline demeure française jusqu’à<br />

la fin des combats. Érigés dès 1920 sur les vestiges d’une courte guerre de mines, une nécropole<br />

rassemblant les dépouilles de 2 348 soldats français et un monument-phare dédié aux défenseurs<br />

des Vosges se trouvent aujourd’hui au centre d’un champ de bataille tout juste redécouvert.<br />

www.paysdesabbayes.com<br />

Le col de Sainte-Marie-aux-Mines et le Violu<br />

Après la courte bataille des frontières, la cristallisation du front à la fin de septembre 1914 fixe<br />

celui-ci au col de Sainte-Marie jusqu’à la fin de la guerre. Au-dessus, au Violu, la guerre des<br />

mines est retentissante jusqu’à l’été 1916 et 1918 voit la présence d’une division américaine,<br />

confrontée à la guerre de montagne. Aujourd’hui, sur les arrières de l’ancien front allemand,<br />

d’impressionnantes constructions bétonnées témoignent encore de l’extrême diversité technique<br />

de la Grande Guerre de montagne.<br />

www.valdargent.com<br />

La Tête des Faux<br />

Avec ses 1 220 mètres d’altitude, le sommet de la Tête des Faux domine notamment le col du<br />

Bonhomme, considéré par les Français comme stratégique dès 1914. Le 2 décembre, les bataillons<br />

des chasseurs alpins et un bataillon du 215 e RI prennent d’assaut le sommet et rejettent les Bavarois<br />

dans la pente est de la montagne. Ces derniers lancent une contre-attaque la nuit de Noël, menée<br />

dans des conditions extrêmes, dans une épaisse couche de neige. Restée dans la légende, elle coûte<br />

la vie à plusieurs centaines d’hommes des deux camps. Plusieurs tentatives ne permettront pas<br />

aux Allemands de conquérir la Tête des Faux et, comme dans nombre d’autres lieux sur le massif,<br />

les belligérants se disputent alors le sommet, construisant d’impressionnantes fortifications.<br />

Aujourd’hui, ce site de mémoire est certainement le plus sauvage du massif des Vosges.<br />

www.lapoutroie.fr<br />

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