Rapport final d'activités du projet - Centre Technique de la Forêt ...

Protocole d’accord : Contribution financière de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, à
l’Association des Communes Forestières du Cameroun (ACFCAM), Yaoundé‐Cameroun (PR 44933)
Rapport final d’activités du projet « Adaptations techniques de
l’exploitation des forêts communales au regard du FLEGT, opportunités
pour les communes forestières »
Association des Communes Forestières du Cameroun (ACFCAM)
Centre Technique de la Forêt Communale
BP 15 107 Yaoundé CAMEROUN; Tél: (00237) 22 20 35 12
Email: ctfccameroun @ yahoo.com;
Site web: www.foretcommunale‐cameroun.org
Cameroun
[Mars 2012]
Ce rapport a été élaboré pour le programme relatif à l'application des réglementations forestières, à
la gouvernance et aux échanges commerciaux pour les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique
(Programme d'appui ACP‐FLEGT ‐ GCP/INT/064/EC)
Le contenu de la présente publication relève de la seule responsabilité de et ne
peut en aucun cas être considéré comme reflétant l’avis de l’Union européenne.
1

TABLE DE MATIERES
Liste des abréviations......................................................................................................................... 4
PARTIE I : RAPPORT TECHNIQUE........................................................................................................ 6
I. Introduction..................................................................................................................................... 8
I.1. Contexte ........................................................................................................................................ 8
I.2. Objectif général ........................................................................................................................... 10
1.3. Equipe du projet......................................................................................................................... 10
2. Activités réalisées......................................................................................................................... 13
3. Résultats....................................................................................................................................... 17
4. Difficultés rencontrées................................................................................................................. 19
5. Leçons apprises ............................................................................................................................ 19
6. Recommandations ....................................................................................................................... 19
7. Annexes ........................................................................................................................................ 20
7.1. Synthèse de l’atelier de lancement du projet ............................................................................ 20
7.2. Synthèse de l’atelier de formation pour la compréhension du système de vérification de la
légalité tel que vu par APV/FLEGT en collaboration avec le MINFOF ............................................... 25
7.3. Synthèse de l’atelier de formation des CFC et Aménagistes du CTFC à la cartographie, aux SIG
et à l’utilisation du GPS. .................................................................................................................... 27
7.4 Synthèse de l’atelier de formation sur les Inventaires d’exploitation, l’utilisation et la
maintenance des nouveaux outils de suivi d’exploitation............................................................... 30
7.5. Synthèse de l’atelier de formation des chargés de la cartographie/gestionnaires des données
d’inventaire et d’exploitation et des aménagistes du CTFC (Centre technique de la forêt
communale) sur la planification de l’exploitation............................................................................. 32
7.6. Synthèse de la conception, du fonctionnement, résultats et perspectives de la base de
données du projet FLEGT/FAO de l’ACFCAM .................................................................................... 35
7.7. Synthèse de l’atelier de clôture du projet.................................................................................. 41
8. Communication sur le projet: ...................................................................................................... 45
2

8.1. Coupures de journaux ................................................................................................................ 45
9. Evaluation du projet..................................................................................................................... 63
10. Protocole d’accord : Contribution financière de l’Organisation des Nations Unies pour.......... 64
l’alimentation et l’agriculture, à l’Association des Communes Forestières du Cameroun
(ACFCAM), Yaoundé‐Cameroun (PR 44933) .................................................................................... 64
Partie 2 : RAPPORT FINANCIER......................................................................................................... 78
I.INTRUDUCTION .............................................................................................................................. 79
I‐1 BUDGET ........................................................................................................................................ 80
I‐1.1 Budget Initial .........................................................................................................................80
I‐1.2 Budget aménagé 2 ................................................................................................................ 86
I‐1.3 Budget réaménagé 3 ............................................................................................................. 93
II.TABLEAU DE
REALISATION98……………………………………………………………………………………………………….97
III. COMMENTAIRES……………………………………………………………………………………………………………………103
3

Liste des abréviations
ALPICAM
ACFCAM
APV
CAMWA
CARFAD
CCG
CFC
CNPS
COMIFAC
CPF
CTFC
FAO
FCTV
FFEM
FLEGT
FODER
GIZ
MINATD
MINEP
MINFOF
ONG
PAF2C
PDA
SFID
ALPI Petro & Fils Cameroun
Association des Communes Forestière du Cameroun
Accord de Partenariat Volontaire
Cameroun Wawa
Centre Africain de Recherches Forestières et de Développement
Comité Consultatif de Gestion
Cellule de Foresterie Communale
Caisse Nationale de la Prévoyance Sociale
Commission des Forêts d’Afrique Centrale
Comité Paysan Forêt
Centre Technique de la Forêt Communale
Food and Agricultural Organisation
Fondation Camerounaise de la Terre Vivante
Fond français pour l’environnement mondial
Forest Law Enforcement Governance and Trade
Forêts et Développement Rural
Coopération Allemande
Ministère d’Aménagement de Territoire et de la Décentralisation
Ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature
Ministère des Forêts et de la Faune
Organisation Non Gouvernementale
Programme d’appui à la gestion durable des forêts communales
Personal Digital Assistant
Société Forestière Industrielle de Dimako
4

STBC
UE
Système de traçabilité du bois au Cameroun
Union Européenne
5

PARTIE I : RAPPORT TECHNIQUE
6

I. Introduction
I.1. Contexte
Le Programme d’Appui aux Forêts Communales du Cameroun (PAF2C) est le produit de la volonté
conjointe de l’Association des Communes Forestières du Cameroun (ACFCAM), du groupement
Fédération Nationale des Communes Forestières de France (FNCoFor) de renforcer le réseau des
forêts communales et le processus de décentralisation. De cette volonté politique est né un
programme, le PAF2C. Il bénéfice de l’appui du FEICOM, du Fonds français pour l’environnement
mondial: FFEM, de la Coopération allemande (GIZ) et de l’assistance technique de la fédération
nationale des Communes forestières de France.
Ce programme a pour objet de promouvoir la protection et la gestion durable des forêts du
Cameroun en accompagnant le processus de décentralisation de l’Etat par le renforcement d’un
réseau de forêts communales. Il vise en priorité à constituer un réseau organisé, animé par des
maires motivés et formés, en accompagnant ceux‐ci dans leurs demandes de classement de forêts.
Le PAF2C vise également à doter ces forêts de plans d’aménagement, garants de leur gestion
durable, et les communes de plans de développement communaux, garants d’une bonne utilisation
des revenus au niveau communal. Le PAF2C se déroule avec l’ACFCAM comme maître d’ouvrage, et
le Centre Technique de la Forêt Communale (CTFC) comme maître d’œuvre.
Le PAF2C est structuré en 6 composantes dont la Composante 2 et 3 qui ont pour objectif
d’aménager et gérer durablement les forêts communales dans le respect des normes de gestion
durable, à travers l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’aménagement et valoriser les
produits ligneux et non ligneux sur les marchés locaux, régionaux et internationaux. Cette pratique
de la « gestion durable » pourra conduire à terme à la certification des bois issus de ces forêts.
Dans le souci de contribuer à la gestion durable des forêts et d’augmenter l’impact de celle‐ci sur la
réduction de la pauvreté, le Cameroun et l’Union Européenne ont conclu en mai 2010 un Accord de
Partenariat Volontaire (APV) sur l’Application des règlementations forestières, la gouvernance et les
échanges commerciaux (FLEGT). Cet accord vise à améliorer la gouvernance forestière et de s’assurer
que le bois importé dans l’UE remplit toutes les exigences réglementaires du Cameroun.
Le Programme d'appui ACP‐FLEGT fournit aux pays ACP une assistance visant l'application du Plan
d'action FLEGT de l'Union européenne et appuie leurs activités de collecte, analyse et dissémination
des informations et des leçons apprises dans le cadre du processus FLEGT entre les groupes de
parties prenantes des pays ACP.
Les appels à propositions sont organisés deux (02) fois par an et les Organisations gouvernementales
et ONG, associations du secteur privé sont éligibles.
En début d’année 2010, L’ACFCAM/CTFC a répondu à l’appel à propositions de l'Organisation des
Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) publié par le biais de son Programme d'appui
relatif à l'application des réglementations forestières, à la gouvernance et aux échanges
commerciaux pour les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (Programme d'appui ACP‐FLEGT).
8

La proposition de l’ACFCAM a été sélectionnée et en Septembre 2010, La FAO et l’ACFCAM ont signé
un protocole d’accord où la FAO verse à l’ACFCAM une contribution financière d’un montant de
USD 115,000 (cent quinze mille USD) pour travailler sur les adaptations techniques de l’exploitation
des forêts communales au regard du FLEGT .
Les activités pour lesquelles a été utilisée la contribution financière fournie aux termes du
protocole d’ Accord « Contribution financière de l’Organisation des Nations Unies pour
l’alimentation et l’agriculture, à l’Association des Communes Forestières du Cameroun (ACFCAM),
Yaoundé‐Cameroun (PR 44933) » étaient les suivantes :
i) La formation de toutes les parties prenantes à la compréhension du système de vérification
de la légalité tel que prévu par l'APV FLEGT en collaboration avec le M IN FOF ;
ii) La réalisation des inventaires d'exploitation conformément aux exigences du FLEGT dans les
trois forêts communales pilotes de Dimako, Messondo et yokadouma. Ces inventaires ont
servi de pré requis à la mise en place d'un système de traçabilité et permettront d'alimenter
la base donnée publique sur l'offre en bois disponible dans ces trois forêts communales;
iii) L’appui aux communes de Dimako, Messondo et yokadouma dans l'organisation de
l'exploitation de leur forêt communale conformément aux grilles de légalité FLEGT, et à
planifier l’exploitation selon les résultats d'inventaire d'exploitation et des données socioéconomiques;
iv) La valorisation et la diffusion des résultats du projet au travers des membres de l’ACFCAM, auprès
du comité de suivi de l'APV‐FLEGT et à travers le site Internet du projet.
L’ACFCAM dans le cadre du protocole d’accord suscité a soumis à la FAO les rapports et documents
suivants :
i) Un rapport de démarrage du projet présentant le plan de travail, la méthodologie,
l'équipe du projet et les communes ciblées par le projet. Ce rapport comprenait
également le concept et fa fonctionnalité du système de gestion de base de données
d'inventaires et d'exploitation pour les forêts communales au Cameroun. Il a été
délivré dans le mois qui suivait la signature du Contrat par les deux parties ;
ii) Une base de données fonctionnelle permettant la traçabilité interne des bois issus des forêts
communales. Cette base de données a été délivrée sur support numérique quatre mois
après la signature du contrat ACFCAM/FAO.
iii) Deux guides de formation à destination des personnels des sections chargées de la
foresterie communale, des prestataires et/ou des exploitants partenaires sur respectivement,
l'utilisation du PDA et mise en exploitation des forêts communales, Ces deux guides
ont été délivrés quatre mois après la signature du contrat ACFCAM/FAO.
iv) Un rapport des formations organisées sur le thème des inventaires d'exploitation et
destinées aux sections chargées de la foresterie communale, aux prestataires des
communes et des exploitants partenaires, ce rapport a été délivré neuf mois après la
signature du protocole d’accord ACFCAM/FAO.
v) Le rapport des formations organisées sur le thème de la planification de l'exploitation
et destinées aux chargé de la cartographie / gestion des données et des aménagistes du
9

CTFC/ACFCAM, ce rapport a été délivré neuf mois après la signature du protocole
d’accord ACFCAM/FAO.
vi) Un recueil des directives d'exploitation et des cartes d'exploitation pour les
assiettes annuelles de coupe des forêts communales pilotes de Dimako, Messondo et
yokadouma. Ce recueil a été délivré neuf mois après la signature du protocole d’accord
ACFCAM/FAO.
vii) Un rapport de l’atelier de clôture du projet soumis en janvier 2012.
viii) Un état des dépenses détaillé du projet.
ix) Un rapport final d'activité reprenant les objectifs, les principaux résultats obtenus, les leçons
apprises et les recommandations. Y sont annexé une synthèse des différents rapports
intermédiaires susmentionnés, le rapport de l'atelier de clôture du projet présentant les
résultats à l'ensemble des acteurs ainsi que les diverses communications du projet
(conférences, réunions sous‐régionales, newsletter, rapports produits lors des réunions et
contribution techniques au comité national de suivi de l'APV FLEGT, rapport APV FLEGT
...) : C’est l’objet du présent rapport.
I.2. Objectif général
L’objectif général de ce projet était de travailler sur les adaptations techniques de l’exploitation des
forêts communales au regard du FLEGT ; spécifiquement, il s’agissait de :
‐ Former toutes les parties prenantes à la compréhension du système de vérification de la légalité tel
que prévu par l’APV FLEGT en collaboration avec le MINFOF ;
‐ Réaliser les inventaires d’exploitation conformément aux exigences du FLEGT dans trois forêts
communales pilotes. Ces inventaires serviront de pré requis à la mise en place d’un système de
traçabilité et permettront d’alimenter une base donnée publique sur l’offre en bois disponible dans
ces forêts communales;
‐ Appuyer les communes dans l’organisation de l’exploitation de leur forêt communale
conformément aux grilles de légalité FLEGT, et à planifier l’exploitation selon les résultats
d’inventaire d’exploitation et des données socio‐économiques;
‐ Valoriser et diffuser les résultats du projet au travers des membres de l’ACFCAM, auprès du
comité de suivi de l’APV‐FLEGT et à travers le site internet du projet.
1.3. Equipe du projet
Le personnel employé par le projet était constitué de :
‐ Le personnel recruté uniquement pour travailler uniquement sur le projet FLEGT/FAO de
l’ACFCAM sur la base d’un contrat à durée du projet (01 an). Il s’agissait de :
N° Nom et prénoms Fonction Lieux d’affectation
1 MBARGA MESSI Joseph Ingénieur Forestier principal, Chargé du CTFC/Yaoundé
Anicet
projet FLEGT/FAO
2 ENGOLA AYO Oberlin Ingénieur Forestier assistant
Commune/Dimako
Modeste
3 OTTOU MBIDA Fabrice Ingénieur Forestier assistant Commune/Messondo
10

4 Tadjuidje K. Tchuenkam
Eric
Ingénieur Forestier assistant
Commune Yokadouma
‐ Le personnel CTFC intervenant dans le projet recruté sur la base d’un contrat à durée
déterminée d’une période de 2 ans renouvelable en autant de fois ; voir organigramme du
projet ci‐dessous :
Organigramme du projet FLEGT/FAO
ACFCAM
Responsable du
Projet
Directeur du CTFC
Coordonnateur
général du Projet
Le Directeur Technique du CTFC
Coordonnateur Technique du
projet
La Comptable du CTFC
Responsable Administratif et
financier Projet FLEGT/FAO
Assistance
technique du
CTFC au projet
(AT GIZ )
Ingénieur Principal
chargé du projet
Responsable SIG du
CTFC
Chef d’Antenne CTFC
Est et Centre Sud
Ingénieur Assistant
Commune DIMAKO
CFC DIMAKO
Ingénieur Assistant
Commune Messondo
CFC Messondo
Ingénieur Assistant
Commune Yokadouma
11 CFC Yokadouma
Appui
administratif et
logistique du
CTFC au projet
(secrétaire,
chauffeur,
caissier)

Rôles et responsabilités de l’équipe du projet
Le Directeur du CTFC :
‐Direction du projet
‐Responsable de la gestion organisationnelle et financière du projet
‐ Personne de contact au sein de l’ACFCAM
Le Directeur Technique du CTFC
‐ Coordination technique du projet
‐Responsable de l’évaluation des activités
L’Ingénieur principal, Chargé du projet
‐Responsable de la programmation des activités au niveau des communes et des forêts communales
‐Elaboration des différents rapports d’activités du projet
Le responsable SIG du CTFC
‐ Responsable de l’établissement d’une base de données fonctionnelle permettant la traçabilité
interne des bois issus des forêts communales ;
‐ Elaboration des différentes cartes du projet
Le responsable administratif et financier :(SAF)
‐suivi de contrat
‐suivi des procédures avec les différents bailleurs de fonds
‐Gestion du personnel du projet
‐suivi des inventaires et des approvisionnements
‐tenus des documents comptables
‐ Rédaction des rapports financiers
Les Chefs d’Antenne CTFC Est et Centre /Sud
‐Supervision des activités dans la zone en collaboration avec l’Ingénieur Principal chargé du projet
Les Ingénieurs Assistants
‐Chargé de la mise en œuvre et de la supervision des activités au niveau communal
‐élaboration des rapports mensuels d’activités au niveau communal
‐suivi des activités au niveau communal
Les CFC
‐La planification des activités au niveau local sous la supervision de l’ingénieur assistant
‐ Suivi permanent des activités dans la forêt communale
‐ Elaboration des rapports d’activité hebdomadaire
12

2. Activités réalisées
Nous allons décrire ci‐dessous les activités effectivement réalisées et ce pour chaque objectif du
projet :
Objectif 1 : S’arrimer aux premières formations du projet "Mise en place d'un système de
traçabilité du bois au Cameroun" pour avoir les orientations générales du système de traçabilité
qui sera mis en place au niveau national.
Activité réalisée
Méthodologie
utilisée
Partie
responsable
et partenaires
Cible et
localisation
de l’activité
Produit obtenu
Activité 1 : Séance de travail
avec l’équipe du projet
"Mise en place d'un système
de traçabilité du bois au
Cameroun" pour les besoins
de planification des
formations
Activité2 : Formations des
cibles (Chef de cellule de la
Foresterie communale,
exploitants forestiers
partenaires, organisation de
la société civile) pour la
compréhension du système
de vérification de la légalité
tel que prévu par l’APV
FLEGT, en collaboration avec
‐Organisation des
séances de travail
et des formations
‐organisation
séances
formation
des
de
‐MINFOF
‐Projet Traçabilité
(Minfof)
‐CTFC
‐ACFCAM
‐Communes
‐MINFOF
‐Projet Traçabilité
(Minfof)
‐CTFC
‐ACFCAM
‐Communes
‐GIZ
‐Programme
d’appui ACP‐
FLEGT
‐MINFOF
‐Projet
Traçabilité
(Minfof)
‐CTFC
‐ACFCAM
‐Chef de cellule
de la Foresterie
communale, ‐
exploitants
forestiers
partenaires, ‐
organisation de
la société civile
‐personnel CTFC
du projet
‐Rapports de formation
‐Rapport de formations
des cibles pour la
compréhension du
système de vérification
de la légalité tel que
prévu par l’APV FLEGT,
Objectif 2 : Tester la faisabilité du système de traçabilité retenus dans trois forêts communales
Activité réalisée
Activité1 :
Elaboration des TDR
et validation en
interne pour
l’inventaire
d’exploitation des
trois forêts
communales de
Dimako, Messondo
et Yokadouma
Activité2 :
Acquisition du
matériel nécessaire à
l’inventaire
d’exploitation et
Méthodologie
utilisée
‐conception et
élaboration des TDR
‐sélection
fournisseurs
‐achats matériels
Partie
responsable
partenaires
‐CTFC
‐commune cible
13
et
‐CTFC
‐Programme d’appui
ACP‐FLEGT
Cible
localisation
l’activité
‐CTFC
‐commune cible
et
de
‐CTFC
‐Programme d’appui
ACP‐FLEGT
Produit obtenu
‐TDR d’inventaires
d’exploitation des
trois forêts
communale pilotes de
Dimako, Messondo et
Yokadouma
‐Factures d’achats et
les matériels
disponibles

adaptation d’ un
système de bases
données en synergie
avec le projet "Mise
en place d'un
système de
traçabilité du bois au
Cameroun" pour la
gestion/traçabilité
interne des bois des
forêts communales
Activité3 : Réalisation
des inventaires
d’exploitation
Activité4 :
Traitement des
données, rapport et
enrichissement de la
base de données
publique sur l’offre
en bois disponible
dans ces forêts
communales
Activité5 :
Élaboration d’un
guide de mise en
exploitation
répondant aux
exigences du FLEGT
pour les communes
‐formation des cibles
à l’inventaire
d’exploitation,
‐Exécution des
travaux d’inventaire
d’exploitation
(layonnage,
comptage,
dénombrement,
cartographie, etc)
Réalisation des
opérations de
traitement des
données en utilisant
les logiciels
appropriés et
approvisionnement
de la base de
données publique sur
l’offre en bois
disponible dans ces
forêts communales
‐élaboration des tdr
du Guide
‐rédaction du guide
‐CTFC
‐Programme d’appui
ACP‐FLEGT
‐Communes pilotes
‐FFEM
‐GIZ
‐CTFC
‐Programme d’appui
ACP‐FLEGT
‐Communes pilotes
(Dimako, Messondo,
Yokadouma)
‐CTFC
‐Programme d’appui
ACP‐FLEGT
‐MINFOF
‐Projet Traçabilité
(Minfof)
‐Communes pilotes
(Dimako, Messondo,
Yokadouma)
‐CTFC
‐Communes pilotes
(Dimako, Messondo,
Yokadouma)
‐CTFC
‐Communes pilotes
(Dimako, Messondo,
Yokadouma)
‐CTFC
‐ACFCAM
‐MINFOF
‐Projet Traçabilité
(Minfof)
‐ Un rapport des
formations
organisées sur le
thème des inventaires
d’exploitation et
destinées aux
sections chargées de
la foresterie
communale, aux
prestataires des
communes et des
exploitants
partenaires
‐rapport d’inventaire
d’exploitation
‐Une base de
données
fonctionnelle
permettant la
traçabilité interne des
bois issus des forêts
communales
‐ guide de mise en
exploitation
répondant aux
exigences du FLEGT
pour les communes
Objectif 3: Appuyer les Trois Forêts Communales pilotes à planifier l’exploitation conformément
au Plan d’aménagement qui prend en compte les exigences FLEGT
Activité réalisée
Activité1 : Réalisation
des Plan de Gestion
Quinquennaux des
trois Forêts
Communales pilotes
(Dimako, Messondo,
Yokadouma)
Méthodologie
utilisée
‐exécution des
différentes étapes
concourant à
l’élaboration des
plans de gestion
quinquennaux
Partie responsable et
partenaires
‐Communes pilotes
(Dimako, Messondo,
Yokadouma)
‐CTFC
‐ACFCAM
‐MINFOF
‐Projet Traçabilité
(Minfof)
14
Cible et localisation
de l’activité
‐Communes pilotes
(Dimako, Messondo,
Yokadouma)
‐CTFC
‐ACFCAM
‐MINFOF
‐Projet Traçabilité
(Minfof)
Produit obtenu
‐Les plans de gestion
quinquennaux des
trois communes
pilotes

Activité2 : Formation
du chargé de la
cartographie /
gestion des données
des Chefs de Cellule
de la Foresterie
Communale (CFC)
des trois Forêts
Communales pilotes
aux SIG en tenant
compte des
innovations
introduites par le
nouveau système de
traçabilité
Activité3 : Production
des directives
d’exploitation et les
cartes d’exploitation
des assiettes
annuelles de coupe
des trois forêts
communales pilotes
à destination des
communes et/ou des
exploitants
partenaires
Activité4 : Formation
des Cellules de
Foresterie
Communale à
l’utilisation de
nouveaux outils de
suivi d’exploitation
(cartes, document de
chantier, document
de transport) en
tenant compte des
innovations
introduites par le
nouveau système de
traçabilité.
‐Organisation des
ateliers de formation
‐ Elaboration des
directives
d’exploitation et des
cartes
‐Organisation des
ateliers de formation
CTFC
‐ACFCAM
‐MINFOF
‐Projet
(Minfof)
‐GIZ
‐CTFC
‐ACFCAM
‐MINFOF
‐Projet
(Minfof)
‐CTFC
‐ACFCAM
‐MINFOF
‐Projet
(Minfof)
‐GIZ
‐FFEM
Traçabilité
Traçabilité
Traçabilité
‐ Communes pilotes
(Dimako, Messondo,
Yokadouma)
‐CTFC
‐ACFCAM
‐MINFOF
‐Projet Traçabilité
(Minfof)
‐CTFC
‐ACFCAM
‐MINFOF
‐Projet Traçabilité
(Minfof)
‐Communes pilotes
(Dimako, Messondo,
Yokadouma)
‐CTFC
‐ACFCAM
‐MINFOF
‐Projet Traçabilité
(Minfof)
‐Communes pilotes
(Dimako, Messondo,
Yokadouma)
‐ Un rapport des
formations organisées
sur le thème de la
planification de
l’exploitation et
destinées aux chargé
de la cartographie /
gestion des données
et des aménagistes du
CTFC/ACFCAM
‐Deux guides de
formation à
destination des
personnels des
sections chargées de
la foresterie
communale, des
prestataires et/ou des
exploitants
partenaires sur
respectivement
l’utilisation du PDA,
du GPS et du SIG et la
mise en exploitation
adapté au contexte de
la foresterie
communale
‐les directives
d’exploitation et les
cartes d’exploitation
des assiettes
annuelles de coupe
des trois forêts
communales pilotes
‐ Un rapport des
formations organisées
sur le thème de la
planification de
l’exploitation et
destinées aux chargé
de la cartographie /
gestion des données
et des aménagistes du
CTFC/ACFCAM ;
Objectif 4 : Valoriser et diffuser les résultats et pérenniser les acquis du projet au travers des
membres de l’ACFCAM
Activité réalisée
Méthodologie
utilisée
Partie responsable et
partenaires
15
Cible et localisation
de l’activité
Produit obtenu
Activité1 : Formation ‐Organisation des ‐CTFC ‐CTFC ‐ rapport de

du personnel
communal et du
CTFC/ACFCAM à la
maintenance des
outils et du système
en vue d’assurer la
continuité
Activité2 :
Présentation en fin
de projet des
résultats stratégiques
obtenus aux autres
communes membres
de l’ACFCAM par le
CTFC/ACFCAM et les
responsables
communaux chargés
de la foresterie des 3
communes pilotes, et
mise en évidence de
l’intérêt commercial
de ce système
Activité3 : Diffusion
des outils et rapports
d’activités du projet
(guide de mise en
exploitation, guide
d’utilisation des
outils d’inventaires,
outils de suivi de
l’exploitation, etc.)
auprès des autres
Cellules de Foresterie
Communale et du
public à travers le
Site Web
Activité4 : Evaluation
sur le terrain des
activités du projet
avec l’équipe
MINFOF et du "Mise
en place d'un
système de
traçabilité du bois au
Cameroun
Activité5 : Restitution
des résultats
stratégiques du
projet au Comité
national de suivi de
l’APV FLEGT qui
suivait également la
mise en œuvre du
projet.
ateliers de formation
‐élaboration d’un
recueil des directives
d’exploitation et des
cartes d’exploitation
pour les 3 assiettes
annuelles de coupe
des
forêts
communales pilotes
Élaboration des outils
et rapport du projet
‐réalisation des
missions de suivi et
évaluation des
activités du projet
‐Organisation d’une
séance de restitution
des résultats
stratégiques au
Comité national de
suivi de l’APV FLEGT
‐ACFCAM
‐MINFOF
‐Projet
(Minfof)
‐GIZ
‐FFEM
‐CTFC
‐ACFCAM
‐MINFOF
‐Projet
(Minfof
‐CTFC
‐ACFCAM
‐MINFOF
‐Projet
(Minfof
‐CTFC
‐ACFCAM
‐MINFOF
‐Projet
(Minfof
‐CTFC
‐ACFCAM
‐MINFOF
‐Projet
(Minfof)
Traçabilité
Traçabilité
Traçabilité
Traçabilité
Traçabilité
‐ACFCAM
‐MINFOF
‐Projet Traçabilité
(Minfof)
‐Communes pilotes
(Dimako, Messondo,
Yokadouma)
Communes pilotes
(Dimako, Messondo,
Yokadouma)
‐CTFC
‐ACFCAM
‐MINFOF
‐Projet Traçabilité
(Minfof)
‐Communes pilotes
(Dimako, Messondo,
Yokadouma)
‐CTFC
‐ACFCAM
‐MINFOF
‐Projet Traçabilité
(Minfof)
‐Communes pilotes
(Dimako, Messondo,
Yokadouma)
‐CTFC
‐ACFCAM
‐MINFOF
‐Projet Traçabilité
(Minfof)
‐Programme d’appui
ACP‐FLEGT
‐Communes pilotes
(Dimako, Messondo,
Yokadouma)
‐CTFC
‐ACFCAM
‐MINFOF
‐Projet Traçabilité
(Minfof)
Formation du
personnel communal
et du CTFC/ACFCAM à
la maintenance des
outils et du système
en vue d’assurer la
continuité
‐ Un recueil des
directives
d’exploitation et des
cartes d’exploitation
pour les 3 assiettes
annuelles de coupe
des
forêts
communales pilotes
‐ Un rapport d’atelier
final du projet
présentant les
résultats à l’ensemble
des acteurs
‐Divers rapports
d’évaluation des
activités du projet
‐rapport de diverses
communications
(Conférences,
COMIFAC, CTFC
news, rapports
produits lors des
réunions et
contribution
techniques au comité
national de suivi de
l’APV FLEGT, rapport
APV FLEGT
‐ Un rapport final du
projet
16

3. Résultats
La mise en œuvre du projet sur le terrain a permis d’obtenir plusieurs résultats. Ces résultats
participent à l’atteinte des objectifs généraux du plan d’action FLEGT que sont : le renforcement des
capacités /formation ; la transparence et observation indépendante ; le Système de vérification de la
légalité (SVT) ; le Cadre légal et réglementaire ; l’ Accord de partenariat volontaire ; l’Initiatives des
communautés en lien avec le processus FLEGT ; les Questions relatives aux marchés domestiques et
régionaux ; les Initiatives privées et enfin l’Assistance en matière de communication, de
sensibilisation et d’information .
Ainsi nous pouvons citer :
i) Une formation des parties prennantes sur la compréhension du système de vérification de la
légalité tel que prévu par APV/FLEGT en collaboration avec le MINFOF a été effective du 27 et 28
janvier 2011 au siège du CTFC(voir annexe). Cette formation a regroupée les élue locaux( Maires), les
responsables de cellules de foresterie communale, les représentatnts de la societé civile (ONG)
intervenant dans les communes cibles, les représentants des opérateurs économiques travaillant
avec les communes, les aménagistes du CTFC et le personnel du projet recruté à cet effet.
ii) Une formation des Chefs de Cellules de Foresterie Communale et Aménagistes du CTFC à la
cartographie, aux SIG et à l’utilisation du GPS a été réalisée à Bertoua du 21 au 25 Mars 2011. Cette
dernière a regroupée les chefs de cellules de foresterie communales de 10 communes, les
aménagistes du CTFC et les ingénieurs recrutés dans le projet.
iii) Une formation sur les inventaires d’exploitation, l’utilisation des nouveaux outils d’inventaire et
d’exploitation et leur Imprégnation au Prototype de traçabilité des bois au Cameroun a été réalisée à
éséka du 25 au 29 juillet 2011
iv) Une formation sur la planification de l’exploitation et destinée au chargé de cartographie/
gestionnaires des données d’inventaire et d’exploitation et aux aménagistes du CTFC /ACFCAM a été
réalisée à Yokadouma du 24 au 26 Août 2011.
Elle a regroupé les Responsables de cellule de foresterie communale des Communes cibles dans
lesquelles le projet se déploie ainsi que quelques communes de l’ACFCAM ( Messondo, Yokadouma,
Djoum, Messamena, Dimako), les Assistants techniques du projet ainsi que tous les aménagistes du
CTFC. Elle visait à former les participants à la rédaction d’un plan quinquennal, à la mise en œuvre
d’un plan d’aménagement et au suivi des activités d’exploitation et leur importance dans la chaine
de traçabilité.
v)Un Guide de mise en exploitation des forêts communales du Cameroun a été rédigé; L’objectif de
ce guide est de mettre à la disposition des communes qui sont soit en exploitation, soit qui entrerons
dans les prochains jours en exploitation, un outil de travail leur permettant de conduire en même
temps les travaux d’inventaires d’exploitation, d’exploitation, de planification de cette dernière et de
commercialisation du bois afin de pouvoir mieux vendre les produits issus des forêts communales.
vi) Les inventaires d’exploitation ont été réalisés dans les trois forêts communales cibles, notamment
à Dimako, Messondo et Yokadouma ;
17

L’objectif de ces inventaires était de faire une évaluation quantitaive et qualitative du potentiel
ligneux qui se trouve dans chacune des assiettes annuelles de coupes qui devait être exploitée dans
chacune des forêts communales.
vii) Un plan quinquennal de gestion a été rédigé pour chaque forêt communale cible du projet (
Dimako, Messondo et Yokadouma). Ces plans quinquennaux font ressortir des directives
d’exploitations des cinq prochaines années d’exploitation des forêts communales de Dimako,
Messondo et Yokadouma .
viii) Un logiciel de Gestion des données d’inventaire et d’exploitation a été mis en place et peut être
consulté sur le site web : www.forêtcommunale‐cameroun.org du CTFC avec pour code d’accès
Mbarga (1234). Le logiciel est rempli et l’on peut trouver des cartes interactives définissant les tables
des stocks et les tables de peupleument des trois forêts communales cibles du projet.
ix) L’organisation le 18 novembre 2010 au siège du CTFC à Yaoundé de l’atelier de lancement du
projet « Adaptations techniques de l’exploitation des forêts communales au regard du FLEGT,
opportunités pour les communes forestières » de l’ACFCAM qui a permis de présenter des objectifs
du projet, de récolter des réactions des autres parties prenantes au travers d’un forum d’échange
multi acteurs et d’Identifier les risques éventuels dans la mise en œuvre du projet et la façon dont ils
seront minimisés par le projet.
x)L’organisation du 20 au 21 décembre 2011 au siège du CTFC d’un atelier de présentation des
résultats dudit projet.
xi) La participation de l’Acfcam au comité technique de suivi du processus APV/FLEGT.
xii) La communication sur le projet « Adaptations techniques de l’exploitation des forêts
communales au regard du FLEGT, opportunités pour les communes forestières » de l’ACFCAM grâce
à l’élaboration d’un dépliant sur le projet, d’un poster, aux diverses publications du projet sur le site
web du CTFC, dans les journaux, au 1 er congrès sur les forêts communales et dans les média
nationaux.
xiii) les résultats d’inventaires d’exploitation 2011 des trois forêts communales pilotes (Messondo,
Dimako, Yokadouma) sont disponibles dans la base de données en ligne du site du CTFC :
www.foretcommunale‐cameroun.org.
xiv) Les internautes peuvent consulter la liste des essences inventoriées dans les trois forêts
communales pilotes du projet.
xv) les internautes peuvent suivre ou vérifier la traçabilité des bois issus des trois forêts communales
pilotes.
xvi) la chaîne de traçabilité mise en place dans les trois forêts communales est conforme aux
exigences FLEGT.
xvii) Le projet a permis au CTFC d’accueillir quatre Ingénieurs forestiers pour la durée du projet et
deux étudiantes dans le cadre de leur Master 2 de l’Université de Yaoundé au Cameroun.
18

4. Difficultés rencontrées
Lors de la mise en œuvre des activités du projet, nous avons fait face à certaines difficultés
notamment :
L’insuffisance de l’implication de l’exécutif communale au processus de mise en place des
activités du FLEGT. En effet, certains maires pensent que les activités du projet FLEGT que
nous menions avec leurs équipes nous constituaient en police.
L’absence d’agrément aux inventaires et à l’exploitation à certaines professions ; En effet en
ce qui concerne les inventaires nous étions obligés de faire valider les travaux par des
bureaux d’études agrées ;
Le personnel de chantier non formé, analphabète et même réfractaire à l’innovation ;
Des contrats avec des partenaires non certifiés qui ne comprennent pas ce que c’est le FLEGT
et qui ont plus tendance à l’illégalité pour un gain plus accru ;
Au niveau des inventaires, le budget sous évalué nous a retardé quelque peu ;
La période de réalisation des inventaires coïncidait avec celle des grandes pluies (Mois de
Mai) ;
Sur le plan traçabilité, notre projet a commencé longtemps avant le projet traçabilité du
MINFOF, ce qui a fait que nous n’avions pas une base de travail officielle ;
Un manque de moyen pour une grande implication des cellules de foresterie communales
aux activités d’exploitation et d’aménagement des forêts communales ;
La très faible accessibilité à la documentation relative au personnel des communes ;
La difficulté à rencontrer l’exécutif municipal, pas toujours disponible à cause de diverses
occupations de celle‐ci ;
La présence d’un personnel non qualifié dans les chantiers d’exploitation des forêts
communales. Ce –ci a ralenti la compréhension du processus et a entraîné la mauvaise
utilisation des fiches de suivi ;
Pratique d’une exploitation sélective dans les forêts communale par les partenaires ;
Pratique d’une transformation du bois très peu réglementée et non traçable ;
Un personnel pas très stable utilisé par les communes.
Mise en cohérence des fiches (inventaires, abattage, marquage, débusquage, débardage,
déroulage) dans le montage de la base de données.
5. Leçons apprises
Dans la mise en œuvre de notre projet, nous avons pu tirer quelques leçons :
Les inventaires d’exploitation constituent le facteur déterminant dans le processus de
traçabilité ;
La prise en compte des populations riveraine est importante dans l’aménagement des forêts
communale pour garantir leur appropriation du processus de légalité et de traçabilité ;
La réussite du processus de traçabilité est conditionnée par la forte implication de l’exécutif
municipal ;
6. Recommandations
Intensifier les formations/sensibilisations à l’attention du personnel de chantier, ONG locales,
CCG, partenaires commerciaux (ALPICAM et SFID) et de l’exécutif communal ;
19

Prévoir/entreprendre une réorganisation technique, structurelle et financière de l’activité
forestière de la commune, par exemple, agrément à la profession, dotation en matériel
technique à la CFC (CTFC, Partenaire, sous‐traitant, exécutif municipal), recrutement d’un
personnel suffisant et qualifié, formation du personnel existant, intégrer dans le budget
communale le budget de la traçabilité et faire une planification financière.
7. Annexes
7.1. Synthèse de l’atelier de lancement du projet
1. La table d’honneur de l’atelier 2.Groupe de travail 3.Quelques partenaires au
(Directeur de Forêts, Président ACFCAM
développement présents
et Directeur CTFC)
I. Introduction
Dans le cadre du projet « Adaptations techniques de l’exploitation des forêts communales au regard
du FLEGT, opportunités pour les communes forestières » et conformément au Protocole d’accord :
Contribution financière de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, à
l’Association des Communes Forestières du Cameroun (ACFCAM), Yaoundé‐Cameroun , (PR 44933), il
avait été demandé à chaque projet financé par le programme d’appui ACP‐FLEGT de produire un
rapport de démarrage détaillé dans le mois suivant la signature du Protocole d’accord. Le second
paiement ne devait être ordonné qu’une fois le rapport de démarrage validé par la FAO.
Il s’agissait d’un document essentiel devant permettre à l’Unité de Gestion du Programme ACP‐
FLEGT de pouvoir apprécier des avancements du projet au cours de sa mise en œuvre.
La personne de contact au sein de l’ACFCAM (le Directeur Technique du CTFC) était responsable de la
formulation de ce rapport de démarrage qu’il a rédigé, au travers d’un forum d’échange multi
acteurs. Il était donc fortement recommandé à L’ACFCAM d’organiser, dès le démarrage du projet,
une réunion pour présenter les objectifs du projet et récolter les réactions des autres parties
prenantes.
C’est ainsi que le 18 novembre 2010 s’est tenu au CTFC à Yaoundé l’atelier de lancement du projet
« Adaptations techniques de l’exploitation des forêts communales au regard du FLEGT, opportunités
pour les communes forestières » de l’ACFCAM.
Les objectifs de la réunion consistaient en :
‐ la présentation des objectifs du projet,
‐ la récolte des réactions des autres parties prenantes au travers d’un forum d’échange multi
acteurs,
‐ L’Identification des risques éventuels dans la mise en œuvre du projet et la façon dont ils seront
minimisés par le projet.
20

Cet atelier a regroupé environ 40 personnes du secteur forestier camerounais et partenaires du
projet FLEGT au Cameroun. L’atelier comportait trois grandes parties : les allocutions (03), les
présentations ( ) et les travaux de groupes.
II. Les allocutions
Elles étaient au nombre de trois :
Allocution de bienvenue de Mr. Jean Jacques IPANDO, Maire de Moloundou représentant
le Président de l’ACFCAM
Au nom du Président de l’ACFCam en déplacement hors du Cameroun, il a transmis les
remerciements des Maires des communes forestières du Cameroun, pour l’accompagnage que les
partenaires apportent aux collectivités et particulièrement leur engagement à faire de la foresterie
communale un projet pilote APV FLEGT. Il a rassuré enfin les participants sur la volonté et
l’engagement des communes forestières du Cameroun à accompagner la dynamique du
Gouvernement et des partenaires dans ce processus.
L’allocution du Directeur des Forêts au Ministre des Forêts et de la Faune (MINFOF) ; Point
focal FLEGT Cameroun
Mr. EBIA NDONGO, Directeur des Forêts au MINFOF a pris la parole au nom du Ministre des Forêts
et de la faune empêché, à l’occasion du lancement du Projet « Adaptations techniques de
l’exploitation des forêts communales au regard du FLEGT, opportunités pour les communes
forestières» dans le cadre du Programme ACP‐FLEGT de la FAO financé par l’Union européenne ; il a
tout d’abord présenté l’engagement du gouvernement Camerounais dans le processus FLEGT
entendez « Forest Law Enforcement, Governance and Trade », proposé par l’Union européenne au
début des années 2000 comme une contribution à la lutte contre l’exploitation forestière illégale.
Engagement qui a abouti en octobre dernier à la signature d’un « accord de partenariat volontaire
sur l’application des législations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux avec
l’Union européenne » (APV/FLEGT) , après plus de deux années de négociation.
L’APV ainsi signé, instaure entre le Cameroun et l’Union européenne, un régime d’autorisation FLEGT
qui régira désormais les exportations de bois en provenance du Cameroun vers l’Union européenne.
Il s’agit non seulement d’un engagement à lutter contre l’exploitation forestière illégale dans les
forêts camerounaises, mais aussi de mettre fin au commerce des produits de cette exploitation
illicite qui en est le véritable catalyseur.
En appui au processus FLEGT, l’Union européenne s’est proposé de financer à travers le Programme
ACP‐FLEGT de la FAO, les projets susceptibles de contribuer à la mise en œuvre du FLEGT initiés dans
les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique.
Il a par la suite déclaré que c’était avec grand soulagement que le Cameroun a accueilli cette offre de
financement, et on peut bien en juger avec l’engouement avec lequel les différentes parties
prenantes ont monté des projets pour solliciter ces financements dont les protocoles d’accord (huit
d’entre eux) avaient déjà été signés.
Il a précisé que le MINFOF qui avait la lourde responsabilité de conduire le processus FLEGT au
Cameroun, et qu’il restait confronté au grand dilemme de l’adéquation entre les moyens disponibles
et l’immensité du travail à faire en matière de mise en œuvre de l’APV/FLEGT qui vient d’être signé.
Pour terminer, il a déclaré que le MINFOF pour sa part ne ménagera aucun effort non seulement
pour soutenir toutes les bonnes initiatives allant dans le sens de la bonne mise en œuvre de
l’APV/FLEGT, mais aussi pour décourager tous ceux qui seront tentés de naviguer à contre courant de
la nouvelle donne introduite par le régime d’autorisation FLEGT.
Allocution du Directeur du CTFC (Mr Bodelaire KEMAJOU)
21

Mr Bodelaire KEMAJOU, Directeur du CTFC dans son allocution a présenté le contexte de
l’organisation de l’atelier de lancement du projet FLEGT de l’ACFCAM ainsi que l’environnement mis
en place par l’ACFCAM qui est porteur pour la mise en œuvre du Plan d'action FLEGT.
Il a montré comment l’environnement de l’ACFCAM était porteur pour la mise en œuvre du Plan
d'action FLEGT sur cinq points :
Cohérence avec les priorités du secteur forestier/programmes forestiers nationaux (PFN) et les
éléments du Plan d'action FLEGT:
Le présent projet pilote améliorera la compréhension des questions relevant du FLEGT notamment à
travers une sensibilisation continue des communes forestières du Cameroun en charge de la
foresterie communale (les exécutifs communaux, les sections chargées de la foresterie communale)
et des acteurs proches des communes (exploitants forestiers, prestataires de service, bureau agrées
aux inventaires, etc.). Cette sensibilisation directe agira comme déclencheur sur la sensibilisation de
nombreux acteurs étatiques (tutelle (MINATD) et services déconcentrés de l’état (MINFOF, MINEP)).
L’ACFCAM, partie prenante du processus FLEGT au Cameroun et membre du comité national de suivi,
pourra à travers l’exécution de ce projet pilote renforcer ses capacités pour une meilleure
participation et contribuer substantiellement au suivi et à la mise en place d’un système global
d’assurance de la légalité au CAMEROUN.
Ce projet pilote contribue à préparer les communes forestières, dont la surface totale des titres à
gérer ne cesse d’augmenter, au processus FLEGT, à la mise en place d’un système de traçabilité et à
l’atteinte de la légalité. Il contribue également à une légalisation d’un partie du marché du bois local
et sous‐régional et ce en accord avec les objectifs du Programme Sectoriel Forêt Environnement.
Partenariats:
Le projet va permettre aux collectivités territoriales décentralisées, démembrement de l’Etat, de
renforcer la collaboration technique avec le secteur privé et d’ouvrir des pistes de collaboration dans
le cadre général du processus FLEGT pour les forêts communales notamment en ce qui concerne la
mise en œuvre des plans d’aménagements.
Le projet jouera un rôle de catalyse dans la collaboration entre les services déconcentrés de l’Etat et
les collectivités territoriales décentralisées notamment à travers la collaboration avec le projet FLEGT
UE.
Le projet va également faciliter la commercialisation du bois des forêts communales grâce à une mise
en ligne de l’offre qui va engendrer de nombreuses demandes de collaboration de la part du secteur
privé demandeur.
Innovation et rôle catalyseur:
A travers un système de traçabilité interne accessible à tous, le projet pilote va initier un processus
d’ouverture des produits bois des forêts communales aux marchés nationaux et internationaux et
faire comprendre aux autres communes l’intérêt de participer et de s’engager sur l’amélioration des
procédures d’inventaires d’exploitation, de gestion des données, de planification de l’exploitation, de
traçabilité et de respect de la légalité.
Les autres communes n’ayant pas bénéficié directement du projet pilote s’engageront rapidement
dans un tel système et bénéficieront de l’assistance technique du CTFC pérennisé. D’ici 3 ans, se
seront plus de 15 forêts communales qui seront en exploitation et auront grandement besoin de ce
système pour espérer obtenir une autorisation FLEGT.
Techniquement, il va de soit qu’un tel système pour l’ensemble des communes d’un pays (forêts
communales) est utilisable dans n’importe quel autre. Rappelons que les pays du bassin du Congo se
sont engagés dans un processus de décentralisation où la gestion décentralisée des ressources
naturelles est adressée comme au Cameroun. La première conférence des communes forestières de
l’Afrique sub‐saharienne devrait d’ailleurs se tenir d’ici la fin de l’année 2010 avec le soutien de la
COMIFAC et de l’ACFCAM à Yaoundé.
Effets durables:
22

Le Programme Sectoriel Forêt et Environnement (PSFE) a prévu la création des forêts communales,
leur gestion/ exploitation en fonction d’un plan d’aménagement et ce suivant la législation en
vigueur. Actuellement, l’État souhaite entamer un processus de transfert des réserves forestières aux
communes ce qui ouvrirait encore plus le champ d’application d’après projet. Le projet pilote, par ses
aspects technique et par l’intérêt qu’il va susciter auprès des communes, va engendrer un processus
de changement pour une atteinte de légalité de la gestion des forêts communales.
Le projet pilote contribue à la gestion et à la mise à disposition des données et statistiques sur la
production des forêts et les prélèvements dans les forêts communales au niveau national. Étant
donné le caractère commercial de la publication de ces données, la pérennité d’un tel système ne
devrait pas être mise en doute.
Mise en commun des résultats et des leçons apprises:
Le partage des leçons apprises se fera à travers la rédaction d’articles pour le programme d’appui
ACP‐FLEGT. L’ACFCAM/CTFC mettra aussi un point d’honneur à communiquer les résultats du projet
à travers les initiatives de rapprochement sous‐régional (COMIFAC, conférence des communes
forestières, etc.)
L’entièreté des documents du projet sera mise à disposition sur le site internet de l’ACFCAM/CTFC.
Les outils documentaires seront mis à disposition des communes forestières à travers une
documentation papier et informatique. A la demande des internautes, les documents qui ont fait
l’objet d’une impression (exemple : guide pour la mise en exploitation) pourront être envoyés par
courrier postal.
I. Les présentations
III.1. Le Système de traçabilité des forêts communales par le chef de projet (Mr Alain Daumerie)
Mr Alain Daumerie a présenté le projet de mise en place d’un système de traçabilité des bois au
Cameroun, l’organe chargé de la gestion, sa gestion opérationnelle, son financement, la durée, la
zone pilote, les objectifs du projet, les activités du projet, les groupes bénéficiaires, les éléments de
fonctionnement du système de vérification de la légalité, la chaîne de vérification de la légalité, la
zone géographique à couvrir, le flux de la vérification de la légalité, le chaîne d’approvisionnement et
l’exemple d’une procédure standard d’opération, le scope de l’implémentation et grille de légalité,
une vue générale du système cible et un planning de travail, les livrable et les problèmes identifiés.
III.2‐ Présentation du projet FLEGT/FAO de l’ACFCam par le Directeur Technique du CTFC (Mr Louis
Bernard CHETEU)
Mr. Louis Bernard CHETEU, Directeur Technique du CTFC a présenté le projet « Adaptations
techniques de l’exploitation des forêts communales au regard du FLEGT, opportunités pour les
communes forestières », sa genèse, ses objectifs, les activités à réaliser et les résultats attendus.
III.3 ‐Présentation du Concept et fonctionnalité du système de gestion des bases de données
d’inventaires d’exploitation des forêts communales par le Responsable SIG du CTFC (Mr
Appolinaire NANKAM)
Mr. Appolinaire NANKAM, Responsable SIG du CTFC a présenté l’objectif, les résultats attendus ainsi
que les quatre phases de la mise en place d’une base de données fonctionnelle pour le traitement et
la diffusion des données d’inventaires et du suivi de la traçabilité interne des bois issus des forêts
communales.
IV. Les travaux de groupes
Après les exposés, le modérateur a regroupé les participants en quatre groupes de travail, dont le
but était de : d’observer les implications avec le projet traçabilité ; voir le système de traçabilité à
23

mettre en place dans les forêts communales pilotes ; planifier l’exploitation dans les forêts
communales à mettre en place ; et la diffusion des résultats.
Enfin, les résultats des différents groupes ont été restitués en plénière, suivi par des discussions et
échanges qui ont conduit à des propositions sur le mise en œuvre du projet pour achever les travaux
Groupe 1 :
Thème de travail : S’arrimer aux premières formations du projet traçabilité du MINFOF
Quelques risques identifiés
1. Besoins de formation au delà de la capacité financière du projet
2. Disponibilité limitée des ressources humaines et temporelles (1 an)
3. Faible maitrise des techniques d’exploitation
4. Manque de coordination entre les activités en cours au CTFC et l’activité de traçabilité.
Recommandations
1. Identifier les besoins de formation en se rapprochant des communes
2. Identifier/proposer les besoins non prévus dans le projet de traçabilité (techniques
d’abattage et identification des sujets malsains)
3. Former le CTFC comme formateur des acteurs cibles (Projet traçabilité forme le CTFC qui
formera les acteurs cibles : CFC, SOC et Exploitants forestiers)
4. Elaborer/Implémenter un système de suivi des résultats de la formation
Membres du groupe : OYONO B JEANNE MADO (MINFOF), NDITAFON GEOGE (FCTV/Living Earth),
TCHANTCHOUANG J CLAUDE (CARFAD), LEBONO REGINE (MINFOF/Coopération Française), POL
MOISE (Commune Batouri), TANYI AYOMPE GEOGES (Nguti Council), JANA SCHINDLER (CTFC‐DED),
Dr BENA (Système de traçabilité), NDANGANG VINCENT(MINFOF).
Groupe 2:
Thème de travail : Système de traçabilité retenu dans les forêts communales
Les risques majeurs que l’on peut rencontrer dans le processus sont :
La décentralisation de l’administration fiscale qui peut aboutir au système de déclaration et
de contrôle ;
Difficulté de transmission des informations dans certaines communes (communications
téléphoniques et internet) ;
L’instabilité du personnel de l’administration et des communes ;
Le manque à gagner au sein de l’administration.
Le délai de 2013 risque d’être court pour l’appropriation du système par toutes les parties
prenantes
Membres du groupe : DJATSA JEAN ROGER(AGRO‐MAC), ELIAS DJOH (Commune de Lomié), NGOA
ELIE OLIVIER(CTFC), NJANGOU MOCTAL MAHOMED(MINFOF), OLIVIER SHEY MJILA (FCTV), BA’ANE
MARIE(APIFED), Mme MVONDO CLEMENTINE, (PSRF) DAMERIE Alain (projet traçabilité) TABI
PAMELA(MINFOF) APPOLINAIRE NANKAM (CTFC)
Groupe 3 :
Thème de travail : Appuyer les forêts communales à planifier l’exploitation conformément au plan
d’aménagement qui prend en compte les exigences FLEGT
Ce groupe n’a observé aucun risque pour la thématique choisie.
Recommandations
• Accent sur la planification (planifier avant)
• Capitalisation des acquis projets (directives d’exploitation).
24

Membres du groupe : YOUSSOUFA MATY (CTFC), MBITA LEON (Commune de Moloundou), BESSALA
SIME JOSEPH (Commune de Nanga‐Eboko), SHIRLEY OBI (CTFC), MBIAME EKOMAN MALGLOIRE
(Commune de Djoum), KEMAJOU BODELAIRE(CTFC), MONGO MONGO(Messondo), NGOUGOURE
AJARA (CTFC), SM LEMBAWOULO J MARC (Commune GARI‐GOMBO), MELOUDA MICHEL (CIFAD),
MOM CHAELES BERTIN (Commune de MINTA).
Groupe 4
Thème de travail : valoriser, diffuser les résultats et pérenniser les acquis du projet au
travers les membres de l’ACFCAM
Risques :
Diffusion limitée des acquis aux autres forêts communales qui ne sont pas ciblée dans
le projet, pour cela, il faut avoir une base de données pour toutes les forêts
communales en exploitation,
Former les autres cellules membres de l’ACFCAM plutôt pour que toutes les
communes soient au même niveau. Pour cela, il faut saisir d’autres opportunités de
formation : GTZ/ FGSC, etc.,
Etre pragmatique dans l’approche de diffusion des résultats : produire des outils
physiques qu’on peut distribuer aux gens, mettre un accent particulier pour la
diffusion du projet à travers le CTFC,
Instabilité du personnel de la CFC. Pour cela, il faut que les communes
contractualisent le personnel CFC avec l’appui conseil du CTFC,
Communication limitée entre CFC et exécutif communal. Pour cela il faut un appui
conseil du CTFC auprès des communes,
Veuillez à ce que le CTFC ait une tranche d’antenne au poste nationale pour diffuser
les résultats sur l’ensemble du pays,
Il faut prendre en compte toutes les communes en exploitation (05),
Recommandations
La programmation des activités est restée théorique,
Les beaucoup d’activités sont centrés à la fin du programme, soit les trois derniers
mois de l’année,
Il faut former le personnel de l’ACFCAM à la maîtrise et non à la maintenance des
outils et du système en vue d’assurer la continuité,
Ajouter la production d’un document de capitalisation des acquis du projet,
Produire un cahier de charge et contrat type et faire valider par le ministère de
tutelle afin qu’il serve d’exemple aux autres communes,
Il faut produire des outils au fur et à mesure que le projet avance,
Membres du groupe : EMPIHP ABELANG DIDIER (Yokadouma), Dr MOMO SOLEFACK (Université de
Dschang), NKUINTCHUA TEODYL (Helveta) PLAN Jacques (FNCOFOR), FAPA CLEMENTINE
(MINFOF/CTFC EST), IPANDO JEAN JACQUES (Commune Yokadouma), Louis Bernard CHETEU (CTFC).
7.2. Synthèse de l’atelier de formation pour la compréhension du système de
vérification de la légalité tel que vu par APV/FLEGT en collaboration avec le
MINFOF
25

Présentation des modules 1&2 par Mr. AKAGOU du MINFOF
Du 27 au 28 janvier 2011 s’est tenu au siège du CTFC à Yaoundé l’atelier de formation de toutes
les parties prenantes à la compréhension du système de vérification de la légalité tel que prévu par
l’APV/FLEGT en collaboration avec le MINFOF.
L’objectif de cette formation était de faciliter la compréhension du système de vérification de la
légalité APV/FLEGT à toutes les parties prenantes qui interviennent dans le processus de gestion des
forêts communales ; spécifiquement, il s’agissait de :
Informer les parties prenantes du processus FLEGT;
Former les différentes parties prenantes sur le système de vérification de la légalité tel que prévu
par le FLEGT ;
Former les participants les inventaires d’exploitation et la traçabilité telle que prévu par le
FLEGT.
La formation s’est déroulée en deux jours. Elle a débutée par une séance d’ouverture avec le mot de
bienvenu du Directeur du Centre Technique de la Forêt Communale, puis l’ouverture officielle de la
formation par le Directeur des forêts du MINFOF. Ce dernier s’est appesantie sur la nécessité de
lutter contre l’exploitation illégale des ressources forestières en générale et du bois en particulier. La
légalité étant tout processus de production ou d’acquisition du bois totalement conformes à
l’ensemble des critères issus des textes de lois et règlements en vigueur au Cameroun et applicables
au secteur forestier, et vérifié/contrôlé comme tel. D’où la mise en œuvre d’un système de légalité
par le gouvernement du Cameroun.
La formation proprement dite s’articulait autour de la présentation de quatre modules suivants :
Le module 1 : Processus de Légalité, par Mr. Akagou Richard du MINFOF : L’objectif de ce module
est de donner les outils institutionnels relatifs à la légalité du bois aux participants ; spécifiquement,
il était question de Définir le cadre institutionnel de mise en œuvre d’un système de vérification de la
légalité ; de Définir le rôle des acteurs et d’Identifier le dispositif institutionnel de mise en œuvre des
APV.
Le Module 2 : Système de vérification de la légalité tel que prévu par le FLEGT par Mr. Akagou
Richard du MINFOF : L’objectif de ce module était de donner aux participants les connaissances sur
le fonctionnement du système de légalité et les éléments de vérification. Il s’agissait de Définir le
fonctionnement du système de légalité, de Présenter les éléments de vérification de la légalité aux
apprenants (Grilles de légalités), de Définir selon le FLEGT le terme légalité et enfin de Définir les
responsabilités des acteurs.
26

Le Module 3 : Le Système de traçabilité tel que vu par le FLEGT par Mr. John Briand Mintyene du
MINFOF : L’objectif de ce module est de donner aux participants les éléments constitutifs d’un
système de traçabilité ; c'est‐à‐dire de Décrire le système de traçabilité au Cameroun, de Donner
l’utilité de la traçabilité pour la gestion d’une forêt communale, de Déterminer les groupes
bénéficiaires et enfin de Donner le avantages pour les utilisateurs.
Le Module 4 : Introduction aux inventaires d’exploitation par Elie Olivier Ngoa du CTFC : Ce module
venait compléter le système de traçabilité. Les inventaires étant le point de départ de la mise en
œuvre annuelle de la production et partant de toute traçabilité. Il avait pour objectif de fournir aux
participants des notions introductives sur l’inventaire d’exploitation afin de mieux comprendre le
processus de traçabilité. C'est‐à‐dire de Permettre aux participants de comprendre le déroulement
d’un inventaire d’exploitation, de Montrer le lien entre l’inventaire d’exploitation et la traçabilité et
enfin de Montrer l’importance de l’inventaire dans la gestion d’une forêt communale.
Ces exposés étaient suivis d’un jeu de questions réponses et de partage d’expériences.
A la fin de cette formation : Les participants avaient pris connaissance de la différence entre un bois
légal et un bois illégal, le système de vérification de la légalité, ce qu’est une grille de légalité, le
processus d’obtention du certificat de légalité, le système de traçabilité tel que prévu par le FLEGT,
les méthodes de réalisation d’un inventaire d’exploitation suivant tel que prévu par le FLEGT et les
outils qui devraient être utilisés pour la traçabilité.
Avaient pris part à cette formation étaient les maires et chefs de cellules de foresterie communale
des communes de Messondo, commune de Djoum, commune de Lomié, Commune de Yokadouma,
commune de Gari Gombo, commune de Nanga Eboko ; la société civile, les représentants des
opérateurs économiques partenaires des communes pilotes du projet, les facilitateurs du MINFOF, le
personnel du projet FAO/FLEGT et la Directeur technique du CTFC.
La cérémonie de clôture de la formation avait été présidée le deuxième jour par le Directeur du CTFC.
7.3. Synthèse de l’atelier de formation des CFC et Aménagistes du CTFC à la
cartographie, aux SIG et à l’utilisation du GPS.
1. Séance de formation 2. Photo des participants à l’atelier 3.Séance de formation
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet« Adaptations techniques de l’exploitation des forêts
communales au regard du FLEGT, opportunités pour les communes forestières » de l’ACFCAM au
niveau communal et mis en œuvre par le CTFC, il est prévu dans le volet 4 des formations, un atelier
de formation des Chefs de Cellules des Forêts Communale (CFC), le chargé du projet et Assistant du
projet FLEGT, à la cartographie et aux Systèmes d’Information Géographiques (SIG), en tenant
compte des innovations introduites par le nouveau système de traçabilité.
27

Le CTFC a organisé du 21 au 25 mars 2011 à Bertoua, un atelier de formation des CFC et aménagistes
du CTFC à la cartographie, aux SIG arcview 3.2 et à l’utilisation du GPS.
L’objectif global de cette formation était de former les CFC, les aménagistes du CTFC, le
chargé du projet et assistants du projet FLEGT, à la cartographie, aux SIG et au GPS en tenant compte
des innovations introduites par le nouveau système de traçabilité dans le but de renforcer leur
capacités afin de leur permettre de remplir efficacement leur mission dans le cadre des inventaires
forestiers.
Spécifiquement, il s’agissait de dérouler les enseignements sur les modules de formation qui
porteront sur :
Le concept de la cartographie en milieu forestier ;
Le concept SIG et l’initiation à l’utilisation du logiciel SIG (Arcview) ;
La réalisation d’une carte d’inventaire à partir des parcellaires et croquis de comptage ;
Le concept du positionnement géographique et l’utilisation du GPS ;
Les exercices pratiques sur logiciel et sur le terrain
Les formations qui ont été déroulée dans le cadre de cet atelier sont de deux types:
Formation en GPS
Formation en SIG
Formation à la réalisation des cartes d’inventaire d’exploitation
Ces formations consistaient à transmettre des connaissances théoriques et pratiques du GPS des SIG
et de la cartographie aux différents participants impliqués dans la gestion des forêts communales.
Dans l’ensemble, nous avons reçus au total 24 participants soit 14 CFC et 10 aménagistes du CTFC.
La méthodologie qui a été adoptée visait à :
‐ Distribuer des supports de cours à chaque participant : La participation et l'interactivité entre
les participants et le formateur, les échanges entre besoins pratiques et conseils
méthodologiques comme éléments essentiels à la réussite de la formation;
‐ Installer le logiciel sur les machines des différents participants
‐ Mettre à la disposition des participants tous les documents de formation (Fond Topo au
1/200 000è, Atlas forestier interactif, image landsat, bloc note ;
‐ évaluer les attentes des participants par rapport à la formation;
‐ coupler aux exercices pratiques, des enseignements théoriques;
‐ réaliser des exercices pratiques sur le terrain à travers le relevé des points GPS;
‐ Procéder à la fin de la formation à une évaluation des connaissances acquises.
La formation s’est étalée sur 5 jours au total, à raison de trois jours pour la formation en SIG, un jour
pour la formation réalisation des cartes d’inventaire d’exploitation, et un jour pour la formation au
GPS.
La formation a portait sur quatre principaux modules dispensés par deux formateurs.
Module I : Notion de cartographie : Les cartes forestières
1. définition, rôle et importance des cartes en milieu forestier ;
2. Les types de cartes : cartes topographiques, cartes thématiques, la carte forestière… ;
3. la notion d’échelle, de coordonnées géographiques, d’orientation et de représentation
d’objets géographiques ;
4. Relation entre cartographie et informatique.
28

Module II : Le concept SIG et l’initiation à l’utilisation SIG (Arcview)
Cet atelier enseignera les fonctionnalités de base d’ArcView 3.3. Les participants se
familiariseront avec l’interface graphique, et utiliseront ArcView 3.3 pour créer, modifier,
interroger, analyser des données géographiques et alphanumériques, et réaliser des cartes et des
diagrammes.
1. Définition, bref historique et principes de base d’un Système d’Information Géographique,
2. la composante graphique et la composante attributaire
3. la notion de géo référencement
4. Formats des données, mode raster et mode vecteur, avantages et inconvénients
5. structuration des données : la topologie, avantage et inconvénient
6. Représentation, acquisition et structuration des données attributaire : la conception de la
base de données, les étapes de structuration d’un table attributaire
7. Analyse d’une base de données géographique : analyse thématique, interrogation de la base,
le champ d’action d’un SIG, les cartes forestières (l’atlas forestier)
8. Modèle conceptuel du SIG
9. Caractéristiques d’un SIG
10. Entités géographiques
11. Le projet SIG
12. Les logiciels SIG
I‐ Introduction aux logiciels SIG (Exemple Arcview 3.3)
1. la fenêtre du projet Arcview
2. Interface utilisateur graphique d’Arcview
3. Documents du projet Arcview (Vue, Tableaux, les graphiques, mise en page)
II‐ Visualisation des données
1. ajouter des données à une vue
2. Editeur de légende
3. Afficher une étiquette sur les entités du thème
III‐ Utilisation des tableaux
1. Identification et sélection des entités
2. Production des statistiques
3. Création de nouveaux tableaux et calcul de valeurs
4. Ajouter de données
5. joindre les Bases de données à un tableau Arcview existant
IV‐ Création et édition des données
1. Numérisation sur écran
2. Numérisation des points, lignes, des polygones
V‐ Outils de géo traitement
1. Mise en page et création de mise en page des cartes
2. Imprimer un layout
3. Les extensions standards et changement de l’extension
VI‐ Exercices pratiques
Module III : Réalisation de la carte d’inventaire d’exploitation
1. Prise en main du logiciel
2. Paramétrage des vues
3. Création des shapefiles
4. Gestion des tables
5. Géoréférencement des tiges
6. Annexation des coordonnées
7. Modélisation de la carte
8. Mise en page
29

Module IV : Le concept du positionnement géographique et l’utilisation du GPS
1. Notion de GPS
2. les types de GPS
3. Utilisation du GPS, paramétrage
4. la collecte des données ou point GPS sur le terrain
5. la recherche d’un point
6. la navigation
7. intégration des données GPS dans un SIG
A la fin de la formation nous avons noté que :
‐ Le concept de cartographie en milieu forestier est compris et partagé par les participants qui
ont une bonne connaissance de la lecture des cartes forestières;
‐ Les participants sont aptes à l’utilisation du GPS dans le cadre de la foresterie
‐ Les participants sont initiés à l’utilisation du logiciel Arcview et sont capable de réaliser des
cartes d’inventaire d’exploitation, des cartes thématiques et monter un projet SIG.
‐ Les innovations introduites par le nouveau système de traçabilité en matière de gestion de
l’information spatiale sont maîtrisées.
Cependant, après l’évaluation de la formation par les participants, les remarques suivantes ont été
évoquées :
‐ 100% des participants pensent que les deux formateurs maîtrisent leur sujet, répond aux
questions posées et prennent des exemples qui permettent aux participant de mieux
comprendre le sujet ;
‐ 93% des participants sont satisfaits du contenu des modules et pensent que les supports de
cours et les exercices pratiques mis à leur disposition sont adaptés à la formation;
‐ 10% des participants pensent que le temps imparti pour ces trois modules était suffisant et
que le cadre de travail était satisfaisant;
‐ Même si pour 90% des participants, le cadre de travail était favorable aux enseignements,
tous sont unanimes que le repas et les pauses café restent insuffisants et souhaitent des
rations individuelles lors des prochains ateliers de formation.
‐ Par ailleurs, 100% des participants souhaitent que soit invité pour les prochaines sessions, au
mois deux personnes par communes et aussi, qu’un autre séminaire soit organisé sur les
mêmes modules afin d’assurer une maîtrise totale des outils techniques de gestion de
l’information forestière.
7.4 Synthèse de l’atelier de formation sur les Inventaires d’exploitation, l’utilisation et la
maintenance des nouveaux outils de suivi d’exploitation
30

Participants à l’atelier autour du Maire de Messondo
DU 25 AU 29/07/2011 s’est tenue à Eséka la formation sur les Inventaires d’exploitation, l’utilisation
et la maintenance des nouveaux outils de suivi d’exploitation ; cette formation, initialement prévue à
Messondo, l’une des communes pilotes du projet FLEGT, s’est finalement déroulée à ESEKA qui
offrait des meilleures conditions de travail. Ainsi, la participation des responsables de cellules de
foresteries communales des communes cibles dans lesquelles le projet se déploie, le personnel de
terrain employé dans les exploitations en cours, a été effective. Tout le personnel technique et
aménagiste du CTFC y a également pris part.
Les objectifs visaient par cette formation étaient : La Formation des participants aux inventaires
d’exploitation ; à l’utilisation des outils de suivi d’exploitation et leur Imprégnation au Prototype de
traçabilité des bois au Cameroun.
L’équipe de formateurs était constituée de:
Elie Ngoa et Youssoufa Maty ; Aménagistes ; Module I : Inventaire l’exploitation.
Mbarga Messi ; chargé du projet FLEGT Module II : utilisation des outils d’inventaire
d’exploitation(le GPS, La boussole et le Clisimètre) et le Suivi de l’exploitation forestière.
Apollinaire Nankam : Responsable SIG CTFC et NDEH Jean webmaster ; module III :
utilisation du logiciel de gestion des données d’inventaire et d’exploitation.
L.B.Cheteu ; Directeur Technique CTFC ; Module IV : prototype du système de traçabilité de
bois au Cameroun.
Vingt cinq (25) participants ont pris part à cette formation, dont 07 Chefs de cellules de
Foresterie Communale de : Messondo( ESEKA), Djoum, Batouri, Dimako, Messamena, Yokadouma,
Nanga‐Eboko , 04 assistants venus des communes de Djoum, Batouri, , Messamena et Nanga‐
Eboko et 01 abatteur venu de Dimako et 02 prospecteurs venus de Yokadouma et Messondo ainsi
que le personnel technique (10) du CTFC et 01 prestataire formateur sur l’utilisation du programme
de gestion des données d’inventaires et d’exploitation.
Au terme du présent atelier, les résultats obtenus sont :
Tous les participants peuvent utiliser des principaux outils d’inventaire(le GPS, la boussole) ; Les
participants maîtrisent les méthodes d’inventaire d’exploitation et la traçabilité telle que prévu par le
FLEGT ; Les participants maîtrisent l’utilisation des outils de suivi d’exploitation (différentes fiches de
suivi) ; Les participants sont à même d’organiser et suivre un inventaire d‘exploitation ; Les abatteurs
sont formés et maîtrisent les techniques d’abattage à faible impact ; Les participants sont imprégnés
du Prototype de traçabilité du bois au Cameroun SIGF II ; Les participants ont été formés sur
l’utilisation du programme de gestion des données d’inventaire ; Les participants ont pris
connaissance du système de traçabilité ; Les participants ont pris connaissance des différentes étapes
d’une exploitation ainsi que des différentes phases de la traçabilité.
31

7.5. Synthèse de l’atelier de formation des chargés de la
cartographie/gestionnaires des données d’inventaire et d’exploitation et des
aménagistes du CTFC (Centre technique de la forêt communale) sur la
planification de l’exploitation
Du 24 au 26 Août 2011 s’est tenue à Yokadouma, la formation sur la Planification de l’exploitation et
destinée au chargé de cartographie/ gestionnaires des données d’inventaire et d’exploitation et aux
aménagistes du CTFC /ACFCAM.
Elle a regroupé les Responsables de cellule de foresterie communale des Communes cibles dans
lesquelles le projet se déploie ainsi que quelques communes de l’ACFCAM, à l’instar de Messondo,
Yokadouma, Djoum, Messamena, Dimako. Elle a aussi regroupé les Assistants techniques du projet
ainsi que tous les aménagistes du CTFC.
Cette formation visait un partage d’expériences entre les Responsables de cellules (CFC) et l’équipe
technique du CTFC. Elle devrait permettre à terme, la maitrise des outils d’exploitation, des
inventaires et la planification des activités d’exploitation.
Cette formation visait à former les participants à la rédaction d’un plan quinquennal, à la mise en
œuvre d’un plan d’aménagement et au suivi des activités d’exploitation et leur importance dans la
chaine de traçabilité.
Cette formation s’est déroulée sur trois jours de la façon suivante :
Jour 1 :
L’atelier de formation, a commencé par l’exécution du refrain l’hymne national du Cameroun par les
participants. Puis Monsieur le secrétaire général de la commune de Yokadouma représentant le
Maire a lu le discours d’ouverture des travaux. Par la suite, M. Mbarga Messi, chargé du projet
FAO/FLEGT du CTFC a présenté de manière succincte les objectifs de la formation.
Par la suite, le Chargé du Projet FAO/FLEGT au CTFC a déroulé les deux premiers modules dont l’un
portait sur les méthodes d’élaboration d’un plan quinquennal et le second sur l’organisation d’une
exploitation forestière.
L’objectif de ce module était de montrer aux participants comment élaborer un plan de gestion
quinquennal d’une forêt communale afin de planifier les travaux d’exploitation dans le temps et dans
l’espace. Il s’est agit de présenter les différentes étapes de la rédaction d’un plan quinquennal, les
éléments qui constituent ce document en occurrence comment décrire le bloc à aménager, les
différents modes d’intervention selon qu’il s’agit d’une assiette annuelle de coupe, de
32

l’aménagement des AAC: DME/ DMA par essences ou d’autres Produits. Puis, le formateur a
présenté les différents types de travaux d’aménagement qui devraient aussi faire partie du
document à rédiger, à l’instar des travaux sylvicoles, du réseau routier, des travaux et mesures de
protections contre l’érosion, les feux de brousse par exemple : la construction des couloires de
sécurité ( une grande limite de 5 mètre de large sur laquelle seront abattu tous les arbuste de moins
de 20 cm de diamètre), la pollution, les mesures de protection de la faune contre le braconnage et de
conservation de cette dernière. Par la suite, il a présenté quelques mesures de mise en valeur de la
faune en parlant de la création des ZICGC, l’écotourisme, ainsi que la promotion des PFNL : rotin,
andok, ezezang, etc.
Il a enfin présenté d’autres activités qui doivent être pris en compte dans la rédaction du plan
quinquennal comme la mise en place des Comités Paysan Forêt, la dynamisation des PME/PMI,
l’entretien route, la sous‐traitance, et les activités de recherche. Enfin, ce dernier a présenté les
méthodes de mise en œuvre du Plan Quinquennal. Parmi elles, on a la délimitation des AAC ;
l’inventaire d’exploitation ; le marquage des tiges d’avenir; la récolte des fruits et création des
pépinières, la planification du réseau routier, les activités d’exploitation/ méthodes EFIR, la
distribution des plants, reboisement dans la FC, le contrôle post exploitation, et les réalisations
sociales. Le formateur a terminé son propos en présentant comment élaborer un planning des
opérations annuelles, condition sine qua non d’une bonne mise en œuvre d’un plan quinquennal et
d’une bonne application des recommandations d’aménagement prescrites dans le plan
d’aménagement.
Par ailleurs, faisant le lien entre la santé du travailleur et la mise en œuvre du plan quinquennal, le
point focal communal VIH s’est entretenu avec tous les participants sur les méfaits du VIH/SIDA et le
coup que ses ravages portent sur les travailleurs. Il a démontré la nécessité de se préserver afin
d’être bien portant et pouvoir donner le meilleurs rendement dans le travail. Le point focal a donc
exhorté les participants à adopter un comportement responsable en observant l’abstinence, la
fidélité ou le port du préservatif avant toute relation sexuelle avec son partenaire.
Jour 2 :
Le second jour, le module III qui portait sur : les activités d’exploitation forestière leur importance
dans la chaîne de traçabilité. L’objectif de ce module était de montrer le lien entre la planification
des activités, la mise en œuvre de ces activités et le suivi sur le terrain de ces activités. Le chargé du
projet a démonté qu’après avoir bien planifié les activités, ces dernières avaient un rôle important
dans le suivi de l’exploitation. Le meilleur suivi étant sous‐tendu par une traçabilité fluide. Il a ainsi
présenté les différentes phases de l’exploitation allant de la sortie des pieds en passant par
l’abattage jusqu’au débardage et l’évacuation au niveau du parc. Il a dans cette présentation
reprécisé les éléments qui caractérisent la traçabilité ; il s’agit du numéro code à barre : identité de
chaque pied au comptage, le numéro DF10 : identité administrative et la référence géographique
levée au GPS. La date de chacune des activités permettant simplement à avoir une base de
recherche.
M. Louis Bernard CHETEU, Directeur Technique du CTFC a présenté le quatrième module portant sur
le suivi d’exploitation et son importance pour le système de vérification de la légalité FLEGT.
Le formateur a tenu dans son propos liminaire à rappeler le contexte dans lequel le Cameroun et
l’Union européenne ont signé un APV/FLEGT en rappelant les objectifs de l’APV qui a été conclu pour
contribuer à la lutte contre l’exploitation forestière illégale et pour améliorer la gestion forestière et
le renforcement des réformes en cours dans le secteur forestier, avec notamment des mesures de
renforcement des capacités et des mesures spécifiques pour atténuer les impacts négatifs potentiels
sur les populations locales.
33

Par la suite, il a présenté le régime d’autorisation FLEGT instauré par L’APV/FLEGT au Cameroun. Ce
régime est tout simplement un ensemble d’exigences et de procédures permettant de vérifier que
les bois et les produits dérivés expédiés vers l’Union européenne sont produits légalement et de
l’attester par la délivrance d’autorisation FLEGT. Le formateur a relevé que ce régime d’autorisation
FLEGT est sou tendu par le Système de Vérification de la Légalité (SVL) qui est un moyen fiable de
distinguer les produits forestiers d’origine licite de ceux d’origine illicite conformément à la
définition du bois légal consacrée dans le texte du présent accord . Il permet de s’assurer en tout
temps et en tout lieu sur le territoire camerounais que seul le bois produit ou acquis de manière
légale est en circulation, et est susceptible de recevoir une autorisation FLEGT en cas de besoin. Le
fonctionnement du SVL repose sur certains éléments tels : la vérification de la légalité de l’entité
forestière; le suivi national de l’activité forestière; le contrôle national de l’activité forestière; la
vérification de la conformité de la chaîne d’approvisionnement; l’émission des autorisations FLEGT;
un audit indépendant; et le montage institutionnel.
Par ailleurs, le formateur a présenté les différentes grilles de légalité déjà élaborées à ce jour à
l’instar de la convention d’exploitation de la forêt communale, l’exploitation en régie, l’autorisation
de récupération des bois, l’autorisation d’enlèvement des bois abattus, la vente de coupe, la forêt
communautaire;, le permis spécial; l’exploitation de l’ébène. Il a souligné que les grilles de légalités
ont été élaborées en tenant compte des spécificités liées aux différentes sources de provenance du
bois: Domaine Forestier Permanent Domaine Forestier Non Permanent ou encore des Unités de
Transformation du Bois
En résumé, les grilles de légalité comportent trois éléments essentiels: Les critères; Les indicateurs et
Les vérificateurs. Ces éléments sont en réalité le fondement du référentiel de gestion durable du
Cameroun par ailleurs appelé Principes Critères Indicateurs (PCI).
Par la suite, il a présenté le mode d’emploi de ces grilles de légalité ainsi toute la procédure de suivi
national de l’activité forestière.
Jour 3 :
Dans la matinée du 26 août 2011, le Chef d’antenne Centre Sud au Centre Technique de la Forêt
Communale a présenté un module intitulé : Le Plan annuel d’opération : Outil de gestion basé sur la
connaissance de la ressource à partir de l’inventaire d’exploitation.
Il s’agissait dans ce module de présenter aux participants comme au premier jour les méthodes
d’élaboration d’un plan annuel d’opération d’une assiette annuelle de coupe. Il a notamment
présenté les rubriques constitutives d’un Plan Annuel des Opérations : il s’agit des références
administratives ; les résultats de l’inventaire d’exploitation et la mise en œuvre du plan de gestion.
Parlant des références administratives, le formateur a relevé qu’il est important que qu’elles figurent
dans le Plan Annuel des Opérations afin de situer le lecteur et l’utilisateur sur la localisation de la
Forêt communale et l’assiette annuelle de coupe. De ce fait es éléments qui sont pris en compte
sont : le Pays, la province, le département, l’arrondissement, la commune, le nom de la FC, la date de
classement, le nom du sous traitant et le numéro du bloc quinquennal.
S’agissant des résultats de l’inventaire d’exploitation, le formateur a souligné qu’il fallait qu’il y ait la
table de peuplement et la table des stocks ou alors le permis annuel d’opération qui désigne le
nombre de pieds et le volume à prélever par essences, les diamètres d’abattages autorisés, et la
carte de positionnement des tiges ainsi que les essences interdites à l’exploitation.
34

En ce qui concerne les limites de l’AAC, il fallait délimiter le site de l’exploitation en respectant les
coordonnées géographiques levées au GPS. Aussi, qu’il fallait tenir compte des limites naturelles
comme les cours d’eau, les rivières.
Enfin, le Chef d’antenne Centre et Sud CTFC a présenté le tableau de planification de la mise en
œuvre du plan de gestion. Ce dernier a souligné que la construction des ponts, parcs et routes doit
être minimisée autant que possible, au besoin l’on peut utiliser les anciennes routes si possible. La
planification des routes doit être faite de façon à suivre les lignes de crêtes. Le tracé devrait être
amélioré au début des travaux de terrain en fonction des obstacles rencontrés et que les routes
secondaires seront fermées dès la fin de leur utilisation.
Dans l’après‐midi, les participants ont visité la Forêt communale pour une séance d’exercice
d’inventaire d’exploitation. Cette mission a été conduite par M. Mbarga Messi Joseph. A leur retour,
le Secrétaire Général représentant le maire de Yokadouma empêché a clôturé les travaux de la
formation par un discours.
Les résultats obtenus à l’issu de cette formation sont les suivantes :
Le processus de rédaction d’un plan quinquennal de gestion est présenté aux participants qui
peuvent le rédiger; l’exercice a été réalisé par la suite entre le chargé du projet, le chef de la
cellule de foresterie communale de Yokadouma et le directeur technique du CTFC ;
Les participants maîtrisent la rédaction d’un plan annuel d’opération ;
Les participants peuvent mettre en œuvre un plan d’aménagement ainsi que le plan
quinquennal et Plan Annuel des Opérations ;
Les participants maîtrisent l’ordre des activités d’une exploitation ;
Les participants maîtrisent l’organisation d’une exploitation ;
Les participants maîtrisent l’importance du suivi des activités d’une exploitation dans la
chaîne de traçabilité ;
Les participant comprennent l’importance du suivi d’exploitation pour le système de légalité ;
Les participants utilisent mieux les outils d’inventaires, du suivi et du contrôle d’une
exploitation (Boussoles, GPS, Fiches de suivi et Documents de chantier).
7.6. Synthèse de la conception, du fonctionnement, résultats et perspectives de la
base de données du projet FLEGT/FAO de l’ACFCAM
I. Contexte du projet:
L’un des objectifs du projet vise à valoriser et diffuser les résultats du projet au travers des membres
de l’ACFCAM et de produire un rapport sur le Concept et la fonctionnalité du système de gestion de
base de données d’inventaires et d’exploitation pour les forêts communales au Cameroun (avec
guide d’utilisation et de maintenance).
II. Objectif du projet
Créer et mettre en place sur le site internet du CTFC, une base de données sur le suivi de la
traçabilité des bois issus des trois forêts communales du projet (Dimako, Messondo et Yokadouma).
Cette base de données donne aussi la possibilité aux internautes de se rendre compte des essences
disponibles sur pied et au niveau des parcs chantier dans ces différentes forêts communales.
II.
Conception et fonctionnement de la base de données
III.1 Présentation
35

La base de données pour le suivie de la traçabilité forestière est une application hébergée qui
permet d’accéder depuis n’importe quel ordinateur connecté à internet, à une série d’informations
sur un arbre de manière à savoir avec précision par quelle étape il est passé depuis la forêt jusqu’à sa
mise à disposition pour les consommateurs.
De manière pratique, partant d’un simple numéro d’arbre l’utilisateur autorisé peut accéder
à une sorte de carte d’identité qui lui donne date par date le destin de l’arbre et de ses différentes
grumes.
Sur plan opérationnelle, les données sont collectées sur le terrain par les agents du CFC et
acheminés au CTFC. Sur place ces données sont enregistrées dans le système par des opérateurs de
saisie. A partir de ces enregistrements, on peut générer différent état donc l’un des plus important
est celui qui permet de suivre à la trace un arbre de la forêt jusqu’au consommateur. Mais le système
peut aussi générer de nombreux autres états croisés qui permettent de suivre l’ensemble de
l’activité des forêts communales.
III.2 Schéma conceptuel
www.prosygma‐cm.com Solutions ASP PHP Hébergement et nom de domaine
III.3: Espace Opérateurs de saisie
1) L’accès
a) Ils accèdent à la plateforme via le site du CTFC : www.foretcommunale‐cameroun.com.
b) Dès la page d’accueil, en haut à gauche ils peuvent voir les champs ‘login’ et ‘mot de passe’
où ils peuvent saisir leur identifiant fourni par l’administrateur du site au CTFC
c) En cas d’oubli des identifiants, ils doivent faire la demande au responsable du site du CTFC.
36

2) Tâche
Leur interface de travail leur permet d’ajouter et de modifier les informations issues du terrain.
a) Ajout de nouvelles données :
i) Les nouveaux arbres sont ajoutés au système en cliquant sur « nouvel inventaire ».
ii) Ce lien donne accès à la page qui permet de saisir les données contenues dans le rapport
nommé « croquis de l’unité de comptage »
iii) Le travail consiste à :
(1) Choisir une forêt communale
(2) Choisir une assiette annuelle de coupe.
(3) Choisir une Unité de comptage
(4) Saisir la date et le nom du chef de l’équipe de prospection.
(5) Pour chaque arbre présent sur le croquis, saisir les informations suivantes : essence,
numéro inventaire, DME, Qualité, et Observation.
NB : Les forêts communales, les assiettes annuelles de coupe et les unités de
comptage sont préenregistrés dans l’application.
iv) En validant, leur saisie crée la carte d’identité individuelle de chaque arbre inventorié.
v) Immédiatement après leur saisie la liste de nouveaux arbres leur est affichée pour qu’ils
puissent continuer à travailler dessus. Mais surtout, vérifier l’exactitude des informations
saisies.
b) Modification des données
i) Immédiatement après la saisie d’un nouvel inventaire, les opérateurs de saisies peuvent
continuer à travailler sur les mêmes arbres où ils peuvent cliquer sur ‘chercher un arbre’,
pour extraire de la base de données les arbres répondant à un certain nombre de
critères.
ii) On peut chercher :
(1) Les arbres ayant tout ou partie d’un numéro d’inventaire
(2) Les arbres ayant tout ou partie d’un numéro de DF10
(3) Les arbres d’une FC ou d’une AAC ou d’une UC précise
(4) Les arbres d’une essence ou à un état d’avancement dans la traçabilité
NB : Le résultat de la recherche peut inclure le calcul des volumes ou être configuré pour
l’impression
iii) Quand les arbres sélectionnés s’affichent, ils peuvent cocher tous ou quelques‐uns pour
compléter ou modifier les informations relatives aux activités suivantes :
(1) Prospection
(2) Abattage
(3) Géo référencement
(4) Marquage
(5) Débardage
(6) Mise au parc
iv) Quel que soit la tâche à accomplir toutes les saisies à ce niveau repose sur le même
principe
(a) Le formulaire présente un chapeau où il faut renseigner les informations
communes à tous les arbres (la date, les personnes impliquées, les informations
spécifiques à l’activité en cours.) et une partie sous forme de liste où il faut
renseigner les informations propre à chaque arbre.
(b) Exemple : pour l’activité abattage : Le chapeau contient les champs suivant :
date, nom de l’abatteur, son numéro, aide abatteur. Sur chaque arbre il faut
renseigner : le nombre de bille et les longueurs obtenues.
(2) Après la saisie il est à nouveau proposé à l’opérateur de passer à l’activité suivante
avec les mêmes arbres.
37

c) L’ajout des informations sur les grumes
i) Pendant la saisie des informations issues des fiches de parc un bouton « gérer les x
grumes » s’affiche devant chaque arbre. X représente le nombre d’arbres issus du
billonnage de la grume
ii) En cliquant dessus un formulaire donne l’opérateur la possibilité d’entrer les
informations sur les billons et aussi de les supprimer si nécessaire.
iii) La gestion de ces grumes peut aussi se faire depuis la fiche récapitulative de chaque
arbre. Elle s’affiche si les informations de parc ont été renseignées.
d) Note diverses :
(1) L’interface qui affiche les arbres donne aussi accès à un nombre d’outils :
(a) ‘fiche détaillée’ : permet de voir un récapitulatif de toutes les informations
disponibles sur l’arbre.
(b) ‘supprimer’ : permet comme son nom l’indique de supprimer l’arbre de la BD.
Mais il n’est disponible que pour les arbres non encore validés par
l’administrateur du site
(c) l’icône ‘voir sur la carte du Cameroun’ s’affiche pour les arbres géo référencé et
permet donc de les voir où ils ont été coupé sur une carte globale du Cameroun.
(d) Des codes couleurs permettent d’identifier l’état d’avancement des saisies (et
donc de la traçabilité) sur chaque arbre. Exemple : noir pour les arbres
seulement inventoriés, rouge pour les arbres abattus etc.
(e) Depuis la fiche récapitulative de chaque arbre, l’opérateur à la possibilité de
modifier les informations déjà saisies pour chacune des étapes en cliquant sur le
lien ‘Mettre à jour’.
(f) On ne peut travailler que sur 30 arbres à la fois.
En somme : les opérateurs de saisie n’ont besoin d’aucune connaissance particulière en
informatique, une bonne familiarité avec le traitement de texte et la navigation sur internet suffit.
Les opérateurs de saisie ont pour tâche de reporter dans le système l’ensemble des informations
collectées sur le terrain. Leur interface de travail leur permet d’ajouter et de modifier les
informations issues du terrain. C’est une reproduction numérique des supports écrits utilisés sur le
terrain. Une fois connectés, ils peuvent faire les actions suivantes :
‐ Choisir une forêt communale
‐ Dans la forêt, choisir une assiette annuelle de coupe
‐ Dans l’AAC, choisir une unité de coupe
‐ Pour cette unité de coupe, saisir une des informations suivantes
∙ Fiche d’inventaire
∙ Fiche d’abattage
∙ Fiche de marquage
∙ Fiche de débusquage
∙ Fiche de débardage
∙ Fiche de roulage
Leur saisie crée la carte d’identité individuelle de chaque arbre inventorié. Ils disposent d’un moteur
de recherche simplifié pour accéder rapidement à une AAC, une UC, ou un arbre.
III.4: Espace administrateur système
1) L’administrateur système est un responsable du CTFC qui a été formé pour maîtriser tous les
aspects techniques et fonctionnels de la plateforme.
2) Il accède à son compte via une URL confidentielle. A partir de son interface il peut gérer
l’ensemble des données enregistrées au quotidien par les opérateurs de saisie.
3) Interface de travail
a) Une fois connecté, il peut accomplir les actions suivantes :
38

i) Créer les comptes des opérateurs de saisie : menu « ajouter un membre ».
ii) Pour que le compte de l’utilisateur donne accès au lien qui permet de gérer la traçabilité
il faut le mettre dans la catégorie : « opérateur de saisie »
iii) Il enregistre les FC, les AAC, UC et les essences : Menu « gestion de la base de données ».
La première étape ici consiste à aller à la liste des forêts communale, cliquer sur
« modifier » devant la FC concernée et choisir la réponse « oui » à la question « Mettre
cette forêt à disposition pour la saisie des données »
iv) Il peut voir les données saisies par les opérateurs de saisie en temps réel, les rectifier ou
les supprimer. Menu « Nouveaux arbres »
v) En cliquant sur « Nouveaux arbres » il peut aussi voir les doublons (arbres ayant le même
numéro d’inventaire).
vi) Il dispose ici de quelques fonctions pour « supprimer » les arbres ou les valider en bloc.
vii) Il peut aussi modifier ou ajouter la liste des essences disponibles. Menu « liste des
essences ».
Au total, L’administrateur système est un responsable du CTFC qui a été formé pour maîtriser tous
les aspects techniques et fonctionnels de la plateforme. Il accède à son compte via une URL spéciale
connu de lui seul. A partir de son interface il peut gérer l’ensemble des données de base et des
données dynamiques enregistrées aux quotidiens par les opérateurs de saisie.
Il crée les comptes des opérateurs de saisie et leur attribut des mots passe ; enregistre les FC, les
AAC, UC, Les essences. Il peut voir les données saisies par les opérateurs de saisie en temps réel, les
rectifier ou les supprimer. Il peut chercher une information sur une FC, Une AAC, une UC, une
essence, un arbre.
Enfin, il peut accéder à la Carte d’identité complète d’un arbre, et aux statistiques cumulées. Exemple
: volume annuel de coupe
III.5 : L’exploitation des données
1) Profil
a) Il s’agit des personnes autorisées par le CTFC à exploiter les informations générées par la
plateforme.
b) Ils peuvent être membre ou non du CTFC, mais c’est le CTFC qui décide pour diverses raisons
de leur attribuer un compte.
c) Ces personnes peuvent voir et faire des requêtes mais ils ne peuvent ni créer, ni modifier les
informations de la plateforme.
2) Tâche.
a) L’un des principaux outils à leur disposition c’est le moteur de recherche par arbre. Avec le
numéro d’inventaire ou de DF10, ils peuvent accéder rapidement au document qui retrace la
vie de l’arbre de l’inventaire jusqu’au billon.
i) Astuce : Pour chercher plusieurs arbres par leurs numéros d’inventaires, il suffit de
séparer les numéros par des virgules.
b) Le deuxième outil à leur disposition, c’est la carte interactive qui affiche toutes les FC. En
zoomant sur une FC on peut voir la position géographique des arbres qui ont été coupés dans
cette FC.
c) Le troisième outil ce sont les états prédéfinis :
i) Table de peuplement, qui affiche la répartition des essences par FC
ii) Etat des stocks au parc qui affiche le nombre de bille et le volume disponible au parc
avant évacuation vers les clients ayant passé la commande. (Est considéré comme
évacué du parc tous les billons qui ont une lettre de voiture)
Ce qu’il faut retenir ici est que l’exploitation des données ne peut se faire que par des personnes
autorisées par le CTFC à exploiter les informations générées par la plateforme. Ils peuvent être
membre ou non du CTFC, mais c’est le CTFC qui décide pour diverses raisons de leur attribuer un
39

compte. Ces personnes peuvent voir et faire des requêtes mais ils ne peuvent ni créer, ni modifier les
informations de la plateforme.
L’un des principaux outils à leur disposition c’est le moteur de recherche par arbre. Avec le numéro
de référence, ils peuvent accéder rapidement au document qui retrace la vie de l’arbre de
l’inventaire jusqu’au destin individuel de chaque grume.
Le deuxième outil à leur disposition, c’est la carte interactive qui affiche toutes les FC. En zoomant
sur une FC on peut voir les AAC, en zoomant sur une AAC on peut voir la position géographique de
chaque arbre inventoriée. En cliquant sur l’arbre on peut revenir sur le document qui retrace son
itinéraire depuis l’inventaire.
Le troisième outil permet de faire des requêtes croisées et de voir les résultats avec les sommes
cumulées :
Volume annuel de coupe
Nombre d’arbres par essence, par AAC
De manière générale et sans besoin de s’identifier, les visiteurs du site du CTFC peuvent voir
l’information sur les FC issue du cumul des informations collectées. Exemple : Volume annuel de
coupe par FC, liste des essences disponibles.
Collecte des données Traitement des données Diffusion des informations
Personne
ressource
CFC/CTFC
Personnel CTFC
Personnel CTFC
Fiche Inventaire
Saisie données de base:
Essence, FC, AAC, etc.
MINFOF/Système de
traçabilité
Fiche d’abattage
Contrôle
SITE WEB CTFC
Tâches
Fiche de marquage
Saisie des données
d’exploitation
Mairies
Fiche de débusquage
Edition des états
Partenaires
Fiche de débardage
Contrôle
Consommateur final
Fiche de roulage
IV. Détails techniques
Hébergement 5 giga
Base de données MySQL d’une capacité de 50 000 arbres
Sous‐domaine du nom de domaine foretcommunale‐cameroun.org
V. Résultats obtenus
40

1. les résultats d’inventaires d’exploitation 2011 des trois forêts communales pilotes (Messondo,
Dimako, Yokadouma) sont disponibles dans la base de données en ligne du site du CTFC :
www.foretcommunale‐cameroun.org.
2. Les internautes peuvent consulter la liste des essences inventoriées dans les trois forêts
communales pilotes du projet.
3. les internautes peuvent suivre ou vérifier la traçabilité des bois issus des trois forêts
communales pilotes.
4. la chaîne de traçabilité mise en place dans les trois forêts communales est conforme aux
exigences FLEGT.
VI. Quelques contraintes :
La conception de cette base de données n’est pas sans contrainte dans sa mise en œuvre. Les
difficultés rencontrées ont été d’ordres techniques et pratiques.
V.1. Difficultés techniques.
1. Mise en cohérence des fiches (inventaires, abattage, marquage, débusquage, débardage,
déroulage) dans le montage de la base de données.
2. Géo référencement dans la base de données de la carte d’inventaire pouvant permettre le
positionnement des tiges.
V.2 Difficultés pratiques
1. Collecte des fiches d’inventaire sur le terrain,
2. la saisie des données d’inventaire dans la base de données,
3. l’actualisation des données dans la base de données lorsque les essences sont transportés du
parc chantier vers l’usine.
4. les fiches d’inventaires insuffisamment remplies ont posé d’énormes problèmes lors des
saisies.
5. Insuffisance des opérateurs de saisie des données collectées dans les trois forêts communales
pilotes.
VII. Perspectives.
La conception et le montage de la base de données FLEGT a été une opportunité pour les
trois forêts communales pilotes, de publier les résultats de leurs inventaire d’exploitation. Dans la
première version de cet outil de communication, les internautes peuvent suivre le bois inventoriés
jusqu’au niveau du parc chantier.
Nous pourrons envisager dans la version 2 de cet outil, une carte géo référencée annexée à cette
base de données, qui nous présente en plus des données d’inventaires, les limites de l’assiette
concernée sur une carte, ainsi que le positionnement des tiges dans ladite assiette de coupe.
Par ailleurs, un effort devra également être fait pour remonter l’information du site au CTFC
en vue d’actualiser la base de données lorsque le bois a quitté le parc ainsi que sa destination finale.
Dans cette logique, on pourra envisager dans le futur, l’identification des visiteurs de la base
de données du site.
7.7. Synthèse de l’atelier de clôture du projet
41

Vue de la salle lors de l’atelier de clôture
Au terme de l’exécution du projet FAO FLEGT intitulé « Adaptations techniques de l’exploitation des
forêts communales au regard du FLEGT, opportunités pour les communes forestières », le CTFC a
organisé du 20 au 21 décembre 2011 un atelier de présentation des résultats dudit projet.
L’objectif global de cet atelier était de restituer aux participants l’ensemble de nos travaux de
terrain, de partager nos expériences avec les autres acteurs du processus FLEGT, d’en tirer les leçons
et d’en apporter des suggestions.
Les participants comprenaient en dehors des membres de la cellule de foresterie communale des
trois communes suscitées et de l’équipe du CTFC, un représentant du projet traçabilité, les cadres du
MINFOF, le Directeur de Fondation Camerounaise de la Terre Vivante (FCTV), les représentants de
FODER, CARFAD, COMIFAC, GIZ et deux stagiaires ayant travaillé sur le projet.
L’ordre du jour comportait les présentations et les travaux de groupes répartis sur les deux jours de
l’atelier. L’atelier a été officiellement ouvert par le Directeur du CTFC (Centre Technique de la Forêt
Communale).
A l’issu des présentations de la première journée, les participant ont été répartis en trois groupes ;
chaque groupe avait pour mandat de relever les points forts et faibles observés lors de la mise en
œuvre du projet par commune, de tirer des leçons qui s’imposent d’envisager de perspectives plus
efficaces et efficientes.
La Commune de Dimako
Points forts
Points faibles
‐ renforcement des capacités du personnel ; ‐ faible appropriation de l’exécutif communal ;
‐ prise de conscience de l’exécutif communal des ‐ insuffisance du matériel et équipement pour le
enjeux et défis du FLEGT ;
personnel : casque, bottes, blouse, cache nez,
‐ meilleures planification des activités etc. ;
d’exploitation ;
‐ prix élevé du PDA pour les communes ;
‐ amélioration compétence acquise des CFC en ‐ insuffisance des fonds alloués aux
techniques d’exploitation (cartographie, inventaires d’exploitation ;
abattage directionnelle, tenue de chantier; ‐ absence de formation appropriée pour
‐ existence d’un plan d’aménagement qui est mis l’utilisation des codes bar ;
en œuvre ;
‐ absence d’un système de contrôle des
42

inventaires
‐ insuffisance et instabilité du personnel
Suggestions
‐ Intensifier les formations/sensibilisations à l’attention du personnel de chantier, ONG locales, CCG,
partenaires commerciaux (ALPICAM et SFID) et de l’exécutif communal ;
‐ achat matériel et équipement adéquat pour le personnel ;
‐ achat du PDA ;
‐ bonne planification/budgétisation ;
‐ veuillez au contrôle systématique des travaux d’inventaires d’exploitation ;
‐ contractualiser et affilier le personnel technique à la CNPS ;
‐ réviser l’organigramme des CFC et y recruter du personnel approprié ;
Leçons apprises
‐ Les inventaires sont déterminent pour la réussite du processus de traçabilité
‐ La prise en compte de l’avis des populations riveraines est importante mais leur implication dans
les travaux d’aménagement forestier est déterminent pour garantir leur appropriation du
processus ;
‐ nécessité de transparence des opérations de gestion forestière pour limiter les conflits avec les
populations riveraines ;
‐ la réussite du processus de traçabilité est conditionnée par la forte implication de l’exécutif
communal ;
Particularités de Dimako vis‐à‐vis du FLEGT
‐ Adhésion au processus FLEGT ;
‐ exploitation en régie directe par la commune ;
‐ toutes les communautés de l’arrondissement sont considérées comme riverains à la FC ;
La Commune de Messondo
Points forts
• Plan d’aménagement approuvé
• l’existence de l’acte de classement
de la FC
• L’existence effective du CPF et de la
CFC
43
Points faibles
• Un nombre important d’arbres
exploitables a été oublié lors de
l’Inventaire d’exploitation
• La CFC non structurée
• La mise en œuvre incomplète des
prescriptions du PA et des normes
d’exploitation
• Faible maitrise de la planification et
du suivi de l’exploitation
• Le départ du Chef de la CFC de son
poste avant la fin du projet
• Absence de renouvellement des
limites des assiettes de coupe
Suggestions
• Former les membres de la CFC en inventaire
• Structurer la CFC (organigramme) et mettre les moyens de fonctionnement à leur
disposition (par la commune)
• Respecter les prescriptions du PA et respecter les normes d’exploitations
• Bien traiter (statut et sécurité) les membres de la CFC (contrat, logement, prime…)
Leçons apprises

• Le respect de la réglementation forestière n’est pas le souci majeur de la commune et
de son partenaire exploitant
PARTICULARITES
• Amélioration de la gouvernance dans la gestion des revenus forestiers grâce à la mise
en place des comités : riverain et communal;
• Obligation du respect de la réglementation existante.
La Commune de Yokadouma
Forces
La superficie est non négligeables
(AAC≥600ha)
Existence d’une CFC avec à la tête un
Ingénieur forestier
Disponibilité d’une ligne budgétaire
allouée au fonctionnement de la CFC par
la commune dans son budget
L’implication des CPF et des Comités
Riveraines dans l’aménagement de la
forêt communale
Richesse de la forêt des PFNL et des PFL
Disponibilité de la main d’œuvre locale
Suggestions
Faiblesses
Absence de matériels technique (pas de
GPS, moto, boussole….)
Insuffisance du personnel qualifié dans
la CFC
Faible appropriation du processus FLEGT
dans la commune
Absence de reboisement des AAC
exploitées
Faible suivi de la lutte contre le
braconnage
Faible rentabilisation de la forêt du à
l’exploitation hautement sélective
(écrémage)
Absence de récupération de bois pour
une transformation artisanale
Absence de valorisation des PFNL par la
Commune
Augmentation de l’effectif de la CFC en personnel qualifié
Leçons apprises
L’application du FLEGT est un facteur de développement local et lutte contre la pauvreté
Particularités de Yokadouma vis‐à‐vis du FLEGT
La particularité de cette commune est que la société le partenaire (GVI) qui exploite le forêt
communale de Yokadouma est une société certifié donc ne trouve pas de nouvelles contraintes dans
l’application de la réglementation forestière existante.
Il ressort des différentes présentations de l’atelier que les trois communes forestières pilotes
(Dimako, Messondo et Yokadouma) sont imprégnées des différentes implications de ces accords et
sont de ce fait mieux préparé à tracer le bois ; toutefois, des efforts restent à faire pour que ces
communes soient réellement au niveau requis par le processus FLEGT afin d’obtenir l’autorisation
FLEGT.
Il a été retenu les recommandations ci‐après :
Pour mieux valoriser les résultats du projet, documenter les expériences et les leçons
apprises des trois communes testes (Yokadouma, Dimako, Messondo) afin d’éviter les
44

erreurs du passé, capitaliser les atouts et exploiter les opportunités qui ont été identifiées
pour transformer les faiblesses en forces dans les nouvelles communes.
Intensifier et poursuivre les formations/sensibilisations à l’attention du personnel de
chantier, ONG locales, CCG, partenaires commerciaux (ALPICAM et SFID) et de l’exécutif
communal en matière de gouvernance forestière, la procédure FLEGT; renforcer la capacité
des techniciens de la cellule de foresterie communale en matière des inventaires pour se
conformer aux exigences de la traçabilité.
Prévoir/entreprendre une réorganisation technique, structurelle et financière de l’activité
forestière de la commune, par exemple, agrément à la profession, dotation en matériel
technique à la CFC (CTFC, Partenaire, sous‐traitant, exécutif municipal), recrutement d’un
personnel suffisant et qualifié, formation du personnel existant, intégrer dans le budget
communale le budget de la traçabilité et faire une planification financière.
Le CTFC dans son rôle d’appui aux communes doit mettre sur pied une stratégie pour
promouvoir la même initiative dans les nouvelles communes et intégrer dans sa stratégie la
recherche de financement.
Etablir une bonne communication entre toutes les parties prenantes (MINAD, MINFOF,
MINEP, UE, Communes, communauté) comme base de la bonne gouvernance.
8. Communication sur le projet:
8.1. Coupures de journaux
La presse nationale était fortement présente lors de la mise en œuvre du projet FAO/FLEGT de
l’ACFCAM et plusieurs coupures de presses et reportages télévisés ont étaient diffusés par les
différentes chaînes de radios et télévisions présentes.
C.1 : Cameroun Tribune
45

C.2 : Nouvelle Expression
8.2. POSTER
Un poster intitulé « PROJET FAO/FLEGT – ACFCAM DE TRACABILITE DE BOIS DES FORÊTS
COMMUNALES DU CAMEROUN » est à l’édition.
Ce poster comporte les éléments ci‐dessous :
PROJET FAO/FLEGT – ACFCAM DE TRACABILITE DE BOIS DES FORÊTS
COMMUNALES DU CAMEROUN
TITRE DU PROJET : Adaptations techniques de l’exploitation des forêts communales au regard du FLEGT, opportunités pour les communes
forestières.
Objectif 1 : Former toutes les parties prenantes à la compréhension du système de vérification de la légalité tel que prévu par l’APV FLEGT
en collaboration avec le MINFOF.
Objectif 2 : Réaliser les inventaires d’exploitation conformément aux exigences du FLEGT dans trois forêts communales pilotes. Ces
inventaires serviront de pré requis à la mise en place d’un système de traçabilité et permettront d’alimenter une base donnée publique sur
l’offre en bois disponible dans ces forêts communale
Objectif 3 : Appuyer les communes dans l’organisation de l’exploitation de leur forêt communale conformément aux grilles de légalité
FLEGT, et à planifier l’exploitation selon les résultats d’inventaire d’exploitation et des données socio‐économiques
46
Objectif 4 : Valoriser et diffuser les résultats du projet au travers des membres de l’ACFCAM, auprès du comité de suivi de l’APV‐FLEGT et à
travers le site internet du projet.

INVENTAIRE D’EXPLOITATION
La même
information
est portée sur
une fiche papier
Demande
de permis
- un code barres
est apposé
- la lecture est
faite au moyen
de l’OP
- saisie de
l’essence,
DHP, point
GPS
- nom du
prospecteur
- automatique
ou préenregistré:
SIGIF 2
date, société,
Base de données
titre, bloc,
assiette
inventaire
La traçabilité est l'organisation du suivi des bois exploités depuis leur origine (lieu
physique d'exploitation) jusqu'à leur destination (port d'exportation ou usine de transformation)
mais aussi depuis leur destination jusqu’à leur origine.
La traçabilité doit permettre de s'assurer de la légalité de l’origine des bois exploités et des
produits dérivés en circulation à l’intérieur du territoire national.
Exemple de système de traçabilité générique
verification
des
inventaires
forestiers
Verificati
on des
lettres de
voiture
Verification
des entrées et
sorties des
sites de
transformation
Verification
de
l’exportatio
n des
produits
forestiers
Concession
Forestière
Transport
Transfor
mation
Port
48

Le SVL : Système de vérification de la légalité est un moyen fiable de
distinguer les produits forestiers d’origine licite de ceux d’origine illicite conformément à la
définition du bois légal consacrée dans le texte de l’accord de partenariat. Il permet de
s’assurer en tout temps et en tout lieu sur le territoire camerounais que seul le bois produit
ou acquis de manière légale est en circulation, et est susceptible de recevoir une
autorisation FLEGT en cas de besoin.
Chaîne
Système de
Système de Vérification et de
Inventaire
Exploitation
Application de la
Stratégie Nationale
de contrôle forestier
1. Vérification du
respect des
réglementations de
gestion forestière &
transformation
Certificat
de
Base de données
centrale
Transport
Transformation
2. Vérification de la
conformité de la
chaîne de traçabilité
Autorisation
G
Système de délivrance des
autorisations FLEGT
Système d’Audit
Export
Système de Vérification de la Légalité (SVL)
49

Ce poster a été élaboré pour le programme relatif à l'application des réglementations
forestières, à la gouvernance et aux échanges commerciaux pour les pays d'Afrique, des
Caraïbes et du Pacifique (Programme d'appui ACP‐FLEGT ‐ GCP/INT/064/EC)
Le contenu de la présente publication relève de la seule responsabilité de et
ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant l’avis de l’Union européenne.
Le système de base de données mis en place : Conception et
fonctionnement
La base de données pour le suivie de la traçabilité forestière est une application hébergée qui permet
d’accéder depuis n’importe quel ordinateur connecté à internet, à une série d’informations sur un
arbre de manière à savoir avec précision par quelle étape il est passé depuis la forêt jusqu’à sa mise à
disposition pour les consommateurs.
De manière pratique, partant d’un simple numéro d’arbre l’utilisateur autorisé peut accéder à une
sorte de carte d’identité qui lui donne date par date le destin de l’arbre et de ses différentes grumes.
Sur plan opérationnelle, les données sont collectées sur le terrain par les agents du CFC et acheminés
au CTFC. Sur place ces données sont enregistrées dans le système par des opérateurs de saisie. A
partir de ces enregistrements, on peut générer différent état donc l’un des plus important est celui
qui permet de suivre à la trace un arbre de la forêt jusqu’au consommateur. Mais le système peut
aussi générer de nombreux autres états croisés qui permettent de suivre l’ensemble de l’activité des
forêts communales.
50

Schéma conceptuel
Espace opération de saisie
Profil
- Les opérateurs de saisie n’ont besoin d’aucune connaissance particulière en informatique,
une bonne familiarité avec le traitement de texte et la navigation sur internet suffit.
- Les opérateurs de saisie ont pour tâche de reporter dans le système l’ensemble des
informations collectées sur le terrain.
Tâche
- Leur interface de travail leur permet d’ajouter et de modifier les informations issues du
terrain. C’est une reproduction numérique des supports écrits utilisés sur le terrain.
- Une fois connectés, ils peuvent faire les actions suivantes :
Choisir une forêt communale
Dans la forêt, choisir une assiette annuelle de coupe
Dans l’AAC, choisir une unité de coupe
Pour cette unité de coupe, saisir une des informations suivantes
Fiche d’inventaire
Fiche d’abattage
Fiche de marquage
Fiche de débusquage
Fiche de débardage
Fiche de roulage
Leur saisie crée la carte d’identité individuelle de chaque arbre inventorié.
51

Ils disposent d’un moteur de recherche simplifié pour accéder rapidement à une
AAC, une UC, ou un arbre.
Espace administrateur système
Profil :
- L’administrateur système est un responsable du CTFC qui a été formé pour maîtriser tous
les aspects techniques et fonctionnels de la plateforme.
- Il accède à son compte via une URL spéciale connu de lui seul. A partir de son interface il
peut gérer l’ensemble des données de base et des données dynamiques enregistrées aux
quotidiens par les opérateurs de saisie.
Tache :
- Il crée les comptes des opérateurs de saisie et leur attribut des mots passe.
- Il enregistre les FC, LES AAC, UC, Les essences,
- Il peut voir les données saisies par les opérateurs de saisie en temps réel, les rectifier ou les
supprimer
- Il peut chercher une information sur une FC, Une AAC, une UC, une essence, un arbre.
- Il peut accéder à la Carte d’identité complète d’un arbre.
- Il peut accéder aux statistiques cumulées. Exemple : volume annuel de coupe
L’exploitation des données
Profil
- Il s’agit des personnes autorisées par le CTFC à exploiter les informations générées par la
plateforme.
- Ils peuvent être membre ou non du CTFC, mais c’est le CTFC qui décide pour diverse
raison de leur attribuer un compte.
- Ces personnes peuvent voir et faire des requêtes mais ils ne peuvent ni créer, ni modifier
les informations de la plateforme.
Tâche.
- L’un des principaux outils à leur disposition c’est le moteur de recherche par arbre. Avec le
numéro de référence, ils peuvent accéder rapidement au document qui retrace la vie de l’arbre
de l’inventaire jusqu’au destin individuel de chaque grume.
- Le deuxième outil à leur disposition, c’est la carte interactive qui affiche toutes les FC. En
zoomant sur une FC on peut voir les AAC, en zoomant sur une AAC on peut voir la position
géographique de chaque arbre inventoriée. En cliquant sur l’arbre on peut revenir sur le
document qui retrace son itinéraire depuis l’inventaire.
- Le troisième outil permet de faire des requêtes croisées et de voir les résultats avec les
sommes cumulées :
Volume annuel de coupe
Nombre d’arbres par essence, par AAC
- De manière générale et sans besoin de s’identifier, les visiteurs du site du CTFC peuvent
voir l’information sur les FC issue du cumul des informations collectées. Exemple : Volume
annuel de coupe par FC, liste des essences disponibles.
Détails techniques
Hébergement 5 giga
Base de données MySQL d’une capacité de 50 000 arbres
52

Sous-domaine du nom de domaine foretcommunale-cameroun.org
La grille de légalité
Sur la base de la définition de la légalité, le Cameroun a élaboré un ensemble de grilles de
légalité devant servir à vérifier la conformité du fonctionnement (par rapport aux dispositions
légales) des entités forestières 1 actives au Cameroun.
GRILLE 2: EXPLOITATION EN RÉGIE D'UNE FORÊT COMMUNALE
Critère 1:
L'entité forestière exploitante est juridiquement habilitée
Indicateur 1.1: L'entité forestière a une existence juridique, est détentrice d'une forêt classée pour son
compte ou plantée par elle-même.
Références législatives, réglementaires et normatives
– Articles 30 et 35 de la loi 94/01
– Article 17 du décret 95-531
Vérificateurs
1.1.1 Acte de création de la commune
1.1.2 Lettre d'approbation du plan d'aménagement par l'administration chargée des forêts
1.1.3 Acte de classement de la forêt communale
1.1.4 Titre de propriété en cas de plantation
Indicateur 1.2: En cas de sous-traitance de l'activité d'exploitation, l'entité forestière sous- traitante
dispose des documents qui attestent de la régularité de cette situation.
Références législatives, réglementaires et normatives
– Articles 41 et 42 de la loi 94/01
– Articles 35, par. 1; 36 et 140, par. 1, 2, 3, 4, 5, du décret 95-531
Vérificateurs
1.2.1 Contrat de sous-traitance/partenariat
1.2.2 Lettre d'approbation du contrat de sous-traitance, délivrée par le ministère en charge des forêts
1.2.3 Registre du commerce établi au greffe compétent
1.2.4 Agrément à la profession forestière accordé par l'autorité compétente (exploitation)
1.2.5 Extrait de dépôt du marteau forestier au greffe compétent
1
"Entité forestière": personne physique ou morale, communauté, Commune détentrices
d'une source légale de production, d'acquisition ou de transformation des bois et produits
dérivés.
53

Indicateur 1.3: L'entité forestière ne fait pas l'objet d'une suspension par l'administration forestière à la
suite d'actes contraires aux indications du plan d'aménagement approuvé.
Références législatives, réglementaires et normatives
– Article 32, par. 1, 2, de la loi 94/01
– Article 80 du décret 95-531
Vérificateurs
1.3.1 Sommier des infractions publié par le ministère en charge des forêts
1.3.2 Mise en demeure dûment notifiée suite au constat de toute activité contraire aux prescriptions du
plan d'aménagement
1.3.3 Décision de suspension du ministre en charge des forêts, le cas échéant.
Indicateur 1.4: L'entité forestière est en règle vis-à-vis de ses obligations fiscales de droit commun
Références législatives, réglementaires et normatives
– Articles 66 et 69 de la loi 94/01
– Article 122 du décret 95-531
– Code général des impôts actualisé (titre 1, chapitre 1; titre 2, chapitre 1; titre 5, chapitre 3)
– Loi de finances 2002/003 et suivantes
Vérificateurs
1.4.1 Attestation de non-endettement/redevance du centre des impôts compétent
1.4.2 Justificatifs de paiement (TVA, IR)
Critère 2: L'entité forestière exploitante/transformatrice respecte ses obligations en matière
d'exploitation et d'aménagement forestiers.
Indicateur 2.1: L'entité forestière dispose des ressources professionnelles compétentes et suffisantes,
soit en interne, soit par l'intermédiaire d'une personne physique ou morale, pour
l'exécution des travaux d'aménagement.
Références législatives, réglementaires et normatives
– Articles 23; 40, par. 3; 63 et 64 de la loi 94/01
– Article 35 du décret 95-531
Vérificateurs
2.1.1 Agrément de l'entreprise ou des différents sous-traitants ayant participé à certaines activités de
l'aménagement (inventaires, sylviculture).
2.1.2 Contrats de prestation de service avec une (des) structure(s) agréée(s) ou l'organisme public.
Indicateur 2.2:
L'entité forestière dispose d'une autorisation légale de coupe
Références législatives, réglementaires et normatives
– Article 44 et 46 de la loi 94/01
– Article 17 de la loi 96/12 de la 5/08/96 portant loi-cadre relative à la gestion de l'environnement
– Article 20 du décret 0577 du 23 février 2005
54

Vérificateurs
2.2.1 Lettre d'approbation des TDR pour l'audit/étude d'impact environnemental
2.2.2 Attestation de conformité de l'étude d'impact/audit environnemental
2.2.3 Permis annuel des opérations
2.2.4 Notification de démarrage des activités
Indicateur 2.3: L'entité forestière respecte les normes d'exploitation dans les superficies attribuées.
Références législatives, réglementaires et normatives
– Articles 51, par. 1; 73, par. 1, 2, du décret 95-531
– Articles 4, par. 1, 2, 3, 4; 6; 12, par. 1, 2, et 13, par. 1, 2, de l'arrêté n° 222
– Fiches 6, 14 et 17 de PROC
– Normes d'intervention en milieu forestier (NIMF)
– Norme d'inventaire d'exploitation
Vérificateurs
2.3.1 Certificat de récolement ou attestation de respect des NIMF
Indicateur 2.4: L'entité forestière respecte les quantités autorisées (nombre de tiges/volume)
conformément aux prescriptions du permis annuel.
Références législatives, réglementaires et normatives
– Articles 46, par. 3; 72, par. 1; 125, par. 2, 3, du décret 95-531
– Article 6 de l'arrêté n° 222
– Fiche 6 PROC
– Normes d'intervention en milieu forestier (NIMF)
Vérificateurs
2.4.1 Carnets de chantier (DF10) ou déclaration SIGIF
2.4.2 Certificat de récolement
Indicateur 2.5: L'entité forestière est en règle vis-à-vis de ses obligations fiscales et des taxes
forestières liées à son (ses) activité(s).
Références législatives, réglementaires et normatives
– Articles 66, 67 et 69 de la loi 94
– Article 122 du décret 95-531
– Code général des impôts actualisé (titre 1, chapitre 1; titre 2, chapitre 1; titre 5, chapitre 3)
– Loi de finances 2002/003 et suivantes
Vérificateurs
2.5.1 Justificatifs de paiement des taxes forestières si prévues par le cahier des charges, pour l'année en
cours et l'année précédant celle de la vérification.
55

Critère 3: L'entité forestière exploitante/transformatrice respecte ses obligations en matière de
transport des bois.
Indicateur 3.1: L'entité forestière s'assure que les produits bois sont accompagnés de tous les
documents nécessaires pour attester de leurs origines légales.
Références législatives, réglementaires et normatives
– Articles 127, par. 1, et 128 du décret 95-531
Vérificateurs
3.1.1 Lettre de voiture sécurisée et paraphée par l'autorité compétente du ministère en charge des forêts
pour le transport des grumes et débités par route
3.1.2 Déclaration spéciale sur bordereau visé par le responsable compétent en cas de transport par train
3.1.3 Certificat d'empotage du service des douanes compétent (transport par containers) assorti du
rapport d'empotage du service forestier
Critère 4:
sociale
L'entité forestière exploitante/transformatrice respecte ses obligations en matière
Indicateur 4.1: L'entité forestière respecte ses obligations en matière de droit du travail, de droit de la
sécurité sociale, ainsi que les conventions collectives du secteur bois.
Références législatives, réglementaires et normatives
– Articles 61, par. 2, et 62, par. 2, de la loi n° 92/007 du 14 août 1992 portant code du travail.
– Décret n° 2008/2115/PM du 24 janvier 2008 portant revalorisation du salaire minimal
interprofessionnel garanti (SMIG)
– Ordonnance n° 73-17 du 22 mai 1973 portant organisation de la prévoyance sociale
– Décret 74-26 du 11 janvier 1974 fixant les modalités d'application de certaines dispositions de
l'ordonnance n°73-17 du 22 mai 1973 portant organisation de la caisse nationale de prévoyance
sociale
– Décret n° 74-723 du 12 août 1974 fixant les taux des cotisations dues à la CNPS pour les branches
de prestations familiales et l'assurance pensions de vieillesse, d'invalidité et de décès
– Loi n° 69-LF-18 du 10 novembre 1969 instituant un régime d'assurance pensions de vieillesse,
d'invalidité et de décès, modifiée par la loi n°84/007 du 04 juillet 1984
– Arrêté n° 039/MTPS/IMT fixant les mesures générales d'hygiène et de sécurité sur les lieux du
travail
– Arrêté n° 019/MTPS/SG/CJ du 26 mai 1993 fixant les modalités de l'élection et des conditions
d'exercice des fonctions des délégués du personnel
– Convention collective nationale (avril 2002) des entreprises d'exploitation, de transformation des
produits forestiers et activités annexes
– Arrêté n° 11/DEC/DT du 25 mai 1978 fixant les modalités de convocation et de comparution des
parties devant l'inspecteur du travail en matière de règlement des différends du travail
– Directives pratiques du Bureau international du travail (BIT)
– Loi 64/LF/23 de la 13/11/1964 portant protection de la santé publique
– Loi 98/015 du 14/07/98 relative aux établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes
– Décret 99/818/PM du 09/11/99 fixant les modalités d'implantation et d'exploitation [desdits
établissements]
– Grille de salaires des entreprises d'exploitation, de transformation des produits forestiers et activités
annexes en vigueur
56

Vérificateurs
4.1.1 Attestation de soumission délivrée par la CNPS
4.1.2 Registres Employeurs en 3 fascicules, cotés et paraphés par le tribunal compétent ou par
l'inspecteur du travail du ressort
4.1.3 Règlement intérieur visé par l'inspecteur du travail du ressort
4.1.4 Procès-verbaux d'élection des délégués du personnel
4.1.5 Convention de visites et de soins avec un médecin traitant
4.1.6 Acte de création d'un comité d'hygiène et de sécurité du travail, signé par le responsable de
l'entreprise
4.1.7 Rapports d'inspection du ministère de la santé
4.1.8 Déclaration d'établissement adressé à l'inspecteur du travail du ressort
Indicateur 4.2: L'entité forestière respecte les dispositions de son (ses) cahier(s) des charges à l'égard
des communautés locales de sa (ses) zone(s) d'intervention.
Références législatives, réglementaires et normatives
– Article 36 de la loi 94
– Chapitre II des NIMF, articles 4 et 5
Vérificateurs
4.2.1 Cahier des charges
4.2.2 Procès-verbaux de réalisation des œuvres sociales prévues au cahier des charges
4.2.3 Procès-verbal de la réunion d'information relative au titre forestier signé par l'administration ou
le préfet
Critère 5: L'entité forestière respecte ses obligations en matière de protection de la biodiversité
et de l'environnement
Indicateur 5.1: L'entité forestière a pris les dispositions nécessaires pour interdire la participation de ses
employés au braconnage, à la chasse commerciale ainsi qu'au transport ou au commerce
des produits et des moyens de chasse. Elle encourage, appuie et/ou initie toute(s)
action(s) visant à faire appliquer la réglementation en matière de chasse et de protection
de la faune dans ses chantiers.
Références législatives, réglementaires et normatives
– Article 11, par. 1 et 3, de l'arrêté n° 222
– Chapitre VI des NIMF, articles 28, 29 et 30
Vérificateurs
5.1.1 Règlement intérieur
5.1.2 Notes de service précisant l'interdiction du braconnage et du transport de viande de brousse
5.1.3 Notes de service publiant les sanctions éventuelles
5.1.4 Sommier des infractions
5.1.5 Plan d'approvisionnement alimentaire
57

Indicateur 5.2: L'entité forestière s'est conformée à la législation relative aux études d'impact
environnemental et met ou fait mettre en œuvre les mesures d'atténuation identifiées.
Références législatives, réglementaires et normatives
– Décret 0577 du 23 février 2005
– Articles 11, par. 1, 2, de l'arrêté n° 222 du 25 mai 2001
– Articles 3 et 4 de l'arrêté 0069/MINEP du 08 mars 2005
– Article 16 du cahier des charges de la CDE
– NIMF (en général)
– Articles 17, 79, 82 de la loi 96/12 du 05/08/96 portant loi-cadre relative à la gestion de
l'environnement
– Guide des mesures environnementales en matière d'exploitation forestière
Vérificateurs
5.2.1 Rapport d'inspection environnementale
5.2.2 Attestation de respect des clauses environnementales
5.2.3 Sommier des infractions environnementales
58

8.3. Dépliant sur le projet
Un dépliant a été produit pour le projet
59

‐ 60
8.4. Un GUIDE DE MISE EN EXPLOITATION D’UNE FORET COMMUNALE est en cours d’édition.
4.5. Site internet du projet
Tous les produite dudit projet se trouvent sur le site web du CTFC : www.foretcommunale.org
8.6. Participation de l’ACFCAM au comité technique de négociation des APV/FLEGT
60

‐ 61
L’Acfcam a participé au comité technique de suivi du processus APV/FLEGT du 1 er Novembre 2010 ; ci‐dessous le rapport de la réunion :
RAPPORT DE LA REUNION DU 1 er NOVEMBRE 2010 DANS LA SALLE DE CONFERENCE DU MINFOF AU SUJET DES ORGANES DE SUIVI DU PROCESSUS APV/FLEGT
Etaient présent : le comité technique de négociation des APV/FLEGT ‐ Cameroun présidée par le SG MINFOF et rapporté par le directeur des forêts.
Objet de la réunion : réunion de la commission technique
Principaux points discutés :
Mise en place des organes de suivi de l’APV/FLGT par rapport aux textes de l’accord :
Conseil Conjoint (CC) ; Comité Conjoint de Suivi (CCS) et Comité National de Suivi (CNS) ;
Rôles, attributions et fonctionnement des CC, CCS, et CNS.
Conclusions :
Le SG/MINFOF a commencé par féliciter tous les membres du comité technique qui ont conduit les négociations, ensuite il a précisé que c’est à l’Assemblée
nationale d’entériner l’accord avec d’être signé par le chef de l’état et mis en œuvre. C’est après la mise en œuvre d’un accord que les institutions ou
instruments annexes entrent en application
Il y’aura une réunion avec l’union européenne après la validation du texte par l’Assemblée nationale. Il serait souhaitable d’impliquer l’ambassade du Cameroun
en Belgique qui peut mieux suivre et relayer certaines actions avec la partie européenne.
Sur l’organisation et le fonctionnement du comité national de suivi, le comité technique n’a apporté que des petites modifications au texte proposé par le
MINFOF. Toutefois, quelques recommandations ont été émises :
- Il serait souhaitable considérer deux membres pour les ministères de l’économie et de la planification ainsi que celui des relations extérieures. Ceci parce
qu’ils ont chacun deux directions qui sont chargées respectivement : des aspects juridiques et des traités ainsi que des relations avec l’Union
Européenne;
- Pour ce qui est des trois représentants de la société civile, le comité à désigné nommément :
1. un représentant des communes à cet effet, les communes doivent s’arranger à désigner quelqu’un qui peut défendre leurs intérêts, ce que fait déjà
l’ACFCAM,
2. un représentant des forêts communautaires,
3. un représentant des peuples autochtones ;
- Sur la représentativité des différents groupes d’acteurs, le comité à jugé que le problème ne se pose pas, puisque parfois c’est une personne qui parle
pour le groupe. (c’était le SG lors des négociations ou parfois c’est le ministre)
61

‐ 62
- Le secrétariat est assuré par la direction des forêts qui peut décider d’associer d’autres membres de la société civile ;
- Le problème de communication existe qui doit faire la communication du CNS : Est‐ce la cellule de communication du MINFOF, le ministère de la
communication ? ou la société civile ?
- Le problème de relais avec la société civile s’est posé. Comment s’assurer du travail fait par les communes, forêts communales et les peuples
autochtones ? a ce sujet, l’IUCN s’est proposé de rapporter le travail fait par ces représentants de la société civile à travers des plateformes de discussion
tel que prévue à l’article 16 de l’accord ;
- Pour ce qui est du comité conjoint de suivi, le problème ne s’est pas posé, car la constitution des membres est définie dans le texte de l’accord.
Toutes les idées et arguments développés par la société civile lors de la réunion du 29 octobre 2010 à l’IUCN (voir Procès verbal en annexe 1) ne sont pas passés,
mais une copie du draft de l’arrêté créant le CNS sera envoyée à tout le monde pour amendement.
Procès Verbal
Réunion de travail sur les organes de suivi de l’APV/FLEGT au Cameroun par les organisations de la société civile : UICN/CM GTZ‐PROPSFE/CED/CTFC‐
ACFCAM/FODER à l’UICN le 29 octobre 2010
Objet de la réunion :
Contribution de la société civile à la mise en place des organes de suivi de l’APV/FLGT :
Conseil Conjoint (CC) ; Comité Conjoint de Suivi (CCS) et Comité National de Suivi (CNS) ;
Participants :
Dr USONGO Léonard : Directeur UICN PACO ;
DECLEIRE Yannic : Conseiller GTZ PROPSFE ;
AZANTSA Symphorien : CED ;
NGOA Elie Olivier : ACFCAM/CTFC ;
SHALOM Elie : FODER
Principaux points discutés :
Rôles, attributions et fonctionnement des CC, CCS, et CNS
Conclusions :
Il a été recommandé à l’ensemble des participants de relire la correspondance du CM GTZ‐PROPSFE au MINFOF du 27 avril 2010, les articles 16 et 19 de l’accord
et les annexes VII et XI qui traite respectivement de l'information rendue publique et du Comité Conjoint de Suivi.
Les participants se sont entendus sur une stratégie à adopter pour faire passer leurs arguments :
1) Le Conseiller GTZ/PROPSFE va parler de la nécessaire complémentarité des différents organes prévus par l'accord, ceux‐ci ne doivent pas jouer le même
rôle et leur composition doit être adaptée au rôle qui est attendu d'eux (l‘équilibre des différents acteurs qui seront touchés par l'accord est important ;
enfin étant donné que le CNS est présidé par le SG du MINFOF les débats seront canaliser,
62

‐ 63
2) Le CTFC/ACFCAM va se charger de présenter les avantages que le MINFOF peux tirer des débats contradictoires au sein du CNS par rapport à
l'interprétation que "monsieur tout le monde" pourrait faire des informations que le MINFOF devra rendre public conformément à l'annexe VII de
l'accord, et l'importance de l’équilibre des composantes sans oublier les communes, acteur important reconnu ;
3) Le CED interviendra sur les aspects pratiques du fonctionnement : comment sera assuré le secrétariat du CNS par les différentes composantes ? de
surcroît, il va insister sur le rôle des différentes structures du conseil :
i‐ CNS : reçoit les informations et organise le débat autour des questions/problèmes clés ; il rend compte des consensus obtenu ou positions
respectives des collèges d'acteurs au CCS ;
ii‐ CCS : avec l'avis des autres ministères concernés, il examine les propositions du CNS et fait des recommandations au CC ;
iii‐ CC : valide et entérine les décisions proposées par le CCS
4) Le Directeur l’UICN a pris l’engagement de se renseigner sur le mode de fonctionnement des instruments de suivi FLEGT en cours au Ghana en terme de
montage et place des ONG et communautés dans le comité conjoint afin d’avoir un plan B au cas où les discussions n’avancent pas dans le sens souhaité
par les organisations de la société civile. Si l'équilibre des représentants des 4 types d'acteur (Administrations, Parlementaires, Privés et société civile)
n'est pas accepté, il proposera le système des collèges pour les prises de position.
9. Evaluation du projet
L’Acfcam lors de la mise en œuvre du projet a reçu deux mission d’évaluation de la FAO : la première à mis parcours et la deuxième à moins d’un mois avant la
clôture du projet.
Evaluation du projet par les experts de la FAO
L'objectif de l'évaluation à mi‐parcours mener par Mr. Joseph ROCHER était d’obtenir une image claire de la situation actuelle du programme, à travers l'analyse
de documents pertinents, des entrevues avec les principaux acteurs et des visites sur le terrain pour rencontrer les bénéficiaires intermédiaires et finaux. Tout
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‐ 64
cela afin d'identifier les points forts et les faiblesses du programme et de formuler des recommandations pour de meilleures performances lorsque cela est
nécessaire.
La deuxième mission conduite par Mr Marc Vandenhaute avait pour objectif de s’assurer de l’état d’avancement du projet dans la commune cible.
10. Protocole d’accord : Contribution financière de l’Organisation des Nations Unies pour
l’alimentation et l’agriculture, à l’Association des Communes Forestières du Cameroun (ACFCAM), Yaoundé­
Cameroun (PR 44933)
Viale delle Terme di Caracalla, 00153 Rome, Italy Fax: +39 0657053152 Tel: +39 0657051 www.fao.org
Our Ref.: Your Ref.:
PROTOCOLE D’ACCORD
Contribution financière de
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, à
L’Association des Communes Forestières du Cameroun (ACFCAM)
Yaoundé, Cameroun
(PR 44933)
1. Introduction
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‐ 65
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (ci-après dénommée la « FAO ») verse à l’Association des Communes Forestières du Cameroun
(ACFCAM) (ci-après dénommée « l'institution bénéficiaire ») une contribution financière d’un montant de USD 115,000 (cent quinze mille USD) pour travailler
sur les adaptations techniques de l’exploitation des forêts communales au regard du FLEGT.
2. Objet
a) Les activités pour lesquelles est utilisée la contribution financière fournie aux termes du présent Accord sont les suivantes :
i) Former toutes les parties prenantes à la compréhension du système de vérification de la légalité tel que prévu par l’APV FLEGT en collaboration
avec le MINFOF ;
ii) Réaliser les inventaires d’exploitation conformément aux exigences du FLEGT dans trois forêts communales pilotes. Ces inventaires serviront de
pré requis à la mise en place d’un système de traçabilité et permettront d’alimenter une base donnée publique sur l’offre en bois disponible dans
ces forêts communales;
iii) Appuyer les communes dans l’organisation de l’exploitation de leur forêt communale conformément aux grilles de légalité FLEGT, et à planifier
l’exploitation selon les résultats d’inventaire d’exploitation et des données socio‐économiques;
iv) Valoriser et diffuser les résultats du projet au travers des membres de l’ACFCAM, auprès du comité de suivi de l’APV‐FLEGT et à travers le site
internet du projet.
(Ci‐après dénommées « le projet »)
b) Le contexte, le mandat, les apports qui doivent être fournis par l’institution bénéficiaire et éventuellement par la FAO, le budget du projet et
l’identification du fonctionnaire chargé du suivi/de l’agent certificateur, sont exposés en détail dans l’annexe ci‐jointe, qui fait partie intégrante du
présent Accord.
3. Conditions générales
a) La contribution financière fournie par la FAO en vertu du présent Accord est utilisée par l'institution bénéficiaire exclusivement pour la réalisation du
projet.
b) L'institution bénéficiaire est responsable de l'organisation et de l'exécution du projet. La FAO décline toute responsabilité en cas d'accident, de maladie,
de perte ou de dommage qui pourraient survenir pendant la mise en œuvre du projet.
65

‐ 66
c) L'utilisation du symbole officiel et du nom de la FAO sur quelque publication, document ou article que ce soit est strictement interdite sans l'accord
écrit préalable de la FAO.
d) Tous les droits de propriété intellectuelle (y compris le droit d'auteur) sur toute œuvre réalisée aux termes du présent Accord appartiennent à la
FAO, y compris, sans limitation d'aucune sorte, le droit d'en utiliser, publier, traduire, vendre ou distribuer, de manière privée ou publique, tout
élément ou partie. La FAO accorde, à titre gracieux, à l’institution bénéficiaire le droit d’utiliser, publier, traduire, distribuer, de manière privée ou
publique, tout élément ou partie de toute œuvre réalisée aux termes du présent Accord, à l’exclusion d’utilisations à des fins commerciales.
L'institution bénéficiaire et son personnel sont tenus de ne pas communiquer à des tiers les renseignements confidentiels que la FAO leur a révélés
dans le cadre de l'exécution de leurs obligations en vertu du présent Accord et de ne pas utiliser ces renseignements à leur bénéfice personnel ou au
bénéfice de toute autre personne physique ou morale. La présente disposition reste en vigueur après l'expiration ou la résiliation du présent Accord.
e) Le personnel que l'institution bénéficiaire affecte à l'organisation et à l'exécution du projet n'est pas considéré comme faisant partie du personnel de la
FAO, ne jouit d'aucun privilège ou immunité, ni n'a droit à aucun remboursement ou indemnité de la FAO. L'institution bénéficiaire et son personnel ne
sont pas autorisés à prendre des engagements ou à effectuer des dépenses au nom de la FAO. Aucune disposition du présent Accord ou d'un document
y relatif ne doit être interprétée comme une renonciation aux privilèges et immunités de la FAO ou comme conférant quelque privilège ou immunité à
l'institution bénéficiaire ou à son personnel.
f) Le présent Accord est régi par les principes généraux du droit, à l'exclusion d'un système juridique national particulier.
g) Une fois que les coûts du projet ont été couverts, l'éventuel reliquat de la contribution financière fournie aux termes du présent Accord est restitué à la
FAO.
h) La FAO est en droit de résilier le présent Accord par notification écrite à cet effet à l'institution bénéficiaire si elle juge que la poursuite de l'exécution du
présent Accord est impossible ou inopportune:
a) pour des raisons imprévues indépendantes de sa propre volonté;
b) en cas de manquement ou de retard de la part de l'institution bénéficiaire.
i) En cas de non exécution ou d'exécution partielle des obligations incombant à l'institution bénéficiaire aux termes du présent Accord, ladite institution
rembourse à la FAO toute somme déjà perçue pour des activités qui n'ont pas été réalisées par ladite institution à la satisfaction de la FAO.
66

‐ 67
j) Si le présent Accord est résilié pour des causes indépendantes de sa propre volonté, la FAO verse les montants dus jusqu'à la date effective de la
résiliation.
4. Rapports
a) L'institution bénéficiaire soumet à M. Robert Simpson, gestionnaire du Programme d’appui ACP‐FLEGT, FOEP, Département des forêts de la FAO, Rome,
par l’intermédiaire de M. Jean‐Claude Nguinguiri, Fonctionnaire technique en charge des forêts au Bureau sous‐régional de la FAO en Afrique Centrale,
Libreville, les rapports et documents suivants :
i) Un rapport de démarrage du projet présentant le plan de travail, la méthodologie, l’équipe du projet et les communes ciblées par le projet. Ce
rapport comprendra également le concept et la fonctionnalité du système de gestion de base de données d’inventaires et d’exploitation pour
les forêts communales au Cameroun et sera délivré dans le mois suivant la signature du présent Contrat par les deux parties ;
ii) Une base de données fonctionnelle permettant la traçabilité interne des bois issus des forêts communales. Cette base de données sera délivrée
sur support numérique et délivrée dans les quatre mois suivant la signature du présent Contrat par les deux parties ;
iii) Deux guides de formation à destination des personnels des sections chargées de la foresterie communale, des prestataires et/ou des
exploitants partenaires sur, respectivement, l’utilisation du PDA et la mise en exploitation des forêts communales. Ces deux guides seront
délivrés dans les quatre mois suivant la signature du présent Contrat par les deux parties ;
iv) Un rapport des formations organisées sur le thème des inventaires d’exploitation et destinées aux sections chargées de la foresterie
communale, aux prestataires des communes et des exploitants partenaires, dans les neuf mois suivant la signature du Contrat par les deux
parties ;
v) Un rapport des formations organisées sur le thème de la planification de l’exploitation et destinées aux chargé de la cartographie / gestion des
données et des aménagistes du CTFC 2 /ACFCAM, dans les neuf mois suivant la signature du présent Contrat par les deux parties ;
vi) Un recueil des directives d’exploitation et des cartes d’exploitation pour les assiettes annuelles de coupe des trois forêts communales pilotes,
dans les neuf mois suivant la signature du présent Contrat par les deux parties ;
b) Dans le mois suivant l’achèvement du projet, l’institution bénéficiaire soumet à M. Robert Simpson, gestionnaire du Programme d’appui ACP‐FLEGT,
FOEP, Département des forêts de la FAO, Rome, par l’intermédiaire de M. Jean‐Claude Nguinguiri, Fonctionnaire technique en charge des forêts au
Bureau sous‐régional de la FAO en Afrique Centrale, Libreville, un rapport final d’activité reprenant les objectifs, les principaux résultats obtenus, les
leçons apprises et les recommandations. Y seront annexé une synthèse des différents rapports intermédiaires mentionnés au paragraphe 4 a), le rapport de l’atelier de
clôture du projet présentant les résultats à l’ensemble des acteurs ainsi que les diverses communications du projet (conférences, réunions sous‐
2 Centre Technique de la Foresterie Communale : Structure Technique de mise en œuvre des projets de l’Association des Communes forestières du Cameroun
(ACFCAM)
67

‐ 68
régionales, newsletter, rapports produits lors des réunions et contribution techniques au comité national de suivi de l’APV FLEGT, rapport APV
FLEGT …).
c) Avant de recevoir le paiement final des travaux effectués, l'institution bénéficiaire soumet à
M. Robert Simpson, gestionnaire du Programme d’appui ACP‐FLEGT, FOEP, Département des forêts de la FAO, Rome, par l’intermédiaire de la
Représentation de la FAO au Cameroun, un état des dépenses détaillé (certifié par le chef comptable ou par un fonctionnaire analogue de l’institution
bénéficiaire).
d) L’institution bénéficiaire présente à M. Robert Simpson, gestionnaire du Programme d’appui ACP‐FLEGT, FOEP, Département des forêts de la FAO,
Rome, par l’intermédiaire de la Représentation de la FAO au Cameroun, un état comptable final vérifié indiquant l’utilisation qui a été faite des fonds en
vertu du présent Accord dans les trois mois suivant l’achèvement du projet. Si le statut juridique de l’institution bénéficiaire ne permet pas de fournir
des états financiers vérifiés, un état comptable non vérifié indiquant l’utilisation des fonds fournis en vertu du présent Accord, certifié exact par le
fonctionnaire chargé de tenir les comptes, sera présenté.
e) L 'institution bénéficiaire devra (i) conserver les pièces justificatives relatives à l'utilisation des fonds qui a été faite en vertu du présent Accord ainsi
que tous les autres documents relatifs au projet pour une période de trois ans après l'achèvement de celui‐ci, période pendant laquelle la FAO ou
toute personne désignée par elle aura le droit d'examiner ou d'auditer les pièces pertinentes, et (ii) mettre à disposition les agents ou employés
connaissant le projet pour répondre aux questions de la FAO.
5. Modalités de paiement
a) Pour l'exécution du projet visé par le présent Accord, la FAO verse une contribution financière de
USD 115,000. Les versements sont répartis comme suit :
i) USD 10,000 à la signature du présent Accord ;
ii) USD 30,000 à l’approbation du rapport de démarrage mentionné au paragraphe 4a) i) plus haut;
iii) USD 30,000 au moment de la réception par la FAO des rapports mentionnés au paragraphe 4a) ii), et iii) plus haut ;
iv) USD 20,000 au moment de la réception par la FAO des rapports mentionnés aux paragraphes 4a) iv), v) et vi) plus haut ;
v) USD 25,000 au moment de la réception par la FAO des rapports mentionnés aux paragraphes 4 b) et c) plus haut.
b) Les montants susmentionnés seront payés dans la monnaie indiquée plus haut.
68

‐ 69
c) La somme stipulée au paragraphe 5 a) ci‐dessus représente le montant intégral de la contribution de la FAO pour l'ensemble des services fournis et
activités réalisées par l'institution bénéficiaire aux termes du présent Accord.
d) La FAO pourvoit aux versements susmentionnés conformément aux instructions bancaires données par l'institution bénéficiaire.
6. Règlement des différends
Tout différend entre la FAO et l'institution bénéficiaire quant à l'interprétation ou à l'exécution du présent Accord est réglé à l'amiable entre les parties. Si la FAO et
l'institution bénéficiaire ne parviennent pas à se mettre d'accord sur toute question litigieuse ou sur un mode de règlement autre que l'arbitrage, chaque partie peut
demander que la question soit tranchée par voie d'arbitrage conformément au Règlement d'arbitrage de la Commission des Nations Unies pour le droit commercial
international (CNUDCI), actuellement en vigueur. Toute sentence arbitrale ainsi rendue est obligatoire et définitive pour la FAO et pour l'institution bénéficiaire.
7. Amendements
Tout amendement au présent Accord fait l'objet d'un consentement mutuel écrit des parties.
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Les versements seront effectués par l’intermédiaire du bureau de la Représentation de la FAO au Cameroun.
Nom de la banque : SCB CAMEROUN
Adresse de la banque : Agence du boulevard du 20 Mai ‐ Yaoundé.
Direction générale : 530 Rue du Roi George B.P 300 Douala.
Nom du titulaire du compte : Association des Communes Forestières du Cameroun (ACFCAM)
Numéro du compte : 92642283155
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Swift :
ANNEXE I
CRLYCMCXXXX
CONDITIONS DE L’ACCORD
1. Contexte
1.1 Généralités
Afin de contribuer à la gestion durable des forêts et d’augmenter l’impact de celle‐ci sur la réduction de la pauvreté, le Cameroun et l’Union
Européenne ont conclu en mai 2010 un Accord de Partenariat Volontaire (APV) sur l’Application des règlementations forestières, la gouvernance et les
échanges commerciaux (FLEGT). Cet accord vise à améliorer la gouvernance forestière et de s’assurer que le bois importé dans l’UE remplit toutes les
exigences réglementaires du Cameroun.
Dans ce contexte, un projet financé par l’Union Européenne est actuellement en charge de la mise en place d’un système de traçabilité du bois (projet
"Mise en place d'un système de traçabilité du bois au Cameroun", sous la responsabilité du bureau SGS 3 ). Ce système sera testé dans un site pilote sans
doute dans la région Est du Cameroun et couvrira les différents titres forestiers, dont les forêts communales.
En début 2010, le Ministère des Forêts et de la Faune (MINFOF) avec l’assistance technique de l’ACFCAM et du programme ‘’Pro‐PSFE’’ de la
Coopération Allemande (GTZ) a effectué une mission d’évaluation de la mise en œuvre des plans d’aménagement des forêts communales et a identifié
de manière générale :
Une mise en œuvre incomplète des prescriptions des plans d’aménagement ;
Une faible maîtrise des inventaires d’exploitation, de la planification et du suivi de l’exploitation ;
Le manque de moyens et d’assistance technique des communes lors des inventaires, de la préparation et de l’exploitation.
De plus de manière générale les communes sont peu au fait de la légalité de la gestion des forêts communales et des enjeux du FLEGT au Cameroun.
Les communes ne maîtrisent pas parfaitement le potentiel de leur forêt et subissent par la même un certain manque à gagner.
Certaines communes alimentent déjà le marché local et international en bois. Cependant, aucun système de traçabilité moderne n’a encore été mis en
place dans les communes principalement en raison des faibles capacités des sections chargées de la foresterie communale. Par ailleurs, les communes
ne comprennent pas encore le bien fondé et les avantages commerciaux que peu représenter une mise en commun de l’offre en bois répondant à la
3 Société Générale de Surveillance
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légalité et la nécessité de viabiliser une structure d’appui conseil pour une mise en conformité de la gestion des forêts communales bien avant la mise
en œuvre d’un système d’assurance de la légalité national.
1.2 Objectifs du présent Accord
Les objectifs du présent accord sont les suivants :
i) Former toutes les parties prenantes à la compréhension du système de vérification de la légalité tel que prévu par l’APV FLEGT en collaboration
avec le MINFOF ;
ii) Réaliser les inventaires d’exploitation conformément aux exigences du FLEGT dans trois forêts communales pilotes. Ces inventaires serviront de
pré requis à la mise en place d’un système de traçabilité et permettront d’alimenter une base donnée publique sur l’offre en bois disponible dans
ces forêts communales;
iii) Appuyer les communes dans l’organisation de l’exploitation de leur forêt communale conformément aux grilles de légalité FLEGT, et à planifier
l’exploitation selon les résultats d’inventaire d’exploitation et des données socio‐économiques;
iv) Valoriser et diffuser les résultats du projet au travers des membres de l’ACFCAM, auprès du comité de suivi de l’APV‐FLEGT et à travers le site
internet du projet.
1.3 Institution bénéficiaire
L’ACFCAM est une association à but non lucratif, apolitique et à durée indéterminée. Le siège national est situé à Yaoundé, chef‐lieu du département
du Mfoundi, Province du Centre.
L’ACFCAM a pour objectifs de :
Créer un cadre de rencontres, de réflexion et de concertation en vue de resserrer les liens étroits qui unissent ses membres et mieux débattre
des problèmes de développement qui concernent les communes forestières ;
Participer à la préservation des ressources naturelles et à la protection de l’environnement ;
Adopter une synergie positive d’action en élaborant et en mettant en œuvre des stratégies d’ensemble de développement des communes
membres ;
Œuvrer par des actions à caractère social, culturel et économique à la promotion de l’image de l’Association.
2. Mandat
Les activités ci‐dessous sont établies sur la base de la proposition de l’institution bénéficiaire faite au Programme d’appui ACP‐FLEGT en mai 2010, qui est
conservée dans les archives du Programme d’appui ACP‐FLEGT au Département des forêts de la FAO, Rome.
2.1 Description des activités
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Objectif 1 : S’arrimer aux premières formations du projet "Mise en place d'un système de traçabilité du bois au Cameroun" pour avoir les orientations
générales du système de traçabilité qui sera mis en place au niveau national
1.1 Séance de travail avec l’équipe du projet "Mise en place d'un système de traçabilité du bois au Cameroun" pour les besoins de planification des
formations
1.2 Formations des cibles (Chef de cellule de la Foresterie communale, exploitants forestiers partenaires, organisation de la société civile) pour la
compréhension du système de vérification de la légalité tel que prévu par l’APV FLEGT, en collaboration avec le MINFOF
Objectif 2 : Tester la faisabilité du système de traçabilité retenus dans trois forêts communales
2.1 Elaboration des TDR et validation en interne pour l’inventaire d’exploitation des trois forêts communales
2.2 Acquérir le matériel nécessaire à l’inventaire d’exploitation et adapter un système de bases données en synergie avec le projet "Mise en place d'un
système de traçabilité du bois au Cameroun" pour la gestion/traçabilité interne des bois des forêts communales
2.3 Réalisation des inventaires d’exploitation
2.4 Traitement des données, rapport et enrichissement de la base de données publique sur l’offre en bois disponible dans ces forêts communales
2.5 Élaborer un guide de mise en exploitation répondant aux exigences du FLEGT pour les communes
Objectif 3 : Appuyer les Trois Forêts Communales pilotes à planifier l’exploitation conformément au Plan d’aménagement qui prend en compte les
exigences FLEGT
3.1 Réalisation des Plan de Gestion Quinquennaux des trois Forêts Communales pilotes
3.2 Former le chargé de la cartographie / gestion des données des Chefs de Cellule de la Foresterie Communale (CFC) des trois Forêts Communales
pilotes aux SIG en tenant compte des innovations introduites par le nouveau système de traçabilité
3.3 Produire les directives d’exploitation et les cartes d’exploitation des assiettes annuelles de coupe des trois forêts communales pilotes à destination
des communes et/ou des exploitants partenaires
3.4 Former les Cellules de Foresterie Communale à l’utilisation de nouveaux outils de suivi d’exploitation (cartes, document de chantier, document de
transport) en tenant compte des innovations introduites par le nouveau système de traçabilité
Objectif 4 : Valoriser et diffuser les résultats et pérenniser les acquis du projet au travers des membres de l’ACFCAM.
4.1 Formation du personnel communal et du CTFC/ACFCAM à la maintenance des outils et du système en vue d’assurer la continuité
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4.2 Le CTFC/ACFCAM avec les responsables communaux chargés de la foresterie des 3 communes pilotes, présenteront en fin de projet les résultats
stratégiques obtenus aux autres communes membres de l’ACFCAM et mettra en évidence l’intérêt commercial de ce système
4.3 Diffuser les outils et rapports d’activités du projet (guide de mise en exploitation, guide d’utilisation des outils d’inventaires, outils de suivi de
l’exploitation, etc.) auprès des autres Cellules de Foresterie Communale et du public à travers le Site Web
4.4 Evaluation sur le terrain des activités du projet avec l’équipe MINFOF et du "Mise en place d'un système de traçabilité du bois au Cameroun"
4.4 Restituer les résultats stratégiques du projet au Comité national de suivi de l’APV FLEGT qui suivra également la mise en œuvre du projet.
2.2 Définition des produits
L'Institution bénéficiaire, tout en recevant des conseils et de la coordination de son Gouvernement, mettra en œuvre les activités décrites ci‐dessus. Ce sera attesté par les résultats suivants prévus :
i) Un rapport de démarrage du projet présentant le plan de travail, la méthodologie, l’équipe du projet et les communes ciblées par le projet. Ce
rapport comprendra également le concept et la fonctionnalité du système de gestion de base de données d’inventaires et d’exploitation pour les
forêts communales au Cameroun ;
ii) Une base de données fonctionnelle permettant la traçabilité interne des bois issus des forêts communales ;
iii) Deux guides de formation à destination des personnels des sections chargées de la foresterie communale, des prestataires et/ou des exploitants
iv)
partenaires sur respectivement l’utilisation du PDA, du GPS et du SIG et la mise en exploitation adapté au contexte de la foresterie communale ;
Un rapport des formations organisées sur le thème des inventaires d’exploitation et destinées aux sections chargées de la foresterie communale,
aux prestataires des communes et des exploitants partenaires ;
v) Un rapport des formations organisées sur le thème de la planification de l’exploitation et destinées aux chargé de la cartographie / gestion des
données et des aménagistes du CTFC/ACFCAM ;
vi) Un recueil des directives d’exploitation et des cartes d’exploitation pour les 3 assiettes annuelles de coupe des forêts communales pilotes ;
vii) Un rapport d’atelier final du projet présentant les résultats à l’ensemble des acteurs ;
viii) Diverses communications (Conférences, COMIFAC, CTFC news, rapports produits lors des réunions et contribution techniques au comité national
de suivi de l’APV FLEGT, rapport APV FLEGT …) ;
ix)
Un rapport final.
2.3 Durée et calendrier
Le projet devra être complété dans une période n’excédant pas 12 mois, après la signature du présent Accord par les deux parties, tel indiqué cidessous
:
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Activités
Mois après signature
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Objectif 1 : S’arrimer aux premières formations du projet traçabilité du MINFOF pour avoir les orientations générales du système de traçabilité qui sera mis en place
1.1
1.2
Séance de travail avec le chef de projet traçabilité pour les besoins de planification des
formations
Formations des cibles (Chef de cellule de la Foresterie communale, exploitants forestiers
partenaires, organisation de la société civile) pour la compréhension du système de
vérification de la légalité tel que prévu par l’APV FLEGT en collaboration avec le MINFOF
Objectif 2 : Tester la faisabilité du système de traçabilité retenus dans trois forêts communales
2.1
2.2
Elaboration des TDR et validation en interne pour l’inventaire d’exploitation des trois forêts
communales
Acquérir le matériel nécessaire à l’inventaire d’exploitation et adapter un système de bases
données en synergie avec le projet "Mise en place d'un système de traçabilité du bois au
Cameroun" pour la gestion/traçabilité interne des bois des forêts communales
2.3 Réalisation des inventaires d’exploitation (CTFC)
2.4 Traitement des données, rapport et enrichissement de la base de données
2.5
Élaborer un guide de mise en exploitation répondant aux exigences du FLEGT pour les
communes
Objectif 3 : Appuyer les Forêts Communales à planifier l’exploitation conformément au Plan d’aménagement qui prend en compte les exigences FLEGT
3.1 Réalisation des Plan de Gestion Quinquennaux des trois Forêts Communales pilotes
3.2
3.3
3.4
Former le chargé de la cartographie / gestion des données des CFC des trois forêts
communales aux SIG en tenant compte des innovations introduites par le nouveau système
de traçabilité
Produire les directives d’exploitation et les cartes d’exploitation des assiettes annuelles de
coupe à destination des communes, des prestataires des communes et/ou des exploitants
partenaires
Former les Cellules de Foresterie Communale et prestataires à l’utilisation de nouveaux
outils de suivi d’exploitation (cartes, document de chantier, document de transport) en
tenant compte des innovations introduites par le nouveau système de traçabilité
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Objectif 4 : Valoriser et diffuser les résultats et pérenniser les acquis du projet au travers des membres de l’ACFCAM
4.1
4.2
4.3
Formation du personnel communal et CTFC/ACFCAM à la maintenance des outils et du
système en vue d’assurer la continuité
Le CTFC/ACFCAM avec les responsables communaux chargés de la foresterie des 3
communes pilotes, présenteront en fin de projet les résultats stratégiques obtenus aux
autres communes membres de l’ACFCAM et mettra en évidence l’intérêt commercial de ce
système
Diffuser les outils et rapports d’activités du projet (guide de mise en exploitation, guide
d’utilisation des outils d’inventaires, outils de suivi de l’exploitation,etc.) auprès des autres
CFC et du public à travers le Site Web
4.4 Evaluation sur le terrain des activités du projet avec l’équipe MINFOF et Projet tracabilité
4.5
Restituer les résultats stratégiques du projet au Comité national de suivi de l’APV FLEGT qui
suivra également la mise en œuvre du projet.
2.4 Suivi et établissement des rapports intermédiaires
M. Jean‐Claude Nguinguiri, Fonctionnaire technique en charge des forêts au Bureau sous‐régional de la FAO en Afrique Centrale, Libreville, surveillera les
activités d’un point de vue technique et contrôlera l’avancement des activités en ce qui concerne les dates limites et les résultats souhaités. Il en informera
M. Robert Simpson, gestionnaire du Programme d’appui ACP‐FLEGT, FOEP, Département des forêts de la FAO, Rome, en temps utile.
3. Apports devant être fournis à titre gracieux par l’institution bénéficiaire
3.1 Liste des apports
Les apports fournis par l’institution bénéficiaire comprennent les éléments suivants:
a) Fourniture de services d’experts et de personnel d’appui. Une partie du salaire et des frais de fonctionnement de l’ensemble du personnel de
l’ACFCAM à un taux équivalent à 50% est pris en charge sur fonds propres par l’institution bénéficiaire ;
b) Utilisation de matériel et dotation en équipements/fournitures à 80%. L’institution bénéficiaire prend en charge la location des bureaux du
projet à 100 % ;
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c) Organisation de réunions. La location des salles est supportée sur fonds propres de l’institution bénéficiaire à 100%.
3.2 Calendrier des apports
Ces apports seront fournis à titre gracieux par l’institution bénéficiaire sur toute la durée du présent Accord. A défaut, la FAO se réserve le droit de
suspendre tout paiement ultérieur.
4. Budget détaillé
Les coûts indiqués sont des estimations et les coûts réels seront présentés dans l’état des dépenses détaillé, qui sera remis avant le versement du dernier
paiement.
5. Suivi et certification
M. Jean‐Claude Nguinguiri, Fonctionnaire technique en charge des forêts au Bureau sous‐régional de la FAO en Afrique Centrale, Libreville, est chargé de suivre
la bonne exécution de l’Accord et de certifier à l’agent payeur, le Représentant de la FAO au Cameroun, que les conditions de l’Accord ont été remplies de
manière satisfaisante et que les paiements appropriés peuvent être faits.
6. Remboursements
Tout paiement excédentaire qui peut avoir été effectué ou du reliquat après l’achèvement de la prestation de services ou après la réalisation des activités
doit être remboursé à la FAO par l’institution bénéficiaire.
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‐ 78
Partie 2 : RAPPORT FINANCIER
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‐ 79
I.INTRUDUCTION
En l’an 2010, a été signé un protocole d’accord portant sur une contribution financière de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et
l’agriculture ayant pour objet de :
• Former toutes les parties prenantes à la compréhension du système de vérification de la légalité tel que prévu par l’APV
FLEGT en collaboration avec le MINFOF ;
• Réaliser les inventaires d’exploitation conformément aux exigences du FLEGT dans les trois communes pilotes ;
• Appuyer les communes dans l’organisation de l’exploitation de leur foret communale conformément aux grilles de légalité
FLEGT, et à planifier l’exploitation selon les résultats d’inventaire d’exploitation et des données socio économiques ;
• Valoriser et diffuser les résultats des projets au travers des membres de l’ACFCAM, auprès du comité de suivi de l’APV-FLEGT
et à travers le site internet du projet.
Le montant de cette contribution était de 115 000 dollars.
Cette convention au cours de son déroulement a subi deux avenants à la convention qui visaient un réaménagement des lignes et aucun changement
au niveau du cout global de la subvention.
C’est ainsi que le premier avenant intervient courant mai juin 2011 et le second courant décembre 2011.en annexe sont joints les différents mails
soutenant ces différents avenants.
Les difficultés rencontrées dans l’exécution de cette convention étaient de deux ordres.
Le premier ordre était au niveau de la parité du dollar. Pendant les différents versements nous avons constaté une moins value en moyenne de 23 F
et le second ordre était budgétaire principalement la sous estimation de certaines activités.
Ci-dessous les différents budgets qui ont jalonné la période de la convention :
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I­1 BUDGET
I‐1.1 Budget Initial
Lignes budgétaires Unité Nombre
Coût
unitaire
(USD)
Total
(USD)
1. Dépenses de personnel
1.1. Directeur du CTFC, coordonnateur des activités et ordonnateur des dépenses du
projet (1/5 temps) hom.mois 12 320 3 840
1.2. Directeur technique du CTFC, coordonnateur technique du projet (1/4 temps) hom.mois 12 175 2 100
1.3. Responsable administratif et financier (1/4 temps) hom.mois 12 120 1 440
1.4. Aménagiste forestier CTFC région Centre Sud (1/4 temps) hom.mois 12 120 1 440
15. Aménagiste forestier CTFC région Est (1/4 temps) hom.mois 12 120 1 440
1.6. Indemnités mensuelles responsable SIG (1/2 temps) hom.mois 12 160 1 920
1.7. Secrétaire du projet (1/4 temps) hom.mois 12 95 1 140
1.8. Chauffeur (1/3 temps) hom.mois 12 95 1 140
1.9. Ingénieur forestier, Chargé du projet (plein temps) hom.mois 12 800 9 600
1.10. Assistants (03 personnes plein temps) hom.mois 36 300 10 800
Total dépenses de personnel 34 860
2. Missions
2.1 Mission de réalisation des inventaires d’exploitation (CTFC et CFC) en
moyenne 700 km A/R par commune
- Frais de carburant km 2000 0,4 800
- Frais de mission pour personnel ACFCAM (10 jours x 3 communes x 4 pers.) hom.jour 120 40 4 800
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2.2 Mission de suivi des directives d’exploitation et de production des cartes
d’exploitation des assiettes annuelles de coupe à destination des communes, des
prestataires des communes et/ou des exploitants partenaires
- Frais de carburant km 2000 0,4 800
- Frais de mission pour personnel CTFC (6 jours x 3 communes x 4 pers.) hom.jour 72 40 2 880
2.3 Mission d'évaluation sur le terrain des activités du projet CTFC-MINFOFprojet
traçabilité
- Frais de carburant km 2000 0,4 800
- Frais de mission pour personnel CTFC-MINFOF (6 jours x 3 communes x 4 pers.) hom.jour 72 40 2 880
Total dépenses missions 12 960
3. Équipements
3.1. Fournitures de bureau (Encre, rames de papier, chrono, feutres…..) forfait 12 300 3 600
3.2 Matériel d’inventaire
Boussoles pièce 10 300 3 000
GPS pièce 8 300 2 400
Appareil photo numérique (1 appareil par commune) pièce 4 200 800
PDA pièce 1 3 000 3 000
Corde de chaine pièce 3 200 600
Machette pièce 50 10 500
Tente pièce 3 300 900
Clisimètre pièce 3 300 900
3.3 Matériel informatique
Ordinateur portable ( 1 pour chef de projet et 3 pour les assistants) pièce 4 1 000 4 000
Imprimante ( 1 pour chef de projet et 3 pour les trois Forêts communales pilotes) pièce 4 460 1 840
Photocopieur(pour les trois forêts communales pilotes du projet) pièce 3 500 1 500
Licence Arc View pièce 1 5 000 5 000
Logiciel DELTA de gestion des données( inventaire, exploitation, transport) pièce 1 5 000 5 000
Total dépenses Equipements 33 040
4. Ateliers/Formation
4.1 Atelier de lancement du projet (2 jours à Yaoundé)
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Repas et pauses café (40 pers x2jours) hom.jour 80 14 1 120
Per diem (20 pers x2 jours) Le reste de personnes réside à Yaoundé hom.jour 40 46 1 840
Frais de déplacement (20 pers). Le reste de personnes réside à Yaoundé hom.jour 20 30 600
Matériels didactiques et autres (40pers) forfait 40 10 400
4.2 Formation à la compréhension du système de vérification de la légalité tel que
prévu par l’APV FLEGT en collaboration avec le MINFOF (2 jours à Yaoundé)
Facilitation (1 pers x 300 x 2jours) hom.jour 2 300 600
Repas et pauses café (40 pers x2jours) hom.jour 80 14 1 120
Frais de déplacement (20 pers) hom.jour 20 30 600
Per diem (20 pers x2 jours) Le reste de personnes réside à Yaoundé hom.jour 40 46 1 840
Matériels didactiques et autres (40pers) hom.jour 40 6 240
4.3 Former le chargé de la cartographie / gestion des données du CFC aux SIG
en tenant compte des innovations introduites par le nouveau système de traçabilité
Repas et pauses café (20pers x 3jrs) hom.jour 60 14 840
Facilitation (1 pers x 3jrs) hom.jour 3 300 900
Per diem (15pers x 3 jrs) les 15 personnes viennent des 3 communes du projet et les
4 autres communes en exploitation et le reste de personnes est constitué de l'équipe
du CTFC hom.jour 45 46 2 070
Frais de transport (15 pers x 30 dollars) hom.jour 15 30 450
Matériels didactique formation (20 pers) hom.jour 20 6 120
4.4 Former les Cellules de Foresterie Communale et prestataires à l’utilisation et à
la maintenance de nouveaux outils de suivi d’exploitation (cartes, document de
chantier, document de transport, Logiciel de gestion de données d'exploitation) en
tenant compte des innovations introduites par le nouveau système de traçabilité
Repas et pauses café (20pers x 5jrs) hom.jour 100 14 1 400
Facilitation (1 pers x 3jrs) hom.jour 3 300 900
Per diem (15pers x 5 jrs) les 15 personnes viennent des 3 communes du projet et les
4 autres communes en exploitation et le reste de personnes est constitué de l'équipe
du CTFC hom.jour 75 46 3 450
Frais de transport (15 pers x 30 dollars) Le reste de personnes réside à Yaoundé hom.jour 15 30 450
Matériels didactique formation (20 pers) hom.jour 20 6 120
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‐ 83
Total Ateliers/Formation 19 060
5. Gestion de l'information
5.1 Elaboration guide : Production guide de mise en exploitation aux exigences
Flegt (frais d'impression de 500 guides)
Production guide d'utilisation logiciel de traitement de données d'exploitation et SIG
(100 guides) unité 100 4 400
Réalisation des Plan de Gestion Quinquennaux des trois forêts communales pilotes FC 3 1 150 3 450
production outils de suivi de l'exploitation (500 guides) unité 500 4 2 000
5.2. Elaboration d’un système de communication communale (installation des
panneaux d’affichage dans les commune pilote et exploitants forestiers
partenaires )
Réalisation des panneaux (3 panneaux x 3 commune) unité 3 300 900
Impression (400) supports de communication unité 400 6 2 400
6.4. Production du rapport
Rapport de démarrage du projet unité 5 10 50
Rapport spécifique sur la fonctionalité du système de base de donnée unité 100 6 600
Rapport d'atelier final de restitution unité 25 6 150
Rapport final des activités et leçons apprises unité 100 6 600
Recueil des directives sur les inventaires d'exploitation unité 100 6 600
Guide d'utilisation du logiciel de gestion forestière unité 100 6 600
Rapport activité communications (conférences, CTFC Infos, autres contributions…) unité 5 6 30
rapport comité de suivi APV FLEGT(Impression de 100 rapports) unité 50 6 300
6.5 Communication et publicité du projet (Radio, insertion publicitaire dans les
journaux, dossier spéciaux, supports numérique des activités forfaitaire 3 1 000 3 000
Total Gestion de l'information 15 080
BUDGET TOTAL 115 000
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a) 1 ère Lettre de demande de révision
From: Louis Bernard CHETEU [mailto:lbcheteu@yahoo.fr]
Sent: 13 May 2011 14:05
To: 'Ctfc Ctfc'; Nguinguiri, JeanClaude (FAOSFC); Vandenhaute, Marc (FOEP)
Cc: sjanviermongui@yahoo.fr; baudelaire_k@yahoo.com; Simpson, Robert (FOEP); Abdirizzak, Tania (FOEP); auriol ctfc
Subject: Demande du troisième virement pour ACFCAM Projet FAO/FLEGT
Monsieur Jean -Claude NGUINGUIRI Bonjour,
Nous vous transmettons ci-joints la demande de virement du troisième décaissement au profit du projet FLEGT de l'ACFCAM dans le cadre du
programme d'appui ACP-FLEGT.
Y est également jointe une proposition de révision budgétaire du projet de l'ACFCAM.
Nous restons à votre disposition pour la suite de la mise en œuvre du protocole d'accord ACFCAM-FAO.
Cordialement
Le Directeur du CTFC
P.O Le Directeur Technique
Louis Bernard CHETEU
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b) ‐1 ère réponse de demande de révision
De: Vandenhaute, Marc (FOEP)
Objet: RE: Demande du troisième virement pour ACFCAM Projet FAO/FLEGT
À: "'Louis Bernard CHETEU'" , "'Ctfc Ctfc'" , "Nguinguiri, JeanClaude (FAOSFC)"
Cc: "sjanviermongui@yahoo.fr" , "baudelaire_k@yahoo.com" , "Simpson, Robert (FOEP)"
, "Abdirizzak, Tania (FOEP)" , "auriol ctfc"
Date: Lundi 16 mai 2011, 11h59
Bonjour Louis Bernard,
Merci pour ce document.
Puis-je vous demander de nous envoyer un tableau Excel reprenant les colonnes du budget initial (tel que présente dans le LOA) avec une colonne
supplémentaire reprenant votre proposition de budget révisé.
Je vous rappelle que le montant total ne peut être modifie a la hausse (115.000 USD maximum).
Merci d’avance.
Marc
85

‐ 86
I‐1.2 Budget aménagé 2
Lignes budgétaires
Budget
Initial
(USD)
Nouveau
Budget
(USD)
1. Dépenses de personnel
1.1. Directeur du CTFC, coordonnateur des activités et ordonnateur des dépenses du
projet (1/5 temps) 3 840 3 840 0%
1.2. Directeur technique du CTFC, coordonnateur technique du projet (1/4 temps) 2 100 2 100 0%
1.3. Responsable administratif et financier (1/4 temps) 1 440 1 440 0%
1.4. Aménagiste forestier CTFC région Centre Sud (1/4 temps) 1 440 1 440 0%
15. Aménagiste forestier CTFC région Est (1/4 temps) 1 440 1 440 0%
1.6. Indemnités mensuelles responsable SIG (1/2 temps) 1 920
1
920,00 0%
1.7. Secrétaire du projet (1/4 temps) 1 140 1 140 0%
1.8. Chauffeur (1/3 temps) 1 140 1 140 0%
1.9. Ingénieur forestier , Chargé du projet (plein temps) 9 600 9 600 0%
1.10. Assistants (03 personnes plein temps) 10 800 10 800 0%
Total dépenses de personnel 34 860 34 860 0%
Différence
entre E et F
(en %)
justificatif
2. Missions
2.1 Mission de réalisation des inventaires d’exploitation (CTFC et CFC) en
moyenne 700 km A/R par commune
- Frais de carburant 800 800 0%
- Frais de mission pour personnel ACFCAM (10 jours x 3 communes x 4 pers.) 4 800 4 800 0%
86

‐ 87
2.2 Mission de suivi des directives d’exploitation et de production des cartes
d’exploitation des assiettes annuelles de coupe à destination des communes, des
prestataires des communes et/ou des exploitants partenaires
- Frais de carburant 800 800 0%
- Frais de mission pour personnel CTFC (6 jours x 3 communes x 4 pers.) 2 880 2 880 0%
2.3 Mission d'évaluation sur le terrain des activités du projet CTFC-MINFOFprojet
tracabilité
- Frais de carburant 800 800 0%
- Frais de mission pour personnel CTFC-MINFOF (6 jours x 3 communes x 4 pers.) 2 880 2 880 0%
Total dépenses missions 12 960 12 960 0%
3. Équipements
3.1. Fournitures de bureau (Encre,rames de papier,chrono,feutres…..) 3 600 3 600 0%
3.2 Matériel d’inventaire
Boussoles 3 000 3 000 0%
GPS 2 400 2 400 0%
Appareil photo numérique (1 appareil par commune) 800 800 0%
PDA 3 000 0 -100%
Corde de chaine 600 600 0%
Machette 500 500 0%
Tente 900 1500 67%
Clisimètre 900 900 0%
3.3 Matériel informatique
Ordinateur portable ( 1 pour chef de projet et 3 pour les assistants) 4 000 4 000 0%
Imprimante (1 pour chef de projet et 3 pour les trois Forêts communales pilotes) 1 840 1 720 -7%
Photocopieur (pour les trois forêts communales pilotes du projet) 1 500 2 300 53%
Licence Arc View 5 000 5 000 0%
Logiciel DELTA de gestion des données( inventaire, exploitation, transport) 5 000 5 000 0%
le PDA n'a plus été acheté et a été
supprimé
les coûts des tentes sont plus élevés que
ceux prévus dans le budget antérieur
les coûts des photocopieurs sont plus
élevés que ceux prévus dans le budget
antérieur
87

‐ 88
Total dépenses Equipements 33 040 31 320 -5%
4. Ateliers/Formation
4.1 Atelier de lancement du projet (2 jours à Yaoundé)
Repas et pauses café (40 pers x2jours) 1 120 1 120 0%
Per diem (20 pers x2 jours) Le reste de personnes reside à Yaoundé 1 840 1 840 0%
Frais de déplacement (20 pers). Le reste de personnes reside à Yaoundé 600 600 0%
Matéreils didactiques et autres (40pers) 400 400 0%
4.2 Formation à la compréhension du système de vérification de la légalité tel que
prévu par l’APV FLEGT en collaboration avec le MINFOF (2 jours à Yaoundé)
Facilitation (1 pers x 2jours) 600 600 0%
Repas et pauses café (40 pers x2jours) 1 120 1 120 0%
Frais de déplacement (20 pers) 600 600 0%
Per diem (20 pers x2 jours) Le reste de personnes réside à Yaoundé 1 840 1 840 0%
Matériels didactiques et autres (40pers) 240 240 0%
4.3 Former le chargé de la cartographie / gestion des données du CFC aux SIG en
tenant compte des innovations introduites par le nouveau système de traçabilité
Repas et pauses café (20pers x 3jrs) 840 840 0%
Facilitation (1 pers x 3jrs) 900 900 0%
Per diem (15pers x 3 jrs) les 15 personnes viennent des 3 communes du projet et les 4
autres communes en exploitation et le reste de personnes est constitué de l'équipe du
CTFC 2 070 2 070 0%
Frais de transport (15 pers) 450 450 0%
Matériels didactique formation (20 pers) 120 120 0%
4.4 Former les Cellules de Foresterie Communale et prestataires à l’utilisation et à
la maintenance de nouveaux outils de suivi d’exploitation (cartes, document de
chantier, document de transport, Logiciel de gestion de données d'exploitation) en
tenant compte des innovations introduites par le nouveau système de traçabilité
Repas et pauses café (20pers x 5jrs) 1 400 1 750 25%
Facilitation (1 pers x 3jrs) 900 1 200 33%
88

‐ 89
Per diem (15pers x 5 jrs) les 15 personnes viennent des 3 communes du projet et les 4
autres communes en exploitation et le reste de personnes est constitué de l'équipe du
CTFC 3 450 4 140 20%
Frais de transport (15 pers) Le reste de personnes reside à Yaoundé 450 750 67%
Matériels didactique formation (20 pers) 120 200 67%
Total Ateliers/Formation 19 060 20 780 9%
formation très importante en vue du test
de traçabilité aussi un plus grand nbre de
participants des communes pilotes est
important pour l'appropriation de tous
5. Gestion de l'information
5.1 Elaboration guide : Production guide de mise en exploitation aux exigences
Flegt (frais d'impression de 500 guides)
Production guide d'utilisation logiciel de traitement de données d'exploitation et SIG
(100 guides) 400 400 0%
Réalisation des Plan de Gestion Quinquennaux des trois forêts communales pilotes 3 450 3 450 0%
Production outils de suivi de l'exploitation (500 guides) 2 000 2 000 0%
5.2. Elaboration d’un système de communication communale (installation des
panneaux d’affichage dans les commune pilote et exploitants forestiers partenaires)
Réalisation des panneaux (1 panneau x 3 communes) 900 900 0%
Impression (400) supports de communication 2 400 2400 0%
5.3 Production du rapport
Rapport de démarrage du projet 50 50 0%
Rapport spécifique sur la fonctionnalité du système de base de données 600 600 0%
Rapport d'atelier final de restitution 150 150 0%
Rapport final des activités et leçons apprises 600 600 0%
Recueil des directives sur les inventaires d'exploitation 600 600 0%
Guide d'utilisation du logiciel de gestion forestière 600 600 0%
Rapport activité communications (conférences, CTFC Infos, autres contributions…) 30 30 0%
Rapport comité de suivi APV FLEGT (Impression de 100 rapports) 300 300 0%
5.4 Communication et publicité du projet (Radio, insertion publicitaire dans les
journaux, dossier spéciaux, supports numérique des activités 3 000 3 000 0%
89

‐ 90
Total Gestion de l'information 15 080 15 080 0%
BUDGET TOTAL 115 000 115 000 0%
a) 1 ère lettre de demande de 2 ème révision
-----Original Message-----
From: auriol Teguia [mailto:auriolctfc@yahoo.fr]
Sent: 16 December 2011 16:48
To: Vandenhaute, Marc (FOEP)
Cc: Louis Bernard CHETEU; Mbarga messi; KEMAJOU
Subject: ATELIER DE CLOTURE DU PROJET FAO/FLEGT
Bonjour Mr Vandenhaute
Suite à la clôture du projet FAO/FLEGT, le CTFC organise un atelier à cet effet du 20 au 21 décembre.
Dans le souci d'être en conformité avec le budget, nous ne savons sur quelle ligne imputer cette dépense, alors sollicitons nous votre aval ou
autorisation de l'imputer sur quelque ligne que ce soit de notre budget en attaché.
bonne réception !
90

‐ 91
b) Lettre de demande de 2 ème réaménagement
Yaoundé, le 20 décembre 2011
Le DIRECTEUR DU C.T.F.C
A
Mr Marc Vandenhaute
Objet : Réaménagement du budget
Monsieur,
Nous avons l’honneur de venir auprès de votre institution solliciter un réaménagement du budget initial.
En effet, dans l’optique de la clôture du projet FAO/FLEGT qui a duré 12 mois, le CTFC organise du 20 au 21 décembre un atelier de restitution qui est prévu dans
le protocole d’accord.
Dans notre souci de rester en conformité avec le budget, nous n’avons pas trouvé une ligne dédiée au budget de cet atelier, car la dernière révision budgétaire n’avait pas prévu un atelier de clôture.
D’où le nouvel réaménagement budgétaire que vous verrez en attaché qui est notre proposition.
Pour pouvoir le réaliser, nous avons diminué les lignes suivantes :
-Au lieu de 03 clisimètres nous maintenons 02, Ceci parce qu’il est introuvable sur le marché local.
Néanmoins, le Directeur a contacté un fournisseur étranger qui nous enverra l’année prochaine ce matériel.
- Les cordes de chaînes on été supprimés
91

‐ 92
- Le rapport spécifique sur la fonctionnalité du système de base de données a tout simplement été supprimé, et enfin,
-Le comité de suivi ne s’étant pas tenu le rapport ne peut être disponible d’où sa suppression.
-La rubrique communication et publicité du projet (radio insertion publicitaire etc.…) a été diminué de 1000 dollars.
C’est ainsi que nous trouvons les 2 800 dollars pour financer l’atelier de clôture.
Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de notre parfaite collaboration.
Le Directeur du CTFC
92

‐ 93
I‐1.3 Budget réaménagé 3
Lignes budgétaires Unité Nombre
Coût
unitaire
(USD)
Budget
Initial
(USD)
Nouvea
u
Budget
(USD)
1. Dépenses de personnel
1.1. Directeur du CTFC, coordonnateur des activités et ordonnateur des dépenses
du projet (1/5 temps) hom.mois 12 320 3 840 3 840 3 840
1.2. Directeur technique du CTFC, coordonnateur technique du projet (1/4 temps) hom.mois 12 175 2 100 2 100 2 100
Budget
amendé
1.3. Responsable administratif et financier (1/4 temps) hom.mois 12 120 1 440 1 440 1 440
1.4. Aménagiste forestier CTFC région Centre Sud (1/4 temps) hom.mois 12 120 1 440 1 440 1 440
15. Aménagiste forestier CTFC région Est (1/4 temps) hom.mois 12 120 1 440 1 440 1 440
1.6. Indemnités mensuelles responsable SIG (1/2 temps) hom.mois 12 160 1 920
1
920,00 1 920
1.7. Secrétaire du projet (1/4 temps) hom.mois 12 95 1 140 1 140 1 140
1.8. Chauffeur (1/3 temps) hom.mois 12 95 1 140 1 140 1 140
1.9. Ingénieur forestier , Chargé du projet (plein temps) hom.mois 12 800 9 600 9 600 9 600
1.10. Assistants (03 personnes plein temps) hom.mois 36 300 10 800 10 800 10 800
Total dépenses de personnel 34 860 34 860 34 860
2. Missions
2.1 Mission de réalisation des inventaires d’exploitation (CTFC et CFC) en
moyenne 700 km A/R par commune
- Frais de carburant km 2000 0,4 800 800 800
- Frais de mission pour personnel ACFCAM (10 jours x 3 communes x 4 pers.)
hom.jour 120 40 4 800 4 800 4800
93

‐ 94
2.2 Mission de suivi des directives d’exploitation et de production des cartes
d’exploitation des assiettes annuelles de coupe à destination des communes, des
prestataires des communes et/ou des exploitants partenaires
- Frais de carburant km 2000 0,4 800 800 800
- Frais de mission pour personnel CTFC (6 jours x 3 communes x 4 pers.)
hom.jour 72 40 2 880 2 880 2 880
2.3 Mission d'évaluation sur le terrain des activités du projet CTFC-
MINFOF-projet traçabilité 3 680 3680 3680
- Frais de carburant 2000 0,4 800 800
- Frais de mission pour personnel CTFC-MINFOF (6 jours x 3 communes x 4
pers.) 72 40 2 880 2 880
Total dépenses missions 12 960 12 960 12 960
3. Équipements
3.1. Fournitures de bureau (Encre, rames de papier, chrono, feutres…..) forfait 12 300 3 600 3 600 3 600
3.2 Matériel d’inventaire
Boussoles pièce 10 300 3 000 3 000 3 000
GPS pièce 8 300 2 400 2 400 2 400
PDA pièce 1 3 000 3 000
Appareil photo numérique (1 appareil par commune) pièce 4 200 800 800 800
Corde de chaine pièce 3 200 600 600
Machette pièce 50 10 500 500 500
Tente pièce 3 300 900 1500 1500
Clisimètre pièce 3 300 900 900 600
3.3 Matériel informatique
Ordinateur portable (1 pour chef de projet et 3 pour les assistants) pièce 4 1 000 4 000 4 000 4 000
Imprimante (1 pour chef de projet et 3 pour les trois Forêts communales pilotes) pièce 4 460 1 840 1 720 1 720
Photocopieur (pour les trois forêts communales pilotes du projet) pièce 3 500 1 500 2 300 2 300
Licence Arc View+base de données pièce 1 5 000 5 000 5 000 5 000
94

‐ 95
Logiciel DELTA de gestion des données ( inventaire, exploitation, transport) pièce 1 5 000 5 000 5 000 5 000
Total dépenses Equipements 33 040 31 320 30 420
4. Ateliers/Formation
4.1 Atelier de lancement du projet (2 jours à Yaoundé)
Repas et pauses café (40 pers x2jours) hom.jour 80 14 1 120 1 120 1 120
Per diem (20 pers x2 jours) Le reste de personnes réside à Yaoundé hom.jour 40 46 1 840 1 840 1 840
Frais de déplacement (20 pers). Le reste de personnes réside à Yaoundé hom.jour 20 30 600 600 600
Matériels didactiques et autres (40pers) forfait 40 10 400 400 400
4.2 Formation à la compréhension du système de vérification de la légalité tel
que prévu par l’APV FLEGT en collaboration avec le MINFOF (2 jours à
Yaoundé)
Facilitation (1 pers x 2jours) hom.jour 2 300 600 600 600
Repas et pauses café (40 pers x2jours) hom.jour 80 14 1 120 1 120 1 120
Frais de déplacement (20 pers) hom.jour 20 30 600 600 600
Per diem (20 pers x2 jours) Le reste de personnes réside à Yaoundé hom.jour 40 46 1 840 1 840 1 840
Matériels didactiques et autres (40pers) hom.jour 40 6 240 240 240
4.3 Former le chargé de la cartographie / gestion des données du CFC aux SIG
en tenant compte des innovations introduites par le nouveau système de
traçabilité
Repas et pauses café (20pers x 3jrs) hom.jour 60 14 840 840 840
Facilitation (1 pers x 3jrs) hom.jour 3 300 900 900 900
Per diem (15pers x 3 jrs) les 15 personnes viennent des 3 communes du projet et
les 4 autres communes en exploitation et le reste de personnes est constitué de
l'équipe du CTFC hom.jour 45 46 2 070 2 070 2 070
Frais de transport (15 pers) hom.jour 15 30 450 450 450
Matériels didactique formation (20 pers) hom.jour 20 6 120 120 120
95

‐ 96
4.4 Former les Cellules de Foresterie Communale et prestataires à l’utilisation
et à la maintenance de nouveaux outils de suivi d’exploitation (cartes,
document de chantier, document de transport, Logiciel de gestion de données
d'exploitation) en tenant compte des innovations introduites par le nouveau
système de traçabilité
Repas et pauses café (20pers x 5jrs) hom.jour 100 14 1 400 1 750 1 750
Facilitation (1 pers x 3jrs) hom.jour 3 300 900 1 200 1 200
Per diem (15pers x 5 jrs) les 15 personnes viennent des 3 communes du projet et
les 4 autres communes en exploitation et le reste de personnes est constitué de
l'équipe du CTFC hom.jour 75 46 3 450 4 140 4 140
Frais de transport (15 pers) Le reste de personnes reside à Yaoundé hom.jour 15 30 450 750 750
Matériels didactique formation (20 pers) hom.jour 20 6 120 200 200
4.5 Atelier de cloture (2jours à Yaoundé) 2800
Total Ateliers/Formation 19 060 20 780 23 580
5. Gestion de l'information
5.1 Elaboration guide : Production guide de mise en exploitation aux exigences
Flegt (frais d'impression de 500 guides)+plan quinquennal
Production guide d'utilisation logiciel de traitement de données d'exploitation et
SIG (100 guides) unité 100 4 400 400 400
Réalisation des Plan de Gestion Quinquennaux des trois forêts communales pilotes unité 3 1 150 3 450 3 450 3 450
Production outils de suivi de l'exploitation (500 guides) unité 500 4 2 000 2 000 2 000
5.2. Elaboration d’un système de communication communale (installation des
panneaux d’affichage dans les commune pilote et exploitants forestiers
partenaires)
Réalisation des panneaux (1 panneau x 3 communes) unité 3 300 900 900 900
Impression (400) supports de communication unité 400 6 2 400 2400 2400
5.3 Production du rapport
96

‐ 97
Rapport de démarrage du projet unité 5 10 50 50 50
Rapport spécifique sur la fonctionnalité du système de base de données
unité 100 6 600 600
Rapport d'atelier final de restitution unité 25 6 150 150 150
Rapport final des activités et leçons apprises unité 100 6 600 600 600
Recueil des directives sur les inventaires d'exploitation unité 100 6 600 600 600
Guide d'utilisation du logiciel de gestion forestière unité 100 6 600 600 600
Rapport comité de suivi APV FLEGT(Impression de 100 rapports) unité 50 6 300 300
Rapport activité communications (conférences, CTFC Infos, autres
contributions…) unité 5 6 30 30 30
5.4 Communication et publicité du projet (Radio, insertion publicitaire dans les
journaux, dossier spéciaux, supports numérique des activités forfaitaire 3 1 000 3 000 3 000 2 000
Total Gestion de l'information 15 080 15 080 13 180
BUDGET TOTAL 115 000 115 000 115 000
97

‐ 98
II.
TABLEAU DE REALISATION
Dans ce tableau récapitulatif, nous mettons en exergue les 3 budgets successifs ainsi que la réalisation. Cet état résume les coûts réels tels qu’il
nous a été permis de réaliser sur le terrain tel que stipulé à la page 11 du protocole « il est spécifié que les couts indiqués ne sont des estimations et que les
couts réels seront présentés dans l’état des dépenses détaillé qui sera remis avant le dernier versement ».
Lignes budgétaires Unité Nbr
e
Coût
unitaire
(USD)
Budget
Initial
(USD)
Budget révisé
1(USD)
Budget révisé
2(USD)
Nouveau
Budget CFA
Réalisation
1. Dépenses de personnel
1.1. Directeur du CTFC, coordonnateur
des activités et ordonnateur des
dépenses du projet (1/5 temps)
hom.
mois
12 320 3 840 3 840 3 840 1 920 000 1 760 000
1.2. Directeur technique du CTFC,
coordonnateur technique du projet
(1/4 temps)
hom.
mois
12 175 2 100 2 100 2 100 1 050 000 962 500
1.3. Responsable administratif et
financier (1/4 temps)
1.4. Aménagiste forestier CTFC région
Centre Sud (1/4 temps)
15. Aménagiste forestier CTFC région
Est (1/4 temps)
hom.
mois
hom.
mois
hom.
mois
12 120 1 440 1 440 1 440 720 000 660 000
12 120 1 440 1 440 1 440 720 000 660 000
12 120 1 440 1 440 1 440 720 000 600 000
98

‐ 99
1.6. Indemnités mensuelles
responsable SIG (1/2 temps)
hom.
mois
1.7. Secrétaire du projet (1/4 temps) hom.
mois
1.8. Chauffeur (1/3 temps) hom.
mois
1.9. Ingénieur forestier, Chargé du hom.
projet (plein temps)
mois
1.10. Assistants (03 personnes plein
temps)
hom.
mois
12 160 1 920 1 920 1 920 960 000 880 000
12 95 1 140 1 140 1 140 570 000 522 500
12 95 1 140 1 140 1 140 570 000 522 500
12 800 9 600 9 600 9 600 4 800 000 4 800 000
36 300 10 800 10 800 10 800 5 400 000 5 400 000
Total dépenses de personnel 34 860 34 860 34 860 17 430 000 16 767 500
2. Missions
2.1 Mission de réalisation des inventaires d’exploitation (CTFC et CFC) en
moyenne 700 km A/R par commune
2.2 Mission de suivi des directives d’exploitation et de production des
cartes d’exploitation des assiettes annuelles de coupe à destination des
communes, des prestataires des communes et/ou des exploitants
partenaires
99
5600 5600 2 800 000 5 560 725
3680 3680 1 840 000 509 000
2.3 Mission d'évaluation sur le terrain des activités du projet CTFC‐ 3680 3680 1 840 000 883 000
MINFOF‐projet traçabilité
Total dépenses missions 0 12 960 12 960 6 480 000 6 952 725
3. Équipements ‐
3.1. Fournitures de bureau
(Encre,rames
de
papier,chrono,feutres…..)
forfai
t
12 300 3 600 3 600 3 600 1 800 000 228 500

‐
100
3.2 Matériel d’inventaire ‐
Boussoles pièce 10 300 3 000 3 000 3 000 1 500 000
GPS pièce 8 300 2 400 2 400 2 400 1 200 000
20 000
Appareil photo numérique (1 appareil pièce 4 200 800 800 800 400 000 440 000
par commune)
Corde de chaine pièce 3 200 600 600 ‐
Machette pièce 50 10 500 500 500 250 000
61 000
Tente pièce 3 300 900 1500 1500 750 000 400 000
Clisimètre pièce 3 300 900 900 600 300 000
3.3 Matériel informatique ‐
Ordinateur portable ( 1 pour chef de pièce 4 1 000 4 000 4 000 4 000 2 000 000 2 000 000
projet et 3 pour les assistants)
Imprimante (1 pour chef de projet et 3 pièce 4 460 1 840 1 720 1 720 860 000 700 000
pour les trois Forêts communales
pilotes)
Photocopieur (pour les trois forêts pièce 3 500 1 500 2 300 2 300 1 150 000 1 138 000
communales pilotes du projet)
Licence Arc View+base de données pièce 1 5 000 5 000 5 000 5 000 2 500 000 1 160 220
Logiciel DELTA de gestion des données pièce 1 5 000 5 000 5 000 5 000 2 500 000 2 480 000
(inventaire, exploitation, transport)
Total dépenses Equipements 30 040 31 320 30 420 15 210 000 8 627 720
4. Ateliers/Formation ‐
100

4.1 Atelier de lancement du projet (2
jours à Yaoundé)
‐
101
4.2 Formation à la compréhension du système de vérification
de la légalité tel que prévu par l’APV FLEGT en collaboration
avec le MINFOF (2 jours à Yaoundé)
4.3 Former le chargé de la cartographie / gestion des données
du CFC aux SIG en tenant compte des innovations introduites
par le nouveau système de traçabilité
4.4 Former les Cellules de Foresterie Communale et
prestataires à l’utilisation et à la maintenance de nouveaux
outils de suivi d’exploitation (cartes, document de chantier,
document de transport, Logiciel de gestion de données
d'exploitation) en tenant compte des innovations introduites
par le nouveau système de traçabilité
hom.mois 3960 3960 3960 1 980 000 1 555 725
4400 4400 4400 2 200 000 1 870 575
4380 4380 4380 2 190 000 3 882 750
6 320 8040 8040 4 020 000 2 525 850
4.5 Atelier de clôture (2jours à
2800 1 400 000
Yaoundé)
Total Ateliers/Formation 20 780 20 780 23 580 11 790 000 9 834 900
5. Gestion de l'information
5.1 Elaboration guide : Production guide de mise en exploitation aux exigences Flegt (frais d'impression de 500 guides) +plan quinquennal
Production guide d'utilisation logiciel
de traitement de données
d'exploitation et SIG (100 guides)
Réalisation des Plan de Gestion
Quinquennaux des trois forêts
unité 100 4 400 400 400 200 000
unité 3 1 150 3 450 3 450 3 450 1 725 000 242 000
101

‐
102
communales pilotes
Production outils de suivi de unité 500 4 2 000 2 000 2 000 1 000 000
l'exploitation (500 guides)
5.2. Elaboration d’un système de communication communale (installation des panneaux d’affichage
dans les communes pilotes et exploitants forestiers partenaires)
Réalisation des panneaux (1 panneau x unité 3 300 900 900 900 450 000
3 communes)
Impression (400) supports de
communication
unité 400 6 2 400 2400 2400 1 200 000
5.3 Production du rapport ‐
Rapport de démarrage du projet unité 5 10 50 50 50 25 000
Rapport spécifique sur la fonctionalité
du système de base de donnée
unité 100 6 600 600 ‐
Rapport d'atelier final de restitution unité 25 6 150 150 150 75 000
Rapport final des activités et leçons
apprises
Recueil des directives sur les
inventaires d'exploitation
Guide d'utilisation du logiciel de
gestion forestière
Rapport activité communications
(conférences, CTFC Infos, autres
contributions…)
Rapport comité de suivi APV FLEGT
(Impression de 100 rapports)
unité 100 6 600 600 600 300 000
unité 100 6 600 600 600 300 000
unité 100 6 600 600 600 300 000
unité 5 6 30 30 30 15 000
unité 50 6 300 300 ‐
102
‐
50 550

5.4 Communication et publicité
du projet (Radio, insertion
publicitaire dans les journaux,
dossier spéciaux, supports
numérique des activités
forfa
itair
e
‐
103
3 1 000 3 000 3 000 2 000 1 000 000
361 568
Total Gestion de l'information 15 080 15 080 13 180 6 590 000 654 118
BUDGET TOTAL 115 000 115 000 115 000 57 500 000 42 836 963
103

‐
104
III‐ COMMENTAIRES
Ligne 1
Nous avons encore un mois de salaire non payé pour l’ensemble des personnes que
couvrait cette subvention.
Ligne 2
Nous avons eu 10 missions dans les différentes communes cibles (Messondo, Yokadouma,
Dimako) et une étude portant sur les coûts d’exploitation du bois issu de la forêt
communale.
Ces différentes missions ont rencontré plusieurs de difficultés dans leur réalisation,
notamment une mauvaise appréciation des coûts des inventaires d’exploitation sur le
terrain et l’instabilité des équipes. Ces deux facteurs ont particulièrement favorisé une
augmentation des coûts d’inventaire.
104

.
‐
105
Par exemple pour la seule commune de Dimako son inventaire a couté 1 477 175 F celui de
la commune de Yokadouma 1 655 000 F et celui de la commune de Messondo 1 231 500 F
pour ne citer que ces activités là.
Ligne 3
Cette ligne était affectée essentiellement à l’achat du matériel d’inventaire. Certains
matériels ont été acheté notamment les ordinateurs les imprimantes les tentes seuls le
matériels technique d’inventaire tels que les boussoles, les clisimètres n’ont pas encore été
achetés car le matériel adéquat ne se trouvait pas au niveau local.
En ce moment, nous avions commandé ces matériels auprès d’un fournisseur local qui les a
importés particulièrement pour nous et ces matériels sont disponibles depuis le mois de
décembre 2011 et attendent le règlement.
Ligne 4
Cette ligne est dédiée à la formation et aux deux ateliers de lancement et de clôture. Au
cours de l’année il y a l’atelier de lancement suivi de quatre formations.Le fonds FFEM a
105

avancé le financement
financement de la FAO.
Ligne 5
‐
106
de l’atelier de clôture en attendant le virement du dernier
Cette ligne a été budgétisée pour la gestion de l’information. Elle est la ligne la moins
consommée. Les activités ont été engagées et des commandes passées auprès de
l’imprimeur, mais le défaut de disponibilités dus au retard de paiement de la FAO nous a
empêché de les rendre disponible.
Des que nous rentrons en possession de ces virements, les documents pourraient être
disponible notamment des posters intitulés « Projets FAO/FLEGT‐ACFCAM de traçabilité
des bois des forêts communales du Cameroun », des dépliants portant sur les projets sur
les adaptations de l’exploitation des forets communales au regard du FLEGT, un guide de
mise en exploitation d’une forêt communale.
106