Sahel Dimanche - Nigerdiaspora

Cultures irriguées à Diffa : Le poivron, cette richesse du Manga PP. 10-11
N°1277 Sahel Dimanche
du 7 mars 2008
— Prix : 250 francs
OFFICE NATIONAL
D’EDITION ET DE PRESSE
Place du Petit Marché
Tél : 20 73 34 86/87
Télécopieur : 20 73 30 90
BP : 13 182 Niamey -
Niger
23 ème ANNÉE
A la Présidence de la République
Housseini Garba/ONEP
Housseini Garba/ONEP
Le Chef de l’Etat avec la délégation du club Sékou Touré...
...et avec la délégation du CILSS
Le Chef de l’Etat reçoit le Secrétaire exécutif du
CILSS et une délégation du Club Sékou Touré
Le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Mamadou
Tandja, a reçu, hier en audience, le Secrétaire exécutif du Comité
Inter Etats de lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), le
Professeur Alhousseini Bretaudeau. A sa sortie d'audience, le
Secrétaire exécutif du CILSS a souligné qu'il est venu présenter au
Chef de l'Etat la situation du CILSS, et recueillir ses recommandations et ses
conseils afin de relever les défis confiés par les Chefs d'Etat au comité.
Concernant ces défis, le Professeur Alhousseini Bretaudeau a indiqué qu'ils
ont longuement parlé du problème de l'eau. Il a rappelé que lors du dernier
sommet, à la demande des Chefs d'Etat, il a été question d'installer la coalition
mondiale pour l'eau au Sahel. Ce programme, a ajouté le Secrétaire Exécutif
du CILSS, a été beaucoup commenté par le Président de la République, Chef
de l'Etat, SEM. Mamadou Tandja, qui leur a donné des idées en rapport avec
le Programme spécial. " J'ai trouvé un homme qui a beaucoup d'expériences
dans le cadre de la lutte contre la sécheresse et la désertification. Il m'a
longuement entretenu sur son expérience depuis qu'il était Préfet, et sur les
résultats auxquels il est parvenu ", a souligné M. Alhousseini Bretaudeau.
Le Secrétaire exécutif du CILSS a également souligné que le CILSS s'enrichira
de toutes ces expériences afin que l'insécurité alimentaire soit un problème
dépassé au niveau des Etats membres du CILSS. " Au niveau du comité, les
résultats sont excellents en matière d'élaboration du bilan céréalier et alimentaire.
Les réalisations sont moins importantes dans le domaine de l'amélioration
de la production agricole. Le Programme spécial que nous voulons
installer avec les Chefs d'Etat au niveau du CILSS consiste à domestiquer les
ressources en eau et à les utiliser pour accroître la productivité agricole ", a
conclu le Professeur Alhousseini Bretaudeau.
Le Président de la République a ensuite reçu une délégation du Club Sékou
Touré conduite par l'ancien ministre malien, le Professeur Modibo Diakité.
A sa sortie d'audience, le Professeur Modibo Diakité a déclaré que son club a
animé une conférence à l'Hôtel Gaweye sur des thèmes importants,
notamment les résultats des dernières négociations entre le Niger et AREVA
sur l'uranium. " Nous avons profité de l'occasion pour faire une sorte de
passage en revue d'un certain nombre de questions intéressantes pour la
jeunesse nigérienne. Nous avons également exprimé les objectifs que nous
voulons atteindre à travers les différents clubs Ahmed Sékou Touré que nous
avons créés en Afrique de l'Ouest ", a précisé le Professeur Modibo Diakité.
Invité
M. Abba Mallam Boukar, Gouverneur
de la Région d'Agadez :
"Il faut déposer les armes
pour pouvoir
dialoguer dans
un cadre légal et
démocratique”
Lancement Moov, hier
P. 4
P. 15
Elh Idrissa Hamani/ONEP

Message
Moov
Page 2 7 mars 2008 Sahel Dimanche

Nation
Conseil National de Dialogue Politique (CNDP)
Reprise des travaux hier
Le Conseil national de dialogue politique (CNDP), qui a suspendu ses assises au
titre de l'année 2008 il y a quelques jours, les a reprises, hier, sous la présidence
du Premier ministre, Chef du gouvernement, SEM. Seïni Oumarou, président
dudit comité. Rappelons qu'à l'ordre du jour de cette réunion des représentants
de la classe politique nigérienne sont inscrits les points suivants : l'examen des
rapports du comité de réflexion sur la situation sécuritaire et du comité sur le
toilettage de textes comme le Code électoral et la Charte des partis politiques ;
le recensement électoral ; le calendrier électoral, et les divers.
Atelier Etat-PTF sur l'approche programme dans le secteur rural à Dosso
Impulsion de changements majeurs dans la politique nationale
de développement rural et les modalités de partenariat
Un atelier Etat-PTF (Partenaires
techniques et financiers) sur l'approche
programme dans le secteur
rural, s'est tenu du 19 au 21 février
derniers à Dosso. Etaient présents à
cette rencontre, les cinq ministres ayant
en charge le secteur rural, à savoir le
ministre de Développement Agricole, le
ministre de l'Environnement et de la
Lutte contre la Désertification, le
ministre des Ressources Animales, la
ministre de l'Aménagement du Territoire
et du Développement Communautaire,
le ministre de l'Hydraulique, les partenaires
techniques financiers du secteur
rural, les membres du Secrétariat exécutif
de la Stratégie de développement
rural (SDR).
Les travaux de cette réunion se sont
déroulés au moment où la mise en
œuvre de la SDR amorce un tournant
décisif, avec l'application des engagements
de la déclaration de paris qui va
impliquer des changements majeurs
dans la manière de conduire la politique
nationale de développement rural et les
modalités de partenariat. Depuis l'adoption
de la SRP, le gouvernement du
Niger a choisi de mettre en œuvre toutes
les stratégies sectorielles qui en découleront
à travers l'approche programme.
Le président de la
Commission
Nationale des Droits
de l'Homme et des Libertés
Fondamentales, M. Garba
Lompo, a reçu, hier en
audience, le directeur
général de Atlantique
Telecom, M. Abdoulaziz
Alamutawa. Le directeur
général de Atlantique
Telecom était accompagné
par le directeur général de
Moov, l'opérateur de téléphonie
mobile qui a remplacé
l'ancienne marque
Télécel.
C'était l'occasion pour M. Garba Lompo de
rappeler au directeur général de Atlantique
Telecom que le Niger est une République
démocratique et sociale, avant de le remercier
pour l'acte louable de sa société de
couvrir l'ensemble du territoire nigérien. Le
président du CNDHL/F s'est ensuite appesanti
sur l'aspect de la responsabilité des
Cette approche implique en effet que
l'ensemble des actions des partenaires
au développement s'inscrive désormais
Commission Nationale des Droits de l'Homme et des Libertés Fondamentales
Le président Lompo s’entretient avec le directeur général
de Atlantique Telecom
M. Garba Lompo avec le DG de Atlantique Telecom (Centre)
sociétés de télécommunications vis à vis
des droits de l'Homme. Le directeur général
de Moov, M. François De Sales Nze a,
quant à lui, indiqué que le changement de
nom de Telecel à Moov va s'accompagner
d'une amélioration des services et des différentes
offres de sa compagnie de téléphonie.
Une vue de la table de séance
Ibro Youka/ONEP
Les participants à l’ouverture des travaux hier à la primature
dans le cadre opérationnel défini par le
gouvernement en faisant évoluer progressivement
leur appui vers des financements
sous forme d'aide budgétaire. Il
s'agit là d'une réforme majeure en matière
de gouvernance sectorielle, de mode
de financement de l'action publique et de
modalités d'intervention. Le choix de
l'approche programme a été conforté à
la faveur de l'évolution du contexte de
l'aide au développement dont les nouvelles
modalités sont définies dans la déclaration
de paris sur l'efficacité de l'aide.
C'est un engagement pris par tous les
pays en développement et la plupart des
partenaires qui les accompagnent. Le
Niger a été retenu comme pays pilote
pour la mise en application de la déclaration
de paris. En adoptant l'approche
programme pour la mise en œuvre de la
SRP et des stratégies sectorielles, le
Niger s'inscrit dans les nouvelles pratiques
internationales en matière de politique
de développement qui visent à
accroître l'efficience et la cohérence de
l'action publique et à améliorer l'efficacité
de l'aide.
Les objectifs assignés à cet atelier sont
de dégager une compréhension commune
des concepts liés à la mise en
œuvre de la SDR et de ses programmes
; permettre aux structures impliquées
dans la mise en œuvre des programmes
de la SDR et au PTF d'explorer les
conditions de la mise en application des
principes de la déclaration de Paris dans
le secteur rural, et permettre d 'établir
des bases communes pour une amélioration
de l'efficacité des aides dans le
secteur rural.
Durant trois jours, les participants ont
échangé sur le contexte de l'aide, la
notion de l'approche programme et sur le
Photo DR
contenu de la déclaration de paris sur
l'efficacité de l'aide. Ils ont également
passé en revue les expériences en
matière de gestion de développement
rural et d'opérationnalisation des stratégies.
A noter également qu'une délégation
malgache conduite par le DG de l'agriculture
de Madagascar est venue
faire partager l'expérience de son pays
aux participants.
Lors de la cérémonie de clôture des travaux,
le ministre du Développement
Agricole, M. Mahaman Moussa, également
président du Comité interministériel
de pilotage (CIP) de la SDR, a indiqué
qu'il reste convaincu que les
conclusions et recommandations pertinentes
auxquelles ils ont abouti permettront
l'opérationalisation effective de la
SDR dans le cadre d'un partage mutuel
des responsabilités conformément aux
principes de la déclaration de Paris. M.
Mahaman Moussa a, au nom du CIP de
la SDR, pris l'engagement de tout mettre
en œuvre pour l'application effective
des recommandations formulées par l'atelier.
Il a également adressé ses vifs
remerciements à la délégation de la
Commission Européenne pour avoir cofinancé,
avec l'Etat du Niger, cet atelier.
Sans oublier la coopération
Luxembourgeoise.
Quant au chef de file des PTF/SDR, M.
Yves Gillet, il s'est réjoui de constater
que les objectifs du séminaire sont pleinement
atteints. M. Yves Gillet a également
confirmé l'engagement ferme des
PTF à supporter la mise en œuvre de la
SDR qui est une approche pionnière au
Niger et même en Afrique. "Nous sommes
vos partenaires et nous vous
appuierons résolument pour en faire un
"success story", a-t-il conclu.
Au terme des trois jours de l'atelier, les
participants ont formulé plusieurs recommandations
et une motion de remerciements.
Les recommandations portent,
entre autres, sur le renforcement des
capacités opérationnelles du Secrétariat
exécutif de la Stratégie de développement
rural ; la mobilisation des ressources
nationales destinées à financer le
secteur rural en vue de faciliter l'application
du principe de l'additionnalité; l'élaboration
d'un agenda et d'un plan d'action
de la réforme de la mise en œuvre
de l'approche programme qui traitent
des questions institutionnelles, des outils
de financement, de l'appropriation et du
renforcement des capacités.
Amadou Alain Daviès
Attaché de Presse MDA
Ado Youssouf/ONEP
Page 3 7 mars 2008 Sahel Dimanche

Invité
M. Abba Mallam Boukar, Gouverneur de la Région d'Agadez :
"Il faut déposer les armes pour pouvoir dialoguer
dans un cadre légal et démocratique "
Réalisée par Dubois Touraoua
M. le Gouverneur, peut-on connaître de
manière succincte les conséquences
de l'insécurité sur la vie socio-économique
de la région d'Agadez ?
Si vous faites une comparaison avec la
situation des années antérieures, vous
conviendrez bien avec moi que la vie
socio-économique de la région a été fortement
secouée par l'insécurité. Depuis
bientôt un an, l'on constate un certain
immobilisme, surtout dans le domaine touristique
qui a toujours drainé, en temps
normal, d'importantes ressources financières
aux populations, pour la plupart des
artisans. Devant cette situation, nous
avions convoqué une série d'assises au
cours desquelles il a été procédé à une
analyse minutieuse et objective de la situation
marquée par une flambée des prix des
produits de première nécessité, flambée
engendrée par des perturbations intermittentes
au niveau des axes routiers.
Sur les marchés d'Agadez, le prix du sac
de riz de 50 kg varie entre 18.000 et
19.000 FCFA. Le paquet de 500 grammes
de lait entre 1.750 et 2.000 FCFA.
Avouons-le, ces prix sont fluctuants,
comme partout ailleurs… Au plan social, la
psychose persiste, mais elle est bravée
par certains transporteurs qui inondent en
marchandises diverses les marchés de la
région. Il y a aussi la présence omniprésente
des forces de défense et de sécurité
qui dissuadent d'éventuels coupeurs de
route. C'est là un élément très important
dans le déroulement des activités commerciales
de la région.
L'état de mise en garde implique-t-elle
la privation de certains droits et libertés
des citoyens ?
Merci à Sahel Dimanche qui m'offre l'opportunité
d'apporter quelques éclairages
par rapport à cette question. Alors, s'il est
vrai que la région d'Agadez est dans un
état de mise en garde, il est tout aussi vrai
qu'il y a des mobiles qui ont présidé à la
prise de cette décision. Etant donné que,
lorsque dans un Etat démocratique, les
libertés des citoyens, leur vie et leurs biens
sont constamment menacés par des actes
d'une rare violence, les autorités sont compétentes
pour apprécier la situation afin de
prendre les mesures qui s'imposent.
Celles-ci se traduisent incontestablement
par cet état de mise en garde qui n'a d'autre
objectif que de permettre aux habitants
de la région de vivre en pleine quiétude,
dans la dignité, et de façon complètement
sécurisée.
Pour être beaucoup plus clair, cet état a
été décrété au moment où il y avait toute
une série d'actes de violence ignobles
posés sur des populations paisibles ; qui
n'aspirent qu'à améliorer leurs conditions
de vie ? Mais comment ne pas réagir
devant des individus qui interceptent ou
coupent les axes routiers pour s'accaparer
des biens d'autrui, détruire tout sur leur
passage, des individus qui s'attaquent aux
Forces de Défense et de Sécurité qui ne
font que leur travail ? Le gouvernement est
obligé de prendre ses responsabilités par
des dispositions qui permettent à ces
mêmes Forces d'accomplir valablement
leur mission. Ici, comme partout ailleurs
dans notre pays, l'on s'accorde à reconnaître
que cet état de mise en garde ne signifie
nullement enfreindre la liberté des personnes
qui vaquent normalement à leurs
occupations quotidiennes.
L'état de mise en garde a-t-il un impact
quelconque sur la vie quotidienne
des populations de
la région ?
Encore une fois, il faut que les uns
et les autres sachent que l'état de
mise en garde limité dans le temps
a des avantages indéniables, puisqu'il
permet de sécuriser les populations
et surveiller au mieux des
actes néfastes qui peuvent entraver
le cours normal des activités
des populations. Aussi, il accorde
aux Forces de défense et de sécurité
des pouvoirs de police en
terme de contrôle et de surveillance,
afin d'interpeller tout individu
douteux sur lequel pèsent des
soupçons, et le cas échéant, procéder
à des perquisitions. Voyezvous,
la mesure étant très simple, elle ne
comporte que des avantages pour des
populations. Faites un tour dans la ville, au
niveau des centres commerciaux et vous
constaterez que les gens sont véritablement
épanouis. Chacun s'adonne pleinement
à son activité en toute liberté, en
toute quiétude. C'est ça l'essentiel et rien
d'autre. Dieu merci !
Le commun des Nigériens se pose la
question de savoir s'il existe une différence
entre bandits armés et rebelles,
tous étant détenteurs d'armes à feu et
tous s'adonnant à des exactions sur les
paisibles citoyens?
Vraiment, c'est là que se trouvent toutes
les difficultés dans la gestion des conflits
internes, du fait de l'existence des effets
collatéraux à la périphérie de cette situation.
Comme vous l'avez constaté, des
individus se sont organisés, avec des
armes, et revendiquent leur appartenance
à une certaine organisation de justice et
prétendent n'être pas des bandits armés…
Mais comment faire la différence sur le terrain,
dès lors qu'il ne s'agit nullement d'une
organisation légale. Et c'est là justement
où réside le problème. Dans tous les cas,
dans un régime démocratique et républicain
régi par une Constitution librement
votée, les meilleurs mécanismes de résolution
des problèmes internes, ce sont les
outils qui permettent de se parler et de fraterniser,
dans un cadre démocratique, loin
du crépitement des armes.
Vous voulez dire que le dialogue n'est
pas possible avec des bandits armés ?
Soyons objectifs ! Avec qui faut-il négocier
? Avec des coupeurs de route qui portent
atteinte à la vie des citoyens ? Avec ceux
qui détruisent l'économie du pays ?
D'ailleurs, qu'est-ce qu'il faut négocier ?
Toute la question est là. La position des
autorités est claire. Il y a une insécurité
dans le nord du pays pour laquelle le gouvernement
déploie des efforts pour ramener
la paix en utilisant tous les mécanismes
prévus par la Constitution. Il n'est pas
question de dialoguer avec des individus
détenteurs d'armes à feu. Si réellement
ces derniers sont de bonne foi, alors qu'ils
déposent ces armes. Mais dire que tout
dialogue ne peut s'amorcer que si le ''mouvement''
est reconnu n'est pas l'essentiel.
L'essentiel, c'est que ces individus se ravisent
pour se mettre en position de parler
avec les autres frères nigériens. Qu'ils
sachent que le gouvernement est tenu par
la Constitution, et qu'il n'a pas d'autre choix
que celui d'appliquer les textes qui régissent
un Etat républicain. En un mot, entre
Nigériens, il est possible de s'entendre.
M. Abba Mallam Boukar
Toutefois, le retour à l'accalmie passe préalablement
par le dépôt des armes.
Existe-t-il, à vos côtés, des structures
locales ou régionales chargées de trouver
une solution à cette situation?
Oui! Il y a les représentants de l'exécutif,
les élus du peuple, les élus locaux et tous
les cadres et responsables coutumiers,
réunis dans des comités ad hoc. Ils sont
constamment à pied d'œuvre pour scruter
toutes les pistes, prospecter toutes les
voies, en vue de trouver une solution définitive
à ce conflit, toutefois en tenant
compte du cadre légal et démocratique.
Sur tout un autre plan, peut-on savoir
pour quelles raisons une partie du tronçon
de la route Tahoua Agadez, la RTA,
n'est pas encore achevée ?
Votre constat est réel. Du fait des intempéries
climatiques et d'autres facteurs, cette
partie a subi quelques dégradations. Ce
n'est pas tellement étonnant pour les techniciens
en ce sens que la route, vieille de
30 ans, doit être réhabilitée tous les 20
ans. La société chargée de son entretien
Idrissa Hamani/ONEP
n'existe plus. Nous avions espéré que la
CAFER allait procéder à des entretiens
ponctuels. Finalement, c'est AREVA qui
s'en occupe. Malgré tout, les travaux ont
accusé un certain retard qui s'explique par
le fait que ces travaux avaient été confiés
à des entreprises qui n'ont pas les ressources
et les moyens suffisants pour exécuter
des travaux neufs ou réaliser des
réhabilitations. En réalité, sur le terrain,
elles ne sont pas performantes. Qu'à cela
ne tienne, nous espérons que d'ici la prochaine
saison des pluies, les travaux
seront terminés à la grande satisfaction
des usagers qui ne connaîtront plus le calvaire
de ces 85 km.
Quelle est votre réaction par rapport à
tous ceux qui disent que rien ne va à
Agadez ?
En tant que croyant, je leur dis que tout va
bien à Agadez, en dépit de certaines restrictions,
la vie économique est dynamique.
Je demande instamment aux uns et
aux autres de venir à Agadez, afin de partager
la sérénité avec les habitants de la
région, une région promise à un bel avenir.
De très bonnes perspectives, avec environ
l'octroi de plus de 100 permis d'exploration,
dont une importante partie aboutira,
s'il plait à Dieu, à des permis d'exploitation
minière. N'eût été cette situation d'insécurité,
dans deux ans, ce sera la phase de la
mise en service de grandes exploitations,
pour le bonheur des Nigériens, de tous les
Nigériens.
Il paraît que depuis un an , vous ne dormez
pas beaucoup à cause des problèmes
d'insécurité…
C'est trop dire. Cependant, en tant que
premier responsable de la région, investi
d'une importante mission, mon objectif est,
bien entendu, de parvenir à instaurer définitivement
un climat de paix et de concorde
entre tous les fils de la région. Avec la
bénédiction du Tout Puissant Allah et de
tous les acteurs, nous y parviendrons.
Inauguration du Centre de Santé Intégré de Garantchédey ( Dosso)
Un fruit de la coopération américano-nigérienne
Le mardi 4 mars dernier, le nouveau CSI
(Centre de Santé Intégré) de
Garantchédey ( un village situé à
quelques kilomètres de la ville de Dosso)
a été inauguré par l'ambassadeur des
Etats-Unis d'Amérique au Niger, Son
Excellence Madame Bernadette Mary
Allen, en présence du Gouverneur de la
région de Dosso, M. Ibrahim Belko. Ce
nouveau Centre de Santé Intégré a coûté
environs 174.545.595 FCFA.
Cette rénovation des infrastructures existantes
(infirmerie, pharmacie, logement
de l'infirmier, latrines) ainsi que les travaux
d'extension, à savoir la construction
d'une maternité, d'une salle de récupération,
de nouvelles latrines, de logement
de la sage femme, ont été financés à
hauteur de 395 795.00 dollars US, soit
environ 174.545.595 CFA, par le programme
d'assistance humanitaire de
''AFRICOM'', nouveau commandement
militaire des Etats-Unis en Afrique. Le
nouveau Centre de Santé Intégré de
Garantchédey qui vient d'être rénové et
agrandi est désormais prêt à ouvrir ses
portes et pourra ainsi répondre aux
attentes des populations de la région,
selon un communiqué de l'ambassade
des USA à Niamey. Dans l'allocution
qu'elle a prononcée à cette occasion,
l'ambassadeur des Etats-Unis au Niger a
indiqué que ce projet est l'une des preuves
de la coopération continuelle entre
les gouvernements nigérien et américain.
Elle a ajouté que cette occasion lui permet
de raffermir les liens de coopération
qui existent entre les deux pays et l'engagement
commun à la promotion des
soins de santé et de la stabilité pour une
prospérité durable. “C'est aussi un privilège
de travailler côte à côte sur un projet
civilo-militaire de cette importance
avec le gouvernement du Niger qui a toujours
été un partenaire valable et un bon
ami des Etats-Unis d'Amérique. Je me
réjouie de l'engagement du Niger pour la
coopération en général et en particulier,
pour la coopération militaire qui est à la
base de ce projet” a souligné Mme
Bernadette Allen. Elle a enfin remercié le
personnel du Ministère de la Santé
Publique et les autres partenaires de la
santé de la région qui ont contribué à
cette noble mission et qui certainement
continueront à soutenir les populations
bénéficiaires.
Oumarou Moussa
Page 4 7 mars 2008 Sahel Dimanche

Société
L’Air du temps
Des histoires comme on les aime
Encore une histoire à forte teneur de
sensation à se mettre sous la langue !
Depuis quelques temps, on parle
d'une ''pluie de viande'' (les uns parlent de
viande crue, les autres de morceaux bien
sautés) qui se serait subitement déclenchée
dans un hameau sis aux environs du village
de Inatès, dans la région de Tillabéri. Le
détonateur n'étant autre que les larmes
inconsolables d'un orphélin privé de viande
par une marâtre sans vergogne.
Vrai ou faux ? Nul ne saurait l'affirmer ou l'infirmer
avec vigueur. Même avec l'échantillon
de la viande en question brandi par les services
vétérinaires en guise de pièce à conviction.
Les échos largement diffusés par certains
médias de la place autour de l'affaire ne
sont pas assez précis pour effacer les zones
d'ombre. En effet, les témoignages recueillis
ici et là ne nous édifient en rien. Car, même
s’ils relatent l'histoire avec beaucoup d'emphase,
les témoins s'entourent de précaution
en s'exprimant au conditionnel. Autre curiosité,
le lieu reste jusqu'alors vague. On parle
d'un hameau situé dans les environs de
Inatès sans jamais citer de nom…
Malgré tout, les amateurs d'histoires brumeuses,
eux, n'en demandent pas plus pour
crier au mystère. Mais c'est du déjà vu et
entendu. On se rappelle en effet que l'année
passée, c'est dans ces mêmes conditions
qu'une autre histoire non moins fumeuse a
éclaté, avec pour cadre idéal les bords du
fleuve (donc de l'eau…). Ainsi d'aucuns ont
cru apercevoir, à la hauteur d'Ayorou, un
monstrueux animal qui ne faisait des hippopotames
qu'une bouchée. Le monstre est
décrit comme un dinosaure aussi gigantesque
que le Diplodocus et plus féroce que
le Tyrannosaure. Et nous voilà dans un univers
digne d'un scénario de Steven
Spielberg.
Le débat se pose en terme de rationnel et
d'irrationnel. “Les voies du Seigneur sont
impénétrables'', dit-on. Assurément, l'homme
a besoin de ritualisation et de spiritualité pour
mieux sonder l'inexplicable. Quoi qu'il en
soit, cette histoire fantastique tient finalement
bien la route sur le plan de la moralité. En
effet, elle porte en elle toute la charge de la
vengeance contre l'injustice d'une ''sorcière''
de marâtre coupable d'avoir martyrisé un
pauvre orphelin en refusant de partager avec
lui le plat familial.
Assane Soumana
PCMC Consulting
Devant l'écart de la fracture numérique
qui relègue nos pays au
bout , notre compatriote Balarabé
Garba, en partenariat avec deux autres
jeunes africains, Aboué Koffi (Béninois)
et Otendé Sysle (Congolais résidant en
France), ont lancé l'initiative portant sur
la création de PCMC Consulting. Fort
des compétences de ses promoteurs en
Math Informatique ; en organisation du
génie de la production industrielle,
Option Qualité ; en Managment et en
Comptabilité Informatique Gestion des
entreprises, ce groupement ambitionne
d'apporter sa pierre à l'édifice par l'introduction
de l'informatique dans l'enseignement.
C'est notre compatriote
Balarabé Garba qui a eu l'idée de
contacter, en 2006, ses deux partenaires
en vue de lancer ce projet. Ce qui a permis
à PCMC Consulting d'intervenir au
C’est arrivé
Un Irlandais, devenu aveugle après une explosion il y a deux ans, a expliqué mercredi
avoir recouvré la vue grâce à une opération chirurgicale qui a consisté à insérer
dans son oeil une dent de son fils.
Bob McNichol, 57 ans, du comté de Mayo (ouest de l'Irlande), avait perdu la vue en
novembre 2005 lorsque de l'aluminium liquide chauffé à blanc avait explosé dans une
entreprise de recyclage. "Je pense que je resterais aveugle pour le restant de mes
jours", avait alors déclaré M. McNichol sur la radio publique irlandaise RTE.
Alors que les médecins lui avaient annoncé qu'ils ne pouvaient plus rien pour lui, il
avait entendu parler d'une opération miracle réalisée à l'hôpital ophtalmologique du
Sussex à Brighton (sud de l'Angleterre). Cette opération, expérimentée en Italie dans
les années 60, consiste à fabriquer un support pour une cornée artificielle à partir
d'une dent du patient, y compris la racine et la partie de la mâchoire l'entourant.
Entre nous
Dans le cadre de l'esthétique urbaine, les responsables municipaux entreprennent par
moments des opérations de déguerpissement. Le hic, c'est que les mêmes places d'où ils
ont été chassé les petits commerçants sont investis aussitôt par d'autres personnes, si elles
ne sont pas simplement transformées en parkings par des automobilistes peu soucieux du
droit des autres usagers. Cela est surtout vrai aux abords des marchés où il est très difficile
de circuler en dépit de ces opérations musclées.
Entre nous, à quand une solution définitive au sempiternel problème d'encombrement des
espaces publics au sein de la capitale ?
A Sarpourenx, en Béarn, le maire
interdit les décès sur sa
commune
Le maire de Sarpourenx (Pyrénées-
Atlantiques), s'inspirant d'un précédent à
Cugnaux (Haute-Garonne) fin 2007, a
pris, à son tour, un arrêté "interdisant" de
décéder sur le territoire de sa commune
et menaçant les contrevenants de sévère
sanction, a-t-il indiqué .
Gérard Lalanne, qui affiche l'arrêté en
mairie depuis le 13 février, a expliqué à
l'AFP qu'il entendait ainsi protester contre
une décision de justice l'empêchant,
au terme de plusieurs années de procédure,
d'exproprier un terrain agricole
privé de 5.000 m2 pour agrandir son
cimetière de 400 m2.
"Avec ça, on était tranquille pour des siècles",
se lamente le maire, qui, élu
depuis 1971, brigue cette année un septième
mandat.
Son arrêté précise qu'"il est interdit à
toute personne ne disposant pas d'emplacement
dans le cimetière (...) de
décéder sur le territoire de la commune"
mais aussi que "les contrevenants seront
sévèrement sanctionnés pour les actes".
"Certains le prennent à la rigolade, mais
pas nous!", tempête le premier magistrat
de Sarpourenx, situé près d'Orthez.
"Si certains meurent, eh bien, il se
débrouilleront. Le premier mort qui arrive,
je l'envoie au représentant de l'Etat
dans le département...", ajoute-t-il, soulignant
l'urgence d'un agrandissement du
cimetière, même si la commune de 260
Initiatives
Faits divers
Promotion de l'utilisation des TIC dans les écoles
Les deux des promoteurs
Niger au début de l'année
scolaire en cours. En fait, le
projet consiste à tisser un
partenariat avec une école
privée en vue d'intégrer
l'enseignement de l'information
dans le programme de
formation. Ainsi, l'école met
à la disposition de ces jeunes
promoteurs une salle
de cours qu'ils équipent en
matériel informatique.
''Notre objectif est rendre
l'informatique accessible
au plus grand nombre
possible de jeunes scolaires.
Pour ce faire, les coûts de la formation
qui sont très accessibles sont intégrés
dans les frais d'inscription ",
explique M. Balarabé. Le groupement
PCMC Consulting, qui travaille actuellement
avec le Complexe scolaire privé
Manou Diattaa de Niamey, envisage d'élargir
ses activités à d'autres établissements
jusqu'à l'intérieur du pays. Le programme
d'enseignement suit une démarche
progressive de la 6ème à la 1ère,
habitants n'a enregistré qu'un décès en
2007.
M. Lalanne, avant d'agir, précise avoir
contacté le maire de Cugnaux qui, en
novembre, avait pris un arrêté similaire
pour dénoncer le blocage de son projet
d'agrandissement du cimetière. La mairie
de Cugnaux, qui convoitait un terrain
situé sur le périmètre de sécurité d'une
base militaire voisine, avait annoncé en
janvier avoir obtenu satisfaction auprès
de la préfecture.
Des villes du Vermont votent
pour l'arrestation de Bush &
Cheney
Des électeurs de deux villes du Vermont
ont approuvé mardi une mesure demandant
à la police d'arrêter le président
George Bush et le vice-président Dick
Cheney pour "crimes contre la
Constitution", rapportent des médias
locaux. Cette mesure, adoptée dans les
villes de Brattleboro et Marlboro, demandent
à la police municipale "de les extrader
pour les remettre à d'autres autorités"
qui ont de bonnes chances de les
poursuivre en justice. Le Parlement du
Vermont a déjà adopté des résolutions
non contraignantes réclamant la fin de la
guerre en Irak et la destitution de Bush et
Cheney, et plusieurs villes ont aussi
adopté des résolutions demandant leur
destitution.
Bush ne s'est jamais rendu dans le
Vermont en tant que président, bien qu'il
ait passé des vacances dans sa maison
de famille du Maine, un Etat voisin.
Kader Amadou
pour laisser aux élèves de Terminale le
temps de préparer les examens. Avec les
opportunités qu'elle offre, cette formation
ouvre la voie aux étudiants pour engager
d'autres études spécialisées. En outre, à
la demande des professionnels intéressés
PCMC Consulting propose une formation
appropriée adaptée à leurs
besoins. Pour chaque centre ouvert,
PCMC engage deux ou trois enseignants
d'informatique, assure Balarabé
Garba. Entre autres avantages sociaux
que présente le projet PCMC
Consulting , il y a l'auto-emploi, la
réduction de la fracture numérique, la
promotion des technologies de l'information
et de la communication dans
l'enseignement et à la lutte contre le
chômage des jeunes. Cependant,
comme toute initiative, les promoteurs
doivent s'efforcer d'abord à surmonter
les difficultés liées, dans leur cas, au
coût élevé du matériel informatique,
notamment lors du dédouanement, sans
compter le poids des différentes taxes.
Siradji Sanda
Des Ferrari à 20.000 euros en Sicile
La police italienne a démantelé en Sicile un
réseau de fabrication et de vente de fausses
Ferrari à des prix défiant toute concurrence.
Quinze personnes ont été arrêtées et accusées
d'avoir construit et vendu des imitations à des
amateurs de la marque au cheval cabré, au
courant de la supercherie mais tout heureux de
pouvoir se payer le bolide de leurs rêves.
Ces mécanos, décrits par la police comme "très
capables", assemblaient des pièces contrefaites,
telles que le châssis, le toit ou les portes, à
des composants originaux.
Certains des modèles ainsi construits, comme
la 328 GTB, dont la production a été interrompue
à la fin des années 1980, étaient vendus
pour environ 20.000 euros, soit un dixième de
leur prix réel.
La police italienne a confisqué en tout 21 voitures,
dont 14 avaient déjà été vendues. Les sept
autres étaient toujours en phase de production
dans des garages de Sicile.
Un pêcheur reste dans l'eau
pendant 30h après un naufrage
en Australie
Un pêcheur a nagé 12 heures et son collègue
est resté en mer pendant 30 heures jusqu'à ce
qu'un hélicoptère le repère après le naufrage
de leur chalutier, jeudi au large des côtes australiennes,
ont annoncé les secouristes.
"Je n'allais pas mourir là-bas", a déclaré John
Jarratt, rougi par le soleil et déshydraté, de son
lit d'hôpital. Il a passé 30 heures dans l'eau,
accroché à une trieuse à poissons.
Un troisième pêcheur est toujours porté disparu.
Leur chalutier a coulé après avoir heurté un
récif à 15km au large de la côte nord-est de
l'Australie, mercredi avant l'aube, provoquant
une vaste opération de recherches.
L'un des pêcheurs, Michael Williams, 39 ans, a
réussi à atteindre à la nage la côte où il est arrivé
épuisé, déshydraté et en sang, 12 heures
environ après que le bateau eut coulé.
Jarratt a d'ores et déjà informé des amis qu'il ne
retournerait "jamais" dans l'océan, rapportent
des médias locaux.
Australie: un python avale un chihuahua
devant la famille terrifiée
Un python de 5 m de long, peu impressionné
par les objets qu'on lui lançait pour le faire fuir,
a tranquillement avalé un chihuahua, dans
l'Etat australien du Queensland (nord-est),
devant parents et enfants horrifiés, a rapporté
mercredi la presse australienne.
Le python qui avait pénétré dans la véranda
d'une maison de la ville de Kuranda, s'est jeté
sur le petit chien et a commencé à l'avaler, malgré
les chaises que les membres de la famille
lui lançaient.
Quand un chasseur de serpents, appelé à la
rescousse, est arrivé, il ne dépassait plus de la
gueule du serpent, que la queue et les pattes
arrières du chien, a rapporté le journal Cairns
Post.
Alors que le chat de la maison et les hamsters
ont eux aussi récemment fait le délice du même
python assez courant dans la région, le père,
Daniel Peric, craint désormais pour ses enfants
qu'il ne veut plus laisser seuls.
"Je suis peut-être parano, mais ma plus grande
crainte, c'est qu'un serpent s'attaque à eux", a-
t-il déclaré au journal.
Le python va être lui capturé et après les deux
jours nécessaires à la digestion du chien, il
sera transféré dans une réserve naturelle.
"On avait ce chien depuis cinq ans, il faisait partie
de la famille", s'est ému le père.
Les pythons, qui peuvent atteindre 7 m de long,
se nourrissent le plus souvent de wallabies, un
kangourou de petite taille mais peuvent aussi
s'en prendre aux animaux domestiques, selon
Stuart Douglas, le chasseur de serpents cité
par le journal.
(AFP-AP-Reuters)
Page 5 7 mars 2008 Sahel Dimanche

Annonces
REPUBLIQUE DU NIGER
Fonds d'Investissement des Collectivités Décentralisées du Niger (FICOD-N)
AVIS DE PREQUALIFICATION
Consultation (Décentralisation /Développement
communal)
Délai : au plus tard le 12 avril 2008
Objet : Appui au Fonds d'Investissement des Collectivités
Décentralisées, promoteur du Projet FICOD
Le FICOD soutient les communes (y compris les groupements
socioprofessionnels qui dépendent d'elles) ainsi
que les prestataires de services dans les trois zones
d'intervention de la coopération allemande au Niger. Il
s'agit d'assurer un appui à l'assise des communes et de
soutenir le développement local à travers des investissements
en infrastructures de service, marchands et des
ouvrages de désenclavement et communautaires.
Le FICOD Niger constitue avec sa structure autonome un
des éléments du Programme Nigéro-allemand de Lutte
contre la Pauvreté au Niger (LUCOP).
Le FICOD se donne pour mission d'accompagner les
communes des zones d'intervention dans :
-Le financement des infrastructures de base à caractère
social et, marchand, des ouvrages de franchissement et
de désenclavement pour la mise à disposition des
municipalités des moyens de la gouvernance locale et des
services à la disposition des populations,
-Le financement des mesures anti érosives de récupération
des eaux et des sols en vue de l'augmentation des
surfaces cultivables et de l'amélioration des revenus et
des conditions de vie des populations;
-Des séries de formation pour le renforcement des
capacités des partenaires communaux pour de meilleures
prestations.
L'exécution des projets se fait autant que possible par la
maîtrise d'ouvrage directe, sinon par la maîtrise d'ouvrage
déléguée. La réalisation en matière de désenclavement,
d'assainissement et d'aménagement de bas fonds fait
appel aux travaux à haute intensité de main d'œuvre.
Prestations attendues :
·Contrôle de gestion du FICOD,
·Contribution au renforcement des aspects sociaux des
infrastructures à financer,
·Contrôle des règles d'intervention financières par rapport
aux normes nationales et aux dispositions convenues
avec la KfW pour une transparence dans l'adjudication
des projets,
·Assurance de la qualité et d'amélioration du système
comptable (transparence, éléments analytiques de base),
·Mise en place d'un dispositif de formation durable pour les
partenaires des collectivités territoriales ;
·Connaissance qualifiée de l'appui du siège en cas de
difficultés et vis-à-vis de la KfW,
·Développement continue du système de suivi dans le
cadre du programme, surtout des informations pour
l'impact des projets,
·Établissement de rapports trimestriels et d'un rapport final
en collaboration avec le secrétariat général du fonds.
La durée de la phase concernée est de 30 mois ; le début
d'assistance est prévu pour le 1er juin 2007. Plusieurs
fonctions peuvent être assumées par une même
personne.
Postes du personnel (provisoire) :
·1 Chef de mission/gestionnaire général ; 30 mois,
·1 Expert en renforcement suivi des travaux BTP : 4 mois;
·1 Expert local en aménagement des bas fond : 15 mois ;
·1 Expert en formation renforcement des capacités (durée
à proposer) ;
· 1 Expert pédagogue : 7 mois ;
· 1 Backstopping ; Personne d'une longue expérience
professionnelle de gestion / management et de suivi des
projets complexes y compris les aspects socioéconomiques,
administration publique et BTP avec une
grande disponibilité ; qui a la compétence professionnelle
et les capacités personnelles nécessaires pour arriver à la
bonne réalisation des prestations et d'initier, le cas
échéant, des corrections en concertation avec le promoteur
et la KfW dans un bref délai. 75 jours.
Gestionnaire responsable du présent avis :
FICOD-N, le Secrétaire général M. ALI BOUREIMA
Mamadou BP 12715 Niamey, Niger
Tél. 00 227 20 72 57 76
Fax 00 227 20 72 57 76
E-mail : ficod@intnet.ne
Les candidatures seront déposées en langue française
(conformément aux règles de la KfW) :
·Profil de l'entreprise et son statut, acte d'enregistrement
au registre de commerce,
·Justification de la capacité financière (références bancaires)
·Bilan, profit et pertes des trois dernières années,
·Les références d'impact pour les 10 dernières années,
·Les curriculum vitae des personnels identifiés pour l'extérieur
tout comme pour le personnel de soutien au niveau
du siège,
Les dossiers complets seront à adresser (2 exemplaires)
à :
-FICOD-N, à Monsieur le Secrétaire Général ALI
BOUREIMA Mamadou BP 12715 Niamey Niger
(1 exemplaire) à :
-Kreditanstalt für Wiederaufbau, Abt. L II b/2,
Palmengartenstraße 5-9, 60325 Frankfurt/Main.
Financement : KfW
Les participants au présent appel à candidatures sont les
firmes de consultations avec une grande expérience internationale
Des informations complémentaires peuvent être obtenues
auprès de :
· FICOD-N, Tel. 00 227 20 72 57 76
· Fax 00 227 20 72 57 76
· E-mail : ficod@intnet.ne
· La KfW, Tel. 00 49 69 74 31 35 67
Page 6 7 mars 2008 Sahel Dimanche

Annonces
Prix des hydrocarbures à la pompe
pour le mois de mars 2008
Les prix restent inchangés
Le ministre du Commerce, de l'Industrie et de la Normalisation porte à
la connaissance de la population que par arrêté n°0013/MC/I/N/DCI/C
du 29 février 2008, fixant les prix de vente détail à la pompe des hydrocarbures,
les prix de vente par litre des hydrocarbures pour le mois de
mars 2008 sont ainsi fixés sur toute l'étendue du territoire national :
Super 91 : 670 F Cfa/l, reste inchangé ;
Gas-oil : 664 F Cfa/L, reste inchangé ;
Mélange 2 temps : 735 F Cfa/l, reste inchangé ;
Pétrole lampant : 502 F Cfa/l, reste inchangé.
Ces prix sont entrés en vigueur depuis le 1er mars 2008 à partir de 00
heure.
Etude de Maître DJIBO Aïssatou
Notaire, 276, rue du Grand Hôtel
BP. 12.949 Niamey-Niger Tél. 73.38.38/73.48.48
Site Web : www. gsi. niger. corn/notaire
TRANSFERT DE SIEGE SOCIAL
ORANGE NIGER
Avis est donné qu'aux termes d'une décision prise lors de sa séance du 13
Février 2008, le Conseil d'Administration de la société " ORANGE NIGER SA
" a décidé de transférer le siège social provisoirement établi s/c 276, rue du
Grand Hôtel, à 1282, Boulevard Mali Béro, Yantala Haut, BP. 2.874 Niamey.
Un exemplaire du procès-verbal de réunion du Conseil d'Administration a été
déposé au Greffe du Tribunal de Grande Instance Hors classe de Niamey,
le 21 Février 2008 en annexe au registre de commerce de la société
RCCM : NI-NIA-2007-B 2505.
Communiqué Bonus
Programme de fidélité Celtel
“Dans le Cadre du PROGRAMME DE FIDELITE CELTEL, SPE-
CIALEMENT MIS EN PLACE POUR SES ABONNES, CELTEL a le
plaisir de vous informer que bientôt les abonnes inscrits au PRO-
GRAMME bénéficieront de leur BONUS au compte du mois de
Février. 5MN de COMMUNICATION CELTEL/CELTEL à 160F la
minute pour tous les Clients ayant fait 10 OOOFCFA de
Consommation, 10 MN pour 20000FCFA de Consommation etc. .
CECI EST VALABLE POUR LES CLIENTS : A LA MINUTE
COMME A LA SECONDE”
Celtel. La vie en mieux
AVIS DE REPORT
Le Ministère de la Santé publique porte à la connaissance
des soumissionnaires que la date de dépôt des offres de
l'AOI_n°02/07/Biomed-FC-PDS relatif à la fourniture
et l'installation d'équipements biomédicaux complémentaires
et dispositifs médicaux pour les HD et CHR initialement
prévue le 6 mars 2008 à 9h 30mn, heure locale est
reportée au 20 mars 2008 à 9h 30mn. L'ouverture des
plis aura lieu le même jour à 10h00 dans la salle de réunion
du Ministère de la Santé Publique.
Le reste sans changement.
AVIS DE RECRUTEMENT
Structure dynamique de la
place recherche pour recrutement
immédiat trois Ingénieurs en Génie
Civil, BTP et assimilés.
Durée : Contrat d'un an, renouvelable
Age : 45 ans maximum
Localisation : zone d'intervention
de la structure
Lieu de dépôt de Dossier : FCA
Fiduciaire Conseil & Audit - B.P :07
Niamey (Niger)
Date limite de dépôt de dossier :
14 mars 2008
Description des tâches
Sous la supervision du Responsable
Technique de la structure, les candidats
retenus seront chargés d'assister
les responsables de la structure
dans les tâches matérielles de
préparation des appels d'offres,
d'évaluation des offres, d'attribution
des marchés, de suivi des travaux,
de certification des travaux faits, de
gestion des différentes bases de
données développées et de rédaction
des rapports d'activités.
Ils auront pour tâches de :
- Représenter la structure auprès des
autorités administratives et des
bénéficiaires des projets ;
- Superviser et coordonner les
activités de la structure dans les
zones ou des actions sont identifiées:
- Superviser et coordonner les
actions des bureaux d'études et des
entreprises chargées de réaliser les
travaux pour le compte de la structure
;
Qualifications requises
- Nationalité Nigérienne ;
- Titulaire d'un diplôme d'études universitaires
(Bac + 5 au minimum)
d'Ingénieur en Architecte,
Urbanisme, Hydraulique, BTP ;
- Expérience professionnelle de 5
ans minimum dans la supervision et
le suivi des travaux d'exécution d'infrastructures
;
- Avoir une bonne connaissance de
l'outil informatique ;
- Libre de tout engagement (avec
dernier certificat de travail, ou toute
autre pièce justifiant sa disponibilité).
Pièces a fournir
- Demande manuscrite,
- Curriculum vitae détaillé sur les
responsabilités et les attributions
exercées,
- Une lettre de motivation,
- Certificat de travail,
- Certificat de Nationalité Nigérienne,
- Copies certifiées conformes des
diplômes et attestations,
- Extrait de casier judiciaire datant de
moins de trois (3) mois,
- Certificat de visite et contre visite
datant de moins de (3) mois,
- Une lettre de recommandation des
institutions ou de personnes pouvant
attester des états de service et des
qualités du postulant.
Page 7 7 mars 2008 Sahel Dimanche

Annonces
SELECTION DE CONSULTANTS PAR LA SPEN SUR FINANCEMENT AFD SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D'INTERET
République du Niger
Etudes. Contrôle et Surveillance des Travaux suivants :
Renforcement et extension des installations de production, de traitement, de stockage et de distribution d'eau potable de 24 centres secondaires au Niger.
CONVENTION N° CNE 6001
1.Cet avis concerne la présélection des bureaux d'études intéressés par
la maîtrise d'oeuvre déléguée de la réalisation d'infrastructures d'approvisionnement
en eau potable et d'assainissement (AEPA) de 24 Centres
secondaires répartis dans 6 régions sur le territoire nigérien et faisant
partie du projet ci-dessus.
- Région de Diffa : Goudoumaria, Maine Soroa, N'Guigmi
- Région de Dosso : Gaya, Dioundiou. Dogondoutchi. Loga
- Région de Maradi : Aguié, Gazaoua, Guidan Roumdji, Madarounfa.
Mayahi, Tessaoua
- Région de Tahoua : Abalack. Madaoua, Tchintabaraden, Tillia
- Région de Tillabéry : Ouallam, Téra, Torodi
- Région de Zinder : Magaria. Matameye, Mirriah. Tanout
Cette maîtrise d'œuvre déléguée sera financée par l'Agence Française de
Développement (AFD) convention de financement n° CNE 6001
L'objectif du projet est l'amélioration de la qualité du service d'eau et
l'augmentation des taux d'accès à l'eau et à l'assainissement de 24 centres
secondaires ci-dessus cités dans des conditions économiquement
soutenables par :
- la réalisation d'équipements d'approvisionnement en eau potable
répondant aux demandes des différents segments de population
- le développement et la promotion de l'assainissement notamment en
milieu scolaire.
- des mesures d'accompagnement visant un renforcement des capacités
de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN).
Les études de faisabilité ont fait ressortir la nature et le volume des
travaux à réaliser. Compte tenu de la dispersion géographique des
centres, 8(huit) lots de travaux sont envisagés :
-Un lot pour les forages profonds (>250m)
-Un lot pour les forages non profonds (

Annonces
MOUVEMENT NATIONAL POUR LA SOCIETE
DE DEVELOPEMENT (MNSD)
PROJET DE CONSTRUCTION DU SIEGE DU PARTI
AVIS D'APPEL D'OFFRES
N°:01/03/08/BP/MNSD-NASSARA
1. Le MOUVEMENT NATIONAL POUR
LA SOCIETE DE DEVELOPPEMENT
(MNSD NASSARA) lance un appel
d'offres pour la construction de son
siège à Niamey.
Le présent appel d'offres concerne :
1. La prise en charge de la main d'œuvre
tout corps d'Etat,
2. la prise en charge du matériel et
outillage nécessaire à la mise en oeuvre
de l'ouvrage,
3. la prise en charge d'un ingénieur
permanent, chargé du contrôle interne
de l'entreprise, de calcul de structures,
4. la prise en charge d'un technicien
permanent chargé de contrôle de
proximité, assistant l'ingénieur.
5. la prise en charge de l'élaboration
des dossiers techniques (plomberie,
électricité, téléphone, réseau informatique)
6. l'élaboration et la remise des plans de
recollement à la fin des travaux
Le président du MNSD NASSARA, au
nom du Parti, invite, par le présent appel
d'offres, les Entreprise de BTP, à
présenter leurs offres pour la réalisation
des missions ci-dessus indiquées.
Les soumissionnaires intéressés à concourir
peuvent obtenir des informations
supplémentaires et consulter les
Dossiers d'Appel d'Offres dans le
bureau du DAP , Directeur Administratif
et du Personnel, du Parti sis au siège du
parti, quartier Yantala route de Oualam .
2. Le dossier d'appel d'offres pourra être
retiré au siège du parti, à compter du
03/03/08 , sur présentation d'un reçu de
paiement de Deux cent Mille (200.000)
Francs CFA ou un chèque certifié du
même montant correspondant au prix
de vente non remboursable d'un
dossier.
3. le groupement entre entreprise n'est
pas autorisé.
4. Toutes les offres doivent être
déposées au siège du Parti au plus
tard le 03/04/08 à 9 heures 00 et être
accompagnées sous peine d'être
rejetées des pièces suivantes :
-l'agrément national de 3 eme catégorie
- l'attestation de situation fiscale (ASF)
-l'attestation de l'inspection du travail et
de la caisse nationale de sécurité
sociale ;
5. Les plis seront ouverts en présence
des représentants des soumissionnaires
qui souhaitent être présents à
l'ouverture le 03/04/08 à10 heures dans
la salle de réunion du Siège du parti.
LE PRESIDENT DU PARTI
COMMUNIQUE
Le Directeur Général des Impôts a l'honneur de rappeler
aux usagers que la loi de Finances pour l'exercice 2008 a
prévu en matière de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) un
régime réel simplifié d'imposition qui s'applique :
a) de plein droit, aux entreprises individuelles dont le
chiffre d'affaires hors TVA se situe entre :
- 30 et 100 millions de F CFA, si leur activité principale est
constituée par la vente de marchandises, objets,
fournitures et denrées à emporter ou à consommer sur
place, par la fourniture de logement ou par des travaux
immobiliers ;
- 15 et 50 millions de F CFA, s'il s'agit d'autres activités à
l'exception des professions libérales relevant obligatoirement
du régime réel normal d'imposition ;
b) aux entreprises soumises à la patente synthétique qui
ont opté pour le régime réel simplifié.
Aussi, les contribuables relevant du régime réel simplifié
d'imposition doivent déposer une déclaration
trimestrielle (c'est à dire au plus tard les 15 avril, 15
juillet, 15 octobre et 15 janvier). La déclaration du
premier trimestre 2008 doit donc intervenir au plus tard le
15 avril.
Le Directeur Général des Impôts compte sur la bonne
compréhension de tous pour l'application de cette mesure
nouvelle destinée à alléger les obligations déclaratives et
de paiement des petites et moyennes entreprises.
SOLLICITATION DE MANIFESTATION D'INTERET:
RECRUTEMENT D'UN OPERATEUR CHARGE DE LA VULGARISATION/APPUI CONSEIL DES
PRODUCTEURS ET DE LA STRUCTURATION ET RENFORCEMENT DES CAPACITES DES
ORGANISATIONS PAYSANNES
1. LE GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE DU NIGER
a obtenu un Don du Fonds Africain de Développement
(FAD) en vue de financer le coût du Projet de Valorisation
des Eaux dans les régions de Dosso et Tillabéri (PVDT). Il
se propose d'utiliser une partie des fonds pour effectuer des
paiements autorisés au titre du contrat suivant: RECRUTE-
MENT D'UN OPERATEUR CHARGE DE LA VULGARISA-
TION/APPUI CONSEIL DES PRODUCTEURS ET DE LA
STRUCTURATION ET DU RENFORCEMENT DES
CAPACITES DES ORGANISATIONS PAYSANNES.
2. L'OBJECTIF DE LA MISSION est d'appuyer la Cellule de
Gestion du Projet (CGP) à la mise en œuvre des composantes
"mise en valeur" et "structuration et renforcement
de capacité des organisations paysannes", en prenant en
compte l'aspect genre. A cet effet, l'opérateur doit intervenir
sur les aspects sociaux et techniques susceptibles de susciter
la prise de conscience et la réceptivité des populations
nécessaires à la bonne mise en œuvre de toutes les actions
du projet notamment celles relatives à l'amélioration des
productions agro-pastorales, à la protection et la gestion
durable de l'environnement et au renforcement des capacités
des acteurs.
3. LE MANDAT DE L'OPERATEUR PRIVE: Le mandat de
l'opérateur prestataire s'articule autour des trois (3)
domaines d'intervention à savoir:
- la mise en œuvre des actions d'animation, de sensibilisation,
de structuration et de renforcement des capacités des
acteurs notamment des organisations rurales (organisations
des producteurs, groupements féminins, comités
locaux de gestion des ressources naturelles, de gestion des
infrastructures collectives d'appoint à la production, etc.);
- l'appui à l'amélioration de la production agricole qui
demande d'une part, une mise en valeur optimale des terres
irriguées aménagées et des terres dunaires, et d'autre
part, un dispositif d'encadrement approprié de vulgarisation
agricole et d'appui conseil aux producteurs;
- la mise en œuvre des actions en faveur des femmes, en
d'autre terme la prise en compte des aspects genre dans
toutes les actions qui seront entreprises.
4. L'OPERATEUR PRIVE SERA UNE ONG NATIONALE
OU INTERNATIONALE
ayant une grande expérience dans les trois (3) domaines cidessus
évoqués, et remplissant les conditions ci après:
- avoir une capacité technique et professionnel!e dans ces
domaines, attestée par des bons résultats au cours des
trois dernières années (attestation de bonne fin d'exécution
des marchés antérieurs similaires);
- disposer des ressources humaines pour exécuter convenablement
la mission. A cet effet, l'ONG doit disposer d'une
équipe permanente composée d'un coordonnateur, de deux
assistants au coordonnateur, et de quatorze agents de terrain
(encadreurs/animateurs).
5 LE PROJET DE VALORISATION DES EAUX DANS
LES REGIONS DE DOSSO ET TILLABERI (PVDT)INVITE
LES ONGS ADMISSIBLES à manifester leur intérêt à
fournir les services décrits ci-dessus. Les ONGs
intéressées doivent fournir les informations indiquant
qu'elles sont qualifiées pour exécuter les services
demandés (CV de l'ONG, références des missions similaires
antérieurement exécutées en indiquant les structures
partenaires, lieux et dates).
6 L'ONG SERA SELECTIONNEE selon les procédures
définies dans les directives: Règles de procédure pour l'utilisation
des consultants de la Banque Africaine de
Développement (BAD).
7 LES ONGs INTERRESSEES PEUVENT OBTENIR DES
INFORMATIONS supplémentaires à l'adresse ci-dessous
indiquée.
8 LES MANIFESTATIONS D'INTERET (dossiers de candidatures)
rédigées en langue française doivent parvenir sous
plis fermé et porter la mention: "Manifestation d'intérêt:
recrutement d'un opérateur chargé de la vulgarisation/appui
conseil aux producteurs et de la structuration et renforcement
des capacités des organisations paysannes".
9 LES DEMANDES DE MANIFESTATION D'INTERET
rédigées en langue française doivent être envoyées par
courriers ou déposées à la cellule de gestion du projet
PVDT ou à LA DIRECTION DU GENIE RURAL du Ministère
du Développement Agricole (DGR/MDA) à l'adresse mentionnée
ci-dessous au plus tard le 17 mars 2008 à 10h 30
(heure locale).
10 ADRESSES DE DEPOTS DES DOSSIERS:
Direction du Génie Rural
BP 241/Niamey/Niger
Tél : 20 73 21 48
Fax : 20 73 20 08
Email : daera@intnet.ne
emerdoti@intnet.ne
Projet de Valorisation des eaux dans les Régions de Dosso
et Tillabéri (PVDT)
Tél : 20 73 45 00
Fax : 20 73 45 01
AVIS D'APPEL D'OFFRES
N° 003/MEF/DGI/08
FOURNITURES D'IMPRIMES
La Direction Générale des Impôts lance un avis d'appel d'offres restreint pour
la fourniture d'imprimés de service.
Lot N° 1
- AMR Patente REEL (300 carnets)
- AMR Autres impôts et taxes (300 carnets)
- NIF (certification d'immatriculation fiscal) (3.000 fiches)
- Déclarations de TVA ( 60 paquets de 500 déclarations)
- Demande d'exonération de paiement de la TVA (7.000),
Lot N° 2
- AMD (30 paquets de 500 avis)
- ATD (20 paquets de 500 avis)
- Quittances de paiement (50.000 quittances)
- Auto - collant de fermeture (20.000 auto - collants)
- Carnets de versement IUTS (4.000 carnets).
Les soumissionnaires peuvent soumissionner pour un lot ou l'ensemble des
lots.
Le dossier d'appel d'offres est à retirer auprès du Receveur chargé des
recouvrements suite à contrôle fiscal de la Direction Générale des Impôts
contre paiement de la somme de cinquante mille (50.000) francs non
remboursable en espèce ou par chèque certifié libellé au nom du Receveur.
Les offres doivent parvenir au Secrétariat de la Direction Générale des Impôts
au plus tard le lundi 24 mars 2008 à 9h 00.
Les différents éléments de l'offre seront dans une première enveloppe
cachetée portant les mentions suivantes :
- Direction Générale des Impôts BP 217 Niamey ;
- " avis d'appel d'offres pour la fourniture d'imprimés généraux ", à n'ouvrir
qu'en commission.
Cette première enveloppe sera placée dans une seconde enveloppe fermée et
scellée à la cire, ne comportant aucune indication pouvant permettre
d'identifier le candidat, sous peine de nullité.
L'ouverture des plis aura lieu le même jour à 11 h dans la salle de réunion de
la DGI en présence des soumissionnaires ou leurs représentants dûment
mandatés.
Page 9 7 mars 2008 Sahel Dimanche

Economie
Cultures irriguées à Diffa
Le poivron, cette riche
Par Abdou Saïdou, ONEP Zinder-Diffa
Dix heures à Zaouaram, commune rurale de
Chétimari. Malgré le froid et la brume, il
règne une atmosphère de joie dans les
champs de poivron. La raison ? Une mission
conjointe du gouvernement et de la Banque mondiale
au Niger va visiter le site, dans le cadre du
projet irrigation privée, phase deux. Ce projet a
beaucoup contribué à augmenter les superficies
cultivables dans la vallée de la rivière
Komadougou. Pourquoi donc cet intérêt pour les
cultures irriguées ? La raison est toute simple : La
forte valeur ajoutée que les paysans tirent des cultures
irriguées et pour laquelle ils leur accordent
une grande importance. En plus, outre le fait qu'elles
constituent surtout une activité génératrice de
revenus pour de nombreux ménages, elles permettent
de lutter contre le déficit céréalier, souligne-t-on
à la direction régionale du
Développement Agricole. On n'est donc pas surpris
de voir le long de la Komadougou parsemé de
champs de poivron, d'oignon, d'ail, de blé et de
rizières. Ces terres alluvionnaires que ce cours
d'eau laisse derrière lui, et où s'épanouit une
végétation luxuriante, sont si riches que toute graine
qui y tombe ne peut que pousser et donner des
fruits.
Selon les statistiques de la direction régionale du
Développement Agricole de Diffa, ce sont dix pour
cent (10%) de la population, soit environ 33.000
personnes, qui sont directement concernées par
ces cultures irriguées. Mais de manière indirecte,
affirme le directeur régional de l'Agriculture, M.
Moustapha Kimé, presque les cinquante pour cent
(50%) de la population en tirent des revenus.
Toutefois, au risque de se répéter, le poivron est la
principale culture de rente. Sur les 90% de superficies
irriguées, 65% sont occupées par cette culture.
Pourtant, ce piment doux, très apprécié par
les ménagères, est une culture relativement
récente dans le Manga. Introduite aux alentours
des années 1980, avec la diffusion des premières
motopompes par les projets de développement,
elle a vite pris de l'essor pour se hisser à la première
place au niveau de la production et de l'exportation.
Pour le directeur régional de l'Agriculture de Diffa,
la culture du poivron est une stratégie d'adaptation
parce que d'une part, il existe les potentialités, et
d'autre part, c'est une réponse à une situation de
déficit. En 2000 indique-t-il, les superficies emblavées
pour le poivron étaient de 3700 hectares ; en
2006, on était à 10.000 hectares avec tout de
même une légère baisse des superficies en 2005
(9000 hectares).
En réalité, plusieurs raisons expliquent ce succès
: d'une part, l'existence d'un important potentiel
agricole de plus de 30.000 hectares, notamment le
long de la Komadougou. Un potentiel vraiment
immense dont seulement près du tiers est actuellement
mis en valeur. De l'autre, il y a les conditions
de production qui sont globalement favorables
: des sols riches, de l'eau et du soleil. Des
Des semailles à la commercialisation
Un long processus
Le poivron, surnommé ''l'or de Diffa'', est un produit maraîcher utilisé dans la préparation
des sauces pour les repas ou dans l'assainissement de certains aliments
prêts à être consommés. De sa production à la transformation, en passant par la
commercialisation, le poivron est soumis à un processus long et compliqué. En effet,
disposer de semences et d'un champ sur le périmètre ne suffisent pas pour entamer la
culture du poivron dont certaines étapes nécessitent une main d'œuvre importante et de
grosses dépenses. C'est pourquoi ceux qui n'ont pas assez de moyens financiers font
recours aux services des amis et connaissances, qui constitueront la main d'œuvre afin
d'exécuter efficacement et à temps les phases de pré-irrigation et de repiquage qui, si
elles ne sont pas bien conduites, engendreront une mauvaise récolte.
Ainsi, selon les maraîchers, la planche de 2m de long et 1m de large revient à environ
1000 nairas (4000 à 5000 F CFA) selon la parité d'échange. Pour un exploitant de plus
de deux hectares, la tâche n'est pas facile, surtout si les moyens de production ne sont
pas importants ; car la main d'œuvre journalière coûte, elle aussi, entre 2000 à 2500 F
par personne. Le repiquage de nouveaux plants, une tâche exclusivement laissée aux
femmes, vient après, quand les planches sont suffisamment travaillées pour assurer une
bonne fixation des plantes, ce qui permettra aux exploitants d'entamer la deuxième
phase de l'irrigation. Il faut remarquer qu'à ce niveau, beaucoup d'exploitants ont bénéficié
des motopompes et certains matériels de production à des prix abordables, dans le
cadre du Programme spécial du Président de la République
Selon une étude sur les filières et les systèmes de production de la Komadougou, financée
par la commission de l'Union européenne, il est ressorti que les principaux acteurs
de la commercialisation du poivron sont les producteurs au premier rang, les consommateurs
au dernier et entre eux, les commerçants dont les groupes majeurs sont : les
commerçants ruraux, les grossistes, les semi-grossistes, les intermédiaires et les
détaillants. Entre temps, une part modeste de la production est transformée en poudre
pour la consommation intérieure. Les producteurs assurent l'offre en vendant le poivron
frais ou séché. Séché au soleil, il est conditionné dans des sacs en jute doublés d'un sac
de plastique en cas de stockage pour une meilleure conservation. L'essentiel de la production
de poivron est vendu à l'état sec. Ainsi conditionné, le sac de poivron sec pèse
environ 17 kg. A l'état frais également, le poivron est conditionné dans des sacs de jute,
mais plus petits. La fructification du poivron s'échelonne sur une longue période permettant
plusieurs récoltes. Si l'approvisionnement en eau dure suffisamment longtemps, le
producteur peut espérer jusqu'à huit récoltes. La 1ère récolte, peu abondante, donne des
fruits de grosseur moyenne avec une forte teneur en eau. C'est pourquoi, lorsqu'il existe
une demande pour du poivron frais, le producteur vend sa première récolte en frais.
Maimouna Tchirgni
Une richesse inestimable
conditions idéales pour le poivron. Aussi incroyable
que cela puisse paraître, malgré son inestimable
contribution dans la lutte contre l'insécurité alimentaire
et la pauvreté, l'apport du poivron dans le
produit intérieur brut transparaît très peu dans les
statistiques officielles. En raison du caractère
informel de la filière, la valeur de la production qui
se chiffre en milliards de francs CFA est très difficile
à cerner. Diffa possède le potentiel le plus
exceptionnel, le poivron le plus prisé de toutes les
cultures nigériennes, mais la région n'en profite
pas. Malgré la masse d'argent brassée grâce à sa
production, il n'existe aucune structure officielle,
ou même privée, qui s'intéresse à sa commercialisation.
Ce qui laisse un champ ouvert aux spéculateurs
Le projet petite irrigation phase 2, antenne
de Diffa est sans doute une réussite
dont se souviendront pendant longtemps
les producteurs maraîchers de
Diffa. Installé en 2003, il a énormément
contribué à l'augmentation des produits
à haute valeur ajoutée dans la région de
Diffa, grâce à l'utilisation de matériel à
faible coût et surtout l'équipement de
petits irrigants.
En effet, souligne le coordonnateur du
projet, Bagalé Grémah Kelloumi, ces
équipements ont été financés à hauteur
de 80% par le PIP 2 en ce qui concerne
les groupements et les coopératives, à
90% pour les femmes et les jeunes.
Quant aux équipements individuels, l'apport
des bénéficiaires varie de 20 à 40%
selon les équipements a t'il affirmé. Au
total, ce sont 339 sous-projets qui ont
été mis en œuvre depuis 2003 et dont le
montant s'élève à 2 milliards 258.
588.684 FCFA, dans lesquels 1milliard
868.664.362 F CFA proviennent du projet.
L'apport personnel des irrigants s'élève
lui à 389 millions 984.322 F CFA.
En matière d'équipement 3080 unités de
motopompes ont été introduites ; dans
le domaine des puits et forages, 80 ont
été forés tandis que les femmes, pour
leur part, ont bénéficié de 11 unités de
transformation. 574 tonnes d'engrais ont
également été mises à la disposition des
producteurs maraîchers, ainsi que 260
charrues.
Tous ces sous projets sont initiés par
5905 promoteurs dont 835 femmes a
Kader Amadou/ONEP
de tout acabit qui ont occupé la place. Chaque
année, ce sont entre sept (7) et huit (8) milliards
de francs CFA qui sont engrangés par les spéculateurs.
Conséquence, aucune des communes ne
profite de cette manne. Pourtant, cinq communes
sur les douze sont directement concernées par la
culture du poivron : Maïné Soroa, Diffa, Chétimari,
Gueskérou et Bosso. Une situation que le maire
de la commune urbaine de Diffa déplore fortement.
Selon Abdoulaye Mallam Boukar, il est hors
de question que des taxes ne soient pas versées
aux différentes communes. Cela est d'ailleurs
valable pour certains autres produits comme le
poisson. C'est d'ailleurs pourquoi les communes
doivent s'organiser pour rentrer dans leurs droits.
Mais cette année, souligne le directeur régional de
l'Agriculture de Diffa, la production est telle que les
prix ont chuté. Ce qui, bien entendu, décourage
les producteurs. Il semble que le sac de poivron a
été vendu au cours de cette campagne à…8000 F
CFA ! Situation qui ne s'est pas présentée depuis
plus de quatre ans, affirme Moustapha Kimé. En
plus, ajoute-t-il, l'ancienne récolte, qui n'a pas été
entièrement écoulée, est encore en stock.
Il n'en demeure pas moins cependant que les
impacts de cette culture sont visibles chez les producteurs.
En effet, grâce au poivron, ils disposent
de beaucoup de moyens (motos, véhicules), et
même célèbrent certaines cérémonies de mariage
ou de baptême avec faste. Il n'est pas rare de trouver
trois à quatre motopompes dans une seule
famille. De quoi attiser la jalousie des agriculteurs
de mil.
Aujourd'hui, le problème n'est pas seulement d'améliorer
la production, mais d'huiler également les
circuits de commercialisation, en mettant par
exemple l'accent sur la transformation. Certains
groupements féminins ont déjà commencé cette
transformation de manière artisanale. Mais elle
reste marginale pour le moment.
Diversification
des spéculations
indiqué Bagalé Grémah Kelloumi. C'est
dire l'importance qu'accordent les populations
aux cultures irriguées dans la
région de Diffa. Grâce à ces équipements,
7162 hectares de superficie ont
été mis en valeur, dont 80 % en poivron.
Cependant, selon le coordonnateur de
l'antenne régionale du PIP2, les producteurs
ont commencé à comprendre l'importance
de la diversification des productions.
Certes, cette introductions des
autres cultures est encore timide, mais
avec le temps, pense-t-on, les mentalités
finiront par changer. Les premiers
pas sont faits, il reste à les encourager,
voire les encadrer. Ainsi concernant les
superficies, le poivron occupe 4466 hectares,
contre 142 hectares pour le riz,
32,7 hectares pour l'oignon et 7 hectares
pour l'arboriculture.
Aujourd'hui, souligne le coordonnateur
régional du PIP2 de Diffa, les producteurs
maraîchers peuvent travailler pendant
presque toute l'année. Les cultures
maraîchères dont l'oignon ont commencé
à se développer. Autre culture en
développement, l'arboriculture. Avec les
forages, les paysans ont compris l'importance
de la plantation des arbres fruitiers.
Ce qui n'était pas le cas il y a seulement
quelques années. Bien sur, l'introduction
de l'arboriculture permet
aussi de lutter contre la dégradation de
l'environnement.
A. Saidou
Page 10 7 mars 2008 Sahel Dimanche

Economie
sse du Manga
Cependant, là où le bât blesse, et le directeur
régional du développement agricole le reconnaît,
c'est sans doute par rapport au manque d'encadrement
de ces producteurs. Ils se débrouillent
comme ils peuvent. Ce qui fait qu'on a vu la limite
de la production, affirme-t-il. Il estime qu'il faut un
soutien pour cette culture de la région. Il s'agit de
créer des perspectives pour le poivron, soit en
l'exportant, soit en le transformant sur place. Quoi
qu'il en soit, la solution est de trouver des débouchés
pour soutenir les efforts de paysans. Par
exemple, la production de 2007 était de 86.453
tonnes, selon le coordonnateur de l'antenne régionale
du PIP 2.
Cependant, tout le monde ne peut pas se mettre à
faire du poivron. La diversification s'impose et a
même commencé. Les champs de poivron sont
alternés ici et là par d'autres cultures maraîchères
comme les tomates, les aubergines, les salades,
les carottes, et même l'oignon, une autre culture
de rente, pratiquée sur de petites superficies, mais
dont les revenus, quoique appréciables, sont loin
d'égaler ceux du poivron. Une vaste campagne de
sensibilisation des paysans pour un changement
de mentalité est nécessaire. En effet, il n'y a pas
que le poivron qui peut rapporter. D'autres produits
maraîchers sont tout aussi rentables.
Il est également nécessaire d'introduire l'agroforesterie
pour lutter contre la dégradation de l'environnement.
Le phénomène le plus remarquable,
c'est l'épuisement des sols. En effet, la monoculture
répétée et les pratiques culturales archaïques
entraînent une baisse de fertilité des sols et l'exacerbation
des problèmes phytosanitaires. D'où la
stagnation, voire la baisse des rendements, un
phénomène qui est déjà visible sur tous les périmètres
autour de Diffa, car les méthodes agricoles
pratiquées trouvent aussi leurs limites sur le plan
environnemental.
Pour accroître les rendements, les producteurs
sont contraints d'utiliser une grande quantité d'intrants
(pesticides, engrais, herbicides). Pire, relève
le directeur régional du Développement
Agricole, les anciennes terres agricoles situées
aux abords immédiats de la Komadougou sont
envahies par les cypéracées, plantes nuisibles
que les paysans n'arrivent pas à détruire. Ce qui
les contraint à se déplacer un peu plus loin à la
recherche de nouvelles terres, occasionnant ainsi
des dépenses en énergie à cause de l'éloignement
de l'eau. Car il faut construire des canalisations
avec des relais et faire recours aux motopompes,
avec des budgets plus élevés pour le
carburant. Selon M. Moustapha Kimé, les paysans
mobilisent environ une soixantaine de motopompes
pour alimenter la mare principale de la
rivière qu'ils ont asséchée en pompant de l'eau.
Dans les parcelles, d'importantes quantités d'eau
sont perdues, résultantes des réseaux d'irrigation
défectueux ou creusés de manière grossière. Ce
qui entraîne une forte pression sur la nappe et une
forte dépendance vis-à-vis des eaux de la
Komadougou. Or, depuis quelques années, celles-ci
se retirent rapidement, influant ainsi sur la
qualité et la quantité des récoltes. A cela vient s'ajouter
la lourdeur des charges de production du
fait de la hausse des prix des intrants et souvent
de leur rareté sur le marché. Cette année par
exemple, sur les 1400 tonnes d'engrais qui
devaient lui être livrés, la région de Diffa n'a reçu
que 365 tonnes. Bien évidemment, les agriculteurs
sont victimes de cette situation, affirme le
responsable régional de l'agriculture. C'est
d'ailleurs pourquoi il préconise l'introduction de la
fumure organique à la place de l'engrais chimique.
En fait, reconnaît-il, c'est l'encadrement qui
manque aux agriculteurs. Ce qui explique un peu
ce désordre agricole constaté dans le domaine de
l'irrigation et même dans l'entretien des parcelles.
Pour faire face au retrait des eaux de la
Komadougou, le directeur régional du
Développement Agricole suggère l'introduction de
forages agricoles individuels. Il estime aussi qu'il
est nécessaire de former les paysans sur l'utilisation
de l'engrais chimique et d'autres produits phytosanitaires
susceptibles de polluer l'environnement
et même d'être dangereux pour leur santé et
celle du reste de la population. Puisqu'en réalité,
soutient Moustapha Kimé, l'irrigation ne fait que
commencer dans la région de Diffa.
Ce qu'ils pensent de l'irrigation à Diffa
Boukar Madou : est dans son champ de poivron
depuis six heures trente du matin. Situé au bord
de la rivière Komadougou à quelques encablures
de Diffa, ce champ fait sa fierté en même temps
qu'il est la raison d'être de ce quadragénaire.
Pourtant, adolescent, comme tous les jeunes de
son âge, il est saisi par le virus de l'exode. Il se
retrouve ainsi au Nigeria où il fait ses premières
C'est demain 08 mars que la communauté
internationale commémorera
Journée Internationale de la Femme .
En prélude à cet événement de haute
portée, la Directrice Exécutive du
Fonds des Nations Unies pour la
Population, Madame Thoraya Ahmed
Obaid, a prononcé un vibrant message
qui a été lu, hier, par le Représentant
résident de l'UNFPA au Niger, M. Diallo
Yacine.
Le message de Madame Thoraya
Ahmed Obaid est le suivant :
" Il est bon d'investir dans les femmes et
les filles, et c'est aussi rentable. Cette
année, en la Journée internationale de la
femme, l'UNFPA réaffirme qu'investir dans
les femmes et les filles est l'un des
meilleurs investissements que les gouvernements
puissent faire.
Investir dans les femmes signifie investir
dans les familles, les communautés et les
nations. Quand les femmes ont des ressources,
elles les dépensent généralement
pour l'éducation et la santé de leurs
enfants, qui ont alors de meilleures perspectives
d'emploi et de vie. Dans chaque
région, l'accroissement de la participation
et des gains des femmes aboutit à réduire
la pauvreté et accélérer la croissance économique.
Si nous voulons atteindre les Objectifs du
Millénaire pour le développement, il nous
faut investir davantage dans les femmes et
les filles. Que nous nous placions du point
de vue des droits humains, de la politique
ou de l'économie, la conclusion est la
même: Il est recommandé d'investir dans
les femmes. Les bénéfices en sont élevés
Sans irrigation, point de salut
armes. Mais, cette aventure ne lui réussit pas et le
voilà de retour au pays, après environ cinq ans
d'absence. Il retrouve le champ de poivron qu'il a
abandonné. Là, il se lance corps et âme dans la
culture du poivron. Par chance, l'année de son
retour coïncide avec l'installation de l'antenne du
projet petite irrigation privée phase 2 de Diffa. Le
tour est joué. Comme beaucoup de ses congénères,
il va bénéficier d'un appui en motopompe de
ce projet. Les années ont passé, et Boukar est
devenu un grand producteur de poivron. Sa production
augmente d'autant plus qu'il a acheté deux
autres motopompes et a accru aussi la superficie
pour les femmes elles-mêmes et pour le
monde en général.
Beaucoup de pays et de communautés
de son champ de poivron.
Pourquoi tant d'intérêt pour ce doux piment ? C'est
parce que ça rapporte, souligne- t-il d'un ton
moqueur. " Vous voyez, tout le long de la rivière, il
n'y a que des champs de poivron. Les raisons de
cet acharnement à le produire sont évidemment
économiques ". Certes les raisons économiques
l'emportent, mais pour combien de temps ? La
monoculture a ses limites reconnaît-il, mais pour
le moment, il est difficile de demander à ces paysans
de passer à autre chose. Cependant, dans
un coin de son champ, il cultive quelques pieds de
tomate et même un peu d'oignon. L'oignon, dit-il,
est planté à titre expérimental. Certains d'entre
nous ont commencé à diversifier les cultures, rassure-t-il.
Changement de mentalité ou mimétisme?
L'avenir le dira.
Ari, quant à lui, n'a que 37 ans. Sa connaissance
du Nigeria ne dépasse pas Maïduguri, la capitale
de l'Etat fédéral du Bornou. En réalité, il n'y a fait
que quelques brefs séjours. Il a tout simplement
choisi de rester auprès de son vieux père dans la
périphérie de Diffa. Aîné d'une famille de quatre
enfants dont trois filles, toutes mariées d'ailleurs,
Ari a expérimenté la production d'oignon il y a
deux ans, sur une parcelle contiguë à son champ
de poivron. Il en a tiré un bénéfice, déclare-t-il,
mais le problème reste celui de la commercialisation.
La région n'étant pas productrice de cette
spéculation, les acheteurs ne se bousculent pas.
Pour le moment, toutes les productions sont écoulées
chez le grand voisin du sud, situé juste à côté.
Et puis, estime Ari, malgré la surproduction, le poivron
rapporte plus. Il n'en demeure pas moins qu'il
est farouche partisan de la diversification des cultures.
Le potentiel est là. Le jour de ce reportage,
il a défriché un terrain, où affirme-t-il, il compte
semer du blé. Pour lui, sans l'irrigation, point de
salut ! Et Ari de lancer un appel aux projets qui
interviennent dans la région afin qu'ils encouragent
l'irrigation, à l'image du PIP 2.
Abdou Saïdou
ONEP Zinder-Diffa
Message de Madame Thoraya Ahmed Obaid, Directrice Exécutive du Fonds des Nations Unies pour la
Population à l'occasion de la Journée Internationale de la Femme
" Si nous voulons atteindre les Objectifs du Millénaire pour le
développement, il nous faut investir davantage dans les
femmes et les filles "
Mme Thoraya Obaid
Kader Amadou/ONEP
Parce que tout le monde compte
adoptent déjà les mesures nécessaires.
Des engagements politiques ont été pris
d'arrêter les politiques voulues et d'affecter
les ressources indispensables pour donner
naissance à un monde où les femmes
soient en bonne santé, en sécurité et
contrôlent leur propre vie. Mais les investissements
n'ont pas encore l'ampleur qui
conviendrait. Dans certains domaines, les
fonds sont en baisse malgré la multiplication
des besoins. Tel est le cas pour la
santé maternelle et la planification familiale.
Il est impossible d'améliorer le bien-être
des femmes sans améliorer leur
santé, en particulier leur santé
reproductive.
Aujourd'hui, une femme meurt à
chaque minute des complications
de la grossesse et de l'accouchement.
Plus de 200
millions de femmes ont un besoin
non satisfait de planification familiale.
Plus de 2 millions de personnes
meurent du sida chaque
année et le VIH continue de s'étendre,
menaçant les vies humaines
ainsi que le développement
et la stabilité de nations entières.
En garantissant l'accès universel
à la santé reproductive, nous
pouvons réduire la pauvreté, limiter
la diffusion du VIH/sida et
couvrir les besoins en matière de
planification familiale. Et nous
pouvons aussi réduire la mortalité
maternelle, néonatale et infantile.
Aujourd'hui, nous appelons les
gouvernements à accroître leurs
investissements dans les femmes
et les filles. Nous exhortons tous les partenaires
à investir dans les systèmes nationaux
de santé, dans la formation des
accoucheuses et dans la planification
familiale. Nous devons nous souvenir que
la santé, c'est aussi la richesse. En investissant
dans la santé reproductive et le
bien-être des femmes, nous aurons une
meilleure chance d'atteindre les OMD et
de faire de l'égalité des sexes une réalité "
Page 11 7 mars 2008 Sahel Dimanche

Annonces
Avis de recrutement
D'UN COORDONNATEUR DU PROGRAMME D'APPUI A LA JUSTICE ET A L'ETAT DE DROIT (PAJED)
1. Contexte
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'Appui à la
Justice et à l'Etat de Droit (PAJED), financement au titre du
9eme FED du Programme d'Appui aux Réformes Judiciaires
(PARJ), le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Maître
d'œuvre, se propose de recruter un Coordonnateur de programme
de l'Unité de gestion chargée de mettre en œuvre le
PAJED.
Le coordonnateur du programme devrait avoir la qualité de
Régisseur des fonds alloués par l'Union Européenne sous
clause suspensive des modifications en cours de la Convention
de financement qui attribue la qualité de Régisseur des fonds
du PAJED au Secrétaire Général du Ministère de la Justice
pour attribuer cette qualité au Coordonnateur du PAJED.
Le Coordonnateur du PAJED sera rattaché directement au
Cabinet du Ministère de la Justice. Il sera recruté par le
Ministère de la Justice et l'Ordonnateur National (ON) des
fonds FED après consultation de la Délégation de la
Commission Européenne (DCE). Le contrat du Coordonnateur
sera passé avec l'ON du FED au Niger.
Le Programme d'Appui aux Réformes Judiciaires (PARJ) a été
adopté en Conseil des Ministres le 25 avril 2003 et a été inséré
dans la Stratégie de Réduction de la Pauvreté (SRP) qui constitue
le cadre global de l'ensemble des stratégies de
développement du pays. Six axes prioritaires ont été retenus
dans le cadre de ce programme :
1. Renforcement de l'Etat de droit par la modernisation du cadre
juridique,
2. Rapprochement entre la justice et les justiciables,
3. Amélioration du fonctionnement du système judiciaire,
4. Action en faveur d'un égal accès à la défense par les justiciables,
5. Réorganisation de l'action judiciaire de la police et de la gendarmerie,
6. Définition et mise en œuvre d'une véritable politique pénale.
Ce programme de réformes est mis en œuvre par le Ministère
de la Justice en partenariat avec les différents Ministères concernés
et en collaboration avec les différents acteurs du système
juridique et judiciaire. Le Comité de Coordination du PARJ
assure la concertation et le suivi du processus de réforme.
Pour sa mise en œuvre, le PARJ bénéficie de la contribution de
différents projets de développement, dont le nouveau Projet
d'Appui à la Justice et à l'Etat de Droit (PAJED), financé par
l'Union Européenne sous le 9e""' FED.
Le PAJED, dont la mise en œuvre opérationnelle couvre une
période de 5 ans et avec un budget d'environ 5,2 milliards de
FCFA (7,968 millions d'Euro), vise à :
a) appuyer les réformes les plus urgentes et prioritaires qui permettront
d'améliorer les performances du système : l'harmonisation
et la diffusion du droit des affaires, la promotion des
droits de l'homme, le rapprochement de la justice de la population
et l'amélioration de la connaissance des droits par les
citoyens, notamment les plus vulnérables, le fonctionnement
des juridictions et de la justice (formations, infrastructures, soutien
des réformes en cours, réorganisation de l'action judiciaire
de la police et de la gendarmerie).
b) soutenir et accompagner la mise en place d'une véritable
politique sectorielle tout en renforçant les capacités de gestion
institutionnelle et en améliorant les capacités et pratiques des
acteurs du processus judiciaire.
Le Maître d'Oeuvre de ce projet est le Ministère de la Justice,
responsable de la coordination, de l'organisation et de la gestion
du projet. Il est assisté dans ses tâches, à temps complet,
par le Coordonnateur du PAJED, qui doit proposer et mettre en
œuvre les activités au titre du PAJED et qui aura la qualité de
Régisseur des fonds (cf. supra). Selon les termes de la réforme
du dispositif d'exécution du PAJED en cours, le coordonnateur
devrait être assisté d'un Chargé de mission, également recruté
par le Ministère de la Justice, qui aura la qualité de " régisseur
suppléant " des fonds alloués dans le cadre du PAJED.
Un Comptable a été recruté pour assurer la bonne exécution de
la gestion financière et comptable de la régie du projet. Le
Régisseur et le Comptable n'ont pas de lien de subordination
entre eux dans l'exercice de leurs tâches respectives.
L'exécution du PAJED bénéficie de l'appui d'une assistance
technique à travers un dispositif d'appui-conseil. Un expert à
long terme est placé au niveau de l'Unité de gestion du programme.
Ce programme s'insère dans le dispositif de pilotage
du PARJ au niveau du Comité de Coordination.
Le Coordonnateur exercera ses fonctions au sein de l'Unité de
gestion du programme, située dans les locaux du Palais de
Justice de Niamey. Sous l'autorité du Ministre de la Justice,
Garde des Sceaux, le Coordonnateur sera chargé de superviser
et diriger le personnel d'appui mis en place dans le cadre du
PAJED : un chargé de mission (en cours de recrutement), un
ingénieur en génie civil, une secrétaire, trois chauffeurs, un
planton.
2. Cahier des Charges du Coordonnateur
1) Tâches générales de coordination
- Assurer la coordination générale du PAJED (relations avec le
Secrétariat Général et les directions techniques du Ministère de
la Justice, l'assistance technique au PAJED, l'assistant technique/Police
chargé de la mise en œuvre du volet police judiciaire
du PARJ, la Coordination du Programme de protection judiciaire
juvénile, du TIG, etc.),
- Assurer, en collaboration avec le Ministère de la Justice (SG,
Conseiller Technique ARJUDI), la cohésion et la coordination
entre tous les partenaires impliqués dans le processus des
réformes judiciaires (PARJ), et participer à la préparation des
réunions du Comité de coordination du PARJ.
2) Tâches spécifiques relatives à la mise en œuvre du
PAJED
Le Coordonnateur aura pour mission essentielle, sous la
responsabilité directe du Ministre de la Justice, Garde des
Sceaux, et en collaboration avec le Secrétariat Général du
Ministère de la Justice, d'effectuer la programmation, la coordination
et l'exécution du PAJED.
Le Coordonnateur deviendra, à l'issue de la procédure
d'avenant. Régisseur des fonds du programme dans les conditions
définies par les procédures du FED.
Sous l'autorité directe du Ministre de la Justice, Garde des
Sceaux, le Coordonnateur sera chargé des tâches suivantes :
- Planifier les activités du PAJED en veillant à la cohérence de
ces activités entre elles dans le cadre de la définition et de la
mise en œuvre de la politique sectorielle du Ministère de la
Justice,
- Préparer le montage et suivre la mise en œuvre des activités
inscrites dans les DP, ce qui implique la définition des termes
de référence pour les diverses activités (avec l'aide du ou de la
chargé(e) de mission et de l'Assistance technique), la coordination
des différents services et directions impliqués dans
l'exécution des activités, mais aussi préparer, avec l'assistance
du ou de la chargé(e) de mission, des dossiers de consultations,
d'appels à propositions et des dossiers d'appels d'offres
ainsi que la préparation et le suivi des contrats qui sont nécessaires
à l'exécution des activités du programme,
- Développer et animer les structures de coordination utiles à la
mise en œuvre des différentes activités,
- Assumer la responsabilité de la communication interne et
externe du projet, les relations avec la presse et la visibilité des
activités du projet,
- Superviser la mise en place, en collaboration avec la
Direction des Etudes et des Programmes (DEP) du Ministère
de la Justice et avec l'appui de l'assistance technique, des outils
de suivi et d'évaluation du programme,
- Encadrer le travail de l'Assistance Technique d'Appui au
PAJED et veiller à son bon fonctionnement,
- Superviser la préparation du devis programme de clôture (DP)
par le chargé de mission (qui sera recruté) et le comptable, en
collaboration avec les directions techniques du Ministère de la
Justice et avec l'appui de l'Assistance Technique du PAJED,
- S'acquitter des différentes tâches de compte rendu et de rapport,
- En sa qualité de régisseur, le Coordonnateur sera responsable
des dépenses engagées dans la partie régie des DP et
devra signer, au nom et pour le compte de l'Ordonnateur
National, les bons de commande ainsi que les contrats après
appels d'offres, appels à propositions et/ou consultations, dans
les conditions et limites fixées dans les devis-programme
approuvés qu'il est chargé d'exécuter. Il devra cosigner avec le
Comptable, les chèques, les ordres de virement ainsi que les
autorisations de décaissement. Il sera chargé d'assurer le suivi
des procédures pour le recrutement et/ou la gestion du personnel
et, de manière générale, de vérifier la bonne exécution
générale du programme au regard des engagements pris et
selon les procédures FED (et notamment veiller à la préparation,
à temps, par le Comptable des différents mémoires financiers
résultant de la mise en œuvre des DP).
3. Profil du Coordonnateur
Le Coordonnateur devra avoir les qualifications suivantes :
Compétences requises :
- Avoir la qualité de magistrat,
- Une expérience professionnelle d'au moins 15 ans dans le
corps,
- Une expérience des programmes de réformes judiciaires,
- Une bonne capacité de négociation et de relations interinstitutionnelles
- Une maîtrise de l'outil informatique (Word au minimum),
- Une parfaite maîtrise de la langue française,
- Une capacité de travail en équipe et une expérience en gestion
des ressources humaines.
Compétences souhaitées :
- Une connaissance en gestion de projets,
- Une connaissance des procédures de passation des marchés
publics,
- Une expérience en matière de planification,
- Une expérience des relations avec les partenaires techniques
et financiers (PTF),
- Une maîtrise des logiciels Excel et PowerPoint,
- Une connaissance des outils de politique sectorielle.
4. dépôt des dossiers
Les dossiers de candidature contenant obligatoirement les
copies certifiées conformes des diplômes, un curriculum
vitae, une lettre de motivation, doivent parvenir, au plus tard,
le 14 mars à 13 heures locales à l'adresse suivante : Ministère
de la Justice, BP 466, Niamey
La procédure de recrutement comprendra une procédure de
présélection sur dossiers et un entretien.
Avis de recrutement
D'UN(E) CHARGÉ (E) DE MISSION DU PROGRAMME D'APPUI À LA JUSTICE ET À L'ETAT DE DROIT (PAJED)
1. Contexte
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme
d'Appui à la Justice et à l'Etat de Droit (PAJED),
financement au titre du 9eme FED du Programme
d'Appui aux Réformes Judiciaires (PARJ), le Ministre
de la Justice, Garde des Sceaux, Maître d'œuvre, se
propose de recruter un(e) Chargé(e) de mission de
l'Unité de gestion chargée de mettre en œuvre le
PAJED, sous clause suspensive des modifications au
dispositif d'exécution du PAJED (en cours).
La ou le Chargé(e) de mission qui sera recruté(e),
devrait avoir la qualité de " Régisseur suppléant " des
fonds alloués par l'Union Européenne.
La ou le Chargé(e) de mission travaillera sous la
supervision directe du Coordinateur du PAJED et sera
notamment chargé(e) des aspects plus opérationnels
du programme. Elle/Il sera recruté(e) par le Ministère
de la Justice, après consultation de l'Ordonnateur
National (ON) des fonds FED et la Délégation de la
Commission Européenne (DCE).
Le Programme d'Appui aux Réformes Judiciaires
(PARJ) a été adopté en Conseil des Ministres le 25
avril 2003 et a été inséré dans la Stratégie de
Réduction de la Pauvreté (SRP) qui constitue le cadre
global de l'ensemble des stratégies de développement
du pays. Six axes prioritaires ont été retenus
dans le cadre de ce programme :
1. Renforcement de l'Etat de droit par la modernisation
du cadre juridique,
2. Rapprochement entre la justice et les justiciables,
3. Amélioration du fonctionnement du système judiciaire,
4. Action en faveur d'un égal accès à la défense par
les justiciables,
5. Réorganisation de l'action judiciaire de la police et
de la gendarmerie,
6. Définition et mise en œuvre d'une véritable politique
pénale.
Ce programme de réformes est mis en œuvre par le
Ministère de la Justice en partenariat avec les différents
Ministères concernés et en collaboration avec
les différents acteurs du système juridique et judiciaire.
Le Comité de Coordination du PARJ assure la
concertation et le suivi du processus de réforme.
Pour sa mise en œuvre, le PARJ bénéficie de la contribution
de différents projets de développement, dont
le nouveau Projet d'Appui à la Justice et à l'Etat de
Droit (PAJED), financé par l'Union Européenne sous
le 9'tme FED.
Le PAJED, dont la mise en œuvre opérationnelle couvre
une période de 5 ans et avec un budget d'environ
5,2 milliards de FCFA (7,968 millions d'Euro), vise à :
a) appuyer les réformes les plus urgentes et prioritaires
qui permettront d'améliorer les performances du
système : l'harmonisation et la diffusion du droit des
affaires, la promotion des droits de l'homme, le rapprochement
de la justice de la population et l'amélioration
de la connaissance des droits par les citoyens,
notamment les plus vulnérables, le fonctionnement
des juridictions et de la justice (formations, infrastructures,
soutien des réformes en cours, réorganisation
de l'action judiciaire de la police et de la gendarmerie).
b) soutenir et accompagner la mise en place d'une
véritable politique sectorielle tout en renforçant les
capacités de gestion institutionnelle et en améliorant
les capacités et pratiques des acteurs du processus
judiciaire.
Le Maître d'Oeuvre de ce projet est le Ministère de la
Justice, responsable de la coordination, de l'organisation
et de la gestion du projet. Il est assisté dans ses
tâches, à temps complet, par le Coordonnateur du
PAJED, qui doit proposer et mettre en œuvre les
activités au titre du PAJED et qui aura la qualité de
Régisseur des fonds (cf. supra). Selon les termes de
la réforme (en cours) du dispositif d'exécution du
PAJED, le coordonnateur devrait être assisté d'un
Chargé de mission, également recruté par le
Ministère de la Justice, qui aura la qualité de " régisseur
suppléant " des fonds alloués dans le cadre du
PAJED.
Un Comptable a été recruté pour assurer la bonne
exécution de la gestion financière et comptable de la
régie du projet. Le Régisseur et le Comptable n'ont
pas de lien de subordination entre eux dans l'exercice
de leurs tâches respectives.
L'exécution du PAJED bénéficie de l'appui d'une
assistance technique à travers un dispositif d'appuiconseil.
Un expert à long terme est placé au niveau de
l'Unité de gestion du programme. Ce programme s'insère
dans le dispositif de pilotage du PARJ au niveau
du Comité de Coordination.
La ou le Chargé(e) de mission exercera ses fonctions
au sein de l'Unité de gestion du programme, située
dans les locaux du Palais de Justice de Niamey.
2. Cahier des Charges du ou de la chargé(e) de mission
La ou le Chargé(e) de mission aura pour mission
essentielle d'assister le Coordonnateur du PAJED,
afin d'effectuer la programmation, la coordination et
l'exécution du PAJED.
Sous l'autorité du Coordonnateur, la ou le Chargé(e)
de mission sera notamment chargé(e) des tâches
suivantes :
Assister, sur le plan opérationnel, le Coordonnateur
dans la préparation et la mise en œuvre des activités
inscrites dans les DP, c'est-à-dire qu'il sera chargé,
avec l'appui de l'assistance technique au PAJED :
D'élaborer les termes de référence des activités
prévues (ex : mobilisation d'experts),
De préparer les dossiers de consultation, d'appels à
propositions et dossiers d'appel d'offres,
De rédiger et suivre les contrats qui seront nécessaires
pour l'exécution des activités du programme.
A cet effet, la ou le chargé(e) de mission devra travailler
en étroite collaboration avec les directions centrales
du Ministère de la Justice. Dans ces tâches, la
ou le Chargé(e) de mission bénéficiera d'un appui de
l'assistance technique.
- Proposer (au Coordonnateur) et mettre en oeuvre,
en collaboration avec la Direction des Etudes et des
Programmes (DEP) du Ministère de la Justice (et
avec l'appui de l'assistance technique) des outils de
suivi et d'évaluation du programme,
- S'assurer de la bonne exécution des opérations
effectuées (livraisons effectives, travaux réalisés,
etc.), en veillant au strict respect des procédures FED,
- Préparer le devis programme de clôture (DP), sur le
plan technique et opérationnel, en concertation avec
le comptable, en collaboration avec les directions
techniques du Ministère de la Justice et avec l'appui
de l'Assistance Technique au PAJED,
- Assister le Coordonnateur dans la rédaction des rapports
d'exécution des activités du programme,
- S'acquitter des autres tâches que le Coordonnateur
pourra lui confier et notamment assurer l'intérim du
Coordonnateur au besoin (en sa qualité de " régisseur
suppléant ").
3. Profil de la ou du Chargé(e) de mission
La ou le Chargé(e) de mission devra avoir les qualifications
suivantes :
Compétences requises :
Une formation universitaire dans le domaine des sciences
juridiques, sociales et/ou de gestion/planification
(BAC + 4 au minimum),
Une expérience professionnelle d'au moins 5 ans
dans le domaine de la gouvernance ou équivalent
(Etat de droit, Justice, libertés publiques. Droits de
l'homme, Réforme des institutions, gestion des
finances publiques, etc.),
Une solide expérience en gestion de projets et une
connaissance des procédures FED,
Une connaissance des procédures de passation des
marchés publics, o Une expérience des relations avec
les partenaires techniques et financiers (PTF),
Une bonne capacité de relations interinstitutionnelles,
Une maîtrise de l'outil informatique (Word, Excel),
Une parfaite maîtrise de la langue française, o Une
capacité de travail en équipe
Compétences souhaitées :
- Une expérience du travail avec les administrations,
- Une expérience en matière de planification,
- Une expérience en matière de suivi/évaluation,
- La gestion de projets FED.
4. dépôt des dossiers
Les dossiers de candidature contenant obligatoirement
les copies certifiées conformes des diplômes, un
curriculum vitae, une lettre de motivation, doivent parvenir,
au plus tard, le 14 mars à 13 heures locales
à l'adresse suivante : Ministère de la Justice, BP
466, Niamey
La procédure de recrutement comprendra une procédure
de présélection sur dossiers et un entretien.
Page 12 7 mars 2008 Sahel Dimanche

Annonces
Faire-part
M TINNI Abdoulwahid, journaliste ONEP, (Direction
Technique), et Mme Hadjara Moussa ont la joie de vous
faire part de la naissance d'un garçon dans leur foyer.
Le baptême auquel vous êtes convié aura lieu Inch' Allah
le Samedi 8 Mars 2008, à 7 heures 15 au domicile de
Hadjia Mintou Kountché, quartier Plateau, face clinique
d'Iran (Ny).
Avis de vente
ICRISAT- Niamey informe le public de la mise en vente
des engins reformés ci-après :
- Chargeuse Fiatallis FB7
- Bulldozer Fiatallis FD14 avec a Scrapeur
- Moto Yamaha DT 125
Ces engins sont visibles à Sadoré (Say) du 10 au 21
mars 2008.
Le formulaire de soumission à remplir, comportant les
termes et conditions de vente, est disponible à Sadoré
et au Centre de formation de L'ICRISAT, sis rive droite
sur la route de Torodi
Les offres sous pli fermé avec la mention " Vente
d'engins reformés" doivent parvenir à ICRISAT -
Sadoré ou au TVC au plus tard le 21 Mars 2008 à
15H30.
TERMES DE REFERENCE
L'ICRISAT - Niamey annonce la vacance d'un poste d'Assistant de Recherche
(Scientific Officer) en phytopathologie du programme arachide, pour sa station
de recherche de Sadoré. Ce poste d'une durée de 2 ans éventuellement
renouvelable est classé à la bande A de la grille salariale de l'Institut.
A ce salaire s'ajoutent les allocations et indemnités de logement, de frais de
scolarité des enfants, allocation de départ en congés annuels, la couverture
d'une assurance médicale et d'une assurance individuelle accident.
DESCRIPTION DES TACHES
1.Planifier et Superviser les essais de phytopathologie en station et en milieu
paysan
2.Collecter, Compiler et Analyser les données de Recherche
3.Conduire des travaux de laboratoire
4.Travailler en collaboration avec les Partenaires internes et externes
5.Rédiger des rapports d'activité scientifiques et techniques
QUALIFICATIONS
. Avoir un diplôme supérieur en agronomie, DEA ou Ingénieur 3eme cycle,
avec spécialisation et expérience dans le domaine de la Pathologie
. Avoir une connaissance moyenne de l'anglais
. Avoir une maîtrise de l'outil informatique (Word, Excel et un logiciel de traitement
et d'analyse de données
. Avoir des connaissances en pathologie végétale, chimie et statistique
. Avoir un minimum de trois (3) ans d'expérience professionnelle
. Le permis de conduire catégorie B est un atout.
Les candidats intéressés et remplissant les conditions sont priés de déposer
au TVC (ICRISAT Rive Droite) au plus tard le 30 mars 2008, leur dossier de
candidature composé de : Une demande manuscrite, un curriculum vitae, les
copies légalisées des diplômes, un casier Judiciaire, un certificat médical
datant de moins de trois mois et les pièces d'état civil.
Les candidats ne remplissant ces conditions doivent s'abstenir.
Moussa S. Diolombi
Administrateur Régional
REPUBLIQUE DU NIGER
MINISTERE DE L'EQUIPEMENT
Projet : Travaux d'aménagement et de bitumage de la route nationale N°24 Niamey - Ouallam (94 km)
AVIS D'APPEL D'OFFRES INTERNATIONAL
AOI No : 2008/001/DGTP/SM
1.Le Gouvernement de la république du Niger a sollicité des prêts et
obtenu de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), du
Fonds d'Aide à l'Intégration Régionale de l'UEMOA (FAIR - UEMOA)
et du Fonds de l'OPEP pour le Développement International (OFID)
qui ont accepté de financer les travaux d'aménagement et de
bitumage de la route nationale N°24 Niamey - Ouallam (94 km), et
a l'intention d'utiliser une partie de ces prêts pour effectuer des paiements
au titre du Marché objet de l'Appel d'Offres International N°
: 2008/001/DGTP/SM,
2. Le Ministre de l'Equipement sollicite des offres sous pli fermé de la
part des soumissionnaires éligibles et répondant aux qualifications
requises pour exécuter les travaux composés essentiellement de :
- terrassements ;
- chaussée ;
- drainage ;
- signalisation ;
- environnement et
- divers.
3. La passation du Marché sera conduite par Appel d'offres international
(AOI) tel que défini dans les " Directives : passation des
marchés financés par les Prêts de la BIRD et les Crédits de l'IDA ", et
ouvert à tous les soumissionnaires des pays éligibles tels que définis
dans les Directives.
Les soumissionnaires éligibles et intéressés peuvent obtenir des
informations et prendre connaissance des documents de l'appel
d'offres auprès du Ministère de l'Equipement/Direction Générale
des Travaux Publics (DGTP)/Direction Technique à l'adresse
suivante:
Rue : Place NELSON MANDELA
Étage/ numéro de bureau : 2 ème Etage Division Etudes Techniques
Ville : NIAMEY
Code postal : 235
Pays : NIGER
Numéro de téléphone : 00227 20 20 30 14
Numéro de télécopie : 00227 20 72 59 26/20 72 21 71
Adresse électronique : dgtp@intnet.ne
La date et heure limite de remise des offres sont les suivantes :
Date : 30 Mai 2008
Heure : 09 heures 30 minutes
4. Les exigences en matière de qualification sont:
- établir qu'il dispose du personnel et fournir les détails concernant le
personnel proposé et son expérience en utilisant les formulaires PER
1 et PER 2 de la Section IV, Formulaires de soumission ;
- établir qu'il est en mesure de mobiliser les matériels nécessaires et
fournir les détails concernant le matériel proposé en utilisant le formulaire
MAT de la Section IV, Formulaires de soumission ;
- participation à titre d'entrepreneur, ou de sous-traitant dans au moins
Deux (2) marchés au cours des sept (7) dernières années avec une
valeur minimum de Dix milliards (10.000.000.000) de F CFA , qui ont
été exécutés de manière satisfaisante et terminés, pour l'essentiel, et
qui sont similaires aux travaux proposés ;
- avoir un chiffre d'affaires annuel moyen de Sept milliards et demi
(7.500.000.000) de F CFA en travaux de routes et/ou des travaux
Publics sur au moins deux années au cours des Cinq (5) dernières
années;
-attester d'une capacité financière et/ou de lignes de crédits par une
attaestation bancaire de Un milliard six cent millions (1.600.000.000)
de F CFA.
- Pas de défaut d'exécution d'un marché au cours des Trois (3) dernières
années qui précèdent la date limite de dépôt de la candidature.
Voir le document de l'appel d'offres pour les informations détaillées.
5. Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir le Dossier
d'Appel d'Offres complet en Français en formulant une demande
écrite à l'adresse mentionnée ci-dessous contre un paiement non
remboursable de Cinq cent mille (500.000) Francs CFA ou son
équivalent dans une monnaie convertible, frais d'envoi non compris.
La méthode de paiement sera en espèce ou par chèque certifié établi
au nom de la Caisse Autonome de Financement de l'Entretien
Routier (CAFER) qui délivrera un reçu contre lequel le dossier est retiré
au Service des Marchés, Direction des Affaires Administratives et
Financières du Ministère de l'Equipement - BP 403 : Niamey - Niger.
Dès réception de la demande et du chèque, le dossier sera adressé
au demandeur par les moyens les plus rapides.
6.Les offres devront être soumises à l'adresse suivante :
Ministère de l'Equipement/Direction des Affaires Administratives
et Financières (DAAF)/Service des Marchés
Rue : Place NELSON MANDELA
Étage/ numéro de bureau : 3 ème Etage Service des Marchés
Ville : NIAMEY
Code postal : 403
Pays : NIGER
Numéro de téléphone : 00227 20 20 30 36/20 72 22 09
Numéro de télécopie : 00227 20 72 21 71 au plus tard le 30 Mai
2008 à 09 heures 30 minutes. Les offres remises en retard ne
seront pas acceptées.
Les offres seront ouvertes en présence des représentants des
soumissionnaires qui le désirent le même jour et à la même
adresse mentionnée ci-dessous à 09 heures 30 minutes. Les offres
doivent comprendre une garantie de l'offre pour un montant de cent
cinquante millions (150.000.000) de Francs CFA ou le montant
équivalent dans une monnaie librement convertible.
La période de validité de l'offre est de cent cinquante (150) jours à
compter de la date de dépôt des offres.
Page 13 7 mars 2008 Sahel Dimanche

Annonces
COMMUNIQUE
APAA NIGER A LE PLAISIR D'INFORMER LES
USAGERS DE LA ROUTE QU'A COMPTER DU
10 mars 2008 LES ENCAISSEMENTS DES
PRODUITS DE LA REFORME DE L'IMMATRIC-
ULATION SE FERONT DANS LES BANQUES
SUIVANTES :
- NIAMEY BSIC AGENCE DU 2 ème
ARRONDISSEMENT
- AGADEZ BOA
- DIFFA BIA
- DOSSO BOA
- MARADI BOA
- TAHOUA BSIC
- TILLABERI BOA
- ZINDER BIA
L'ADMINISTRATION GENERALE DE APAA
NIGER
AVIS DE PERTE
II est porté à la connaissance du public de la perte du titre foncier No17221 de la villa
No 572 de la cité Fayçal au nom de MAHAMADOU BAKABE.
Prière à toute personne qui l'aurait retrouvé ou le détiendrait pour une raison quelconque
de le déposer à l'Etude de Maître Kadri Bagouma, Notaire à Niamey, face à
la pharmacie populaire Maourey BP : 2920 TEL : 20.73.84.02 FAX 73.84.02 Rue du
Maourey, Immeuble Intecfi.
A LOUER
Quartier des Ambassades
Très grande résidence nouvellement construite avec
550 m2 de surface habitable, bâtie sur une parcelle de
plus de 1500 m2, située sur un carrefour avec 5
rues adjacentes.
Le bâtiment comporte notamment :
- 5 chambres spacieuses
- 7 salles d'eau
- Bain jaccuzi muni d'un système électronique
- 1 salon immense
- 1 salle à manger avec salon " apéro "
- 1 cuisine grande dimension
- 1 balcon avec vue imprenable
- 1 garage intérieur pour 2 véhicules
- 1 magasin extérieur, toilettes pour domestiques
- Cour intérieure aménagée
- Piscine et réservoir d'eau d'appoint selon option du
client
Disponible immédiatement
Contact : 96 06 42 12 - 96 96 99 31 - 21 79 50 90 .
REPUBLIQUE DU NIGER
REGION DE DOSSO
CABINET DU GOUVERNEUR
AVIS D'APPEL D'OFFRES N° 01/2008/G/DRTP/DO
Le Gouverneur de la Région de Dosso
a l'honneur d'informer les entreprises
agréées en deuxième catégorie ou
plus, option BTP, que la Direction
Régionale des Travaux Publics de
Dosso lance un Avis d'appel d'offres
pour les travaux de réalisation
d'ouvrages, d'aménagement de lit de
kori, de construction de digues, de
désensablement de chaussées sur la
RN36 (axe Dogondoutchi-Bagaroua)
du PK15+800 au PK131+900, et de
protection d'ouvrages et curage de
fossé sur les RN35 (axe Gaya-Falmey-
Margou) au PK172+500 et RN1E (axe
Niamey-Dosso) au PK102+700.
Les travaux objet du présent appel
d'offres sont financés par la C.A.F.E.R
(Caisse Autonome de Financement
de l'Entretien Routier).
Le Gouverneur de la Région de Dosso
agissant au nom et pour le compte du
maître d'ouvrage, invite par le présent
appel d'offres, les soumissionnaires à
présenter leurs offres sous plis fermés,
pour les travaux visés ci-dessous.
L'appel d'offres est composé de trois
(3) lots :
- Lot n°1: travaux de réalisation
d'ouvrages (radier en béton armé,
perrés maçonnés, murettes, gabionnage,
remblai latéritique d'ouvrage)
et d'aménagement de lit de kori sur
la RN36 du PK15+800 au PK98+500.
- Lot n°2: travaux de réalisation d'ouvrages
(fossés maçonnés, murettes,
remblai latéritique d'ouvrage), de
désensablement de chaussée et de
construction de digue sur la RN36
du PK101+800 au PK131+900
- Lot n°3: travaux de réalisation
d'ouvrages (perré maçonné,
murettes) et curage de fossés sur
les RN35 au PK172+500 et RN1E au
PK102+700
Les soumissionnaires pourront obtenir
des renseignements complémentaires
et consulter le dossier d'Appel d'offres
à la Direction Régionale des Travaux
Publics de Dosso, Tel : 20 650 113.
Le Dossier pourra être retiré à partir du
mardi 4 mars 2008 à la Direction
Régionale des Travaux Publics de
Dosso contre paiement en espèce d'un
montant de cent cinquante mille
(150.000) F/CFA non remboursable.
Le soumissionnaire reste engagé par
son offre pendant un délai de cent
vingt, 120) jours à compter de la date
de remise des offres.
La date limite de réception des offres
est fixée au jeudi 3 avril 2008 à 9
heures à la Direction Régionale des
Travaux Publics de Dosso.
Les offres seront ouvertes le jeudi 3
avril 2008 à 10 heures dans la salle de
réunion du Gouvernorat de Dosso en
présence des soumissionnaires qu
souhaitent assister au dépouillement.
Page 14 7 mars 2008 Sahel Dimanche

Nation
Atelier de formation de responsables de radios communautaires
Pour une bonne gestion des radios rurales dans notre pays
Le Secrétaire général du Ministère de
la Communication, M. Intakarbeit
Almoudan, a présidé, hier à la
Maison de la presse de Niamey, la cérémonie
d'ouverture des travaux de l'atelier
de formation en gestion destiné aux
responsables des radios communautaires
du Niger, en présence du directeur
des radios communautaires, M. Gambo
Douna, et de plusieurs invités. Cet atelier,
organisé par le Ministère de la
Communication, durera deux jours.
Dans son discours introductif, le
Secrétaire général du Ministère de la
Communication a, de prime abord,
remercié les participants pour avoir
répondu à l'invitation, en dépit de leurs
occupations du moment. ''La présence à
cet atelier des responsables des radios
communautaires démontre, si besoin est,
l'importance que chacun d'entre vous
accorde aux outils de communication de
proximité, a-t-il précisé. C'est aussi, a-t-il
indiqué, ''le lieu d'exprimer la satisfaction
du gouvernement à l'endroit de nos partenaires
au développement pour leur soutien
constant à notre département ministériel,
notamment dans le cadre de la
mise en œuvre du programme d'installation
des radios communautaires. Les
radios communautaires font désormais
partie du paysage médiatique nigérien en
tant que supports de communication plus
proche des populations rurales''. A ce
titre, devait-il souligner, ''elles accompagnent
les actions de développement à la
base et contribuent ainsi, à travers les
émissions de sensibilisation, aux changements
de comportement de la population
pour un mieux-être''. C'est pourquoi, a
précisé M. Intakarbayet Almoudan, ''les
autorités de la 5 ème République ont toujours
encouragé et soutenu toute initiative
tendant à la création des radios communautaires,
dont plus de cent sont aujourd'hui
opérationnelles.
Cependant, en dépit des résultats fort
encourageants enregistrés dans l'éveil
des consciences des populations, les
radios communautaires rencontrent d'énormes
problèmes de fonctionnement,
liés surtout à l'insuffisance
de formations
des femmes et
des hommes chargés
de les gérer.
Pour preuve, les
maigres ressources
sont, dans bon
nombre de radios,
gérées au mépris
des règles de l'art
en matière de gestion''.
C'est pourquoi,
a dit M.
Intakarbayet, le
Dans le cadre de la commémoration
de la Journée internationale de la
femme qui sera célébrée demain 8
mars, une mission des Commissaires du
CNDHL/F conduite par la présidente de la
sous-commission droit de la femme et de
l'enfant, Mme Djingarey Haoua, a visité
plusieurs sociétés de la place. La mission
s'est rendue successivement à ENITEX, à
Niger Lait SA et à Guidan Gwaninta, un
centre de formation. Au cours de la visite,
des questions se rapportant à la santé, à
la sécurité et au respect du quota réservé
aux femmes dans les entreprises ont été
abordées.
A toutes les étapes, la mission a pu suivre
le fonctionnement des différentes sociétés
et les degrés d'implication des femmes en
leur sein. A ENITEX, la mission a pu constater
que sur un effectif de 189 travailleurs,
il n'y a que 14 femmes, à savoir 3 ouvrières,
4 vendeuses et 7 au niveau de l'administration.
A Niger Lait SA où les commissaires se
sont ensuite rendus, la directrice générale,
Mme Djibrine Maïdah Zeinabou, s'est fait
un plaisir de présenter sa société qui, de
décembre 1994 où elle a démarré sur une
centaine de mètre carrés, est devenue
Visite du Représentant du Fonds des Nations
Unies pour la Population à l'ONEP
Un partenariat pour la promotion de questions de population
Le Représentant du Fonds
des Nations pour la
Population (UNFPA) a
effectué hier une visite à
l'Office National d'Edition et de
Presse (ONEP). A son arrivée,
M. Yacine Diallo a été accueilli
par directeur général de
l'Onep, M. Saïdou Daoura. Au
cours de cette visite, d'amples
explications ont été données
au Représentant de UNFPA
sur les deux produits de
l'Office à savoir le Quotidien "
Le Sahel'' et l'hebdomadaire le
Sahel Dimanche, qui sont du reste, deux
publications de service public. M. Saïdou
Daoura, qui a beaucoup apprécié cette
première visite d'un Représentant de
l'UNFPA à l'ONEP, a réaffirmé la volonté
de l'Office National d'Edition et de Presse,
qui prône un journalisme de développement,
à promouvoir les questions de
Population et Développement d'une
manière générale et au Niger en particulier.
Le directeur général de l'ONEP a
ensuite évoqué toutes les possibilités qui
existent pour renforcer le partenariat entre
les deux structures.
Quant au Représentant de l'UNFPA, M.
Yacine Diallo, il a félicité et encouragé les
responsables et les journalistes de
l'ONEP pour la production régulière d'articles
sur les questions de population dans
les colonnes des deux publications de
l'Office. M. Yacine Diallo s'est ensuite
appesanti sur la nécessité de renforcer le
partenariat entre son institution et l'ONEP
qui est, selon lui, un partenaire incontournable.
Le représentant de l'UNFPA a également
visité des services et tout le matériel
de production de l'ONEP. A l'issue de
cette visite, M. Yacine Diallo a salué le
courage et le professionnalisme des
agents.
B.F.I
aujourd'hui une très grande entreprise.
Avec ses 108 employés, dont 97 hommes
et 11 femmes, la société a aujourd'hui une
capacité de production de 55000 litres de
lait par jour. Puis ce fut le tour de Guidan
Gwaninta, l'espace de formation professionnelle
consacré aux jeunes filles déscolarisées
et démunies. De la création du
centre en 2004 à ce jour, 199 jeunes filles
et femmes de 18 à 40 ans ont été formées
aux métiers de restauration, d'employé de
ministère de la Communication vient d'initier
ce présent atelier dont l'objectif est
de renforcer les capacités des responsables
de ces médias en matière de gestion
administrative et financière, afin de rendre
les radios communautaires plus performantes,
plus utiles et pérennes. ''J'en
appelle donc à votre sens élevé de
responsabilité pour être assidus, attentifs
et surtout actifs durant cette formation,
afin d'en tirer le meilleur profit'', indiqué M.
Intakarbet Almoudan avant de ''remercier
très sincèrement les partenaires au développement
dont l'appui aux efforts de
développement socio-économique de
notre pays en général, et au secteur de la
communication en particulier, ne nous a
jamais fait défaut''.
Aissa Abdoulaye Alfary
Visite des Commissaires de la CNDHLF dans plusieurs sociétés de la place
S'imprégner du degré d'implication des femmes
Le représentant de l’UNFPA (cravate) lors de la visite
La table de séance à l’ouverture
Le Groupe Atlantique
Télécoms a lancé hier
après midi sa nouvelle
marque. La cérémonie officielle
s'est déroulée au
Palais des Congrès de
Niamey. L'on notait à cette
occasion la présence du
Directeur général de
Etisalat, des présidents
d'institutions de la
République (Commission
Nationale des Droits de
l'Homme et des Libertés
Fondamentales, l'Autorité de
Régulation Multisectorielle) de membres du
gouvernement, du gouverneur de Niamey, du
Haut Commissaire aux Technologies de
l'Information et de la Communication, et de
plusieurs invités.
La cérémonie a été marquée par des animations
culturelles avec des groupes comme
Sogha, des artistes comme Malam Maman
Barka et Adama Dahico (Côte d'Ivoire), des
projections de spots publicitaires sur la nouvelle
marque Moov et surtout sur les préoccupations
des abonnés de la téléphonie
mobile au Niger.
Ainsi, à partir d'hier, ''le Niger est entré dans
le Moov''. C'est désormais les dénominations
Atlantique Télécoms Niger et Moov Niger qui
remplacent Télécel Niger. Et cette initiative
entre dans le cadre de l'uniformisation des
réseaux de télécommunication du groupe
Atlantique Télécoms.
En procédant au lancement de la nouvelle
marque, le Secrétaire général du Ministère
de la Communication, M. Intakarbeit
Almoudane, a tout d'abord félicité l'opérateur
Télécel Niger (désormais Moov Niger) pour
sa contribution à l'économie nationale. En
effet, a-t-il indiqué, les investissements réalisés
par cet opérateur atteindront, à la fin
2008, trente (30) milliards de Francs CFA, ce
qui constitue un apport important pour les
finances publiques, sans compter la création
de plusieurs emplois directs et indirects. M.
Intakarbeit Almoudane a par ailleurs noté que
ce passage à une nouvelle marque devrait
répondre aux préoccupations et attentes des
citoyens, notamment les abonnés. Ces préoccupations
ont pour noms une meilleure
maison et de gardiennage d'enfants. Mme
Djingarey Haoua a donc saisi l'opportunité
de cette visite pour attirer l'attention des
responsables du centre afin que les filles
formées soient suivies et aient au moins le
SMIG une fois embauchées. A l'issue de la
série de visites, les commissaires se sont
dits très édifiés par ce qu'ils ont vu.
M. S. Abandé Moctar
qualité technique du réseau, des tarifs plus
accessibles et des services modernes
notamment en matière de technologies de
l'information et de la communication.
Et Moov Niger n'a pas attendu longtemps
pour répondre à ces préoccupations. En
effet, dès le lancement de cette marque, le
Directeur général de Moov Niger, M.
François NZE, a annoncé des bonnes nouvelles.
C'est ainsi qu'à partir d'aujourd'hui, les
tarifs de communications de Moov au niveau
national, et en direction de tous les réseaux
mobiles et fixes, seront désormais 150 Fcfa
et à n'importe quelle heure. En outre, l'achat
d'un Kit de connexion Moov donne à l'abonné
500 minutes de communication gratuite.
Enfin, dans quelques semaines, Moov lancera
les technologies de nouvelle génération
(notamment le GPRS) qui permet l'accès à
Internet à partir du téléphone mobile. Il s'agit,
à travers cette dernière offre de mettre les
professionnels et la clientèle d'affaire nigérienne
au diapason de celle des pays développés.
Moov Niger, c'est déjà quelque 200.000
abonnés répartis dans 36 localités du Niger.
Le Directeur général de cette société, après
s'être réjoui de cette cérémonie et avoir
adressé ses remerciements à l'ensemble des
invités, a annoncé un investissement de près
de six milliards de Fcfa pour poursuivre l'extension
du réseau et sa modernisation pour
être à la hauteur des attentes de la clientèle.
Moov, il importe de le souligner, est présent
au Gabon, Burkina Faso, au Togo, au Bénin,
en Centrafrique, en Côte d'Ivoire et au Niger.
Siradji Sanda
Page 15 7 mars 2008 Sahel Dimanche
Photo DR
Kader Amadou Stagiaire/ONEP
Lancement officiel de la marque Moov
Baisse de tarifs et nouveaux avantages pour les abonnés
Une vue des participants au lancement, hier
Kader Amadou Stagiaire/ONEP

Annonces
Maître BAKARY !
Déjà un an que tu nous as quitté ;
Un an que la mort t'a arraché de
notre affection ;
Un an que nous te pleurons ;
Un an que nous te regrettons ;
Un an que tu nous manques ;
Un an que tu nous as sevré de tes
conseils.
Maître BAKARY !
Vivant tu étais notre idole ;
Mort tu reste notre référence ;
Ton souvenir reste vivace dans nos
esprits et le restera pour toujours
Ton patriotisme avéré ;
Ton ardeur au travail jamais égalé ;
Ton honnêteté légendaire ;
Ton savoir faire et savoir vivre tant
envié ;
Toutes ces qualités font de toi un
COMMUNIQUE
Les familles DIALLO OUSMANE Bassarou et
BARKIRE Alidou remercient tous ceux qui ont compati
à leur douleur lors de la disparition de leur regrettée
Madame DIALLO AÏSSATA Barkiré Alidou et vous
informent que la fatiah du 40e jour aura lieu Incha Allah
le lundi 10 mars à 7 h 15 mn au domicile de feu Barkiré
Alidou sis au quartier Nouveau Marché.
HOMMAGE A FEU AMADOU
BAKARY MAIGA
monument du notariat nigérien
Maître BAKARY !
Nous continuons à croire que ta
subite disparition n'est qu'un au
revoir et non une séparation
De l'au-delà tu continueras de
guider nos pas, D'éclairer nos
conscience
De hanter nos esprits
Maître BAKARY !
Rassure-toi, Ton œuvre si
grandiose sera immortalisée
Repose-toi en paix
Que la terre te soit légère
Amen !
La Chambre Nationale des
Notaires
AUTEUR : Maître KADRI
BAGOUMA
Soyez les bienvenus à l’exposition
vente de produits algériens
- des produits agroalimentaires,
matériel
et produits médicaux,
cosmétiques,
électronique et
électricité bâtiment,
matériel de soudure,
confisserie
et chocolas,
et plusieurs autres
produits...
Du 12 au 18 Mars 2008
de 9h à 12H et de 15H à 20H
PPILDA
Avis d'Appel d'offres N° 01/UGP/PPILDA/08
POUR LA CONSTRUCTION D'UN (1) CENTRE DE SANTE INTEGRE (CSI) DE TYPE 1 à GUIDAN DOUTCHI /
COMMUNE AGUIE, DANS LA ZONE D'INTERVENTION DU PROJET DE PROMOTION DE L'INITIATIVE
LOCALE POUR LE DEVELOPPEMENT à AGUIE (PPILDA)
1. La République du Niger a obtenu un prêt
du Fonds International de Développement
Agricole (FIDA) d'un montant de Sept millions
Six Cent Mille de Droits de tirage spéciaux
(7.600.000 DTS), et un Don du Fonds
Belge de Survie (FBS) d'un montant de
Trois millions sept cent soixante quinze mille
Euros (3.775.000 Euros) pour financer le
Projet de Promotion de l'Initiative Locale
pour le Développement à Aguié (PPILDA).
Une partie des sommes accordées au titre
de l'accord de Don sera utilisée pour
effectuer les paiements prévus aux marchés
relatifs au présent Appel d'Offres.
2. Le Projet de Promotion de l'Initiative
Locale pour le Développement à Aguié
(PPILDA) invite les entreprises en règle
vis-à-vis de l'administration et remplissant
les conditions fixées dans les Données
Particulières de l'Appel d'Offres à lui
soumettre des offres pour la Construction
d'un (1) Centre de Santé Intégré (CSI) de
type 1 au village de GUIDAN DOUTCHI,
dans la Commune d'Aguié de la zone
d'intervention du Projet.
Les travaux, regroupés en un (1) lot unique,
comporte : un Bloc Curatif - préventif, un
logement du Chef CSI, un hangar PEV, un
Incinérateur, un Bloc de latrines et une clôture
d'enceinte.
3. Toutes les entreprises nigériennes de
catégories II ou plus du classement du
Ministère chargé de la Construction de bâtiments
et Travaux Publics, et les
groupements volontaires de ces catégories
d'entreprises, non concernées par une
mesure d'exclusion, sont autorisées à
acheter le Dossier d'Appel d'Offres.
4. Les candidats intéressés par le présent
appel d'Offres peuvent consulter ou retirer
un jeu complet du DAO, à compter de la
date de publication du présent avis, auprès
de l'Unité de Gestion du Projet à Aguié ou
au Bureau de Liaison de Niamey sis Rue en
face de la porte du Lycée Kouara contre
paiement d'une somme non remboursable
de 75.000 FCFA.
5. Les offres seront déposées auprès de
l'UGP du Projet à Aguié au plus tard le 15
Avril 2008 à 8h 30 mn; ou remises
directement lors de la séance de dépouillement.
Elles devront être valides pour une
période de Cent vingt (120) jours suivant la
date limite de leur dépôt et doivent être
accompagnées d'une garantie de
soumission d'un montant forfaitaire de
1.000.000 FCFA.
6. L'ouverture des plis, à laquelle sont
invitées les Entreprises Soumissionnaires,
se déroulera le 15 Avril 2008 à partir de 10
heures, dans la salle de réunions de la
Direction Régionale du Développement
Agricole de MARADI.
Toutefois, le Projet de Promotion de
l'Initiative Locale pour le Développement à
Aguié se réserve le droit de ne pas donner
suite, ou de ne donner qu'une suite partielle,
au présent appel d'offres, s'il estime que les
offres reçues ne lui paraissent pas
acceptables.
Le cas échéant, aucune justification ne
pourra lui être demandée, et une
quelconque indemnité ne pourra lui être
réclamée de ce fait par les
soumissionnaires.
Page 16 7 mars 2008 Sahel Dimanche

Annonces
REPUBLIQUE DU NIGER
MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES
DIRECTION GENERALE DES DOUANES B.P. 244 Niamey. TEL. 20 72.31.34/34/36
AVIS D'APPEL D'OFFRES N° 04/08/ME/F/DGD
1. Objet
Au litre de l'année 2008, la Direction Générale
des Douanes envisage l'acquisition de mobiliers
de bureau, sur le budget national. Elle invite, par
le présent avis d'appel d'offres, les candidats
remplissant les conditions ci-dessous à présenter
une offre sous pli fermé cacheté pour la fourniture
de mobiliers de bureau composés comme suit :
- 18 bureaux pour directeur avec retour (local) ;
- 35 bureaux simples pour agent (local) ;
- 15 fauteuils responsables (importés) ;
- 45 chaises visiteurs directeurs (importés) ;
- 60 chaises pour visiteurs agent (importés)
2. Date limite de dépôt des offres et Ouverture
des plis
Les offres sont adressées à Monsieur le Ministre
de l'Economie et des Finances; L'ouverture des
plis aura lieu en présence des soumissionnaires
ou de leurs représentants; les plis seront reçus à
l'ouverture de la séance le Jeudi 17 Avril 2008 à
10 heures dans la salle de réunion de la Direction
Générale des Douanes.
3. Conditions de participation
Le processus se déroulera conformément aux
procédures d'appel d'offres ouvert décrites dans
le code nigérien de passation des marchés
publics. La participation au présent appel d'offres
est ouverte à toute personne physique ou morale
spécialisée dans la menuiserie et répondant aux
conditions suivantes :
- Etre régulièrement installée au Niger ;
- N'être pas concernée par les dispositions de
l'article 9 de l'Ordonnance N° 2002-007 du 18
septembre 2002, portant Code des Marchés
Publics.
4. Constitution des dossiers
Les offres doivent être obligatoirement accompagnées
des pièces suivantes (légalisées si ce sont
des photocopies) :
a. une justification de l'inscription au registre du
commerce ;
b. une attestation de la Chambre de Commerce
de l'année en cours ;
c. une attestation de la Caisse Nationale de
Sécurité Sociale et de l'inspection du Travail, justifiant
que le soumissionnaire est à jour dans le
versement de ses cotisations de l'année en cours
;
d. une attestation de situation fiscale certifiant
que le soumissionnaire est à jour, vis à vis de ses
obligations fiscales (cette attestation n'est valable
qu'en son original) ;
e. un certificat de non faillite datant de moins de
trois (3) mois.
f. Une caution bancaire au nom de la Direction
Générale des Douanes pour une durée de validité
de l'offre de 120 jours à compter de la date de
l'ouverture de l'offre.
Toute offre qui ne sera pas accompagnée de l'une
de ces pièces sera systématiquement rejetée.
5. Retrait des dossiers
Les candidats intéressés peuvent acheter un jeu
complet de documents d'appel d'offres rédigés en
français, moyennant paiement d'un montant non
remboursable de cent mille (100 000) francs CFA,
à l'adresse ci-après : Direction du matériel et des
Affaires Financières/Direction Générale des
Douanes/ Ministère de l'Economie et des
Finances.
6. Présentation des offres
Les offres doivent être présentées de la manière
suivante :
i. Une première enveloppe (1) portant la mention
"ORIGINAL" contenant la copie originale de l'offre;
ii. Une deuxième enveloppe (2) portant la mention
"COPIE" contenant quatre (04) exemplaires;
iii. Les deux enveloppes (1 et 2) sont placées
dans une troisième enveloppe scellée à la cire et
non identifiable, cette dernière enveloppe portera
uniquement la mention suivante : " Appel
d'Offres Ouvert n° 04/08/ME/F/DGD : A N'OU-
VRIR QU'EN COMMISSION "
Toute enveloppe qui ne sera pas présentée sous
cette forme sera tout simplement rejetée.
REPUBLIQUE DU NIGER
MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES
DIRECTION GENERALE DES DOUANES B.P. 244 Niamey. TEL. 20 72.31.34/34/36
AVIS D'APPEL D'OFFRES N° 03/08/ME/F/DGD
1. Objet
Dans le cadre de la modernisation des services des
douanes, la Direction Générale des Douanes envisage
l'acquisition de matériels informatiques,
financée sur budget national exercice 2008. La
Direction Générale des Douanes invite, par le
présent avis d'appel d'offres, les candidats remplissant
les conditions ci-dessous à présenter une offre
sous pli fermé cacheté pour la fourniture de :
- Douze (12)micro-ordinateurs professionnels
Pentium IV minimum,
- Dix (10) imprimantes matricielles à 136 colonnes
24 aiguilles,
- Huit (08) imprimantes laser jet 20 ppm ;
- Quatre (04) onduleurs on line de 800 va.
2. Conditions de participation
Le processus se déroulera conformément aux
procédures d'appel d'offres ouvert décrites dans le
code nigérien de passation des marchés publics. La
participation au présent appel d'offres est ouverte à
toute personne physique ou morale spécialisée et
répondant aux conditions suivantes :
- Etre régulièrement installée au Niger ;
- N'être pas concernée par les dispositions de l'article
9 de l'Ordonnance N°2002-007 du 18 septembre
2002, portant Code des Marchés Publics.
3. Constitution des dossiers
Les offres doivent être obligatoirement accompagnées
des pièces suivantes (légalisées si ce sont des
photocopies) :
a. une justification de l'inscription au registre du
commerce ;
b. une attestation de la Chambre de Commerce
d'Agriculture, d'Industrie et d'Artisanat
de l'année en cours certifiant que le soumissionnaire
est à jour dans le paiement de
ses cotisations;
c. Une attestation de la Caisse Nationale de Sécurité
Sociale et de l'inspection de travail
datant de moins de trois (3) mois certifiant que le
soumissionnaire est en règle vis à
vis de la réglementation du travail en vigueur au
Niger et est à jour dans le paiement.
de ses cotisations;
d. une attestation de situation fiscale au titre du
présent d'Appel d'Offres certifiant que
le soumissionnaire est à jour vis à vis de ses obligations
fiscales ;
e. une attestation de non faillite ou de non liquidation
judiciaire datant de moins de trois (3) mois ;
f. Une caution bancaire au nom de la Direction
Générale des Douanes pour une durée de validité
de l'offre de 120 jours à compter de la date de l'ouverture
de l'offre.
Toute offre qui ne sera pas accompagnée de l'une
de ces pièces sera systématiquement rejetée.
4. Retrait des dossiers
Les candidats intéressés peuvent acheter un jeu
complet de documents d'appel d'offres rédigés en
français, moyennant paiement d'un montant non
remboursable de cent cinquante mille (150 000)
francs CFA, à l'adresse ci-après : Direction du
matériel et des Affaires Financières / Direction
Générale des Douanes / Ministère de l'Economie et
des Finances.
5. Présentation des offres
Les offres doivent être présentées de la manière
suivante :
i.Une première enveloppe (1) portant la mention
"ORIGINAL" contenant la copie originale de l'offre;
ii. Une deuxième enveloppe (2) portant la mention
"COPIE" contenant quatre (04) exemplaires;
iii. Les deux enveloppes (1 et 2) sont placées dans
une troisième enveloppe scellée à la cire et non
identifiable, cette dernière enveloppe portera
uniquement la mention suivante : " Appel d'Offres
Ouvert n° 03/08/ME/F/DGD : A N'OUVRIR QU'EN
COMMISSION " Toute enveloppe qui ne sera pas
présentée sous cette forme sera tout simplement
rejetée.
6. Date limite de dépôt des offres et Ouverture des
plis
Les offres sont adressées à Monsieur le Ministre de
l'Economie et des Finances;
L'ouverture des plis aura lieu en présence des
soumissionnaires ou de leurs représentants; les plis
seront reçus à l'ouverture de la séance le Jeudi 17
Avril 2008 à 10 heures dans la salle de réunion de
la Direction Générale des Douanes.
Page 17 7 mars 2008 Sahel Dimanche

Annonces
Aïr Transport
Les maîtres de l’hospitalité
Voyagez en toute assurance dans le confort, la sécurité et
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un reconfort.
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C O S E F
Le cabinet COSEF cherche pour une importante
société de télécommunication filiale d'un grand
groupe, un (1) Agent Commercial Senior pour servir
à Niamey.
I. RESPONSABILITES/TACHES
Sous la supervision du Directeur Général de la
société, l'Agent Commercial Senior, est responsable
des clients grands comptes et professionnel. Il
est plus particulièrement chargé des taches suivantes
:
-acquérir des clients grands comptes (corporates) ;
-négocier et conclure des contrats de vente sur les
produits et service proposé par la société ;
-contribuer à élargir le rayonnement de l'entreprise ;
-optimiser et organiser les flux d'échanges avec
l'ensemble des directions de la société.
II. PROFIL SOUHAITE
-Etre diplômé d'une école de commerce, titulaire d'un
BTS en gestion commerciale ou d'une maîtrise en
commerce et/ou Marketing ;
-Avoir une expérience commerciale auprès de
Cabinet de Conseil, d'Etudes et de Formation
en Gestion des Ressources Humaines et en Management
AVIS DE RECRUTEMENT
grands comptes de trois (3) ans minimum ;
-Etre dynamique, motivé, rigoureux et doté d'un
excellent relationnel avec un bon esprit de travail
d'équipe et de réseau ;
-Avoir un bon sens de l'organisation et de la formalisation
;
-Avoir le sens de l'initiative et la volonté de résultat ;
-Avoir une bonne maîtrise du français et de l'outil
informatique ;
-Avoir une très bonne présentation physique ;
-Avoir un permis de conduire catégorie B (obligatoire)
;
-Avoir une bonne connaissance de l'anglais serait un
atout.
III. DEPOT DES DOSSIERS DE CANDIDATURES
Les dossiers de candidatures comprenant : une lettre
de motivation, un curriculum vitae avec contact téléphonique,
des copies légalisées de certificats de travail
et une carte d'inscription à l'ANPE, doivent être
déposés au cabinet COSEF, sis à l'Immeuble UGAN
Niamey, Rue du Kalley - Tél. : 20 73 64 80 - Email :
cosef@intnet.ne au plus tard le 18 Mars 2008 à 16
heures.
REPUBLIQUE DU NIGER
Services du Premier Ministre
Haut Commissariat à l'Aménagement de la Vallée du Niger
Département Environnement et Affaires Sociales
COMMUNIQUE
Le Haut Commissaire à l'Aménagement de la Vallée du Niger porte à la
connaissance du public que, dans le cadre de la mise en œuvre du
Programme Kandadji de Régénération des Ecosystèmes et de Mise en
valeur de la vallée du Niger (P_KRESMIN), il a été réalisé une étude
d'Impact Environnemental et Social détaillée en deux phases, qui a permit
d'élaborer les documents suivants :
1. Rapport définitif de la phase I en trois volumes :
- Volume 1 : Description du milieu ;
- Volume 2 : Impacts et mesures d'atténuation ;
- Volume 3: Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES).
2. Rapport définitif de la phase 2 en deux volumes :
- Volume 1 : Plan de Réinstallation (PR) ;
- Volume 2 : Plan de Développement Local (PDL).
Toute personne désireuse de consulter lesdits rapports, peut s'adresser aux
adresses suivantes :
- Haut Commissariat à l'Aménagement de la Vallée du Niger (HCAVN),
Immeuble SONARA II, 3 ème étage. Tél. : 20 73 23 13 ;
- Ministère de l'Environnement et de la Lutte Contre la Désertification dans
les locaux du Bureau d'Evaluation Environnementale et d'Etude d'Impact
(BEEEI) sis à Koira Kano, derrière le Camping Touristique, Tél. : 20 72
41 69 ;
- Gouvernorat de la Région de Tillabéri, Tél. : 20 71 15 44/13 18/12 45 ;
- Préfecture de Tillabéri ; Tél. : 20 71 14 63
- Préfecture de Téra ;
- Mairie d'Ayérou, Tél. : 96 49 29 13 (Maire);
- Mairie de Dessa, Tél. : 96 89 28 51 (Maire);
- Mairie de Bankillaré, Tél. : 96 58 70 95 (Maire);
- Mairie du GorouoI, Tél. : 96 87 10 99 (Maire).
Etude de Maître DODO DAN GADO Haoua
Avenue de la Mairie, BP 2222 Niamey -Niger
Tel : 20 73 90 90/20 73 90 91
Aux termes d'actes reçus le 28 février 2008
par Maître DODO DAN GADO Haoua,
Notaire à la résidence de Niamey, 780, av.
de la Mairie (NB 10), BP. 2222, il a été constitué
une Société à Responsabilité Limitée
ayant les caractéristiques suivantes :
Dénomination : " ETABLISSEMENT
MODIBO NIANGADO & FILS-SARL "
Objet : Commerce Général ; BTP ;
Quincaillerie; Divers ; etc.
Capital Social : UN MILLION (1.000.000)
Francs CFA, divisé en deux cent(200) parts
sociales de cinq mille (5.000) Francs CFA
chacune, entièrement souscrites en
numéraire et libérées de leur valeur
nominale.
Siège Social : Niamey, Quartier Nouveau
Marché, 222, rue du Nigeria NM-4; BP 809
(République du Niger).
Durée : 99 ans à compter de son immatriculation
au Registre du Commerce et du
Crédit Mobilier, sauf les cas de dissolution
anticipée ou de prorogation prévus dans les
statuts.
Gérance : Monsieur NIANGADO Modibo
est nommé en qualité de 1 er Gérant pour une
durée indéterminée.
Dépôt au Greffe-Immatriculation : Une
expédition contenant l'ensemble des pièces
constitutives de la société a été déposée le
28 février 2008 au Greffe du Tribunal de
Grande Instance Hors Classe de Niamey où
la société a été immatriculée sous le
Numéro RCCM-NI-NIA-2008-B-548.
ORDRE DES AVOCATS A LA COUR DE NIAMEY
LE BATONNIER
DELIBERATION N° 001/CO/2008
L'AN DEUX MIL HUIT
ET LE 04 MARS
Vu la Loi 2004-42 du 08 Juin 2004 réglementant la profession d'Avocat, notamment
en ses articles 24, 25, 26 et 27 ;
Vu le Décret N°2006-34/PRN/MJ du 03 février 2006 organisant le Concours d'Aptitude au Stage
d'Avocat, notamment en son article 06 ;
Vu l'Avis de Concours du 06 décembre 2007 ;
LE CONSEIL DE L'ORDRE ARRETE :
Article 1 : Les candidats dont les noms suivent sont autorisés à se présenter au Concours d'Aptitude au
Stage d'Avocat :
1. Monsieur Daouda Hamadou ;
2. Mademoiselle Gado Saâ ;
3. Monsieur Seydou Yayé Harouna ;
4. Mademoiselle Massalatchi Mariama ;
5. Monsieur Gogué Sahabi ; '
6. Monsieur Chaïbou Dan Inna Bachir ;
7. Monsieur Malangoni Ibrahim ;
8. Monsieur Ali Moussa Nouhoum ;
9. Monsieur Issaka Arzika Moussa ;
10. Monsieur Tahirou Abdou ;
11. Monsieur Abdoulaye Mahamane ;
12. Monsieur Abouzeidi Sani ;
13. Monsieur Boulama Moussa Mélé ;
14. Mademoiselle Mahamane Bizo Rahila ;
15. Monsieur Harouna Soumana Issoufou ;
16. Madame Elh. Ibrahim Dio Rahama ;
17. Monsieur Ibrahim Hama Morou
18. Monsieur Oumarou Issaka ;
19 Monsieur Kountché Amadou Abdourahamane
20 Monsieur Yacouba Kader ;
21Monsieur Elhadji Nagari Abdouramane ;
22 Monsieur Sidi Sanoussi Baba Sidi
23 Monsieur Moulaye Abdelsalam
24 Monsieur Moctar Sidi Salam ;
25 Monsieur Mamadou Abba Oumarou
26 Monsieur Alou Ousmane.
Article 2 : Les candidats susnommés doivent se présenter, munis de leur pièce d'identité, à 7 heures
30 minutes précises les 10 et 11 mars 2008 à l'Ecole Nationale d'Administration et de la Magistrature.
(E.N.A.M) aux fins de subir les épreuves écrites d'admissibilité.
Aucun candidat ne sera admis dans la salle quinze (15) minutes après le début des épreuves.
Article 3 : La présente délibération sera publiée par la plus expédiente.
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Page 18 7 mars 2008 Sahel Dimanche