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Forum de l’ultrapériphérie européenne 2010
Bruxelles
27 et 28 mai 2010
Compte-rendu
Département Coopération et Relations Internationales – Région Guyane – Mai 2010
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Ouverture
Le forum de l’ultrapériphérie co-organisé par la Commission européenne et la présidence
espagnole de l’UE, qui s’est tenu les 27 et 28 mai 2010 à Bruxelles a réuni plus de 400
participants. L’objectif était de faire connaître voire reconnaître la situation des RUP au sein
de l’Europe, et de les rendre visibles a indiqué Mme PENCHARD, Ministre de l’Outre-mer.
Elle a ainsi précisé que nous étions à un tournant de l’expression de l’ultrapériphérie. « Ce
forum est celui de l’Europe toute entière ». M. Diego LOPEZ GARRIDO, Présidence de
l’Union européenne, et Secrétaire d’Etat aux affaires européennes (Espagne), a indiqué que
ce forum était tout à fait opportun, dans la mesure où il se tenait à une période où grâce à
l’action de la Commission européenne, et aux travaux du Parlement européen, des réformes
sur les politiques communautaires sont en cours d’élaboration telles que la politique
maritime intégrée et la politique agricole. En outre, le nouveau cadre budgétaire de l’Union
européenne après 2013, est en cours de négociation. Le traité de Lisbonne étant entré en
vigueur, les politiques européennes sont renouvelées pour relever le défi de la crise
économique et financière.
M. Manuel BAROSO, Commissaire européen a rappelé par ailleurs, que les 17 et 18 juin
prochains, sera lancée la stratégie UE 2020 pour la croissance et l’emploi, auquel le
mémorandum conjoint des Etats-membres et des RUP signé à Las Palmas, le 7 mai dernier,
devra pleinement s’y intégrer.
Selon, M. Diego LOPEZ GARRIDO, ce mémorandum conjoint doit nous aider à élaborer
ensemble, une stratégie de sortie de crise. Par ailleurs, le Gouvernement espagnol qui
représente le Conseil de l’Union européenne, souhaite poursuivre les efforts, pour que dans
les nouvelles politiques de l’Union, les RUP puissent continuer à avoir une place stratégique.
Le Commissaire européen Johannes HAHN a ouvert la session en indiquant que l’objectif de
ce forum était de réfléchir à la stratégie UE 2020 pour atteindre des objectifs et trouver des
solutions grâce au savoir-faire de toutes les régions européennes. Le Vice-président du
Gouvernement régional de Madère indique que le forum est une occasion extraordinaire
pour faire connaître aux membres de l’UE et aux institutions européennes notre réalité. La
politique régionale doit concerner toutes les Régions européennes et pas seulement les
régions les plus pauvres. Les régions doivent continuer à négocier pour soutenir le
développement de leur capital humain et doivent mettre en ouvre les programmes
européens, de façon efficace pour éviter le gaspillage des ressources.
Le PIB est un indicateur important qui nous permet de juger du développement d’une
région. Il invite à visiter chacune des régions afin que nous les connaissions mieux.
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Nous avons signé un mémorandum conjoint à las Palmas (îles canaries) qui dessinent les
contours de la politique régionale européenne. Les RUP ont des avantages et des points forts
uniques (agriculture, pêche, tourisme) qui peuvent être modernisés, ainsi que les énergies
renouvelables et les technologies de l’information qui peuvent être développés dans ces
régions. Nous avons besoin de garanties de traitement égal entre les différentes régions
(fiscalité, aide d’état, aide à l’agriculture…). 95 millions ont été dépensés en fonds structurels
pour tenir compte du développement des RUP. « Je n’aime pas parler des handicaps des
RUP ». Parmi les atouts des RUP, il retient la biodiversité, et les avantages géographiques
extraordinaires. Le Président de la Commission M. Manuel BAROSO absent au forum de
l’ultrapériphérie a néanmoins transmis un message par vidéo. Il a indiqué que les RUP
étaient importantes pour toute l’Europe. Depuis 2004, la stratégie envers les RUP s’est
concentrée sur la compétitivité et l’accessibilité. Notre stratégie européenne consiste à
veiller à ce que les politiques européennes soient adaptées aux RUP.
La stratégie UE 2002, s’articule autour de la promotion de la croissance intelligence et
inclusive ; Cette stratégie doit être mise en ouvre avec les Etats-membres. La Commission
fait partager sa détermination à faire adapter les politiques communautaires à nos besoins
et à nos contraintes. Les RUP seront maintenus en premier lieu sur notre agenda. Ce forum
aidera la Commission a définir la stratégie UE après 2013.
Pour la Présidence espagnole de l’union européenne l’engagement pris envers les RUP est
un élément essentiel du Conseil de l’Union européenne. La signature du mémorandum
conjoint le 7 mai dernier à las Palmas, a marqué les efforts faits pour les RUP.
Pour M. Diego Lopez GARRIDO de la Présidence de l’UE, ce mémorandum constitue un bond
en avant pour les RUP et traduit de nouvelles perspectives. Les RUP subissent des
contraintes structurelles (éloignement du marché intérieur unique…). Ces contraintes
structurelles se cumulent et requièrent le soutien de l’UE en vertu d’un principe fondateur :
la solidarité.
Les RUP sont un élément essentiel dans la gouvernance multi-niveaux, qui inclut la
participation de toutes les administrations concernées.
L’ultrapériphéricité a été reconnue par l’union européenne et repris dans le nouveau traité
(article 349). Au lendemain de la signature du mémorandum conjoint, la Présidence de
l’union européenne fait part de son souhait de transmettre ce mémorandum conjoint, au
conclusion du Conseil, le mois prochain, pour plus de visibilité, et un écho plus grand au sein
de l’union Européenne. Ce mémorandum doit assurer une continuité au-delà de des
différentes présidences de l’Union.
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M. Miguel Angel MARTINEZ MARTINEZ, Vice-président du Parlement européen, a indiqué
qu’une série de données nous a permis d’affirmer l’existence d’un progrès plus que notable
dans les RUP, qui s’est traduit par le rattrapage des retards, à et l’élévation des niveaux de
vie proches des standards communautaire. La politique de solidarité des nouveaux Etats à
contribuer à ce progrès. C’est en ce sens que le traité de Lisbonne constitue un pas en avant
de plus. Il a ensuite indiqué que les débats et les conclusions de ce forum seraient une
source d’informations pour le travail de la Commission européenne.
Quelles stratégies pour les RUP à l’horizon 2020 ?
Mme Marie-Luce PENCHARD, Ministre chargée de l’Outre-Mer, a rappelé que la biodiversité
européenne se trouvait grande majorité dans les RUP. Il conviendrait de définir une stratégie
renouvelée pour les RUP fondée sur leurs atouts en tenant compte de leur spécificité. Elle a
proposé deux orientations pour le développement d’une nouvelle stratégie RUP :
- accompagner les nouveaux secteurs d’avenir (ressources de la mer, biodiversité,
environnement, énergies renouvelables)
- la future stratégie devra mieux intégrer la situation géographique unique des RUP
Toutefois, il faudrait aussi prendre en compte « l’autre versant » : l’éloignement du
continent et le déficit d’accessibilité. En outre, Mme PENCHARD, a préconisé une évaluation
préalable des impacts dans le cadre de la politique commerciale de l’Union européenne
(accords commerciaux avec les pays tiers), tout en formulant le souhait pour que l’Europe
concrétise le processus engagé par une nouvelle communication sur la stratégie rénovée de
l’union européenne envers les RUP.
M. Pedro LOURTIE, Secrétaire d’Etat aux affaires européennes du Portugal, a indiqué deux
préoccupations :
- la réalisation d’une analyse préalable de l’impact des politiques dans les RUP
- le renforcement du partenariat actif avec la Commission européenne.
Par ailleurs, il a rajouté que la Commission européenne devait développer et valoriser les
caractéristiques des RUP et profiter de leur situation unique. « Chaque région a une grande
responsabilité dans la mise en œuvre de la stratégie européenne et le prochain forum en
2012 permettra d’évaluer les résultats.
M. Paulino RIVEIRO BAUTE, Président de la Conférence des Présidents des RUP, et Président
du Gouvernement régional des îles Canaries, a rappelé combien les accords commerciaux
pouvaient nuire gravement à la production locale des RUP. Sur le plan qualitatif, les RUP
représentent 1% des régions de l’Union (soit 500 millions de personnes), ce qui signifie que
l’effort à déployer par la Commission européen pour les RUP est minimum. Pourquoi les taux
de chômage dans les RUP, sont de 8 à 9% plus élevés que dans l’espace continental ? Peut-
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on avoir une paix sociale avec 30% de chômage ? « Il faut aujourd’hui des mesures concrètes
pour être compétitif, et permettre à nos populations de travailler ».
M. Frantz GUMBS, Président du Conseil territorial de Saint-Martin, propose que solidarité et
pragmatisme guident nos choix futurs. « Les RUP ne demandent pas plus, mais mieux et
toujours mieux d’Europe ».
M. Serge LETCHIMY, Président du Conseil régional de la Martinique, a plaidé pour une
approche positive, différenciée et intelligente de la Commission européenne, en lançant un
appel à une nouvelle conception. « Pensons autrement, pensons positivement ».
M. Rodolphe ALEXANDRE, Président du Conseil régional de la Guyane, a indiqué les
différentes préoccupations de la Guyane. Par exemple, comment inverser la tendance de
l’earmarking et la mettre au service des infrastructures de base et des équipements lourds
(déchets, assainissement) ?
« Nos atouts sont nos contraintes et nos contraintes sont nos atouts ». Les deux problèmes
cruciaux en Guyane sont : l’emploi-formation et le développement. « Nous respectons
Lisbonne, et nous demandons un redéploiement des fonds sur les problématiques de voierie
et d’assainissement ». S’agissant de la question de l’approvisionnement en carburant, il est
demandé une dérogation par rapport aux normes européennes. L’approvisionnement dans
les pays tiers est la traduction concrète du principe de réalité. A ce titre, le bio-carburant
constitue une piste de recherche sérieuse.
S’agissant de la question de l’octroi de mer, l’élément essentiel du rééquilibrage
économique de nos territoires, nous souhaitons obtenir 64 positions tarifaires pour les
produits exonérés, pour rendre compétitives nos productions. Il convient donc d’inaugurer
une nouvelle méthode de relation, de dialogue, d’écoute et de partage. Le programme doit
être à la hauteur de nos ambitions communes. « Nous sommes une exception dans
l’exception, l’exception de l’ultrapériphicité ».
S’agissant de la biodiversité, le Président de la Région Guyane a indiqué qu’il convenait que
la Commission européenne accompagne la Guyane en développant un programme
spécifique de valorisation et de protection. « Il faut tenir compte de nos volontés
d’exploitation de nos ressources (or, mines, hydrocarbures) ».
En conclusion de son intervention, le Président de la région Guyane a attiré l’attention de la
Commission européenne sur trois points :
- la modification du mécanisme de compensation fin de permettre la mise en œuvre efficace
de notre politique de valorisation de la biodiversité
- la mise en place d’un mécanisme de continuité territoriale
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- la mise en œuvre de politiques incitatives et spécifiques, qui pourraient donner lieu à es
initiatives, sur la base notamment, d’une macro-région amazonienne analogue à celle des
pays baltes.
M. Didier ROBERT, Président de la région Réunion a indiqué que « nous devons partager un
pragmatisme politique. Les RUP seraient les territoires de l’excellence européenne dans le
monde si nous le décidons ».
M. Victorin LUREL, Président de la région Guadeloupe, a indiqué que « pour être ensemble
au rendez-vous de 2020, en ayant tenu nos promesses de croissance intelligente, durable et
inclusive, l’Europe doit s’engager à nos côtés ».
Le représentant du Parlement européen, a indiqué la nécessité de renforcer l’agriculture des
RUP et d’améliorer les POSEI (programme de continuité spécifique). « C’est une question de
justice ». Les produits des RUP sont d’excellentes qualités et sont appréciés par l’Europe.
« Nous travaillons avec l’ensemble des partenaires, sur des mesures concrètes pour favoriser
les citoyens des RUP ».
M. Michel BARNIER, Membre de la Commission européenne en charge du Marché intérieur
et des Services a clôturé les premières interventions de la matinée en rappelant le contexte
de ce forum et en faisant partager les trois convictions suivantes :
- Le droit d’être uni : nous avons le devoir d’être uni pour parler d’une seule voix, pour
être entendu et pour créer de l’influence.
- Le droit à la différence : Une Europe unit n’est pas une Europe uniforme. Les
politiques européennes doivent être justes, adaptées, et flexibles pour tenir compte
de notre réalité
- La valeur ajoutée des RUP : les RUP ont des atouts qui peuvent intéresser l’industrie
et l’économie européenne.
Conclusion
M. Ronald HALL, Directeur « communication, information, relations avec les pays tiers,
régions ultrapériphériques et conseil juridique », direction générale de la politique
régionale, Commission européenne a indiqué que le thème des secteurs porteurs avaient
été abordé de manière transversale dans nos travaux. Dans sa communication 2008 en
faveur des RUP, la Commission européenne a proposé d’accroître les efforts pour une
valorisation des potentiels. Le forum a évoqué plusieurs exemples. Les RUP ont
commencé a organisé leur stratégie de développement dans des secteurs dans lesquels
ils possédaient des avantages compétitifs forts (ex : la forêt guyanaise).
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M. Hall a ainsi présenté deux propositions concrètes reposant sur une stratégie à deux
niveaux :
- une approche multi-régionale au niveau de chaque zone géographique (Caraïbe,
Atlantique, Macaronésie, Océan Indien).
- une approche stratégique renforcée dans chaque RUP
Il convient aujourd’hui d’avoir une stratégie qui mobilise toutes les ressources
disponibles (national, régional, communautaire, privé, public).
S’agissant de la Conférence des présidents des RUP, une partie des travaux de la
conférence pourrait être consacrée à une analyse comparative de ce que chaque RUP
aurait réalisé dans le cadre de la stratégie UE 2020 (améliorer le taux d’emploi, investir
dans la D&D, innovation et l’environnement, diminuer le décrochage scolaire et le niveau
de pauvreté.
M. RIVEIRO BAUTE, Président de la Conférence des Présidents des RUP, Président du
Gouvernement régional des Canaries a indiqué que les RUP avaient besoin de l’Europe et
que l’Europe avait besoin des RUP et que « nous devions travailler ensemble ». Nous
reconnaissons le travail de la Commission européenne et la valeur de son engagement. Il
a donc proposé la création d’un groupe de travail (Commission, Etats-membres et RUP)
pour travailler sur 3 thèmes :
- la protection des productions agricoles traditionnelles (impacts des nouveaux accords
commerciaux signés par l’Union européenne)
- une meilleure utilisation des fonds RUP et leur assouplissement
- la mise en place d’un plan urgent de formation et d’emploi pour les RUP afin d’atténuer
l’impact de la crise et son impact sur le chômage.
- le maintien des fonds structurels pour les prochaines perspectives financières
(augmentation des fonds POSEI pour compenser la perte de compétitivité due aux
accords).
- un plan d’accessibilité pour mieux nous intégrer
Il faudrait commencer tout de suite en ramenant la stratégie UE 2020 au financement
des infrastructures, et en maintenant ou en adaptant les aides d’Etat et les différentes
incitations fiscales
« Nous souhaitons que la Commission européenne fasse adopter une communication
pour évoquer ces questions dans le cadre de la préparation des perspectives
financières ».
M. Carlos BASTARRECHE SAGUES, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire,
Représentant permanent de l’Espagne auprès de l’Union européenne, a souligné que la
question des RUP était une question fondamentale et qu’à ce titre il fallait « toujours
appuyer les RUP ». Des décisions seront adoptées au Conseil européens pour démontrer
l’intérêt de la Commission européenne pour les RUP.
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M. Dirk AHNER, Directeur général, Direction générale de la politique régionale a retenu
quelques idées après une demi –journée de vives discussions :
- Une définition et une mise en œuvre des politiques européennes qui correspondent
aux priorités des RUP
- L’intensification des appuis financiers et des dérogations pour les secteurs importants
- La nécessité d’un changement et d’un nouveau modèle de développement
- La nécessité de penser la stratégie de chaque territoire pour faire émerger des
secteurs d’excellence où l’innovation jouera un rôle clef
- Une volonté claire de l’ensemble des intervenants pour rénover la stratégie
européenne pour l’ultrapériphérie. Même si cette stratégie se fonde sur les atouts et
les avantages des RUP, elle ne doit pas occulter les difficultés des RUP
- Une forte préoccupation pour les négociations après 2013
- Un consensus pour la coopération territoriale conçue en commun et correspondant
aux réalités de chaque RUP
- L’émergence des idées que la Commission européenne formulera avec la RUP à
l’avenir
- Une visibilité des travaux menés par les RUP ayant une valeur ajoutée pour l’Europe
(biodiversité, santé, TIC, coopération territoriale, énergie renouvelable)
- Accroître la sensibilité des décideurs européens aux spécificités et potentialités des
RUP
M. AHNER a été convaincu que ce forum n’était pas destiné à servir de lieu de
négociation ou de renégociation. « Nous devons poursuivre nos travaux pour définir les
orientations stratégiques pour les RUP. Nous avons besoin de clarté et de visibilité pour
les 10 années à venir. Développer des stratégies doit être notre tâche commune ».
Le traité de Lisbonne offre des garanties mais aussi de nouvelles opportunités qui
correspondent aux attentes des RUP : faire du tourisme un vecteur culturel et social pour
un développement durable de la société européenne, établir des passerelles entre les
secteurs traditionnels et les secteurs porteurs.
« Il faut agir de concert pour atteindre nos objectifs. Nos réflexions devraient accueillir
nos partenaires tiers (insertion régionale). A ce titre, il faudra repenser la façon dont la
coopération régionale est dessinée. Il serait nécessaire d’initier rapidement la réflexion
(septembre 2010) en fédérant l’ensemble des acteurs. La Commission européenne va
se mettre au travail en septembre en coopération avec chacune des RUP.
Il conviendra d’apprécier la pertinence et e mesurer la faisabilité des propositions avec
des analyses d’impact.
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Il est nécessaire de renforcer les mécanismes de lutte contre les handicaps permanents
malgré les contraintes budgétaires qui pèsent de plus en plus.
« C’est à plusieurs qu’il faudra bâtir notre projet d’avenir commun qui commence cet
après-midi et non et 2014 ».
M. AHNER a clôturé ce forum en donnant rendez-vous pour la deuxième édition en
2012 : « Avant cela beaucoup de travail, je crois qu’on se verra souvent ».
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Programme
Jeudi 27 mai 2010
8h00 – 9h00
Accueil et enregistrement des participants
Lieu: Bâtiment Charlemagne, 170 rue de la loi, 1049 Bruxelles
Modérateur : Marc Paoloni
9h00 – 09h45
Ouverture
Johannes Hahn, Membre de la Commission européenne en charge de la politique
régionale
José Manuel Barroso, Président de la Commission européenne (message vidéo)
Diego López Garrido, Présidence de l'Union européenne, Secrétaire d'Etat aux
affaires européennes, Espagne
Miguel Angel Martínez Martínez, Vice-président du Parlement européen en
charge du multilinguisme
9h45 – 13h00 Quelles stratégies pour les RUP à l'horizon 2020?
Marie-Luce Penchard, Ministre chargée de l’Outre-Mer auprès du Ministre de
l’Intérieur, de l’Outre-Mer et des Collectivités territoriales, France
Pedro Lourtie, Secrétaire d'Etat aux affaires européennes, Portugal
Membre du Parlement européen représentant de l'intergroupe parlementaire
RUP
Paulino Rivero Baute, Président de la Conférence des présidents des RUP,
Président du Gouvernement régional des Canaries
Pause
Carlos César, Président du Gouvernement régional des Açores
Victorin Lurel, Président du Conseil régional de Guadeloupe
Bruno Magras, Président du Conseil territorial de Saint Barthélémy
Frantz Gumbs, Président du Conseil territorial de Saint Martin
Serge Letchimy, Président du Conseil régional de la Martinique
Rodolphe Alexandre, Président du Conseil régional de Guyane
Didier Robert, Président du Conseil régional de la Réunion
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Echanges avec la salle
João Cunha e Silva, Vice-président du Gouvernement régional de Madère
Michel Barnier, Membre de la Commission européenne en charge du Marché
intérieur et des services
Clôture de la session par Johannes Hahn, Membre de la Commission européenne
13h00–14h30
Déjeuner
14h30 – 16h00
Table ronde 1: "Le patrimoine culturel et naturel des RUP: des ressources à
valoriser"
Echanges avec la salle
Valérie Panis, Administratrice, Unité "Politique de la culture et dialogue
interculturel", Direction générale de l'Education et de la Culture, Commission
européenne
Elisabeth Landi, Vice-présidente de la Commission "Culture et Patrimoine",
Conseil régional de Martinique
Yolanda Smits, Consultante senior à "Kea European Affairs"
Claudia Olazábal, Chef d'Unité adjointe, "Biodiversité", Direction générale
Environnement, Commission européenne
Antonio Domingos Abreu, Président de la chambre des biologistes du Portugal,
Madère
Patrick Ten Brink, Membre de l'Institut de politique environnementale
européenne (IEEP) et Directeur du bureau de Bruxelles
Pause
16h30 – 18h00
Table ronde 2: "Les RUP: des partenariats dynamiques et des frontières actives
de l'Europe"
Stefano Manservisi, Directeur général, Direction générale du Développement et
des relations avec les Etats ACP, Commission européenne
José Palma Andrés, Directeur, "Coopération territoriale; France, Belgique,
Luxembourg; Irlande, Royaume Uni", Direction générale de la Politique régionale,
Commission européenne
Peter Thompson, Directeur, "Développement et APE", Direction générale
Commerce, Commission européenne
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Elsa Casas, Représentante de la Conférence des présidents des RUP et Ministre
régionale à l'action extérieure, Gouvernement régional des Canaries
Jean-Louis Boucard, Directeur général aux Affaires européennes, Conseil régional
de Guadeloupe
Echanges avec la salle
20h00 – 22h00
Cocktail dinatoire : dégustation de spécialités RUP
Lieu: Bâtiment Berlaymont, 200 rue de la loi, 1049 Bruxelles
Vendredi 28 mai 2010
8h30 – 9h00
Accueil et enregistrement des participants
Lieu: Bâtiment Charlemagne, 170 rue de la loi, 1049 Bruxelles
Modérateur : Marc Paoloni
9h00 – 9h10
"Quels défis pour l'UE 2020 et après?"
Vasco Cal, Bureau des Conseillers des politiques européennes (BEPA),
Commission européenne
9h10 – 10h40
Table ronde 3: "Les perspectives pour l'agriculture et la pêche"
Lars Hoelgaard, Directeur général adjoint, Direction générale de l'agriculture et
du développement rural, Commission européenne
Paul Luu, Directeur de l'Office de Développement de l'économie agricole des
Départements d'Outre-mer (ODEADOM), Paris
Pilar Merino Troncoso, Ministre régionale chargée de l'agriculture, de l'élevage,
de la pêche et de l'alimentation, Gouvernement régional des Canaries
Ernesto Penas Lado, Directeur, "Atlantique, Arctique, régions ultrapériphériques",
Direction générale de la Pêche et des affaires maritimes, Commission européenne
Marcelo Pamplona, Sous-secrétaire régional pour la pêche, Gouvernement
régional des Açores
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Echanges avec la salle
Pause
11h00 – 12h30
Table ronde 4: "Les secteurs porteurs pour un développement compétitif et
durable des RUP"
Ronald Hall, Directeur, "Communication, information, relations avec les pays
tiers, régions ultrapériphériques et conseil juridique", Direction générale de la
Politique régionale, Commission européenne
Mikel Landabaso, Chef d'unité, "Coordination thématique et innovation",
Direction générale de la Politique régionale, Commission européenne
Jean-David Malo, Chef d'unité, "Régions de la connaissance et Potentiel de
recherche", Direction générale de la Recherche, Commission européenne
Jean-François Moser, Président de la "Réunion Economique" et Directeur de la
sucrerie de Bois-rouge, la Réunion
Bernard Thibaut, Président du Conseil scientifique du Parc amazonien de
Guyane, Directeur de recherche au CNRS
Daniel Gibbs, Président de la Commission des affaires économiques, rurales et
touristiques, collectivité de Saint-Martin
Echanges avec la salle
12h30 – 13h00
Discours de clôture
Paulino Rivero Baute, Président de la Conférence des présidents des RUP,
Président du Gouvernement régional des Canaries
Carlos Bastarreche Sagües, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire,
Représentant permanent de l'Espagne auprès de l'Union européenne
Dirk Ahner, Directeur général, Direction générale de la Politique régionale,
Commission européenne
13h00
Déjeuner
Fin des Travaux
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Forum RUP – 27 et 28 mai 2010 – délégation régionale
NOM ORGANISME FONCTION
Rodolphe ALEXANDRE Conseil Régional Président
Guillaume-Emmanuel QUITMAN Conseil Régional Directeur de cabinet
Rémy-Louis BUDOC
Conseil Régional
Conseiller régional
chargé des fonds européens
Fabienne MATHURIN-BROUARD
Conseil Régional
4ème Vice-présidente
en charge de la coopération
Viviane TCHUNG-MING
Conseil Régional
Chef du département des affaires
européennes
Olivia VICTOR
Conseil Régional
Chef de département coopération et
relations internationales
Pascal VELINORE
Conseil Régional
Chef du département Economie-
Recherche
Responsable du service Filières et
Opérations Sectorielles
Daniel MONTGENIE Conseil Régional Chargé de fiscalité
Sonia CIPPE
bureau parisien du CTG
Jean-Paul LEPELLETIER CCIG Président
Responsable du bureau parisien du
CTG
Jean-Michel NICOLAS CCIG Directeur de cabinet
Christian EPAILLY Chambre d'Agriculture Président
Sylvain LEMKI Chambre des Métiers Président
Pascal GOVINDIN Société GOVINDIN Chef d'entreprise
Cathy KLEBERT G2C Chef d'entreprise
Jocelyn MEDAILLE CRPM Président
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