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Ramabai Espinet
surinam
© D.R.
TRINIDAD
Ramabai Espinet est née en
1948 à San Fernando à Trinidad.
Diplômée de l’Université de York à
Toronto (Canada) et de l’université
« West Indies », elle a obtenu un
doctorat en littérature post-coloniale
avec comme sujet les femmes
écrivains d’origine européenne et
créole. Elle est actuellement professeur
d’anglais à la faculté de Seneca
et à l’université York à Toronto.
Auteur de deux livres pour
enfants, de deux pièces de théâtre
et d’un recueil de poèmes, elle
explore habituellement des thèmes
et des questions liées à ses origines
indo-caribéennes, elle écrit aussi
des nouvelles et des essais. De 1992
à 1996, elle a tenu une chronique
régulière dans le journal bimensuel
Indo Caribean World, où elle
propose encore des commentaires
et des essais.
Ramabai Espinet est une militante
féministe qui travaille au sein
d’organismes qui œuvrent pour la
défense ou la promotion des communautés
antillaises au Canada.
Elle définit son identité comme
étant celle d’une Indo-caribéennecanadienne
Le pont suspendu, son premier
roman publié, traite de la diaspora
indienne aux Caraïbes à partir de
l’histoire de la descendance d’une
femme venue seule dans cette
région du monde. Ce roman a été
retenu dans la sélection des prix :
Commonwealth Writer’ Prize,
Robert Adams Book Review Lecture
Series, l’Impac Dunlin Award et du
Prix Carbet des lycéens.
Bibliographie
Le pont suspendu, Editions du
Rocher, 2007
En anglais :
The Swinging Bridge, Harper and
Collins, 2004
The Princess of Spandina, A table
of Toronto, 1998 ( livre pour
enfants)
Ninja’as Carnival, Women’s Press,
1993 (livre pour enfants)
Nuclear seasons (poems), Paperback,
1991
Indian Robber Talk (pièce de
théâtre)
Creation Fire : A cafra Anthology
of Caribbean Women’s Poetry,
Paperback, 1990
© D.R.
Ellen
Ombre
Travailleuse sociale ayant vécu
assez longtemps aux Pays bas, Ellen
Ombre a publié en 1992 un recueil
de nouvelles Maelstroom (1992)
traitant des écarts entre Néerlandais
et Surinamais, puis un carnet
de voyage autobiographique sur
le Bénin. Dans Wie Goed Bedeolt
(1996) et Valse Verlangens (2000),
il est question de commerce actuel
entre l’Europe et ses fournisseurs
en matières premières, des désirs
et des malentendus que cela occasionne.
Ellen Ombre collabore aussi
à diverses revues universitaires et
journaux néerlandais. Son ouvrage
Negerjood in Moerderland (2004)
traite des Juifs de couleur au Surinam
et a fait l’objet d’un article dans
Critique (n°711) consacré aux littératures
de la Caraïbe. En préface,
James A. Arnold la considère parmi
les « grandes plumes de la Caraïbe »
à l’égal de Maryse Condé. Elle vit
actuellement à Paramaribo.
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