Conférence du spectacle vivant en région Lorraine - Arteca

CONFÉRENCE DU SPECTACLE VIVANT
EN RÉGION LORRAINE
COMPTE RENDU
Séance d'installation de la
Conférence du spectacle vivant
en région Lorraine
Lundi 18 octobre 2010 _ 15h > 17h
Préfecture de la Région Lorraine _ Metz
Secrétariat de la Conférence du spectacle vivant en région Lorraine

ÉTAIENT PRESENTS ET/OU REPRESENTES
> COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DU VAL DE FENSCH, M.
Philippe TARILLON, Président, représenté par M. Maurice
DESINDES, Délégué Ville de Florange
> COMMUNAUTE DE COMMUNES DU BASSIN DE POMPEY, M.
Laurent TROGRLIC, Président, représenté par M. Denis BERGEROT,
Vice-président à la Culture
> COMMUNAUTE DE COMMUNES DU JARNISY, M. Jacky ZANARDO,
Président, représenté par Mme Rachel FOGLIA, Vice-présidente,
Déléguée à la culture
> COMMUNAUTE DE COMMUNES DU PAYS DE BRIEY, M. Guy
VATTIER, Président, représenté par M. André FORTUNAT, Viceprésident,
Chargé des Affaires Culturelles
> COMMUNAUTE DE COMMUNES DU PAYS DE L'ORNE, M. Jean-
Pierre MINELLA, Président, représenté par Mme Fabienne
LORONG, Directrice des Affaires culturelles
> CONSEIL ECONOMIQUE, SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL DE
LORRAINE, M. Roger CAYZELLE, Président, représenté par M. Charles
TORDJMANN, Vice-président, Délégué à la commission structuration
du territoire lorrain, enjeux européens et développement durable
> CONSEIL GENERAL - MOSELLE, M. Philippe LEROY, Président,
représenté par M. Denis SCHAMING, Directeur général adjoint,
Service Culture, Tourisme et Sports
> CONSEIL GENERAL - VOSGES, M. Christian PONCELET, Président,
représenté par Mme Christine DEVALLOIS, Directrice adjointe,
Direction Vosgienne du Développement Culturel
> CONSEIL REGIONAL - LORRAINE, M. Jean-Pierre MASSERET,
Sénateur de la Moselle, Président du Conseil Régional de Lorraine,
représenté par M. Thibaut VILLEMIN, Vice-président, Service
Actions régionales relevant du Sport, de la Culture et de la Vie
Associative ; Mme Brigitte FAZAN, Directrice, Direction des Affaires
Culturelles ; Mme Claire DIOT, Adjointe à la direction, Direction des
Affaires Culturelles / Mme Anne TEXIER, Directrice, Pôle Culture,
Sport, Santé, Associations
> DIRECTION REGIONALE ENTREPRISES, CONCURRENCE,
CONSOMMATION, TRAVAIL ET EMPLOI, M. Serge LEROY, Directeur,
représenté par M. François KIFFER, Directeur Adjoint
> DRAC LORRAINE, M. Jean-Luc BREDEL, Directeur régional / M.
Jean-Michel SOLOCH, Conseiller théâtre et spectacle vivant / Mme
Isabelle WAGNER, Chef de Service, Service communication,
information, documentation
> METZ METROPOLE, M. Jean-Luc BOHL, Président, représenté par M.
Olivier LEDERLE, Directeur général, Direction des Affaires culturelles
> MINISTERE DE LA CULTURE - INSPECTION GENERALE DES
AFFAIRES CULTURELLES, Mme Isabelle FUCHS, Inspectrice à la
Musique / M. Fernand VANDENBOGAERDE, Inspecteur à la
Musique
> PARC NATUREL REGIONAL DE LORRAINE, M. Thibaut VILLEMIN,
Président, représenté par Mme Sandrine CLOSE, Chargée de
mission, Service Culture
> PARC NATUREL REGIONAL DES VOSGES DU NORD, M. Michaël
WEBER, Président
> POLE EMPLOI LORRAINE, Mme Elisabeth BIRCK, Responsable
Equipe Arts et Spectacles / Mme Zahia HENNI-RACHED,
Correspondante régionale
> POLE EMPLOI DE METZ GAMBETTA, Mme Marie-Jo GUZZI,
Responsable Equipe Arts et Spectacles
> PREFECTURE DE LA MEUSE, Mme Colette DESPREZ, Préfet,
représenté par Mme Florence PINCHEDEZ, Directrice du
Développement local et des politiques publiques
> PREFECTURE DE LA REGION LORRAINE, M. Bernard NIQUET,
Préfet de la Région Lorraine
> RECTORAT DE L'ACADEMIE DE NANCY-METZ, M. Jean-Jacques
POLLET, Recteur, représenté par Mme Carmelina BOI, Déléguée
académique aux affaires culturelles (DAAC)
> SGAR LORRAINE, Mme Chantal CASTELNOT, Secrétaire Général
pour les Affaires Régionales / Mme Aline GILL HETTINGER,
Chargée de mission Enseignement Supérieur et Affaires Culturelles,
représentée par Mlle Monique HAMAN, Chargée de mission,
Service Agriculture, environnement, développement rural
> VILLE DE BAR-LE-DUC, Mme Nelly JAQUET, Maire, représenté par
M. Daniel BERSWEILER, Adjoint au maire, Délégué à la culture
> VILLE DE LONGWY, M. Edouard JACQUE, Maire, représenté par M.
Thierry CORDIER, Directeur du Service des Affaires Culturelles
> VILLE DE LUNEVILLE, M. Jacques LAMBLIN, Maire, représenté par
Mme Daphné VELTIN, Adjointe au maire, Service Culture et
communication
> VILLE DE NANCY, M. André ROSSINOT, Maire, représenté par Mme
Véronique NOEL, Directrice, Service des Affaires Culturelles
> VILLE DE METZ, M. Dominique GROS, Maire, représenté par M.
Antoine FONTE, Adjoint au Maire, Délégué aux Affaires Culturelles
> VILLE DE SAINT-DIE-DES-VOSGES, M. Christian PIERRET, Maire,
représenté par M. Gérard BARBOT, Directeur, Service des Affaires
Culturelles
> VILLE DE SARREGUEMINES, M. Céleste LETT, Député Maire,
représenté par M. Jean-Claude CUNAT, Adjoint au Maire, Service
Culture
> VILLE DE THIONVILLE, M. Bertrand MERTZ, Maire, représenté par
M. Georges DELUY, Adjoint au maire, Délégué à la Culture, au
Patrimoine, Relations avec les associations culturelles
> INSTITUT EUROPEEN DE CHANT CHORAL, M. Florent STROESSER,
Directeur Mission Voix en Lorraine
> MUSIQUE ET DANSE EN LORRAINE, M. Marc LEONARD, Directeur
> VOSGES ARTS VIVANTS - ASSOCIATION DEPARTEMENTALE
MUSIQUE, DANSE ET THEATRE, M. Thierry SZABO, Directeur
> ACTION CULTURELLE DU BARROIS - SCENE NATIONALE DE BAR-
LE-DUC, M. Jean DELOCHE, Directeur,
> ASSOCIATION PAVE, M. Pascal MADELAINE, Président, représenté
par Mme Emmanuelle CUTITTA, Coordinatrice et programmatrice
> CENTRE CHOREGRAPHIQUE NATIONAL - BALLET DE LORRAINE, M.
Didier DESCHAMPS, Directeur
> CENTRE CULTUREL ANDRE MALRAUX - SCENE NATIONALE DE
VANDOEUVRE, M. Dominique REPECAUD, Directeur
> CENTRE CULTUREL PABLO PICASSO, Mme Fabienne LORONG,
Directrice
> CENTRE D’ENSEIGNEMENT ET DE FORMATION DE LA MUSIQUE ET
DE LA DANSE, M. François BOUSCH, Directeur
> CIRK'EOLE / LOISIRS ET CULTURE, M. Vincent EHL, Directeur
> COLLECTIF ARTISTIQUE DE DEVELOPPEMENT DE LA HALLE DE
MEISENTHAL, M. Pascal KLEIN, Directeur
> COMPAGNIE AZIMUT - ASSOCIATION CARAMEL MUSIQUE, M.
Michaël MONNIN, Directeur Artistique
> COMPAGNIE DU BREDIN-LAURENT VACHER, M. Laurent VACHER,
Directeur Artistique
> COMPAGNIE LES PIETONS DE LA PLACE DES FETES, Mme Cécile
BACKES, Metteur en scène
> COMPAGNIE LI(LUO), Mlle Camille MUTEL
> COMPAGNIE ORMONE, Mlle Aurore GRUEL, Directrice Artistique /
Mme Aurélia COLENO, Administratrice
> COMPAGNIE SOSANA MARCELINO, Mme Sosana MARCELINO,
Directrice artistique - Chorégraphe
> ESPACE BERNARD-MARIE KOLTES / THEATRE DU SAULCY, M.
Alain BILLON, Directeur
> ESPACE GEORGES SADOUL, Mme Véronique MARCILLAT,
Directrice
Compte rendu _ séance d’installation de la Conférence du spectacle vivant en région Lorraine du 18 octobre 2010 _ EPCC Arteca
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EPCC METZ EN SCENES, M. Jean-François RAMON, Directeur
Général
> EPCC METZ EN SCENE - L'ARSENAL, Mme Michèle PARADON,
Déléguée artistique
> FESTIVAL PASSAGES, M. Charles TORDJMAN, Directeur
> FESTIVAL PERSPECTIVES, Mme Sylvie HAMARD, Directrice
Artistique
> L'ACTEE THEATRE-THEATRE DE POCHE DU PAYS HAUT, Mme
Lydie FERRY, Co-directrice Artistique / M. Daniel FERRY, Codirecteur
artistique
> L’AUTRE CANAL – ETABLISSEMENT PUBLIC DE COOPERATION
CULTURELLE, Mme Isabelle CHAIGNE, Directrice,
> LE CARREAU - SCENE NATIONALE DE FORBACH & DE L'EST
MOSELLAN, M. Frédéric SIMON, Directeur
> LE TRAIT D'UNION - ESPACE CULTUREL FRANCOIS MITTERAND,
M. Franck GRONOET, Directeur
> NANCY JAZZ PULSATIONS, M. Patrick KADER, Directeur général,
représenté par M. Claude-Jean ANTOINE, Président
> NORD EST THEATRE - NEST CDN THIONVILLE-LORRAINE, M. Jean
BOILLOT, Directeur
> OPERA NATIONAL DE LORRAINE, M. Laurent SPIELMANN,
Directeur
> OPERA-THEATRE DE METZ METROPOLE, M. Eric CHEVALIER,
Directeur Artistique
> ORCHESTRE NATIONAL DE LORRAINE, M. Jacques MERCIER,
Directeur Artistique, Mme Hélène FERJOUX, Administratrice
> OSMOSIS CIE, M. Ali SALMI, Directeur Artistique
> PH7 COMPAGNIE, M. Jacky ACHAR, Chorégraphe / Direction
artistique, représenté par Mme Pauline HEITZ, Chargée de
développement
> SCENES ET TERRITOIRES EN LORRAINE, M. Alexandre BIRKER,
Directeur artistique et culturel
> SCENES VOSGES, M. Jacky CASTANG, Directeur
> THEATRE DE LA MANUFACTURE - CENTRE DRAMATIQUE
NATIONAL NANCY-LORRAINE, M. Michel DIDYM, Directeur
> THEATRE DE LA MERIDIENNE, Mme Florence FAIVRE, Directrice
> THEATRE DU JARNISY, M. Bernard BEUVELOT, Directeur Artistique,
représenté par Mme Anne-Margrit LECLERC, co directrice
> THEATRE DU PEUPLE DE BUSSANG - MAURICE POTTECHER, M.
Pierre GUILLOIS, Directeur, représenté par M. François RANCILLAC
> THEATRE GERARD PHILIPE - ACTION CULTURELLE DU VAL DE
LORRAINE, M. Philippe SIDRE, Directeur
> THEATRE ICI & LA - ACTION CULTURELLE DU PAYS DE BRIEY, M.
Frédéric TOVANY, Directeur
> TRANSVERSALES, M. Didier PATARD, Directeur Artistique
> AFDAS -FONDS D'ASSURANCE FORMATION DES SECTEURS
CULTURE, COMMUNICATION, LOISIRS, Mme Virginie DELACOUR,
Responsable
> CGT FERC, M. Frédéric SIMON, Représentant
> FEDERATION ALSACE LORRAINE DES ARTS DE LA RUE, M. Michaël
MONNIN, Président
> FEDUROK - FEDERATION DE LIEUX DE MUSIQUES
AMPLIFIEES/ACTUELLES, Mme Isabelle CHAIGNE, Responsable,
> PRODISS - SYNDICAT NATIONAL DES PRODUCTEURS,
DIFFUSEURS ET SALLES DE SPECTACLES, M. Frédéric SAINT-
DIZIER
> SYNDICAT DES ARTISTES MUSICIENS PROFESSIONNELS DE METZ-
LORRAINE, M. Laurent TARDIF
> SYNDICAT NATIONAL DES ENTREPRISES ARTISTIQUES ET
CULTURELLES - LORRAINE, M. Dominique REPECAUD,
Représentant / M. Vincent ADELUS, Délégué suppléant
> SYNDICAT NATIONAL DES SCENES PUBLIQUES, M. Frédéric
TOVANY, Représentant
> SYNDICAT NATIONAL PETITES MOYENNES STRUCTURES NON-
LUCRATIVES MUSIQUES ACTUELLES, M. Mauro ALBANESE
> UNION DEPARTEMENTALE CGT, Mme Marie-France MICHEL, CGT-
Syndicat Français des Artistes - Section Lorraine
ONT ASSISTE A LA CONFERENCE
> ARTECA - CENTRE DE RESSOURCES DE LA CULTURE EN
LORRAINE, M. Frédéric LAPIQUE, Directeur / Mlle Catherine
GOURIEUX, Directrice de projets au titre du Secrétariat général de
la Conférence
> UNIVERISTE PAUL VERLAINE - METZ, M. Jérémy SINIGAGLIA,
Sociologue
ÉTAIENT EXCUSES :
> CONSEIL GENERAL - MEURTHE-ET-MOSELLE, Monsieur Michel
DINET, Président
> COMMUNAUTE DE COMMUNES D'EPINAL GOLBEY, Monsieur Jean
ALEMANI, Président
> COMMUNAUTE DE COMMUNES DE L'AGGLOMERATION DE
SARREBOURG, Monsieur Roland KLEIN, Président
> COMMUNAUTE DE COMMUNES DES BALLONS DES HAUTES
VOSGES ET DE LA SOURCE DE LA MOSELLE, Monsieur Dominique
PEDUZZI, Président
> COMMUNAUTE DE COMMUNES DU CANTON DE FRESNES EN
WOËVRE, Monsieur Jean-Claude HUMBERT, Président
> DIRECTION REGIONALE - INSEE LORRAINE, Monsieur Christian
TOULET, Directeur Régional
> PREFECTURE DE MEURTHE-ET-MOSELLE, Monsieur Dominique
BELLION, Préfet
> PREFECTURE DES VOSGES, Monsieur Dominique SORAIN, Préfet
> VILLE D'EPINAL, Monsieur Michel HEINRICH, Maire
> VILLE DE VERDUN, Monsieur Arsène LUX, Maire
> ECOLE NATIONALE D'APPLICATION DES CADRES TERRITORIAUX -
NANCY, Monsieur François DERUDDER, Conseiller formation,
Chargé de la coordination du Pôle National Culture
> PARC NATUREL REGIONAL DES BALLONS DES VOSGES, Monsieur
Philippe GIRARDIN, Président
> MOSELLE ARTS VIVANTS, Monsieur Christian SCHNELL, Directeur
> SACD - SOCIETE DES AUTEURS COMPOSITEURS DRAMATIQUES -
LORRAINE, Monsieur Jean-Louis CHAIX, Délégué Régional
> CENTRE INTERNATIONAL DES CHEMINS DU BAROQUE, Monsieur
Alain PACQUIER, Directeur
> ENSEMBLE STANISLAS, Monsieur Jean de SPENGLER,
Responsable artistique
> CIRQUE GONES, Monsieur Alain BRISTIEL, Président
> COMPAGNIE TROIS-SIX-TRENTE, Madame Bérangère VANTUSSO,
Directrice Artistique
Compte rendu _ séance d’installation de la Conférence du spectacle vivant en région Lorraine du 18 octobre 2010 _ EPCC Arteca
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SOMMAIRE
DÉROULÉ DE LA SÉANCE D’INSTALLATION DE LA CONFÉRENCE DU SPECTACLE VIVANT EN RÉGION
LORRAINE ....................................................................................................... 5
INTERVENTION DE MONSIEUR BERNARD NIQUET, PRÉFET DE LA RÉGION LORRAINE : ................. 5
INTERVENTION DE MONSIEUR JEAN-LUC BREDEL, DIRECTEUR RÉGIONAL DES AFFAIRES CULTURELLES
EN LORRAINE : .................................................................................................. 6
LE POINT DE VUE DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ........................................................ 8
Au titre de la ville de Metz, de la Communauté d’agglomération de Metz Métropole, et de l’Orchestre
national de Lorraine, monsieur Antoine FONTE : ........................................................................... 8
Au titre du conseil général des Vosges, madame Christine DEVALLOIS : .......................................... 8
Au titre de la ville de Nancy, madame Véronique NOEL : ............................................................... 9
Au titre du conseil général de Moselle, monsieur Denis SCHAMING : ............................................... 9
LE POINT DE VUE DES STRUCTURES PROFESSIONNELLES .................................................... 9
Au titre de la Scène Nationale ACB de Bar-le-Duc, monsieur Jean DELOCHE : ................................. 9
Au titre de la compagnie Fabbrica et de Passages, (Festival des théâtres de l’Est de l’Europe et
d’ailleurs), monsieur Charles TORDJMAN : .................................................................................. 10
Au titre du Centre Chorégraphique National - Ballet de Lorraine, monsieur Didier DESCHAMPS : .... 10
Au titre de la Scène Nationale le Carreau de Forbach, monsieur Frédéric SIMON : .......................... 11
Au titre de la compagnie Ormone, mademoiselle Aurore GRUEL : .................................................. 11
Au titre de Cirk’eole et de l’association Loisirs et Culture, monsieur Vincent EHL : .......................... 12
LE POINT DE VUE DES PARTENAIRES SOCIAUX ET ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES .................. 12
Au titre du Syndicat des Artistes Musiciens professionnels de Metz Lorraine (SAMMLOR-
Confédération Générale du Travail), monsieur Laurent TARDIF : ................................................... 12
Au titre de l’intersyndicale SYNDEAC (Syndicat national des Entreprises Artistiques et Culturelles) et
SNSP (Syndicat National des Scènes Publiques), monsieur Vincent ADELUS : ................................ 13
Au titre du PRODISS, Syndicat National des Producteurs, Diffuseurs et Salles de Spectacles,
monsieur Claude-Jean ANTOINE : .............................................................................................. 14
Au titre de la FALAR, Fédération Alsace Lorraine des Arts de la Rue, monsieur Michaël MONNIN : ... 14
SYNTHÈSE ET PERSPECTIVES DE TRAVAIL PAR MONSIEUR BREDEL, DIRECTEUR REGIONAL DES
AFFAIRES CULTURELLES : ..................................................................................... 15
Quelques réflexions en écho aux précédentes interventions : .......................................................15
CONCLUSION PAR MONSIEUR LE PRÉFET DE LA RÉGION LORRAINE : ...................................... 16
Compte rendu _ séance d’installation de la Conférence du spectacle vivant en région Lorraine du 18 octobre 2010 _ EPCC Arteca
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DÉROULÉ DE LA SÉANCE D’INSTALLATION DE LA
CONFÉRENCE DU SPECTACLE VIVANT EN RÉGION LORRAINE
15h
15h20
Introduction par monsieur le Préfet de la région Lorraine
Présentation du contexte et des enjeux pour la Lorraine et méthodologie proposée
par monsieur le Directeur Régionale des Affaires Culturelles Lorraine
15h30 Tour de table :
17h
17h15
• Collectivités territoriales
• Opérateurs
• Partenaires sociaux et organisations professionnelles
Synthèse et perspectives par monsieur Bredel, Directeur Régional des Affaires
Culturelles
Conclusion par monsieur le Préfet de la région Lorraine
INTERVENTION DE MONSIEUR BERNARD NIQUET, PRÉFET DE
LA RÉGION LORRAINE :
−
« Il m'est agréable de présider cette séance essentielle pour nous tous, puisqu'elle
permet d'engager la mise en œuvre « opérationnelle », la déclinaison en Lorraine des
« Entretiens de Valois », fruits d'une initiative nationale exemplaire qui a mobilisé
pendant plus de 18 mois les élus, les professionnels et l'Etat.
Ces entretiens, initiés par Christine Albanel en février 2008 et clôturés par Frédéric
Mitterrand en juillet 2009, avaient pour ambition de renouer le fil du dialogue avec les
collectivités, de mettre en évidence la nécessité d'une réforme de la politique de
soutien au spectacle vivant, de dégager enfin des pistes d'action concrètes.
Dans notre région, depuis plusieurs années une tradition très ancrée de concertation,
favorisée par les évolutions législatives et les orientations ministérielles, soutenue par
un intérêt fort, partagé par les collectivités publiques et les acteurs de la culture
accompagne les réflexions et échanges culturels.
Ces échanges ont toujours pris en compte les logiques évidentes d'aménagement
culturel du territoire, de démocratisation de l'accès à la culture, ainsi que la nécessité
d'améliorer les conditions de travail des professionnels.
Je vous rappelle d'ailleurs que dès la fin de l'année 2002, le choix de la Lorraine (avec
Midi-Pyrénées) comme région « pilote » pour l'expérimentation de la décentralisation
culturelle avait permis d'engager des débats sur les enjeux culturels et suscité un peu
plus tard la création de conférences régionales des arts et de la culture, assorties de
groupes de travail thématiques. Ces conférences accompagnaient alors le processus de
transfert de compétences, notamment ceux de l'inventaire du patrimoine et des
enseignements artistiques.
Des avancées concrètes ont découlé des réflexions menées, permettant de développer
des chantiers spécifiques au spectacle vivant comme la question des conventions dans
Compte rendu _ séance d’installation de la Conférence du spectacle vivant en région Lorraine du 18 octobre 2010 _ EPCC Arteca
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ce secteur, l'élaboration d'un schéma territorial du spectacle vivant ou encore une
réflexion sur les métiers et professions.
Les nouvelles conférences souhaitées par l'Etat et les collectivités territoriales,
apparaissent donc comme des instances pérennes de réflexion et de concertation dans
un souci constant d'amélioration du service culturel public.
Aujourd'hui de nouveaux enjeux se profilent. La mise en place d'une conférence du
spectacle vivant, à la composition très ouverte, conviant les principaux partenaires
régionaux nous donne l'occasion, la chance de dynamiser, d'approfondir les échanges,
notamment sur l'articulation et la simplification des interventions entre les différents
acteurs publics et le maillage territorial des structures du spectacle vivant.
Le rassemblement des compétences et des idées constitue une véritable opportunité
pour un territoire qui a été particulièrement affecté par la crise économique et sociale.
Le paysage culturel lorrain a connu des évolutions récentes -souvent positives- même
si on constate parfois une insuffisance de moyens - avec la création ou le
développement de nouvelles structures, le regroupement effectif ou à venir de certains
équipements, notamment au sein du sillon lorrain pour un pôle lyrique, symphonique
et chorégraphique unique.
Par ailleurs, la concentration d'équipements culturels sur le sillon lorrain ne nous
exonère pas de la prise en compte d'autres territoires tout aussi exigeants.
Aujourd'hui, la culture, créatrice de lien social est plus que jamais au cœur du « pacte »
républicain. Cet impératif, je n'en doute pas, guidera et stimulera les travaux qui
seront organisés dans le sillage de cette réunion. »
INTERVENTION DE MONSIEUR JEAN-LUC BREDEL,
DIRECTEUR RÉGIONAL DES AFFAIRES CULTURELLES EN
LORRAINE :
−
« Cette conférence du spectacle vivant en Lorraine « nouvelle génération» a permis de
convier une centaine de personnes et je vous remercie d'y participer.
On ne peut plus faire l'économie d'une réflexion : notamment parce que les politiques
culturelles évoluent pour diverses raisons, mais aussi parce que nos structures sont
globalement sous dotées par les uns et les autres.
Cela nécessite donc impérativement, plus qu'ailleurs, de partager nos analyses, nos
solutions, nos enjeux respectifs, pour améliorer la situation du maillage existant et
pour le rendre territorialement plus efficient.
Il faudra donc rechercher des complémentarités, des mutualisations ou de nouvelles
modalités de coopération, notamment pour le lyrique et le symphonique, mais aussi
pour le théâtre, sans oublier la pluridisciplinarité de nos scènes nationales ainsi que
des scènes ou autres lieux conventionnés.
Cette conférence du spectacle vivant en Lorraine tombe « à pic » pour ce vaste chantier
de concertation.
En effet, dans un contexte de budget « contraint », il convient de définir des priorités
susceptibles d'être autant que possible partagées par tous.
Compte rendu _ séance d’installation de la Conférence du spectacle vivant en région Lorraine du 18 octobre 2010 _ EPCC Arteca
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Je vous indique que la DRAC Lorraine consacre déjà un budget de 12,6 M€ -toutes
lignes confondues- au spectacle vivant.
Aujourd'hui, je vous propose d'entamer une réflexion globale qui sera déclinée par des
commissions thématiques et des sous-groupes de travail spécifiques.
Je vous propose quelques pistes de réflexion pour la définition des thématiques de
travail. Elles pourraient s'orienter autour de quatre axes :
1 - La création
Quelle structuration autour de la production, la diffusion et l'accompagnement des
expériences artistiques en Lorraine?
L'objectif est de rendre plus lisible la structuration actuelle du spectacle vivant dans
ses dimensions de « production », et de «diffusion» mais aussi dans les modalités
d'accompagnement des équipes artistiques dans le cadre d'une politique croisée.
Quelles possibilités d'amélioration pourraient être explorées?
Cela pose également les questions d'expertise et d'évaluation et les nouvelles formes
de mutualisation qui pourraient être envisagées.
2 - Les actions d'aménagement du territoire : culture pour tous et culture pour
chacun
Les équilibres territoriaux de l'espace régional : quelles solidarités, quelles nouvelles
coopérations?
La concentration de l'activité de spectacle vivant à l'instar d'autres types d'activité sur
le sillon lorrain pose la question des équilibres territoriaux. Comment améliorer
l'aménagement culturel des territoires, de l'espace régional dans les différents
domaines du spectacle vivant, en conciliant la nécessité d'un meilleur service aux
habitants et celle d'une amélioration des conditions de travail des professionnels?
Cette thématique permettrait aussi de prendre en compte l'espace transfrontalier dans
une dimension européenne.
3 - Développement culturel et élargissement des publics
Il s'agit de questionner tous les processus d'actions territoriales et transversales et
notamment l'éducation artistique et d'identifier les enjeux actuels.
L'élargissement des publics renvoie aux problématiques de fréquentation des
équipements et forcément aux questions de médiation et de développement culturel.
4 - Emploi, formation et évolutions professionnelles
Ce groupe s'inscrirait dans une volonté de relancer la COREPS (Commission Régionale
des Professions du Spectacle) en Lorraine à l'issue du processus. Une articulation avec
l'ADEC (accord cadre de développement de l'emploi et des compétences) serait
nécessairement envisagée.
Enfin le rôle de secrétariat général de la Conférence du spectacle vivant en région
Lorraine sera assuré par l’EPCC Arteca. »
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LE POINT DE VUE DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
Au titre de la ville de Metz, de la Communauté d’agglomération
de Metz Métropole, et de l’Orchestre national de Lorraine,
monsieur Antoine FONTE :
−
« Les collectivités territoriales cherchent depuis quelques temps à harmoniser leurs
politiques culturelles sur le plan local et sur le plan régional. Cette conférence arrive
dans un contexte effectivement difficile notamment du point de vue de la contrainte
budgétaire qui s’impose à l’ensemble des collectivités publiques. On constate une
exigence de plus en plus grande à l’égard du secteur culturel comme par exemple une
prise en compte plus appuyée des habitants et des moyens qui restent stables voire
diminuent. Il faut donc tenir compte de ce contexte. Les 4 axes de travail proposés
pour le déroulement des travaux de réflexion sont intéressants, il conviendrait
toutefois d’en préciser les objectifs et ce que nous voulons construire de manière
équilibrée et sécurisée pour l’ensemble des parties. En effet le constat d’une sousdotation
de la Lorraine pour les équipements culturels (fonctionnement et
investissement) agit aussi sur les équipes artistiques.
Il faut souligner l’apport des collectivités qui représente un effort considérable : 75 à
80%, pour la ville de Metz et Metz Métropole cela représente 15 millions d’Euros pour 1,5
millions d’Euros de contribution de l’Etat.
Si les perspectives de mutualisation présentent un intérêt certain, elles ne doivent pas
être associées à un risque d’abandon.
Aussi les bases de travail apparaissent complexes compte tenu du resserrement
budgétaire de l’Etat et des collectivités territoriales contraignant à des mutualisations
où il faudra continuer à prendre en compte le secteur associatif avec les compagnies
non conventionnées et les évènements importants de l’espace lorrain (Nancy Jazz
Pulsations et Passages). Il conviendra donc de ne pas négliger le secteur associatif, car
il nous permet de toucher les publics les plus éloignés de la culture. Il ne faudrait pas
exclure du travail et du maillage territorial les acteurs qui ne relèvent pas d’un label ou
d’un conventionnement avec l’Etat. Cette problématique nécessite d’être réintégrée à
la démarche. »
Au titre du conseil général des Vosges, madame Christine
DEVALLOIS :
−
« Le conseil général des Vosges souligne son adhésion aux axes de travail présentés et
souhaite attirer l’attention sur la Lorraine Sud dans le cadre de l’évocation de la sousdotation
globale de la Lorraine. Le département des Vosges sera particulièrement
attentif à un rééquilibrage territorial avec la volonté que cela ne se fasse pas au
détriment d’aucun autre opérateur culturel lorrain. Les Maires d’Epinal et de Thaon-les
Vosges accompagnés par le département des Vosges se sont fortement investis sur le
projet de Scènes Vosges et souhaitent engager un dialogue sur la question d’une
labellisation « Scène Nationale ». »
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Au titre de la ville de Nancy, madame Véronique NOEL :
−
« La ville de Nancy, en regard des commissions thématiques proposées souhaite
souligner l’importance de la mission d’égalité des chances et de lien social portée par
la culture. Il est dommage que dans une approche plus transversale, on n’évoque pas
plus la question des enjeux sociétaux d’aujourd’hui et la contribution que la culture
peut y apporter. Il existe en Lorraine de nombreux acteurs produisant un travail de
qualité dans une dimension d’excellence artistique, il est important de souligner cette
qualité remarquable. Toutefois, force est de constater qu’un travail reste à effectuer
pour que cette excellence croise un public plus large. C’est une préoccupation actuelle
sur la ville de Nancy et sur l’ensemble du territoire. »
Au titre du conseil général de Moselle, monsieur Denis
SCHAMING :
−
« Le conseil général de Moselle souhaite faire part de son soutien à la démarche
engagée compte tenu qu’elle se rapproche d’un travail de réflexion actuellement en
cours sur le département. En effet une analyse et une évaluation du schéma de la
culture et du patrimoine est actuellement en cours avec notamment des
préoccupations en lien aux équilibres territoriaux se rapprochant de cette conférence.
La question des équilibres se pose non seulement entre Nord et Sud, mais également
entre territoires ruraux et territoires urbains, territoires urbains et territoires
périurbains…
Nous rejoignons également le questionnement amorcé sur l’élargissement des publics
et la lisibilité et l’articulation des politiques dans un contexte budgétaire peu
favorable. En effet, le département de la Moselle doit faire face à une pression en
matière de dépenses sociales qui augmentent chaque année. Aussi, il ne faut pas
cacher que dans les années à venir un certain nombre de choix seront nécessaires. La
réflexion devra donc s’envisager sans illusion et en tenant compte de ce cadre
budgétaire contraint. La Moselle est parvenue jusqu’à présent à maintenir les soutiens
aux compagnies, aux festivals et aux équipements présents sur le territoire ; mais les
années à venir nous contraindront sans doute à être plus sélectifs et attentifs sur les
plans qualitatif et territorial. La coopération entre l’Etat et les collectivités territoriales
s’avère donc nécessaire de façon à maintenir cette offre culturelle de très grande
qualité tant sur le territoire départemental autant que régional. »
LE POINT DE VUE DES STRUCTURES PROFESSIONNELLES
Au titre de la Scène Nationale ACB de Bar-le-Duc, monsieur Jean
DELOCHE :
−
« On ne peut être que sensible aux propos tenus sur les équilibres territoriaux et la
volonté de maintenir les grands équipements culturels en Lorraine et notamment les
scènes nationales. Toutefois, il faut attirer l’attention, dans le cadre des financements
croisés, sur la méconnaissance, pour certaines collectivités, des missions attribuées aux
scènes nationales. En effet, il existe de nombreuses incompréhensions liées à la
création artistique sur l’intervention des scènes nationales dans les productions et
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coproductions ; aussi il faut saluer l’importance de la circulaire ministérielle relative
aux labels de 2010 car jusqu’à présent le seul document de référence dont disposait le
secteur du spectacle vivant était la Charte des missions de service public du spectacle
vivant élaborée par Catherine Trautmann. Il est important avant d’engager les travaux
avec les collectivités de mieux faire connaître ou de rappeler les missions des
structures culturelles en vue de les partager. »
Au titre de la compagnie Fabbrica et de Passages, (Festival des
théâtres de l’Est de l’Europe et d’ailleurs), monsieur Charles
TORDJMAN :
−
« Sur les Entretiens de Valois, il faut rappeler que les organisations syndicales ont
quitté le processus avant son aboutissement et que pour le secteur du spectacle vivant,
cela n’a pas débouché sur de réelles améliorations.
L’expression « la culture pour chacun » de plus en plus utilisée par le ministère de la
Culture et de la Communication interroge fortement les acteurs culturels du fait que
Malraux n’avait pas validé cette expression sur le plan politique, le registre politique
malrucien s’est essentiellement articulé autour de la démocratisation culturelle. Cette
notion renforce une inquiétude et on lui préfère celle d’Antoine Vitez « Elitaire pour
tous. ». Cette notion de « culture pour chacun » semble contradictoire avec une
volonté égalitaire ; elle permet toutes les déviations d’un nivellement culturel par le
bas. Il serait inquiétant que le chacun l’emporte sur le tous.
La question des financements croisés renvoie à la réforme des collectivités territoriales
avec la remise en cause du principe de compétence générale pour les régions et les
départements. De fait on peut craindre une responsabilité de ces collectivités atténuée
(voire disparaitre) vis-à-vis du secteur culturel. Des effets liés aux réformes en cours se
font déjà sentir comme en témoignait à l’instant le conseil général de Moselle. Aussi, le
risque est grand de voir le cadre de réflexion proposé réduit à une seule problématique
celle de la sous-dotation de la Lorraine pour le secteur du spectacle vivant avec en
bruit de fond le paradoxe que finalement les équipements culturels sont plutôt bien
soutenus par les collectivités lorraines. Or l’Etat est le seul garant pour les hommes
d’art et de culture, et c’est au financement de cette politique que son soutien est jugé.
Le contexte évoqué d’un budget de plus en plus contraint pour les collectivités
publiques ne peut pas conduire à affirmer qu’il n’y ait plus d’argent alors qu’il n’y a
jamais eu autant de profits et que certains bénéficient de mesures fiscales
particulièrement avantageuses. Il y a de l’argent et cela renvoie à des choix politiques.
12,6 millions d’euros dédiés au spectacle vivant pour la DRAC Lorraine cela n’est pas
assez.
Enfin, la question des festivals serait à ajouter aux thématiques de travail proposées. »
Au titre du Centre Chorégraphique National - Ballet de Lorraine,
monsieur Didier DESCHAMPS :
−
« La culture est souvent perçue comme un coût. Alors qu’il faut l’affirmer comme
productrice de richesses, elle participe à la création d’emplois qu’elle s’efforce de
maintenir dans la permanence, et de développer lorsque c’est possible. Ce secteur
participe aussi à la cohésion sociale et au partage de valeurs dans une société et l’on
peut dire que cela n’a pas de prix.
Compte rendu _ séance d’installation de la Conférence du spectacle vivant en région Lorraine du 18 octobre 2010 _ EPCC Arteca
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Sur la question des pôles et/ou des équipements culturels, on peut poser le constat
d’un paradoxe de plus en plus affirmé entre l’exigence de voir se développer les
missions et des moyens maintenus donc constants et sans augmentation. Il est de
moins en moins possible de répondre à ces cahiers des charges, et il faut saluer le
travail effectué par les structures en Lorraine. Cette constante budgétaire n’est pas en
adéquation avec l’augmentation des salaires et des charges sociales adossées et a
pour incidence de réduire la part dédiée à l’activité artistique. Ne pas tenir compte de
l’inflation renvoie à un risque de suppression d’emplois dans le secteur du spectacle
vivant qui est imminent, et conduira à l’abandon de certaines missions.
La situation budgétaire ne doit pas se vivre comme une fatalité mais comme des choix
politiques à effectuer.
Enfin, s’il est nécessaire de travailler et réfléchir ensemble pour une meilleure
structuration, il faut veiller à ce que cela ne soit pas un simple exercice technocratique
voyant dans la mutualisation la seule solution. Une expérience antérieure de
mutualisation m’amène à être vigilant sur ce point. »
Au titre de la Scène Nationale le Carreau de Forbach, monsieur
Frédéric SIMON :
−
« Il faut dans le secteur du spectacle vivant retrouver des logiques de convergence et
déterminer qui est chef de file sur tel ou tel projet. On observe au sein de nos instances
politiques (conseils d’administration) une crise de la notion de chef de file. Qui se
positionne sur telle ou telle mission afférente à l’équipement tout en s’inscrivant dans
la complémentarité. Ces convergences nécessaires, et en particulier sur le territoire de
la Moselle Est, ne sont aujourd’hui pas lisibles. En effet, là où l’on parle d’un déficit de
crédit pour la culture, on constate une multiplication d’initiatives, de projets et jusqu’à
la construction d’équipements.
Il convient aussi de prendre en compte la crise à venir sur la vétusté de certains
équipements culturels en Lorraine. La plupart des bâtiments sont tous en fin
d’amortissements compte tenu que la plupart ont été construits il y a plus de 30 ans. Il
y a une urgence à anticiper et à coordonner ces investissements à venir. On observe
que les instances de coordination afférentes à la cohésion territoriale comme le SCOT
(Schéma de Cohérence Territoriale) ne sont pas opérationnelles sur le secteur culturel.
On constate également un morcellement des crédits qui renvoie bien à la
problématique de la notion de chef de file.
Les objectifs divergents des uns et des autres rendent difficiles l’appréhension de la
notion de service aux habitants. Cela peut conduire certaines échelles locales à
traduire cette notion dans un vocable différent ; cela peut renvoyer à un service aux
contribuables, voire des services aux électeurs. Il faut sans cesse sur les territoires réexpliciter
la notion de service public et l’on voit bien que cette notion renvoie à des
logiques différentes en fonction des territoires. »
Au titre de la compagnie Ormone, mademoiselle Aurore GRUEL :
−
« On a parlé de lyrique et de symphonique, sans entendre le mot musique : ce qui
témoigne d’une certaine logique. Parler de spectacle vivant renvoie à de nombreuses
réalités différentes : c’est la conclusion à laquelle était parvenue l’association des
« Arts Associés », or on a le sentiment que cette conférence ne s’intéresse qu’aux
grands équipements. Ce sont aussi les petits qui animent ce secteur.
Compte rendu _ séance d’installation de la Conférence du spectacle vivant en région Lorraine du 18 octobre 2010 _ EPCC Arteca
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Sur la question d’un resserrement budgétaire, on pourrait déjà questionner la
répartition budgétaire opérée actuellement. Comment s’opère cette répartition ? La
rémunération des artistes dans le cadre de projets vient souvent en dernier lieu or sans
artiste rien n’existe dans ce secteur.
Par ailleurs sur la question des obligations sociales des associations employeurs, il faut
souligner que celles-ci en tous les cas pour les compagnies assument leur
responsabilité compte tenu que les salaires constituent 80 à 90% de leur budget. »
Au titre de Cirk’eole et de l’association Loisirs et Culture,
monsieur Vincent EHL :
−
« En tant que représentant des associations, il faut effectivement souligner que cellesci
paient bien leurs charges sociales.
Sur cette même problématique des minorités, il faut évoquer la situation du cirque
dans le secteur du spectacle vivant. Le cirque est réellement un parent pauvre, à
l’échelle nationale le budget consacré au cirque ne correspond même pas à un
équipement. Nous accompagnons des productions et des jeunes artistes avec nos
moyens et si aujourd’hui les grands équipements sont menacés, nous pouvons alors
être très inquiets. Le jour où nous ne parviendrons plus à prendre une part dans des
productions, notre mission d’éducation populaire n’existera plus. »
LE POINT DE VUE DES PARTENAIRES SOCIAUX ET
ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES
Au titre du Syndicat des Artistes Musiciens professionnels de
Metz Lorraine (SAMMLOR-Confédération Générale du Travail),
monsieur Laurent TARDIF :
−
« Le syndicat souhaite participer activement aux travaux de cette conférence
notamment sur la question lyrique et symphonique en ayant en permanence à l’esprit
l’exigence d’une pérennisation du service public. Cette notion d’intérêt public est sans
cesse à réinterroger et les organisations syndicales souhaitent réellement participer à
revitaliser cette notion de service public.
Nous restons en tant que musiciens dans la filiation du plan Landowski attachés à la
présence sur les territoires de structures labélisées du spectacle vivant ayant pour
mission la création, la diffusion avec en toile de fonds une contribution sociale.
L’emploi permanent dans les orchestres comme dans d’autres équipements est
essentiel, et tout doit être mis en œuvre pour conserver ce réseau sur les territoires ;
car le risque est grand de voir se profiler une logique où des « artistes TGV »
viendraient simplement présenter leurs productions. L’emploi permanent constitue
pour nous une priorité même si nous soutenons également les personnes bénéficiaires
du régime intermittent. Quelles que soient les hypothèses de rapprochement entre
telle ou telle structure, nous serons particulièrement vigilants à cette question de
l’emploi permanent.
Compte rendu _ séance d’installation de la Conférence du spectacle vivant en région Lorraine du 18 octobre 2010 _ EPCC Arteca
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Sur la question d’une opposition qui existerait entre les structures bénéficiant d’un
soutien d’Etat et le tissu associatif local, il faut réaffirmer la responsabilité des
équipements vis-à-vis de ces associations et il ne s’agit pas de les opposer mais de
trouver des convergences ou des actions permettant une complémentarité.
Enfin, il est important de s’assurer que l’ensemble des structures du secteur culturel
sont en règle vis-à-vis de la législation sociale en lien à l’emploi. Les collectivités
doivent s’assurer lorsqu’elles financent des projets que les porteurs seront en capacité
d’assumer leurs obligations sociales. »
Au titre de l’intersyndicale SYNDEAC (Syndicat national des
Entreprises Artistiques et Culturelles) et SNSP (Syndicat
National des Scènes Publiques), monsieur Vincent ADELUS :
L’intersyndicale SYNDEAC et SNPS Lorraine ont fait part d’un courrier adressé quelques jours
plus tôt aux responsables politiques culturels de Lorraine invités à la Conférence :
« Mesdames, Messieurs,
L’ouverture de la Conférence Régionale du Spectacle Vivant doit être l’occasion pour
les structures culturelles publiques de spectacle vivant en Lorraine, représentées par
notre intersyndicale, de faire entendre quelques points essentiels.
« Par l’Art, pour l’Humanité » : chacun en Lorraine connait le fronton du Théâtre du
Peuple de Bussang. La création artistique, l’art et la culture ne se réduisent pas à des
enjeux économiques, touristiques ou sociaux : c’est une vision de l’Homme que vous et
nous défendons à travers l’idéal du théâtre public, pour la vitalité des personnes et des
intelligences. C’est un service public, dû à tous les publics. C’est là le sens de notre
engagement quotidien, nous voulons le redire avec toute la conviction et la passion qui
nous animent.
Si la Lorraine est la 11 ème région française, c’est aussi la 23 ème en termes d’emploi culturel
(juste avant la Corse). Le tissu du spectacle vivant public y est remarquablement peu
dense et fragile. Il y a peu de salles, peu de compagnies, peu d’artistes. Les structures
sont toutes situées dans le bas de leurs échelles respectives et à la limite inférieure des
standards nationaux. Et les artistes connaissent une paupérisation terrible depuis
plusieurs années, aujourd’hui carrément insoutenable.
Il doit donc être clair pour tous que la réflexion globale - que nous appelons de nos
vœux - sur cette situation doit tendre à développer et à consolider le bel et fragile
existant. Si, sous couvert de mutualisation, rationalisation, péréquation, etc., on ne
cherchait qu’à réduire et économiser bêtement, on s’exposerait à détruire
complètement le précaire équilibre existant : nous voulons des moyens enfin décents
pour la culture et le spectacle vivant en Lorraine.
Dans cette optique, nous sommes très inquiets des perspectives ouvertes par la réforme
des collectivités territoriales, encore en débat au Parlement, qui peut se traduire par
une brutale réduction des financements des collectivités comme de l’Etat. Nous
voulons recevoir des assurances sur la continuité des dispositifs de financement
existants, et la présence de tous les partenaires institutionnels actuels, y compris les
départements.
Cette nouvelle perspective dangereuse vient s’adjoindre à un contexte budgétaire
difficile et tendu, où l’Etat annonce une stagnation des moyens alloués au spectacle
vivant, ce qui entre inflation, projets nouveaux développés à enveloppe budgétaire
constante et gel à venir se traduit par une diminution de fait.
Compte rendu _ séance d’installation de la Conférence du spectacle vivant en région Lorraine du 18 octobre 2010 _ EPCC Arteca
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Mais il y a aussi en Lorraine une inventivité culturelle et artistique remarquable, des
événements uniques, des dispositifs originaux, des expériences probantes qui ont fait
modèle ailleurs. Tous ces chantiers témoignent de la qualité des acteurs et des actions
entreprises. Nous sommes très désireux de les faire valoir et de faire avancer la
réflexion de chacun sur les politiques culturelles du spectacle vivant sur le territoire
lorrain.
Nous participerons donc activement à la démarche de la Conférence Régionale du
Spectacle Vivant, si toutefois celle-ci ne consiste pas en un simple enregistrement de
décisions prises ailleurs, autrement et sans concertation. Il est essentiel que les acteurs
et les décideurs du spectacle vivant sur ce territoire puissent davantage se rencontrer,
et développer une vision commune.
« Par l’Art, pour l’Humanité ! » »
Au titre du PRODISS, Syndicat National des Producteurs,
Diffuseurs et Salles de Spectacles, monsieur Claude-Jean
ANTOINE :
−
« Nous sommes inquiets de l’arrivée en Lorraine de plusieurs équipements dédiés aux
musiques actuelles en Lorraine. On assiste à une véritable multiplication de projets :
Vosges, Meuse, Metz, Nord du Sillon Lorrain avec une salle de 3 000 places à quelques
kilomètres du Luxembourg et de Thionville. Cela renvoie à des soutiens en termes de
fonctionnement conséquents dans le contexte que l’on connait.
Nous souhaitons également attirer l’attention sur la Directive Service (ex Bolkestein)
de la Commission Européenne dont la transposition s’opère actuellement dans le droit
français et assimile le spectacle vivant à des services. Il existe un risque de suppression
des licences d’entrepreneurs de spectacle. Cela aurait notamment pour incidences
d’une part la suppression d’une TVA avantageuse pour le secteur du spectacle vivant,
et, d’autre part de mettre en danger l’équilibre fragile de la chaine du spectacle vivant
sur le territoire français compte tenu que la licence d’entrepreneur est un outil de
structuration du secteur. »
Au titre de la FALAR, Fédération Alsace Lorraine des Arts de la
Rue, monsieur Michaël MONNIN :
−
« La fédération est très attentive à la démarche engagée et souhaite participer aux
échanges.
Les arts de la rue sont également le parent pauvre du spectacle vivant puisque cela
représente 1% du budget national dédié à la culture. Les arts de la rue s’inscrivent
aussi dans cette interrogation de la culture pour chacun et/ou de la culture pour tous.
Bien que l’on constate une meilleure prise en compte des arts de la rue tant par les
publics que par les collectivités, une inquiétude se dessine compte tenu qu’en période
de crise c’est toujours par le bas que les ajustements s’opèrent.
La question des chefs de file nous semble très importante.
Nous souhaiterions créer plus de lien entre « la salle et la rue », de plus en plus de
compagnies se sont engagées dans un travail pour être au plus près des habitants et
cela permet ce rapprochement. De nombreuses passerelles seraient à envisager entre
Compte rendu _ séance d’installation de la Conférence du spectacle vivant en région Lorraine du 18 octobre 2010 _ EPCC Arteca
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« la salle et la rue », comment l’inscrire dans le cahier des charges des structures ?
Quelle structuration et quelles synergies seraient à opérer dans ce sens ? »
SYNTHÈSE ET PERSPECTIVES DE TRAVAIL PAR MONSIEUR
BREDEL, DIRECTEUR REGIONAL DES AFFAIRES
CULTURELLES :
−
« De nombreuses réflexions et aussi inquiétudes ont été abordées au cours de
l’installation de cette conférence. Rappelons que nos services centraux sont toujours
très attentifs au sort de la Lorraine. Et en effet, selon l’inspection générale à la culture,
la Lorraine n’est pas dotée financièrement au niveau où elle devrait l’être en euros par
habitant. Nous pouvons penser, à ce jour, que cet état de fait est pris en compte par
notre ministère dans une période où le fait de maintenir des budgets constitue en soi
une victoire.
L’effort des collectivités territoriales est bien entendu considérable, néanmoins les
pourcentages de subvention du ministère de la Culture notamment sur les scènes
nationales est nettement supérieur aux pourcentages dans d’autres régions de France.
On arrive sur certaines scènes nationales en Lorraine à une contribution de l’Etat
pouvant aller jusqu’à plus de 40%. Ce constat est souligné en Lorraine depuis plusieurs
années et doit se régler. La question des rééquilibrages territoriaux s’effectuera pour
l’Etat à budget constant et cela nécessitera donc des discussions avec les collectivités.
Nous sommes conscients des efforts effectués dans le département des Vosges et
reconnaissons la légitimité à souhaiter s’inscrire dans le réseau des scènes nationales ;
il convient toutefois de prendre en compte l’existence actuelle de trois scènes
nationales à l’endroit où elles sont en Lorraine et pour lesquelles nous avons des
difficultés à maintenir le fonctionnement.
Quelques réflexions en écho aux précédentes interventions :
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Nous tenons à souligner dans les Vosges l’extraordinaire travail du Théâtre du Peuple
de Bussang qui du point de vue des fréquentations se situe bien au-dessus de la
plupart des autres équipements. Il faut souligner également le travail exemplaire
effectué auprès des amateurs et des populations.
En effet, la Lorraine n’a pas à rougir de la qualité des productions, on peut dire qu’elles
sont souvent d’une qualité extrême, non seulement pour les structures mais aussi pour
tous les acteurs concernés par le développement culturel et artistique.
La thématique de l’élargissement des publics est effectivement une question centrale
et vers laquelle tendent l’ensemble des acteurs culturels.
Il s’agira également au cours de nos travaux de mieux partager avec les collectivités
territoriales les missions des équipements labélisés aujourd’hui et d’en améliorer la
lisibilité.
Par ailleurs, nous ne pouvons pas laisser dire que les Entretiens de Valois n’ont pas
constitué une amélioration pour le spectacle vivant ; certaines organisations syndicales
ont effectivement manifesté leur mécontentement dès le début de la démarche mais
d’autres sont restées jusqu’à l’aboutissement du processus. Des préconisations
importantes ont été prises en compte par le ministère de la Culture.
Compte rendu _ séance d’installation de la Conférence du spectacle vivant en région Lorraine du 18 octobre 2010 _ EPCC Arteca
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La « Culture pour Chacun » ne devrait pas susciter une inquiétude car avec cette
notion, nous disposons maintenant d’une cible : ce sont les oubliés de la
démocratisation culturelle, ce que nous appelons les non publics, les personnes
handicapées, les personnes à l’hôpital, en prison, les gens en difficulté sociale, les
zones rurales, tous ceux qui, empêchés, sont éloignés de la culture quelles qu’en soient
les raisons.
Sur la question de la pérennité des financements croisés en regard de la réforme des
collectivités territoriales, le ministre de la Culture veille fermement à leur maintien;
chacun le sait : il ne peut y avoir de politique culturelle sans financements croisés.
Nous ne pouvons plus dire aujourd’hui que l’Etat est le seul garant des hommes d’art et
de culture, nous portons ensemble, avec les collectivités territoriales, la responsabilité
des politiques culturelles.
La parole des artistes reste centrale au sein de cette conférence afin d’éviter le risque
d’une approche trop technocratique. J’ajoute également que les groupes de travail
seront élargis aux compagnies, au cirque et aux arts de la rue et de la marionnette.
L’ensemble du secteur doit être représenté. Arteca devra y veiller dans son rôle de
secrétariat.
Nous sommes particulièrement attentifs à cette question de prolifération de projets
évènementiels ou d’équipements décidés sans concertation dans un contexte
budgétaire serré. Il s’agit en effet aujourd’hui de ne pas saupoudrer les moyens et
d’être structurant pour l’espace régional.
Nous entendons l’inquiétude associée à la « directive services » ; les licences
d’entrepreneurs sont actuellement maintenues et nous restons attachés à la notion de
service public et à l’emploi permanent.
L’opposition entre équipements et tissu associatif n’a pas lieu d’être, les équipements
doivent travailler avec le tissu associatif, c’est inscrit dans le cahier des charges des
institutions. Cette opposition est dangereuse pour l’avenir culturel, travaillons plutôt à
une convergence.
Enfin, la question des festivals sera bien entendu traitée et nous veillerons
particulièrement à la question des équilibres quels qu’ils soient. »
CONCLUSION PAR MONSIEUR LE PRÉFET DE LA RÉGION
LORRAINE :
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« Ces premiers échanges très intéressants pour cette première assemblée devront se
prolonger dans le cadre des commissions thématiques qui seront mises en place très
prochainement. La participation de tous est attendue. Enfin il conviendra d’élaborer un
échéancier afin que toute cette réflexion ne se dilue pas, sachant qu’une plénière est
dores et déjà prévue à l’automne 2011. Arteca sera chargé de la coordination des
travaux, des propositions vous parviendront. »
Monsieur le Préfet de Région remercie tous les participants de leur présence et de leur
contribution active et les appelle à faire vivre la Conférence du spectacle vivant en région
Lorraine désormais installée.
Compte rendu _ séance d’installation de la Conférence du spectacle vivant en région Lorraine du 18 octobre 2010 _ EPCC Arteca
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Secrétariat de la Conférence du spectacle vivant en région Lorraine • e-mail conferencespectaclevivant@arteca.fr
EPCC Arteca centre de ressources de la culture en Lorraine
14 bld du 21 ème Régiment d'Aviation • 54000 Nancy • tél 03 83 40 87 40 • fax 03 83 40 87 41 • e-mail arteca@arteca.fr • site www.arteca.fr
code APE 9001Z • n° SIRET 285 701 637 00024
Etablissement public de coopération culturelle créé par le conseil régional de Lorraine et le ministère de la Culture et de la Communication