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Rencontre avec le Dr Hamer - Amessi

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<strong>Rencontre</strong> <strong>avec</strong> <strong>le</strong> <strong>Dr</strong> <strong>Hamer</strong><br />

<br />

Association A M E S S I<br />

"Association de Médecines<br />

Evolutives Santé et Sciences<br />

Innovantes" www.amessi.org<br />

-- AA _ CHERCHEURS et DECOUVERTES CAPITALES - <strong>Dr</strong> Ryke <strong>Hamer</strong> --<br />

<strong>Dr</strong> Ryke <strong>Hamer</strong><br />

LA MEDECINE NOUVELLE<br />

<br />

<strong>Rencontre</strong> <strong>avec</strong> <strong>le</strong> <strong>Dr</strong><br />

<strong>Hamer</strong><br />

<br />

Administrateur<br />

mercredi 5 mai 2004<br />

Association A M E S S I "Association de Médecines Evolutives Santé et Sciences Innovantes" www.amessi.org Page 1/7


<strong>Rencontre</strong> <strong>avec</strong> <strong>le</strong> <strong>Dr</strong> <strong>Hamer</strong><br />

<br />

<strong>Rencontre</strong> <strong>avec</strong> <strong>le</strong> <strong>Dr</strong> Ryke Geerd <strong>Hamer</strong> La médecine nouvel<strong>le</strong> <strong>Dr</strong> Eric Ance<strong>le</strong>t<br />

Vous et votre Santé, No 68, février 1999, pp.10-13. (Voir site http://www.vous-et-votre-sante.com> et<br />

archives sur CD-ROM)<br />

La médecine nouvel<strong>le</strong> de <strong>Hamer</strong> est une approche médica<strong>le</strong> séduisante et très controversée. El<strong>le</strong><br />

remet en question <strong>le</strong>s fondements de la médecine moderne et nous expose une autre manière de<br />

concevoir la genèse des maladies. Toutefois, la médecine de <strong>Hamer</strong> n'est pas complète, puisque ce<br />

médecin méprise toute approche non conventionnel<strong>le</strong> en thérapie. El<strong>le</strong> n'est pas non plus vraiment<br />

"nouvel<strong>le</strong>". Il n'est ni <strong>le</strong> premier ni <strong>le</strong> seul à déchirer <strong>le</strong> voi<strong>le</strong> de l'obscurantisme pasteurien, a<br />

participer à l'élaboration de ce "nouveau paradigme" en cours d'émergence dans tous <strong>le</strong>s domaines<br />

de la connaissance. Cette mutation conceptuel<strong>le</strong> fut amorcée par de grands précurseurs comme <strong>le</strong><br />

médecin analyste Georg Groddeck, approfondie par <strong>le</strong> contemporain Michel Moirot, complétée par<br />

l'approche origina<strong>le</strong> de Michel Odent dont <strong>le</strong> concept de "santé prima<strong>le</strong>" marque éga<strong>le</strong>ment "un<br />

tournant dans notre compréhension de la santé et des maladies".<br />

Né en 1935, Ryke Geerd <strong>Hamer</strong> est un médecin al<strong>le</strong>mand spécialiste de médecine interne en CHU.<br />

Diplômé à 24 ans, éga<strong>le</strong>ment licencié en théologie, il va pratiquer pendant près de vingt ans ce que<br />

nous nommons de nos jours la médecine "officiel<strong>le</strong>" ou "conventionnel<strong>le</strong>". C'est en 1978 que sa vie<br />

bascu<strong>le</strong>. Au mois d'août, son fils Dirk est morteI<strong>le</strong>ment b<strong>le</strong>ssé par bal<strong>le</strong> et va décéder en décembre<br />

de la même année. Peu de temps après, <strong>le</strong> <strong>Dr</strong> <strong>Hamer</strong> est atteint d'un cancer testiculaire. Ces<br />

événements tragiques seront à l'origine de réf<strong>le</strong>xions puis de découvertes origina<strong>le</strong>s qui, aujourd'hui,<br />

mettent à mal toute la médecine d'Eco<strong>le</strong>. Cel<strong>le</strong>-ci, affirme <strong>Hamer</strong>, est basée sur 5000 hypothèses<br />

non démontrées, tandis que la "médecine nouvel<strong>le</strong>" s'appuie sur cinq lois biologiques universel<strong>le</strong>s,<br />

codées dans chaque cellu<strong>le</strong> de tout être vivant. Quel<strong>le</strong>s sont ces cinq lois ?<br />

La première loi biologique est la loi d'airain du cancer <strong>Hamer</strong> va axer toutes ses recherches initia<strong>le</strong>s<br />

sur <strong>le</strong> cancer, avant d'élargir son propos à l'ensemb<strong>le</strong> des pathologies susceptib<strong>le</strong>s d'atteindre <strong>le</strong>s<br />

hommes, <strong>le</strong>s animaux, et même <strong>le</strong>s végétaux. Face à la cancérologie officiel<strong>le</strong> enferrée dans ses<br />

paradoxes, il établit un lien sans ambiguïté entre la perte bruta<strong>le</strong> de son fils Dirk et l'apparition de sa<br />

maladie : "Tout cancer résulte d'un choc psychique, conflictuel, dramatique, vécu dans l'iso<strong>le</strong>ment",<br />

qu'il nomme DHS pour Dirk <strong>Hamer</strong> Syndrom. Notons bien qu'il s'agit d'un conflit biologique et non<br />

psychologique, une réaction neuro-organique de survie susceptib<strong>le</strong> d'atteindre aussi bien un animal<br />

confronté à une situation identique. Comme l'animal, l'homme vit des affrontements territoriaux, des<br />

situations de dévalorisation, des conflits <strong>avec</strong> ses descendants, des frustrations sexuel<strong>le</strong>s, et il n'est<br />

pas toujours capab<strong>le</strong> de <strong>le</strong>s résoudre par l'exercice de sa raison, il est souvent incapab<strong>le</strong> de <strong>le</strong>s<br />

évacuer par <strong>le</strong>s mots. Dès lors va apparaître une "maladie", que nous devons considérer comme un<br />

langage, un programme cohérent destiné à assurer la survie. Il existe toujours une corrélation<br />

précise entre, d'une part, l'aspect émotionnel, la façon subjective dont <strong>le</strong> patient a vécu et ressenti <strong>le</strong><br />

choc initial, et, d'autre part, <strong>le</strong> cerveau ou se produit instantanément une rupture de champ dans une<br />

aire spécifique correspondant à la nature du conflit (lésion visib<strong>le</strong> au scanner et nommée "foyer de<br />

<strong>Hamer</strong>" ou FH), enfin l'organe ou tissu en relation <strong>avec</strong> cette zone cérébra<strong>le</strong>, où va démarrer tout<br />

aussi instantanément un processus de cancérisation.<br />

La mise en relation du cancer et du psychisme n'est pas nouvel<strong>le</strong>, même si l'on persiste à dépenser<br />

en vain des millions de francs pour trouver un virus ou un gêne responsab<strong>le</strong>, même si l'on ne cesse<br />

d'allonger la liste des substances dites "cancérigènes". Ce qui est réel<strong>le</strong>ment original chez <strong>Hamer</strong>,<br />

c'est la conceptualisation rigoureuse de la genèse de la maladie, qui établit <strong>avec</strong> certitude, preuves à<br />

l'appui, qu'il ne peut y avoir de cancer sans ce DHS conçu comme un stress organique destiné à<br />

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<strong>Rencontre</strong> <strong>avec</strong> <strong>le</strong> <strong>Dr</strong> <strong>Hamer</strong><br />

<br />

survivre au conflit biologique. Autrement dit, <strong>le</strong>s maladies sont des programmes biologiques porteurs<br />

de sens, et il n'y a dès lors ni fatalité génétique, ni virus oncogène, ni facteur extérieur comme <strong>le</strong><br />

tabac ou l'amiante, qui puisse générer un cancer en l'absence d'un vio<strong>le</strong>nt traumatisme<br />

psycho-émotionnel. Notons que la peur et la culpabilité liées au tabac ou à l'amiante constituent en<br />

eux-mêmes des facteurs de stress : la peur du cancer programme <strong>le</strong> cancer. La conséquence la plus<br />

immédiate et la plus fondamenta<strong>le</strong> est la possib<strong>le</strong> réversibilité de toute pathologie organique à partir<br />

du moment où <strong>le</strong> conflit est solutionné. Un petit conflit donnera lieu à une maladie bénigne (une<br />

grippe par exemp<strong>le</strong>), un gros conflit à une maladie grave (un cancer, une SEP, un diabète...), mais<br />

toujours la guérison se produira spontanément dès que <strong>le</strong> patient, aidé en cela par son entourage,<br />

prendra conscience de l'origine de son mal, et surtout trouvera une solution pratique à son conflit<br />

pour éviter <strong>le</strong>s récidives. La prise en charge médica<strong>le</strong> sera dès lors toute différente : à une médecine<br />

symptomatique, infantilisante et lourdement iatrogène, qui ne vise que la lésion sans tenir compte du<br />

sens, <strong>Hamer</strong> oppose une approche globa<strong>le</strong> qui rassure et responsabilise <strong>le</strong> patient et son entourage<br />

: "Pas de panique ! Avec la médecine nouvel<strong>le</strong> 95% des patients survivent !"<br />

La deuxième loi biologique est cel<strong>le</strong> des deux phases de toute maladie En premier lieu apparaît une<br />

phase de conflit actif à partir du DHS, un état de sympathicotonie permanent qui correspond à toutes<br />

<strong>le</strong>s "maladies froides" de la médecine conventionnel<strong>le</strong>. La troisième loi nous apprendra d'ail<strong>le</strong>urs que<br />

selon <strong>le</strong> tissu concerné il y aura gain ou perte de matière, une tumorisation ou une nécrose, mais<br />

dans tous <strong>le</strong>s cas <strong>le</strong> patient a <strong>le</strong>s extrémités glacées, il perd l'appétit et souffre d'insomnie.<br />

Si à présent <strong>le</strong> conflit est résolu, débute instantanément la phase de guérison <strong>avec</strong> oedème du foyer<br />

de <strong>Hamer</strong> (pris à tort pour une tumeur cérébra<strong>le</strong>), un état de vagotonie durant <strong>le</strong>quel <strong>le</strong> patient est<br />

épuisé mais <strong>avec</strong> <strong>le</strong>s extrémités chaudes, un bon appétit et un bon sommeil. Ici aussi, selon <strong>le</strong>s<br />

tissus, il y aura perte ou gain de matière organique, un gain s'il s'agit de comb<strong>le</strong>r une perte<br />

antérieure (déminéralisation dans l'os, ulcération dans une artère) ou une perte pour résorber une<br />

tumeur ou un kyste apparu durant la phase active. Cette deuxième phase correspond à toutes <strong>le</strong>s<br />

"maladies chaudes" de la médecine conventionnel<strong>le</strong>, ce qui signifie que toutes <strong>le</strong>s phases de<br />

guérison s'accompagnent de symptômes mai interprétés et trop souvent supprimés coûte que coûte<br />

par des moyens délabrants (chimiothérapie intensive, radiothérapie, chirurgie) alors que la personne<br />

est en train de guérir ! Le plus grave est l'effet dévastateur du diagnostic, c'est-à-dire <strong>le</strong> nouveau<br />

conflit et l'effondrement consécutifs à l'annonce d'une "maladie" qui n'est bien souvent que <strong>le</strong> signe<br />

certain de la guérison. On peut affirmer que 90% des aggravations et des récidives sont dues à la<br />

médecine scientifique, profondément nocive dès lors qu'el<strong>le</strong> ne tient aucun compte de l'affectivité des<br />

malades. Songe-t-on au ressenti de celui à qui l'on dit "tumeur" (tu meurs) ? La plupart des maladies<br />

courantes, accompagnées de symptômes bien visib<strong>le</strong>s comme la dou<strong>le</strong>ur, des crampes ou des<br />

parésies, des vertiges ou des saignements, correspondent à des processus de restauration<br />

organique commandés par <strong>le</strong> cerveau, qu'il suffirait de surveil<strong>le</strong>r et de contrô<strong>le</strong>r en rassurant <strong>le</strong><br />

patient pour aboutir tout naturel<strong>le</strong>ment à la guérison. Ainsi, toutes <strong>le</strong>s maladies dites "infectieuses",<br />

l'infarctus du myocarde et la <strong>le</strong>ucémie sont des phases de guérison qu'il est possib<strong>le</strong> de prévoir et<br />

d'atténuer dès lors qu'une anamnèse bien menée aura permis de situer précisément la nature,<br />

l'intensité et la durée du conflit subi, ce qui n'est possib<strong>le</strong> que si <strong>le</strong>s médecins prennent enfin <strong>le</strong><br />

temps d'écouter <strong>le</strong>urs patients, et d'entendre ce que "<strong>le</strong> mal a dit". Bien entendu, on peut souffrir et<br />

mourir en phase de guérison, si un conflit trop long et trop intense n'a pu être dit et solutionné à<br />

temps. La reconnaissance de la "médecine nouvel<strong>le</strong>" permettrait de réduire considérab<strong>le</strong>ment cette<br />

occurrence, à condition toutefois de reconnaître la va<strong>le</strong>ur et d'utiliser <strong>le</strong>s médecines non<br />

conventionnel<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong> suivi des patients. C'est ici mon premier point de désaccord inconciliab<strong>le</strong><br />

<strong>avec</strong> <strong>Hamer</strong>, qui, à l'évocation de l'homéopathie, lève <strong>le</strong>s yeux au ciel et produit un jugement qu'un<br />

Abgrall ne renierait pas !<br />

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<strong>Rencontre</strong> <strong>avec</strong> <strong>le</strong> <strong>Dr</strong> <strong>Hamer</strong><br />

<br />

La troisième loi biologique concerne <strong>le</strong> système ontogénétique des tumeurs et équiva<strong>le</strong>nts de cancer<br />

El<strong>le</strong> explique pourquoi une tumeur ou une nécrose apparaît dans un organe et non dans <strong>le</strong> voisin. Le<br />

point de départ est ici l'origine embryologique des tissus organiques. Peu après la fécondation, trois<br />

feuil<strong>le</strong>ts s'individualisent, l'ectoderme, <strong>le</strong> mésoderme et l'endoderme, à partir desquels vont se<br />

développer tous nos tissus et organes, <strong>avec</strong> des relais nerveux situés respectivement dans <strong>le</strong> cortex,<br />

<strong>le</strong> cerve<strong>le</strong>t et <strong>le</strong> tronc cérébral. Selon la nature du DHS ou conflit initial (peur de manquer, perte d'un<br />

emploi, conflit mère-enfant, humiliation, dévalorisation, lutte territoria<strong>le</strong>...), c'est une zone bien<br />

précise du cerveau qui sera court-circuitée (<strong>le</strong> foyer de <strong>Hamer</strong>), et donc un tissu bien précis qui sera<br />

atteint, "cancérisé". <strong>Hamer</strong> ne s'est jamais trompé ! Connaissant l'un des trois éléments -- la nature<br />

du conflit ou la localisation du FH visib<strong>le</strong> au scanner ou la localisation organique du cancer -- il peut<br />

déduire à coup sûr <strong>le</strong>s deux autres. Ainsi un cancer du testicu<strong>le</strong> correspond à un grave conflit de<br />

perte.<br />

Les tissus dérivés de l'endoderme (commandés par <strong>le</strong> tronc cérébral) et du mésoderme ancien<br />

(commandé par <strong>le</strong> cerve<strong>le</strong>t) développent des tumeurs durant la phase active du conflit et <strong>le</strong>s<br />

résorbent par voie microbienne durant la phase de guérison. A l'inverse, <strong>le</strong>s tissus dérivés du<br />

mésoderme nouveau (moël<strong>le</strong> du cerveau) et de l'ectoderme (cortex) perdent de la substance durant<br />

la phase active (ulcère, nécrose) et la reconstituent durant la phase de guérison, ce qui est pris à tort<br />

pour un cancer. En référence à la deuxième loi, cela signifie qu'il n'existe pas de tumeurs "bénignes"<br />

ou "malignes", mais seu<strong>le</strong>ment des moments différents dans <strong>le</strong> dérou<strong>le</strong>ment d'un processus<br />

biphasique parfaitement cohérent, <strong>le</strong>quel a jusqu'ici tota<strong>le</strong>ment échappé à la médecine pasteurienne.<br />

Une tumeur poussée en phase active sera résorbée, éliminée ou enkystée en phase de guérison,<br />

tandis qu'une prolifération cellulaire en phase de guérison correspond toujours à la réparation d'une<br />

nécrose ou d'une ulcération induite par <strong>le</strong> conflit actif. Le plus délicat est la prise en charge d'un<br />

malade en phase active, car il faut dialoguer Ionguement afin de situer l'origine précise de son conflit,<br />

lui en faire prendre conscience et trouver une solution pratique. Durant la phase de guérison, il faut<br />

expliquer et rassurer, prévoir et contrô<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s symptômes désagréab<strong>le</strong>s et parfois très graves qui se<br />

produisent à mi- parcours (<strong>Hamer</strong> par<strong>le</strong> de "crise epi<strong>le</strong>ptoïde", dont l'infarctus est un exemp<strong>le</strong>), sans<br />

induire de nouveaux conflits (dévalorisation, peur de mourir ou de rester invalide) et sans détruire<br />

l'organisme <strong>avec</strong> des méthodes lourdement iatrogènes.<br />

La quatrième loi est relative au système ontogénétique des microbes Cette loi détruit à el<strong>le</strong> seu<strong>le</strong> tout<br />

<strong>le</strong> mythe pasteurien et ses conséquences. Pas étonnant que <strong>Hamer</strong>, comme tant d'autres, ait autant<br />

d'ennuis ! Toutes <strong>le</strong>s maladies infectieuses, sans exception, sont des processus de guérison, <strong>le</strong><br />

passage critique d'un cap comme nous <strong>le</strong> montre clairement l'exemp<strong>le</strong> des maladies infanti<strong>le</strong>s. Selon<br />

<strong>le</strong> tissu et donc l'aire cérébra<strong>le</strong> concernés, ce sera tel<strong>le</strong> ou tel<strong>le</strong> famil<strong>le</strong> microbienne qui interviendra,<br />

par exemp<strong>le</strong> <strong>le</strong>s mycobactéries (tuberculose) pour résorber <strong>le</strong>s tumeurs compactes du poumon ou<br />

de l'intestin apparues lors de peurs viscéra<strong>le</strong>s, tel<strong>le</strong>s que la peur de mourir ou cel<strong>le</strong> de manquer de<br />

l'essentiel.<br />

Et <strong>le</strong>s épidémies me direz-vous ? A quoi je répondrai : n'existe-t-il pas des conflits col<strong>le</strong>ctifs générés<br />

par l'incertitude socia<strong>le</strong>, l'exclusion, <strong>le</strong>s guerres, et aggravés par <strong>le</strong>s famines ici, la surmédicalisation<br />

ail<strong>le</strong>urs ? Les virus, d'apparition relativement récente, sont en relation <strong>avec</strong> <strong>le</strong>s tissus dérivés de<br />

l'ectoderme, <strong>le</strong>squels réagissent à ces multip<strong>le</strong>s conflits de territoire qui ont engendré et engendrent<br />

tant de rancoeur et tant de haine. Nous sommes <strong>le</strong>s créateurs de notre réalité, de nos maladies<br />

comme de nos guérisons. Il suffirait aujourd'hui d'en prendre conscience pour qu'une planète entière<br />

entre en phase de guérison 1.<br />

La cinquième loi est la "Ioi de compréhension" El<strong>le</strong> résume l'ensemb<strong>le</strong> : "Ce que nous avons appelé<br />

jusqu'à ce jour, à tort, 'maladie' est en vérité <strong>le</strong> bon sens biologique, un programme spécial de la<br />

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<strong>Rencontre</strong> <strong>avec</strong> <strong>le</strong> <strong>Dr</strong> <strong>Hamer</strong><br />

<br />

nature" (<strong>Hamer</strong>).<br />

Cette présentation succincte reflète bien mal l'amp<strong>le</strong>ur d'une tel<strong>le</strong> vision, dont beaucoup d'aspects<br />

restent encore à éclaircir. Je peux témoigner personnel<strong>le</strong>ment du bien-fondé de cette approche, chez<br />

l'homme comme chez l'animal. Il est courant de voir un animal de compagnie prendre à son compte<br />

<strong>le</strong>s conflits de ses propriétaires, ou un jeune enfant ceux de ses parents, et <strong>le</strong>s manifester sous<br />

forme de "maladies" plus ou moins graves. Entre autres <strong>le</strong>s al<strong>le</strong>rgies, l'eczéma et l'asthme, <strong>le</strong>s<br />

troub<strong>le</strong>s intestinaux, <strong>le</strong>s troub<strong>le</strong>s du comportement, relèvent <strong>le</strong> plus souvent de l'insécurité affective,<br />

<strong>avec</strong> bien sûr de multip<strong>le</strong>s facteurs favorisants ou aggravants comme <strong>le</strong>s vaccinations, l'alimentation<br />

industriel<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s pollutions é<strong>le</strong>ctromagnétiques et audiovisuel<strong>le</strong>s.<br />

Les constellations schizophréniques Les travaux de <strong>Hamer</strong> portent actuel<strong>le</strong>ment sur ce qu'il appel<strong>le</strong><br />

<strong>le</strong>s "constellations schizophréniques". Il faut savoir que nous avons tous un cerveau bisexué, <strong>avec</strong><br />

un hémisphère féminin et un hémisphère masculin. La femme et l'homme ont <strong>le</strong> même cerveau, mais<br />

un équilibre hormonal différent. Les droitiers, hommes et femmes, fonctionnent préférentiel<strong>le</strong>ment<br />

sur l'hémisphère droit, masculin en ce qui concerne <strong>le</strong>s relais nerveux (mais féminin pour <strong>le</strong><br />

psychisme). Par contre, en cas de choc majeur l'homme droitier va avoir un foyer de <strong>Hamer</strong> dans<br />

l'hémisphère droit, tandis que la femme droitière cib<strong>le</strong>ra son hémisphère gauche, féminin en ce qui<br />

concerne <strong>le</strong>s relais nerveux. Pour <strong>le</strong>s gauchers ce sera l'inverse. Les relais nerveux n'étant pas<br />

identiques à droite et à gauche, ni d'ail<strong>le</strong>urs <strong>le</strong> vécu subjectif, un homme et une femme confrontés à<br />

la même situation conflictuel<strong>le</strong> ne développeront pas des pathologies organiques identiques. A noter<br />

<strong>le</strong> rô<strong>le</strong> catastrophique des hormones de synthèse (contraceptives notamment) qui détruisent<br />

l'équilibre hormonal des femmes (équiva<strong>le</strong>nt d'une castration chimique), susceptib<strong>le</strong>s dès lors de<br />

développer des pathologies masculines comme l'infarctus du coeur gauche ou l'ulcère d'estomac.<br />

Que se passe-t-il lorsque survient un second conflit avant que <strong>le</strong> premier ne soit résolu ? Le nouvel<br />

impact se produira alors sur l'autre hémisphère, et la personne, homme ou femme, aura donc un<br />

foyer de <strong>Hamer</strong> actif sur chaque hémisphère. La conséquence est ce que nous nommons très<br />

généra<strong>le</strong>ment "folie", terme qui englobe <strong>le</strong>s excentriques, <strong>le</strong>s dépressifs et <strong>le</strong>s maniaques, ceux dont<br />

on dit qu'ils ont "un grain" ou qui "pètent <strong>le</strong>s plombs". Les psychiatres cherchent l'origine des troub<strong>le</strong>s<br />

mentaux dans <strong>le</strong>s chromosomes, ce qui <strong>le</strong>s rend diffici<strong>le</strong> à éradiquer autrement que par l'eugénisme<br />

<strong>avec</strong> tous <strong>le</strong>s dérapages que cela implique. En attendant, <strong>le</strong>s "malades" sont enfermés, gavés de<br />

neuro<strong>le</strong>ptiques qui en font des infirmes à vie. Or, selon <strong>Hamer</strong>, il s'agit ici aussi d'un programme<br />

biologique destiné à protéger l'individu en question, et à lui permettre de supporter des situations<br />

émotionnel<strong>le</strong>s dramatiques en <strong>le</strong> décalant par rapport à une réalité qui, dès lors, ne peut plus<br />

l'atteindre. Ce programme spécial est nommé "constellation schizophrénique".<br />

A titre d'exemp<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s enfants autistes ne manifestent aucune maladie organique, en particulier<br />

aucune de ces maladies infanti<strong>le</strong>s par <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s <strong>le</strong> jeune individu élabore sa relation au monde. Ce<br />

ne sont donc pas ces individus, <strong>le</strong>s "fous", qui sont anormaux, mais bien la société dans laquel<strong>le</strong> ils<br />

essaient de survivre !<br />

Le nombre de relais organiques dans chaque hémisphère est très important, et donc <strong>le</strong> nombre de<br />

combinaisons possib<strong>le</strong>s de deux, trois, quatre... conflits est tout simp<strong>le</strong>ment infini, ce qui explique la<br />

multitude de façons d'être "fou" et de manifester peu ou prou son originalité par rapport aux<br />

conventions socia<strong>le</strong>s.<br />

La relation d'aide ne devrait plus consister à abrutir ces personnes, mais à interroger <strong>le</strong>ur passé pour<br />

saisir l'origine du dérapage, et trouver si possib<strong>le</strong> une solution pratique à des traumatismes souvent<br />

très anciens qui nécessitent une approche psychogénéalogique (influence de la famil<strong>le</strong>, de la culture<br />

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<strong>Rencontre</strong> <strong>avec</strong> <strong>le</strong> <strong>Dr</strong> <strong>Hamer</strong><br />

<br />

ou de la religion d'origine). <strong>Hamer</strong> n'a pas saisi cette résonance entre l'événement récent et un<br />

événement analogue survenu dans la petite enfance.<br />

Ce lien fait actuel<strong>le</strong>ment l'objet de recherches approfondies de la part du <strong>Dr</strong> Michel Odent, préoccupé<br />

de fonder objectivement grâce aux statistiques la pratique de très nombreux thérapeutes et<br />

analystes : la santé, et donc l'immunité au sens large, se construit durant la période prima<strong>le</strong>, de la<br />

conception aux a<strong>le</strong>ntours de sept ans.<br />

Concernant l'abord médical des "constellations", notons qu'il peut être dangereux de résoudre un<br />

seul conflit, car cela peut créer une déstabilisation préjudiciab<strong>le</strong> <strong>avec</strong> apparition de maladies<br />

organiques.<br />

Nous remettre en route<br />

Cet ensemb<strong>le</strong> de données constitue à n'en pas douter une voie roya<strong>le</strong> pour la médecine de demain.<br />

Les praticiens qui utilisent cette approche humaine et responsabilisante ont d'ores et déjà<br />

d'excel<strong>le</strong>nts résultats. Reste à savoir de quel<strong>le</strong> manière nous pouvons individuel<strong>le</strong>ment et<br />

col<strong>le</strong>ctivement intégrer ces notions à notre vie quotidienne, socia<strong>le</strong>, économique, politique, comment<br />

nous pouvons concevoir l'évolution humaine à la lumière d'une médecine entièrement rénovée, ou<br />

encore d'une "médecine retrouvée" (<strong>Dr</strong> Jean Elmiger). <strong>Hamer</strong> nous dit : il s'agit ici de lois biologiques<br />

et nous n'avons d'autre choix que de <strong>le</strong>ur obéir, comme <strong>le</strong> font tous <strong>le</strong>s êtres vivants sur cette<br />

planète. Pourtant, "désobéir' à la nature ne signifie pas forcément dominer, détruire ou avilir.<br />

Dominer sa nature, ou la nature en soi, peut constituer une transcendance qui n'est pas antinomique<br />

<strong>avec</strong> <strong>le</strong> respect et la compassion pour l'autre, pour tout ce qui vit. Cette transcendance n'a pas<br />

forcément à voir <strong>avec</strong> la religion, il peut s'agir d'une "spiritualité laïque" qui consiste à trouver au fond<br />

de soi ce qui fut jusqu'ici imposé de l'extérieur par <strong>le</strong>s multip<strong>le</strong>s commandements et lois socia<strong>le</strong>s qui<br />

canalisent <strong>le</strong>s puisions et permettent la vie ensemb<strong>le</strong>. Je par<strong>le</strong> ici de conscience intérieure, en<br />

dehors de tout argument d'autorité. Or <strong>Hamer</strong> nie radica<strong>le</strong>ment toute transcendance, comme il nie<br />

<strong>le</strong>s pouvoirs curatifs des médecines non conventionnel<strong>le</strong>s. Pour lui, il n'y a qu'une solution : accepter<br />

d'obéir aveuglément à "mère Nature", selon ses propres termes : "devenir aussi intelligent qu'une<br />

bête" ! Le grand romantisme al<strong>le</strong>mand est l'une des manifestations de cette philosophie ou religion<br />

naturel<strong>le</strong> qui prône un retour à la simplicité et à la "pureté" de l'animal considéré comme plus sage<br />

que l'homme puisqu'il ne cherche jamais à échapper ou à dépasser <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s immuab<strong>le</strong>s imposées<br />

par la nature. C'est ici que je m'écarte définitivement de la philosophie qui sous-tend <strong>le</strong>s propos de<br />

<strong>Hamer</strong>. Si ces théories méritent d'être connues et mises en pratique par tous <strong>le</strong>s médecins soucieux<br />

de comprendre ce que recouvrent <strong>le</strong>s mots santé, maladie et guérison, il est diffici<strong>le</strong> pour un<br />

humaniste de déifier la nature au point de nier en bloc tout ce qui dans l'homme s'écarte de la pure<br />

animalité. Le respect dû aux animaux ne doit pas nous entraîner sur cette pente du mépris de<br />

l'homme et de la sacralisation systématique des règnes non humains. La dérive idéologique possib<strong>le</strong><br />

doit éveil<strong>le</strong>r toute notre vigilance. Face à l'effondrement actuel des va<strong>le</strong>urs <strong>le</strong>s plus affirmées de la<br />

société, et tout particulièrement d'une médecine scientifique égarée dans ses fantasmes, il y a deux<br />

voies possib<strong>le</strong>s : soit la régression, <strong>le</strong> choix réactionnaire du retour aux traditions, à un passé perçu<br />

comme "idyllique", <strong>avec</strong> <strong>le</strong> risque de voir apparaître ou réapparaître des régimes durs et intolérants<br />

fondés sur un certain "darwinisme social" (la loi du plus fort, <strong>le</strong> recours à l'exclusion voire au<br />

génocide scientifiquement fondé), soit l'évolution, <strong>le</strong> choix progressiste qui consiste à al<strong>le</strong>r de l'avant<br />

en prenant conscience des erreurs qui ont émaillé et émail<strong>le</strong>ront sans doute encore notre diffici<strong>le</strong><br />

chemin vers la maturité. L'homme est perfectib<strong>le</strong>, et c'est en cela qu'il n'est plus, qu'il n'est pas un<br />

animal comme <strong>le</strong>s autres. Nous devons certes accepter d'être des êtres "de nature", dotés d'un<br />

corps physique et de programmes biologiques susceptib<strong>le</strong>s de générer des maladies si besoin est,<br />

mais nous devons accepter aussi la possibilité d'al<strong>le</strong>r au delà de ces déterminismes stricts grâce à<br />

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<strong>Rencontre</strong> <strong>avec</strong> <strong>le</strong> <strong>Dr</strong> <strong>Hamer</strong><br />

<br />

cette conscience intérieure qui est nôtre et qui peut nous permettre l'évitement des conflits<br />

individuels et col<strong>le</strong>ctifs. Et qu'importe <strong>le</strong> temps que nous mettrons à réaliser un idéal aujourd'hui<br />

faci<strong>le</strong> à dénoncer comme une utopie. Qu'importe, si nous acceptons seu<strong>le</strong>ment d'al<strong>le</strong>r de l'avant, de<br />

nous remettre en route, de remettre en question nos certitudes. Ce qui compte n'est pas l'étape<br />

accomplie, ni même <strong>le</strong> but pressenti au-delà des obstac<strong>le</strong>s, mais <strong>le</strong> chemin lui-même. Mon<br />

sentiment, au sortir de cette rencontre [1], est qu'il nous faut penser un au- delà de <strong>Hamer</strong>, un avenir<br />

qui intègre la pensée d'autres chercheurs et l'immense domaine des thérapies alternatives dans une<br />

approche non dogmatique, tolérante et sans préjugés de tous <strong>le</strong>s aspects de l'humanité en devenir.<br />

Au risque de fermer et de rigidifier <strong>le</strong> système, d'échapper à Charybde pour tomber entre <strong>le</strong>s griffes<br />

de Scylla.<br />

<strong>Dr</strong> Eric Ance<strong>le</strong>t<br />

[1] Séminaire animé par <strong>le</strong> <strong>Dr</strong> R. G. <strong>Hamer</strong> fin octobre 1998, en Suisse.<br />

Bibliographie<br />

Georg Groddeck (1866-1934) : ce médecin al<strong>le</strong>mand devint psychanalyste après avoir découvert <strong>le</strong>s<br />

travaux de Freud. Toutefois il va très vite se démarquer du "maître", en premier lieu par son humour<br />

très rabelaisien, mais surtout par sa conviction que toutes <strong>le</strong>s maladies organiques sans exception<br />

ont une origine psycho-émotionnel<strong>le</strong> et peuvent être guéries par l'approche analytique. Le Livre du<br />

ça, Gallimard, 1996 ; La Maladie, l'Art et <strong>le</strong> Symbo<strong>le</strong>, Gallimard, 1993 ; Conférences<br />

psychanalytiques, tomes 1, 2 et 3, col<strong>le</strong>ction 10-18.<br />

Michel Moirot : médecin français décédé en mars 1997, il fut <strong>le</strong> précurseur ignoré de <strong>Hamer</strong>. Son<br />

remarquab<strong>le</strong> ouvrage "Origine des cancers" est introuvab<strong>le</strong> après avoir fait l'objet d'une censure<br />

draconienne. Quelques exemplaires sont disponib<strong>le</strong>s auprès de l'association Cheval Libre, Mas de<br />

Laval, 12260 Salvagnac-Cajarc (90 F + 18 F de port).<br />

R.G. <strong>Hamer</strong> : <strong>le</strong>s ouvrages du <strong>Dr</strong> <strong>Hamer</strong> traduits en français sont disponib<strong>le</strong>s auprès de l'association<br />

ASAC, BP 134, 73001 Chambéry Cedex. La revue belge Infor Vie Saine a publié un excel<strong>le</strong>nt<br />

"digest" des travaux de <strong>Hamer</strong>, sous la plume du <strong>Dr</strong> Ch. Randier. Michel Odent, médecin et<br />

obstétricien français, fut à l'origine d'une prise de conscience et d'un renouveau dans l'accueil des<br />

nouveau-nés, expérience menée plusieurs années à la maternité de Pithiviers. Ses ouvrages et ses<br />

recherches actuel<strong>le</strong>s en "santé prima<strong>le</strong>" mériteraient une très large diffusion car <strong>le</strong>s remarquab<strong>le</strong>s<br />

observations de Moirot et de <strong>Hamer</strong> concernant la genèse du cancer sont la conséquence directe du<br />

traumatisme périnatal.<br />

Primal Health Research Center, 59, Roderick Road, London NW3 2NP. Tél. : 00 44 171485 00 95.<br />

Fax : 00 44 171 267 51 23. Eric Ance<strong>le</strong>t : Pour en finir <strong>avec</strong> Pasteur. Un sièc<strong>le</strong> de mystification<br />

scientifique, ouvrage de synthèse destiné au grand public, qui propose quelques pistes au sortir de<br />

l'ère pasteurienne. Disponib<strong>le</strong> auprès de l'association Cheval Libre.<br />

Association A M E S S I "Association de Médecines Evolutives Santé et Sciences Innovantes" www.amessi.org Page 7/7

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