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frise olympie

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Le musée d’Olympie<br />

Cette grande salle expose des objets<br />

en bronze, principalement des époques<br />

géométrique et archaïque (X e et VI e siècles<br />

av. J.C.) : armes, boucliers, casques,<br />

jambières, lébètes (chaudrons) de toutes<br />

tailles, trépieds, figurines et plaques ornées.<br />

Il s'agit de la plus importante<br />

collection de bronzes antiques au monde.<br />

Les offrandes à Zeus en constituent la très<br />

grande majorité et démontrent l'influence et<br />

la richesse du sanctuaire dès cette période.<br />

Les offrandes à Zeus proviennent de<br />

l'immense autel constitué des cendres des<br />

animaux qui lui étaient sacrifiés sur l'Altis.<br />

Parmi ces cendres, les archéologues ont<br />

retrouvé un très grand nombre de figurines<br />

de bronze (et parfois en terre cuite) animales<br />

ou humaines, provenant de l'ensemble du<br />

Péloponnèse<br />

Statuette de cheval,<br />

offrande à Zeus,<br />

bronze, début du VIIe siècle av.<br />

J.C.<br />

Offrandes à Zeus,<br />

animaux en bronze et terre cuite,<br />

IX e VIII e siècle av. J.-C.<br />

Groupe de sept femmes nues<br />

dansant en rond (nymphes),<br />

offrande à Zeus,<br />

bronze VIIIe siècle av. J.C.<br />

Vitrine de casques de type<br />

corinthien en bronze<br />

archaïques<br />

Génie féminin ailé,<br />

bronze martelé, yeux en os,<br />

590 - 580 av. J.-C.


Frontons et métopes du temple de Zeus<br />

Reconstitution du temple de<br />

Zeus d’Olympie<br />

La grande salle centrale (n o 5) du musée est consacrée au temple de Zeus. Sa longueur<br />

correspond à la largeur du temple, de manière à exposer les frontons (42 statues au total), en style<br />

sévère, dans leur intégralité. Le fronton est (à gauche en entrant depuis le hall) représente les préparatifs<br />

de la course de chars entre Pélops et Oenomaos.<br />

Le fronton ouest représente le combat entre les Centaures et les Lapithes, sous l'œil d'Apollon,<br />

figure centrale. Les statues sont toutes en marbre de Paros, sauf sur le fronton ouest où des figures sont<br />

en marbre pentélique, signe d'une restauration durant l'antiquité : une femme dans le coin gauche et les<br />

deux femmes dans le coin droit. Des traces de couleur montrent que les frontons étaient peints<br />

Le fronton est<br />

À gauche, se tient<br />

debout Œnomaos, casqué, avec<br />

une lance, disparue, à la main,<br />

puis son épouse Stéropé, une main<br />

sur le menton, en signe<br />

d'inquiétude.<br />

La figure centrale serait Zeus,<br />

avec la foudre à la main. Supposé<br />

invisible aux concurrents, il est tourné<br />

vers Pélops qu’il favorise donc.<br />

À sa droite, sa future<br />

épouse, prix de la course de chars,<br />

Hippodamie, soulève un pan de son<br />

péplos, geste rituel de la jeune<br />

mariée.<br />

Vient<br />

ensuite un devin, le<br />

visage exprimant<br />

l'angoisse car il a<br />

prévu l'issue de la<br />

course. La figure<br />

suivante est celle<br />

d'un enfant jouant<br />

avec son orteil.<br />

Enfin, la<br />

personnification<br />

d’un fleuve fait<br />

l'angle du fronton.<br />

Viennent ensuite les chevaux<br />

d'Œnomaos. À leurs pieds se trouve une statue<br />

pour laquelle les interprétations varient : soit<br />

un palefrenier inconnu, soit Myrtilos, l'aurige<br />

d'Œnomaos. Viennent ensuite un devin, un<br />

jeune homme et enfin la personnification d’un<br />

fleuve (Kladéos ou Alphée) dans l'angle du<br />

fronton.<br />

À droite, se<br />

tient Pélops, casqué,<br />

une lance, disparue,<br />

dans la main droite et<br />

un bouclier, disparu,<br />

dans la main gauche.<br />

Une jeune<br />

femme<br />

s'occupe des<br />

chevaux.


Le fronton est<br />

Le fronton ouest (daté 470 - 456 av. J.-C.), d'une largeur<br />

de 26,39 m pour une hauteur de 3,47 m au maximum, attribué par<br />

Pausanias à Alcamène, représente le combat entre les Lapithes et<br />

les Centaures lors du mariage de Pirithoos et Hippodamie.<br />

Aucune des statues n'est complète ici aussi. Celle représentant<br />

Apollon est la mieux conservée<br />

L'angle est orné de deux<br />

figures féminines<br />

Le dieu Apollon, figure centrale,<br />

haute de 3,10 m, semble au-dessus de la<br />

mêlée. Il fait un geste d'apaisement de la<br />

main droite même s'il est venu à l'aide des<br />

Lapithes. Dans la main gauche, il tient un<br />

arc, aujourd'hui disparu.<br />

Le héros Thésée<br />

Le héros Pirithoos<br />

Ensuite, un<br />

jeune homme<br />

est saisi par un<br />

centaure.<br />

Le côté gauche propose un décor<br />

similaire, mais en moins bon état.<br />

Hippodamie agressée par<br />

le centaure Eurytion que<br />

Pirithoos s'apprête à<br />

frapper.<br />

Plus loin, une<br />

femme lapithe, le<br />

vêtement déchiré,<br />

se libère d'un<br />

centaure blessé par<br />

l'épée d'un Lapithe<br />

agenouillé.<br />

Pélops (héros qui a donné son nom au Péloponnèse)<br />

Selon Ovide, Pélops fut tué dans son enfance par son père, Tantale, qui le servit aux dieux lors d'un banquet<br />

pour tester leur omniscience. Les dieux comprirent la supercherie et ramenèrent Pélops à la vie et lui donnèrent une<br />

épaule en ivoire pour remplacer celle que Déméter, la seule divinité qui n'avait pas reconnu sa nourriture, avait<br />

mangée. Certaines traditions affirment que les descendants de Pélops en avaient tous gardé une marque blanche sur<br />

l'épaule.<br />

Ce fut à la suite de cette résurrection que Poséidon tomba amoureux du jeune homme et l'enleva afin d'en<br />

faire son amant et son échanson, comme plus tard Zeus le fit avec le jeune Ganymède. Cependant Pélops repartit sur<br />

terre par ordre de Zeus, parce que son père Tantale obtenait de son fils de l'ambroisie (nourriture des Dieux) et du<br />

nectar (boisson des Dieux) qu'il offrait ensuite à certains mortels. C'est ainsi que notre héros Pélops se rendit en Grèce<br />

où il fit la rencontre d'Hippodamie, sa future épouse.<br />

En effet, Pélops obtint la main d'Hippodamie dans<br />

une célèbre course de char contre le père de celle-ci,<br />

Œnomaos. Selon Pindare, ce roi avait l'habitude de tuer les<br />

prétendants qui perdaient contre lui. Pélops gagna la<br />

compétition non seulement en conduisant les chevaux ailés<br />

que lui avait offerts Poséidon, mais en soudoyant Myrtilos,<br />

l'écuyer d'Œnomaos, pour qu'il retire un boulon du char de<br />

son maître. Le roi mourut traîné par ses chevaux. Pélops noya<br />

par la suite Myrtilos pour éviter de payer le pot-de-vin, soit la<br />

moitié du royaume de son maître et une nuit avec Hippodamie<br />

qu'il convoitait depuis longtemps. En mourant, Myrtilos<br />

maudit Pélops et ses descendants, les Atrides.<br />

Combat des Centaures et des Lapithes<br />

Les centaures du Pélion avaient pour voisins<br />

les Lapithes. Ils furent invités à l'occasion du<br />

mariage du roi Pirithoos avec Hippodamie (une<br />

autre que celle de Pélops !), mais le banquet tourna<br />

mal : plusieurs centaures ivres, notamment<br />

Eurytion, tentèrent de violer Hippodamie et d'autres<br />

femmes Lapithes. Un combat s'engagea au cours<br />

duquel de nombreux centaures furent tués.


Les autres collections<br />

Le groupe le plus célèbre,<br />

de statutaire monumentale<br />

en terre cuite, est celui de<br />

Zeus enlevant Ganymède,<br />

représentatif du style sévère<br />

et œuvre d'un atelier<br />

corinthien (480 - 470 av. J.-<br />

C.) : Zeus a encore le «<br />

sourire archaïque », mais<br />

son regard est déjà<br />

expressif.<br />

Un ornement de fronton :<br />

un dauphin bondissant audessus<br />

de vagues (vers<br />

400 av. J.-C.)<br />

La Victoire de Paionios<br />

Une salle spéciale (6), a été réservée à la « Victoire de Paionios ». Due à Paionios, sculpteur originaire de<br />

Chalcidique et qui a signé sur le socle, elle fut dédiée à Zeus en 421 av. J.-C. par les Messéniens et les Naupactéens<br />

après la défaite de Sparte à Sphactérie en 425 av. J.-C. La statue, haute de 2 à 3 m , se trouvait sur un piédestal haut de<br />

8,81 m au sud-est du temple de Zeus sur l'Altis. Elle est considérée comme la première statue monumentale de « Niké<br />

» (« Victoire ») de l'histoire. C'est aussi la première représentation connue d'une « Niké » en vol. Faite de marbre de<br />

Paros, elle est endommagée. Il lui manque les ailes, l'himation (manteau) qui flotte derrière elle et le visage, mais son<br />

mouvement est encore visible. Elle descend de l'Olympe et est en train de poser le pied au sol. Elle a encore les ailes<br />

déployées. Son chiton (tunique), très près du corps, en révèle toutes les formes et proportions. Des traces de peinture<br />

ont montré qu'il était peint en rouge. Sous ses pieds se trouvait aussi un aigle dont il ne reste que la tête (ses ailes<br />

étaient en métal)<br />

L’atelier de Phidias<br />

L'atelier du sculpteur Phidias, dans la partie ouest du site, a été<br />

définitivement identifié en 1958 grâce à la découverte d'une œnochoé portant le<br />

nom de son propriétaire. Cette œnochoé est exposée dans cette salle avec des<br />

outils et des moules ayant servi à la fabrication de la statue chryséléphantine de<br />

Zeus, une des sept merveilles du monde.<br />

L’Hermès de Praxitèle<br />

Hermès, appuyé sur un tronc d'arbre,<br />

est nu et porte sur le bras gauche Dionysos<br />

encore bébé. Dans la main gauche, il devait<br />

tenir un caducée aujourd'hui disparu. La<br />

main droite (disparue avec l'intégralité du<br />

bras coupé au-dessus du coude) devait tenir<br />

une grappe de raisin que Dionysos cherchait<br />

à attraper. Des traces de peinture brun-rouge<br />

ont été retrouvées dans les cheveux et sur<br />

une sandale d'Hermès, ainsi que des traces<br />

d'enduit.


Les métopes du temple de Zeus<br />

On trouve aussi dans cette salle des métopes (1,50 m sur 1,60 m) du<br />

temple représentant les Travaux d'Héraclès dont certaines sont des copies<br />

des originales qui sont au musée du Louvre. Les quatre métopes les mieux<br />

conservées sont les oiseaux du lac Stymphale (copie) ; le taureau crétois<br />

(copie) ; les pommes d'or du jardin des Hespérides (original) et les écuries<br />

d'Augias, (original). Toutes les métopes sont en marbre de Paros et sont<br />

attribuées au « maître d'Olympie ».<br />

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Quels travaux d’Héraclès<br />

reconnais-tu ?<br />

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Sauras-tu retrouver dans le<br />

musée les œuvres suivantes et<br />

donner leur nom et utilité ?<br />

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