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Corrigé 3 - GR-HE | EPFL

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Il nous faut montrer que l’homomorphisme Im(·2) ⊂ Ker(p). On a<br />

[0] 2<br />

·2<br />

[0] 4 ∈ Ker(p),<br />

[1] 2<br />

·2<br />

[2] 4 ∈ Ker(p).<br />

On a bien Im(·2) ⊂ Ker(p), de plus Im(·2) est injective car Ker(·2) = {[0] 2 }.<br />

Montrons maintenant que Ker(p) ⊂ Im(·2). Soit [x] 4 ∈ Z/4Z tel que [x] 2 =[0] 2 .<br />

donc 2 divise x, i.e.,x =2k avec k ∈ Z. Donc[x] 4 =[2k] 4 .Parconséquent,<br />

[k] 2<br />

·2<br />

[2k] 4 ,cequimontrequeKer(p) ⊂ Im(·2). La surjectivité de p est<br />

immédiate. Ceci montre donc que la suite est bien exacte. Montrons à présent<br />

qu’elle n’est pas scindée. Nous avons montré dans le point précédent que la suite<br />

est scindée si et seulement si Z/2Z ⊕ Z/2Z ∼ = Z/4Z. MaisZ/4Z est cyclique<br />

alors que Z/2Z ⊕ Z/2Z ne l’est pas. Par conséquent, la suite n’est pas scindée.<br />

Exemple 2 : Considérons la suite<br />

ι p<br />

0 2Z Z Z/2Z 0.<br />

Où ι :2Z ↩→ Z est l’inclusion naturelle et l’homomorphisme p : Z → Z/2Z<br />

est défini par p(x) =[x] 2 .L’inclusionestbiendéfinie(coursd’algèbrede2ème<br />

année). On vérifie de la même manière qu’à l’exemple 1) que l’homomorphisme<br />

p est bien défini. De plus l’injectivité de ι et la surjectivité de p sont immédiats.<br />

Il nous faut montrer à présent que la suite est exacte. Soit x ∈ 2Z, i.e.,∃k ∈ Z<br />

tel que x =2k. Orp(x) =p(2k) =[2k] 2 =[0] 2 .DoncIm(ι) ⊂ Ker(p). Montrons<br />

que Ker(p) ⊂ Im(ι). Soit x ∈ Z tel que p(x) =[x] 2 =[0] 2 ,i.e.,2divisex.<br />

Donc ∃m ∈ Z tel que x =2m. Ilsuffitdeconsidérer2m ∈ 2Z. Onaalors,<br />

i(2m) =2m ∈ Ker(p). Ainsi, Ker(p) ⊂ Im(ι). La suite est bien exacte mais<br />

n’est pas scindée. En effet, nous avons montré au point b) del’exercice4,que<br />

la suite est scindée si est seulement si Z ∼ = 2Z ⊕ Z/2Z. Considérons l’élément<br />

(0, [1] 2 ) ∈ Z ⊕ Z/2Z. Nousavons(0, [1] 2 )+(0, [1] 2 )=(0, 0), i.e., 2Z ⊕ Z/2Z a<br />

un élément d’ordre 2. Or Z n’a aucun élément d’ordre 2. Ceci implique donc que<br />

Z≇2Z ⊕ Z/2Z et donc que la suite n’est pas scindée.<br />

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