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critique du livre "Dis-leur Mamoune"

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ésultats, l'accession se fait par LA FUSION DE NOTRE ETRE A LA PENSEE CONNAISSANCEdont les limites (que je ne fais qu'entrevoir), sont constituées par notre niveau d'élévationspirituelle, c'est-à-dire notre proximité par rapport à notre Infiniment Aimable Dieu. » (T lp.158) (p. 74)Pas d’altérité, pas d’objectivation, mais une « fusion à la pensée connaissance »… nous voicien train de surfer sur la vague Nouvel Age… invités à boire aux sources gnostiques… Lesimages et symboles aquatiques sont très présents dans la littérature <strong>du</strong> Nouvel Age, pourvéhiculer cet appel à la fusion avec le grand Tout, comme le morceau de sucre se dissoutdans ma tasse de café… Le nourrisson nourri au sein maternel. C’est d’ail<strong>leur</strong>s ainsi queN. Gourvennec décrira un contact avec la Vierge Marie. On entre dans la mort comme unenfant se glisse dans son lit douillet : « <strong>Dis</strong>-<strong>leur</strong>, Mamoune que nos derniers instants ne furentpas ce qu'ils imaginent : ainsi que le jour naissant doucement blanchit la nuit, ainsi notre viecéleste se glissa dans les derniers plis de notre vie terrestre. Tout fut doux, tout fut blanc etle bonheur de Dieu nous attendait au coin <strong>du</strong> voile levé. » (p. 14)* « Au Ciel, c'est la joie d'être avec Jésus. Vous croyez trop qu’Il ne fut réservé qu'à la Terreet à la vie des hommes. Jésus fut prêté à la Terre, et quel prêt ! Pour nous, cela continue :Il est là, bien réel, bien vivant. Les mêmes paroles sont dites : « Qui me voit, voit le Père ».Jésus nous accompagne dans cette étape qui n'est pas la dernière ; dès maintenant, nouspuisons au plus près… Imaginez votre joie si, aimant Jésus, Il revenait vous voir ! Non, vousne pouvez imaginer… Nous seuls avons ce privilège. » (T 1 p. 2l5) (p. 77)Si Jésus dit : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné sont Fils unique, afin que quiconquecroit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle » (Jn 3,16), on nous affirme ici que Jésusa seulement été « prêté », ce qui rejoint de très anciennes hérésies niant la réalité del’incarnation… De plus, c’est la négation de l’acte de foi <strong>du</strong> croyant sur la terre : seuls lesprivilégiés peuvent continuer à avoir une relation avec un Jésus « bien réel, bien vivant »…négation subliminale de la présence eucharistique…* C'est le lendemain à 11 heures que nous rencontrons l'archevêque de Tours. Il nousaccueille avec un visage impénétrable et, tout de suite, d'une voix monocorde, nous dit : « Jesuis réservé, très réservé. Pour moi c'est de la gnose. Ce qui me surprend, c'est laconnaissance. Comment un enfant de treize ans peut-il savoir tout cela ? »Le Cardinal Honoré (je suppose) y a vu clair… Peut-être est-ce pour cela que l’entrevue estdécrite de façon si négative (voir pp. 140-142 <strong>du</strong> <strong>livre</strong>).* « Mamoune, Papa aimés, c'est Dieu qui nous choisit, cela ne provient ni de nous-mêmes, nides hommes, et pas davantage de nos parents : « L'Éternel s'est choisi Jacob ». Ainsi en est-ilde Pierre, Paul ou Jeanne etc. Mais sans notre obéissance, le choix de Dieu s'évanouit ; or ilfaudra bien que chacun réponde de sa foi devant LUI ! Ainsi se pose une réflexion surl'obéissance et la responsabilité : laquelle est la plus importante dans la foi ? De qui et de quoifaut-il répondre ? À qui obéir et pourquoi…Tout d'abord, dès que la vie spirituelle est en jeu, ne confondez pas l'obéissance à Dieu etla soumission à l'autorité des hommes, à <strong>leur</strong>s lois et à <strong>leur</strong>s institutions. Ainsi Jacobdésobéit aux règles des hommes pour mieux obéir à Dieu, de même que Pierre et les apôtresdevant le tribunal répondirent : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes (Ac 5, 29) »…« Placez donc la responsabilité à l'égard de Dieu au-dessus de l'obéissance aux hommes et à<strong>leur</strong>s institutions, aussi faillibles qu'eux : on ne peut être complètement obéissantqu'envers l'infaillibilité. Or, Dieu seul est infaillible. » (T III pp. 223-224) (p. 146)8

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