YVES MEAUDRE QUI ES-TU CHAUCHARD ? - Blog de Versailles ...

V+ XPress – Couverture 2/02/08 9:58 Page 1VERSAILLES VU PAR... P.18YVESMEAUDREDG D’ENFANTSDU MÉKONGVERSAILLES PEOPLE P.6-7Evelyne DhéliatLa présentatrice de l’émissionla plus regardée de France estune fan de Versailles, où la météon’est ni bonne, ni mauvaise, maisdans la moyenne nationale... ouf !N°9FEVRIER 2008MENSUELOFFERT«Quand je donne une place, je fais un ingrat et cent mécontents» — Louis XIVVERSAILLES BUSINESS P.13MULTIPLEX :POUR OU CONTREVERSAILLES STORY P.8QUI ES-TUCHAUCHARD ?VERSAILLES ACTU P.2LE THD BIENTÔTPROCHE DE VOUS !30 mégas, votre connexion Internet ?Laissez nous rire : bientôt à Versailles,le très haut débit, déployé actuellementpar l’opérateur Numéricable.DUEL AU SOLEILBertrand Devys et François de Mazières ont décidé d’en découdre devant les électeurs, enprésentant deux projets diamétralement opposés. L’un est maire adjoint à la culture et présidentde la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, l’autre adjoint aux finances et expert-comptable.Arithmétiquement, l’un des deux sera maire de Versailles le 16 mars au soir. Dans un dossierspécial rédigé par les candidats eux-mêmes, Versailles + vous présente les quatre équipes en lice.VERSAILLES BOUGE P.10 & 11

Maquette Versailles Plus 9 4/02/08 11:20 Page 3actu@versaillesplus.frVersaillesactualités3Et sur Versailles ?Marie Tordjman, coordinatricede l'Associationpour la Protection desSites Versaillais etEnvirons, fait le pointsur les antennes-relaisde Versailles.V + : Il y a eu beaucoup de polémiquesconcernant les antennes -relais placées aux alentours desécoles. Qu'en est-il à Versailles ?Marie Tordjman : Toutes lesécoles sont exposées, surtoutcelle des Dauphins et Lully-Vauban. Pire, les trois cours derécréation de cette dernière sontplacées en dessous d'antennesrelais. Pourtant, les élus sontinvités à ne pas installer d'antennesà moins de 100 mètres d'uneécole (rapport Zmirou). Lesparents d'élèves se sentent trèsdémunis.V+ : Et quid de l'installation desantennes 3ème génération detéléphonie mobile dite « UMTS » ?MJ : Ce projet reste muet sur lerisque biologique des champsélectromagnétiques pour les riverains.150 antennes-relais surVersailles devraient être installées,9 antennes UMTS sont déjàplacées, Bouygues a ou va en activerune nouvelle. Nous sommestous concernés, car notre communeaccueille déjà 200 antennes-relais.Versailles + est édité par la SARL depresse Versailles + au capital de5 000 euros, 2, rue Henri Bergson92600 Asnières, Tél : 01 46 52 23 23,Fax : 01 46 52 23 24, ayant pour associésEditeo, Jacques Giraud. SIRET498 062 041 00013. ISSN en cours.Numéro de commission paritaire encours. Dépôt Légal à parution.Imprimeur : Rotimpress. Directeur dela publication : Guillaume Salabert.Directeur de la rédaction : Jean-Baptiste Giraud.Pour écrire à la rédaction :redaction@versaillesplus.frDiffusion : Cibleo / Editeo.Pour diffuser Versailles +, à partirde 100 exemplaires :diffusion@versaillesplus.frFondateurs : Versailles Press Club etVersailles Club d'Affaires. Tous droitsde reproduction réservés.prix au numéro 1,5 euro.www.versaillesplus.frRégiePublicitaire :Carole Blanchet01 46 52 23 23publicite@versaillesplus.frAbonnement :15 euros / an.É D I T O R I A LQue celui qui n’a jamais rêvé avoir lepouvoir de connaître l’avenir... se jettela première pierre à lui-même.Les étudiants en journalisme apprennent,normalement, en premièreannée, les “cercles de proximité”.Dessinés sur un tableau noir, représentanttout bêtement une cible, ilsdésignent les centres d’intérêts deMonsieur tout le monde, par ordredécroissant. Plus votre sujet est prochedu centre, plus vous intéressezde lecteurs, d’auditeurs, de téléspectateurs.Plus vous vous en éloignez...Versailles + n’est ni plus ni moins quela mise en pratique poussée à l’extrêmede ces règles, gage de satisfactionde nos lecteurs. Nous ne traitonspas les infos qui nous tombent toutescuites dans le bec, nous cherchonsautour de nous ce qui est susceptiblede vous intéresser, ou devous être utile.La ville de résidence, dans les cerclesde proximité, est très proche du centre,tout juste précédée par le quartier,le pâté de maisons, et son proprelogement. Ce qui se passe dans votreimmeuble, votre rue, a plus d’importanceque ce qui se passe à centmètres de là, et plus que ce qui sepasse à l’autre bout de la ville.Seulement voilà : ce qui sera entreprisdans la ville ces six prochainesannées impactera vos cercles deproximité les plus intimes. L’avenir denos enfants, avec ou sans pistescyclables dignes de ce nom, avec ousans salle de concert, en sera irrémédiablementmodifié. Votre avenir,avec ou sans circulation de transit,avec ou sans plan de stationnementrationnel, avec ou sans nouvellesentreprises créées avec leur cohorted’emplois, sera transformé. L’avenirde nos ainés enfin, avec ou sans solutionde soins et d’hébergementdignes et accessibles, avec ou sansQUI ?loisirs et offres culturelles adaptées,sera chamboulé.Nul ne peut raisonnablement se désintéresserpleinement de la vie politiquelocale. Je croisais encore lasemaine dernière un versaillais, pourtantinstallé de longue date, qui ignoraitque le maire Etienne Pinte avaitjeté l’éponge, et de facto, ignoraitqu’une bataille pour sa successions’était engagée à droite, puisque lagauche n’a d’espoir que de gagnerun siège ou deux de conseillersmunicipaux, tout au plus.Alors bien sûr, dans une ville qui n’aconnu que quatre maires depuis lafin de la guerre, on peut se dire quenombre de versaillais n’ont jamaisvraiment eu le sentiment de pouvoirpeser sur leur destin, lors des électionsmunicipales. L’excellent scorede l’URV en 2002 en est d’ailleurs lapreuve : Henry de Lesquen, en présentantun autre choix à droite faceau RPR/UDF d’alors, ne pouvait quefédérer les décus, et tous ceux quirefusaient l’hégémonie des partis.À Paris, où Rachida Dati s’est fait parachuterdans le très difficile VII e arrondissement,une habitante du quartierà l’allure très “versaillaise”racontaitdevant les caméras, après une réunonpublique à laquelle elle s’étaitrendue “pour voir”, qu’il suffisait ici deprésenter un balai avec l’étiquetteUMP pour qu’il soit élu. Le garde desSceaux a dû apprécier l’image dubalai (son coiffeur aussi).Mais manifestement, c’est loin d’êtreaussi vrai partout, même dans les villesoù Nicolas Sarkozy a atteint desscores soviétiques de 75 %, voireplus.À Versailles, la succession d’EtiennePinte est ouverte, et bien ouverte.Les six années passées au ConseilMunicipal à invectiver et injurier toutle monde tout le temps ont révélé lavraie nature d’Henry de Lesquen.Comment prétendre à la fonction demaire quand l’on passe son temps àinsulter, appelant les uns “couillemolle ”(sic), les autres “petite frappe”(re-sic), et j’en passe et desmeilleures ? Le pire est qu’il estimpossible, en discutant avec lui, delui faire même effleurer l’idée queson comportement peut choquer outout au moins être maladroit. Sonscore est inscrit dans ses tracts, quisont autant d’insultes à l’intelligenceet au bon sens, tellement ils sontemplis de haine de l’autre, ce qui estbien triste venant d’un homme parailleurs brillant. Il rassemblera sur sonnom beaucoup d’aigreur. Il y a unmarché. Mais ce n’est pas commecela pour autant que l’on aide sonprochain, en flattant ce qu’il y a demauvais en chacun de nous.Les nombreuses années passéesdans l’ombre du parrain, EtiennePinte, la connaissance de ses réseaux,le soutien du Parti et de ses puissantsmoyens logistiques et financiers,son opiniâtreté, permettent àBertrand Devys de caresser l’espoirde rafler le fauteuil de maire. Mais àtrop capitaliser sur la seule marqueUMP, à devoir en permanence tenterde maintenir l’impossible équilibreentre des courants internes qui s’affrontentpour ne pas dire se détestent,sans avoir le temps de travaillerun vrai projet cohérent qui ne soitpas un rafistolage de ce qui a étédéjà entrepris sans ambition et sansvision avant, est dangereux. N’est pasEtienne Pinte qui veut.Enfin, il y a François de Mazières. Legentil à lunettes. Celui qui écouted’abord, avant de parler. Le seul àrevendiquer son passé scout, ceciexpliquant pourquoi il est toujoursprêt, forcément, à rendre service, àconseiller, à épauler. Celui-là connaitaussi très bien les rouages du systèmePinte. Avec ses travers. Mais il asu rester à l’écart des filets du clientélisme,faisant preuve d’une probitésans tache et d’une réelle capacité audon de soi. En particulier quand ildevait porter le Mois Molière, avec unbudget limité. Curieusement, lui estaimé de tous. Il a des amis partout,dans les grandes entreprises commeà tous les étages de l’Etat, au Châteaucomme dans la ville. Et surtout, il rassemble,mieux, il fédère. Dame, deuxcents bénévoles pour un festival pendant1 mois, il faut les motiver ! C’estpour toutes ces raisons, et parce queson projet est séduisant et ambitieux,qu’il est mon choix pour Versailles.Et n’en déplaise à certains, qui voudraientporter Versailles + dans lescomptes de campagne d’un candidat(lequel ? Ils y sont tous passés !),et le disent un peu trop fort, c’estaussi mon droit le plus strict de vousle dire et de vous l’écrire.Mais comme j’ai trop de respect pourle débat démocratique et pour tousceux qui ont le courage d’aller audevant des électeurs pour défendreleurs idées, nous avons proposé auxcandidats déclarés de se présentereux-mêmes à vous, tous réunis dansun même document, avec la mêmesurface et les mêmes questions (voirp.10-11). Au fait : “Je ne partage pasvos idées mais je me battrai jusqu’à lamort pour que vous puissiez lesexprimer”n’est pas de Voltaire... maisle mot n’en est pas moins beau !JEAN-BAPTISTE GIRAUDGibert Joseph a eul’immense gentillessede m’inviter à dédicacermon dernierouvrage samedi9 février, de 16h00à 18h00, 62, rue dela Paroisse. Au plaisirde vous y voir.

Maquette Versailles Plus 9 4/02/08 11:21 Page 44VVersaillescitéE R S A I L L E S + N°9 F É V R I E R 2 0 0 8LES OISEAUX DE LA CITÉ ROYALES'il peut arriver dans les espaces verts et les nombreux jardins de Versailles de croiser quelquefouine ou renard, les seuls animaux sauvages que l'on rencontre quotidiennement sont lesoiseaux. Voici quelques espèces qui fréquentent la ville en hiver.L'incontournable pigeonC'est le plus célèbre et le plusenvahissant. Souvent mal aimé, ilpeut trouver abri et nourrituredans les pigeonniers installés dansla ville. L'objectif est principalementde contrôler la populationde ces volatiles, en limitant leurreproduction. Plutôt que d'utiliserdes graines contraceptives souventcoûteuses, la ville deVersailles a opté pour la neutralisationd'une partie des œufs. Leprincipe est de secouer l'oeuf, cequi interrompt la croissance dufœtus, mais sans forcément le retirer,afin que la pigeonne continuede couver le plus longtemps possible.En effet, tant qu'elle couve,elle ne va pas à la rencontre desmâles. La méthode se révèle à lafois écologique et efficace : lapopulation de plusieurs milliers depigeons établie à Versailles est envoie de régression. Mais il existeune concurrence entre espèces.« En d'autres termes, nous expliqueGilles Meunier, vétérinaire, siune population recule, une autrevient alors s'imposer. » Cela quiexplique l'arrivée à Versailles descorvidés, et de leurs représentants,les corneilles.Les Corneilles visitent la cité Royale.Cet hiver, les corneilles évoluent engrand nombre dans le ciel de notreville. Petits volatiles à la robe noirebrillante, au bec gris foncé voirenoir, aux pattes noires, ce sont lescousins du corbeau. A cette populationse mêlent leurs autres voisinsles pies et les habituels étourneauxet tourterelles, toujours prêts à visiterles mangeoires. On voit aussi seposer des groupes demouettes pas vraimentégarées : ce n'est pas le tourismequi les attire mais bien la nourriture! Quelle que soit l'espèce, l'oiseaucherche ainsi son repas. Non loin deVersailles, des cultures de pois ontdû être abandonnées, les pigeonsde Paris pratiquant l'aller-retour (àvol d'oiseau !) pour faire un bondéjeuner !Ne nous privons donc pas du plaisird'une petite mangeoire dans le jardin.« Mais attention, prévient ledocteur Meunier, en cas d'épizootie- par exemple de grippe aviaire - ilfaudra tout mettre à l'abri, confinerles oiseaux domestiques, et empêcherl'accès des graines aux oiseauxmigrateurs. »Un volatilecoloré venupicorerEnfin, certains ont peut êtreeu l'occasion d'apercevoir, enliberté dans les jardins ou les boisalentours, de rares perruches. Nonhabituées à vivre libres sous noslatitudes, et probablement échappéesde leurs cages, elles pourraiernts'adapter à notre environnement.Ces perruches parviennent àsurvivre, profitant d'un hiver peurigoureux, probablement l'une desinnombrables conséquences d'unréchauffement climatiqueaujourd'hui placé au cœur despréoccupations mondiales.ALEXANDRE KOROSEC0308vCERRUTIEN EXCLUSIVITÉ CHEZ KRYSkrys.comGUILDINVEST RCS VERSAILLES B421 390 188 - Modèle : CE16405R.Claude - 14-16, rue G. Clémenceau - Tél. 01 39 50 24 07ouvert du lundi au samedi, journée continue de 9h à 19hVERSAILLES

Maquette Versailles Plus 9 4/02/08 11:21 Page 5actu@versaillesplus.frVersaillescité 5Bartabas chasseles subventionsIl y a des hauts et des bas chez Bartabas. Dans les hauts, son dernierspectacle (voir Versailles + n°7), qui suscite l'enthousiasme général.Dans les bas la gestion de l'Académie équestre dont les comptesrestent désespérément dans le rouge. Et ses coups de sang…0308versailles 23/01/08 11:54 Page 1C'est un Bartabas fou de colèrequi a mis à sac tables, chaises etphotocopieurs de la Drac (directionrégionale des affaires culturelles)fin décembre. Motif ? Sessubventions publiques, qui couvrent20 % du budget général del'Académie, ont été revues à labaisse, à hauteur de 4 %. Arrêtépar la police après son esclandre,placé plusieurs heures en gardeà-vue,l'enfant terrible du mondedu cheval a aussitôt écrit àChristine Albanel, ministre de laCulture, lui demandant… de s'excuserpour l'arrestation dont il aété « victime » ! Depuis, Bartabass'est à son tour excusé, maisChristine Albanel choquée parl'attitude de l'artiste n'a manifestementpas oublié. Une plainte,déposée par la Drac à lademande du ministre, est d'ailleursen cours d'instruction.En attendant, la Drac a mêmeplaidé « une erreur » d'écriture,annonçant que finalement lessubventions de Bartabas resteraientidentiques à cellesoctroyées en 2007…Il faut dire que la situation financièrede l'Académie n'est pas brillante.L'école, qui devait s'autofinanceravec les entrées, la diffusionde spectacles et le mécénat,n'arrive en fait pas à équilibrer lescomptes. En 2006, l'Etat vient unepremière fois au secours del'Académie en débloquant desfonds d'aide aux spectaclesvivant, puis monte un plan desoutien impliquant la ville, ledépartement la région et l'Etat,plan d'un montant de 450 000euros tout de même. Seulement ily a un couac : la région est à gauche,les autres partenaires duplan de sauvetage sont à droite,et l'on oublie manifestementd'avertir ladite Région qu'elle vadevoir passer à la caisse, à hauteurde 15 % du budget total…Elle refuse, créant un trou dans leplan initial, arguant qu'elle distribuedéjà plus de 10 millions d'eurospour soutenir des compagniesfranciliennes.A Versailles, lors du dernierconseil municipal, le dossier dessubventions publiques accordéesà l'Académie, subventions auxquellesla ville contribue, a égalementfait débat. Beaucoup jugenten effet anormal qu'une entrepriseprivée bénéficie d'aidesfinancières pour boucler son budgetde fonctionnement, quandles aides sont d'habitudes réservéesà l'installation ou aux investissementsexceptionnels, ouencore aux créations d'emplois.Le débat est éternel : faut-il volerau secours d'une entreprise nonpérenne sans aides publiques,pour préserver des emplois, maisaussi un savoir et un enseignementunique en Europe ? Enattendant, on n'a pas fini de parlerde l'affaire Bartabas. Quant àsa « batterie de cuisine »(Bartabas est chevalier dansl'Ordre de la Légion d'Honneurmais aussi dans l'Ordre Nationaldu Mérite, du Mérite agricole, etdans l'Ordre des Arts et desLettres) il a décidé de la rendre,sans pour autant oser le mot deMarcel Aymé :« Quant à votreLégion d'honneur, sauf votre respect,vous pouvez vous la carrerdans le train » ! Du cheval ?EP AVEC JBGVotre Expert Audiovous révèle le plaisirde bien entendre.Aujourd’hui, Entendre a le plaisir de vous révélerune nouvelle innovation technologiquequi va transformer votre bien-être auditif…DE PHONAKVenez vite découvrir cette innovation design,très simple d’utilisation et extrêmement pratique,dans votre centre Entendre.Laboratoire R. CLAUDE1, rue Saint Simon78 000 VERSAILLES01 30 21 13 30Crédit photos : Corbis & Gettyimages.www.entendre.fr

Maquette Versailles Plus 9 4/02/08 11:21 Page 7people@versaillesplus.frVersaillespeople7enfants le lendemain, parcequ’on part en vacances, enweek-end. Et c’est aussi etencore le sujet de conversationle plus universel ! »Sa responsabilité et celle deson service n’en sont que plusgrandes. Prédire le temps lemercredi pour la fin de lasemaine s’avère périlleux etparfois lourd de conséquences: juste après ses bulletins,des clientsconfirment ouannulent leursréservationshôtelières. Pourautant, etmême s’il leur arrive de setromper, elle préfère s’enremettre aux ingénieurs deMétéo France plutôt qu’à Kikila Grenouille ou aux dictonspopulaires. Elle se souvientqu’en Normandie, il y a quelquesannées, un agriculteur luiavait prédit un hiver froid etrigoureux car les pelures d’oignonsétaient épaisses. Enconsultant les relevés de températuresde cette année-là,elle avait constaté que la saisonhivernale avait été particulièrementdouce ! Elle n’enIl n’y a riende plus fédérateurque la météoreste pas moins attachée auxtéléspectateurs et aux preuvesd’intérêt que ces derniers luimanifestent. « Vous n’imaginezpas, me confie-t-elle, lenombre de passionnés demétéo, parfois très jeunes, quipossèdent une petite stationdans leur jardin et me fontrégulièrement part de leursexpériences. En ce momentc’est la saison des vœux. Je nelaisse pas unecarte sansréponse… »Cette amoureusede la planètebleuevient aussi de publier « C’estbon pour la planète », auxéditions Calmann-Lévy, unvéritable guide pour protégerl’environnement et faire deséconomies d’énergie. Dans cetouvrage, elle nous donnequelques recettes végétarienneset nous recommande d’allerchez nos maraîchers, placedu Marché, pour acheter fruitset légumes de saison.Bon vent à tous !JACQUES GOURIERGuettez TF1 dans les prochains jours,vous devriez entendre Evelyne nous donner la météo à Versailles !*Appel gratuit à partir d’un poste fixe - Illustration et photo non contractuelles, à caractère d’ambiance - www.ibizacom.com - RCS 410 410 476

Maquette Versailles Plus 9 4/02/08 11:21 Page 88VersaillesstoryV E R S A I L L E S + N°9 F É V R I E R 2 0 0 8QUI ES-TU, CHAUCHARD ?Saviez-vous qu'il existe aucœur même de Versailles unpetit paradis que certainsde ses heureux habitants s'amusentà qualifier de « villageGaulois » ? Un petit village, composéd'une centaine de maisons,coupé par trois rues et entouréde murs, dont les habitants sontrégis par des statuts très précisdatant de 1902, où tout est privéet donc à la charge des propriétaires,aussi bien les trottoirs queles lampadaires, l'entretien de lavoirie et la taille des arbres desrues. Il s'agit du Parc Chauchard,dans l'ancien village (encore un !)de Montreuil, tout près de l'avenuede Paris. Chauchard ? Medirez-vous ; mais encore ?Alfred Chauchard naît à Paris en1821. En 1855, alors qu'il est simplecommis au magasin parisienAu Pauvre Diable, il s'associe avecAuguste Hériot et Charles-EugèneFaré pour louer le rez-de-chausséedu Grand Hôtel du Louvre,construit pour le baronHaussmann par les frères Péreire.Ces derniers avancent les fonds ànos trois amis pour le lancementde l'affaire. Au bout de deux ans,le commerce prospère et, en1879, les associés sont en mesurede racheter l'ensemble de l'immeuble.Après deux années detravaux, ils ouvrent Les GrandsMagasins du Louvre. Consacrés àla mode, ce sont les plus vastes etles plus célèbres de l'époque. Lasociété ne disparaîtra qu'en 1974,remplacée par Les Antiquaires duLouvre !Pour en revenir à notre AlfredChauchard, le voilà devenu l'unedes plus grosses fortunes del'époque, fréquentant la présidencede la République et sesministres, grand collectionneurd'art, célibataire très recherché etassez excentrique ; il avait dresséun perroquet à l'invectiver dèsqu'il rentrait chez lui !En 1885, il vend ses parts de lasociété et achète une maison decampagne à Versailles, lotie dansl'ancien parc de la comtesse deProvence, belle sœur de LouisXVI. Cent ans auparavant, la comtesseavait fait l'acquisition d'unegrande demeure, racheté les terrainsalentours et fait construireun jardin à l'anglaise, un hameauavec une laiterie, un temple deDiane, un pavillon chinois, unetour en bois et son belvédère etun pavillon de musique réalisépar Jean-François Chalgrin, architecteà la mode. Démantelé etvendu par lots à la Révolution,seul le Pavillon de Musique subsistedans les 7 hectares acquispar Chauchard. Six propriétairess'y sont déjà succédés et l'und'eux a agrandi le pavillon en yajoutant deux ailes.Chauchard y reste dix-sept ans,et, en 1902, il se défait de sa propriété,la découpe en 105 lotsqu'il donne à ses employés duLouvre avec un bail à vie gratuit,donnant ainsi un bel exemple decapitalisme éthique. Les lots sontessentiellement composés de jardinsfamiliaux, mais Chaucharden réserve quinze pour y faireconstruire des maisons destinéesà ses plus anciens employés. Parisest à côté grâce à la gare dePorchefontaine. A sa mort, en1909, le bail est transformé entitre de propriété qui exclut touteactivité professionnelle ou commercialeet dès 1930, on construitde nombreuses maisons de petitetaille, en meulière et toit de tuilessur les jardins.Aujourd'hui les maisons se sontmultipliées et sont au nombre de113, toujours séparées par lestrois rues d'origine, l'avenue duLouvre, l'avenue Chauchard etl'allée de la Donation, devenueaprès la guerre rue Pierre Berlan.Il ne reste dans le Parc que troisdescendants des premiers bénéficiaires,mais l'esprit familialdonné par son fondateurdemeure : l'entraide y est trèsimportante. Les nouveaux arrivantssont accueillis par lePrésident de l'association du Parcet leurs proches voisins. Chaqueannée, les habitants se retrouventAlfred Chauchard (1821-1909) peint par Benjamin Constant.pour un pique-nique devant lastatue d'Alfred Chauchard etorganisent des animations. Lepavillon de Musique est toujourshabité, et l'année dernière, sespropriétaires l'ont ouvert auxenfants du Parc, pendant queleurs parents, du moins les musiciens,y donnaient un concert,rendant au Pavillon sa fonctionpremière.Ainsi, après presque 250 ansd'existence et des transformationsradicales, l'ancien parc de lacomtesse de Provence, devenuParc Chauchard, reste fidèle à savocation : être pour ses habitantsun havre de paix au cœur de laville, un petit monde un peu àpart où il fait bon vivre.B.DESCHARD

Maquette Versailles Plus 9 4/02/08 11:21 Page 9histoire@versaillesplus.frVersaillesstory9U N J O U R , U N E H I S T O I R E .Le 23 février 1716Une voiture pompe, à Paris, en 1900. Depuis François du Périer,rien n’avait encore vraiment beaucoup changé, au début du siècle dernier...Le 23 février 1716, une ordonnance royale professionnalisela lutte contre le feu en créant le corps des Gardes pompiers,véritable service public gratuit, qui repose sur des hommesentraînés et hiérarchisés. Ce projet est né trente ans auparavant,le 7 février 1677, lorsque Louis XIV autorise par lettrespatentes François du Périer, ancien comédien de la troupe deMolière et reconverti en fermier général fortuné, à créer unesociété parisienne pour fabriquer, utiliser et louer pendanttrente ans une pompe à incendie qu'il a mise au point s'inspirantd'un modèle hollandais. Ladite pompe, munie de tuyauxen cuir souples assemblés tous les quinze mètres à l'aide deraccords en laiton, remplace les sanguettes, énormes seringuesremplies d'eau, peu efficaces, difficiles à manipuler etutilisées jusqu'ici pour lutter contre les incendies domestiquespar la population et les corps de métiers. Du Périer estégalement tenu de former une troupe de soixante hommespour assurer le service du feu. Le système gagna les provinceset trente ans plus tard, le roi officialisa la création d'unpersonnel spécialisé : les pompiers sont nés !B. DESCHARDL E S A V I E Z - V O U S ? .Un rhinocéros royalSaviez-vous que le premier rhinocérosnaturalisé au monde appartenaità Louis XV ? Commandépar le Roi à Jean-BaptisteChevalier, gouverneur deChandernagor, comptoir françaisdes Indes, le rhinocéros doitrejoindre la ménagerie royale.Expédié en octobre 1779 sur levaisseau « Duc de Praslin », l’animalest décrit par Bernardin deSaint-Pierre, qui lui rend visitedurant une escale à la Réunion,comme « fort et méchant ». Maisde Saint-Pierre ajoute « le rhinocérosa comme amie une petitechèvre qu'il tolère même entreses pattes », preuve qu'il a aussises bons côtés... Le 12 juin 1770,après huit mois de voyage enmer, le rhinocéros débarque àLorient. Il arrive à Versailles le11 septembre où il vivra pendantvingt-deux ans. Il s'adapte bien àsa vie versaillaise, et sera par lasuite qualifié par le mêmeBernardin de Saint-Pierre, nomméintendant du Jardin National desPlantes de Paris en 1792, comme« affectueux et demandeur decaresses ».Les causes de sa mort sont néanmoinsl'objet d'une polémique.Selon le biologiste GeorgesCuvier, il décède par noyade dansle bassin qui avait été aménagépour lui à la Ménagerie. D'aprèsses naturalistes, Jean-ClaudeMertrud et Félix Vicq d'Azyr, lerhinocéros est mort le 2 vendémiairede l'an II (les 23 et 24 septembre1793). Comment ? Onraconte qu'il aurait reçu un coupde sabre d'un sans-culotte éméché.Le rhinocéros est disséquéle 4 vendémiaire suivant sous unetente dressée devant les portesde l'amphithéâtre Verniquet duJardin des Plantes puis naturalisé.Une première pour l’époque,puisqu’on ne naturalisait tout auplus alors que les oiseaux ou à larigueur les renards..Choisi deux cents ans après pourentrer dans la galerie del'Evolution du Muséum d'HistoireNaturelle de Paris, le corps du rhinocérosexigeait d'être restauré.« Sa réparation nous a permis dedécouvrir les techniques de naturalisationde l'époque, expliqueJack Thieney, taxidermiste-restaurateurdu Muséum. Des charpenteset des madriers en boisconstituaient son intérieur. Sonvolume avait été recréé grâce àdes branches de noisetiers courbées.Il nous a fallu stabiliser l'intérieur,fait de paille et de fibresde bois, grâce à des résinesepoxy. Nous avons remis soncorps en forme, bouché ses fissureset procédé à une mise en couleurà l'aide d'une peinture àl'huile, afin de rester dans l'espritle Rhinocéros de Louis XV, au Muséum d’Histoire Naturelle à Paris :Il a encore bonne mine pour un plus que bicentenaire !de sa fabrication. » Au momentde sa restauration, en 1992, lesnaturalistes se rendirent compteque la corne du rhinocéros ne luiappartenait pas : c'était unecorne de rhinocéros africain, etnon indien ! Elle fut alors remplacéepar une corne de rhinocérosindien provenant des collectionsroyales. Corne qui pourrait bienêtre, en fait, la sienne !EPESPACE OFFERT PAR LE SUPPORT

Maquette Versailles Plus 9 4/02/08 11:21 Page 1010VVersaillesbougeE R S A I L L E S + N°9 F É V R I E R 2 0 0 8SIER SPECIAL MUNICIPALES - DOSSIER SPECIAL MUNICIPALES - DOSVersailles devrait vivre les 9 et 16 mars prochain une situation assez inédite : cinq candidats déclarés sont en lice pour succéder à EtiennePin10 % des suffrages pour être autorisé à se maintenir. La première marche du podium de l’avenue de Paris ne se trouve donc pas à 51 %, nide février dont les versaillais sont friands, et vous comprendrez aisément que la messe est loin d’être dite. Afin de vous donner toutes lesclecis et bien évidemment identique pour tous : leur état-civil, une courte présentation, et trois idées fortes de leur programme. Par ailleurs, un soBertrand DevysBertrand Devys a 52 ans, il est marié et a cinq enfants. Il est chef d'entreprise.Je suis né à Versailles où je vis et travaille. Marié, 5 enfants, je suis membred'associations familiales et de parents d'élèves. Expert comptable, je dirige mapropre entreprise. Engagé très tôt dans la vie politique locale, je suisaujourd'hui maire-adjoint et vice-président du Conseil Général en charge del'insertion professionnelle et de la lutte contre l'exclusion sociale, deux responsabilitéspassionnantes.L'ambition de l'équipe rajeunie, compétenteet motivée que je conduis,sera de faire de Versailles une villesolidaire où chacun a sa place. Jeserai présent quotidiennement, àl'écoute de tous pour répondre à vosbesoins : logement, modes de garde,scolarité, vie sportive, maintien àdomicile… Nous rendrons la mairieplus réactive : accès en ligne aux formalitéset création d'un service d'interventionrapide pour répondre en72 h chrono à tous les incidentssignalés. Les circulations doucesseront développées et le service desbus amélioré : transport gratuit pourles enfants de moins de 10 ansaccompagnés.Le développement économiquesera stimulé pour financer les serviceset équipements nécessaires à lapréservation de notre cadre de vieexceptionnel. Satory, autour deMov'eo, doit devenir un pôle internationalconsacré aux technologiesautomobiles de demain. Nous susciteronsl'installation de nouvellesentreprises et de centres de recherche.Une plate-forme d'initiativeslocales sera mise en place pour faciliterla création de micro-entrepriseset je soutiendrai le projet « maisonde l'entreprise » porté par laChambre de commerce et tournévers les jeunes créateurs.Notre vie culturelle doit vivre toutel'année en étant de qualité, diversifiéeet digne de la renommée deVersailles. Je la veux ouverte à tous,en particulier aux jeunes : nouscréerons le Tremplin de la FrenchTouch, manifestation consacrée aurock et à la musique électronique,une école de musique municipale,une salle de concert et des studiosde répétitions. En complément del'offre existante, un Pass culture seracréé et de nouveaux événements :Journées du Nouveau Mondeautour du 4 juillet pour célébrer lesliens entre Versailles et les Etats-Unis, expositions temporaires enplein air …Pour en savoir plus :@www.bertranddevys2008.comHenry de LesquenPour en savoir plus :@www.lesquen2008.comLes candidats vous sont présentés ici par ordre alphabétique.Henry de Lesquen a 59 ans, il est marié et a cinq enfants. Il est administrateurcivil au ministère des Finances.Issu d'une famille qui s'est installée à Versailles au début du XIXe siècle, Henry deLesquen a créé en septembre 2000 un mouvement local démocratique et républicain“divers droite”, indépendant des partis politiques, l'Union pour le Renouveaude Versailles (U.R.V.). Il a obtenu six mois plus tard 26 % des voix des Versaillaisaux élections municipales de mars 2001. Depuis sept ans, il prépare activementl'alternance. Il conduira la liste de l'U.R.V. aux élections municipales de mars 2008.1. Les 9 et 16 mars, aux électionsmunicipales, lesVersaillais feront un choixdécisif pour l'avenir de leurVille.2. Les deux adjoints d'EtiennePinte, Mazières et Devys, ontété coresponsables, avecPinte, de la politique désastreusequ'ils ont conduiteensemble depuis 1995. Ils onttoujours voté, pendant treizeans, toutes les délibérationsprésentées par Pinte auConseil municipal, sansaucune exception et sansjamais protester : quand ilsparlent de changement, ils nesont pas crédibles. Mazières etDevys veulent, en réalité,continuer exactement commeavant. Les deux compères seprésentent sur deux listesséparées pour tenter de tromperles Versaillais. Ils sont, enréalité, interchangeables : cesont des hommes de parti ;l'un est UDF-RPR, l'autre estRPR-UDF... l'un se vante d'être“investi par l'UMP”, l'autred'être “soutenu par des membresde l'UMP”... c'est blancbonnet et bonnet blanc !3. Moi, je dirige au contraire uneliste indépendante. Je veux libérernotre Ville de la tutelle despartis politiques. Je vous proposeun programme de ruptureet de renouveau. Je m'engage àle réaliser, avec tout le dévouementet la passion que j'ai pourle service des Versaillais. J'ai unegrande ambition pour notreVille, qui n'est pas destinée à lamédiocrité. Je veux défendre etpromouvoir son identité. Jeveux qu'elle soit un exemple.Vous pouvez me faire confiance,je serai fidèle à la parole donnée.Je vous le dis du fond ducœur : je ne vous trahiraijamais !

Maquette Versailles Plus 9 4/02/08 11:21 Page 11actu@versaillesplus.frVersaillesbouge11DOSSIER SPECIAL MUNICIPALES - DOSSIER SPECIAL MUNICIPALES -Pinte, avec une grande probabilité pour quatre d’entre eux de... se retrouver au premier, comme au second tour ! Il suffit en effet de réaliserni même à 40 %, mais sans doute plus proche des 35 à 37 %. Ajoutez à cela une campagne courte, coupée en plein milieu par les vacancesclefs du scrutin, Versailles + a sollicité les candidats, leur demandant de se présenter eux-mêmes, en répondant à un questionnaire très présondageen ligne vous est proposé sur www.versaillesplus.fr. Aucune valeur scientifique, mais un thermomètre de votre intérêt pour la bataille !François de MazièresFrançois de Mazières a 47 ans, il est marié et a une fille de 11 ans. InspecteurGénéral des Finances il préside la Cité de l'Architecture et du Patrimoine.J'ai été élève au lycée Hoche, à Saint-Jean-de-Béthune, au conservatoire de théâtre et faitdu scoutisme. Sous-préfet, puis chef de cabinet du ministre des Finances, directeur généralde la Fondation du Patrimoine, conseiller du Premier ministre entre 2002 et 2004.Depuis 1995, je suis adjoint au maire de Versailles, chargé de la Culture.J'ai créé et dirigé le Mois Molière avec l'aide de 200 bénévoles, depuis douze ans.Si j'ai décidé de mener la liste apolitique« Pour Versailles », c'est que jesuis convaincu que Versailles a unimmense potentiel fondé sur uneimage de marque mondialementconnue qui demeure insuffisammentexploitée. Nous travaillerons au développementéconomique pour créerdes emplois et apporter de la taxeprofessionnelle. Aujourd'hui, lesimpôts reposent avant tout sur lesparticuliers ; taxe d'habitation et foncièreont augmenté de 23 % en 7 ans.Pour conduire une politique sociale,éducative, culturelle et sportive ambitieuse,il faut commencer par attirerdes entreprises. Nous dégagerons denouvelles surfaces pour elles en centre-villeet à Satory, en favorisantl'émergence de starts-up, en développantles nouvelles technologies, enfavorisant les partenariats et transfertsde compétences avec les universitéset centres de recherches commel'INRA et l'INRIA. Nous favoriserons lecommerce en attirant un tourisme dequalité, en faisant de Versailles uneville de congrès et en travaillant maindans la main avec le Château.Nous voulons par ailleurs conjuguerdéveloppement économique et qualitéde vie à Versailles. Nous sommesopposés au projet de circuit deFormule 1, synonyme de nuisances etde gel de terrains. Nous recentreronsle projet des Chantiers sur un pôled'affaires et nous en créerons undeuxième à l'hôpital Richaud. Nouscréerons à Satory un véritable écoquartier,et renforceront les liaisonsavec le centre ville. Nous amélioreronsle problème du stationnementet de la propreté en ville. Par ailleurs,notre équipe qui comporte de nombreusescompétences en matière depetite enfance, d'adolescence, de personneshandicapées ou de personnesâgées, valorisera le travail de terraindes associations, et créera une plateformequi permettra à ces acteursessentiels de la vie locale de se coordonner.Enfin, je m'engage avec mon équipeà me rendre très régulièrement danschacun des quartiers de la ville, à renforcerle rôle des conseils de quartieret à mettre en place un numéro vertaccessible à tous les Versaillais. Jeveux une mairie véritablement àl'écoute des citoyens.Pour en savoir plus :@www.demazieres2008.comCatherine NicolasPour en savoir plus :@http://versaillesautrement.netCatherine Nicolas a 64 ans, elle est mariée depuis 35 ans, a trois enfantset trois petits-enfants. Elle est très engagée dans la vie associative.Versaillaise depuis 33 ans, Catherine Nicolas, après plusieurs années dans l'aéronautique,choisit de se consacrer pendant 15 ans à ses enfants avant de s'engager dans lavie associative (humanitaire, jeunesse, consommation). Secteur dans lequel elleoccupera de nombreux postes à responsabilité. Sympathisante de gauche depuis toujours,conseillère municipale depuis 7 ans, elle défend l'honnêteté, la tolérance, lasolidarité et l'équité : des valeurs qu'elle veut partager avec toutes les générations.La ville de Versailles a un potentielinestimable, c'est pourquoiCatherine Nicolas veut axer sonaction sur :- Le développement du liensocial et humain en renforçantla solidarité intergénérationnellequi se concrétise par le maintiendes seniors à domicile et l'assuranced'une fin de vie respectable,la création d'unités d'accueilpour les malades d'Alzheimer etles personnes dépendantes. Lelien social, c'est aussi accroîtreles places de crèches avec uneattribution démocratique ettransparente et avoir une politiquede logement dynamique etaccessible à tous afin de pouvoiraccueillir des familles désireusesde vivre ou de rester à Versailles.- Pour Catherine Nicolas, développerl'attractivité économiqueet environnementale de la citéest une autre priorité qui passepar une nouvelle étude du dossierde la ZAC des Chantiers etles moyens de donner à de nouvellesentreprises l'envie des'installer sur Satory grâce à unefiscalité compétitive. Pour lacandidate, il faut coupler cevolet économique avec unevolonté affichée de repenser lesdéplacements et le stationnementafin de redonner de l'oxygèneaux petits commerces etde dynamiser l'offre culturelle ettouristique dans un cadre de vieenvironnemental soucieux derespecter le patrimoine écologiquede Versailles.-Enfin, développer la vie démocratiqueet l'engagement dansla cité en instaurant une véritabledémocratie locale afind'avoir des débats assainis s'appuyantsur les véritables aspirationsdes habitants : lesVersaillais doivent être lesacteurs de leur propre ville.À nos lecteurs : Julien Auroux, candidat de l'Alliance Royale à Versailles, n'a pas répondu au questionnaire malgré de nombreuses relances par e-mail, par téléphone et même jusque sur son mobile. Pour le FrontNational, Philippe Chevrier, secrétaire départemental des Yvelines, nous a annoncé en exclusivité mercredi 30 janvier que le FN venait de décider de ne pas présenter de liste et ne donnait aucune consigne devote. Le jour de notre bouclage, lundi 4 février, nous n'avions pas eu officiellement connaissance de l'existence d'autres listes, autrement qu'à l'état de vagues rumeurs, sans point de contact identifiable.

Maquette Versailles Plus 9 4/02/08 11:22 Page 1212VVersaillesbusinessE R S A I L L E S + N°9 F É V R I E R 2 0 0 8MULTIPLEX, MON AMOUR ?Même pas sorti de terre et on parle de lui comme s'il était déjà là : le multiplexeest au cœur des débats et il n'est pas un Versaillais qui n'ait d'avis sur la question !Il devrait aligner 12 salles et afficherainsi une capacité de 2 400 à2 800 sièges pour environ850 000 entrées par an… Deschiffres impressionnants auxquelson peut opposer un autre chiffretout aussi étonnant : 11 000signatures ont été réunies lors dela pétition qui a circulé dansVersailles pour dire « non » à cemastodonte du cinéma.Les arguments des uns et desautres diffèrent beaucoup selonque l'on habite au cœur de la villeou que l'on est plus excentré.Florilège des états d'âme desVersaillais…Pour Sabine, mère au foyer, quiréside avenue de Paris, les chosessont claires : « il est évident queplus personne n'ira au Cyrano etc'est donc la mort programmée dece cinéma qui fait partie de l'histoirerécente de la ville. De plus, trèshonnêtement, l'arrivée desMultiplexes c'est aussi l'arrivée dejeunes des environs et je n'ai pastrès envie de cela ».Même son de cloche du côtéd'Isabelle, correctrice, qui habiteen face de la gare rive Gauche :« Je suis une accro des cinémas dequartier même si je trouve que leCyrano manque de confort et quele son y est parfois mauvais. Je nepeux donc pas adhérer à ce projetde multiplex, sauf si l'on transformaitles deux cinémas de centreville en cinémas d'art et d'essai.Mais je ne suis pas certaine qu'ilspourraient tenir finalement avec cetype de programmation. »Pour Eric, barman dans le quartierSaint-Louis, le projet n'est pas siidiot : « ça pourrait peut-êtreredonner un peu de vie à notreTHD est arrivé-eh-éSilicon Versailles, c’est pour bientôt.D’ici à la fin de l’année, 40 000foyers versaillais raccordésaujourd’hui au câble serontconnectés via... la fibre optique.Depuis le début de l’année, cesont déjà 2 000 prises versaillaisesde Numéricable qui ont étéconnectées via la fibre en THD(Trés Haut Débit). L’installation dela THD ne nécessite pas de travauxdans les parties communesdes immeubles, les réseaux yétant suffisament dimensionnéspour relayer le service.Avantage ? Contrairement aux filsde cuivre traditionnels, la fibreoptique permet de transporterdes données à la vitesse de lalumière, forcément, et de manièretotalement infaillible puisque lalumière n’est pas sensible aux problèmesélectriques (isolationsdéfaillantes ou affaiblissement dusignal sur les longues distances).Mais surtout, elle permet de transporterbeaucoup, beaucoup plusde données. La fibre optique, enlaboratoire, permet déja d’atteindre1,4 Tb/s (térabit seconde),contre “seulement” 160 Mb/s pourle câble, soit... dix mille fois plus !Pour quoi faire ? D’abord, augmenterle débit de l’Internetdomestique ou professionnel. Lesabonnés finaux passeront de 20ou 30 Mb/s, l’offre standardactuelle, à 100 Mb/s, et ce sansmodification de prix. Avec 100Mb/s, les usages d’Internetdevront être réinventés. Premierbénéficiaire, le télétravail. À cedébit, les applications de télécommunicationet de visioconférenceseront banalisées, et l’accès auxdonnées de son entreprise dechez soi deviendra la norme. Unegrève SNCF ? Même pas peur !quartier le soir. Une fois sortis ducinéma, les gens pourraient venirflâner par chez nous plutôt qued'être tous concentrés dans le quartierNotre-Dame ». Claire, enrecherche d'emploi, n'est pastotalement adhérente au projet,cependant, elle trouve un avantageau multiplexe : « Beaucoupde films y sont projetés en VO. Or,quand on aime le cinéma, c'estquand même ce qu'il y a de mieux.Or, le Cyrano ne fait aucun effortsur ce point et c'est bien dommagepour les cinéphiles ».Alain, cadre commercial, habiterue de l'Ecole des Postes :« Quand on est plus excentré, il estpréférable de faire une croix sur lescinémas versaillais. Je ne comptepas les débuts de films que j'ai ratésparce que j'avais tourné pendanttrois quarts d'heure pour me garer !Alors un cinéma avec un parking, jesuis pour ! » Même chose pourValérianne, résidant àPorchefontaine : « Il m'est arrivéplus d'une fois de me prendre un PVpendant une séance. Ca fait cher laplace de cinéma ! Je n'y vais plus dutout. J'ai opté pour louer les filmsquand ils sortent en vidéo. Alors,avec un multiplexe qui permettrade se garer facilement, je retourneraiau cinéma. » Deux tendancesdonc : les Versaillais sont attachésà leur cinéma de quartier et nesouhaitent pas le voir disparaître.En même temps, un meilleurconfort, une meilleure image etun meilleur son ne leur déplairaientpas non plus. Ca va êtrecompliqué…VÉRONIQUE BLOCQUAUXInstallation de fibre optique dans les fourreaux existants sous la chaussée.Mais le premier bénéficiaire de ce“gros tuyau” comme l’on dit dansles métiers des télécoms sera latélévision. Avec 2 Gb/s dédiés, l’offretélévision couplée aux nouveauxdécodeurs numériques àdisque dur permettra de visionnerautant de chaînes que souhaitésimultanément, en qualité HD.L’on pourra alors, comme dans lesfilms de science-fiction, affichersur son grand écran plusieurschaînes simultanément et zapperde l’une à l’autre sans temps d’attente.Enfin, sans lien direct avecla THD, la VOD (ou vidéo à lademande) est annoncée. Avant lafin du mois de février les abonnésparisiens se verront proposer uneoffre large comprenant plusieurscentaines de films d’entrée de jeu.Une offre qui doit arriver surVersailles avant l’été...JBGÉ D I T O R I A LFinancerles PMEen réduisantson ISFLa loi Tepa (*) va réjouirbeaucoup de versaillais,investisseurs commeentrepreneurs. En effet, ellepermet une réduction de 75 %de l'ISF au titre de la souscriptionau capital des PME, avecun plafond de 50 000 euros.Une réduction particulièrementintéressante ! Ainsi, unplacement de 66 000 eurosdans une PME, qui peut êtrecelle d’un membre de la familleou même la sienne ne “coûtera”dans les faits que 16 000euros, le reste étant déduit duchèque destiné au Trésor pourle paiement de l’ISF, à conditionbien sûr d’être taxé à ceniveau. Mais même pour10 000 euros investis, ce quireprésente le montant du chèquemoyen pour l’ISF, l’investissementne reviendra qu’à25 000 euros. Pour faciliterencore l'investissement, lasouscription peut se faire demanière indirecte, par le biaisentre autre de sociétés holding.Autant dire queVersailles est particulièrementbien dotée grâce au Club descréateurs ou à Versailles Clubd'Affaires qui sont à l'initiative,chacun de leur côté, d'unesociété de financement. Lecruel défaut de capitaux propresdans les sociétés françaisesne deviendrait-il qu'unmauvais souvenir ?ARNAUD MERCIERPrésidentde Versailles Club d'Affaireswww.affairesversailles.com(*)La Loi n° 2007-1223 du 21 août2007 en faveur du travail, de l'emploiet du pouvoir d'achat (diteloi TEPA)22 rue Hoche 78000 VERSAILLESwww.aide-a-dom.com01 39 49 02 12Offrez-vous du temps libreSpécialiste des services à domicile,nous proposons des prestations de :• ménage,• repassage,• accompagnement des personnes agées,• garde d’enfants scolarisés,• jardinageNous vous garantissons une excellente QUALITÉ grâceà notre personnel expérimenté qui est formé et encadré.Vous ne payez aucun frais de dossier ou frais administratif.Notre entreprise agréée par l’État vous permet de bénéficierde 50% de réduction d’impôts.Alors n’hésitez plus, contactez-nous…

Maquette Versailles Plus 9 4/02/08 11:22 Page 13Versaillesbusiness13Un nouveau Louis XIV, Samuel Théis.VERSAILLES MEUBLÉSi vous avez aimé l'expositionQuand Versailles était meublé d'argent,ne manquez pas la sortie,courant février, du documentaire,Versailles meublé, qui suit les étapesde la reconstitution du grandappartement deLouis XIV. Prixde venteconseillé :19,99€.la “marque” Versailles fait vendrePari osé mais réussi pour France 2,qui n'en est pas à son coup d'essai.Après avoir imposé le théâtre endirect le samedi soir, France 2replace aussi le documentaire enpremière partie de soirée. Résultat :Versailles, le rêve d'un roi, diffusé le 3janvier, a réuni 5,3 millions de téléspectateurs.Pour Thierry Binisti, réalisateurdu docu-fiction « le butétait de raconter véritablement unehistoire, celle de Louis XIV et de sonprojet surdimensionné. Ce n'est pasl'histoire de, mais l'histoire dans… »Un pari d'autant plus audacieuxque les acteurs choisis ne sont pasconnus, contrairement aux comédiensde « Au théâtre ce soir », diffuséle samedi sur France 2 et quis'appuie, lui, sur la notoriété denoms célèbres. « Je voulais desacteurs à même d'être, et non simplementde jouer leur personnage», explique Thierry Binisti.Quand La Fontaine apparaît àl'écran, il ne faut pas qu'on se dise« Tiens, voilà Untel dans le rôle deLa Fontaine », mais « Tiens, voilà LaFontaine ». Ce n'est donc pas la présencede stars mais bien le sujet dudocumentaire en lui-même qui aattiré les téléspectateurs : ils étaientaussi nombreux que pour unEnvoyé Spécial, diffusé le mêmejour à la même heure, soit 20 % depart de marché.Mais Versailles, le rêve d'un roi, s'apprêteà vivre une seconde vie.D'abord sur Internet, en VOD, vidéoà la demande, à 1,99€ en locationpour 24 heures, ou 3,99 € en achat,sur le site www.france2.fr. L'objectifétant, grâce à des prix très attractifs,de multiplier le téléchargement devidéos en ligne. Quand aux inconditionnelsdu format DVD, ils pourront,dès le 6 février, se procurer lefilm pour 16,99 € chez tous lesgrands distributeurs. Ensuite àl'étranger, où une quinzaine depays ont déjà acheté le programme.Autre indicateur de succès de cetteformule, les chaînes étrangèresavaient acheté le programme avantmême sa diffusion en France, etdonc sans en connaître les performancesd'audience. A quand unnouveau docu-fiction sur Marie-Antoinette signé Thierry Binisti ? EPComment convaincre les touristes de visiter autre choseque le château, à Versailles ? Une toute jeune sociétéversaillaise est en passe de proposer des solutions crédibles.Vous les avez sans doute déja croisésdans les rues de Versailles surleurs drôles d’engins à roulettes, leSegway. Ils, ce sont les groupes de 2à 6 touristes, guidés par un accompagnateurversaillais bien sûr, quiprofitent de ce moyen de transportludique et écologique pour visiterles quartiers méconnus de la ville.Après avoir découvert les charmesde la rue de Satory ou de la placede la Cathédrale Saint-Louis, ouexploré les recoins de la Geôle, ilsressortent enthousiasmés par cettevisite inédite, et n’hésitent pas àretourner sur l’itinéraire, cette fois àpied, pour faire du shopping ouencore déjeuner ou dîner au restaurant.Particularité du Segway ?Outre son côté hautement écologique,ses moteurs électriques lui permettantde parcourir jusqu’à 35 kmpour seulement 5 centimes d’eurode charge sur une simple prise decourant, il s’agit juridiquement d’unpiéton, ce qui lui impose de circulerà 6 km sur les trottoirs et dans leszones piétonnes, et lui interdit defacto de rouler sur la route. InstalléeUNE BOÎTE QUI ROULEdepuis début janvier au 1, rue de laParoisse, tout contre le bassin deNeptune, la jeune société VersaillesEvents y loue les Segway tous lesjours de la semaine, le plus souventsur réservation. Créée par cinq versaillais,elle s’apprête à ouvrir soncapital à d’autres versaillais afin depouvoir démarrer à la belle saisonde nouvelles offres . Ainsi par exemplesont en cours d’écriture desspectacles de rue, permettant deraconter aux touristes Versailles etl’histoire de France de manière ludique,au coeur même de la ville servantde décor comme àCarcassonne. Ses fondateurs, FloreOzanne, qui dirige un cabinet deconseil en recrutement basé àVersailles, François-Hugues deVaumas, qui a fondé une société deproduction audiovisuelle et Jean-Baptiste Giraud, journaliste, écrivain,fondateur d’Economie Matin maiségalement co-fondateur deVersailles +, sont accompagnés parPierre Kosciusko-Morizet, PDG etfondateur de Priceminister, etSandra Legrand, PDG et fondateurde Canal CE. Leurs sociétés leadersur leurs marchés, la vente entreparticuliers et la billeterie pourcomités d’entreprise leurs prodiguentréseau et conseils sur la stratégieInternet. L’un des paris est eneffet de réaliser un site multinlingue,utilisant au maximum la vidéo,destiné à séduire les touristes enamont, lors de la préparation deleur voyage. Pour ce faire, VersaillesEvents a obtenu le soutien duConseil Général des Yvelines via ledispositif Yvelines Numériques,mais aussi de la CCI de Versailles quilui a octroyé sa caution dans lecadre d’un prêt AFACE (aide aufinancement et à la création d’entreprise),souscrit à la BNP Paribas.Enfin, une vaste campagne de prérecrutement,lancée en novembredernier, a permis de recenser plusde cinquante profils de versaillais etversaillaises à la recherche d’uneactivité à temps partiel compatibleavec leurs études ou leur vie familliale.Vivement les premiers beauxjours !HBBPour en savoir plus : 0870 440 770 .Le site web de la société :@www.versaillesevents.fr

Maquette Versailles Plus 9 4/02/08 11:22 Page 1414 VersaillessportsV E R S A I L L E S + N°9 F É V R I E R 2 0 0 8VERSAILLES, CAPITALEDE LA VOLTIGE ÉQUESTRE(c) ville de Versailles / Jacques PostelA 28 ans, Davy Delaire estvoltigeur équestre. Cettediscipline, associant à lafois l'aspect gymnique acrobatiquequ'il aime tant etl'équitation, lui semble unchoix naturel. S'il additionnaitses milliers d'heuresd'équitation, Davy a bienpassé plus d'une dizained'années à cheval. Pensezdonc ! Il a commencé àmonter à l'âge de quatreans ! Davy intègre l'équipede France en 1993, tout enpoursuivant un cursus universitairede sportif de hautniveau à l'Insep (Ndlr :Institut National des Sportset de l'Education Physique).C'est en 2004 qu'il deviententraîneur national et commenceà travailler avec lepôle France, centre sourcepermettant aux voltigeursd'évoluer au même endroit.En 2006, le pôle Francerecherche un endroit pours'entraîner et loger ses chevaux,et se retrouve ainsi àVersailles. « Le centreéquestre nous a accueilliavec beaucoup de chaleur.Nous avons donc décidé, enaccord avec la direction duclub et la fédération, d'organiserle championnat deFrance en juillet 2007. »Une véritable opportunitépour le club, mais aussipour la voltige française,qui voit sa compétition laplusimportante,jusqu'alors dispersée surplusieurs sites, se mutualiseren un seul et même lieu.« C'était un défi compliquépour le club, qui n'a disposéque de quelques mois pourpréparer cet événement. »Le pari s'avère gagné, puisquele concours se réitère,du 3 au 6 juillet prochain.« L'objectif était de péréniserle championnat afin queVersailles devienne la villede la voltige équestre, telleSaumur est caractéristiqueau dressage ou Chantilly ausaut d'obstacle.»Les franciliens pourrontdonc découvrir ou redécouvrirla beauté de cette discipline,où le voltigeur faitcorps avec son cheval toutexécutant des figures libresou imposées.EPDès 5/6 ans, les jeunes cavaliers peuventessayer la voltige équestre, aucentre équestre de Versailles, 59, rueRémont, 01 39 51 17 02 ou surwww.c-h-v.fr. Grâce à une approcheludique, Francois Athimou fait de lavoltige un outil pédagogique, et offreaux enfants un nouvel aspect del'équitation.

Maquette Versailles Plus 9 4/02/08 11:22 Page 15sport@versaillesplus.frVersaillessports 15BADMINTON : MADE IN CHINALongtemps considéré comme un joyeux jeu de plage, le badmintonest devenu récemment discipline olympique.Et à Versailles, on participe à cette montée en puissance…Pratiqué par les chinois il y a quelque2 000 ans, ce sport a longtempsété classé parmi les loisirsestivaux. En 1934, la Fédérationinternationale de Badminton voit lejour et la discipline afficheaujourd'hui fièrement plus de 100millions de pratiquants sur les cinqcontinents ! Le comité olympique adonc décidé d'inscrire cette disciplineaux Jeux Olympiques deBarcelone en 1992. Et même si laFrance n'a connu qu'une poignéede joueurs classés parmi les 40meilleurs badistes mondiaux, laFédération Française de Badmintonsouligne que le nombre de licenciésa doublé en dix ans : 114 725 licenciésen 2006 contre 51 671 en1996 ! Et, à son échelle, le club deVersailles ressent le même engouement: ils étaient 202 badistes en2006 pour 170 l'année précédente !Jeunes et adultes, compétition ouloisir, les entraînements sont assuréspar deux entraîneurs dontCyrille, ancien de l'équipe de Francejunior et senior et ancien sélectionnépour la Coupe du mondepar équipe : « C'est un sport, quicontrairement à ce que l'on pense,n'est pas un sport facile. Il demandedes aptitudes physiques, de la tactique,de la technique et du mental.Un savant mélange qui requiert dela tonicité musculaire, de la force decaractère, de la concentration pourêtre extrêmement précis dans sescoups. Le badminton, c'est autantde force dans les échanges que dela douceur pour parvenir à réaliserdes coups subtils.» Le club évolueen D2 et compte quelques joueursclassés : « Même si ce n'est pas unsport national comme en Indonésieoù les joueurs sont de vraies stars,poursuit Cyrille, le badminton enFrance est en plein essor. C'est unsport peu coûteux, ludique, qui permetde se défouler ». Le badmintonen simple fut d'ailleurs la 2ème activitésportive la plus pratiquée aubaccalauréat en 2004. Robin, 13ans, finaliste en janvier d'une compétitionen D2, est l'un des jeunespoulains de Cyrille : « c'est un sportqui permet de devenir un vrai sportif: rapidité, puissance, endurance.Le plus compliqué, c'est d'avoir unebonne technique pour parvenir àdes coups très maîtrisés. Les entraînementssont très physiques maisse déroulent toujours dans unebonne ambiance. Ce qui permet,quand on se retrouve en compétition,de se soutenir les uns lesautres pendant les matchs ». Etpour celles et ceux qui se demandentpourquoi ce sport en pleinessor n'est pas médiatisé, c'est toutsimplement parce que sa retransmissiontélévisuelle est quasiimpossible à cause de la vitesse duvolant…VÉRONIQUE BLOCQUAUXLe site Internet de l’association@http://versaillesbad.free.fr/SURCLASSEZ VOS EXIGENCESNOUVELLE VOLVO C30 FEELING 1,6 D 110 CH22 250€ *BONUS ÉCOLOGIQUE : 200 €Vous êtes exigeants ? Régulateur de vitesse, climatisation automatique, commandes audio au volant, ordinateurde bord, incrustations et console centrale en aluminium, jantes alliage 16’’, phares anti-brouillard avant et selleriespéciale T-Tec pour seulement 22250€. www.volvocars.frwww.actena.fr45/47, RUE DES CHANTIERS - VERSAILLES - 01 39 20 17 17* Offre de lancement incluant une remise de 500€. Prix public conseillé en euro TTC au 03/12/2007. Offre valable du 03/12/2007 au 01/04/2008 dans le réseau Volvo participant. Tarifs valables en France métropolitaine.VOLVO C30 Feeling 1,6D 110ch : consommation Euromix (l/100 km) 4,9 - CO 2 rejeté (g/km) 129. D’où un bonus écologique de 200€.

Maquette Versailles Plus 9 4/02/08 11:22 Page 1616VVersaillescultureE R S A I L L E S + N°9 F É V R I E R 2 0 0 8P L U M E S V E R S A I L L A I S E S a v e c 1 2 3 l o i s i r s . c o mMarie-Antoinette,jardin secretd’une princesseLorsque la mariage entre MarieAntoinette et le Dauphin deFrance est scellé, c'est l'abbéVermond qui est chargé de "préparer"cette jeune fille à devenirreine de France. Lorsqu'il arriveen Autriche, il trouve une demoisellecharmante et espiègle maispeu intéressée par les études. Il adeux ans pour l'initier aux affairessérieuses qui l'attendent...Ce roman écrit de façon vivanteraconte la vie de cette princesselorsqu'elle doit à la fois se préparerà être reine et à quitter toutesses attaches, familiales et géographiques.Une lecture à la foisfacile et enrichissante qui faitdécouvrir l'éducation des enfantsde la famille royale à Vienne auXVIIIe siècle.Marie-Antoinette, jardin secret d’uneprincesse, par Anne-Sophie Silvestre285 pages ,Flammarion, 9 €Marie-Antoinette,à la cour deVersaillesL’AGENDA DU MOIS avecEn 1770, Marie-Antoinette, âgéede 14 ans et demi arrive àVersailles, pour épouser leDauphin.Ce roman historique plonge lelecteur dans l'atmosphère de laCour, brillante, fascinante, quirayonne alors sur toute l'Europe.Mais ce monde de la Cour est unmonde clos où s'affrontent lesclans, où les personnalités seheurtent et se blessent, où lesrelations sont dominées par lavanité, l'ambition et la jalousie ;où les passions sont d'autant plusfortes qu'elles ne peuvent s'exprimer.Les ressorts de ce romansont psychologiques. Le face àface entre des êtres blessés tienten haleine le lecteur jusqu à ladernière ligne.Bien écrit, bien mis en scène, l'intriguede ce livre s'adresse aux filles.La vie dissolue de Louis XVqui est cause de tant de troublesdans sa famille est évoquéesobrement. Le regard bienveillantposé sur les personnages estbien éloigné de la dérision habituellequi brouille la perceptionde cette période du passé.Marie-Antoinette, à la cour deVersailles, par Anne-Sophie Silvestre346 pages , Flammarion, 12 €Versailles décryptéL'histoire de Versailles est assezlargement connue à partir deLouis XIV. Mais les origines de laville restent, elles, quasi ignorées.L'ouvrage de Bruno RaimondiLes secrets du Vieux Versaillesoffre à tous les passionnés de laville un voyage dans son passé,du XIème au XVIIème siècle.Manager d'une société de soustraitance,Bruno Raimondi s'ennuiedans ses lectures. Il décidealors de faire de l'écriture sonmétier. En 2005, il ouvre, rueSaint-Simon, une librairie historique,l'Ambroisie, qui lui sertégalement de maison d'édition.Versaillais d'origine, il utilise lecadre de sa ville pour poser sesintrigues, qu'elles soient historiquesou policières. Les secrets duVieux Versailles, sorti en octobre2007, présente et raconte la villed'il y a neuf cents ans. « Pourbeaucoup, l'histoire de Versaillescommence à Louis XIV, alorsqu'elle correspond en fait à lagenèse des Capétiens. » L'intriguese situe sous les premiers seigneursadministrateurs, Hugo,Philippe et Gilles de Versailles.Versailles n'est encore qu'un village,construit autour d'uneéglise, dans l'actuel quartier desRécollets. De l'église, il ne resteplus grand chose sinon le porched'entrée. L'aventure continuepour Bruno. Il travaille sur troisnouveaux projets de livres. Maisl'auteur, discret et modeste, souhaitene pas en révéler plus pourl'instant…EPLes secrets du Vieux Versailles, 20 €,Editions Ambroisie 10, rue Saint-Simon du mardi au samedi non-stopPUBLI-INFORMATIONMétamorphose des clefs –Exposition contemporained’œuvres à base de clefsjusqu’au 14 février à l’Ecole desBeaux-Arts.Entre ciel et terre – Expositionde peintures et de photographiesjusqu’au 17 février auCarré à la Farine.Quand Versailles était meubléd’argent – Expositionjusqu’au 9 mars au Château deVersailles.Christian Gonzenbach –Exposition contemporainejusqu’au 12 avril à LaMaréchalerie.Parmentier, un célèbreinconnu – Conférence d’AnneMuratori-Philip proposée parl’Académie des SciencesMorales le 7 février à l’Hôtel deville.Funérailles royales – Concertauditiondes Pages et desChantres du Centre de MusiqueBaroque le 7 février à laChapelle Royale.Ciné-goûter avec un film surLe Vieil Homme et la Mer le 10février au Roxane.Heures d’Orgue – Concertd’orgue et de flûte avec desœuvres de Bach, Schubert,Gounod et Guilmant, le 10février à la Cathédrale Saint-LouisDîner Littéraire en présencede l’écrivain Jacques de SaintVictor pour son livre “Le Romande l’Italie insolite”, proposé parParoles d’encre, le 11 février auLa Dispute au Montansierrestaurant Le Parnasse.La Dispute – Comédie en unacte et en prose de Marivaux le12 février au Théâtre Montansier.Prix du “Court Noir” avec projectionde 7 courts métrages“noirs” et Prix du meilleurcinéphile de Versailles, catégoriesSenior et Junior le 13février au Roxane.Marc-Antoine Charpentier :sonates et symphonies –Concert des élèves duConservatoire de Versailles etde l’École Nationale deMusique et de Danse de laVallée de Chevreuse le 14février à la Chapelle Royale.Concert de percussion –Concert par les étudiants duconservatoire de Versailles, avecla participation du percussionnisteet compositeur françaisJean-Pierre DROUET, le 14février au Conservatoire.Fête du train miniature du 15au 17 février à la Maison deQuartier Porchefontaine.Ciné-débat sur le thème de ladictature avec le film “Rue SantaFe” le 16 février au Roxane.Heures d’Orgue – Concertd’orgue avec des œuvres deMozart, Beethoven, Lefébure-Wely et Guilmant, le 17 février àla Cathédrale Saint-LouisSuper Loto – Animation proposéepar le Ladies’Circle le 17février à Porchefontaine, 143 rueYves Le Coz.L’Opéra avant l’opéra –Concert chants et vièle le 18/02au Temple Réformé.Lundi du Jazz – Concert hommageà Astor Piazzolla le 18février au Foyer du ThéâtreMontansier.Un musicien d’Henri IV et deLouis XIII : Pierre Guédron –Conférence de la musicologueGeorgie Durosoir le 19 février àl’Hôtel des Menus-Plaisirs.Catholique - Musulman : je teconnais moi non plus –Conférence d’Henri de Saint-Bon proposée par l’Académiedes Sciences Morales le 19février à l’Hôtel de ville.Alexandre Roslin (1718-1793), un portraitiste pourl’Europe – Exposition du 19février au 18 mai au Château deVersailles.Cendrillon – Opéra deMassenet les 20, 21 et 22 févrierau Théâtre Montansier.Étienne Moulinié, le musiciende Gaston d’Orléans, frère duRoy Louis XIII – Litanies à laVierge et Cantique de Moïse▼par les Pages et les Chantres duCentre de Musique Baroque deVersailles le 21 février à laChapelle Royale.L’Everest, histoires et passionssur le toit du Monde –Ciné-conférence les 21 et 24février au Roxane.Un après-midi de fantaisie -séances de contes destinés auxenfants accompagnés (6-11ans) le 26 février au ThéâtreMontansier.Fête du timbre 2008 les 1 er et2 mars à l’Hôtel de Ville (salleMontgolfier).NB : les informations contenues dans cet agenda sont donnéesà titre indicatif et peuvent être sujet à modification

Maquette Versailles Plus 9 4/02/08 11:23 Page 17sport@versaillesplus.frVersaillespratique 17Cédric Barbarat, un jeune chef au PullmanPUBLI-INFORMATIONChef au Sofitel récemmentrebaptisé Pullman, CédricBarbarat est arrivé en mai 2006à Versailles pour relancer le restaurant,en suivant les préconisationsd'Alain Ducasse.Fils de cuisinier, il a évidemmentgrandi... dans une cuisine.« Ca marque ! », confie-til.Mais c'est paradoxalementsa grand-mère, dont ce n'étaitpas le métier et qu'il considèreavec humour comme le « meilleurchef du monde », qui lui arévélé sa vocation.Diplômé de l'Ecole hôtelièreGrégoire-Ferrandi à Paris, ilcommence sa carrière au PlazaAthénée, sous-chef de CédricBéchade, puis travaille pour lesbanquets de la Cour Jardinsous l'égide de ChristopheClarigo, avant de devenir chefde partie banquets pour lePavillon le Doyen. Avant d'arriverà Versailles, il fait ses armesen tant que sous-chef d'AlainDutournier au Carré desFeuillants.Pour Cédric, Alain Ducasse, quil'accompagne aujourd'hui dansses choix pour le Pullman, estune référence mondiale, quiallie modernité et tradition. Sanouvelle approche de la cuisinepasse simplement par le soucide bien transmettre son savoirfaire.Avec lui et sa direction,Cédric Barbarat a beaucoupéchangé, pour développer unconcept de cuisine simple etconviviale.Au LM Caffé du Pullman, lejeune Chef met donc en œuvreses talents dans une cuisine detype méditerranéenne, avecdes mets venant de l'Afrique duNord, du pays Niçois, del'Espagne ou de l'Italie.« J'ai découvert une identité audébut de ma carrière : une cuisinedu partage. J'aime faireplaisir à mes clients, et me faireplaisir, avec des produits simples.»Autre spécificité : au LM Caffé,le client peut composer luimêmeses entrées, en choisissantparmi neuf propositions.Une belle palette pour découvrirdifférentes saveurs, et unediversité qui invite le client àrevenir.La carte propose aussi le« snacking », cuisine plutôt destinéeà une clientèle d'affaire. Ils'agit d'améliorer les ingrédientsd'un plat traditionnel etsimple. Dans cet esprit, le LMCaffé propose un large choix detapas.Cédric Barbarat vous accueilleau Lounge LM Caffé du lundiau vendredi, de 12h à 22h30.LM Caffé - Hôtel Pullman2 bis avenue de Paris,78000 Versailles,Tél 01 39 07 46 34

Maquette Versailles Plus 9 4/02/08 11:23 Page 1818VVoxpopuliE R S A I L L E S + N°9 F É V R I E R 2 0 0 8V E R S A I L L E S V U P A R …JEAN-LOUIS CROQUETvigneron du château de Versailles, fondateur du O’ParisAlors tu serasversaillais, mon filsSi vous n'y êtes pas né, si vousn'êtes pas de "droite" même si onne vous croit pas.Si vous ne votez pas pourEtienne.Si vous n'avez pas eu vos premiersébats amoureux dans leparc du château.Si vous n'avez pas passé au moinsdix ans au lycée Hoche, éventuellementà Jules ou à St-Jean,Si vous n'avez pas fondé quelquechose comme une famille, uneentreprise ou un commerce dansla cité.Si vous n'avez pas joué dansl'équipe de rugby, éventuellementfait de l'équitation àPorchefontaine, du tennis boulevardSaint-Antoine ou à Glatigny,à la rigueur du foot à Montbauron,de la pétanque ou du vélomais au sein du Racing.Si vous n'avez pas fait quelquestours pendables dans la cité.Si vous n'avez pas rêvé que lechâteau et la ville ne fassentqu'un.Si vous n'avez pas désiré que cequi se fait ailleurs ne se fasse pasici, comme des parcmètres, oudes décors qui rendent toutes lesvilles identiques, ou des barbouillagesau sol de signes incongruspour faciliter une circulation qui,sans toutes ces choses, iraitmieux.Si vous n'avez pas rêvé que cetteville, ce château, ce parc soient lelieu de la tolérance, de la convivialité,de la culture et de la gourmandise.Si vous n'avez pas rêvé qu'ici, ondise bonjour et bonsoir sous desréverbères moins violents.Si vous n'avez pas goûté au roséde Marie-Antoinette.Si vous n'avez pas réalisé ou souhaitétout cela : vous n'êtes pasun vrai Versaillais.Accrochez vous, tout est possible,Ici les gens de passage sont lesbienvenus...s'ils disent bonjour et bonsoir ! "JEAN-LOUIS CROQUETC O U R R I E R D E S L E C T E U R SADRESSEChef d'entreprise, versaillais de naissanceet y habitant encoreaujourd'hui, j'aime bien votre journalet son état d'esprit…Par contre,vous parlez d'un restaurant en page6 sans donner ses coordonnées…Pourquoi ???HDV + : Oups ! parfois, les choses lesplus évidentes… Souvenez-vous dela lettre de Balzac. « Souffler n'estpas jouer » se trouve place duMarché Notre-Dame, à l'angle dupassage Saladin mais… est fermépour travaux en ce moment, et cepour quelques semaines ! Cetteinformation ne nous est parvenuequ’au lendemain de la parution del'article. Et nous attendons avecimpatience sa réouverture !CHORALESVERSAILLAISESj'ai été très interessé par la lecturede votre numéro de novembre etvous remercie pour la qualité de sesinformations.Pour votre information les "PetitsChanteurs de Saint-Charles" deVersailles ont un site qui peut vousinteresser :http://pcsc.free.frEn particulier, nous attirons votreattention sur la sortie ces jours cid'un double cd " Petits Chanteurs, lamagie des plus beaux choeurs d'enfantsde France" vendu chez tousles grands distributeurs et hypermarchésde France ainsi que surnotre boutique en ligne, produitpar Bayard et la FédérationFrançaise des Petits Chanteurs etdans lequel notre manécanterie deVersailles est représentée par l'interprétationde deux morceaux auxcotés des plus prestigieuses manécanteriesde France ( petits chanteursà la croix de bois, petits chanteursde Saint-Marc...)DNDÉSACCORD SURLES ACCORDSVotre article intitulé "Rendez nousle Dauphin !" , paru dans le mensuelVersailles + , est très intéressant ettrès instructif. En revanche je n'arrivepas à comprendre commentvous pouvez faire, comme bonnombre de journalistes depuisquelques années, une faute deconjugaison aussi grossière quecelle qui consiste à confondre lefutur simple et le conditionnel présentà la première personne du singulier.Cette erreur est trop répandue pourne pas s'en offusquer ! En effet, enl'occurence , le verbe dire s'écrit jedirai à la première personne du singulierau futur , et non je dirais(20ème ligne de la deuxièmecolonne de l'article).PAV+ : Acceptez nos excuses, la correctiontypographique se faisantparfois vers deux, trois heures dumatin, le soir du bouclage, certaineschoses peuvent nous échapper…POURQUOIS’ABONNERVersaillais depuis 3 générations, ettrès impliqués au sein de notreville, c'est avec beaucoup de plaisirque nous avons vu arriver votrejournal très bien fait et gratuit. Nouslecteurs@versaillesplus.frn'en manquons pas un numéro.Nous l'envoyons même a notremère qui a dû quitter Versaillespour une maison deretraite abordable pour elle, c'est-àdirehors de Versailles bienentendu ! Nous souhaiterions justeque vos articles soient plus nombreuxet plus étoffés. Vous proposezun abonnement. ourquoi pas? Maisqu'est-ce que celanous apportera de plus? Si c'estpour vous aider a continuer et vouspermettre de faire plus d'articles,alors nous sommes d'accord.Félicitations donc pour votre journalet tous nos meilleurs vœux.MDV + : Merci pour votre enthousiasmeet le soutien de votre abonnement.Cela peut en effet paraîtreparadoxal de payer pour quelquechose qui est offert par ailleurs,mais c’est aussi l’un des meilleursmoyens de faire savoir que l’onaime le journal. Vous notterez parailleurs que notre confrère LesNouvelles des Yvelines, dont 13 000exemplaires sont vendus sur tout ledépartement, distribue gratuitementle vendredi 30 000 exemplairesd’une version “expurgée”desannonces légales (qui ne peuventêtre insérée dans un journal gratuitpour des raisons légales justement)...Les Nouvelles bénéficientpourtant des mécanismes, nombreux,d’aides à la presse, à commencerpar le transport de presse àprix cassé, et... une TVA à 2,1 % surles abonnements, contre 19,6 %pour Versailles + ! Cherchez l’erreur...GRAND PRIXA l'heure où l'on nous demanded'éteindre la lumière, la radio et l'ordinateuren quittant la pièce, et delaisser la voiture au garage ensemaine, la persistance des courseset rallyes auto est indécente. Seulesles courses de voitures électriquesou à eau devraient être autorisées.A Versailles, elles pourraient avoirlieu sur la route nationale qui traversela ville dans l'axe du châteauen dressant des passerelles à piétons.Ainsi on ne génerait pas lesVersaillais mais ceux qui la traversent.Il en est de même pour lesuréclairage de la tour Eiffel et lesuréclairage des villes de France du15 décembre au 15 janvier.Du courage, messieurs les décideurs,donnez l'exemple. JC

Maquette Versailles Plus 9 4/02/08 11:23 Page 19lecteurs@versaillesplus.frvoxpopuli 19V E R S A I L L E S V U P A R …YVES MEAUDREDirecteur Général d’Enfants du Mékong“Je sais : vous êtesversaillais !”C'était en 1992, j'étais près de HaTien à la frontière du Cambodge.Frontière encore « assez nerveuse». Les accords de Paris ayantobligé les soldats vietnamiens à seretirer du Kampuchéa. De l'autrecôté de la frontière les khmers brocardaientles pêcheurs viets en leurfaisant sentir durement qu'ilsn'étaient plus les maîtres. Entre lesdeux communautés si abyssalementdifférentes, si définitivementantagonistes j'essayais de trouverles personnes susceptibles d'êtredes facilitateurs de paix. Ces hommesqui pour des raisons qui nouséchappent sont doué de « lagrâce ». Ces hommes et ces femmesqui, avec des mots simplessoulèvent les cœurs et donnent l'irrésistibleenvie d'aimer. Me voilàdonc sur cette frontière difficile àarpenter les villages émiettés surles îles du fleuve. Ma barquegodille d'un îlot à l'autre sur lequelflotte chaque petit hameaufumant dans la lueur douce et tendredu soir qui tombe. C'était uneheure charmante. J'avais éprouvéune méthode infaillible pour êtrecertain de la personne deconfiance nécessaire à notreaction. Il suffit de l'emmener dansles villages qu'il connaît et deregarder l'attitude des enfants àson égard. En effet, ce que l'on ditde lui dans l'intimité des canyasconditionne le comportement desenfants à son égard. Celui qui medonnera la plus charmante leçond'histoire sera celui qui, au boxoffice de l'amour des enfants,atteindra le sommet. C'était unprêtre entre deux âges, le Père D…Il portait encore la soutane. Il vint àmoi en manoeuvrant sa barque,une sorte de grande pirogue oùvingt enfants chantaient à lamanœuvre. Le bon curé me dit degrimper à bord. Je maintins unéquilibre précaire en criant des Ohet des Ah qui faisaient hurler derire ses petits diables. Jusqu'à lanuit, nous avons caboté d'une île àl'autre, attendus sur les rives pardes marées de petites filles, desYves Meaudre (à gauche) entouré d’orphelins cambodgiens auxquels son association, qui fétêra ses 50 ans prochainement,vient en aide grâce aux dons et aux bénévoles qui acceptent de partir un an sur le terrain, à leurs frais.adolescents ou de solennels vieillards.Ils se précipitaient tous surmon bon père, lui saisissant lesmains. Ils dansaient en couronneau fur et à mesure de sa démarchehésitante. Nous finîmes par nousasseoir sur les marches de l'Eglisesurmonté de son clocher au toitrelevé, goûtant les dernières brisesqui s'essoufflent à la tombée de lanuit. Des myriades d'enfants et deparents s'installèrent tout contrenous. Le Père D. souhaitait connaîtred'où « ce long nez » venait. Desfemmes fumaient la pipe, partageantles bouffées d'un mauvaistabac avec le bébé accroché dansleur dos ! Le càn Bô local, avec l'airabruti des fonctionnaires du Parti,trottinait derrière cette foulejoyeuse et trépidante. Le père letraitait avec gentillesse et humour,le prenant affectueusement par lebras pour lui demander des nouvellesde sa Bâ Ngoai.-D'où venez vous ?-Je viens de France.-Bien sûr, je le sais, me répondit-ilavec un accent parfait du Val-de-Loire ! Mais d'où ? Vous n'êtes pasbourguignon, vous rouleriez les« r ».Comment à 14 000 kilomètres deParis, en pleine brousse au milieud'une population qui pour l'essentiel,découvrait pour la premièrefois un phap, pouvait il connaîtrenos particularismes régionaux ?-Laissez-moi vous regarder, dit-ilavec un regard plein de malice…Parisien ? Non, vous n'avez pas cecôté narquois, et un peu contentde soi, non. Ça y est je sais, vousêtes versaillais !Mon Oh de surprise déclencha unecascade de rires comme si les centainesde personnes massés encercle autour de nous comprenaientce que nous disions.- Vous avez ce je ne sais quoi quivous distingue des parisiens. Cecôté simple et distingué -je merengorgeais ! -, ce côté souriant etgentil comme on le remarque chezles paroissiens de votre ville ! AParis, ils sont toujours en représentation.-Combien de fois êtes vous venuen France ?-Jamais !-Où avez-vous appris le français ?-A l'école chez les frères Lassaliensà Can Tho.-Comment est-ce possible quevous puissiez faire cesdistinctions ?Il éluda.Il se moquait de moi. Et pourtant, ilme disait la vérité. Il continua.- Savez-vous où ont été signé lespremiers accords amenant la paix ?- On vient de les signer à Paris, le23 octobre dernier.-Non je ne parle pas de ceux quenous venons de signer pour la paixau Cambodge -Il se rembrunit- lenationalisme restait tenace. Non, jeparle d'autres accords, bien plusessentiels pour mon pays et mêmela province où nous sommes.-A Genève, évoqué-je de mauvaisegrâce en pensant à la fin de laguerre d'Indochine, souffrant àmon tour des blessures des défaites,si héroïques ont-elles été.Quelques vieillards traduisaient-ilsdans la pénombre ? Les phrasesfilaient d'une oreille à l'autre à lavitesse du son autour de nous !-Non à Versailles. Le petit traité deVersailles signé en 1787 avec notreEmpereur que votre Roi a sauvé. Ils'était réfugié dans ces îles où noussommes. C'est d'ici même qu'il estparti à un contre dix reprendreSaigon.-A Versailles ?-Mais oui à Versailles même.Moi, passionné du Sud-Est asiatique,ignorer des faits historiquesqui s'étaient passés dans ma propreville !-Le fils de notre souverain est alléen France conduit par Mgr Pigneaude Béhaine. Il avait quatre ans, il aété la coqueluche et fût l'événementde l'année. Il a enchantévotre Reine. Il s'appelait le princehéritier Nguyen Phù Cành, fils denotre premier empereur Gia Long.Il obtint l'engagement de l'envoide seize bateaux chargés de14.000 hommes pour aider sonpère à le débarrasser de Tay Son.Le père baissa la voix et nos auditeurstendirent le cou… Mais lessoucis du temps amoindriront l'engagement.Le maréchal de Lattreévoqua ce traité lorsqu'il vouluaider l'Empereur Bao Dai à refairel'unité de l'empire.Les visages se touchaient, attentifsà ce que nous disions.-un texte apocryphe dit que votresi belle Reine, avait pris l'enfantdans ses bras, l'avait embrassé etrejoint le Roi :-Sire, quand une Nation envoie unenfant pour demander qu'onl'aime on ne peut que répondrepar l'amour si délicatement sollicité.-Si intelligemment sollicité,Madame, corrigea le Roi. Quelleintelligence politique que d'envoyerun enfant pour demanderune alliance.-Il ne nous reste plus qu'à l'aimer.Elle couvrit l'enfant de baisers etles courtisans applaudirent.Seules les étoiles de l'Orient éclairaientnos ombres. Le sentimentpalpable de tendresse exprimé parcet abbé si fin, par cette populationrieuse et bienveillante rendaientplus sensible encore, la promessed'une Reine au destin si tragique.Il ne faut pas chercher d'autres raisonsà la passion irrationnelle etparfois orageuse qui unit les françaisaux vietnamiens depuis.Voulant rester fidèle à ce serment,Enfants du Mékong depuis cinquanteans lie par le parrainage lesenfants-princes de Ha Tien auxfamilles françaises. C'est pourmaintenir cette transfusion d'espéranceinitiée dans l'enthousiasmed'une cour au crépuscule que nousrestons fidèle à ce serment. Celui-cia surmonté les déchirures de l'histoire.La tendresse de nos deuxnations qui s'aiment est de l'ordredu Mystère.YVES MEAUDRE

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Maquette Versailles Plus 9 4/02/08 11:25 Page 23paderonac@versaillesplus.frlanguede v23P A R P I E R R E - A U G U S T I N D E R O N A CNous y voilà. Cequ’il y a depénible avec lad é m o c r a t i e ,c’est qu’il fautréfléchir pour qui voter.Comme si nous n’avionsque cela à faire ! Comme sinos journées n’étaient pasdéjà assez remplies de choixà opérer : thé ou café (voirechocolat, pour ceux qui ontles moyens de s’offrir lebreuvage divin). Fruits rougesou orange amère.Tartine avec ou sansbeurre. Un mien ami médecinrecommande à ce sujetd’en consommer un quartde livre par jour. J’ai bienpeur que ses conseilsn’aient un avenir assezlimité. Il n’y a guère que latartine avec beurre quin’opère pas de choix : elletombe toujours du mauvaiscôté. Isaac Newton, qui estmort avant que je ne vienneà ce monde, prétendait quela pomme tombait toujourssur la tête du dormeurallongé sous le pommier, etla tartine la face beurréepar terre. Ce qui n’en faitpas, au passage, un outiltrès approprié pour effectuerdes choix, en particulierpolitiques. Sauf à lerecommander à ceux qui nesavent pas, les naïfs, que ledestin de la tartine estdéterminé tout commme lenôtre est écrit, comme leprétend la Réforme ?Je pense quant à moi quenotre destin, à la différencede celui de Dame Tartinequi est par essence désignéepour être mangéeavant que de tomber facecontre terre, peut êtremodifié. Et que le pouvoirqui nous est donné collectivementde le déterminerpar le jeu des élections estun pouvoir dont on ne doitpas se priver.Mais il en est un autre,beaucoup plus puissantencore : celui de convaincreou tout au moins d’essayer.Nous savons tous queVersailles est né non seulementdu rêve d’un Roi,mais aussi de la jalousie decelui-ci, fâché que l’un deses fermiers générauxpuisse avoir un châteauaussi sompteux que Vauxle-Vicomte,et soit capablede donner des fêtes...dignes d’un Roi.Que Fouquet ait confondusa cassette personnelle avecles impôts qu’il collectaitétait bien malhabile, surtoutquand le fruit de sesprélèvements était outrageusementvisible.Pourtant, l’exemple de sonenfermement ne serviraassurément pas de leçon àl’avenir. L’appât du gain etla corruption seront toujoursplus forts que la sanction,jusqu’au jour où lebras armé de la Justice sesaisira des fautifs. Il y auratoujours des cassettes, etdes hommes honnêtes pourles refuser, et d’autres pourles accepter.Mais il est certain aussi queles fermiers généraux, chargésde collecter chaqueannée un peu plus d’impôtset de taxes, attisent lesbraises d’une révolte prochaine.Il n’est pas loin letemps où le peuple viendrademander des comptessous les fenêtres duChâteau.En attendant, il est d’autresimpôts et taxes dont lahausse permanente provoquebien des mécontentements.Savez-vous que lebailli a collecté un quart deplus d’impôts l’an dernierpar rapport à il y a septans ? Que 4/5 e de l’impôtlocal est collecté sur leshabitants de la ville ?Quand vous achetez unbien à Versailles, savezvousque les 3/5 e des fraiset droits que vous réclamele notaire vont directementdans les caisses municipales,qui pourtant vous facture250 sols pour garer leschariots des déménageurs,et vous envoie encore samilice pour les faire déplacerensuite ?Moi qui suis un entrepreneur,(La RodrigueHortalez et Compagnie quej’ai le privilège d’avoir montéede toutes pièces commerceavec les insurgésd’Amérique, et leur fournitQue Fouquet ait confondu sa cassette personnelleavec les impôts était bien malhabile,Pourtant l’exemple de son enfermementne servira assurément pas de leçon.À l’heuredes comptesarmes et munitions), jeconnais trop bien la valeurde l’argent, et des effortsnécessaires pour le gagner,plutôt que de le voler ousimplement de le prélever.Pour dépenser plus, il fautgagner plus, et pour gagnerplus, il faut travailler plus.Je suis certain que la formulea, contrairement auxpréceptes de mon amimédecin, un certain avenir.Aussi bailli, vous qui vousêtes contentés d’augmenterchaque année nos impôtssans chercher d’autresmoyens de collecter desrichesses, quand ils sontpourtant entre vos mains,sous vos yeux, gare, le peuplegronde. Dans quelquessemaines, le pouvoir dechanger les choses lui seradonné, et vous comme lesautres devrez vous soumettreà son choix souverain.Et vous tous qui brigueznos suffrages, ne nousmentez pas, ne nous trahissezpas, ne nous trompezpas. Mesurez à leur justevaleur l’audace et le couragede ceux qui vous entourentNicolas Fouquet à son apogée,avant d’être pris la maindans la cassette...et vous accompagnent, etfaites vous un devoir d’êtreencore plus audacieux etcourageux qu’eux, encoreplus quand vous n’avezsomme toute pas grandchose à perdre.Jésus, s'étant assis en face dutrésor, observait la foule quimettait de l'argent dans letronc. Plusieurs riches y mettaientbeaucoup. Il vint unepauvre veuve qui y mit deuxpites, ce qui fait un quart desol. Alors Jésus, ayant appeléses disciples, leur dit : «Jevous assure que cette pauvreveuve a donné plus que tousceux qui ont mis dans letronc, car tous ont mis de leursuperflu, tandis qu'elle adonné de son nécessaire toutce qu'elle possédait, tout cequ'elle avait pour vivre”.Marc XII, 41-44..P-A. de Ronac

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