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Plan Tureluur

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Parc NationalOosterschelde


Parc national de l’Escaut orientalQu’est-ce qu’un Parc national?Des siècles durant, les hommes ont pensé queles ressources naturelles telles que l’espace etl’eau étaient inépuisables. Mais la populationmondiale en augmentation constante necessait de mettre la nature à contribution.Une grande partie des bois a été défrichée auprofit de l’agriculture, les forêts restantesétant utilisées pour la chasse et pour la miseen pâture du bétail. Progressivement, leursuperficie s’est amenuisée et elles ont cédé laplace à des paysages de cultures qui, en dépitde leur apparence relativement naturelle,n’avaient plus rien en commun avec la natureà l’état sauvage.C’est aux Etats-Unis que ces développementsont soulevé les premiers doutes et c’est ainsique Yellowstone - le premier Parc national dumonde - a vu le jour en 1871. En Europe, lepremier Parc national a été créé en Suède (en1909), exemple rapidement suivi par ungrand nombre de pays.Compte tenu du très grand nombre de critèresservant à la désignation des Parcs nationaux,2l’Union mondiale pour la nature (UICN), uneorganisation des Nations Unies, a formulé en1969 une définition mondiale du terme de« Parc national ».L’objectif premier de la fondation des Parcsnationaux est la protection de vastes espaceset paysages naturels, ainsi que des espèces defaune et de flore qui y vivent. L’éducation à lanature, les activités de loisirs et les recherchesaxées sur la nature sont égalementd’importants buts visés.Aujourd’hui, il existe des parcs nationauxdans pratiquement tous les pays d’Europe.Ensemble, ils offrent aux visiteurs la possibilitéde découvrir toute une palette de paysageseuropéens.Les Pays-Bas ont souscrit en 1969 aux accordsinternationaux relatifs à la désignation devastes espaces naturels de grande valeur entant que Parcs nationaux. Les espacesnaturels néerlandais sont, il est vrai de taillerelativement réduite, mais ils abritent desécosystèmes souvent précieux et rares tels quedunes, tourbières et landes. Les Parcsnationaux néerlandais s’intègrentparfaitement dans le réseau européen deparcs nationaux.Aux Pays-Bas, c’est le Ministre del’Agriculture, de la Nature et de la Qualitéalimentaire qui désigne les Parcs nationaux.Chaque paysage néerlandais caractéristiqueest représenté dans l’un d’entre eux. Les Parcssont administrés par un Organe deconcertation regroupant des représentants despropriétaires, des gestionnaires et desadministrateurs, et dont le secrétariat est gérépar les autorités provinciales.Le Ministère de l’Agriculture, de la Nature etde la Qualité alimentaire assume une grandepartie des coûts de la gestion et de l’entretiendes Parcs nationaux, ainsi que des activitésd’information et d’éducation qui y ont lieu.


Vue à Schelphoek3


Bienvenue!Bienvenue dans le Parc national de l’Escautoriental, le plus grand Parc des Pays-Bas.Bienvenue dans un monde fait d’horizonslointains et de vastes cieux sillonnésd’oiseaux. Un monde riche en eau, régi parles marées, situé en grande partie endessous du niveau de la mer, où vivent desorganismes formant la base des immensesrichesses de l’Escaut oriental. Ici, lessources de vie sont également sources derevenus. L’Escaut oriental, qui regorge demoules, d’huîtres, de poissons plats et delangoustes, est en effet d’une importancetoute particulière pour les pêcheurs. Bref,le Parc national est un endroit où l’onprofite pleinement des valeurs naturellestout en en faisant une utilisationresponsable : une région faite pourl’homme et pour la nature.Avec plus de 37 000 ha de superficie, leParc national de l’Escaut oriental secompose d’un immense lac salé et de seszones périphériques situées derrière ladigue. Le lac est le domaine des slikkes,des schorres, des chenaux et des bancs desables. Zone humide internationalementreconnue, il s’agit également d’une aire derepos pour les oiseaux qui migrent del’extrême nord de l’Europe et de la Sibériejusqu’aux aires d’hivernage du sud del’Afrique. Phoques et marsouins (la pluspetite espèce de dauphins) y fontfréquemment leur apparition.L’histoire culturelle de l’Escaut orientalest en outre fascinante. L’homme et lanature y ont en effet mené une lutte sansmerci. Des sols endigués puis de ànouveau perdus, des villages entiersengloutis par les vagues. Des doublesdigues et des barrages (notamment celuide l’Escaut oriental) y furent aménagés qui,s’ils protègent l’arrière-pays, préserventégalement la marée.Logé au cœur du delta, dans la province deZélande, le Parc national de l’Escautoriental est fait pour les visiteurs. Nulbesoin de prendre rendez-vous: ses portesleur sont toujours ouvertes. La seule choseque nous leur demandons, est de prendrebien soin de notre Escaut oriental. Même sil’endroit est peu vulnérable, son équilibreest toutefois relativement fragile.4


Un peu d’histoireIl y a quelque 7500 ans, l’Escaut coulait dela Flandre vers le Nord, débouchant dansla Meuse. Il longeait Rilland et traversaitune région de marais et de tourbières qui, àl’Ouest, était séparée de la mer par unelongue ligne de dunes. Le niveau de la mermontant, la région fut inondée et la mer duNord se retrouva ainsi reliée à l’Escaut:l’Escaut oriental était né.Plus tard, à l’époque romaine, la mer perçaégalement la crête prélittorale au Sud,donnant naissance à l’Escaut occidental.Au départ, la région était peu peuplée, maisceci changea vers l’an 1000 et la populationcroissante dut survenir à ses besoins. Lacouche alluviale fut endiguée puistransformée en sols agricoles.Des terres furent gagnées sur la mer.Cependant, les digues offraient souvent unepiètre protection contre les eaux et bien desterres acquises durent être rendues à lamer. Ce fut tout particulièrement le cas auquinzième et au seizième siècles.6Zeeland 1573Au siècle dernier également, l’eau fit denombreuses victimes. Lors desinondations de 1953, plus de 1800personnes périrent. Cette catastrophedonna toutefois l’impulsion nécessaire àl’accélération du plan Delta (1958), quiprévoyait la construction de barrages desécurité dans les bras de mer. Ce mèmeplan prévoyait que, l’Escaut oriental saraitlui aussi définitivement fermé à la mer duNord à partir de 1978. Des protestationss’élevèrent alors, nombre de genss’inquiétant des richessesenvironnementales, des valeurs naturelleset de la conchyliculture, qui sans marées,allaient disparaître de l’Escaut oriental.Finalement, le gouvernement opta pour unbarrage ouvert, un barrage anti-tempêtes,qui garantit la sécurité en cas d’urgencesans faire disparaître les maréesquotidiennes. Le barrage de l’Escautoriental a été ouvert en 1986 et le 8 mai2002, l’Escaut oriental a été désignécomme Parc national.Zeeland 1999


Au-delà de la digueEau salée et maréesIncontournable, l’eau - l’eau salée - est leprincipal élément du Parc national. Lesmarées régissent le flux et le reflux deseaux riches en nutriments de la mer duNord. Elles sont la base de la vie dansl’Escaut oriental.ChangementsDepuis l’édification du barrage antitempêtes,les mouvements de l’eau de mersont moins importants qu’autrefois. Enconséquence, le marnage – la différenceentre marée haute et marée basse – afortement diminué, trop pour laconchyliculture. Pour y pallier, des barragessecondaires – l’Oesterdam et le Philipsdam- ont été construits à l’est de l’Escautoriental et de ce fait, à Yerseke par exemple,le marnage a peu diminué, passantd’environ 3,40 m à environ 3,25 m. Une voiede navigation à l’abri des marées s’estformée entre Anvers et Rotterdam, ainsique de nouveaux lacs d’eau douce dans leBrabant-septentrional.Dans l’Escaut oriental, l’eau est à présentplus claire qu’avant la construction dubarrage.Éelipse Neeltje Sans7


8Statice vulgaire, schorre ‘t Stelletje


Slikkes, bancs de sable et schorresLes slikkes et les bancs de sable sont deszones qui se couvrent d’eau à marée hauteet émergent à marée basse. Les slikkesjouxtent la digue et leurs parties émergéesressemblent à des îlots. Avec les pans dedigue qui se découvrent à marée basse, ilsforment les zones intertidales, c’est-à-dire lazone d’oscillation des marées.Le sol des slikkes et des bancs de sablegrouille de vie. Coques, arénicoles,palourdes et plus de 250 autres espècesanimales peuplent la vase par millions. Àmarée haute, elles filtrent le plancton et àmarée basse, elles s’enfoncentprofondément dans le sol qui leur offrepourtant une sécurité toute relative.Sur les plateaux et surtout sur les slikkes, lamarée basse est en effet pour des milliersd’oiseaux l’occasion de faire un repas trèsvarié. À marée haute, lorsque les terresémergées sont de nouveau en grande partieenglouties, elles sont une source desubsistance pour les grands terricoles et lesStrandduizenguldenkruidpoissons (plats), tandis que les oiseauxconservent leurs plumes au sec sur lesparties les plus élevées. Comme les slikkes,les schorres bordent la digue. Au fil des ans,les sédiments s’y sont accumulés si haut qu’et elles ne sont plus inondées que lors desgrandes marées. Les schorres sontparcourus de chenaux qui, à chaque marée,mènent l’eau salée loin à l’intérieur desterres. Il y croît une végétation halophile:des plantes qui ont appris à vivre avec l’eausalée. Comme elles retiennent la vase, ellesjouent un rôle important dans laPaysage de schorressurélévation des schorres. Cette végétationest en outre un bon indicateur de l’âge desschorres. Sur les plus récents poussentlimoselle et salicorne, tandis que dans leszones situées plus près du rivage, et doncplus anciennes, croissent obione et anémonede mer. Certaines plantes halophiles tellesque la statice vulgaire et l’arroche sontappréciées pour leur goût salé. À maréehaute, de nombreux oiseaux trouvent refugesur les schorres. Certains oiseaux du littoralcomme la sterne et le pluvier, y font mêmeleur nid, d’autres y fourragent.9


Les diguesDepuis des siècles, les hommes érigentdes digues et des barrages pour seprotéger de la mer. Si elles étaient autrefoisfaites de sable et d’argile, elles sontaujourd’hui renforcées de pierre naturelle,de piliers de basalte ou de blocs de béton.Ce revêtement transforme les digues encôtes rocheuses artificielles. En outre,entre les pierres, les espèces florales etanimales trouvent abri et nourriture, ainsiqu’un point d’ancrage pour résister aucourant. L’Escaut oriental est ainsi connupour les nombreuses anémones de mer etascidies qui profitent de la dureté de ce sol.Ces espèces se sont adaptées auxcirconstances extrêmes de l’Escautoriental. À marée basse, par exemple, despans de digue émergent et les organismesqui y sont accrochés – la bernicle, qui seferme entièrement à marée basse pour nepas se dessécher, est un bon exemple -sont alors exposés au soleil et à la pluie.Au fil du temps et aussi cruel que cela10Au vélopuisse paraître, les endroits où la digues’est rompue en 1953 se sont transformés,en superbes espaces naturels. C’est le caspar exemple des criques d’Ouwerkerk et deSchelphoek.


L’Escaut oriental en deçà de la digueKarrevelden et inlagenAutrefois, lorsque les digues n’étaient pasà l’épreuve de la tempête, les Zélandais lesrenforçaient avec de l’argile qu’ils allaientchercher par charrettes dans des parcellessituées à l’intérieur des terres et que l’onnommait karrevelden, du mot néerlandaiskarren signifiant charrette.Koudekerkse InlaagMais les digues n’étaient pas uniquementmenacées par la tempête. Parfois, lesprofonds chenaux sinuant derrière la diguese rapprochaient de cette dernière etlorsque la marée était très basse, la digues’affaissait, tombant littéralement à l’eau.Il était impossible d’éviter ce genre decatastrophes; la seule solution étaitd’élever à temps une nouvelle diguederrière celle qui était menacée. À cet effet,on utilisait de l’argile prise dans les zonescomprises entre les digues: les inlagen.Karrenvelden et inlagen sont aujourd’huid’importantes régions naturelles.Les eaux d’infiltration s’écoulant sous ladigue salent la plupart des terresenvironnantes. Les plantes qui y croissenttout comme les oiseaux que l’on yrencontre sont alors similaires à celles desschorres.Mais il existe également des inlagen nonsalines, où foisonnent les roseaux et lesorchidées, et où séjournent des oiseauxtels que le gorge-bleue et le butor.11


Une nature en développementLe barrage de l’Escaut oriental et lesbarrages secondaires ont été construitspour garantir la conservation des valeursnaturelles. Pourtant, les travaux du Delta ontégalement fait payer tribut à la nature. Avecla diminution du marnage, la zoneintertidale s‘est réduite et à l’Est, lesbarrages de l’Oesterdam et de Philipsdamont séparé de grandes parties de schorres etde slikkes de l’Escaut oriental.Des zones fourragères importantes pour leséchassiers, qui sont également de précieuxhabitats pour les plantes halophiles, ontainsi disparu.La Fédération zélandaise pourl’environnement (Zeeuwse Milieu Federatie)a donc décidé de mettre en place un plan dedéveloppement de la nature d’une ampleurexceptionnelle pour l’Escaut oriental: le <strong>Plan</strong>12<strong>Tureluur</strong> (<strong>Plan</strong> Chevalier gambette), quiprévoit 44 régions situées pour la plupart àl’intérieur des digues. En dehors des digues,la nature menacée peut trouver davantaged’espace. Lors de sa présentation, en 1991,le <strong>Plan</strong> a surtout été reçu avec scepticisme.Aujourd’hui, plus de 10 ans plus tard,l’enthousiasme domine. Grâce à l’ardeur età l’attitude, entre autres, de la province deZélande, de l’Administration néerlandaisedes travaux publics, des agriculteurs et desgestionnaires de terrains, la moitié de lasurface prévue par le <strong>Plan</strong> <strong>Tureluur</strong> est soitréalisée, soit en cours de développement.En conséquence, d’impressionnantes nuéesd’oiseaux vivent au-dessus du littoral sud deSchouwen et de nombreuses oies passentl’hiver dans le polder Thoolse Van Haaften.Des marais salants sont apparus, dont leniveau suit le cours naturel: haut en hiver etbas en été. Dans les zones dépourvues devégétation qui s’assèchent au printemps,avocettes, pluviers et sternes nichent engrand nombre. Dans les zones plus hautes,Nature en développement Van Haaften polderqui sont moins salines, des espèces tellesque la spatule ou le busard trouvent refuge.Sur la petite île Neeltje Jans, des dunes ontété créées en compensation des régionsnaturelles qui ont dû être sacrifiées lors destravaux de l’Escaut oriental. Ces nouveauxsites ont une forte relation écologique avecce dernier. C’est pour cela que les zonesmitoyennes de la digue font partieintégrante du Parc national.


La faune et la floreL’Escaut oriental est l’habitat de centainesde variétés de la flore et de la faune, qui yhivernent, s’y reproduisent et y trouventleur subsistance.Les oiseauxL’Escaut oriental est le deuxième siteessentiel des Pays-bas pour les oiseaux,ayant même pour 19 espèces uneimportance internationale. À un certainmoment, plus de 1 % de la population del’Est Atlantique de ces espèces se trouventen effet dans le Parc national. C’est le caspar exemple pour l’Avocette, l’Huîtrier pieet le Grand gravelot.Les mammifères marinsLe nombre de phoques séjournant dans leParc national varie, ceux-ci pouvant entreret sortir par le barrage de l’Escaut oriental.La plupart du temps, il y en a unevingtaine.La marée est déterminante pour le rythmede vie des phoques. À marée haute, ilspêchent le poisson. Dans l’eau, ils sont vifset agiles. À marée basse, ils se reposent surles bancs de sable où ils se déplacent avecpeine. Raison de plus pour disparaîtredans l’eau à la moindre alerte!L’Escaut oriental abrite également desmarsouins. Ces mammifères, qui sont laplus petite espèce de dauphins, vivent entroupeaux de 3 à 6 animaux. Calmes etdiscrets, ils ne montrent la plupart dutemps que le bout de leur nageoire dorsale.La faune aquatiqueLe Parc national est bien connu desplongeurs de par sa faune aquatiqueparticulière et haute en couleurs. Dans lavase et au bord des digues et desécoperches, des centaines d‘espèces deplantes et d’animaux ont trouvé refuge. Enoutre, quelque 74 sortes de poissons yvivent. Un certain nombre d’espècesterricoles et de poissons (moules, huîtres,écrevisses, anguilles, etc.) sontconsommées par l’homme.La végétationLa végétation qui croît sur les schorres etdans les inlagen s’est adaptée à l’eau salée.Ces plantes font de leur mieux pour retenirla plus grande quantité d’eau afin de boirele moins possible. Leurs feuilles sontépaisses et grasses - comme celles del’arroche - ou de couleur gris-vert - commecelles de l’armoise maritime. D’autresplantes comme le troscart maritime onttrouvé une méthode pour régurgiter le selexcédentaire.13


Les activités humainesL’Escaut oriental est fait pour la nature etaussi pour les hommes, qui peuvent ytravailler, en profiter en tirer des leçonsprécieuses.MollusquésLa pêcheAprès sa fonction naturelle, la pêche est laprincipale fonction de l’Escaut oriental.L’activité la plus connue est laconchyliculture de Yerseke. Les moules «de Zélande » viennent de la mer desWadden où elles sont pêchées avant d’êtrereplacées dans des parcs à moules dansl’Escaut oriental. Les huîtres sont, ellesaussi, placées dans des parcs sous formede naissains. Les parcs à huîtres sontreconnaissables aux piquets (branchesd’arbres) qui sortent de l’eau.La pêche aux coques est plus controversée.Une discussion est actuellement en coursentre les pêcheurs et les organisations deprotection de la nature pour déterminer sila nature se rétablit suffisamment après la14


Pêche d’anchoispêche mécanique aux coques. Jusqu’àprésent, ce type de pêche est toujoursautorisé dans l’Escaut oriental, à conditionque l’on tienne compte de la subsistancenécessaire aux oiseaux qui se nourrissentde ces mollusques. Les quantités qu’il estautorisé de pêcher sont déterminéeschaque année par le Ministre del’Agriculture, de la Nature et de la Qualitéalimentaire.Loisirs et informationDans le Parc national, les possibilités deloisirs ne manquent pas: on peut en effet ypêcher, y faire de la voile, de la plongée oudu vélo, observer les oiseaux, etc. Lesdifférentes activités, ainsi que les heures,dates et lieu où elles peuvent être exercéessont fixées dans un règlement. Lesendroits qui ne sont pas accessibles aupublic ou ne le sont qu’à certainespériodes, y sont également indiqués. Ilpeut s’agir d’aires de couvaison, de refugespour les oiseaux à marée haute ou bienencore de bancs de sable sur lesquelles lesphoques se reposent. Pour le déterrage devers de terre et la récolte de légumes demer, une autorisation est nécessaire. Le skiet le scooter nautique n’ont pas de placedans un Parc national, car ces activitésdérangent trop la nature et les autrespersonnes venues en profiter.Des équipements de loisirs - sentiers depromenade, pistes cyclables, huttesd’observation d’oiseaux, talus, etc. - sontdisponibles partout dans le parc. Despanneaux donnent aux visiteurs desinformations sur les valeurs naturelles duParc et la façon dont ils peuvent en profiterde façon optimale. Diverses organisationsproposent des excursions (également enbateau). Du matériel et des programmeséducatifs sont disponibles pour les écoleset les clubs pour la jeunesse.15


ConcrètementLe fait que l’Escaut oriental ait été désignécomme Parc national ne signifie pas qu’il vaêtre enfermé par une barrière. Par contre,des accords ont été passés et des projetsmis sur pied afin de préserver la région pourles générations futures.Les responsabilités relatives au Parcnational de l’Escaut oriental sont assuméespar un Organe de concertation qui estcomposé de représentants des partiesconcernées, c’est-à-dire l’administration, lesgestionnaires des terrains et les secteurs dela nature, de la pêche, des loisirs et del’éducation. À sa tête se trouve un présidentindépendant sous l’égide duquel un <strong>Plan</strong> degestion et d’aménagement (BIP) a étéétabli. Les développements, accords etactions projetées dans les domainessusmentionnés y sont consignés.Conservation et renforcement des valeursnaturellesDans le Parc national, les processus16naturels et leur dynamique sont prioritaireset l’homme intervient uniquement endernier recours.Le barrage freine l’entrée et la sortie deseaux dans le fleuve. Les chenaux sont àprésent trop larges. Avides de sable, ilsavalent les slikkes, les bancs de sable et lesschorres qui menacent ainsi de disparaître.Avec eux, c’est une grande partie desvaleurs caractéristiques de l’Escaut orientalqui disparaîtraient. Il faut apporter unesolution structurelle, mais laquelle? Ceproblème est à l’étude. Toutefois, pouréviter que l’intervention n’arrive trop tard,des actions ont été entreprises (parexemple pour la protection des schorres).L’homme a déjà, bien sûr, laissé sonempreinte dans l’Escaut oriental: le littoralest séparé des terres par des lourdesdigues. Aujourd’hui, on étudie commentrestaurer la relation entre ces deux zonessans toutefois affaiblir les digues donc: parexemple, en posant des conduitsd’infiltration.De même, aujourd’hui, l’Escaut orientaln’est plus traversé de rivières. Il n’y a plusd’estuaire, ni de friches. Dans un projetintégral incluant la totalité du delta (DeltaInzicht) on examine actuellement s’il estpossible de redonner à la région soncaractère estuarien, par exemple enlaissant passer de l’eau douce par lesbarrages de l’Oesterdam ou duPhilipsdam.


L’intérêt de la pêcheL’intérêt de la nature et celui de la pêchevont souvent de pair - pensez par exemple àla qualité de l’eau et de l’écosystème. En casde conflits d’intérêts, des accords sontpassés (par exemple concernant lesréserves de nourriture). En outre, dans lesecteur de la pêche, de plus en plus de voixs’élèvent en faveur de la durabilité dusecteur de la pêche et il est aussi questiond’autorégulation croissante. Dans le Parc,nous désirons donc combiner fonctionnaturelle et activités de pêche. Notons quela politique de la pêche est déterminée auniveau national et non pas par l’Organe deconcertation du Parc.Le tourisme vertLe Parc national demeure un lieu de loisirs.L’Organe de concertation considère qu’il nelui appartient pas d’attirer de nouveauxtouristes, mais il désire offrir à ceux quiviennent dans le parc la possibilité deprofiter pleinement de sa faune et de sa floreparticulières, de son histoire et de sespaysages. Il stimule donc le tourisme verttout en veillant de près à ce que la naturen’en subisse pas les conséquences. Desfilets pare-oiseaux et des sentiers depromenade sont par exemple aménagés.L’actuel règlement sur l’accessibilité du Parcest en cours d’évaluation et un certainnombre de modifications ont été proposées,souvent pour assouplir les règles, parfoispour les durcir. Nous attendons à présent(juillet 2004) que le Ministère del’Agriculture, de la Nature et de la Qualitéalimentaire concrétise ces propositions. En1995, des accords ont été passés pourl’extension d’un certain nombre de lieux demouillage et de logements de vacances.Cette politique sera poursuivie.Information et éducationIl est plus aisé de profiter de ce qui nousentoure lorsque nous savons où regarder.D’autre part, la plupart des infractionscommises le sont par ignorance. Deuxexcellentes raisons d’accorder davantaged’attention à l’information et à l’éducation.Souvent, ce genre de programmesaccompagne l’aménagementd’équipements comme des sentiersfavorisant le tourisme vert. Le Parc nationaldésire aménager autour et à l’intérieur del’Escaut oriental une gamme d’équipementset d’activités de haute qualité qui s’inscriradans le prolongement des activités et deséquipements existants. Si vous désirezdavantage de renseignements sur toutes lespossibilités offertes, vistez notre site:www.npoosterschelde.nl.17


18La plage d’Yerseke


Informations sur le Parc national de l’Escaut orientalPour des informations plus détaillées et plusactuelles: www.npoosterschelde.nlSecrétariat du Parc national:Secretariaat NP OosterscheldePostbus 1654430 AD MiddelburgPays-BasTél. +31 (0)118-631793Fax +31 (0)118-634756Courriel np.oosterschelde@zeeland.nlInternet www.npoosterschelde.nlCoordinateur de l’information et de l’éducationdu Parc national :Coördinator voorlichting en educatie NPOosterscheldec/o IVN consulentschap ZeelandRavelijn de Groene Jager 5Postbus 3344460 AS GoesPays-BasTél. +31 (0)113-211675Fax +31 (0)113-250955Courriel np.oosterschelde@ivn.nlInternet www.npoosterschelde.nlAdministrateurs du Parc national:Vereniging NatuurmonumentenNoordereinde 60Postbus 99551243 ZS ’s GravelandPays-BasTél. +31 (0)35-6559911Courriel info@natuurmonumenten.nlInternet www.natuurmonumenten.nlStichting Het Zeeuwse LandschapPostbus 254450 AA HeinkenszandPays-BasTél. +31 (0)113-569110Courriel info@hetzeeuwselandschap.nlInternet www.hetzeeuwselandschap.nlStaatsbosbeheerPrincenhof Park 1Postbus 13003970 BH DriebergenPays-BasTél. +31(0)30-6926111Courriel info@staatsbosbeheer.nlInternet www.staatsbosbeheer.nlL’Organe de concertation du Parc national del’Escaut oriental est composé de:- Un président indépendant- Domeinen Zuid- Le Ministère de l’Agriculture, de la Nature et dela Qualité alimentaire, Direction Sud-Ouest- L’Administration des travaux publics, DirectionZélande- La Province de Zélande- Le Syndicat de gestion des polders des Ileszélandaises- La commune de Goes- La commune de Kapelle- La commune de Noord-Beveland- La commune de Reimerswaal- La commune de Schouwen-Duiveland- la commune de Tholen- La commune de Veere- L’Administration nationale des forêts- La Fondation Het Zeeuwse Landschap- L’Association Natuurmonumenten- Deltaoverleg- Le Groupement interprofessionnel pour lepoisson- Breed Overleg Deltawateren- IVN Consulentschap Zeeland- Un représentant des propriétairesSecrétariat : Province de ZélandeInformation et éducation : IVN ConsulentschapZeeland19


Cette brochure est une publication de laDirection de la Nature du Ministèrenéerlandais de l’Agriculture, de la Nature et dela Qualité alimentaire.Texte : Parc national de l’Escaut orientalCouverture : Katse VeerIllustrations : Province de Zélande, service del’Espace, de l’Environnement et de l’Eau, JaapBrilman, Anne Frijsinger et Mat Vestjens,DLG(service de l’Espace rural), IVNconsulentschap Zeeland et Parc national del’Escaut orientalConcept : Studio DumbarImpression et concept : Den Haag Offset BVTraduction : Ministère de l’Agriculture, de laNature et de la Qualité alimentaireJuillet 2004

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