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Titre : Systèmes d’information de marché et chaînes de valeur : vers le renforcement dupartenariat public-privé ?Modérateur : M. Vincent Fautrel, CTAL’accès à des informations actualisées et fiables sur les marchés est l’une des principales priorités pour lesagriculteurs souhaitant commercialiser leurs produits. Cela s’avère également crucial pour la définitiondes politiques agricoles et alimentaires. Les systèmes d’information de marché (SIM) collectent, traitentet diffusent les prix ainsi que d’autres informations pertinentes pour les agriculteurs, les commerçants, lestransformateurs et l’ensemble des acteurs impliqués dans la gestion des produits agricoles. Ces systèmesont deux objectifs qui sont liés : renforcer la transparence sur les marchés en vue d’assurer une répartitionplus juste et équitable des ressources et améliorer les politiques publiques à travers une plus grandesensibilisation aux réalités du marché.Bien que ces systèmes ne soient pas une nouveauté pour les pays en développement, la dernière décenniea pourtant rapidement vu naître de nouveaux types de SIM offrant un large éventail d’innovationstechnologiques (principalement des solutions mobiles et Web) et organisationnelles (dont des liens directsavec des institutions modernes de marché telles que les systèmes de récépissés d’entrepôt et les boursesde matières premières agricoles). L’utilisation des SIM ne se limite plus aux agences publiques, aux ONGet aux projets de développement. Des associations professionnelles (par ex. le Conseil des céréalesd’Afrique de l’Est) et/ou des entreprises privées mettent en place et exploitent de plus en plus cessystèmes.La session sera l’occasion d’aborder les questions suivantes :• La collaboration entre SIM et leur mise en réseau sont certainement importants mais suffisent-ilsà garantir une pérennité ?• Alors que les TIC permettant l’émergence de nouveaux modèles économiques pour les SIM (parex. Reuters Markets Light en Inde) et que les grandes entreprises agroalimentaires travaillent plusétroitement avec les agriculteurs au sein des chaînes de valeur, quel est l’impact de ces nouvellestendances sur les SIM plus traditionnels ?• Le secteur public a-t-il encore un rôle à jouer dans les SIM ? Les SIM doivent-ils toujours êtreconsidérés comme un bien public et, si tel est le cas, quelles sont les conditions nécessaires pourdes SIM durables ?• Les informations sur les marchés peuvent-elles de manière réaliste être mises à disposition despetits producteurs sur une base exclusivement commerciale ou des formes de partenariat publicprivé(PPP) sont-elles nécessaires? Quels sont les acteurs qui devraient contribuer à ces PPP etsur quelle base ?Les intervenants comprendront :• Mme Enid Cuellar, Organisation de l’information sur les marchés des Amériques (MIOA),Honduras• M. Mark Davies, Esoko, Ghana• M. Ashok Nair, Reuters Market Light, Inde• M. Sani Laouali Addoh, Réseau des SIM d’Afrique de l’Ouest (RESIMAO), Sénégal

• Mme Janet Ngombalu, Conseil des céréales d’Afrique de l’Est (EAGC) – Réseau régional ducommerce agricole (RATIN)• M. Patrice Annequin, IFDC, Ghana• M. Ahadu Woubshet, Ethiopia Commodity Exchange (ECX)• M. Yaya Ndjore, Tigo, Tanzania• M. Mandeep Birdi, Airtel, Kenya (à confirmer)• M. Marc Ricau/M. Bernard Yvetot, Orange (à confirmer)