09.07.2015 Views

« ESPACE PUBLIC ET TOXICOMANIE » - Lausanne Région

« ESPACE PUBLIC ET TOXICOMANIE » - Lausanne Région

« ESPACE PUBLIC ET TOXICOMANIE » - Lausanne Région

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>ESPACE</strong> <strong>PUBLIC</strong> <strong>ET</strong> <strong>TOXICOMANIE</strong> – JOURNEE DE REFLEXION DU 25 JUIN 2006<strong>Lausanne</strong> <strong>Région</strong>Rel’ierTable ronde 2<strong>ESPACE</strong> DE CONSOMMATION DE STUPEFIANTS : COMMENT GERER LESRELATIONS AVEC LE VOISINAGE ?ANIMATRICE : Viviane Prats, Rel’ierGeneviève Ziegler : Adjointe aux questions toxicomanie, Direction de la sécuritésociale et de l’environnement, <strong>Lausanne</strong>Elle nous informe sur le préavis municipal lausannois concernant les projets dans ledomaine de la toxicomanie.Réponse à la motion de Solange Peters : espace de consommation de stupéfiants?Il s’agira d’un lieu d’injection et d’inhalation. Il y aura une salle d’accueil, une cafétéria. Onpourra y échanger des seringues et il occupera 12 <strong>ET</strong>P tout confondu. Il sera confié àl’équipe actuelle du Passage.Actuellement il n’y a toujours pas de locaux en vue. Idéalement il faudrait que cela soitdans le quartier du bistrot social, si possible au centre ville et dans un quartier mixte. Il fautéviter la proximité des écoles, des garderies qui sont des endroits sensibles. Il faudra avoirun lien régulier avec les habitants du quartier choisi.Le local sera suivi par un groupe de référence (police, intervenants, habitants du quartier).La ville va se mobiliser pour convaincre l’association de quartier concernée.François Bezençon : coordinateur corps de police, <strong>Lausanne</strong>Il explique que, partout en Suisse, il y a des difficultés relationnelles avec les espaces deconsommation. L’intérieur est un endroit licite, mais paradoxalement, l’usager arrive avecdes produits illicites ! La police ne fermera pas les yeux et le dialogue sera permanententre la police et les intervenants.Il y aura 3 zones :Zone A = espace de consommation géré par des intervenants. La police peut venir surappel ou en cas de nécessité. Elle fera appliquer la loi. A l’entrée, il y aura unportier privé qui filtrera selon un cahier des charges très clair.Zone B = les environs immédiats du local seront gérés par une entreprise de sécuritépublique, avec un cahier des charges soumis par la Municipalité. En cas denécessité, l’entreprise fera appel à la police.Zone C = voie publique, concerne la police municipale.Pour M. Bezençon, les problèmes les plus importants à gérer sont la communication avecle voisinage et la sécurité publique.<strong>Lausanne</strong>, juin 2006 – 8 –

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!