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volume 1 - Cégep de Saint-Laurent

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cxÇá°xá wâ áÉ|ÜV OLUME 1É DIT IONP RINT EMPS 2010Le quartier <strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>À L’INTÉRIEUR :L’arrondissement <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>travaille avec plusieurs organismes etcomitésdans le but d`offrir à la population unquartier varié.L’engagement <strong>de</strong>s citoyens estl`élément principal qui permet la réussite<strong>de</strong> cesactivités.I l y a beaucoup d’écoles primaires,préscolaires, secondaires, cégeps etécolesd`éducation aux adultes ainsi que <strong>de</strong>formation professionnelle appartenantà lacommission scolaire Marguerite-Bourgeoys.La bibliothèque est toujours ouverte,alors on peut utiliser <strong>de</strong>s ordinateurs(leservice Internet sans fil est offert gratuitementdurant les heuresd`ouvertureaux utilisateurs d`ordinateurs portables),faire <strong>de</strong>s photocopies ou emprunter<strong>de</strong>slivres, films, périodiques, métho<strong>de</strong>s<strong>de</strong> langue ou CD.Aussi, l’arrondissement compte plusieursparcs et équipements sportifs.Dans le centre <strong>de</strong>s loisirs, i l y a lacarte-loisirs rési<strong>de</strong>nt qui est réservéeauxrési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong> pour avoir<strong>de</strong>s rabais sur les prix <strong>de</strong> toutes lesactivités organisées par le centre <strong>de</strong>sloisirs, par exemple, lebaseball, le soccer, la natation, le karaté,le basketball, la danse, le hockey,la gymnastique, le ballet, les cours <strong>de</strong>musique, la photographie, le tai chi ouL’université du troisième âge.L’arrondissement a beaucoupd`organismes et d`associations communautaires,par exemple le YMCA, COCLA,handicapés <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong> Inc. LeCARI St-<strong>Laurent</strong> est le centre d`accueil et <strong>de</strong>référence sociale et économique pourimmigrants qui donne <strong>de</strong>s servicesd`accompagnement etd`interprétariat, <strong>de</strong>L’ai<strong>de</strong> pour remplir <strong>de</strong>s formulaires,pour la recherche <strong>de</strong> logements, <strong>de</strong>scours <strong>de</strong>français à temps partiel <strong>de</strong> jour et <strong>de</strong>soir, du soutien à l`insertion en emploiou<strong>de</strong>s sorties récréatives et éducatives.Comme vous pouvez voir, <strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong> est un arrondissement exceptionnelpourhabiter.Daniel Lara(FÉC-209—Stéphane Gau<strong>de</strong>t)Notre quartier 1Portraits 2-4Canada, Québec etMontréal5-9Traits culturels 9-12Actualité 13L’engagement <strong>de</strong>s citoyens estl`élément principal qui permetla réussite <strong>de</strong> cesactivités.


P AGE 2PortraitsV OLUME 1Galerie <strong>de</strong> portraits - groupe FIA109-1 (Paulette Aubin)Elle est Angelica. Elle habiteMontréal. Elle est sexy. Elle parleespagnol. Elle est divorcée. Dansson pays, elle était éducatricespécialisée.Abdullah Asu<strong>de</strong>enElle s’appelle Marta. Elle est mexicaine.Elle est célibataire. Elle habite àMontréal. Elle travaille dans un laboratoire.Elle ne parle pas arabe.Yasmeen AbdulkarimSon nom est Yasmeen. Elle est syrienne.Elle a 31 ans. Elle ne parle pasespagnol.Elle a un chien. Elle aime magasinersur la rue Ste-Catherine. Elle aime lesvêtements <strong>de</strong> Mango. Elle aime manger.Elle étudie l’anglais. Elle habite àLaval. Elle est célibataire. Son chiens’appelle Vanny.Marta Rosa Duran PalmaSalut! Elle s’appelle Molly. Elle vientdu Vénézuela. Elle fait <strong>de</strong>s ménages.Elle travaille du lundi au vendredi.Elle est à Montréal <strong>de</strong>puis 2 ans. Elleva à l’école <strong>de</strong> français. Elle va auCégep <strong>de</strong> St-<strong>Laurent</strong>. Elle habite àCôte St-Luc. Son co<strong>de</strong> postal est H3W2H5.Félix Angel Camacho Quino


PortraitsP ENSÉES DU SOIR P AGE 3Galerie <strong>de</strong> portraits - groupe FIA109-1 (Paulette Aubin)Elle s’appelle Laura. Elle vient duChili. Elle est à Montréal <strong>de</strong>puis 2ans. Elle est séparée. Elle a 3 garçons.Elle a 2 garçons ici à Montréal. AuChili, elle était professeure <strong>de</strong> gymnastiqueet d’aérobie. Ici, elle travaillecomme nanny.Aileen Grace Jayme GamboaIl s’appelle Félix Angel. Il vient duMexique. Il travaille dans une manufacturedu lundi au vendredi. Il est àMontréal <strong>de</strong>puis 1 an et 7 mois. Il vaà l’école <strong>de</strong> français. Il va au Cégep<strong>de</strong> St-<strong>Laurent</strong>. Il habite rue Crevier àVille St-<strong>Laurent</strong>.Elle s’appelle Sheela. Elle est indienne.Naeim MorganMolly Esther Gonzalez Ortega


P AGE 4PortraitsV OLUME 1Paulette Aubin emmène son groupe à la cabane à sucre!Avec la classe, je visite une cabane àsucre le 26 avril 2010. On part à 5 h 30P.M. du Cégep <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong> et onarrive à la cabane à 6 h 30 P.M. Onfait une promena<strong>de</strong> avec <strong>de</strong>s chevauxavec mon fils. On visite une ferme.On mange au restaurant <strong>de</strong> la cabaneà sucre mais je n’aime pas. Mon filsest très content. Nous partons à 9 hdu soir.Naeim MorganIl est sri lankais. Il est Abdullah. IlElle s’appelle Aileen. Elle est philippine.Elle regar<strong>de</strong> la télévision. Elleest infirmière à l’Hôpital général juif.Elle parle anglais et un peu <strong>de</strong> français.Elle habite ici <strong>de</strong>puis trois ans.Elle est célibataire. Elle a 26 ans.Laura Rosa Becerra Diazhabite à Montréal. Il parle tamoul. Ilest gentil. Il est cuisinier.Angelica Benavi<strong>de</strong>s Cantu


Canada, Québec et MontréalP ENSÉES DU SOIR P AGE 5« Merci Québec »Dès que je suis <strong>de</strong>scendue à l’aéroport,je savais que ma vie serait complètementchangée. J’ai senti un gran<strong>de</strong>spoir que l’avenir allait être merveilleux.C’était l’été, il pleuvait abondamment,puis le soleil est apparu. Il brillaitdifféremment, une lumière forte eten même temps douce. Pendantquelques moments, je me suis arrêtéeet j’ai respiré l’air frais. C’était uneatmosphère singulière pour l’arrivéeau Québec. Grâce à Dieu, mon rêveétait absolument réel! Dans ma tête,mon cœur la joie régnait. À peine aijepu murmurer « MERCI, MERCI,MON DIEU! » que Montréal m’ouvraitdéjà ses bras en se faisant complice<strong>de</strong> mes rêves les plus fous.et savoir s’adapter à notre nouvelenvironnement en contribuant à laconstruction du Québec, voilà la cléqui nous permettra <strong>de</strong> nous yintégrer.Jusqu’aujourd’hui, je vis une belleexpérience. D’après moi, la plusgran<strong>de</strong> richesse du Québec reposedans sa population. Leur esprit ouvert,l’amabilité, le respect, la patience,la préoccupation envers l’êtrehumain m’ont énormément étonnée.En outre, une chose extraordinaire estd’avoir l’occasion <strong>de</strong> parler françaissur un continent presque anglophone.N’oublions pas combien <strong>de</strong> sacrificesont été faits pour que la langue françaisereste vivante.Les nouveaux arrivants ont plusieursdéfis à surmonter. C’est la pério<strong>de</strong> quiexige beaucoup <strong>de</strong> persévérance <strong>de</strong>notre part. Il faut toujours regar<strong>de</strong>r lapartie positive <strong>de</strong> ce qu’on réalise.Quelqu’un disait: « Une attitu<strong>de</strong> estresponsable à 85% <strong>de</strong>s succès et queseulement 15% <strong>de</strong> cette réussite estattribuable à <strong>de</strong>s connaissances techniques.»Elena Busuioc(FÉC 309—Faouzia Belferd)L’intégration d’une nouvelle immigranteL’immigration n’était pasl’un <strong>de</strong> mes rêves ni <strong>de</strong> mes objectifs,mais bien le jeu d’un hasard et <strong>de</strong> lachance qui ont contribué à ma présence,maintenant avec vous au Canada.Après un long processus et<strong>de</strong>s étapes, qui ont duré presque quatreans, j’ai eu mon visa et ma rési<strong>de</strong>ncepermanente. J’ai cru que l’attentepour les avoir était l’étape la plus difficileque pouvais vivre. Alors que lapério<strong>de</strong> la plus compliquée est celle<strong>de</strong> m’intégrer au sein <strong>de</strong> la sociétéquébécoise.En arrivant, mon premier obstacleétait l’accent québécois. En effet, j’étaisobligée, pendant mes premiersjours, <strong>de</strong> communiquer avec lesagents administratifs pour établir macarte <strong>de</strong> la rési<strong>de</strong>nce permanente, macarte d’assurance sociale, ma carted’assurance maladie, etc. Même lalangue française, que j’ai appris dansmon pays d’origine et le travail ausein <strong>de</strong>s compagnies françaises pendant<strong>de</strong>s années, ne m’ont pas beaucoupaidée afin <strong>de</strong> bien comprendrel’accent québécois. même endroit.Finalement, même ces obstaclesn’empêchent pas que la sociétéquébécoise est une société développée,organisée, disciplinée, etc. Ce quicontribue à faciliter l’intégration <strong>de</strong>simmigrants <strong>de</strong> différents nationalités.C’est juste un problème <strong>de</strong> temps!.BOURKADI IDRISSI Fatima(FÉC 309—Faouzia Belferd)


Canada, Québec et MontréalP AGE 6V OLUME 1Mes premiers jours au CanadaJe me sentais perdu. À Montréal,les jours froids et nuageux <strong>de</strong> find'avril pesaient lourd sur moi, commele <strong>de</strong>stin inconnu qui m'attendait aupays. Ils étaient durs et difficiles, mespremiers jours au Canada.Quand j'ai traversé la frontière,tout s'est passé très vite. Les chosesque j'ai vues soudainement me rappelaienttout le temps que j'étais dans unautre pays: le système métrique, lespanneaux publicitaires et <strong>de</strong> signalisationroutière, l'architecture plus européenne.Voire, les gens, avec leur physiqueet leur dynamique distinctifs.Tout était différent et je <strong>de</strong>vais m'habituerà partir <strong>de</strong> ce moment-là à cenouveau pays.À Montréal, je me promenaisau centre-ville. Quelle belle ville, pensais-je,mais malheureusement, je nepouvais pas l'aimer comme tous lestouristes qui marchaient dans sesrues. Je ne pouvais que penser avecnostalgie... les amis que j'ai laissés, lesendroits où je ne reviendrai plus, letemps qui a passé trop vite. En plus, jene pouvais que penser aux problèmesque je <strong>de</strong>vais résoudre: trouver unappartement, apprendre le français(une langue dont je ne parlais que<strong>de</strong>ux ou trois mots), trouver un travail,etc. Je me promenais au centrevilleavec mes problèmes, et j'étaistout seul.Il y avait seulement une chosequi était sûre. Si je pouvais vaincretous ces premiers obstacles, je pourraisréussir dans ce nouveau pays.Luis Farias(FÉC-209—Stéphane Gau<strong>de</strong>t)Mes premiers jours au CanadaQuand je suis arrivée au Canada, j`aipensé que je n`allais jamais pouvoirvivre comme au Mexique. Quelquesmois après, je me suis rendu compteque ce n`était pas du tout mauvais,mais ma vie a totalement changé dèsle premier jour que je suis arrivée.Tout était nouveau pour moi, les sensationset émotions, je les ai sentiesdifférentes, je respirais la tranquillitéet la sécurité après avoir vécu la peur<strong>de</strong> savoir que la vie <strong>de</strong> ma famille et lamienne étaient en danger.Même si on était seuls et qu`on neconnaissait personne, l`espoir, je nel`ai pas perdu.Quand j`ai vu que mes filles aimaientle Canada, j`ai vu que peut-être si onrestait ici, mes filles allaient pouvoirvivre une nouvelle expérience. Aprèstout, je me suis fait <strong>de</strong> nouveaux amiset mes filles aussi. Mon état émotionnels`améliorait chaque jour et j`étaisheureuse.Blanca Bobadilla Cardona(FÉC-209—Stéphane Gau<strong>de</strong>t)


Canada, Québec et MontréalP ENSÉES DU SOIR P AGE 7Mes premiers jours au CanadaC’était la première fois que je déménageaishors <strong>de</strong> mon pays d’origine, etcette fois n’était pas comme les autres,j’allais voyager par avion, chosequi m’arrivait pour la première fois.Heureusement, c’était pour le Canada,le rêve qui s’est réalisé après cinqans <strong>de</strong> procédures d’immigration, ouun peu plus.Le mardi 16 février à 14h45, je suisarrivée à l’aéroport Pierre-Elliot Tru<strong>de</strong>auoù j’ai été accueillie par un amiqui m’a amenée chez lui.J’ai beaucoup admiré la neige lorsqu’elletombe, mais le froid m’a vraimentsurprise! Je ne suis pas arrivée àrespirer, j’ai senti que mon nez étaitgelé, ainsi que mes oreilles.Le len<strong>de</strong>main, je suis sortie toute seulepour rencontrer mon ami, et c’étaitl’occasion <strong>de</strong> découvrir la ville <strong>de</strong>Montréal. Quand je suis montée dansle bus, j’ai eu un problème avec lechauffeur parce que je n’avais pas <strong>de</strong>monnaie, mais ce n’était pas un grandproblème pour lui, il m’a laissée passer.En arrivant au centre-ville, j’étais totalementétonnée par la gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> laville, la diversité <strong>de</strong>s choses existantes,par les langues parlées, les gens vus,j’ai découvert un tas <strong>de</strong> choses pour lapremière fois au Canada.Dans ce pays, je me sens toujourscomme si j’étais en train <strong>de</strong> regar<strong>de</strong>run film ou un documentaire à la télé.NAWAL MAJIDI(FÉC-209—Stéphane Gau<strong>de</strong>t)Le quartier Ahuntsic en brefAhuntsic est un quartier situé au nord–est <strong>de</strong> Montréal, peuplé <strong>de</strong> Québécoiset d`immigrants <strong>de</strong> diverses nationalitésqui ont enrichi ce quartier avecses diverses activités sociales, économiqueset culturelles. Le quartier estlimité au nord par la rivière <strong>de</strong>s Prairiesoù certains habitants et touristespratiquent la navigation <strong>de</strong> plaisance.De plus, les paysages sur le bord <strong>de</strong>l`eau sont une <strong>de</strong>s plus belles attractionsen été et en automne.Le quartier n’a pas <strong>de</strong> gros bâtimentsindustriels, mais il y en a beaucoupqui sont rési<strong>de</strong>ntiels, ce qui en fait unquartier plus rési<strong>de</strong>ntiel qu’industriel.À côté <strong>de</strong> mon appartement, il y a<strong>de</strong>ux rues importantes qui sont le boulevardHenri-Bourassa et le boulevard<strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>. Ce <strong>de</strong>rnier marque ladivision entre l’Est et l’Ouest <strong>de</strong> Montréal.Sur ces boulevards se sont établisnombre <strong>de</strong> restaurants où les résidantsen profitent pour goûter <strong>de</strong>délicieux repas, soit asiatiques, libanais,argentins, québécois, haïtiensentre autres.En été, on s’amuse avec les parcs décorésavec <strong>de</strong>s plantes <strong>de</strong> diverses couleurs.Il y a une bonne programmation<strong>de</strong> spectacles <strong>de</strong> musiciens québécoisque la ville invite chaque année. Engénéral, tous les spectacles sont gratuits,mais il y en a quelques-uns dontil faut payer juste l`entrée.En marchant sur certaines rues, onremarque qu’une <strong>de</strong>s choses à améliorerest le nettoyage <strong>de</strong> celles-ci, ainsique l’aménagement paysager sur lesrues principales : même s’il y a déjàquelques plates-ban<strong>de</strong>s bien décorées,je dirais qu’en avoir un peu plus surles boulevards plus achalandés produiraun effet antistress au momentdu trafic.F. Julio Ramirez(FÉC-209—Stéphane Gau<strong>de</strong>t)Prenez connaissance <strong>de</strong> la programmation<strong>de</strong> la maison <strong>de</strong> laculture Ahuntsic—Cartierville au:http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_dad=portal&_pageid=2236,65009606&_schema=PORTAL


Canada, Québec et MontréalP AGE 8V OLUME 1Mon bel appartementMon bel appartement.Mes premiers jours à Montréal, ont étépleins <strong>de</strong> joie, <strong>de</strong> sentiments <strong>de</strong> réalisationpersonnelle et un peu <strong>de</strong> mélancolie.J’ai attendu la réponse d’acceptationpendant huit mois, ce qui en comparaisond’autres personnes n‘est rien.J’ai rencontré un ami qui m’a dit quepour trouver un appartement à louer,il fallait avoir un emploi. Par contre,j’ai trouvé un appartement avec tousles services que je voulais. Je les aiécrits sur un papier et ensuite, les prixque je pouvais payer. J’ai commencé àappeler et cela a pris <strong>de</strong>ux semainespour trouver l’appartement où j’habitemaintenant.Je l’ai trouvé, parce que je suis alléeregar<strong>de</strong>r un autre appartement qui estdans la même rue, mais qui n’avaitpas ce que voulais. Après l’avoir regardé,je me suis rendu compte qu’il yavait beaucoup d’appartements àlouer dans la rue. J’ai commencé àmarcher en appelant en même tempsaux numéros sur les affiches. J’ai laisséun message dans une boîte vocale.Après <strong>de</strong>ux jours, le propriétaire m’aappelée pour aller regar<strong>de</strong>r l’appartement.Il ne m’a pas <strong>de</strong>mandé mesreçus d’emploi ou autre chose, donc àce moment je savais que cet appartementétait pour moi.Depuis neuf mois, j’habite cet appartementet je l’aime, malheureusement jedois le quitter à cause <strong>de</strong> ma situationfinancière.Estefania Lan<strong>de</strong>ros Garcia(FÉC-209—Stéphane Gau<strong>de</strong>t)UNE FIN DE SEMAINE « RENVERSÉE »Pendant les <strong>de</strong>rniers jours, chaque foisque je prends le journal pour le lire,un grand sentiment <strong>de</strong> tristesse et <strong>de</strong>douleur envahit mon cœur. C’est vrai.La nouvelle <strong>de</strong> la mort <strong>de</strong> trois cyclistessur la route 112 le vendredi passé,une tragédie, encore sans explicationraisonnable, a touché la plupart <strong>de</strong>spersonnes.Un groupe <strong>de</strong> six sportifs est réduit àmoitié en quelques secon<strong>de</strong>s, le but <strong>de</strong>faire l’Ironman en juin est anéanti, <strong>de</strong>mois d’entraînement ne seront jamaismis à profit et un changement radicalsurgit dans les familles <strong>de</strong>s victimes.L’enquête commence, mais tout sembletellement nébuleux. Le conducteur<strong>de</strong> la camionnette ne conduisait pasavec <strong>de</strong>s facultés affaiblies, donc l’alcools’enlève <strong>de</strong> l’équation. Les cyclistesétaient nombreux et avaient l’expérienceet la discipline requises pourparticiper aux compétences <strong>de</strong> hautniveau; les gestes irresponsables et lemanque <strong>de</strong> visibilité ne sont pas parmiles causes possibles <strong>de</strong> l’acci<strong>de</strong>nt.Un accotement en gravier, oui; cependantla route a <strong>de</strong>ux voies par sens,assez d’espace pour dépasser sansrisque.


Traits culturelsP ENSÉES DU SOIR P AGE 9En tout cas, le bilan est funeste; etpire, le nombre <strong>de</strong> victimes dans lesacci<strong>de</strong>nts qui impliquent <strong>de</strong>s cyclistesont augmenté la fin <strong>de</strong> semaine. Unhomme a été happé mortellementsamedi soir, un adolescent a été tuépar un motocycliste et une autre collisionà Trois-Rivières laisse un hommeentre la vie et la mort. Il y a <strong>de</strong>ux semaines,on parlait <strong>de</strong>s personnes quimeurent à cause <strong>de</strong> l’inactivité physique;maintenant, on parle <strong>de</strong> celles quitrouvent sa fin en faisant du sport.<strong>de</strong> semer la consternation dan la communauté.Johan Becerra(FÉC 309—Faouzia Belferd)On doit être conscient <strong>de</strong> la fragilité<strong>de</strong> la vie et respecter notre espace (soitcomme cycliste, conducteur, piéton,etc.) pour bien toujours se rendre à<strong>de</strong>stination et éviter <strong>de</strong> donner <strong>de</strong>ssurprises amères à nos êtres chers etLa fête <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-LazareSi vous déci<strong>de</strong>z <strong>de</strong> visiter le Liban unjour, ne restez pas dans les villes maisvous <strong>de</strong>vez essayer <strong>de</strong> visiter les petitsvillages éloignés, pour découvrir <strong>de</strong>snouvelles traditions culturelles et religieusesque les habitants <strong>de</strong> ces villagesdu nord et du sud ou <strong>de</strong> la vallée<strong>de</strong> Bekaa célèbrent.Ferzoul est un village qui se trouve aumilieu <strong>de</strong> la Bekaa où j’ai vécu mespremières expériences et mes premierssouvenirs avant <strong>de</strong> voyager auQuébec. Les habitants <strong>de</strong> Ferzoul célébraientbeaucoup <strong>de</strong> fêtes traditionnellesreligieuses; comme Noël, Pâques,<strong>Saint</strong> Georges et autres. Maiscelles la plus importantes que tous lesenfants célèbrent, elle consiste en lafête <strong>de</strong> <strong>Saint</strong> Lazare. L’histoire commenceil y a <strong>de</strong>ux milles ans, quandJésus Christ a fait un miracle à jeuneami où il l’a ressuscité <strong>de</strong>s morts enlui donnant une vie plein <strong>de</strong> joie.À six heures du matin, chaque cinq ousix amis âgés <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> quinze ansse rencontraient dans la rue principaledu village. Ils cherchaient <strong>de</strong>s serviettesblanches avec <strong>de</strong>s photos <strong>de</strong> plusieurs<strong>Saint</strong>es, ils collaient ces photossur les serviettes puis ils retournaientdans les rues du village. À chaquemaison, ils s’arrêtaient et un <strong>de</strong>s enfantsdort par terre sous la servietteblanche et les autres commençaient àchanter une chanson spéciale pourcette fête (revient, Lazare, revient). Àla fin <strong>de</strong> la chanson l’enfant qui dortpar terre se leva et les habitants visitéspar les enfants donnaient à chacun unpeu <strong>de</strong> farine ou <strong>de</strong>s œufs et tout lemon<strong>de</strong> était content.À midi chaque groupe se divise lesœufs entre eux. J’aimais beaucoupcette saison <strong>de</strong> fête et combien je souhaiteque les ans passés reviennentpour quelques jours afin <strong>de</strong> célébrer,<strong>de</strong> nouveau, ces fêtes.Youssef Mhanna(FÉC-209—Stéphane Gau<strong>de</strong>t)


Traits culturelsP ENSÉES DU SOIR P AGE 11La Fête du « Señor <strong>de</strong> Muruhuay »Le Pérou est un pays qui a unevariété <strong>de</strong> fêtes traditionnelles, nousen avons 3000.La majorité <strong>de</strong> celles-ci sont organiséespour fêter le jour du saintpatron.En cette occasion, je vous parleraid’une fête importante <strong>de</strong> ma régiond’origine. C’est la fête traditionnelledu « Señor <strong>de</strong> Muruhuay ».L’histoire raconte que le 3 mai 1835est apparue une croix sur une rochedu coteau « shalacoto », une croix surlaquelle les villageois ont peint l’imagedu Christ. Cette apparition estattribuée à l’arrivée <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s <strong>de</strong> lavariole au village d’Acobamba aprèsqu’ils ont été abandonnés par lesautorités vice-royales. C’est pourcette raison que le petit village s’appelleMuruhuay, qui vient <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxmots quechuas : muru et huay, le premierqui signifie « variole » et le<strong>de</strong>uxième « maison ». C’est-à-dire« maison <strong>de</strong> la variole ». Depuis cetteépoque-là, on célèbre cette fêtecomme une reconnaissance à Dieupour les dons <strong>de</strong> la vie et les fruits<strong>de</strong>s semailles. La durée <strong>de</strong> celle-ci estd’un mois.Comme partie du culte au « Señor <strong>de</strong>Muruhuay », les fidèles placent auxpieds <strong>de</strong> l’image sacrée <strong>de</strong>s lettres àDieu avec familiarité et respect,comme expression <strong>de</strong> leur foi quirapproche l’humain du sacré.Pendant la célébration <strong>de</strong> la fête, onpeut remarquer la préséance <strong>de</strong> personnesqui viennent <strong>de</strong> différentesparties du pays et aussi du mon<strong>de</strong>.Celles-ci s’approchent <strong>de</strong> l’imagepour remercier Dieu pour la vie etprésenter les fruits <strong>de</strong> leur travail.Après cela, les personnes en profitentpour voir les danses typiques et aussielles dégustent les plats propres à larégion.Célina Hinostroza(FÉC-209—Stéphane Gau<strong>de</strong>t)


P AGE 12Traits culturelsV OLUME 1Tous les Péruviens fêtent leur indépendancetous les 28 juillet <strong>de</strong> chaqueannée. Ce jour-là, tout le mon<strong>de</strong>se prépare pour bien fêter, parexemple dans les écoles primaires etsecondaires les professeurs préparentla plupart <strong>de</strong>s étudiants pourbien réussir un défilé très spécialpour nous.D`abord pour mieux réussir la fête,les étudiants doivent être bien habillés.Ils se coupent les cheveux trèscourt avec un style militaire et s’habillentaussi très chic pour être bienprésentés. Auparavant, ils font <strong>de</strong> lapratique quelques mois à l’avancepour défiler ce jour-là. Pendant ledéfilé, il y a un concours principaldans lequel certaines autorités offrentaux étudiants <strong>de</strong>s prix, commepar exemple <strong>de</strong>s instruments <strong>de</strong>La fête patriotique du Péroumusique, ou <strong>de</strong> l’argent, ou <strong>de</strong>s drapeauxavec un symbole caractéristique,qui sont très importants poureux.Tout le mon<strong>de</strong> a envie d’en parler,c’est drôle et amusant d’écouterdifférents types d’opinion <strong>de</strong> chaquecitoyen. Je m’ennuie tout le temps<strong>de</strong> mon pays et quelquefois quandje raconte une petite histoire <strong>de</strong>mon pays , je m’en réjouis tellement!IsabelSalas(FÉC-209—Stéphane Gau<strong>de</strong>t)Comment les Mexicains rient <strong>de</strong> la mortLe 1 er et le 2 novembre sont <strong>de</strong>ux journéesimportantes <strong>de</strong> célébration nationaleau Mexique, étant donné qu’onfête le jour <strong>de</strong>s Morts. Cette célébrationarrive à notre époque comme unhéritage modifié <strong>de</strong> certaines culturespréhispaniques qui enterraient leursmorts avec <strong>de</strong>s offran<strong>de</strong>s <strong>de</strong> nourriture,<strong>de</strong> fleurs et d'autres effets personnelsdu défunt.Les Mexicains fêtent la mort avec joie,mais seulement pendant ces <strong>de</strong>uxjours <strong>de</strong> novembre, puisque lorsqu'unepersonne décè<strong>de</strong>, les funéraillesse déroulent généralement <strong>de</strong> lamême façon qu’au Canada. La scène<strong>de</strong> la cérémonie se fait dans une égliseou un centre funéraire.Seulement après que l'être aimé estmort, c'est là que le Mexicain exprimeun sentiment différent envers leconcept <strong>de</strong> la mort. Un sentiment <strong>de</strong>joie, <strong>de</strong> fête, voire <strong>de</strong> moquerie <strong>de</strong> lamort même. Le Mexicain exprime cesentiment en faisant chez lui un autelpour la personne morte, en apportant<strong>de</strong>s fleurs au cimetière et même, enmangeant la nourriture préférée <strong>de</strong> lapersonne aimée sur sa tombe. La coutume<strong>de</strong> faire les autels <strong>de</strong>s morts estsi populaire qu’ils sont créés partoutau Mexique, comme dans les écoles,les entreprises, les centres commerciaux,les bâtiments et lieux publics.Les musées eux-mêmes ont parfois<strong>de</strong>s expositions d'artistes sur le thème<strong>de</strong>s autels <strong>de</strong>s morts. En général, ilssont faits avec <strong>de</strong>s fleurs, <strong>de</strong> la nourriture,<strong>de</strong>s objets personnels et <strong>de</strong>s photos<strong>de</strong> la personne aimée. C’est ainsique les Mexicains rient <strong>de</strong> la mort.Gilberto Garmendia(FÉC-209—Stéphane Gau<strong>de</strong>t)


ActualitéP ENSÉES DU SOIR P AGE 13Facebook et sa sécuritéL’histoire suivante est authentiqueet s’est déroulée dans un pays <strong>de</strong>l’Amérique latine : Une belle fille,nommée Ana Maria Diaz Martinez, aété assassinée par un inconnu qui estentré dans son appartement situé aunord <strong>de</strong> la capitale. Mais comment a-t-il fait pour y rentrer?Comment est-ce que cette terriblehistoire a commencé? Voyons, quiétait-elle? Ana Maria Diaz Martinez,âgée <strong>de</strong> 18 ans est l’unique fille d’unefamille <strong>de</strong> quatre membres. Sonpère, sa mère et un frère, qui avaitétudié en droit, se sentaient inquiets,car elle vivait seule dans cette habitation<strong>de</strong> cinq mètres sur cinq.Avec un lit, un téléviseur qu’elle n’ajamais utilisé à cause <strong>de</strong> son ordinateurqu’elle adorait <strong>de</strong> telle façonqu’elle ne l’éteignait jamais et aveclequel Ana Maria a connu ses assassins.Avec plus <strong>de</strong> 2000 amis acceptésdans sa boîte d’entrée <strong>de</strong> son profil<strong>de</strong> Facebook, on trouvait les noms<strong>de</strong> Ricardo Lopez et <strong>de</strong> son complice,auteurs <strong>de</strong> son assassinat.La nuit du 24 mars 2010, les <strong>de</strong>uxjeunes assassins, qui après lui avoir<strong>de</strong>mandé un ren<strong>de</strong>z-vous pour larencontrer dans son appartement,sont entrés peu près à vingt-<strong>de</strong>uxheures.Environ une heure plus tard, ils l’ontdroguée, violée et assassinée.À partir <strong>de</strong> ce moment-là, son frère acommencé une mission très importante: trouver les assassins <strong>de</strong> sasœur.Avec l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la police <strong>de</strong> sa ville,Carlos, le frère d’Ana Maria, a trouvédans les caméras <strong>de</strong> l’entrée <strong>de</strong> l’appartementd’Ana Maria <strong>de</strong>s enregistrementsdu moment exact où lesassassins y sont entrés. Malheureusement,leur visage n’était pas i<strong>de</strong>ntifiable.De plus, Carlos a trouvé dans laboîte <strong>de</strong> message <strong>de</strong> Facebook <strong>de</strong> sasœur les communications que les<strong>de</strong>ux jeunes lui avaient envoyéesplusieurs fois ainsi que l’invitationqu’elle leur avait envoyée pour larencontrer.Une fois que la police a trouvé lesindices, les adresses et les preuvesliées au crime, elle a arrêté les <strong>de</strong>uxassassins. La justice les a condamnésà trente ans <strong>de</strong> prison.Dans cette affaire, peut-on mettre aubanc <strong>de</strong>s accusés Facebook?Facebook, réseau social qui a étéconçu comme un moyen d’usagespécialement pour les étudiants auxuniversités. Mais à partir <strong>de</strong> septembre2006, ce réseau a commencé àêtre utilisé comme moyen autantcommercial que familial. Avec plus<strong>de</strong> 400 millions d’usagers autour dumon<strong>de</strong>, il n’est pas coupable <strong>de</strong> lamort d’Ana Maria Diaz, c’est ellel’unique coupable, car on doit êtresûr <strong>de</strong>s personnes qu’on acceptedans son réseau et <strong>de</strong> ne pas donner<strong>de</strong>s informations personnelles auxinconnus.Les avantages que ce réseau nousoffre sont nombreux. D’abord, onpeut trouver <strong>de</strong>s amis <strong>de</strong> notre jeunesseet pourquoi pas <strong>de</strong> notre enfance?Ensuite, on peut maintenir le contactavec la famille et les amis.De plus, on peut se souvenir <strong>de</strong>sdates importantes ainsi que <strong>de</strong>s événementsprogrammés, soit pour lacompagnie où on travaille ou le centreéducatif où on est inscrit.William Jairo Ardila Ramos(FÉC 309—Faouzia Belferd)


La gagnante du titre!Bravo à Eliso Kupatadze!625, avenue <strong>Saint</strong>e-Croix<strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>,QCH4L 3X7514-747-6521N’hésitez pas à nous faire part<strong>de</strong> vos commentaires ou suggestions<strong>de</strong> sujets d’articles!(groupe <strong>de</strong> Stéphane Gau<strong>de</strong>t)D’entre 24 propositions <strong>de</strong> titres, le sien a étéchoisi par toute l’équipe du Service <strong>de</strong> la formationcontinue!Que les pensées du soir soient nombreuses!Voici notre adresse:coup<strong>de</strong>plume@cegep-st-laurent.qc.caLiens utiles:Pratiquer le français en ligne:http://www.miccfrancisation.gouv.qc.ca/myscriptoradmin/arboframe.asp?nodossier=617007Consulter le calendrier <strong>de</strong>s coursd’été (Att! Pas <strong>de</strong> cours d’été aucégep <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>)http://www.immigrationquebec.gouv.qc.ca/fr/languefrancaise/apprendre-quebec/tempspartiel/admission-inscription.htmlConsulter durant l’été la date d’inscriptionet d’évaluation pour larentrée Automne 2010 au cégep <strong>de</strong><strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>:http://zone.cegep-stlaurent.qc.ca/formationcontinue/francisation/Bon été!Quelques suggestions en vrac:Profitez <strong>de</strong>s Francofolies http://www.francofolies.com/<strong>de</strong>fault-fr.aspxBala<strong>de</strong>z-vous sur <strong>de</strong>s airs <strong>de</strong> Jazz http://www.francofolies.com/<strong>de</strong>fault-fr.aspxVous aimez le cirque? www.montrealcompletementcirque.comEt le site <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Montréal pour surveiller ce qui se passé dans votre arrondissementet dans les parcs:http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,38539559&_dad=portal&_schema=PORTALRemerciementsBravo aux étudiants <strong>de</strong> 3 groupes <strong>de</strong> francisation du soir pour la réalisation <strong>de</strong> cette premièreédition du journal! Les étudiants <strong>de</strong> français écrit, pour la majorité d’entre eux, terminentla <strong>de</strong>rnière étape (11 semaines) <strong>de</strong> 3 sessions consécutives <strong>de</strong> formation <strong>de</strong> francisation offertepar le ministère <strong>de</strong> l’Immigration et <strong>de</strong>s Communautés culturelles au cégep <strong>de</strong> <strong>Saint</strong>-<strong>Laurent</strong>.Le groupe <strong>de</strong> 109-1 termine pour sa part tout juste une première session <strong>de</strong> 11 semaines <strong>de</strong>100 heures.Bravo à tous!Cette publication fut possible grâce à l’encadrement et au soutien <strong>de</strong> leurs professeurs;merci Paulette Aubin, Faouzia Belferd et Stéphane Gau<strong>de</strong>t.Un grand merci à Marie-Christine Bergevin pour son ai<strong>de</strong> à la mise en page <strong>de</strong> ce numéro!Cécile Hernu, conseillère pédagogique

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