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Le Salon du Bourget - Pierrefitte Socialiste

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MARDI 31 MAI 2011L'ACTU 13politique monde social économie société faitsdivers justiceENQUÊTE<strong>Le</strong>brasdroitdeJean-NoëlGuérinimisenexamen<strong>Le</strong> directeur de cabinet <strong>du</strong> président<strong>du</strong> conseil général des Bouches-<strong>du</strong>-Rhône,Jean-Noël Guérini,a été mis en examen hier pourdestruction de preuves. Selon M e OlivierLantelme, <strong>du</strong> barreau d’Aix-en-Provence, son client, Rémy Bargès, aété enten<strong>du</strong> plus d’une heure hiermatin par le juge Charles Duchaine,en charge <strong>du</strong> dossier sur des marchéspublics présumés frau<strong>du</strong>leux dansles Bouches-<strong>du</strong>-Rhône, impliquantAlexandre Guérini, le frère <strong>du</strong> président<strong>du</strong> conseil général.Remy Bargès est soupçonné d’avoirprocédé au changement <strong>du</strong> parc informatiquedes membres <strong>du</strong> cabinetde Jean-Noël Guérini quelques joursavant une perquisition des gendarmesau conseil général, en novembre2009. Il nie toute entrave à lajustice, expliquant qu’il s’agit d’un acteadministratif prévu de longue date.C’est le premier haut fonctionnaire<strong>du</strong> conseil général mis en examendans ce dossier.ENBREFDÉCÈSUn homme a été retrouvé mort,dimanche,àsondomicilesituéboulevardBonne-Nouvelle, dans le II e arrondissementde Paris. C’est l’une desvoisines de la victime, inquiète, qui aprévenulespoliciers.Labrigadecriminellede la police judiciaire parisiennea été chargée de l’enquête. L’autopsiede la victime, âgée de 37 ans, devaitavoir lieu hier après-midi.INCENDIEPlusieurscocktailsMolotov jetés enpleine nuit de dimanche à lundi àl’intérieur d’un bar-restaurant <strong>du</strong>centre historique d’Auch (Gers) ontprovoqué l’incendie de l’établissement,entraînant l’évacuation de sixriverains. « On ne connaît pas pourl’instant les raisons de cet acte nonrevendiqué », a ajouté un policier. Il asouligné que ce type d’acte criminel« est sans précédent dans la région ».JUSTICE<strong>Le</strong>pèred’ElisecondamnéNÎMES(GARD)DENOTRECORRESPONDANTL’affaire médiatique de l’enlèvementde la petite Elise, kidnappéeen mars 2009 à Arles(Bouches-<strong>du</strong>-Rhône) par sa mère,avaitdéclenchéleplanAlerteEnlèvement.Si Irina Belenkaya, la mamande la fillette, n’a pas encore été jugéepour cet « enlèvement avec violences», le papa, Jean Michel André,a, lui, écopé hier, devant la courd’appel d’Aix-en-Provence, de quinzejours de prison avec sursis pour« non-présentation d’enfant ». Il refusedepuis un an de laisser sa fille de5 ans à son ex-femme un week-endsur deux, comme l’ordonne une décisionde la juge des affaires familiales.« Je crains que ma fille soit unenouvelle fois kidnappée », a-t-il expliquéau tribunal.Irina Belenkaya qui vit et travaille àMoscou, vient tous les quinze jours àMarseille pour essayer en vain de voirsa fille. Dimanche, la maman russe aeu droit à une vraie Fête des mèrespuisqu’elle a pu embrasser sa filleElise pour la première fois depuistreize mois.BORISDELACRUZLamystérieuselettredeColonnaASSISES. Au procès<strong>du</strong> tueur présumé<strong>du</strong> préfet Erignac,les débats se sontfocalisés sur une lettrede menaces qu’il a écrite.Il vient d’être longuement questionde fromage de chèvre corse,d’interview sur TF 1 et de retrait àla banque — soit de l’emploi <strong>du</strong>temps d’Yvan Colonna, l’assassinprésumé <strong>du</strong> préfet Erignac, lesjours précédant son « départ enmontagne » et sa cavale. C’est alorsque le président Hervé Stephan verseaux débats de la cour d’assises spécialesde Paris la tra<strong>du</strong>ction officiellede la lettre qui occupe tous les espritsdepuis vendredi. « Ce sera la guerre !!!La guerre », y promettait le berger deCargèse à l’un des membres <strong>du</strong> commando,son ex-ami Pierre Alessandri,s’il ne l’innocentait pas à son procès.Il est 18 h 30, et le président suspendl’audience sur une simple lecture, unprocès au calendrier bouleversé et demultiples questions.Coup <strong>du</strong>r pour la défenseA quelques nuances près, un « vous »pour un « nous », un présent pour unpassé, la transcription de ces quatrefeuillets écrits en corse, réalisée hierdans la journée, à sa demande, par leprésident de la chambre de l’instructionde Bastia, confirme la tonalitémenaçante et agressive des tra<strong>du</strong>ctionsofficieuses qui circulaient depuisvendredisoir.Lamissiveavaitététransmise ce jour-là à la cour par ledirecteur central de la police judiciaire,Christian Lothion. Ce dernier,qui doit être enten<strong>du</strong> cet après-midi àla demande de la défense <strong>du</strong> berger,indiquait dans une note jointe qu’ils’agissait d’une « copie » reçue « en finde matinée » (vendredi) d’une « personne». Il précisait qu’il n’entendaitpas révéler l’identité de cette sourceanonyme « pour des raisons évidentesde sécurité ».MARSEILLE(BOUCHES-DU-RHÔNE)DENOTRECORRESPONDANTLa 7 e chambre <strong>du</strong> tribunal correctionnelde Marseille affichecomplet depuis hier et jusqu’au17 juin. Pas moins de 43 prévenus,dont 10 encore en détention, comparaissenten effet pour ce que la justicea désigné comme un « trafic protéiforme» de cannabis et de cocaïne enprovenance <strong>du</strong> Maroc et d’Algérie, laplupart <strong>du</strong> temps via l’Espagne.Au fil des écoutes téléphoniques réaliséesentre 2007 et 2009, les enquêteurspensent avoir mis fin auxactivités de six réseaux plus ou moinsimbriqués et assurant des livraisonsen commun, dont les protagonistessont originaires des régions marseillaiseet parisienne.Saïd Tir, surnommé le Vieux et considérécomme un des parrains <strong>du</strong> milieumarseillais, aurait également dûêtre sur le banc des accusés. En plus<strong>du</strong> trafic en bande organisée, la justicelui reprochait d’avoir commanditédes pressions, par le truchementd’un prisonnier albanais qui afficheneuf condamnations, à l’intérieur dela prison des Baumettes, sur un détenuqui avait témoigné contre luiPARIS(I er ),HIER. GillesSimeoni(aupremierplan),AntoineSollacaro,PhilippeDehapiotetPascalGarbarini(degaucheàdroite),quatreavocatsd’YvanColonna.(LP/PHILIPPEDEPOULPIQUET.)« Il faut que ce policier s’explique etque le cheminement de ce courriersoit tiré au clair », ont réagi hier lesavocats d’Yvan Colonna, soudés faceà ce qui constitue pour eux un véritablecoup <strong>du</strong>r. Après avoir reconnuce week-end que leur client en étaitbien l’auteur — l’un d’eux évoquant«uncridedésespoir»autantqu'«uneerreur » —, les défenseurs <strong>du</strong> bergerparlaient hier, hors prétoire, d’unepossible « manœuvre ». « On pro<strong>du</strong>itcurieusement une photocopie qui sedans cette affaire. Mais trois tueursl’ont exécuté en plein jour, le 27 avril,alors qu’il con<strong>du</strong>isait, dans les quartiersNord de Marseille.prête à toutes les manipulations aulendemain <strong>du</strong> jour où Alessandri(NDLR : qui avait témoigné jeudi dernierets’estdenouveaudésignécommele tueur) est venu dédouaner Colonna», relève M e Antoine Sollacaro.« A-t-elle été tronquée ? A-t-elle étérecomposée ? » laissait entendre l’unde ses confrères.Dans la salle des pas per<strong>du</strong>s, l’avocatde Pierre Alessandri, Eric Barbolosi,est venu affirmer hier que son clientn’avait « jamais eu ce courrier entreUne alliance à 11 000 €Parmi les prévenus, des voyous fichésau grand banditisme, mais aussi descomparses présumés au casier judiciairevierge, l’ancien champion <strong>du</strong>monde des mi-lourds Medhi Sahnounefait figure de vedette. Plusieurstonnes de haschisch et des kilos decocaïne, livrés par go-fast ou passéspar des mules, auraient assuré desrevenus astronomiques aux membresde ces réseaux qui blanchissaientles sommes récoltées.Porsche Cayenne et berlines de luxe,argent liquide et vêtements de marques,villas valant plusieurs centainesde milliers d’euros, achat de terrain,les mains » et qu’il n’avait « jamais ététrouvé dans sa cellule ». « Il m’ademandé de le dire haut et fort »,explique-t-il, en annonçant avoir demandéqu’Alessandri, qui purge sacondamnation à perpétuité commecoauteur de l’assassinat à la centralede Lannemezan (Hautes-Pyrénées),soit réenten<strong>du</strong> par la cour. Yvan Colonna,hier pâle et ten<strong>du</strong> mais toujourscombatif, devrait s’exprimer surce courrier cet après-midi.PASCALEÉGRÉDROGUEQuarante-troistrafiquantsdevantlajusticeMARSEILLE(BOUCHES-DU-RHÔNE),HIER.Desmembres<strong>du</strong>grouped’interventiondelapolicenationalesurveillentl’entréedelasalle<strong>du</strong>tribunal. (AFP/GÉRARDJULIEN.)investissement dans des commercesde proximité, bijoux, armes, explosifs…L’inventaire de l’arrêt de renvoine correspond en rien aux revenusofficiels des prévenus, chômeurs, serveursou gérants de petits commerces.L’un des accusés, AbdelhakimAlouache, qui nie les faits et expliqueses gains par un trafic de cartesbleues, a même déclaré au juge d’instruction: « Si, à 40 ans, je ne peux pasavoir une Breitling, c’est que j’ai ratéma vie. » L’ex-épouse d’un autre prévenu,dontles4000€dechampagnede son mariage avaient été réglés enliquide et qui avait passé à son annulaireune alliance à 11 000 €, expliquaithier benoîtement au tribunalqu’elle n’avait jamais vu son conjointtravailler, mais qu’« il avait beaucoupde chance et gagnait très souvent aucasino ».Sous la protection de policiers cagoulésetarmés<strong>du</strong>GIPNpostésdansla salle d’audience, les magistratsvont devoir entre dénégations et explicationsplus ou moins farfeluesfaire le tri des responsabilités, certainsaccusés étant soupçonnésd’avoir continué à gérer le trafic depuisleurs cellules. MARCLERAS

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