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Le Salon du Bourget - Pierrefitte Socialiste

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MARDI 31 MAI 2011L'AIR DU TEMPS 33LERENDEZ-VOUSARGENTIMMOBILIERDesprêtscapés-1!Il y avait les prêts immobiliers àtaux révisable capé + 1, qui, en casde remontée des taux, plafonnaientcette hausse. Exemple, un prêtde 3,75 % capé + 1 ne peut dépasserles 4,75 % ! Eh bien, il y a aussi lesprêts capés - 1, notamment proposéspar le Crédit <strong>du</strong> Nord. Légèrementplus cher qu’un crédit immobilier àtaux fixe mais plafonné (4,40 % parexemple sur vingt ans contre un prêtde la même <strong>du</strong>rée à 4,25 %), son tauxpeut diminuer de 1 % pour atteindre3,40 % en cas de baisse des taux.Certes, pour le moment, la tendancen’est pas à la baisse. Mais selon SandrineAllonier, <strong>du</strong> courtier Meilleurtaux,« le faible écart de prix — 0,15 %— avec un prêt à taux fixe classiquemérite qu’on s’y intéresse ».Exemple pour un crédit de200 000 € sur vingt ans avec unemensualité fixe de 1 254 € pour untaux à 4,40 %. Si le taux ne changepas,lecoût<strong>du</strong>créditestde101 100€.Si le taux passe à 3,40 % au bout detrois ans, la <strong>du</strong>rée de remboursementdiminuededix-huitmoisetlecoûtderevient est de 76 300 €. S’il baisse à3,40 % au bout de trois ans et remonteà 4,40 % au bout de six, la<strong>du</strong>rée de remboursement diminuede sept mois et le coût est de91 200 € ! A noter qu’avec le prêt àtaux fixe classique (4,25 % survingt ans) le coût total <strong>du</strong> crédit seraitde 97 200 € ! BRUNOMAZURIERENBREFPRÊTSAUX FONCTIONNAIRES<strong>Le</strong> Comité national d’action sociale(Cnas) et la banque <strong>du</strong> Crédit municipalde Paris proposent deux prêtsdédiésauxfonctionnairesetauxsalariésd’entreprises membres <strong>du</strong> Cnas.<strong>Le</strong>s agents territoriaux sont particulièrementvisés par ces dispositifs.Renseignements sur www.cnas.fr( à l a r u b r i q u e p r ê t s ) o uwww.cmpbanque.fr.LEBONPLANUneassurancemaintiendesalaireencasdechômagePerdre son emploi entraîne immanquablementune baisse derevenus, l’indemnité de chômagen’étant pas équivalente au salaireperçu. Pour prévenir cette situation,LCL propose à ses clients, âgésde 18 à 59 ans, une assuranceMaintiende salaire, valable en cas delicenciement ou d’arrêt de travail(maladie ou accident) supérieur àsoixante jours.L’adhésion se fait sans questionnairemédical. La <strong>du</strong>rée d’indemnisation,qui progresse en fonction de la <strong>du</strong>réede détention <strong>du</strong> contrat, peut allerjusqu’à deux ans. La cotisation payéeainsi que l’indemnisation versée encas de perte d’emploi sont calculéesen fonction des revenus de l’assuré.Pour un salaire mensuel net de1400€, le montant de la cotisationestde14,90€parmoisetgarantituneindemnisation minimum mensuellede 250 €. Cette assurance comprendégalement des services, comme unbilan de compétences ou desséances de coaching, pour faciliter leretour à l’emploi.Information : www.lcl.fr. Onglet : Particuliers-Assurance-Viequotidienne.Lacartebleuesanscontactsé<strong>du</strong>itlescommerçantsdeNiceÉCONOMIE. Répan<strong>du</strong>e aux Etats-Unis, la carte de paiement sans contact, qui fonctionne comme un badged’accès arrive en France. Après Nice, Paris, Marseille ou encore Lyon vont découvrir cette révolution technique.NICE(ALPES-MARITIMES)DENOTRECORRESPONDANT<strong>Le</strong>s amateurs de gadgets hightechvont adorer, les autrestiqueront peut-être un peu,mais ils s’y feront très vite auvu de la simplicité <strong>du</strong> système…D’ici quelques années, lacarte bleue sans contact sera en effetgénéralisée dans toute la France auregard des résultats de l’expériencemenée, depuis un an à Nice (Alpes-Maritimes),parVisaEurope.Surl’ensemblede cette agglomération, plusde 1 500 commerçants sont à ce jouréquipés de terminaux permettant àleurs clients de régler les petitessommes allant jusqu’à 20 € sanstaper le moindre code. Il suffit simplementde passer sa carte à proximité<strong>du</strong> terminal et le tour est joué…Plus besoin de chercher les capricieusespetites pièces dans son porte-monnaiepour régler la baguettede pain à la boulangerie ou sonjournal chez le buraliste. Plus besoinnon plus de s’impatienter lors <strong>du</strong>passage en caisse, car la transactionse fait en moins d’une seconde.Avant le développement<strong>du</strong> paiement par téléphoneAutre avantage : cette carte de créditdemeure la même que celle que vousutilisez déjà pour régler vos achats.Elle est capable d’alterner le modesans contact pour les petites sommeset le fonctionnement classique (aveccode) pour les transactions au-delàde 20 €. « C’est une extension de cequi existe. Nous rajoutons juste unepetite fonctionnalité sur la puce soitau moment <strong>du</strong> renouvellement, soitsi le client en fait la demande »,explique Charlotte Desbons, directricede la communication et <strong>du</strong> marketingVisa France. Du coup, contrairementà d’autres systèmes tels queMoneo, il est inutile de la recharger,tout est directement prélevé sur votrecompte bancaire.A c t u e l l e m e n t , a u m o i n s200 000 cartes sans contact sont encirculation à Nice, selon Visa, où11 banques et la ville se sont uniespour promouvoir l’expérimentation.Biensûr,lesutilisateursn’ontpastoutle temps le réflexe de l’utiliser (lire-cidessous),mais « c’est un succès, estimeCharlotte Desbons. En févrierNICE,LE11MAI.PatrickFrançoissemontresatisfait<strong>du</strong>développementdecettetechnologie,quiestquasitransparentepoursacomptabilité. (LP/MATTHIASGALANTE.)dernier, on a compté 2 800 transactionssans contact, ça reste encoremodeste, mais leur nombre augmentede 50 % par mois… ». Prochainement,plusieurs grandes villesfrançaises devraient, elles aussi, voirdébarquer cette nouvelle technologie(Marseille, Strasbourg, Lyon, Paris…)qui sé<strong>du</strong>it également l’Europe,puisque 30 millions de ces cartesserontutiliséesfin2011,contreseulement8 millions en mai 2010…NICEParmi les nombreux commerceséquipés avec les nouveauxterminaux à Nice, PatrickFrançois, patron <strong>du</strong> Grand Café de Lyon,sur la très fréquentée avenue Jean-Médecin, semble plutôt satisfait (endépit <strong>du</strong> fait que le système n’a pasfonctionné lorsqu’il nous en a fait ladémonstration avec sa propre carte !).« On enregistre chaque jour quelquestransactions de clients plutôt avertis outravaillant dans le secteur. C’est undémarrage progressif, mais c’estnormal, constate-t-il, car tous les gensn’ont pas encore acquis le réflexe ;même moi, je n’y pense pas toujours !Je pense que ça viendra notammentavec le développement <strong>du</strong> paiement partéléphone. » D’un point de vue financier,le commerçant confie que l’adoption decette technologie est presquetransparente pour ses comptes : « Surun café à 2,20 € en moyenne, la banqueme retient 0,5 % de frais(NDLR:unpeuplusde1centime), comme pourCe déploiement spectaculaire encache un autre : « C’est la premièreétape avant le développement <strong>du</strong>paiement sans contact par téléphonemobile qui permettra de régler destransactions dans les commercesmais aussi par Internet et même depersonne à personne », indique-t-onchez Visa. La révolution des moyensde paiement ne fait sans doute quecommencer.MATTHIASGALANTE«Quelquestransactionsdeclientsplutôtavertis»PATRICKFRANÇOIS patron<strong>du</strong>GrandCafédeLyonNICE(ALPES-MARITIMES),LE11MAI.Depuisunan,prèsde200 000cartessanscontactcirculentdansladeuxièmevilledelarégionPaca. Onzebanquesparticipentàl’opération.(LP/MATTHIASGALANTE.)les règlements habituels. Bien sûr, laquestion pourra se poser lorsque lesvolumes seront conséquents. » Un peuplus loin, dans un tabac où sebousculent les consommateurs, onavoue également y être très favorable.« C’est pratique, certains en profitentpour payer seulement leur journal. J’aienviron 10 personnes par jour quirèglent en sans contact et ça progresse,explique une des deux buralistes. Enplus, notre banquier ne nous retientaucun frais sur les transactions, sinonnous refuserions ! Auparavant, nousn’acceptions pas de carte de crédit endessous de 15 €. » En revanche, àquelques centaines de mètres de là,l’affaire semble un peu plus compliquéepour cette commerçante qui possèdebien le nouveau terminal sans contact,mais elle n’a, vraisemblablement, pasreçu toutes les explications : « Je nesavais pas que je pouvais avoir droit àce système, ni même ce que c’étaitavant que vous me posiez la question »,s’esclaffe-t-elle.M.G.

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