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QCM n°6 Travail - Énergie - Conservations

QCM n°6 Travail - Énergie - Conservations

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<strong>QCM</strong> <strong>n°6</strong> <strong>Travail</strong> - <strong>Énergie</strong> - <strong>Conservations</strong><br />

Pour consulter les réponses détaillées, cliquer sur le numéro de la<br />

question<br />

Pour tester ses connaissances, cliquer dans une ou plusieurs des cases<br />

en regard des réponses proposées<br />

1. • Un bloc parallélipipédique de marbre est posé à plat sur le sol ;<br />

ses dimensions sont L = 0,5 m, l = 50 cm, h = 5 cm ; la masse<br />

volumique du marbre est 4 10 3 kg/m 3.<br />

Quel travail faut-il approximativement fournir pour le dresser<br />

verticalement ?<br />

(1) 110 J<br />

(2) 11 J<br />

(3) 221 J<br />

2. • Un traîneau de masse m est tiré sur le sol horizontal à l'aide<br />

d'une corde, sur une distance de 11 m.<br />

(1) 902 J<br />

(2) 756 J<br />

(3) 491 J<br />

F<br />

α<br />

(4) m g h, mais on ne connaît pas m.<br />

La force |F| qui tend la corde vaut<br />

82 N et l'angle entre la corde et le<br />

sol est 33°.<br />

Que vaut le travail effectué par la<br />

force ?


<strong>QCM</strong> <strong>n°6</strong><br />

3. • Un ballon de 200 g est lancé du sol verticalement vers le haut<br />

avec une vitesse initiale de 10 m/s. Que peut-on affirmer ?<br />

(1) Lorsque la vitesse du ballon s'annule, son<br />

énergie potentielle vaut 10 J.<br />

(2) Le ballon montera de 10 m.<br />

(3) Le ballon montera de 5 m.<br />

(4) Lorsque le ballon se trouve à 3 m du sol,<br />

son énergie cinétique vaut 4 J.<br />

4. • Un ressort de constante k = 20 N/m est allongé de 5 cm.<br />

Quelle est la variation d'énergie potentielle correspondante ?<br />

(1) 1 J<br />

(2) — 100 J<br />

(3) 0,025 J<br />

5. • Un corps de 10 kg tombe d'une altitude de 100 m. Sachant<br />

qu'il atteint le sol avec une vitesse de 144 km/h, quelle est la<br />

fraction d'énergie potentielle initiale qui a été transformée en<br />

chaleur pendant la chute ?<br />

(1) Toute l'énergie est dissipée (fraction = 1).<br />

(2) 2/10 de l'énergie initiale sont dissipés.<br />

(3) 8/10 de l'énergie initiale sont dissipés.<br />

6. •• Un store de masse m = 1 kg et de longueur L = 2 m s'enroule<br />

sur un axe mince fixé au sommet d'une fenêtre.


<strong>Travail</strong> - <strong>Énergie</strong> - <strong>Conservations</strong><br />

L<br />

Quel travail faut-il fournir pour remonter le store ?<br />

(1) Cela dépend de la vitesse de montée.<br />

(2) 10 J<br />

(3) 20 J<br />

(4) Il faudrait connaître la largeur du store.<br />

7. • Quelle vitesse faut-il communiquer à un objet pour qu'il puisse<br />

quitter l'attraction terrestre ?<br />

(1) ≈ 11,2 km/s<br />

(2) 28 000 km/h<br />

(3) La vitesse initiale peut être quelconque.<br />

(4) Il faut que l'objet soit accéléré.<br />

(5) Il n'est pas possible de quitter l'attraction terrestre.<br />

8. •• Lorsqu'un saumon remonte un cours d'eau vers la source, il<br />

utilise deux techniques différentes pour franchir les chutes. S'il<br />

arrive à nager suffisamment vite, il franchit la chute en nageant<br />

! Sinon, il saute jusqu'à une hauteur suffisante pour atteindre<br />

une zone où la vitesse de l'eau est assez faible pour qu'il<br />

puisse nager jusqu'au sommet de la chute. Supposons que la vitesse<br />

du saumon par rapport à l'eau est 5 m/s et que l'eau au<br />

sommet et au bas de la chute peut être considérée comme étant<br />

immobile.


<strong>QCM</strong> <strong>n°6</strong><br />

a. Quelle est la hauteur maximale d'une chute qu'un saumon<br />

peut franchir à la nage ?<br />

(1) 0,50 m<br />

(2) 1,25 m<br />

(3) 0,25 m<br />

b. Si la hauteur de la chute est 2 m, à quelle hauteur minimale le<br />

saumon doit-il sauter pour pouvoir terminer à la nage ?<br />

(4) 1,50 m<br />

(5) 0,75 m<br />

(6) 1,75 m<br />

c. Pour pouvoir effectuer ce saut décrit au point b, quelle doit<br />

être la vitesse du saumon lorsqu'il quitte l'eau ?<br />

(7) 15 m/s<br />

(8) 3,9 m/s<br />

(9) 5 m/s<br />

9. ••• Un corps de masse m = 20 g (considéré comme une masse<br />

ponctuelle) est attaché au bout d'un fil (de masse négligeable et<br />

de longueur L = 1 m). On fixe l'extrémité du fil en O et on le<br />

tend horizontalement. A la verticale du point de fixation se<br />

trouve une tige (perpendiculaire au plan du dessin) d'un diamètre<br />

négligeable.


On lâche la masse qui décrit<br />

sous l'influence de son poids et<br />

de la tension dans le fil, un quart<br />

de cercle de rayon L, jusqu'au<br />

moment où le fil entre en contact<br />

avec la tige. Ensuite, poursuivant<br />

son mouvement, la masse<br />

décrit un arc de cercle (de rayon<br />

r plus petit que L !).<br />

<strong>Travail</strong> - <strong>Énergie</strong> - <strong>Conservations</strong><br />

m<br />

L<br />

d<br />

O<br />

r<br />

tige<br />

Quelle est la distance minimum d de O à laquelle doit se trouver<br />

la tige pour que la trajectoire de la masse soit une circonférence<br />

?<br />

(1) 0,6 m<br />

(2) L/2 m<br />

(3) 0,4 m<br />

(4) 0 m<br />

10. ••• Une enfant de masse m = 40 kg est assise sur une butte de<br />

glace hémisphérique. Elle se laisse glisser de la butte.<br />

0<br />

ϕ<br />

R<br />

L'enfant cesse de toucher la butte<br />

lorsque l'angle ϕ atteint la valeur<br />

de<br />

(1) ≈ 42°<br />

(2) ≈ 0°<br />

(3) ≈ 90°<br />

11. • Deux corps se dirigent l'un vers l'autre, sur un plan horizontal,<br />

sans frottement. Le corps de masse m 1 = 2 kg se déplace dans la


<strong>QCM</strong> <strong>n°6</strong><br />

direction x, à vitesse v 1 = 1 m/s et celui de masse m 2 = 1 kg se<br />

déplace dans la direction —x à vitesse v 2 = 2 m/s.<br />

Que vaut leur vitesse finale si le choc des deux corps est parfaitement<br />

mou ?<br />

(1) 0 m/s<br />

(2) — 1 m/s<br />

Qu'en est-il si le choc est parfaitement élastique ?<br />

(3) Les vitesses finales de 1 et 2 sont — 2 m/s et<br />

1 m/s, respectivement.<br />

(4) Les vitesses finales de 1 et 2 sont — 1 m/s et<br />

2 m/s, respectivement.<br />

12. ••• Un neutron lent de masse m n se déplace à vitesse v ; il frappe<br />

un deutéron immobile (masse m d), et est dévié à 90° de sa trajectoire<br />

initiale. Le choc est élastique. La masse m d vaut 2 m n.<br />

On peut dire que<br />

(1) la vitesse du deutéron après la collision est<br />

égale à la vitesse du neutron avant la collision.<br />

(2) la vitesse du deutéron après la collision est<br />

égale à la moitié de la vitesse initiale du neutron.<br />

(3) l'énergie cinétique du neutron est conservée.<br />

(4) le deutéron acquiert une énergie cinétique égale<br />

à 2/3 de l'énergie cinétique initiale du neutron.<br />

13. ••• Une particule α est lancée avec une vitesse v = 10 6 m/s, vers<br />

une autre particule α, au repos. On considère qu'à l'instant initial<br />

la distance entre les particules est suffisamment grande pour<br />

qu'on puisse négliger leur interaction coulombienne.


On peut affirmer que<br />

<strong>Travail</strong> - <strong>Énergie</strong> - <strong>Conservations</strong><br />

(1) après un temps très long, les deux particules<br />

ont échangé leurs vitesses initiales.<br />

(2) la distance minimum entre les deux particules<br />

est ≈ 5,5 10-13 m.<br />

(3) lorsque la distance entre les deux particules est<br />

minimum, elles ont la même vitesse.<br />

(4) après un temps suffisamment long, la particule<br />

incidente a inversé sa vitesse, l'autre particule est<br />

au repos.


Résultats du <strong>QCM</strong> <strong>n°6</strong><br />

<strong>Travail</strong> - <strong>Énergie</strong> - <strong>Conservations</strong><br />

1.<br />

2.<br />

Pour revenir aux questions, cliquer sur le numéro de la réponse.<br />

(1) (2) (3)<br />

Dans la situation initiale, le centre de masse du bloc se trouve à mi-<br />

hauteur, en h/2. Quand le bloc est dressé verticalement, son centre de<br />

masse se trouve en l/2. Il est donc monté de<br />

Δ z = l/2 — h/2 = 1/2 (l — h)<br />

La masse du bloc est égale au produit de sa masse volumique par le<br />

volume, soit m = ρ l L h. Le travail à fournir est finalement égal à :<br />

T = m g Δ z = ρ l L h g Δ z = 1/2 ρ l L h g (l — h)<br />

= 1/2 × 4 10 3 × 0,5 × 0,5 × 0,05 × 9,81 × 0,45 ≈ 110 J<br />

(1) (2) (3) (4)<br />

Le travail d'une force est égal à l'intégrale du produit scalaire de la force et<br />

du déplacement élémentaire. Il vaut :<br />

T = ∫ F • ds<br />

F • ds = F ds cos α où α est l'angle que fait la force avec le déplacement<br />

ds. La force est constante ; on peut donc sortir F de l'intégrale. Le travail<br />

total est donc :<br />

T = F cos α ∫<br />

ds = F Δs cos α = 82 × 11 × cos (33°) = 756 J<br />

La réponse (2) est correcte. On a "oublié" le cosinus dans (1). On confond<br />

sinus et cosinus dans (3). Quant à (4), il ne faut pas voir la pesanteur<br />

partout !


3.<br />

4.<br />

Résultats du <strong>QCM</strong> <strong>n°6</strong><br />

(1) (2) (3) (4)<br />

La force de pesanteur est une force conservative (sinon, on ne pourrait<br />

parler d'énergie potentielle !). L'énergie potentielle qui lui est associée est<br />

m g z + C (l'axe z étant dirigé vers le haut), où C est une constante arbitraire<br />

(la grandeur physique de base est la force, liée à la dérivée du<br />

potentiel). La pesanteur est la seule force qui agit ici. Nous devons donc<br />

avoir à tout instant :<br />

1<br />

2 m v2 + m g z + C = constante.<br />

Par exemple, lorsque la vitesse s'annule, nous pourrons écrire :<br />

1<br />

2 m v0 2 + m g z0 + C = constante = 0 + m g zmax+ C<br />

d'où m g [zmax — z0] = 1<br />

2 m v0 2 = 10 J<br />

La réponse (1) est correcte ; il vaudrait cependant mieux dire "lorsque la<br />

vitesse du ballon s'annule, son énergie potentielle a augmenté de 10 J".<br />

La dernière équation fournit aussi l'altitude maximum :<br />

zmax — z0<br />

v0<br />

2<br />

=<br />

2 g<br />

= 5 m<br />

Lorsque le ballon se trouve à 3 m du sol, il faut écrire :<br />

1<br />

2 m v0 2 + m g z0 + C = constante = 1<br />

2 m v2 + m g z + C<br />

où z — z0 = 3 m, soit :<br />

1<br />

2 m v2 = 1<br />

2 m v0 2 —m g (z — z0) = 4 J<br />

(1) (2) (3)<br />

L'énergie potentielle U est donnée par (moins) le travail de la force, soit :<br />

U = — ∫ F • ds<br />

Dans le cas présent, F et ds sont alignés. Si on choisit un axe x dans la direction<br />

du déplacement, la force est — k x<br />

et U = — ∫ — k x dx = 1<br />

2 k x2 = 1<br />

2 20 (5 10-2 ) 2 = 250 10-4 J = 0,025 J


5.<br />

6.<br />

<strong>Travail</strong> - <strong>Énergie</strong> - <strong>Conservations</strong><br />

C'est la troisième réponse. La deuxième est numériquement égale à la<br />

force de rappel, mais les forces s'expriment en newtons.<br />

(1) (2) (3)<br />

L'énergie du corps au départ (lorsqu'il a une vitesse nulle en haut) est uniquement<br />

l'énergie potentielle EP = m g h (si on place le zéro d'énergie<br />

potentielle au niveau du sol). En bas, il a une énergie cinétique qui vaut<br />

1/2 m v2 mais plus d'énergie potentielle. Appelons Q l'énergie dissipée. La<br />

conservation de l'énergie impose :<br />

EP = 1<br />

2 m v2 + Q<br />

La vitesse à l'arrivée au sol vaut 144 km/h soit 40 m/s.<br />

La fraction d'énergie dissipée est :<br />

Q<br />

EP = EP — 1/2 m v2 = 1 —<br />

EP<br />

v2<br />

2 g h = 1 (40)<br />

—<br />

2<br />

≈ 0,2<br />

2 × 9,81 × 102 (1) (2) (3) (4)<br />

Il faut toujours "compléter" les énoncés par des hypothèses raisonnables !<br />

— On supposera que le store est immobile à l'instant initial et à l'instant<br />

final ; l'énergie cinétique acquise par le store au début du processus est<br />

donc restituée, et (1) est incorrect.<br />

— On supposera que la masse du store est répartie de façon uniforme sur<br />

toute sa surface.<br />

La bonne réponse est (2) : le travail à fournir est celui nécessaire pour<br />

déplacer le centre de masse du store de sa position initiale à sa position<br />

finale, soit de L/2 = 1 m.<br />

T = m g z = m g L 2<br />

2<br />

≈ 1 × 10 ×<br />

2<br />

= 10 J<br />

On voit donc que la largeur n'a pas d'importance.<br />

On peut évidemment faire explicitement le calcul :


7.<br />

L<br />

Résultats du <strong>QCM</strong> <strong>n°6</strong><br />

Soit l'axe z vertical, avec son origine à<br />

0<br />

hauteur de l'axe d'enroulement. Le store<br />

z<br />

est formé de tranches de hauteur infini-<br />

z+ dz<br />

tésimale dz ; la masse dm de chaque<br />

tranche vaut :<br />

z<br />

dm = m dz<br />

L<br />

et son poids : dm g = m dz<br />

L g<br />

La tranche située initialement en z doit monter de z à 0. Le travail de la<br />

force de pesanteur pour cette montée vaut donc :<br />

dW = — z m g dz<br />

L<br />

Le travail total de la force de pesanteur est la somme des travaux élémentaires,<br />

sur l'ensemble des tranches du store, soit :<br />

L<br />

W = — ⌠<br />

z m g<br />

⌡<br />

0<br />

dz<br />

L = — m g L<br />

2 = — 10 J<br />

Le travail qu'il faut effectuer T = — W est donc bien 10 J.<br />

(1) (2) (3) (4) (5)<br />

La vitesse initiale pour un objet balistique de masse m est déterminée par<br />

l'énergie cinétique qu'il doit avoir pour arriver à l'infini. La force de gravitation<br />

en 1/r2 est en effet nulle à l'infini, et l'objet qui y arriverait n'en<br />

reviendrait pas, n'étant plus attiré par la Terre ! Plus formellement,<br />

écrivons la conservation de l'énergie sous la forme du théorème des forces<br />

vives : le travail de la force est égal à la variation d'énergie cinétique :<br />

énergie cinétique finale — énergie cinétique initiale = travail de la force<br />

∞<br />

La force est donnée par<br />

0 — 1<br />

2 m v2 = ∫R<br />

T<br />

F = — G<br />

F • dr<br />

m MT<br />

1r<br />

r2


8.<br />

<strong>Travail</strong> - <strong>Énergie</strong> - <strong>Conservations</strong><br />

car les masses s'attirent et le vecteur 1r est dirigé du centre de la Terre vers<br />

l'objet. Détaillons l'équation ci-dessus.<br />

— 1<br />

2 m v2 ∞<br />

= — G m MT<br />

⌠<br />

⌡ 1<br />

et finalement :<br />

v =<br />

R T<br />

1<br />

r2 dr = G m MT ⎨<br />

⎩ ⎧ ⎫<br />

— ⎬<br />

∞ ⎭<br />

1<br />

RT 2 G MT<br />

R T<br />

Dans l'énoncé, on ne nous donne pas G. Par contre, on se rappelle que<br />

l'accélération gravifique à la surface de la Terre, g, est égale à 9,81 m/s 2 .<br />

Or, le poids d'un corps de masse m est :<br />

D'où on tire facilement :<br />

P = m g = G<br />

G MT<br />

R T<br />

= g R T<br />

et finalement, pour la vitesse de libération :<br />

m MT<br />

R T 2<br />

v = 2 g R T = 2 × 9,81 × 6,38 10 6 ≈ 11,2 km/s<br />

soit 11,2 × 3 600 ≈ 40 300 km/h.<br />

Il s'agit de la vitesse qu'il faut communiquer à un objet pour qu'il quitte<br />

l'attraction terrestre. Il est néanmoins parfaitement possible de quitter la<br />

Terre à n'importe quelle vitesse. Les fusées sont accélérées pendant une<br />

partie importante de leur trajet dans l'espace ; ce ne sont pas des projectiles<br />

balistiques !<br />

La réponse (1) est donc correcte bien qu'incomplète ; la réponse (3) est<br />

également correcte.<br />

(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9)<br />

a. La vitesse de l'eau dans la chute est donnée par la conservation de l'énergie<br />

: l'énergie potentielle de l'eau en haut est égale à l'énergie cinétique de<br />

l'eau en bas, soit :<br />

m g h = 1<br />

2 m v2 d'où v = 2 g h<br />

La vitesseV du saumon doit être plus grande que la vitesse de l'eau au bas<br />

de la chute pour qu'il puisse remonter à la nage.


9.<br />

Résultats du <strong>QCM</strong> <strong>n°6</strong><br />

V > 2 g h d'où h < V2<br />

2 g<br />

≈ 1,25 m<br />

La troisième proposition est obtenue si on oublie (!) la racine carrée dans<br />

l'expression de V (mais alors le résultat analytique est dimensionnellement<br />

incorrect).<br />

b. Le saumon doit atteindre une altitude telle qu'en ce point, la vitesse de<br />

l'eau soit celle trouvée au point précédent, c'est-à-dire qu'il ne reste plus<br />

qu'à parcourir 1,25 m. La hauteur H à atteindre est donc :<br />

H = 2 — 1,25 = 0,75 m<br />

c. Pour atteindre cette hauteur H, le saumon doit, au moment de quitter<br />

l'eau lors du saut, avoir une vitesse dirigée de bas en haut telle que :<br />

1<br />

2 m v2 = m g H soit v = 2 g H = 15 ≈ 3,9 m/s<br />

(1) (2) (3) (4)<br />

Pour que cette trajectoire soit une circonférence, il faut que, à tout<br />

moment, la tension dans le fil soit plus grande que 0.<br />

D'où : T = m v2<br />

—<br />

r<br />

m g > 0<br />

Nous en tirons v > r g. Que vaut v ? La conservation de l'énergie peut<br />

s'écrire, au sommet (hypothétique) de la petite trajectoire circulaire :<br />

m g (L — 2 r) = 1<br />

2 m v2 d'où v = 2 g (L — 2 r)<br />

On doit donc avoir finalement :<br />

2 (L — 2 r) > r soit r < 2<br />

5 L<br />

Si on note que d = L — r, la valeur minimum de d est :<br />

d = L — 2 3<br />

5<br />

L =<br />

5<br />

L = 0,6 m<br />

C'est la première réponse. La quatrième est la valeur limite de r, pas de d !


10.<br />

11.<br />

z<br />

0<br />

R m g<br />

ϕ<br />

N<br />

<strong>Travail</strong> - <strong>Énergie</strong> - <strong>Conservations</strong><br />

(1) (2) (3)<br />

x<br />

Soit R le rayon de la calotte de gla-<br />

ce. Nous repérerons la position de<br />

l'enfant sur la calotte par l'angle polaire<br />

ϕ. L'enfant est soumise à deux<br />

forces : la réaction N, normale à la<br />

surface de la calotte (donc, radiale),<br />

et la pesanteur m g. Décomposons<br />

celle-ci en deux composantes orthogonales,<br />

m g sin ϕ (radiale) et<br />

m g cos ϕ (tangentielle).<br />

Tant que l'enfant se trouve sur la calotte, elle décrit une trajectoire circulaire<br />

; nous savons donc que, à tout instant, son accélération radiale vaut<br />

v2 / R (accélération centripète où v est la vitesse tangentielle). Appliquant<br />

l'équation de Newton nous trouvons :<br />

m g sin ϕ — N = m v2<br />

R<br />

D'autre part, la conservation de l'énergie nous donne :<br />

énergie potentielle en haut = énergie potentielle + énergie cinétique<br />

m g R = m g R sin ϕ + 1<br />

2 m v2 soit m v 2 = 2 m g R (1 — sin ϕ)<br />

Reportant dans la première équation : N = m g (3 sin ϕ — 2)<br />

Mais la réaction de la calotte ne peut évidemment pas devenir négative !<br />

L'enfant décollera de la calotte lorsque sin ϕ = 2/3, c'est-à-dire ϕ ≈ 42°.<br />

Pour décoller en ϕ = 90° (au départ !) l'enfant devrait avoir une vitesse<br />

initiale horizontale suffisante, que nous ne calculerons pas ici.<br />

(1) (2) (3) (4)<br />

Dans tous les cas, la quantité de mouvement initiale m1 v1 + m2 v2 est<br />

conservée.<br />

Dans le cas d'un choc parfaitement mou, les deux objets ont la même<br />

vitesse, V, après le choc.


12.<br />

Résultats du <strong>QCM</strong> <strong>n°6</strong><br />

m1 v1 + m2 v2 = (m1 + m2) V d'où V = m1 v1 + m2 v2<br />

m1 + m2<br />

Dans le cas d'un choc parfaitement élastique, l'énergie cinétique est conservée.<br />

Impulsion : m1 v1 + m2 v2 = m1 v1' + m2 v2'<br />

Energie :<br />

= 0<br />

1<br />

2 m1 v1 2 + 1<br />

2 m2 v2 2 = 1<br />

2 m1 v1' 2 + 1<br />

2 m2 v2' 2<br />

où v1' et v2' sont les vitesses de m1 et m2 après la collision. On a ainsi un<br />

système de deux équations à deux inconnues, v1' et v2'. Ce système n'est<br />

pas linéaire, et admet deux solutions : une solution évidente mais "nonphysique"<br />

v1' = v1 et v2' = v2 : les deux corps se traversent "sans se voir" .<br />

La solution "physique" est :<br />

v1' = (m1 — m2) v1 + 2 m2 v2<br />

m1 + m2<br />

et v2' = (m2 — m1) v2 + 2 m1 v1<br />

m1 + m2<br />

Ici, v1' = — 1 m/s et v2' = + 2 m/s<br />

(4) est correct, (3) est faux (les particules "échangent" leurs vitesses si<br />

m1 = m2).<br />

(1) (2) (3) (4)<br />

Choisissons l'origine des axes sur la position initiale du deutéron, l'axe x<br />

dans la direction initiale du neutron et l'axe y dans la direction finale du<br />

neutron. Soit vn la vitesse du neutron après la collision, vdx et vdy les<br />

composantes x et y de la vitesse du deutéron après la collision. La<br />

conservation de la quantité de mouvement nous donne :<br />

mn v = md vdx 0 = mn vn + md vdy<br />

La conservation de l'énergie s'écrit :<br />

1<br />

2 mn v2 = 1<br />

2 mn vn 2 + 1<br />

2 md (vdx 2 + vdy 2 )<br />

On a ainsi trois équations à trois inconnues (vn, vdx , vdy). On trouve :<br />

vn = v<br />

md — mn<br />

md + mn<br />

vdx = v mn<br />

md<br />

vdy = — v mn<br />

md<br />

md — mn<br />

md + mn<br />

Le pourcentage de l'énergie cinétique acquise par le deutéron, vaut :


13.<br />

<strong>Travail</strong> - <strong>Énergie</strong> - <strong>Conservations</strong><br />

1<br />

2 mn v2 — 1<br />

1<br />

2 mn v2 2 mn vn 2<br />

= 2 mn<br />

md + mn<br />

(3) est faux, c'est l'énergie cinétique totale qui est conservée dans une<br />

collision élastique. (4) est correct.<br />

(1) (2) (3) (4)<br />

Traitons le cas général de deux particules de masses et de charges<br />

différentes. Soit m1 la masse de la première particule, v sa vitesse initiale,<br />

v1 sa vitesse à un instant arbitraire, et q1 sa charge. Soit m2 la masse de la<br />

deuxième particule, v2 sa vitesse à un instant arbitraire, et q2 sa charge.<br />

Écrivons la conservation de la quantité de mouvement et la conservation<br />

de l'énergie :<br />

m1 v = m1 v1 + m2 v2<br />

= 2<br />

3<br />

1<br />

2 m1 v2 = 1<br />

2 m1 v1 2 + 1<br />

2 m2 v2 2 + 1<br />

4 π ε0<br />

q1 q2<br />

r<br />

Tirant v2 de la première équation, nous pouvons réécrire la seconde :<br />

2 1<br />

4 π ε0<br />

q1 q2<br />

r<br />

= m1<br />

m2 (v — v1)[ (m2 — m1) v + (m2 + m1) v1]]<br />

Chercher le minimum de la distance r est équivalent à chercher le maximum<br />

de son inverse. Il faut donc dériver le membre de droite de cette<br />

équation par rapport à v1, et égaler à 0. Ceci donne :<br />

(v1)min =<br />

m1<br />

m2 + m1<br />

A ce moment, les deux vitesses sont égales !<br />

v = (v2)min<br />

D'où 2 1<br />

4 π ε0<br />

q1 q2<br />

rmin = m1 m2<br />

v<br />

m2 + m1<br />

2<br />

et rmin = 2 1<br />

4 π ε0<br />

q1 q2 (m2 + m1)<br />

m1 m2 v2 ≈ 5,5 10-13 m<br />

(1), (2) et (3) sont corrects, (4) est faux (incompatible avec la conservation<br />

de la quantité de mouvement). Remarquons que l'on peut trouver la<br />

réponse (3) sans faire le calcul de la dérivée : en effet, tant que v1 > v2 les<br />

particules se rapprochent, et dès que v1 < v2 les particules s'éloignent.

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