Coup de projecteur !Ronan Chéneau+David Bobee / Cie Rictus« CANNIBALES » (Théâtre-cirque)“Canniba<strong>le</strong>s” est un spectac<strong>le</strong> àl’énergie et l’inventivité farouche,celui d’une génération trentenairequi se questionne sur l‘état du<strong>mo</strong>nde sans peur ni résignation.Ronan Chéneau, auteur et David Bobee,metteur en scène bouscu<strong>le</strong>nt, croisent,mélangent <strong>le</strong>s genres : théâtre, cirque, danseet arts visuels. Sept acrobates et comédiensnous font revivre avec force <strong>le</strong> chemin qui amené un coup<strong>le</strong> de jeunes gens a<strong>mo</strong>ureux,ordinaires et gâtés par la vie à soudain seposer la question de son sens et de sa va<strong>le</strong>ur.Vivre ? Mais quoi ? Mais pour quoi ?Ce théâtre d’engagement physique et politique,d’une très grande force visuel<strong>le</strong>, pose laquestion de l’individu face au <strong>mo</strong>nde, de laquête de son identité socia<strong>le</strong> et intime. DavidBobee, Ronan Chéneau et la compagnie Rictussont l’une des dernières révélations importantesdu théâtre français. Ils signent l’arrivéeremarquab<strong>le</strong> sur scène d’une générationconsciente de la nécessité de porter au devantd’un large public <strong>le</strong>urs questionnements.Un théâtre pour tous, intense et beau.Après plusieurs collaborations avec EricLacascade dont “La Mouette” et “Platonov”de Tchekhov, David Bobee travail<strong>le</strong> depuis2001 avec Ronan Chéneau pour “Res/Persona”, “Fées” et “Canniba<strong>le</strong>s”. Ensemb<strong>le</strong>,ils font partie de ces artistes qui mixent avecoriginalité <strong>le</strong> texte et la pluri-disciplinarité.Ils développent un travail autour de la place del'individu dans <strong>le</strong> <strong>mo</strong>nde et renouvel<strong>le</strong>nt l'idéed'un théâtre politique. Ils ont créé “Petit frère”aux <strong>Subsistances</strong> en septembre 07.www.rictus-davidbobee.netMise en scène et scénographie : David Bobee. Texte : RonanChéneau. Jeu : Yohann Al<strong>le</strong>x, Claire Corde<strong>le</strong>tte-Lourdel<strong>le</strong>,Eric Fouchet, A<strong>le</strong>xandre Lec<strong>le</strong>rc, Nicolas Lourdel<strong>le</strong>, SéverineRagaigne, Clarisse Texier. Création lumière : Stéphane BabiAubert. Création son : Frédéric Deslias et Jean-Noël Françoise.Création vidéo : José Gherrak. Conception du décor : TramberRegard / ateliers Akelnom. Avec l’aide des Ateliers du CDN deNormandie / Comédie de Caen. Régie généra<strong>le</strong> : MelchiorDelaunay et Thomas Turpin.Coproduction : Rictus. Scène nationa<strong>le</strong> de Petit Quevilly / MontSaint Aignan, L'Hippodrome - Scène nationa<strong>le</strong> de Douai, CentreRégional des Arts du Cirque de Normandie - La Brêche, CentreDramatique National de Normandie, Comédie de Caen.Avec <strong>le</strong> soutien de la DRAC de Basse Normandie, de l'ODACC,Conseil Général du calvados et du Conseil Régional de Basse-Normandie.(...) <strong>Les</strong> corps prennent <strong>le</strong> pas sur <strong>le</strong>s“<strong>mo</strong>ts pour dessiner avec force une dramaturgiedu plateau, <strong>le</strong>nte et si<strong>le</strong>ncieuse, quipasse par la présence fascinante d'acrobatesde cirque : doub<strong>le</strong>s, ombres, ouanges gardiens des deux protagonistes.Libération. Maia Bouteil<strong>le</strong>t. 23 mars 08.”18.19.20 juin _ 20h3018.19.20 juin _19h30+ « WARM » (Création / Cirque-théâtre)Deux hommes en équilibre précaire,et l’obsession de la voixd’une femme. Tenir malgré… <strong>le</strong>troub<strong>le</strong>, la cha<strong>le</strong>ur, la lumière, lasueur. Tenir, à deux, jusqu’au boutface au désir… et peut-êtreau-delà.Tenir, par ce que là est <strong>le</strong> sens… Tenir, alorsqu’une voix invite ail<strong>le</strong>urs, à la sensualité,à l’abandon, à l’écrou<strong>le</strong>ment. C’est ce queracontent David Bobee et Ronan Chéneaudans cette performance acrobatique écrite pourA<strong>le</strong>xandre Fray, porteur et Frédéric Arsenault,voltigeur. Pris entre deux murs de lumière, <strong>le</strong>sacrobates développent un duo de portés, mainà main, d’équilibre et tentent, de plus en plusfragi<strong>le</strong>s, de tenir pris dans <strong>le</strong>s injonctions dudésir et de l’épreuve de la cha<strong>le</strong>ur.“<strong>Les</strong> garçons ne sont pas réels. Ils sontbeaux, on <strong>le</strong>s voit de loin. Ressemb<strong>le</strong>nt deloin à ce qu’on voudrait voir de près. Leurcorps, <strong>le</strong>urs sexes sont durs contre <strong>mo</strong>i, etpresque trop parfaits, je suis liquide, liquide,sous <strong>le</strong>urs mains, <strong>mo</strong>uillée liquide.”Extrait de “Warm”, Ronan Chéneau.Installation et direction : David Bobee. Texte : Ronan Chéneau.Pour et par <strong>le</strong>s acrobates : A<strong>le</strong>xandre Fray et Frédéric Arsenault.Jeu : Virginie Vaillant. Création lumière et installation : StéphaneBabi Aubert. Création son : Frédéric Deslias. Construction : Sa<strong>le</strong>mBen Belkacem. Régie généra<strong>le</strong> : Thomas Turpin.Production : Rictus. Coproduction : <strong>Les</strong> <strong>Subsistances</strong> / Lyon /France, L’Hippodrome, scène nationa<strong>le</strong> de Douai. Remerciementsà la Brèche, Centre Régional des Arts du Cirque de Basse-Normandie David Bobee et Rictus sont associés à l’Hippodrome,Scène nationa<strong>le</strong> de Douai. Compagnie conventionnée par<strong>le</strong> ministère de la Culture / DRAC de Basse-Normandie. Avec l’aidedu Conseil régional de Basse-Normandie / du Conseil généraldu Calvados (ODACC) / de la vil<strong>le</strong> de Caen.
Derek Jarman+Gil<strong>le</strong>s Pastor / KastôrAgi<strong>le</strong>« TEMPÊTE À 54° NORD »(Création / Théâtre-vidéo)D’après “la Tempête” de Shakespeare et des images de “The last of england” (1987),“The garden” (1990), films de Derek JarmanDans “la Tempête” de Shakespeare, Prospéro, <strong>le</strong> magicien, orchestre unnaufrage. Gil<strong>le</strong>s Pastor, lui s’est échoué sur une î<strong>le</strong>, pris dans <strong>le</strong>s raisd’un sorcier appelé Derek Jarman. L’î<strong>le</strong> s’appel<strong>le</strong> Dungeness, latitude54° nord dans <strong>le</strong> désert du Kent en Ang<strong>le</strong>terre.Là au milieu de nul<strong>le</strong> part, <strong>le</strong> plasticien et cinéaste avait construit son fascinant royaume :une minuscu<strong>le</strong> maison de pêcheur et un jardin cultivé sur une terre où rien ne devrait pousser.Il en a fait une œuvre vivace pour mé<strong>mo</strong>ire, juste avant sa <strong>mo</strong>rt. Gil<strong>le</strong>s Pastor nous fait partagersa fascination proche de l’idolâtrie pour ce lieu et pour l’œuvre cinématographique de Jarman.Il raconte l’impossib<strong>le</strong> distance, l’aveug<strong>le</strong>ment obligé du fan. Alors que Miranda ne peutéchapper aux pouvoirs de Prospéro, Gil<strong>le</strong>s Pastor nous conte son naufrage dans l’œuvre et la vied’un magicien, <strong>mo</strong>rt du SIDA il y a presque quinze ans. “Je p<strong>le</strong>ure du désir de rêver encore” écritShakespeare dans la Tempête : Pastor fait du culte imaginaire pour un <strong>mo</strong>rt une partition théâtra<strong>le</strong>intime où se mê<strong>le</strong> Ariel, Caliban et Jarman. Un voyage en terres de croyances et d’histoires.“Dans la pièce de Shakespeare,tout commence par une tempête,et il s’avère que cette tempête, cephénomène que l’on croit naturel,est en fait <strong>le</strong> produit d’une manipulation,d’une manigance magique. Unetempête orchestrée par Prospéro,duc de Milan. L’î<strong>le</strong> est en crise.Le naufrage est inaugural. DerekJarman, malade du sida, s’est battu àDungeness contre <strong>le</strong>s vents marinspour faire pousser un jardin àl’heure où son corps s’étiolait. Par unhasard étrange, <strong>le</strong>s frontières vacil<strong>le</strong>ntet <strong>le</strong>s films de Jarman croisent<strong>le</strong>s créatures de Shakespeare.Le désert du Kent à la latitude54°Nord est l’î<strong>le</strong> de Prospéro. Toutes<strong>le</strong>s bibliothèques p<strong>le</strong>ines de livreset de manuscrits. J’ai entrepris cevoyage - à rebours, peut-être parintuition. Il m’a conduit à Dungeness.Je tombe de fatigue. Gil<strong>le</strong>s Pastor”Gil<strong>le</strong>s Pastor développe un théâtre personne<strong>le</strong>t intime en introduisant des matériauxautobiographiques (vidéos de famil<strong>le</strong>,sexualité, maladie...). Lauréat 07 de la VillaMédicis Hors <strong>le</strong>s Murs, il poursuit sesrecherches sur <strong>le</strong>s désordres du corps. Sadernière création “Requiem pour DJ - DerekJarman” a été présentée aux <strong>Subsistances</strong>en 2005. “Tempête à 54° nord” est <strong>le</strong>premier vo<strong>le</strong>t d’un diptyque. En 2009, <strong>le</strong>deuxième vo<strong>le</strong>t “Tempête à 10° sud” auralieu à Salvador de Bahia.www.kastoragi<strong>le</strong>.comSpectac<strong>le</strong> et mise en scène : Gil<strong>le</strong>s Pastor. Avec : Jean-PhilippeSalério, Gil<strong>le</strong>s Pastor et la participation de l’Atelier théâtre des<strong>Subsistances</strong>.Caméra et <strong>mo</strong>ntage vidéo : Vincent Boujon. Collaboration vidéo :Gil<strong>le</strong>s Pastor. Scénographie : Pierre David. Lumière : Yoann Tivoli.Assistante à la mise en scène : Catherine Bouchetal. Son :Emmanuel Sauldubois et Gil<strong>le</strong>s Pastor. Régie généra<strong>le</strong> : EmmanuelSauldubois. Régie Vidéo : Thalie Lurault. Administration /production : Marjorie Glas.Production : KastôrAgi<strong>le</strong> en résidence aux <strong>Subsistances</strong>, Lyon /France. Dispositif fiacre <strong>mo</strong>bilité internationa<strong>le</strong> – Région Rhône-Alpes, pour <strong>le</strong> tournage à Dungeness (Kent, UK). KastôrAgi<strong>le</strong> estsubventionné par la Vil<strong>le</strong> de Lyon, Le ministère de la culture-DRACRhône-Alpes (convention trienna<strong>le</strong>), et la Région Rhône-Alpes.18.19.20 juin _ 22h1523.24.25.26.27 juin _ 21h30