Prin JHEARMANEECHOTECHAI - Site en travaux

« Thonburi ». Ce dernier borde des champs cultivés par une population dont le mode de vie estadapté au système hydraulique.La conclusion de ces recherches concerne la coévolution de l’agriculture urbaine et ledéveloppement durable régional de la Bangkok contemporaine. Ils préconisent que le futur soitétabli sur un urbanisme basé sur l'eau et l'agriculture parce que les villes contemporainesmondiales cherchent la manière de maîtriser l’eau dans la ville.Une autre recherche a été entreprise sur la transformation des établissements indigènessur le bord des canaux dans le contexte de la modernisation métropolitaine de Bangkok. Intitulée« Transformation of the canal-side Settlements in Greater Bangkok », elle est réalisée par leprofesseur Mamoru Tohiguchi et l'architecte, enseignante, Chaweewan Denpaiboon. Cetterecherche a été menée à deux échelles, celle de la structure urbaine et celle du bâti. Elle s’appuiesur quatre terrains d'étude. Deux sont situés à l'Est de Bangkok : l’un sur le khlong de San Saebqui est le canal principal de la ville où les bateaux-bus circulent entre le centre historique et sabanlieue ; l'autre sur le canal agricole de Rangsit « Khlong Hok wa » où se trouve la zoneirriguée la plus vaste depuis le début de 20ème siècle. Elle fait maintenant partie des sites qui ontété les plus transformés pour des projets résidentiels privés. Parmi les deux terrains d’étude quisont à l’Ouest de Bangkok, l'un est au bord de khlong Mahasawasdi dans la zone limitrophe entreBangkok et la province de Nonthaburi ; l'autre est Bang Khu Wiang vers le Nord-Ouest de lacapitale. La conclusion de cette recherche est que la structure urbaine est transformée en fonctiondu site et de sa relation avec le système de khlong et de routes terrestres. Les typologies et lesbâtis sont à nouveau transformés là où des habitations anciennes sur pilotis avaient étéremplacées par des habitations construites sur les terrains remblayés avec de la terre. Leurconclusion est intéressante, ils remarquent que les typologies des habitations qui se trouvent àl’Ouest gardent plus leur caractère « traditionnel » que celles de l’Est. Par ailleurs, les habitationsnouvelles sont construites suivant des typologies locales mais avec de nouveaux matériaux. Enoutre, les communautés situées près du centre d'affaires sont transformées plus rapidement quecelles qui sont loin et attachées au mode de vie sur l'eau.Des études concernant la croissance métropolitaine dans la plaine inondable font le lienentre l’inondation et l’environnement. Le chercheur, Yoshihiro Kaida, et le géologue, ThanawatJaruponsakul, rappellent dans « The Imagescape of the Chao Phraya Delta in the Year 2020 »que Bangkok est vulnérable aux inondations et que la compréhension de l'environnement dans laplanification et l’aménagement est encore négligée. Yoshihiro Kaida a présenté « PioneerSettlements and Water control development on the West Bank of the lower Chao Phraya Delta »,un article sur l’étude des terrains inondables de West Bank entre le fleuve Chao Phraya et lefleuve Tha Chin où le système hydraulique a une influence sur les établissements urbains« traditionnels ». Il explique que cette zone est inondable mais que le système hydrauliquecomplexe facilite différents types d'établissements urbains. Il conclut qu'il existe des typologiesd'habitat sur l'eau qui varient selon la topographie et les formes différentes commel’implantation de type ruban au bord du cour d’eau naturel, au bord du khlong excavé,l’implantation avec étang et l’implantation de type chinois avec des champs cultivés dans laplaine régie par la marée.La plupart des recherches relatives au problème de l’eau dans la plaine centrale du fleuve