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`A propos des canons rythmiques - Free

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période 900 :A = (0, 36, 72, 100, 108, 136, 144, 172, 200, 208, 225, 236, 244, 261, 272, 297, 308, 325, 333, 344, 361, 369, 397, 425, 433, 461, 469, 497, 5B = (0, 30, 60, 90, 156, 210, 240, 250, 270, 330, 336, 360, 390, 405, 420, 510, 516, 540, 550, 570, 600, 690, 696, 720, 780, 810, 850, 855, 89 Coda9.1 StrettaNous pouvons nous croire arrivés bien loin de Frère Jacques et de son petit canon à quatre voix.Mais les contre-exemples obtenus par <strong>des</strong> arguments sophistiqués à ces conjectures mathématiquespointues permettent de mettre en évidence <strong>des</strong> objets musicaux doués de propriétés intéressantes,qui vont certainement faire leur apparition dans <strong>des</strong> partitions prochaines : cela a déjà été le cas parle passé, particulièrement avec les <strong>canons</strong> de VUZA mais aussi dans bien <strong>des</strong> domaines – il n’est pasnouveau que <strong>des</strong> idées mathématiques servent, consciemment ou non, l’inspiration de musiciens.En retour, et de façon bien plus novatrice, on peut espérer que les suggestions <strong>des</strong> compositeurscontinuent, comme elles ont commencé de le faire, à éclairer la recherche mathématique de leursidées spécifiques. L’étonnante fécondité de cette irruption de la musique dans les mathématiquess’explique à mon avis par la fringale <strong>des</strong> mathématiciens pour les concepts nouveaux, qui ont toujoursservi spectaculairement l’avancement de notre science : bien <strong>des</strong> outils mathématiques aujourd’huibanals sont issus de la physique, bien sûr, mais aussi de la biologie, de l’économie, etc. . .Prophétisons que le temps est venu de reformer et d’élargir le Quadrivium antique, la musique reprenantavec les autres son statut de pilier de la connaissance.9.2 Solutions <strong>des</strong> exercices9.2.1 Canon de période 2 × l(A)Il suffit de prendre A = (0, n − 1) qui pave avec B = (0, 1, . . . , n − 1) mais pas moins.9.2.2 Perfect square tilingsPartant de : ∑ X k iΦ 3 (X i ) = 1 + X + . . . = 3n−1 ∑X j = X3n − 1on pose X = j = e 2iπ/3 : les indices ii∈Ij=0 X − 1multiples de 3 sont caractérisés par le fait que Φ 3 (j i ) = Φ 3 (1) = 3 ≠ 0. Pour tout autre indice on auraΦ 3 (j i ) = 0 – c’est la relation classique 1 + j + j 2 = 0. Il reste donc une somme <strong>des</strong> j k i, i ∈ 3N qui doitvaloir 0. Or la plus courte somme valant 0 est encore 1 + j + j 2 = 0, ce qui impose qu’il y ait 0 ou 3 (ou6, ou 9. . .) multiples de trois parmi les indices i. Cela explique pourquoi T 3 n’apparaît pas sans T 6 etT 9 .9.2.3 (1, 4, 9, 16) pave-t-il ?Non. On a bien deux facteurs cyclotomiques, d’indices 2 et 10, mais la condition (T 1 ) n’est pasvérifiée, sans parler de (T 2 ).X 16 + X 9 + X 4 + X = X × (1 + X) × (1 − X + X 2 − X 3 + X 4 ) × (1 + X 3 − X 5 + X10)(il faut un logiciel de calcul formel si on veut factoriser sans efforts ; en revanche on liste facilementles polynômes cyclotomiques du style Φ p α = 1 + X pα−1 + X 2pα−1 + . . . et on teste s’ils sont diviseurs).9.2.4 Pavage modulo 2La plus petite solution pour paver modulo 2 avec A = (0, 1, 3) est B = (0, 2, 3). En effet A + B ={0, 1, 2, 3, 3, 3, 4, 5, 6}.FIG. 16 – pavage modulo 2 avec (0,1,3)9.2.5 Éléments d’ordre 15 dans le corps à 16 élémentsDans la discussion du problème de JOHNSON, on a vu que le polynôme (irréductible sur F 2 [X])J(X) = 1 + X + X 4 a 4 racines d’ordre 15 dans F 16 . Leurs inverses sont aussi d’ordre 15, elles sontracines du polynôme réciproque 1 + X 3 + X 4 . On a alors Φ(15) = 8 éléments d’ordre 15, on n’entrouvera pas plus (Φ désignant la fonction d’EULER).16

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