BE-A0510_000439_003800_FRE Inventaire des chartes et ...
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Chambres <strong>des</strong> Comptes. Chartes <strong>et</strong> cartulaires <strong>des</strong> duchés de Brabant <strong>et</strong> de<br />
Limbourg <strong>et</strong> <strong>des</strong> Pays d'Outre-Meuse<br />
duchesse (de Lotharingie) <strong>et</strong> du comte de Dabo (Daisburch), dont les parties<br />
en cause jurent d'observer ponctuellement la décision.<br />
1199-1208<br />
12 [Acta] sent [hec anno Domi]nice Jncaruationis millesimo CC° IIII° (Datum.)<br />
Confluencie II jdus nouembris, jndiclione VIIla. Philippe lI (de Souabe), roi<br />
<strong>des</strong> Romains, déclare : que Henri (Ier), duc de Lotharingie <strong>et</strong> de Brabant, à<br />
repris de lui tous les fiefs qu'il tient de I'Empire ; qu'en augmentation de ces<br />
fiefs il lui a fait don, pour par Iui <strong>et</strong> ses successeurs à perpétuité être tenues<br />
aussi de l'Empire, de l'abbaye de Nivelles <strong>et</strong> de la ville de Maastricht (Civilas<br />
Traiectensis) avec l'église de Saint-Servais située en c<strong>et</strong>te ville; qu'il<br />
l'indemnisera équitablement pour la ville de Nimègue (Nouimagium) que<br />
recemment il a rejointe aux domaines impériaux dont elle avait <strong>et</strong>é séparée;<br />
qu'il le reconnaît comme héritier <strong>des</strong> fiefs de l'Empire terms par son oncle le<br />
comte Albert de Dabo (Dagispurc), au cas on celui-ci viendrait a décéder<br />
sans laisser de <strong>des</strong>cendance légitime ; qu'en matière de tonlieux les<br />
hommes du duc à Orten, qu'on. appelle maintenant Bois(-le-Duc) (Orten) que<br />
nunc Silua dicitur , <strong>et</strong> à Tiel, seront traités par tout l'Empire comme ils<br />
I'<strong>et</strong>aient du temps <strong>des</strong> Ppère <strong>et</strong> frère de lui Philippe (les empereurs Fredéric<br />
ler <strong>et</strong> Henri VI), <strong>et</strong> que les suj<strong>et</strong>s de l'Empire seront traites sur le même pied<br />
dans les états du duc; que d'autorité royale il ordonne que si par tout<br />
l'Empire comme ils I'<strong>et</strong>aient du temps <strong>des</strong> père <strong>et</strong> frère de lui Philippe (les<br />
empereurs Fredéric ler <strong>et</strong> Henri VI), <strong>et</strong> que les suj<strong>et</strong>s de l'Empire seront<br />
traites sur le même pied dans les états du duc; que d'autorité royale il<br />
ordonne que si le duc meurt sans laisser hoir mâle, ses filles pourront lui<br />
succéder dans tons ses fiefs; qu'il donne à hommage au duc soixante<br />
char<strong>et</strong>tes de vin, à prendre annuellement aux temps <strong>des</strong> vendanges par<br />
moitié à Boppard (Bopardia <strong>et</strong> à Baldenhelm? ou Baldersheim? (Baldeburnin<br />
) (26) en Alsace; que le duc <strong>et</strong> lui ont arrêté de s'aider l'un I'autre contre<br />
leurs ennemis respectifs; <strong>et</strong> enfin qu'il concède au duc toutes les terres<br />
depuis peu reprises (le Iui à foi, par le comte de Looz (Lon), <strong>et</strong> qui sont<br />
situées au delà la Meuse <strong>et</strong> mouvantes de l'Empire. Coblence, 12 novembre<br />
1204. Voir le note dans Wordfichier I 282_annexe.<br />
1204-1204<br />
13 Acta sunt hec anno Verbi incarnati M° CC° VI°.... Louis, comte de Looz (Los),<br />
résigne entre les mains de Henri (Ier), duc de Lotharingie, pour ensuite les<br />
reprendre de lui en fief, le château de Chaumont (Chalmunt), son alleu, <strong>et</strong><br />
trois cents marcs par an assignés sur la totalité de son autre alleu de<br />
Herderen (Herderen), à condition toutefois que s'il venait à décéder sans<br />
laisser <strong>des</strong>cendance légitime, les dits fiefs passeraient à son héritier le plus<br />
proche. Il s'engage de plus à servir de ce chef le duc comme son homme lige<br />
contre tous, hormis l'église de Liége, taut que celle-ci n'attaquera pas<br />
injustement le duc, <strong>et</strong> à charge pour celui-ci de le défendre aussi contre tons<br />
ses ennemis. En garantie de l'observation stricte <strong>des</strong>quels engagements se<br />
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