BEcotourisme ici et ailleursB - | Principes de l'écotourismeLe WWF a formulé une telle charte porr asseoir les bases du développement touristlque dansles zones polaires Les points principaux de cette charte peuvent être repris et appliqués à['Afrioue centraleDix principes pour l'écotourisme en Afrique centrale- Compatibilité entre tourisme el conservation .- Préservation de la biodiversité et des grands espaces naturels .- Utilisatlon durable des ressources naturelles '- Minimiser la consommation, la production des déchets et la pollution ,- Respect des communautés locales,- Respect des traditions culturelles et des sites historiques '- Bénéfices aux communautés locales '- Formation du Personnel ,- Information précise ;- Règles de sécurrté .Pour la SNV .- Les populations locales ont été consultées au sujet du développement du tourismeet les modules sont seulement entrepris quand cette attitude est positive ,- Le module offre les possibilités d'apprendre la vie quotidrenne et la culture enAïiique Dans le sens optimal, les réunions avec les populations locales ont lieu defaçon à permettre un échange d'idées et d'inf'ormations ,- Les revenus générés sont dépensés pour le développement dans la région ,- Il a été considéré que le développement du touflsme ne doit pas avoir un impactnégatif sur I'environnement mais doit être écologiquement sensible ,- Les efforts ont été faits pour intégrer les hommes et les femmes dans un éland'égalité dans un module du développement ;- La survie du touriste doit êlre assuréeLa société américaine de tourisme T.E.S définit neuf différentes caractéristiques qui sont- Promouvoir davantage l'éthique environnementale'- Préserver les ressources naturelles ,- Associer les valeurs internes et les valeurs externes de la localrté concernée ,- Etre toumée vers I'environnement en question et non autour de l'homme carl,écotourisme accepte I'environnement tel qu'il se présente, sans attendre unchangement ou une modification qui conviendrait à I'homme '- Etre bénéfique à la vie sauvage et à I'environnement ces bénéfices sonl évaluéssocialement, économiquement, scientifi quement, et politiquement'- Favoriser d'avantage l'environnement naturel et tout autre élément culturelintervenant demeurant sous-exploité ;- Impliquer activement les communautés locales dans les actlvités touristiques afinqu;ellès en tirent pfofrt tout en contribuant à une meilleure evaluation desressources de cette localité ,- Le niveau de satisfaction est évalué en terme d'éducation et ou d'appréciationplutôt qu'en terme de recherche du sensattonnel ou d'exploitation physique .- ôhaoue activité d'écotourisme doit répondre à ces critères
B-2- Exemples d'écotounsmeEn dehors d'Ebodjé, au Cameroun on parle d'activités écotouristiques de manièreorganisée à Buéa, dans le Logone et à LomiéA Buéa, il s'agit du Mount CEO, Mount Cameroon Ecotourism qui est uneorganisation appuyé par la Coopératron Allemande, offrant des services écotourlstiques dansla région du Mont Cameroun au Sud-Ouest du paysMount CEO est spécialisée dans l'organisation de tours guidés sur le Montcameroun et dans les régions environnantes Des cratères volcaniques (anciennes ourécentes), des coulées de laves (anciennes ou récentes), des chutes, la forêt dense, la forêttropicale, la vaste savane, la côte atlantique, des grottes, les plantations de thé, de Tole sontà découvrir chaque voyage donne I'occasion, opportunité aux visiteurs de connaître la naturetout en s'imprégnant des cultures des populations localesA Lomré dans la provrnce de l'Est, sous la supervision générale de WWI, lespopulatrons locales gèrent une activité écotouristique qui permet d'admirer les animaux (plusparticulièrement les singes) à partir d'une plate-forme construite dans la forêt Pour le confortdes visiteurs il a été aménagé un campement avec cuisineA l'extérieur du pays on pourrait citer au Ghana, le Parc National de KakumCe parc de forêt tropicale humide près de la cote ghanéenne est devenue célèbregrâce à son passage de dais qui s'étend sur une distance de plus de mille pieds et joint sixolates-formes de vision au-dessus des arbres Aucun clou ou boulon ne fut utilisé Au lieu deèela. des câbles en acier étaient solgneusement entourés autour des troncs d'arbre pour bienles stabiliser Le passage permet aux visiteurs d'expérimenter l'écologie, la faune, la flore dudais de la forêt tropicale en gros plan En outre le parc offre des sentiers de marche, lesservices de guides expérimentés (interprétant l'utilisation traditionnelle et médicale desplantes) et un terrain de camping En plus de la nature, le parc ofire une plate-forme pour lesperformances culturelles des villages voisins (le cas par exemple du café ou les repas locaux sont servisCA I'initiative du Projet Campo-Ma'an @rojet d'Aménagement et de Conservation dela Biodiversité de Campo-Ma'an), l'écotourisme à été initié à Ebodjé, village situé à 50 Kmde Kribi et 25 Km de campo, depurs mars 1999 date de créatron d'un comité Ecotourisme dans ledit villageLes parties prenantes du projet au démarrage furent les populations comme maîtred'ouvrage, la SNV et ses animateurs comme encadreurs, facilitateurs et partenaires techniques(maître d'æuvre) et le Mintour comme régulateurs dans le rôle de l'Etat on note I'absence dela commune rurale de Campo en tant que collectivité territoriale décentrahsée intéressée par Iavalorisation des ressources écotouristiquesAujourd'hui au moment même où le projet commençait à prendre une nette ampleur età bénéficrer d'une notoriété au niveau local, national et même international, le Volet Ecodéveloppement auquel appartient le projet écotouristrque d'Ebodjé est arrivé à terme depuis le31 mars 2003 La SNV qui travaillait drectement avec les populations sur le terrain, et quiexécutait elle-même les activités de développement, change de stratégie Qu'adviendra t- ilde après le départ du Projet Campo-Ma'an ? Les populations riveralnes sont-ellescapables de prendre en charge la gestion des activités écotouristiques e A quelles conditionspeuvent-elles le faire ? Quelles institutions pourraient prendre le relais du projet Campo-Ma'an ? La commune rurale de Campo, le Mintour, la MEAO et les ONGs locales peuvenl-ilsjouer un rôle dans ce processus t