11.07.2015 Views

ECOTOURISME BT DEVELOPPEMENT LOCAL AU SUD ...

ECOTOURISME BT DEVELOPPEMENT LOCAL AU SUD ...

ECOTOURISME BT DEVELOPPEMENT LOCAL AU SUD ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Université Catholique d'Afrique CentraleInstitut Catholique de YaoundéFaculté de Sciences Sociales et de Gestion<strong>ECOTOURISME</strong> <strong>BT</strong> <strong>DEVELOPPEMENT</strong> <strong>LOCAL</strong> <strong>AU</strong><strong>SUD</strong>-CAMEROUN i Cas du projet (EBODJD-KRIBI)SUJAT TRAITE <strong>AU</strong> StrIN DU CERAD(Centre de Recherche et d'Action pour le Développement Durable)DU 05 mai <strong>AU</strong> 12 sePtembre 2003En vue de l'obtention du DESS(Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées)E,N DE\rELOPPEMtr,NT ET MANAGEMENT DES PROJNTS EN AFRIQUEPAR : Arlette Véronique OMBOTEMAITRE DE STAGE:Patrice BIGOMBE LOGOENCADREUR ACADEMIQUEPr Pierre TITI NWELAnnée Lhuversitaire 2002- 2003


SommaireSieles et abréviationsRésuméINTRODUCTIONB - L'écotourisme rci et ailleurs-- ---------5B-2- Exemples d'écotourismeC - Problématique de l'étudeD - Esquisse du document de ProjetII - L'dCOTOURISME : UNE RtrALITE PROGRtrSSIVE A EBODJE---------------I IA - Présentation physique du village---------------------l I-------------- l IB - Potentialités iouristiques et écotouristrques ------------------B - l- Offre naturelle---------B -B ----------'---------------l Ia- La mer et la ptage----- --------------- I Ib- Les lacs et les rivières---- ----------------11c- La forèt côtière-------- ---------------- | Id- La faune----- -----------11e- Les rochers et les grottes---- ------------l I2- Offre socioculturella- Les us et les coutumes----'---------------12b- Le folklore et la traditton---- -------------12c- Autres alouts------------ ---'---------------123- Offre aménagée-----------------'---------------12a- Les infrastructures générales -------------12b- La superstructure touristique -------------12b-1 Hébergement -----------13b-2 Restauration ------------13b-3 accueil et guidage touristique-------------- --'--------------- I 3C - Ebotour qu'est ce que ciest ?-----------------------'13C - 1- bomposition-------- --------------------- 13C - 2- Fonctionnement ----------------'---------------l4C-3 Ressources------------------14D - Evolution de l'activité---------------14D 1 - Avant Ebotour----------------- ----------------14D - 2 - Evolution des arrivées après Ebotour--- ------------------------ | 4a- Répartition mensuelles des arrivées touristiques------------------------------ I 6b- Répartition des arrtvées tounstiques par nuitée------------------------------- 16c- Répartition des arrivées touristiques par nationalité---------- -------------17d- Répartition des arrivées touristiques par âge---------------------------- 17D 3 - Evolution de la superstructure---------------- -------------------17III - L'<strong>ECOTOURISME</strong> A EBôDJE : QUATRE ANS PLUS TARD----'------'-------'---I8A - Imoact de l'activité Ecotourisme au village-------- ----------------------- I 8


- 3- Sur le plan sociale--------- ----------------------20A 4 -Sur le plan culturel------------------------------2OB - Ecotourisme et développement local---------- -----"---21é - Qt,"tq*, facteurs et actions qui entravent I'activité------------- --------22- C'- 1- Les problèmes de gestions---- ----------------22a- La gestion administratrve--- ---------------22b- La gestion administrative--- ---------------22C - 2- Les p.oblè.", de marketing et de publicité-- ------------------22IV - PERSPECTT''Es gr RECOMMANDATIONS------- -------------------23A - Bien fondé de I'activité-----B - Actions à mener pour le futur--------------B 1 Actions à mener par I'Etat et autres partenaires au développement----------------24B - 2 Actions à menei pa, les populationi locales----------- -----------24C - Garantie de la vrabilité des ictions proposées-------- -------------------------25----'-----------'-26o - Cànditions de duplication de l'initiatrveD l- Présentation des villages------- -----------------26D - 2- actions à mener pou-r initrer l'actrvité dans ces vrllages --------------------------26D - 3- implantation d'unÀ inrtiatrve écotouristique en général------- ------:-----27CONCLUSIONBibliographieAnnexesZJ1À


Résumé :Notreétudeaportésurlethème


Sigles et abréviationsCERAD Centre de Recherche et d'Action pour le Développement DurableCEDIF Centre de Documentation et d'Information sur la ForêtCIDE Centre d'Information et de Documentatton sur l'EnvironnementCRTV ' Cameroonran Radio and TelevisronEBOEL Ebodjé ElectricitéEBOTOUR Ebodjé TourismeGTZ Coopération AllemandeMARPP Méthode Active de Recherche et de Plamfication ParticulièreMEAO Mission d'étude et d'Aménagement de l'OcéanMINEF Ministère de l'EnvironnementMINTOUR Minrstère du TourismeMount CEO Mount Cameroon EcotounsmOMT: Organisation Mondiale du TourismeONG OrganisationNon GouvernementalePCM Prolet Campo-Ma'anSNV Organisation Néerlandaise de DéveloppementTES Société Américaine de TourismeUTO Unité Technique OpérationnelleWWT World Wide Fund


INTRODUCTIONAPrésentation du ThèmePhénomène quasi inexistant au XIX'"'" siècle, le tounsne s'est généralisé à l'échelleplanétaire et est aujourd'hui I'rndustrie princrpale de bien de pays et régions du mondeSeulement le tourisme affiche un visage différent, recherchant le contact avec leshabitants. Le tourisme des parcs et des réserves n'est plus sufhsamment rentable. Les touristesne veulent plus , ils s'intéressent davantage à un minimum d'activités et sontplus enclins à vouloir découvrir le milieu environnant Parce que favorisant cette découverte,les activités d'écotourisme connaissent un peu partout dans le monde une expansion rapideAujourd'hui c'est le segment de l'industrie touristique qui connaît la plus forte croissanceRationnellement géré et planifié, l'écotounsme peut constituer une importante sourced'avantages économiques, aussi bien pour les gouvernements que pour les chefs d'entreprisesprivées, les collectivités et les communautés locales Qui plus est, il peut être un instrumenteffrcace pour la préservation du patrimoine naturel et culturel, ainsi qu'un important facteurde développement Reconnatssant son importance, les Nations Unies ont proclamé 2OO2Année Internationale de l'écotourisme et l'Afrique tout entière gagne à y adhérer si elle veutfaire rentrer plus de devises étrangèresLe Cameroun, qui est en quête de développement n'est pas en marge de cettemouvance, rl recherche également une place à ce nouveau soleil qu'est l'écotourisme Demanière organisée ou non, des activités écotouristiques sont entreprises dans le pays.Seulement, rapportent - elles I'effet escompté ? Participent - elles au développement descommunautés tout en préservant la nature et la biodrversité oA Ebodjè au Sud du Cameroun où des activités écotouristiques ont été entrepflsesdepuis mars 1999, la protection de la nature est - elle en phase avec une amélioration desconditions de vie des communautés locales ?Telle est la principale préoccupation de la présente étude, menée dans le cadre denotre stage académique, en vue de I'obtention du diplôme de DESS en Développement etManagement des Projets en Afrique Etude ayant pour thème > que nous avons menéeBMéthodologreRevue documentatreNous avons exploité les documents sur le tourisme en général, l'écotourisme et ledéveloppement local Pour cela nous nous sommes servi de la bibliothèque de la SNV-VoIetEco-développement, du CEDIF( Centre de Documentation et d'Informaton sur Ia Forêt) duCERAD-Kdbi. de la GTZ, du Centre d'Information et de Documentation sur I'Environnement(CIDE) de Nkol-Eton à Yaoundé ainsi que beaucoup d'autres publications sur le tourismeSQour au wllage l')bod1ëNous avons effectué plusieurs sé1ours au vrllage Ebodjé pour toucher les réalités dudoigt Pendant les différents séjours nous avons eu à mener des enquêtes individuellement eten groupe à travers des grilles d'enquête et des questionnaires Nous avons organisé desréunions avec les populations et les membres du comité


Brefs sQours dans quelques villages votsmsCes séjours nous ont servi à entrevoir la possibilité de duplication de I'initiative dansd'autres villagesToutefois nous avons fait face à certaines difhcultés dont les plus importants sont- l'absence de documentation, d'archives au bureau du comité à Ebodjé ,- la fin du PCM (Projet Campo-Ma'an) et le déménagement puis le départ de la SNV deKribi,- Il etait assez difficile pour nous de recueillrr des informations auprès des populationscar durant notre premler séjour au village, nous avons logé chez le président du comiléet une bonne partie de la population n'était pas disposée à nous donner desrnformations, et même à discuter avec nousPour mener à bien notre etude nous avons bénéficié de l'appui du CERAD qui aaccepté de nous accueillir durant plusieurs mois de stageCPrésentation du CERADLe CERAD, Centre de Recherche et d'Action pour le Développement Durable est uneassociation scientifique et socro - culturelle de droit camerounais, créée le 15 décembre 1999sous le n"029lRDAÆ l5/BAPP Sa mission principale est de promouvoir le développementdurable des populations forestières du Bassin du CongoOBJECTIFS SPECIFIQUESPour ce faire, il poursuit les objectrfs suivants- Appuyer, renforcer et accompagner les rnitiatives de développement des populationslocales ,- Servir de cadre de formation à I'auto promotion paysanne,- Promouvoir le développement économique, social et culturel des populations locales ,- Contribuer à la gestion rationnelle, durable et bénéfique des ressources naturelles parles populations locales et les collectivités terrrtoriales décentralisées ,- Réaliser des études et des recherches en vue du développement ,- Favoriser les échanges et Ia collaboration entre les populations et les organismesd'appui à l'auto promotion des populations localesDOMAINES DE COMP ETENCESLe CERAD dispose d'une expertise dans les domaines suivants '- Etudes socio-économiques ,- Montage des projets ,- Analyse, suivi et évaluation des projets,- Développement organisationnel ,- Préparation, organisation et animation d'atelier, de séminarre de colloques etc ;- Environnement et gestion des ressources naturelles ,- Approche genre et développement ;- Gestion altemative des conflitsAPPROCHE DE TRA'AILElle repose sur trois (3) principes- La recherche prospectrye : les études sont menées en vue de détecter, de découvrir lesaspects qui peuvent constituer des axes de développement


- La recherche actron : les actions de développement sont précédées d'études, desrecherches et d'analyses Le but ici est de maîlriser le contexte de ces actions, les besoins despopulations-cibles et l'orientation à prendre- L'appu accompaglrement .. c'est une démarche qui privilégie I'initiative des bénéficiairesCes ùêrniers reçoivent un appui du CERAD après leur accord afin qu'tls accroissent,développent leurs compétences propres et leurs activilésPUBLIC CIBLELe CERAD travaille avec les partenaires ci - après- des rndividus sans distinction de sexe ou d'âge- des organisations rurales et urbaines- des collectivités locales- les projets- les autres ONGs- fes organismes de coopération multilatérale etb atéraleDZONE D'INTERTENTIONLe CERAD mène ses activités dans la zone forestière camerounaise. Deux structuressonl opérationnelles en ce moment ll s'aglt de l'antenne Régionale de I'Est,{Bertoual,Antenne Régionale du Sud/ Kribi et deux points focaux à Libreville (Gabon) etBrazzavllle (Congo) La drrection exécutive est installée à YaoundéSTR(TCT'UMI-IONLes organes de gestion du CERAD sont- Une Assemblée Générale- Un conseil scientifique et technique- Une direction exécutive régionale constituée der Un Directeuro Des Charges de Programmes. Des Assistants Programmeso Un Secrétariat- Les Antennes comprennento Des Chefs d'Antenneso Des Chefs de DéPartemento Un personnel d'aPPuiPLAN DE L'ETUDELa reconstitution du document de projet spécifiant le contexte et la justification deI'initiative, les objectifs qui ont sous-tendu le projet au départ, les résultats attendus, nouspermettra d'évaluàr et d'analyser les axes possibles de réorientations et de garanties de ladurabilité de Ebotour En d'autres termes, nous envisageons dez Mesurer ce qui a été fait de manière générale et spécifique ,L Dégager leJ retombées socio-économiques du projet pour les populationslocales, la commune rurale, les organismes de développement telles que laMEAO, les ONGs locales etc ,i Proposer des actions qui peuvent être menées par les différents acteurs(communes,populations,Etat,ONGslocalesetc)pourassurerlaviabilitédu Prolet ,


i Etudier les possibilités de replicabrlrté' de duplication de l'initiativeI - GENERALITESADéfinition des termesTOuriSme: selon I'OMT, le tourisme est I'ensemble des activités déployées par les touristesau cours de leurs voyages et de leurs séjours dans les lieux situés en dehors de leurenvironnement habituel pour une période d'au moins 24 heures et qui ne dépasse pas uneannée consécutive, à des fins de loisirs, pour affaire et autres motifsTOUfiSte.' selon I'OMT, c'est toute personne se déplaçant dans les lieux situés en dehors deson environnement habituel pour au moins 24 heures et au plus une année consécutive à desfins de loisir, pour affaire et pour autres motifsECOtOUriSme' selon I'OMT c'est une forme de tourisme caractérisée par une petite densitéde touristes, conscient de la préservation de l'environnement et de la compensation de lapopulation localeb'èst également un ( voyage responsable dans les régions naturelles qui préservel'environnement et soutien le bien être des populatrons locales >>Le séminaire international écotourisme for Forest Conservation and Communitydevelopment, tenu du 28 au 30 janvier 1997 à Chiangmai (Thailande), a défini l'.écotourisme,o..Ë n un voyage effectué dans le but précis de comprendre la culture et l'hrstoire deI'environnement, o" t'on fait attention à n pas modifier l'intégrité de l'écosystème, et quioffre des moyens économiques de conservation des ressources naturelles utiles auxindigènes >EXCafSiOn.. cours voyage ou promenade d'agrément ou d'étude, c'est I'ensemble desactivités déployées pax une personne au cours d'un voyage ne dépassant pas 24 heures endehors de son environnement habituelEXCarSiOnniSte: toute personne se déplaçant dans les lieux situes en dehors de sonenvironnement habituel pour une période qui ne dépasse pas 24 heuresDéVelOppement IOCAI . le développement local suppose une intervention structuree,organis&l visée globale et continue dans un processus de changement positif d'une localitédonnéeLa liarson entre l'écotourisme et le développement local réside dans le fait que lescritères du premier correspondent aux exigences du second, ainsi l'écotounsme a pour basela participation des populations locales En fait ce sont elles qui mènent les activitésécotouristiques La redisiribution des revenus et la promotion des æuwes communautaires parl'écotourisme rejoignent aussi les objectifs du développement local C'est à dire l'apportpossible de l'écotourisme pour le développementLa pratique de l'écotourisme est fonction de certains critères C'est dans cette optiqueque certaines Oi\G, agences de voyage et de tourisme ont défini les leurs Ces critères sontdes prrncipes pour la planification et l'aménagement de I'environnement la participation despopulations locales, la culture, la distribution des bénéfices etc


BEcotourisme ici et ailleursB - | Principes de l'écotourismeLe WWF a formulé une telle charte porr asseoir les bases du développement touristlque dansles zones polaires Les points principaux de cette charte peuvent être repris et appliqués à['Afrioue centraleDix principes pour l'écotourisme en Afrique centrale- Compatibilité entre tourisme el conservation .- Préservation de la biodiversité et des grands espaces naturels .- Utilisatlon durable des ressources naturelles '- Minimiser la consommation, la production des déchets et la pollution ,- Respect des communautés locales,- Respect des traditions culturelles et des sites historiques '- Bénéfices aux communautés locales '- Formation du Personnel ,- Information précise ;- Règles de sécurrté .Pour la SNV .- Les populations locales ont été consultées au sujet du développement du tourismeet les modules sont seulement entrepris quand cette attitude est positive ,- Le module offre les possibilités d'apprendre la vie quotidrenne et la culture enAïiique Dans le sens optimal, les réunions avec les populations locales ont lieu defaçon à permettre un échange d'idées et d'inf'ormations ,- Les revenus générés sont dépensés pour le développement dans la région ,- Il a été considéré que le développement du touflsme ne doit pas avoir un impactnégatif sur I'environnement mais doit être écologiquement sensible ,- Les efforts ont été faits pour intégrer les hommes et les femmes dans un éland'égalité dans un module du développement ;- La survie du touriste doit êlre assuréeLa société américaine de tourisme T.E.S définit neuf différentes caractéristiques qui sont- Promouvoir davantage l'éthique environnementale'- Préserver les ressources naturelles ,- Associer les valeurs internes et les valeurs externes de la localrté concernée ,- Etre toumée vers I'environnement en question et non autour de l'homme carl,écotourisme accepte I'environnement tel qu'il se présente, sans attendre unchangement ou une modification qui conviendrait à I'homme '- Etre bénéfique à la vie sauvage et à I'environnement ces bénéfices sonl évaluéssocialement, économiquement, scientifi quement, et politiquement'- Favoriser d'avantage l'environnement naturel et tout autre élément culturelintervenant demeurant sous-exploité ;- Impliquer activement les communautés locales dans les actlvités touristiques afinqu;ellès en tirent pfofrt tout en contribuant à une meilleure evaluation desressources de cette localité ,- Le niveau de satisfaction est évalué en terme d'éducation et ou d'appréciationplutôt qu'en terme de recherche du sensattonnel ou d'exploitation physique .- ôhaoue activité d'écotourisme doit répondre à ces critères


B-2- Exemples d'écotounsmeEn dehors d'Ebodjé, au Cameroun on parle d'activités écotouristiques de manièreorganisée à Buéa, dans le Logone et à LomiéA Buéa, il s'agit du Mount CEO, Mount Cameroon Ecotourism qui est uneorganisation appuyé par la Coopératron Allemande, offrant des services écotourlstiques dansla région du Mont Cameroun au Sud-Ouest du paysMount CEO est spécialisée dans l'organisation de tours guidés sur le Montcameroun et dans les régions environnantes Des cratères volcaniques (anciennes ourécentes), des coulées de laves (anciennes ou récentes), des chutes, la forêt dense, la forêttropicale, la vaste savane, la côte atlantique, des grottes, les plantations de thé, de Tole sontà découvrir chaque voyage donne I'occasion, opportunité aux visiteurs de connaître la naturetout en s'imprégnant des cultures des populations localesA Lomré dans la provrnce de l'Est, sous la supervision générale de WWI, lespopulatrons locales gèrent une activité écotouristique qui permet d'admirer les animaux (plusparticulièrement les singes) à partir d'une plate-forme construite dans la forêt Pour le confortdes visiteurs il a été aménagé un campement avec cuisineA l'extérieur du pays on pourrait citer au Ghana, le Parc National de KakumCe parc de forêt tropicale humide près de la cote ghanéenne est devenue célèbregrâce à son passage de dais qui s'étend sur une distance de plus de mille pieds et joint sixolates-formes de vision au-dessus des arbres Aucun clou ou boulon ne fut utilisé Au lieu deèela. des câbles en acier étaient solgneusement entourés autour des troncs d'arbre pour bienles stabiliser Le passage permet aux visiteurs d'expérimenter l'écologie, la faune, la flore dudais de la forêt tropicale en gros plan En outre le parc offre des sentiers de marche, lesservices de guides expérimentés (interprétant l'utilisation traditionnelle et médicale desplantes) et un terrain de camping En plus de la nature, le parc ofire une plate-forme pour lesperformances culturelles des villages voisins (le cas par exemple du café ou les repas locaux sont servisCA I'initiative du Projet Campo-Ma'an @rojet d'Aménagement et de Conservation dela Biodiversité de Campo-Ma'an), l'écotourisme à été initié à Ebodjé, village situé à 50 Kmde Kribi et 25 Km de campo, depurs mars 1999 date de créatron d'un comité Ecotourisme dans ledit villageLes parties prenantes du projet au démarrage furent les populations comme maîtred'ouvrage, la SNV et ses animateurs comme encadreurs, facilitateurs et partenaires techniques(maître d'æuvre) et le Mintour comme régulateurs dans le rôle de l'Etat on note I'absence dela commune rurale de Campo en tant que collectivité territoriale décentrahsée intéressée par Iavalorisation des ressources écotouristiquesAujourd'hui au moment même où le projet commençait à prendre une nette ampleur età bénéficrer d'une notoriété au niveau local, national et même international, le Volet Ecodéveloppement auquel appartient le projet écotouristrque d'Ebodjé est arrivé à terme depuis le31 mars 2003 La SNV qui travaillait drectement avec les populations sur le terrain, et quiexécutait elle-même les activités de développement, change de stratégie Qu'adviendra t- ilde après le départ du Projet Campo-Ma'an ? Les populations riveralnes sont-ellescapables de prendre en charge la gestion des activités écotouristiques e A quelles conditionspeuvent-elles le faire ? Quelles institutions pourraient prendre le relais du projet Campo-Ma'an ? La commune rurale de Campo, le Mintour, la MEAO et les ONGs locales peuvenl-ilsjouer un rôle dans ce processus t


DEscuisse de document de proietCONTEXTE ET JUST'IFICANON. CorrtexteLe Projet Campo-Ma'an, Projet d'Aménagement et de Conservation de la Biodiversitéde Campo - Ma'an a été créé afin de venir en appui à l'Unité Technique Opérationnelle(UTO), structure du Ministère de l'Environnement et des Forêts du Cameroun ( MINEF )Composante du Programme d'Aménagement et de Conservation de la Biodiversité duCameroun, le Projet Campo - Ma'aan visait les obj ectifs suivants ,- Conserver la biodiversité importante de la zone- Utilser les ressources naturelles de manière rationnelle et durable- Contribuer au développement socio-économrque de la zoneTrois structures se partageaient les tâches pour atteindre ces trois objectifs Il s'agit de- Le MINEF qui s'occupait du volet Conservation- La Fondation Tropenbos lnternational, responsable du volet Etude etAmenagement- L'Organisation Néerlandaise de Développement (SNV) en charge du volet EcodéveloppementChacune oeuvrant pour atteindre dans la mesure du possible les objectifs qui lui étarentassignésc JusfirtcafionPour atteindre son objectif à savoir la promotion du développement des communautéslocales, basé sur une gestion rationnelle et durable des ressources naturelles, la SNV aidentifié un certain nombre d'activités telles que la création des forêts communautalres,I'amélioration des cultures existantes (manioc par exemple), la mise à la disposrtion desarbres fruitiers pour les populations, l'initiation des activités écotouristiquesEn vue de développer des activités écotouristiques dans la région, des étudesprospectives préalables ont été menées dans les villages de la zone de Campo-Ma'an Il s'agitpar exemple des travaux de recherche de l'étudiant Néerlandais W G Van Hoven en vue deI'obtention de sa thèse de Doctorat consignés dans un mémoire intitulé ( Tourism as aDevelopment Tool, a study Towwards Developing responsible Tourism in the Campo-Ma'anProtect Area >. On pourrait également citer les études participatives sur les aspectssocioculturel et économique des villages (études faites selon la méthode MARPP, MéthodeActive de Recherche et de Planification Participative) Ces différentes études ont démontréque plusieurs vrllages de la zone avaient des potentialités et étarent aptes à développer desactivités d'écotourismeEbodjé, village côtier situé à 50 km de Kribi et 25 km de Campo faisait partit des troisvillages pilotes choisis D'où I'initiation d'un projet d'écotourisme dans le villageOBJECTIL'SLe projet visait deux principaux objectifsOblectrf global 'Valoriser et exploiter le village Ebodjé à des fins touristrques tout en stimulant ledéveloppement local et en conservant les ressources naturelles. Objecfifs spéctf ques :- Appuyer l'organisation de l'écotourisme ,- Organiser l'actrvité touristique (sommaire, embryonnaire) existante ,


- Stimuler la création des organisations paysannes (comités, associations ougroupe d'initiative commune) ,- Initier des formations dans les domaines d'activités nouveaux au village,- Créer des bénéfices pour les populations locales ,- Améliorer le niveau de vre des populations locales ,- Valoriser la culture et I'artrsanat du village '- Développer le village ,- Protéger l'environnement ,- Satisfaire les touristesRESULTATS ATTENDUSLes résultats attendus étaientLe démarrage des activités écotouristlques de manière organisée'La participation active de la population ,La formation d'une organisation paysanne ;La disponibilité des habitants pour I'hébergement, la restauration et le guidage touristique ,L'amélioration des conditions de vie des populationsDUREELe projet va de la date de la mise en place de I'organisation paysanne jusqu'à la fin deson existenceACTI'ITESpour mener à bien le projet écotouristique initié à Ebodjé, la sNV passera par desréunrons, des campagnes de sensibilisation dans le village, appui à la mise en place del'organisation puysun.r"; l'organisation des formations pratiques pour les guides, les femmesret;ues pour assurer la restauration, renforcement en gestion comptable des membres dubureau dé I'organisation paysanne , I'amélioration des infrastructures d'accueil touristique ,I'organisatron à"r rroyug"i d'échange, la promotion du village écotouristique de la manièresuivanteActivité I : sensibilisationA travers des descentes sur le terrain, la SNV et ses animateurs organiseront desréunions pour sensiblliser la population en leur définissant (en termes accesstbles à tous) lesconcepts de tourisme, l'écotourismq les impacts (négatifs et positifs) de I'activité. ladifférônce entre les deux notions, pourquoi avoir choisi l'écotourisme, quels sont lesavantages pour eux à adhérer et à participer activement bref leur faire comprendre qu'ils neréaliseiont des bénéfices à long terme qu'en parvenant à conserver les éléments qui aurontattiré les premiers touristes leur environnement naturel et bâtr leur tissu social local et leurpatrimoine culturel et historiqueActivité 2 : appui à la mise en place d'une organisation paysanneLa SNV stimulera et initiera la création d'une organisation paysanne en exposant auxpopulations les différentes formes d'organisations, leur .fonctionnement,les avantages et lesinànvénients de chaque forme Leur faire comprendre que c'est dans leur tntérêt quel'activité soit gérée par un groupement de personnes du village Cette activité est trèsimportante dani la mèsure où il appartiendra à la structure villageoise de suivre les progrèsdes activités


Activité 3 : organisation des.formationsLa SNV mettra l'accent sur [a formation technrque dans les domaines varrés conduiteà tenir des membres du comité, comptabilité, formation en hygiène et art culinaire desrestauratrices, le guide touristiqueActtvtté 4 : offre des servrces totrsttq es modemesLa SNV, Volet Eco-développement organisera une grande réunion au cours delaquelle en même temps que elle aidera à constituer le comité, elle invitera ceux désireuxd'être prestataires de services à se présenter Elle présentera tout d'abord les conditions àremplir pour être prestataire Pour démarrer I'activité, le personnel de la SNV se constitueraen touriste le temps d'un week-end pour tester les nouveaux prestataires de servicesActivité 5 : amélioration des infrostructures d'accueil touristiqueAu moment ou le village a montré un certain dynamisme dans la mise en place d'unestructure et dans le fonctionnement de I'activité d'écotourisme, la SNV pourra envisager uninvestissement ponctuel au niveau des infrastructures d'accueil dans le village (réfectiond'une case de passage peinture, achat moustiquaires, achat matelas etc )Activitë 6 : organisation des voyages d'échangeLes membres du bureau et les prestataires feront des voyages vers les lteux ou desactivités écotouristiques sont organisées pour étude et échange, afin d'améliorer les servicesqu'ils ofïrent à leur invitésAaivité 7 : marketing du villageLe projet s'engage à faire connaître le village dans le monde par la publication desbrochures, des dépliants des calendriers des agendas et par l'insertion du villageécotouristique dans le site Intemet du Projet Campo-Ma'anIND]CATEURIUne organisation créée et légalisée, des guides, des restauratrices, des gestionnatresformés et opérationnels, des cases réfectionnées ou reconstruites, des lits, des matelas, desmoustiquaires, des oreillers renouvelés, des voyages d'échanges organisés, des dépliants etbrochures disponibles et déposés dans les hôtels de Kribi et d'ailleurs ainsi à I'office dutourisme et au MINTOURBUDGET'Pour ce qui est des dépenses à effectuer, il est assez difficile pour nous de reconstituercette partie du document de projet car toutes les dépenses engager pour inrtier le projet nefaisaient pas I'objet d'une comptabilité séparée Elles étaient directement tncorporées dans lacomptabilité du Volet Eco-développement du Projet Campo-Ma'an Et, nous n'avons pas puavoir accès à celle-ci


?Rc(:a-'Àfit4€- L'ÀCt roNÆwfraw'Activités Résultats Indicateurs Période Moyens nécessaires1-sensibilisation2-.' appui à la mtse enplace d'uneorsanisation oavsânne3 - FormationsGuidesRestauratrices4 - offre des servicesmodernes5 - Amélioration desinfrastructuresd'accueil touristique6 - Organisation desvoyages d'échange- plusreurs descentessur le terrain- Adhésion massivedes populations àI'initiative- organisation crééeet légalisée-Guides,restauratrices,gestionnairesopérationnels- démarage eflectifde l'activité- Casesréfectionnées oureconstruites-Lits, matelas,moustiquaires,oreillers renouvelésVoyages organisés- Rapports desdifférentes descentesdu le terraindisponibles- Statuts rédigés etlégalisésGuides, restauratricesgestionnairesdrsponiblesPrestataires misl'épreuve- Cases réfecttonnéesou reconstrultes-Lits, matelas,moustiquaires,oreillers disponibles- Rapport disponible7 - Marketing Le village est connu Brochures, dépliants,calendriers, agendasdisponibles^Janvrer-févrierMarsMars 200lmars 99- Formateur pour les gurdes- Formateur pour les membresdu bureau,- Pour les restauratnces,transports, hébergement,restauratlon10


AII- L'<strong>ECOTOURISME</strong> : UNE RtrALITE PROGRESSIVtr A EBODJEPrésentation du villageEbodjé est un village côtier situé sur l'axe Kribi-Campo, à 25 km de Campo (chef Lieud'Arrondissement auquel il appartient) et à 50 Km de Kribi chef Lieu de son Départementd'origine Il s'étend sur environ 2700m et compte approximativement 800 habrtants del'ethnie lyasa, parlant tous le dialecte qui porte le même nomLe village est dirigé par un Chefet un Conseil de notable. La notabilité est constituée d'unreprésentant de chacun des clans (16 au total) et de celui des jeunes soit un total de 17notablesEbodjé dispose d'une école publique primaire à cycle complet, d'une église catholque(les populations étant en grande majorité catholique), d'une case de santé non fonctionnelledepuis près de deux ans, d'un groupe électrogène dans le cadre d'un projet d'électrificationvillageoise qui éclaire le vrllage quatre (4) heures en semaine (19h à 22h) et cinq (5) heurespendant le week-end (19h à 23h)La principale activité économique est la pêche Elle occupe quasiment toute la populationLes hommes vont à la mer et les femmes s'occupent du fumage et de la commercialisation desproduits de pêche, les enfants aident les adultesL'agriculture de subsistance (composée en grande partie de champs de manioc), la chasse,la cueillette et un peu d'artisanat complètent les activités économiquesBPotentialitéstouristiquesetécotouristiqueqCeci constitue ce que I'on appelle couramment I'o{fre touristique L'ofke naturelle etI'offre aménagée selon son origine Le plus souvent il s'agit des sites, des paysages naturelsDans l'rmaginaire du commun des mortels, le site touristique renvoie à plusieurs choses plusou moins précises c'est ainsi que le molndre rocher, le moindre arbre de son village qur sedifférencie des autres constitue un site touristique. Il n'est peut-être pas loin de la réalité dansla mesure ou le dictionnaire Larousse le définit comme étant < un paysage considéré du pointde lue de son aspect pittoresque >. C'est en fart I'ensemble de paysage naturel ou artificiel dupatrimoine national qui présente une valeur exceptionnelle du point de vue esthétique,artistique, historique ou culturel et économique méritent d'être exploités et conservés pourI'intérêt du tourisme. Sur ce plan, Ebodjé réunit sur environ 2700 m de nombreusesattractionsB- 1 OFFRENATURELLEa- la mer et les plagesLa situation côtière d'Ebodjé donne lieu à une belle plage encore assez naturelle car leshabitants sont concentrées vers I'intérteur du village, vers le continent, et n'étouffent pas laplage lieu de prédilection des tortues marines pendant la saison des pontesb- lacs, rivièresDes lacs apparents résultants des barrages temporaires faits de bancs de sable de la mersur les rivières Bekoka, Bendji et Pendéc- La forêt côtièreEncore vierge, la forêt située aux environs du village est à explorerd- La faunePrincrpalement aquatique (tortues marines, poissons), [a faune est abondantee- Les rochers et les grottesIl s'agit de . -Le grand rocher mer, < le rocher du loup >1l


- Les grottes des esclavesB 2 OFI.'RE SOUOCULTURELIEa - Us et coutume . Le mode de vie des populations d'Ebod1é se caractérise par- Hospitalité des populations .- L'Nl culinatre ,- Le fumage de poissons au fumoir communautaire ou individuel (dans les cuisines ) ;- L'artisanat fabrication du matériel de pèche en miniature.b - Folklore et tradition concernent pnncipalementDanses traditlonnelles et rites traditionnels telsa Danse > : danse mystique des femmes qui se prépare dans un enclosLe public n'assiste qu'à la partie populaire C'est une danse qui peut s'exécuterà tout moment sur stmPle demandeb Danse r .c Danse < Mokuyé >c- Autres atoutsL'initiation d'une activité écotouristique à Ebodjé est un cas d'école en ce sens qu'ellepourrait attirer énormément de personnes qui voudraient s'inspirer de cette rnitiative Enoutre, la proximité de Kribi, (l'un des plus importants sites touristrques du Cameroun) et laprésence du Parc National de Campo - Ma'an dans ses environs sont favorables à Ebodjé8,3 OFFREAMENAGEEIl s'agit des Infrastructures ou équipement généraux qui facilitent et permettentl'activité ainsi que des super-structures ou équipements spécifiquement touristiques encoreappelés offre dérivée au sens strictement touristique comprenant l'ensemble des équipementsmis en place pour répondre aux besoins de la demande touristiquea- Les infrastructures généralesCe sont les moyens de télécommunication, et les moyens permettant I'accès. L'accessibilrtéIl est indéniable que


ou d'inciter les visiteurs à ventr, encore faut-il que les conditions d'un séjour agréable et sarnsoient mises en placeb -1 HébergementEbodjé compte trois hébergements pour une capacité de 11 lits permanents En cas desurbooking il est possible de faire recours à d'autres hébergements et la capacitéd'hébergement peut aller jusqu'à 25 litsb -2 RestaurationTrois restauratrices sont disponibles à Ebodlé Elles ont tout le matérrel nécessairepour transformer leur maison en restaurant le temps d'un sé1our ( cuisine et accessoires,èspace, tables, chaises, couvert ) ces demrères ont suivi une formation en hygiène etcuisrne à travers un stage à l'hôtel Julie de Kribr grâce au PCM. Les repas se font surcommande ou en accord avec les touristes. Les plats servis sont constitués de mets locauxb-3 Le gurdage touristrqueCinq guides touristiques formés (par le PCM) sont drsponibles pour accueillir etaccompagner les touristes dans les différentes ballades et excursions en leur contant leslégendes, les anecdotes du vrllage et des sites visitésTout ce potentrel et l'organisatron de l'activité écotourrstique est géré dans le villagepar un comité écotouristique ( EBOTOUR )C < EBOTOUR > : qu'est ce que c'est ?En réalité Ebotour est la concrétisation de l'idée d'un membre du personnel du VoletEcodeveloppement à savoir Madame Monique van Meegeren, une assistante technique que leprojet campo Ma,an a récupérée Il est à noter que ce ( projet > à été réalisé sans undoiument de projet Document qui devrait justifier I'implantation du projet, présenter lesobjectifs, les résultats attendus, les indicateurs et surtout le budget C'est pour cette raison quelej activités qui ont été entreprises à Ebodjé pour développer l'écotourisme se faisaient sansaucune prévision. Lorsque madame Monique avait une nouvelle idée, elle la soumettait auPCM qui la concrétisait Elle gérait l'activité sans I'aide de personne n'associait presque pasla populatron Raison pour laquelle il est assez dilFrcile de cerner les objectifs de départs, lesrésultats attendus de pàrt et d'autre ( c'est à dire pour la population et le pour le PCM ), ainsrque le budget car les dépenses étaient directement tncorporées à la comptabilrté du VoletEcodeveloppement du PCM Toutefois il a été mis sur pied un comité qui était sensé gérerI'activité Ainsi depuis mars 1999 à Ebodlé un comité d'écotourisme en abrégé EBOTOURexi steSelon les dispositions statutaires (prolet de statut pour le comité), EBOTOUR est ungroupement de 10 (dix) habitants du village réunis pour I'organrsation des activités detourisme arnsi que la gestion et la redistribution des sommes d'argent versées par lespersonnes venant passer quelques moments de loisir ou de recherche dans le villageC - 1- CompostttonEBOTOIIR est administré par un bureau composé de- Un Président, premier responsable du comité, il le représente devant les autorités,sociétés et associations- Un secrétaire Général qui organise le secrétariat, tient les registres de réunion et lesarchives13


D- Un trésorier qui encaisse l'argent, tient un registre général des entrées et sorties,exécute les dépenses ordonnées par le Président et s'occupe de la facturation- Un commissaire au compte qui est indépendant dans I'exécution de ses contrôles qu'ilconsigne dans les rapports signés et remet au Président. Il a accès à tous les documentscomptables dans l'exerctce de ces fonctions- Un délégué à I'artisanat qui stimule les populations à fabriquer les objets d'arts, il fixeles prix de ventes des articles et organise les expositionsUn délégué à l'hébergement qui organise les hebergeurs' et désigne qui héberge- un délégué à la restauration qui organise les restauratnces et désigne celle qui reçoit_ un délégué à la culture qui incite les populations à former des groupes de danses etsurtout à organiser les soirées culturelles. Il sélectionne les groupes qui se produisent- Un délégué au guide qui organise le guidage et désigne qui accueille et quiaccompagne- Il existe également un membre de droit qui est le Chef du village ou un représentantnommé par luiFonctionnement de EbotourLe bureau se réum obligatoirement lorsque les touristes sont annoncés Il décide surqui assureront l'hébergement, la restauration et le guidage Les prestataires travaillentd'une manière rotative selon un calendrier conçu par chaque délégué Les déléguésreprésentent les prestataires des activités lors des réunions du comitéC -2C -3 RessourcesLes ressources du comité proviennent de la compensation environnementale, de l0%du montant de chaque prestatioq des dons et autres versements. Ils sont utilisés de lamanière suivante- Les membres du bureau perçoivent chacun trimestnellement un perdiem de l0% deta moitié des fonds prélevés sur le 1/60eme de I'ensemble des pourcentages prélevés57o des entrées sont destinées aux æuvres sociales du village- Le reste sert au fonctionnement du bureau,Evolution de l'activitéD-1 Avant EBOTOURLa quasi-totalité des documents qui relatent I'historique du tourisme à Ebodjé font-fide la pérrode pré - EBOTOUR Malgré I'absence de références relatives à l'existence d'unplan d'orientation touristique, malgré I'absence des structures d'accueil spécifiques auxtouristes, des étrangers, des visiteurs ont foulé le sol < ébodjien ) longtemps avant mars 1999soit pour des recherches scientifiques, soit pour la détente, [e repos et même les vacances Lecas de la famille Froman de nationalrté française qui y passait ses congés de Noel chaqueannée pendant prés de dix ans En outre la famille Moliko est réputée en tant que hébergeur etrestaurateur dans le village Presque tous les hommes et femmes âgés I'ont certifié Nul nesaurait dire combien de touristes elle a logé ou restauré mais toujours est-il qu'elle en a reçuD- 2 Evolutions des arrivées touristiques après EBOTOIIRDepuis mars lggg date de démarrage offrciel de l'activité de façon organisée, Ebodjéaurait reçu 734 touristes à la date du 15 mai 2003 (déclaration du président du comité lors du>tenu à la Mairie urbaine de Kflbr les 15 et 16 mar 2003) Ne pouvant nous fier à cette seuledéclaration dans le cadre de notre étude, nous avons vérifié les fiches et le grand registre't4


d'enregistrement disponible au bureau du comité et quelques archtves disponibles à la SNVSuite à cette etude il ressort que le village a accueillit depuis 1999, 334 touristes repartis parannées ainsi qu'il suitAnnéesArrivéestouristiquesMars - décembre 1999 JJJanvier - décembre 2000 71Janvier - décembre 2001 l9Janvier - décembre 2AO2 t35Janvier-iuin 20003 70TOTAL 334Evolution des arrivées touristiquesdepuis mars 99160 140 1 Ë5120 |100 I80 Tlô1 " 704oI33ZVirvd"""e r"s ""s r.îi$."eiI-amveesltounstrquï jDepuis le début de l'initiative, six touristes sont revenus à Ebodjé et ont ramené aveceux 18 autres nouveauxN'ayant disposé que des fiches de l'année 2002 presque en totalité (de levrier àdécembre le reste des informations étant consignées dans le registre ou à la SNV), nousapprofondirons notre étude unlquement sur cette annéel)


a- Répartition mensuelle des arrivées tounstiquesNombre de visiteurs par mois mols en 2002Mois Jan fév Mars Avril mal luin Juil Aou Sept Oct Nov Dec TOTALvisrteurs 58 22 ZJ 02 05 01 02 05 01 04 00 12 135o/oage 43 16 tt 15 4 I t5 4 I l5 0 100%arrivées par moisL-.u JanItraouUrcTû sepfl mar fl aw E mar E Julnoct fl nov fl dec_. luJurIEbodjé accueille presque toute I'année Le mois de janvier se taille la part du lion avec43Yo des arrivées touristiques annuelles La saison touristique ici pounait se situer entredécembre et mars car ces 4 (quatre mois ) mois dratnent à eux seuls I 15 tounstes soit 75%des touristes de l'année 2002 Cette période correspond à la sarson des pontes des tortuesb-Répartition des arrivées touristiques par nuitéesNuitéesMois 0 I 2 3 TOTALJanvier 08 50 00 00 58Féwier 18 02 02 00 22Mars 14 0 06 03 23Avnl 00 00 02 00 02Mai 02 03 00 00 05Juin 01 00 01 00 01Jurllet 02 00 00 00 02Août 04 01 00 00 05Septembre 01 00 00 00 01Octobre 00 04 00 00 04Novembre 00 00 00 00 00Décembre 03 05 04 00 12TOTAL 53 65 t4 03 135pourcentage 39 49 10 02 100Les touristes qui arrtvent à Ebodjé ne passent pas toujours la nuit 53 soit 39%o,viennent et repartent aussitôt, ils se font juste enregistrer puis repartent Ce sont deslto


excursionnistes 65 autres (49yo) ort passé une nuit en 2002, 14 personnes ont dormis deuxnuits à Ebodjé et seulement 03 soit 20Â pour lrots nuitéesc- Répartition des arrivées touristiques par nationalitésEn 20O2 Ebodjé a reçuNationalitésArrivéesFrançais '71Néerlandais 16Italienso4Allemands 05SuissesEspagnols 03Polonais 04Belges 05CamerounaisTOTAI 135La France semble être le principal pays émetteur de touristes reçus à Ebodjé Ce paysconstitue à lu tout sertl 52,SYo des arrivées touristrques Et contrairement à ce que le présidentde EBOTOLIR affirmé à Kribi à savoir que le village n'avait encore accueillit aucun touristecamerounais. ceux ci constituent 17077Yo de leurs visiteursd- Répartition des arrivées touristiques par ageshormis le mois de ianvierAges ArrivéesAnnées 20 03Années 30 06Années 40 07Années 50 l0Années 60 l0Années 70 25Années 80 l5lnconnues 0lTotaI 77Ceux qur visitent Ebobjé font partie de toutes les générations Seulement ceux comprlsdans la trentaine et la vingtaine sont majoritalres Ceux sont en grande majorité des étudiantsqui viennent en groupeIl est à noter que nous n'avons pas pu comptabiliser les Arrivées Touristiques du moisde janvier car les fiches d' enregi strement de ce mois semblent avor disparu Nous noussommes référées uniquement au grand registre qui ne contient malheureusement pas toutes lesinformations nécessaires à une étude approfondie0lD -3 Evolution de la superstructureEn mars 1999 au démarrage du projet, il y avait à Ebodlé10 guides touristiques dont deux filles16 femmes se sont portées candidates pour assurer la restauration17


08 personnes, des deux sexes se sont proposées pour assurer I'hébergementMais, parce que le lancement nécessitait de gros investissements personnels'(matériel de cuisines: couverts, assiettes, tables chaises ainsi que les ingrédients pour lesrestauratrices , lits matelas, literie, moustiqualres pour les hébergeurs) ainsi qu'un maximumd'hygiène et de propretés, le comité de tourisme a uniquement fonctionné avec troishébergeurs (deux dames et un monsieur) et trois restauratrices Pour ce qui est des guides,beaucoup d'entre eux auraient trouvé mieux ailleurs et aujourd'hui il ne reste plus que quatreguides dans le village parmi lesquels une fille qui n'est pas toujours disponible car ayant desenfants à sa chargeIII _ L'<strong>ECOTOURISME</strong> A EBODJE : QUATRE ANS PLUS TARI)AImpact de l'activité écotourisme au villageEvaluer l'écotourisme à Ebodje revient à vérifier si les objectifs de départ ont étéatteints et si on est effectivement arrivé aux résultats attendusLes activités écotouristiques étant organisées, une organisation paysanne ayant été mise surpied et étant fonctronnelle au village et les populations ( prestataires de service et membre ducomité ) participant activement, on pourrait dire que l'écotourisme est un succès à Ebodjémais nous essayerons de mesurer l'impact réel du tourisme à travers c€rtains critèresL'écotourisme a des impacts économiques, socioculturels et écologiques importants partoutou il est implantéA - 1 Sur le plan économiqueGénérer des revenus est l'une des principales sinon la plus importante raison pour laquelleon développe l'écotounsme Les types de revenus de l'écotourisme sont- Les revenus financiers des facilités du tourisme (logements, restauration, guidage)- les taxes (ici, compensation environnementale)- les dons des visiteurs (en numéraire et en nature)a - Les revenus financiers des facilités et des taxesLe premier bénéfice que dewaient tirer les populations d'Ebodjé de I'activitéécotouristique est l'argent qui découle des facilités touristiques Seulement, il est difficile dechiffrer avec exactitude l'appo( (en terme de finance) de I'activité dans le village, le comiténe disposant pas d'un observatotre de l'activité, ne prenant même pas la peine de conserverles souches des factures (quand le facturier existe ) Pour les besoins de nos recherches, nousn'avons disposé que des documents allant du 01 septembre 2001 jusqu'en décembre 2002Avant cette date, on accuse la jeunesse de la structure, I'inexpérience des ses gérants pourjustifier le manque de données A partir de 2003 les factures étaient faites sur les feuillesvolantes ( à cause d'une mésentente entre le président et son trésorier, le président a décidéque le comité se passerait des services du trésorier ainsi que des facturiers détenus par cedernier) qui se sont bren évidemment envolées Néanmoins grâce aux écrits des précédentesrecherches, nous pouvons avancer quelques chiffresSelon Kamga Kamdem, Ebodjé aurait encaissé de fewier 1999 à mai 2000, la sommede 641 500 FCFA (compensation environnementale 51 000 FCFA, et 590 500 FCFA pour lesprestations de services) Et curieusement ce montant, au lieu d'augmenter quelques mois plustard, soit janvier 2001 (partant toujours de fevrier 1999) chute considérablement pour seretrouver à 384 100 FCFA Que s'est-il passé t N'ayant pas disposé de document pourcomprendre cette disparité de chiffre, nous nous sommes limités à travailler de septembre2001 à décembre 200218


. $tuatrcn des revenus de septembre 2001 ù decembre 2002Montants en FCFAEn caisse Compensation Hébergement Restauration Guides sorrees Total desentréesResteencaisse194.660 149 500 300.700 693 580 96 000 45 000 1.697.870 620.130Certaines dépenses, s'élevant à 37O 470 FCFA classées comme frais divers ont étérelevées dans le cahier journal Au terme de l'année Ebotour devrait avoir en caisse la sommede 249.660 FCFA si I'on ôte les dépenses dtversesDans frais divers, on retrouve réceptions diverses, organisations des réunions dubureau, achat de fournitures de bureau, dotation EBOEL, transport du Président et des autresmembres du bureau, aide aux autres associations, aide à la chorale des jeunes filles,parrainage d'une tortue marine, perdiems des membres du bureau, ouverture du compte ''Il est à noter que dans ce tableau, les montants des prestations ont déjà été déduits des10% qui vont dans la caisse Ebotour Donc les montants du tableau sont exactement ce que lesprestataires ont perçu Dans la colonne des


* En natureIl s'agit des divers cadeaux offerts par des touristes, un puits d'eau' des bancs pourl'église. des latrinesEn somme l'écotourisme génère des revenus pour les populations, les prestatairesrecevant en contre partie des services rendus, des sommes d'argent qur dépensées dans levillage, fait toumer l'économie du village Cet argent aide à I'entretient de la famille sur leplan de la santé, l'alimentation, l'éducation des enfants et même les loisirs Latompensation environnementale constitue un fonds pour I'amélioration des conditions devteSeulement l'écotourisme a provoqué la monétarlsatlon des relations socrales ll y adésormais une modification profonde au sens des valeurs sociales à Ebodjé Avant,accueillir un étranger et le servir n'exigeait pas de contre partie et surtout pas d'argentDésormais tout étranger ici est considéré comme touriste par ricochet ayant de I'argent àdistribuer et le moindre petit geste venant de la populatlon locale est monnayée,commercialisable à la façon d'une marchandise Les prix augmentent et l'on attenddésormais l'étranger comme une proie Cette monétisation est également remarquable etmême remarquée entre villageois Tout se vend ici, et au prix le plus fort , même lesdenrées comme les bâtons de manioc ou encore I'huile de palme produttes sur place sontvendues au même prix qu'en villeA - 2 Sur le plan écologique- La plage qui était jadis latrines et dépôt d'ordures pour les populations est aujourd'huibelle, propre et même aménagée à certains endroits par certains assez futés (car elle sertd'espace de camping aux touristes qui désirent loger en plein air et rapporte I 000 FCFApar nuitée.)- Manger la tortue n'est pas encore totalement sortie des habitudes alimentaires des< ébodjiens )) surtout à cause du système de parrainage qui n'est pas très efficace En effet,seuls les touristes ( quand ils le veulent) ont assez de moyens pour parrainer les tortuesLorsqu'il y en a pas au village quand une tortue est retrouvée sur la plage ou bien au filetlors de la pêche , et, faute de moyens matériels et financiers pour la transférer à Kribi pourêtre parrainer par des éventuels touristes, toutes les tortues sont consommées surtoutpendant la période morte, période pendant laquelle < la mer ne nourrit pas son homme ,- Le développement de l'écotourisme dans ce village n'a en aucun cas développé unesprit d'hygiène, de propreté collective Chacun balai et défriche devant sa porte et le restedu village est salleA - 3 Sur le plan soctal- les populations ont du mal à s'organiser soctalement Les membres du bureau ducomité ne sont pas appréciés par tout le monde- Aucun autre groupement de développement ne fonctionne normalement, il y a toujoursdes problèmes ( EBOEL, Four Communautatre)- L'activité n'a pas entraîné de développement dans la mesure où depuis son initiationelle ni construit, ni même entretenu des infrastructures soqales scolaire et santé- Le tourisme a causé des conflits et a séparé plusieurs familles Les malheureuxcandidats, les désistants deviennent des destructeurs.A-4 Sur le plan culturelLa culture n,est pas suffisamment valorisée En 2o02 par exemple, seuls trois soiréesculturelles (espace qui présente et vend la culture du village) ont été commandées et ont eulieu Plusieurs groupes de danse sont constitués mais ils n'ont pas tous I'occasion de20


s'exprimer. Préférence de deux danses, Ivanga et Bevala En outre I'artisanat n'est passuffisamment valorisée car les touristes n'ont aucun souvenir de leur passage à Ebodjé à partles photos Aucun objet artistique ( à part les pirogues en miniatures) n'est fabriquéBEcotourisme et développement localLa question clés des avantages matériels du développement touristiques est de savoir àqui profite ce développement ( L'écotourisme c'est pour les membres du comité >, < levillage n'en tire aucun bénéfice )) tels sont les propos d'un ressortissant du village Ebodje nefaisant pas partie du comité n'étant pas prestataires touristiques non plus Le plus souvent lepeu qui reste après avoir payé les prestataires de toutes sortes va dans la caisse du comité Cetargent devrait servir à financer des micro- projets de développement en lue d'améliorer lesconditions de vie des populationsMais à Ebodje les fonds ne sont pas utilisés à cet effet car le développementtouristique ne s'accompagne nullement d'un développement local. Depuis mars 199 début deI'activité aucune réalisation concrète dans le village financée par les retombées du tourismeLes fonds du comrté sont utilises pour le paiement des perdiems des membres du bureau , lesfonds servent également pour I'organisation et flnancement des réceptions à diversesoccasions (fëtes, anniversaires de la chorale des jeunes filles, fête du travail, activités de lachefferie, contribution matérielles à EBOEL en gasoil)Les responsables du comité donnent comme raison le manque de moyen frnancierpour la réalisation de (grands projets > car le fait que pour chaque prestation seul 107o dumontant total de Ia prestation reste dans la caisse du comitq c'est insumsant, < c'est mêmerien >, disent - ils Seulement ils ne comptabilisent pas la compensation environnementalequi va directement dans la caisse Si l'on se réfere uniquement à cette dernière, Ebodje ayantaccueillit de mars 1999 à juin 2003 pas mois de 466 touristes logiquement la caisse dewartcontenir au moins 466.O00 La compensation étant de 1000/ touristes si I'on émet I'hypothèseselon laquelle tous les visiteurs ne sont pas des touristes mais qu'il existe également desexcursionnistes qui la plus part du temps refusent de payer la taxe soit dtsant qu'ils sont justevenus voir et qu'ils repartent cette somme peut diminuer de quelques francs, l'année 2002dont nous avons disposé des documents plus détaillés a rapporté en terme de compensation lasomme de 107 500 FCFA. Et en 2003 (an- juin) 56 personnes ont fait au moins une nuitéeLogiquement pour ces deux années on devrait retrouver au moins 163 500 FCFA dans lacaisse si I'on considère que le comité a débuté l'année avec une caisse vide. Et cette sommepeut valablement financer un projet comme se constituer une pharmacie de secours pour lesbesoins de première nécessité au villageCependant le développement du tourisme au village a permis au village de bénéficierde certaines réalisatrons- la construction de 10 tartines modernes dans le village par le PCM ,- La construclion d'un puits d'eau potable par le même projet ,' La réfection de la toiture de l'église grâce au don de 1,5000 000 de FCFAd'un touriste néerlandars ,- Des bancs pour l'église ;- Des cadeaux offert par les touristes ont été distribues aux élèves de l'écolePrimaire du vrllage ,- La SNV a également aidé les propriétaires des maisons (hébergeurs) à lesréfectionner ou à les construire Ainsi dans le contrat pour la mise en place desinfrastructures d'accueil à Ebodje, Ia SNV/ PCM a apporté un appui technique etfinancrer au comité pour la réfection de 3 cases de passage Evalues à 3 970 250 FCFA (trois millions neuf cent soixante dix mrlle deux cent cinquante francs CFA)21


les propriétaires qui ont mis leur maison à la disposition du comité pour une duréede 5 ans au minimum n'ont contribué qu'a concurrence de 621 050 F CFA soit20Yo pat propriétaires 50o% du montant était offert par la SNV aux propriétaires,30 % apport par la SNV sous forme de crédit Arnsi grâce au tourisme 3 hâbitantsdu village sont désormais propriétaires de jolies nouvelles maisons ,- Le renforcement des capacités des prestataires et des membres du bureauCes réalisations et ces dons sont considérés à Ebodjé (par les membres du comité)comme étant les retombées du tourisme raison pour laquelle I'argent qui va dans la caisse nedewait plus aider à réaliser quoi que ce soit ( L' écotourisme a déjà trop fait >COuelques facteurs et actions qui entravent l'activité touristiqueC - l- Les problèmes de gestionsa- La gestion administrativeQuatre ans après la concrétisation de I'idée de Madame Monique Van MeegerenI'assistante technique du Projet Campo- Ma'an Le comité mis en place est quasimentinexistant Seuls deux personnes travaillent Le bureau jadis composé de l0 personnes serésume aujourd'hui au Président et à son Secrétaire Général Ceux gèrent I'activité commeétant une propriété privée. Jusqu'ici aucun bilan n'a été fait, la population n'a reçu aucuncompte rendu, aucune Assemblée Générale n'a été convoquée en quatre ans d'existence Brefla gestion du comité d'écotourisme fait naître dans le village un sentiment d'exploilation etrisque d'exaucer certaines réactions négatives de la part des autres membres de la collectivitécar ceux-ci subissent le tourisme sans y participer et sans en récolté les fruits d'une manièredirecte, pas par personne interposée Cette situation développe des réactions négatives (vols,agression mépris des tounstes)- Le président est le seul qui soit en contact avec l'extérieur Il participe à toutes lesréunions à tous les séminaires auxquels est invité EBOUTOUR Il ne délègue jamaispersonne Son SG l'accompagne lorsqu'il faut deux personnes. Lorsqu'il est indisponible oumalade, l'rnvitation n'est pas honorée Bref le comité fonctionne comme si son président étartla seule personne qui puisse la représenter valablement En outre, tout est stocké chez lui Aulieu d'être rangé au bureau du comité ou encore chez le commissaire au compte, les raresdocuments existant, Le matériel (T- shirt, moustiquaires) sont detenu par le président- Le SG (à la fois chef guide) gère I'activité tounstique dans le village tout seul depuisplusieurs mois Il joue les rôles se tous les délégués, du trésorier de guide et de secrétairegénérale Il est charger de tout planifier ( ronde des guides, hébergeurs, restauratrices), ilaccueille les touristes, les enregistre, établit le programme et parfois les guide c'est encore luiqui fait la répartition des fonds aux prestataires Mais Il ne détient aucune archtvesb- La gestion administrativeLe trésorier du comité n'est pas présent Le président et le SG l'éclipse les sorties desarticles, du matériel et de l'argent de la caisse ne sont contrôlées que par le présrdent Sur unesimple demande de celui-ci (même verbale), l'argent est débloqué Il ne présente aucunefacture, aucun justifi catifC - 2- Les problèmes de marketing et de publicitéDepuis le départ de Madame Monique M initiatrice du projet, le nombre de touristesest allé decrescendo et, avec la fin du PCM il y en a presque plus Du départ de Montque enavril 2002 jusqu'en à la fin du PCM en mars 2003, Ebodje n'a reçu que 14 touristes ayantpâssé au moins une nuit (de avril à décembre 2002) et de janvier à juin 2003, seul 30 touristessont venus alors qu'en présence de Madame les mois de janvier, février et mars recevaient à22


eux seul 7 SYo des touristes Le cas de janvier 2OO2 avec 50 touristes ayant séjournes au molnsune nuitCe qui revient à dire qu'aucune mesure n'a été prise pour continuer faire venir lestouristes à Ebodje après le dépâ"rt de l'initiatrice et surtout du PCM Rien n'a été fait pourpréparer l'après SNVA la fin du PCM, pour réparer cette erreur la SNV a doté Ebotour d'un téléphoneportable avec abonnement, d'une adresse e-mail, d'un déphant sommaire et d'un abonnementdans une cabine téléphonique à Kribi Seulement, Ebotour n'est toujours pas en contact avecl'extérieur et tous ces gadgets ne feront pas venir des tounstes dans la mesure ou- Le téléphone portable ne fonctionne que lorsque le Président qui le détrentse trouve en zone couverte par le réseau Ce qui n'est pas le cas pour Ebodje, lieude résidence habituelle du Président Le téléphone n'est donc opérationnel que lesrares fois où le Présrdent se déplace pour la ville Personne d'autre n'a le droit d'ytoucher- Pour ce qui est de la boite e- mail, elle n'est consultée une fois de plus quelorsque le Président est en ville car lui seul détient le mot de passe Encorefaudrart-il qu'il trouve le temps et quelqu'un pour I'y aider car il n'a aucuneformation, aucune notion en informatique encore moins en ce qui concerneInternet- En ce qui conceme l'abonnement à la cabine téléphonique à Kribi, cabinequi est sensée enregistrer les réservations, personne de cette cabine ne peut donnerune information pratique sur Ebodje et sur Ebotour si un touriste vient à poser unequestlon- Les dépliants sont entassés au bureau du comité au lieu d'être distribués, déposésdans les hôtels à Kribi et ailleurs- En outre le comité ne fait rien pour se rapprocher du MINTOLJR et des autresorganismes et bailleurs de fonds. lls ne cherchent à se faire aucun contact autre quela SNV Pour eux se sont les autres qui doivent venir vers euxIVAPERSPECTIVES ET RECOMMANDATIONSBien fonde de I'activitéL'écotourisme à sa raison d'être à Ebodjé dans la mesure où son installatton et sonévolution ont entraîné la création des emplois dans les domaines nouveaux (inexlstant auvillage) à savoir l'hébergement, la restauration et guide touristique Beaucoup d'habitants quln'avaient pas adhéré à I'idée de la SNV au lancement de l'initiative peut être parce qu'rls necroyaient pas en l'écotourisme ou parce qu'ils étaient absents pendant la période dulancement, ont re1oint le groupe en tant que guide touristique ou restauratrice Bien d'autresveulent également le faire mais le comité ne leur en donne pas l'occasion Il faut reconnaîtreque bien que ces activités ne rapportent pas des millions aux populations, elles permettentquand même aux prestataires de joindre les deux bouts pendant les périodes difficiles Cesactivités sont également des activités altematives , les populations ne devant et ne pouvant pastoujours compter sur la merLe comité collabo:.ant activement avec également actifdans le village, æuvre également pour la protection des tortues marines (espèce en voie dedisparrtion classée dans la catégorie C) Le < projet tortues marines >> a initré au vrllage unsystème de parralnage des tortues pour que les villageois arrêtent de les consommer et de lesvendre. Ce sont en fait les touristes qui le habituellement pa.rrainent les tortues trouvées dansle village et les environs ( Mbendji, Tala, Ndongo, Ipenege, Beyo, Elombo, et Bekobé où les


tortues sont tuées pour la vente des carapaces, la viande Les æufs sont prisés pour leurrichesse en protéine et leurs vertus médicinales) Quand il n'y a pas de touristes, le transfertdes tortues à Kribi nécessite de gros moyens En outre, maintenant que le Volet EcoDéveloppement du PCM a déménagé de Kribi il n'existe pas d'endroit pour déposer lestortues en attendant d'être parrainées D'où la nécessité d'un parrainage sur place à Ebodjésurtout que tout le matériel nécessaire au paîainage est disponible sur place et des Techniciensrésidents sont formés pour Il est à noter que c'est la seule mesure prise par le prolet pourdissuader les populations de consommer les tortues et les associer à la préservation des tortuesmarines Les tortues marines ne vivront et ne se multiplieront à Ebodjé et les plagesenvironnantes qu'avec l'ude précieuse des touristes qui auront été drainés par l'écotourismeBActrons à mener pour le fuÎurPour corriger les erreurs et parer aux insuffrsances relevées au chapitre précédent, ilfaudrait mener les actions suivantesB -1 Actions à mener par I'Etat et autres partenaires au développement- Rédiger un document de projet en bonne et due forme par la structure (Etat,ONG, organismg commune à travers I'office du tourisme) qui assureraI' encadrement technique- Resensibiliser les populations par des réunions et des campagnes desensibihsation ,- Organiser une Assemblée Générale de Ebotour avec comme ordre dujourI Présentation du bilan des activités et du bilan financier (qui faitcouler tant de sahves au village) ,2 Renouvellement par des élections du bureau du comité,3, Rédaction des statuts définitifs du comité,4. Définitions des actions à mener pour le futur- Renforcer les capacités des membres du comité et des prestatairesde service par des formattons ou des sémrnaires de formationB - 2 Actions à mener par les populations localesSur le plan administratif- Légaliser le comrté ,- Rédiger un règlement intérieur,- Recruter une personne qui sera payée pour gérer I'activité ,- Redéfinir clairement les postes et les rôles de chacun des membres du comité ,- Rapprocher le comité du MIÀITOUR et de I'Ofûce de Tourisme de Kribinouvellement crée- Créer des partenariats avec les ONG (WWF, GTZ). et organisations locales ;- Créer une boite à suggestions pour des petits projets que Ebotour réalisera aufur et à mesure à la limite des ses moyens ,- Penser à construrre au moins une case dont le comité en serait propriétaireSur le plan financrer- Le décaissement des sommes doit être conditionner par au moins deuxsrgnatures pas uniquement en ce qul concerne le compte bancaire mais aussipour la carsse,- Le décaissement des sommes doit être conditionner par la présentation d'unbon écrit et non verbal Et toutes les factures doivent êtres remises au trésorier24


C- Le trésorier doit être le seul à détenir les fonds. Il doit être le seul encaisser et àredistribuer les revenusSur Ie plan écologique- Créer un comité d'hygiène ;- Réactivé le comité de vigilance pour réduire la consommation de tortuesmarines et de leurs æufsSur les Plans social et culturel- Construire dans le bureau du comité, un espace, une vitrine artisanale ,- Farre partlclper tous les groupes de danses exrstant au villageGarantie de la viabrlité des actions proposéesLes actions proposées ne sont pas une potion magique pour la relance et la viabilité desactrvités à Ebodjé Toutefois, bren appliquées, elles peuvent peut être pas garantir la pérennité,mais tout au moins assurer un assez long terme en ce sens que- Consigner le projet dans un document de projet permettrait d'avoir une vision assezclaire de ce que I'on pose comme action ainsr que des actions futures Le documentqui contiendra les actions à entreprendre avec leurs échéances, les objectifs et lesrésultats à atteindre et le budget permettrait des évaluations ( à mi-parcours ou post)- Le village dewait une fois de plus être sensibilisé par rapport à l'écotourisme parceque une bonne partie de la population s'est désintéressée des actrvités écotouristiqueset est même prête à les saboter- L'Assemblée Générale redémarrerait les activités sur de nouvelles bases associant lespopulations qui tous ensemble définiront les actions à mener par le comité dans lefutur. sachant que tout le monde à plus ou moins une idée de ce que c'est quel'écotourisme et ce que cela peut rapporter (au collectif ou à l'individu) en termefinancier, matériel et surtout relationnelle.- Légaliser le comité permettrait d'évoluer dans la légalité totale.- Se rapprocher du MINTOUR et de l'o{fice de tourisme de Kribi crée une ouverturevers l'extérieur car comme nous l'avons drt précédemment, Ebotour n'a aucuneouverture sur le monde Ces structures assureraient la promotion du villageécotouristique (ce qui manque cruellement)I Le MINTOUR qui est chargé de vendre < la destination Cameroun > à l'extérieureréserverait certainement une place de choix à ce village dans ses pubhcationsJusqu'alors dans les dépliants et les brochures qui vantent le Cameroun'l'écotourisme (composante du tourisme la plus à la mode) n'est mentionné quevaguement2. L'Offrce de Tourisme de Itibi qui se propose de vendre, de faire décourrir ledépartement de l'Océan et ses environs au reste du pays et à I'extérieur en ferait demême pour Ebodjé el assurerait en même temps les fonctions d'une agence derenseignement et serait un point de chute pour les touristes- Le recrutement d'un salarié permettralt au comité de fonctionner comme uneentreprise Le bureau formé serait l'instance suprême et le salarié travatllerail pour lecomité, gérerait l'activité au nom de celui-ci Il sera pénalement et civilementresponsable de ses actes En cas de détoumement il serait passible de poursuite- La vitrine artisanale qui ne prend pas beaucoup de place serait un espace dans lequelun échantillon de tous les objets d'art fabriqués au village sera exposé et vendu auxtouristes qui voudront retoumer avec des souvenirs Ceci en attendant l'ouverture dumusée par le < projet tortues marlnes ))25


DConditions de duolication de l'initiativeIl s'agira pour nous de proposer des actrons à mener pour faire décoller les activitésécotouristiques dans certains villages de la régionAu terme de son étude sur les possibilités d'rmplantation de l'écotowisme dans larégion de Campo-Ma'an, Wilger Van Den Hoven arriva à la conclusion selon laquelle, lesvillages Ebianemeyong, Mabiogo et Nkoélon ont des possibilités de développement deI'écotourismeD - 1- Présentation des villagesEbianemeyong est un village forestier situé à l'entrée du Parc National de Campo-Ma'an après 75 km de campoNkoélon est un village situé de part et d'autres de la route de I'entrée du Parc Nationalde Campo- Ma'a à 30 km à l'est de Campo, lrrkoélon compte envlron 150 personnes engrande majorité agriculteurs A partir de ce village, grâce aux grottes, on peut admirer leschauves-souris et leurs déplacements nocturnes, le picatharte ainsi qu'une forêt attrayanteMabiogo se trouve à environ 7 km à I'est de lpono et 17 km de Campo, le long de larivière Bongola, au bord du bras mort du fleuve Ntem Un peu plus de i00 personnesagriculteurs et dans une moindre mesure pêcheurs Accessible par la foute à partir de Campoet par eau par pirogue par le Ntem et la rivière Bongola on peut y décourrir l'Ile de Dipikar,le fleuve Ntem. la rivière Bonsola et la forêtD - 2- actions à mener pour initier I'activité dans ces vlllagesDans ces trois villages le Volet Eco Développement du PCM a vainement essayé demettre en place un comlté de tourisme, et, des guides ressortissants et résidents de ces villagesont également suivi les formations organisées par la SNVCe qu'il y a de plus urgent à faire dans ces vrllages, c'est la sensibilisation, nous dironsmême une campagne de sensibrhsation Ici les populations n'ont pas saisi I'rmportance deI'initiation et du développement de l'écotourisme Ainsi, à travers des réunions regroupanttoutes les couches, les encadreurs techniques doivent éclairer les populations sur le tourismeen général, sur les différentes formes de tourisme qui exlstent, sur les types d'activités quel'on pourrait initier et développer grâce au développement tourisme dans le vlllage Lespopulations doivent être prévenues des dangers ainsi que des avantages de l'écolourisme, ellesdoivent prendre conscience des potentialités écotouristiques que renferme leur village, leurfaire savoir que grâce à leur milieu naturel et un peu d'elïort de leur part, elles gagneraient às'investir dans cette activité altemativeAprès avoir expliqué aux population que c'est dans leur intérêt que I'ensemble desactivités soit géré par eux même, et après avoir présenté les différentes formes d'organisationsusceptible d'être créée, aider à en mettle place une qui aura obhgation de rendre compteassez régulièrement au reste du village (le village tout entier ne pouvant intervenir, ne pouvantparticiper directement à la gestion des activités)Les activités nouvelles telles la restauration, l'hébergement ainsi que le guidagetouristique et même le comité d'hygiène et de salubrité seront également éclaircies pour labonne compréhension des populations localesPour les hébergeurs il est possible de construire ou de modifier la stnrcture qu'ils seproposent d'utiliser comme accommodation pour les tounstes Mais constituer I'ensemble litliterieleur incombe entièrementPour ce qui est des restauratrices, elles doivent savoir qu'elles ne sont pas tenu desavoir cuisiner des mets qui leur sont étrangers car si les touristes veulent manger chez eux,c'est pour découwir I'art culinaire de la région, du village Seulement elles devront se doter26


de tout le maténel et les ingrédients nécessarres à la cuisine, à la réception et à la restaurationdes étrangersPour stimuler davantage la population, I'inclure, I'impliquer davantage dans le choixdes activités En plus des attractions déjà répertoriées, elle doit proposer d'autres activitésqu'elle juge susceptrble d'intéresser les touristes et elles-mêmes La faisabilité de ces activitéssera ensurte discuter et d'un commun accord certaines seront adoptéesLe programme ainsi élaboré, les futurs prestataires étant connus, on peut penser àorganiser des formations pour le renfrrcement de leurs capacités ainsi que de ceux desmembres du bureauSurtout ne pas oublier de présenter le cas d'école que I'on a sous la main. < le villageEbodjé > les prestataires de services et les membres du bureau peuvent faire desdéplacements â destination de Ebodjé et vice-versa, pour avoir une idée de leur cheminementet de la conduite à tenir pour mener à bien des activités écotouristlquesEnfin, démarrer les activités Et, les encadreurs techniques et quelques-unes unes deleurs connaissances se transformeront en touriste le temps d'un week-endD - 3- implantation d'une rnitiative écotouristique en généralDe manière générale, pour implanter un projet écotouristique, avant d'être capable decommencer le processus de planification, il faudrait1 Faire des études preliminaires pour Ia sélection des sites ( des villages)d'rmplantations selon des critères définis à l'avance Plusieurs critèrespeuvent être utilisés seulement ces critères ne doivent pas faire-fi- Des institutions gouvernementales ,- De la littérature sur l'écotourism€ ,il faudra également prendre en considératrono L'accessibilité, I'accès au vrllage doit être possible à partir d'une ville et d'une routepraticable en toutes saisons .o la taille de la communauté, la préférence étant aux petits villages car les grandsvillages posent le problème de la gestion, la participation de tous n'est pas toujoursassurée et est même difÏcile à gérer ,o La compatibilité avec les autres activités économiques, le tourisme doit être unesource additionnelle des revenus .o Les attractions touristiques du vrllage et des environs, leur nombre et leu qualité ,. La population, son style de vie, ses tradilions, ses us et ses coutumes,. L'artisanatD'autres aspects peuvent bien évidemment être pris en considératton On peut par exempleciter le nrveau d'autosuffrsance des populatlons locales,2 Consigner l'initiative dans un document de projet ;3 Présenter le projet aux populations locales sensibiliser ;4 Inciter les populations à se regrouper en GlC, Comité' associations ouautre forme de regrouPement .5 Sélectionner les prestataires de service dans les différents domaines'6 Organiser des formations pour le renforcement des capacités desdrfférents acteurs et à différents niveaux ,7 Démarrer les actrvités ,8 Organiser des voyages d'échanges à travers le pays ;9 Suivre et évaluer l'activité de temps en temps ,10 faire comprendre à la populatron locale que la richesse ne vtendra pastout de suite mais avec Ie temps27


CONCLUSIONAu terme de cette analysq il apparaît que l'initiative qui a pris corps à Ebodjé' unvrllage côtier au Sud du Cameroun, depuis exactement quatre ans et sept mois. à permisd'ocôuper une bonne partie de la population grâce à I'installation de nouvelles activttés, parl'occupatron des jeunes temporairement lors des différentes réaltsations, (latrines, puits d'eaupotablè, réfection des cases ) L'initiative a également permis de diversifier les sources derevenus Les habitants prennent progressivement conscience de l'importance des ressourcesnaturelles et le bien fondé de leur pérennisatron Seulement, beaucoup reste encore à fairedans la mesure où depuis la fin de l'encadrement technrque de la SNV, le groupe est perdu etles activités régressent Les populations locales n'ont pas encore atteint une maîtrise de lagestion de ces activites Il faudrait donc les y conduireDans notre intérêt à tous il faudrait s'investir à fond en multipliant des rnrtiativescomme celle d'Ebodjè car, comme le stipule l'article 3 alinéa 5 du code Mondial d'Ethtquedu TOurisme (le tourisme de nature et l'écotourisme sont reconnus Comme des formesparticulièrement enrichissantes et valorisantes du touisme dés lors qu'ils s'inscrivent dans leiespect du patrimoine naturel, et des populatrons locales et répondent à la capacité d'accueildes sites>> Maîtrisées et gérées de manière particrpative, les activités écotouristiques peuventprospérer à Ebodjé et I'initiative peut même être dupliquée28


BibliographiePublicationsRobert Laffont, ' Grammont 1975Jean-Luc Michaud, > Juin 2001 "Kamga Kamdem Sébastren Luc' Tourisme en Milieu Rural comme Outil de Conservatlon etde dstion Durable des Aires protégées Le cas de Ebodjé au sud-camerounIssoa Leon Mick Junior, Gestion des Zones Balnéaires et Développement Local au cam-erounp."p*i i"" a'r" Model Participatif de valorisatron de I' Ecotourisme à Kribi Jurn 2000Ayissi Isidore, Pdet d,un Ecotourisme ( tortues marines > dans la Région d,Ebodjé (UnttéOpérationnelle Campo-Ma'an) 1999/2000Ciruenu Linus M , Càmpo-Mian National Park A Potential Site for Ecotourism andBiodiversitv Conservation in Cameroun


Sf,XII{NIY


12Klrlllr(id llollrgr IPRO.InT G[',[' C A lvl PO-MA'ANcarte s.énéfalc!:,:1''1I'llr',,AKOM IIZ.ùc â ullrsruorÉ trrùlLfl*IEVECi\MZooe dc rccouvr!orlnt llLlur'Ajloclrne r4scrvr d! |Jù!L dc (rlrl1,Zôr). dc n ouuLnrcrl .r LL IL.-r\!Noyaur t! prolcio!i l,i I,tl.l.*-'ttt,vucz'MI,bodJô'tf-/lMUZItés0rvc dg Irrrlttcl PoNP\\\i l!' (lc lrrlrll.ill'l,ètr t)urrttlttt n'


^=.-\**.... atR3."\ .l \,--rrâp --î--,; \*-q--:,.,J.' -f:l Ï)iË1*' -î i; i\r..-.Ir-\. ::' -î;il:l='Jl :tr I =.*To.o F \*v:rt\,.-:;* ---=-1Pl-s..I -*\J.*-.,.-ç .--,:--., ë* :H;:J " i i- ïr=.\qï)è) q'..a\ \r -^ r-fî=il'-ç.- v=ç-*\ -.r\o, - o ,-'.i-l-a,*- u-- -\--.'---.1t', - ',--.,\or =, \=',t--\?S) --


, ., ) -)\-_-\t,\n]r .-. l.'.,.,')\'S.-)\))\i\']l \..\ \ l.'\ .} l\ )'"_ .çl-Y]-x3(,(,r ....).-\--'l c-rYè) ,o=.o -;[ -rq,.1I :'\ 'r --l' q\t\-, ,\. t rtr-!l\\\ < -\'''' ' "t." tt' -"1\r' -*1q-"' ..- t\-\ --" \-' - o li'\ r\' i,-V(:r -\.I\-â èU\ 92- --\_


Tarifaire en FCFA. Compensationenvi ron nementale : 1'000/pers/.1orr',". Chambre : 2.000/nuit. Petit déjeuner : 750. Déjeuner/dîner: 1.500Camping à la Plage : 1500/nuttBallade au Rocher du LouP- en voiture : 1.000/Pers'-àpied:2.000/Pers.horaires 1o'lour 2to'Jour 3"" iourpeflr perrth - thdéieuner déleunerBa llad e Visrteth-12hRocher du musée/,ou p Détente à laolaoe12h 15hPlque-NIQUE15h - 17 hArnvé et Ballade enaccueil DJroqUePromenade17h - 18 h dans levlllaoe19h - 21 h Diner Drner21h - 22h30 ( . \f So rréeculturelle,,OéJeuner etdéoartBallade en forêt: L.ooo/Pers.Visite du village: 1.000/Pers.. Excursion en mer: 5.000. Pêche en mer : 3.500/Pers.. Pêche en rivière: 200O/enfant. Excursion en rivière : 5.000/pirogue. Soirée culturelte : 10' 000 r*' ^'" '",'*'"/sorrée 5ptrs I Jw-f 1de>Suçy\rr,,[ç çr'lb\- ç;.lrct-,5'1Jc" TL;fLt'Ltt''t"l'i1149 lerrf l'


Ecotourisme EbodjeFiche individuelleNlnnr et nrÀnnmDutc lieu de naissanceN rtr u nali{cProfesstunSign.LtureEcotourisme EbodjeFiche individuelleNnn I cl nrénôrnD"te lre u de nrrssance\erronairté['rufessronPr', r I. ré


EXEMPLE DE MENU( REST<strong>AU</strong>RANT CIIE,Z MA REGTNE >Petit DéieunerOmelette, æuf durBeignet de farine + lait, cafe, thé ou citronnelleFruits de saison ( mangue, orange, avocat, noix de coco)DéieunerLégume aux crevettes + miondoPoissons frais fritsFrite de plantainFruits de saison ( mangue, orange. avocat, noix de coco)DînerPoisson Braisé + bâton de maniocFruits de saison ( mangue, orange, avocat, noix de coco)


EXEMPLES DE LEGENDES CONTEESPAR LE GUIDE ALAIN (VIANGA)1. Il était une fois, deux hommes très puissants qui sont sortis de la forêt et qui sesont retrouvés au bord de la mer; ils s'appelaient Manyange et Elombo' Ilsétaient de très bon et de très grands amis mais ils sont devenus rivaux parcequ'ils voulaient tous deux épouser la belle Mamendwe. Ils ont luttés pendantdes années. A la hn, Elombo a sorti son coutelas et a coupé le bras de son rival.Manyange à son tour a assené à Elombo un demier coup de point au visage etlui a cassé la figure !...Enfin de compti, c'est Elombo qui épousa Mamendwe et, Mayange se trouvaune autre épouse au nom de Nyangwe-a-Bende'2.EntreBwandjoetMbondocoulelarivièredesablemouvantNtande.Chaqueannée on déplore rme perte humaine car la rivière avale un jeune de la région.Lejouroîrc'estautourd'unjeunehomme'filsuniquedesuccomberdanslesable de la rivière, toutes les femmes prises de colère et de compassionorganisent une séance noctume, et mettent le cours d'eau sous terre' Et, depuiscelour là on ne déplore plus de perte humaine provoquee par la rivière'Il faut aller en forêt pour voir la rivière Ntande'3. Il était une fois, un homme réputé par son égoisme, nommé Ndunwe quipassait avec sa pirogue pleine de provisions' La tradition voulant qu'on nepasse pas près de Elombo sans o{Trir un présent' Ndunwe ne veut pas respecteriu t "Ation,il veut passer sans donner le cadeau rituel, Elombo l'attire vers luiet fait chavirer la pi-gu". Et l'égoisme de Ndungwe I'a transformé en rocher.


*)--6'-..-11 rcr 1,"-\.-*" -, .---r'= *,tt-->Fr--5>\l\.r_*b) L".-' \î- ç-r1 =\* -.? \-3*t=r-D àF -è.\\ a>-n-ii-r: t.t-t O- \*-o-> \çè-\(?R*\

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!