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Dossier de presse RTRA Agronomie et développement ... - Agropolis

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"La recherche agronomique<strong>et</strong> le développement durablereconnus à Montpellierdomaine d'excellencescientifique"GRONOMIE<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong>vendredi 13 octobre 2006<strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> <strong>et</strong> développement durable


SommaireCommuniqué <strong>de</strong> <strong>presse</strong> du 5 octobre 2006 page 2Adaptation <strong>de</strong>s plantes aux changements climatiques. Que peut faire lascience ? François Tardieu UMR Lepse (Inra - Montpellier SupAgro) Page 4Les maladies <strong>de</strong>s plantes : comment gérer <strong>et</strong> prévenir les nouvelles« explosions »/ invasions. Marie-Line Caruana UMR BGPI (Cirad - Inra- Montpellier SupAgro) Page 7Qu'est-ce-que les plantes ont dans le ventre ? Ou les nouvelles façons<strong>de</strong> tirer parti <strong>de</strong>s ressources végétales. Stéphane Guilbert UMR Iate(Cirad - Inra - Montpellier SupAgro – UM2) Page 9Agriculture <strong>et</strong> gestion <strong>de</strong>s ressources naturelles : quelles innovationspossibles ? Marc Voltz UMR Lisah (Cirad - Inra - Montpellier SupAgro –IRD) Page 11Gestion paysanne <strong>de</strong> la biodiversité: un défi pour les agricultures duSud Didier Bazile Agro-écologue, géographe Cirad-Tera, UPR Green,Henri Hocdé Agronome Cirad-Tera UPR Arena Page 13Itinéraire <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s fruits : du gène à l’assi<strong>et</strong>te. Michel GénardInra, Centre Inra d'Avignon Unité Plantes <strong>et</strong> systèmes <strong>de</strong> culturehorticoles Page 15Le <strong>RTRA</strong> "Agronomique <strong>et</strong> développement durable" en bref Page 17Quelques acteurs du <strong>RTRA</strong> "<strong>Agronomie</strong> <strong>et</strong> développement durable" Page 19Les unités <strong>de</strong> recherche du <strong>RTRA</strong> "<strong>Agronomie</strong> <strong>et</strong> développementdurable" Page 20Les plates-formes scientifiques <strong>et</strong> techniques, domainesexpérimentaux <strong>et</strong> collections <strong>de</strong> ressources génétiques Page 27Le pôle <strong>Agropolis</strong> International Page 34Liste <strong>de</strong>s réseaux thématiques <strong>de</strong> recherche avancée sélectionnés le 4octobre 2006 par le gouvernement Page 35Pour en savoir plus Page 51Contacts Page 51<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 1/51


Communiqué <strong>de</strong> <strong>presse</strong> Paris, Montpellier, le 5 oct 2006Inra-Cirad-SupAgroLa recherche agronomique à Montpellier, reconnuecomme l’un <strong>de</strong>s 13 domaines d’excellence scientifiquefrançaiseMarion Guillou, prési<strong>de</strong>nte directrice générale <strong>de</strong> l’Inra, Gérard Matheron,directeur général du Cirad <strong>et</strong> Etienne Landais, directeur <strong>de</strong> l’Agro Montpellier,ont le plaisir d’annoncer le lancement du Réseau Thématique <strong>de</strong> RechercheAvancée (<strong>RTRA</strong>) « Recherche agronomique <strong>et</strong> développement durable ».Ce réseau est l’un <strong>de</strong>s 13 réseaux dont la labellisation a été annoncée mercredi 4 octobre2006 par le Gouvernement. Le <strong>RTRA</strong> est l’une <strong>de</strong>s mesures structurantes prévues par laLoi <strong>de</strong> programme pour la recherche du 18 avril 2006, pour i<strong>de</strong>ntifier <strong>et</strong> consoli<strong>de</strong>r lesgrands pôles scientifiques français capables <strong>de</strong> se situer dans le peloton <strong>de</strong> tête <strong>de</strong> larecherche mondiale.S’appuyant sur leur notoriété en matière d’agronomie métropolitaine, méditerranéenne <strong>et</strong>tropicale <strong>et</strong> sur la dynamique du pôle <strong>Agropolis</strong> International, l’Inra*, le Cirad* <strong>et</strong>Montpellier Sup Agro ** se mobilisent, ensemble, pour :• favoriser l’adaptation <strong>de</strong>s agricultures du Nord <strong>et</strong> du Sud au changement climatique;• faire face aux risques liés à la sécheresse, aux invasions biologiques, auxmaladies émergentes, assurer la sécurité sanitaire <strong>de</strong>s aliments, lutter contrel’érosion <strong>de</strong>s ressources naturelles <strong>et</strong> <strong>de</strong> la biodiversité ;• répondre aux défis agricoles, alimentaires <strong>et</strong> environnementaux nés <strong>de</strong> la poursuite<strong>de</strong> l’expansion démographique, <strong>de</strong> la mondialisation <strong>de</strong>s échanges <strong>et</strong> <strong>de</strong> lacroissance <strong>de</strong>s pays émergents.Face à ces enjeux, les trois organismes fondateurs ont choisi <strong>de</strong> constituer à Montpellier<strong>et</strong> à Avignon, avec leurs partenaires, un réseau centré notamment sur la Science <strong>de</strong>sPlantes, du gène au système, en croisant <strong>de</strong>s approches biotechniques <strong>et</strong> socioéconomiques,sur <strong>de</strong>s problématiques tempérées, méditerranéennes <strong>et</strong> tropicales.Ce réseau rassemble 500 chercheurs <strong>et</strong> enseignants-chercheurs <strong>de</strong> haut niveau, répartissur quatre campus spécialisés dotés d’outils performants, travaillant au sein d’unités <strong>de</strong><strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 2/51


echerche du meilleur niveau.Grâce aux moyens nouveaux dont il va bénéficier <strong>et</strong> à la qualité du dispositif mis encommun, ce réseau confirmera son rôle <strong>de</strong> premier plan sur la scène internationale, auxcôtés d’autres grands sites <strong>de</strong> réputation mondiale comme Cornell (USA), Wageningen(Pays-Bas), John Innes Center (Royaume Uni) <strong>et</strong> Max Planck Institut (Allemagne).> En savoir plus sur les <strong>RTRA</strong> :http://www.pactepourlarecherche.fr/http://www.recherche.gouv.fr/discours/2006/listepmrtra.pdf* Les recherches <strong>de</strong> l’Inra <strong>et</strong> du Cirad concernent les questions liées à l’agriculture, àl’alimentation <strong>et</strong> à la sécurité <strong>de</strong>s aliments, à l’environnement <strong>et</strong> à la gestion <strong>de</strong>s territoires,avec un accent tout particulier en faveur du développement durable, l’Inra s’intéressantplus particulièrement à la zone tempérée <strong>et</strong> le Cirad à la ceinture intertropicale.** Montpellier SupAgro regroupera en janvier 2007, dans un établissement unique quatreorganismes du Ministère <strong>de</strong> l’agriculture <strong>et</strong> <strong>de</strong> la pêche présents en région Languedoc-Roussillon : l’Agro.M, le Cnearc, l’Ensia-Siarc <strong>et</strong> le CEP <strong>de</strong> Florac. Il sera, avec AgroParisTech, l'un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux Grands établissements du dispositif français d’enseignementsupérieur agronomique.> Contacts <strong>presse</strong> :- Inra : Eric Mignard, Montpellier, tél : 04 99 61 25 60 <strong>et</strong> Céline Goupil, Paris, tél : 01 42 7591 69- Cirad : Anne Hébert, Paris, tél : 01 53 70 20 57, ou Florence Vigier, Montpellier, tél. : 0467 61 44 07- SupAgro : François Lavat, tél : 04 99 61 27 27.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 3/51


Adaptation <strong>de</strong>s plantes aux changements climatiques. Quepeut faire la science ?François Tardieu Inra UMR Laboratoire d'écophysiologie <strong>de</strong>s plantes sous stressenvironnementaux (Lepse) Inra - Montpellier SupAgroLa réalité du changement climatique est maintenant largement acceptée. Les températuresmoyennes, qui ont commencé à augmenter <strong>de</strong> façon sensible <strong>de</strong>puis 1980, augmenterontencore <strong>de</strong> quelques <strong>de</strong>grés quels que soient les scénarios envisagés. Les scénarios sontmoins certains en ce qui concerne le manque d'eau, mais les épiso<strong>de</strong>s récents <strong>de</strong>sécheresse sont maintenant envisagés comme une manifestation possible du changementclimatique pouvant se reproduire fréquemment.Une <strong>de</strong>s tâches <strong>de</strong>s agronomes, <strong>de</strong>s biologistes <strong>et</strong> <strong>de</strong>s généticiens du <strong>RTRA</strong> est <strong>de</strong>contribuer à l'adaptation <strong>de</strong>s plantes au changement climatique. Ceci implique <strong>de</strong> développer<strong>de</strong>s génotypes <strong>et</strong> <strong>de</strong>s pratiques culturales qui supportent <strong>de</strong>s conditions environnementalesmoins favorables <strong>de</strong> température <strong>et</strong> d'humidité, mais aussi <strong>de</strong>s stress induits comme <strong>de</strong>scarences en azote ou en fer.La génétique ne pourra pas tout, même avec les développements actuels <strong>de</strong> la génomique.Les plantes transpirent <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s quantités d'eau (env 200% <strong>de</strong> leur poids chaque jour), <strong>et</strong>il n'y a pas <strong>de</strong> photosynthèse possible sans transpiration. Certains communiqués <strong>de</strong> <strong>presse</strong>,qui prom<strong>et</strong>tent pour bientôt <strong>de</strong>s plantes résistantes à la sécheresse, traitent en fait <strong>de</strong> lasurvie <strong>de</strong>s plantes à <strong>de</strong>s sécheresses intenses plutôt que <strong>de</strong> la production <strong>de</strong>s plantes enconditions agricoles défavorables. L'acquisition <strong>de</strong> tolérance aux stress environnementauxrepose sur l'optimisation <strong>de</strong>s échanges d'eau <strong>et</strong> d'éléments minéraux <strong>et</strong> sur le maintien <strong>de</strong>sgran<strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> la plante en conditions défavorables, plutôt que sur l'i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>gènes <strong>de</strong> résistance proprement dits.La stratégie globale <strong>de</strong>s équipes <strong>de</strong> biologie du <strong>RTRA</strong> est d'i<strong>de</strong>ntifier <strong>de</strong>s formes <strong>de</strong> gènes(allèles) intéressantes dans <strong>de</strong>s collections <strong>de</strong> plantes issues du mon<strong>de</strong> entier <strong>et</strong> d'analyserles fonctions <strong>de</strong> ces gènes. Ceux ci peuvent ensuite être transférés dans <strong>de</strong>s plantesagronomiques d'intérêt. Les équipes agronomiques du <strong>RTRA</strong> testent les meilleurs stratégiesculturales, y compris le choix <strong>de</strong> génotypes.- C<strong>et</strong>te stratégie <strong>de</strong>man<strong>de</strong> tout d'abord <strong>de</strong> construire <strong>de</strong>s collections <strong>de</strong> quelques centaines<strong>de</strong> plantes qui représentent l'essentiel <strong>de</strong> la variabilité génétique <strong>de</strong>s espèces étudiées.Montpellier est lea<strong>de</strong>r quant à la construction <strong>et</strong> la maintenance <strong>de</strong> telles collections.- Il faut analyser le comportement <strong>de</strong> ces plantes en conditions environnementalesdéfavorables, en conditions contrôlées <strong>et</strong> au champ, <strong>et</strong> i<strong>de</strong>ntifier les génotypes les plusintéressants. Ceci <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> contrôler finement les conditions environnementalesimposées aux plantes, <strong>et</strong> <strong>de</strong> mesurer le fonctionnement <strong>de</strong> centaines <strong>de</strong> plantes à la fois.Les équipes <strong>de</strong> Montpellier développent <strong>de</strong> tels équipements, actuellement uniques aumon<strong>de</strong>.- Les analyses génétiques <strong>et</strong> génomiques perm<strong>et</strong>tent ensuite d'i<strong>de</strong>ntifier les gènes quicontrôlent <strong>de</strong>s fonctions essentielles au maintien du fonctionnement <strong>de</strong>s plantes. Cecirequiert <strong>de</strong>s équipements <strong>de</strong> génomique, en particulier ceux <strong>de</strong> la Génopole <strong>de</strong> Montpellier.- L'analyse <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> ces gènes dans la plante est une étape essentielle, tant pourdévelopper la connaissance que pour réaliser <strong>de</strong>s constructions génétiques intéressantes.Des équipes montpelliéraines sont lea<strong>de</strong>r quant à l'analyse <strong>de</strong> la fonction <strong>de</strong> protéines quifacilitent les transports d'eau ou d'éléments minéraux dans les cellules. D'autres travaillentsur les contrôles génétiques <strong>et</strong> environnementaux <strong>de</strong>s échanges d'eau <strong>et</strong> <strong>de</strong> gaz carboniquedans les feuilles, ou sur le développement adaptatif <strong>de</strong>s racines. Ceci <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>séquipements <strong>de</strong> génomique, mais aussi d'imagerie cellulaire en développement rapi<strong>de</strong> surMontpellier.- Enfin d'autres équipes travaillent sur les stratégies culturales perm<strong>et</strong>tant une meilleure<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 4/51


efficacité <strong>de</strong> l'eau, ou comportant au contraire <strong>de</strong>s stress contrôlés à certaines pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> lavie <strong>de</strong>s plantes pour optimiser la qualité du raisin ou <strong>de</strong>s grains.Ces travaux se déroulent dans un contexte international. L'association <strong>de</strong> plusieurs équipesdu <strong>RTRA</strong> a permis d'obtenir un grand nombre <strong>de</strong> contrats <strong>de</strong> l'Agence Nationale <strong>de</strong> laRecherche sur les thématiques ci <strong>de</strong>ssus. Ces équipes sont aussi associées à <strong>de</strong>s pôles <strong>de</strong>recherche européens dans le contexte <strong>de</strong> proj<strong>et</strong>s <strong>de</strong> l'Union Européenne (6 e PCRD). Enfin,Montpellier est un <strong>de</strong>s sites partenaires d'un programme international sur la génétique <strong>de</strong> lasécheresse (Generation Challenge Programme), qui a pour but <strong>de</strong> développer du matérielgénétique adapté aux pays du Sud.Représentationschématique <strong>de</strong> protéines(aquaporines) contrôlant lepassage <strong>de</strong> l'eau autravers <strong>de</strong>s membranescellulaires.Expérience en milieu contrôléperm<strong>et</strong>tant le suivi <strong>de</strong> centaines <strong>de</strong>plantes d'Arabidopsis thalianaprovenant <strong>de</strong> plusieurs régions dumon<strong>de</strong>, lors d'une sécheressecontrôlée.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 5/51


Expérience au champ (Mauguio) sur le comportement à la sécheressed'introgressions (naturelles) <strong>de</strong> gènes <strong>de</strong> maïs tropicaux dans du matérielgénétique européen.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 6/51


Les maladies <strong>de</strong>s plantes : comment gérer <strong>et</strong> prévenir lesnouvelles « explosions »/ invasions.Marie-Line Caruana Cirad UMR Biologie <strong>et</strong> génétique <strong>de</strong>s interactions plante/parasitepour la protection intégrée (BGPI) Cirad - Inra - Montpellier SupAgroEnjeux ProblématiqueLe développement <strong>de</strong> l’agriculture, notamment au travers <strong>de</strong> concentrations <strong>de</strong>plantes <strong>de</strong> la même espèce voire d'une même variété ou clone dans un espace réduit, aoffert un milieu favorable au développement d'organisme dont certains se sont révélé être<strong>de</strong>s bioagresseurs majeurs<strong>de</strong> ces cultures. L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la biologie <strong>de</strong>s bioagresseurs afacilité le développement <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> lutte les éliminant ou limitant leur prolifération à<strong>de</strong>s seuils acceptables pour la culture. Au cours <strong>de</strong>s années, c<strong>et</strong>te lutte a été fortementorientée vers l’utilisation <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s alternatives, respectueuses <strong>de</strong> l’environnement <strong>et</strong> <strong>de</strong>la santé. L'amélioration <strong>de</strong>s connaissances <strong>de</strong>s bioagresseurs a révélé une biodiversitéimportante quelles que soient les espèces concernés <strong>et</strong> <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> plus en plusperformants ont été élaborés pour la caractériser <strong>et</strong> étudier sa structuration. Aujourd’hui lacompréhension <strong>de</strong> la structuration génétique <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te diversité, sa modélisation <strong>et</strong> l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>son évolution en interactions avec les différents facteurs socio-économiques <strong>et</strong> le milieuenvironnant sont autant <strong>de</strong> champs <strong>de</strong> recherche à investir afin d’abor<strong>de</strong>r les mécanismesd’adaptation/spécialisation <strong>de</strong>s bioagresseurs aux agrosystèmes en réponse aux grandschangements globaux. Ces champs <strong>de</strong> recherches se révèlent non seulementindispensables à la gestion durable <strong>de</strong>s épidémies <strong>et</strong> <strong>de</strong>s invasions mais également à laprévention <strong>de</strong>s « explosions » <strong>de</strong> maladies végétales. Les équipes travaillant à Montpellier,structurées en unité <strong>de</strong> recherche, ont pour principal objectif <strong>de</strong> contribuer fortement àl'amélioration <strong>de</strong>s connaissances sur les mécanismes en jeu <strong>et</strong> leur importance relative lors<strong>de</strong> développement d’épidémies <strong>et</strong> d’invasion. Ces équipes travaillent sur <strong>de</strong>s modèlestempérés, méditerranéens <strong>et</strong> tropicaux <strong>et</strong> embrassent donc l'ensemble <strong>de</strong>s problématiquesplanétaires.L’ « explosion » d’épidémies est souvent liée à l’introduction <strong>de</strong> végétauxcontaminés ou d’insectes vecteurs <strong>de</strong> maladies maladies favorisée par l’accroissement <strong>de</strong>séchanges <strong>et</strong> <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong> voyage touristique. Par ailleurs les bioagresseurs très mobiles(insectes, spores…) peuvent migrer sur <strong>de</strong> longues distances <strong>et</strong> envahir <strong>de</strong> nouveauxterritoires. Le réchauffement climatique favorise l’installation d’agents qui voient ainsis’étendre leur aire écologique.L’ « explosion » d’épidémies est souvent liée à l’introduction <strong>de</strong> végétauxcontaminés ou d’insectes vecteurs <strong>de</strong> maladies. Tel est le cas <strong>de</strong>s maladies à bégomovirussur culture maraîchère rapportées dans la zone Caraïbe, Amérique Latine <strong>et</strong> Centrale,Afrique du Nord, <strong>de</strong>rnièrement Espagne, île <strong>de</strong> la Réunion <strong>et</strong> région PACA.L’établissement <strong>de</strong> la maladie est ensuite dû à la forte capacité d’adaptation du virus,principalement le Tomato yellow leaf curl virus TYLCVainsi qu’à celle <strong>de</strong> son vecteur polyphage, l’aleuro<strong>de</strong>Bemisia tabaci (photo ci-à coté).Les changements <strong>de</strong> technique culturale commel’utilisation intensive <strong>de</strong> la culture sous serre <strong>et</strong> leréchauffement <strong>de</strong> zones <strong>de</strong> cultures à l’origin<strong>et</strong>empérées sont autant d’éléments importants qui ontcontribué à l’installation <strong>de</strong> la maladie en Afrique duNord (Maroc) <strong>et</strong> dans la région PACA. L’i<strong>de</strong>ntification<strong>de</strong>s mécanismes évolutifs à l’origine <strong>de</strong> l’installationdu virus <strong>et</strong> notamment en quoi la capacité <strong>de</strong>recombinaison du virus peut jouer un rôle clé au cours<strong>de</strong> son adaptation sont les enjeux scientifiques surlesquels se positionne l’équipe 2 <strong>de</strong> l’UMR BGPI.Parallèlement le développement <strong>de</strong> nouvelles méthodologies <strong>et</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>d'une offre toujours plus diversifiée <strong>de</strong>s produits comme la recherche <strong>de</strong> plante résistante<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 7/51


aux bioagresseurs a révélé l’invasion <strong>de</strong>nombreux génomes végétaux par <strong>de</strong>spararétrovirus. Ces insertions, le plus souventsilencieuses, sont appelées EPRV pour« endogenous parar<strong>et</strong>rovirus ». Néanmoins souscertaines conditions, ces EPRV peuvent être àl’origine <strong>de</strong> virus infectieux <strong>et</strong> participer àl’explosion <strong>de</strong>s maladies à badnavirus dans lescultures tropicales. La production soudaine <strong>de</strong>virus relève d’un mécanisme encore inconnu cequi contrarie les programmes d’améliorationgénétique <strong>de</strong> nombreuses espèces d’intérêtagronomique : les crucifères, la pomme <strong>de</strong> terre,la b<strong>et</strong>terave, <strong>et</strong> le bananier. Chez le bananier, seulle génome B <strong>de</strong> l’espèce Musa balbisiana utilisépour <strong>de</strong>s caractères agronomiques <strong>et</strong> <strong>de</strong>résistance aux cercosporioses, héberge <strong>de</strong> tellesEPRV <strong>et</strong> contribue à la production du Bananastreak virus responsable <strong>de</strong> la mosaïque en tir<strong>et</strong><strong>de</strong>s bananiers.Les enjeux scientifiques sur lesquelsse positionne l’équipe 1 <strong>de</strong> l’UMR BGPI visent àr<strong>et</strong>racer l’histoire évolutive <strong>de</strong>s EPRV BSV, àcomprendre leur rôle dans l’acquisition <strong>de</strong>résistance au BSV <strong>et</strong> à préciser leur contributiondans la diversité virale observée lors <strong>de</strong>l’apparition d’épidémies à BSV. Les outils moléculaires générés serviront à i<strong>de</strong>ntifier lematériel végétal à risque <strong>et</strong>, le cas échéant, à proposer <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> contrôle pour rendrece risque acceptable.Plus généralement, l’UMR BGPI se positionne sur la connaissance approfondie<strong>de</strong>s interactions entre les plantes <strong>et</strong> leurs bioagresseurs à différentes échelles. Lesmécanismes <strong>de</strong>s interactions sont étudiés à l’échelle <strong>de</strong> la molécule ; la biologie <strong>et</strong> lagénétique <strong>de</strong>s populations <strong>de</strong>s bioagresseurs à l’échelle <strong>de</strong> la population <strong>et</strong> les épidémies àl’échelle régionale. L’intégration <strong>de</strong>s approches pluridisciplinaires conduites aux différenteséchelles, du gène à la plante <strong>et</strong> <strong>de</strong> la plante aux peuplements, est un <strong>de</strong>s objectifsscientifiques <strong>de</strong> l’unité. La compréhension <strong>de</strong> la biologie évolutive <strong>de</strong> ces organismes vise àcontrôler <strong>et</strong> <strong>de</strong> plus en plus à anticiper l’ « explosion » <strong>de</strong> maladies dues à <strong>de</strong>s virus, <strong>de</strong>sbactéries <strong>et</strong> <strong>de</strong>s champignons.L’UMR Centre <strong>de</strong> biologie <strong>et</strong> gestion <strong>de</strong>s populations (CBGP) s’intéresse à lastructuration <strong>de</strong>s populations au sein d’espèces <strong>de</strong> complexes d’espèces ou <strong>et</strong> <strong>de</strong>communauté qui interagissent en fonction <strong>de</strong>s pressions <strong>de</strong> sélection <strong>et</strong> <strong>de</strong>senvironnements. Leurs étu<strong>de</strong>s portent sur divers types d’organismes : <strong>de</strong>s rongeurs, <strong>de</strong>scrapauds, <strong>de</strong>s insectes, <strong>de</strong>s acariens, <strong>de</strong>s némato<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s agents pathogènes <strong>de</strong> cesinvertébrés <strong>et</strong> <strong>de</strong>s complexes d’organismes nuisibles aux cultures.L'UPR Acridologie (Écologie <strong>et</strong> maîtrise <strong>de</strong>s populations d'acridiens), s'attache à résoudreles problèmes liés aux invasions <strong>de</strong> criqu<strong>et</strong>s, d'une part en développant la compréhension dudéterminisme <strong>de</strong> ces pullulations par une amélioration <strong>de</strong>s connaissances sur leur biologie,leur écologie <strong>et</strong> en élaborant <strong>de</strong>s modèles prévisionnels <strong>de</strong> plus en plus précis, <strong>et</strong> dautre partpar linstauration ou le perfectionnement <strong>de</strong> réseaux <strong>de</strong> surveillance utilisant <strong>de</strong>s outilscomme les systèmes dinformation géographique ou la télédétection spatiale<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 8/51


Qu'est-ce-que les plantes ont dans le ventre ?Ou les nouvelles façons <strong>de</strong> tirer parti <strong>de</strong>s ressourcesvégétales.Stéphane Guilbert UMR Ingénierie <strong>de</strong>s agropolymères <strong>et</strong> technologies émergentes(Iate) Cirad - Inra - Montpellier SupAgro – UM2Le <strong>RTRA</strong> s’intéresse aux utilisations alimentaires <strong>de</strong>s productions végétales, mais aussi àleurs valorisations non alimentaires <strong>et</strong> la « chimie verte ».L'enjeu global consiste à optimiser <strong>et</strong> rationaliser la chaîne <strong>de</strong> transformation <strong>de</strong>s produitsvégétaux, grâce :• à un meilleur « inventaire » <strong>et</strong> une meilleure i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong> leurs macro oumicro-constituants, <strong>de</strong> leurs assemblages « natifs » <strong>et</strong> <strong>de</strong> leurs propriétés« fonctionnelles » (par exemple les « fonctions » nutritionnelles, sensorielles oules aptitu<strong>de</strong>s techniques)• à une meilleure maîtrise <strong>de</strong>s procédés pour fractionner, isoler, améliorer oustabiliser ces « fonctions » (par exemple procédés d’extraction <strong>de</strong> polymères,<strong>de</strong> composés antioxydants ou <strong>de</strong> tout autre composé d’intérêt) ou pour lesassembler ou les structurer en produits élaborés (par exemple structurationd’agro-polymères pour l’élaboration <strong>de</strong> matériaux biodégradables, texturation<strong>de</strong> produits alimentaires en « exploitant » les fonctions <strong>de</strong>s constituantsnaturellement présents dans un aliment plutôt qu’en ajoutant <strong>de</strong>s additifs ouamélioration <strong>de</strong> la stabilité microbiologique d’un aliment frais ou faiblementtransformé)Ceci afin à répondre aux attentes en terme <strong>de</strong> meilleure valorisation <strong>de</strong>s ressourcesrenouvelables (nouvelles utilisations non alimentaires telles que les biocarburants,biomatériaux ou bioproduits) d’augmentation du bien-être <strong>de</strong>s consommateurs (santé <strong>et</strong>sécurité) tout en prenant en compte les implications économiques <strong>et</strong> sociales, en particulieren matière <strong>de</strong> santé publique, <strong>de</strong> développement durable (par exemple bilan <strong>de</strong>s émission<strong>de</strong> gaz à eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> serre), d'inégalités sociales <strong>et</strong> <strong>de</strong> rémunération <strong>de</strong>s producteurs.Les principaux produits végétaux étudiés (productions <strong>de</strong>s pays du Nord <strong>et</strong> <strong>de</strong>s pays du Sud)sont les grains (céréales), les graines (oléoprotéagineux), les fruits <strong>et</strong> légumes <strong>et</strong> le vin). L<strong>et</strong>hème général <strong>de</strong>s Sciences <strong>et</strong> technologies intégrées <strong>de</strong> la transformation <strong>de</strong>s productionsvégétales, que ce soit en vue d’applications dans le domaine <strong>de</strong> l’alimentation ou dans ledomaine non alimentaire, soulève <strong>de</strong> nouvelles questions scientifiques qui sont structuréesautour <strong>de</strong>s vol<strong>et</strong>s suivants :L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s déterminants <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> la matière première : la qualité <strong>de</strong> la matièrepremière comprend ses propriétés sensorielles (couleur, saveur, arômes, texture), sesfonctionnalités propres (fonction nutritionnelle ou biologique) <strong>et</strong> ses aptitu<strong>de</strong>s technologiques(stabilité, aptitu<strong>de</strong> à la transformation par voie physique, chimique ou biologique). L’objectifest <strong>de</strong> définir <strong>de</strong>s marqueurs <strong>de</strong> qualité perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> définir avec précision le cahier <strong>de</strong>scharges qui perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> déterminer en amont les conditions <strong>de</strong> production conduisant à unequalité optimale <strong>de</strong> la matière première végétale.Le génie <strong>de</strong>s réactions biologiques : (fermentations <strong>et</strong> étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> microorganismesproducteurs <strong>de</strong> molécules d’intérêt). Les questions <strong>de</strong> recherche concernent l’optimisation, lecontrôle <strong>et</strong> la modélisation <strong>de</strong>s bio-procédés (réacteurs en milieu homogène <strong>et</strong> hétérogène)ainsi que la mise au point <strong>de</strong> capteurs spécifiques <strong>de</strong> mesure en ligne (caractérisation <strong>et</strong>mesure <strong>de</strong> la biomasse viable <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’état morphologique <strong>et</strong> physiologique <strong>de</strong>s cellules).La physico-chimie <strong>de</strong>s procédés <strong>de</strong> transformation : les priorités portent sur lacaractérisation <strong>et</strong> le suivi <strong>de</strong>s interactions responsables <strong>de</strong> l'organisation supramoléculaire <strong>et</strong><strong>de</strong>s mécanismes <strong>de</strong> libération <strong>de</strong> composés d’intérêt tels que principes actifs, nutriments oucontaminants, dans les systèmes natifs ou les systèmes élaborés.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 9/51


L’impact <strong>de</strong>s procédés sur la sécurité microbiologique <strong>et</strong> la valeur fonctionnelle : c<strong>et</strong>t<strong>et</strong>hématique s’appuie en priorité sur la connaissance, la valorisation <strong>et</strong> la préservation <strong>de</strong>molécules bio-actives (antioxydants <strong>et</strong> antimicrobiens enzymatiques, phénoliques <strong>et</strong>aromatiques, colorants, minéraux, aci<strong>de</strong>s gras essentiels) ainsi que sur l’élucidation <strong>de</strong> leursmécanismes d’action à différentes échelles.Le développement <strong>de</strong>s valorisations non alimentaires <strong>et</strong> <strong>de</strong> la chimie verte : Lesopérations <strong>de</strong> fractionnement <strong>et</strong> <strong>de</strong> transformation par voie biologique étant à la base dudéveloppement <strong>de</strong>s “bio-raffineries” du végétal, l’enjeu actuel consiste à « rem<strong>et</strong>tre à plat »les connaissances acquises pour envisager un re-ingeniering compl<strong>et</strong> <strong>de</strong>s procédés enfonction <strong>de</strong> nouveaux objectifs tels que la sélectivité <strong>de</strong>s opérations d’extraction ou <strong>de</strong>transformation, les ren<strong>de</strong>ments, la complémentarité <strong>de</strong>s produits obtenus ou le contrôle <strong>de</strong>sconséquences sur l’environnement (consommations d’énergie, d’eau, <strong>de</strong> solvantsorganiques, production <strong>de</strong> déch<strong>et</strong>s, <strong>de</strong> composés toxiques ou <strong>de</strong> gaz à eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> serre…).Grinn's le blé vert : produit mis au point au sein <strong>de</strong> l'UMR Iate en collaboration avec lasociété EpigrainPlateforme technologique <strong>de</strong>fractionnement <strong>de</strong>s produitsvégétaux<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 10/51


Agriculture <strong>et</strong> gestion <strong>de</strong>s ressources naturelles : quellesinnovations possibles ?Marc Voltz UMR Laboratoire d'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s interactions sol-agrosystème-hydrosystème(Lisah) Cirad - Inra - Montpellier SupAgro – IRDLes ressources naturelles, végétation, eau, sols, air sont fortement sous ladépendance <strong>de</strong>s changements globaux en cours, relatifs aux changements climatiques maisaussi à l’évolution <strong>de</strong>s activités anthropiques. De nombreuses données indiquent <strong>de</strong>sévolutions importantes <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong>s ressources. L’agriculture est concernée au premier chef.Elle est un <strong>de</strong>s principaux gestionnaires <strong>de</strong> ces ressources : elle utilise par exemple 70% <strong>de</strong>sressources en eau douce disponibles à l’utilisation humaine ; elle occupe aussi près <strong>de</strong> 30%<strong>de</strong>s surfaces continentales <strong>et</strong> donc <strong>de</strong>s sols. Elle intervient donc <strong>de</strong> manière importante surles cycles biogéochimiques à l’échelle du mon<strong>de</strong>, par exemple celui du carbone. Par lesintrants utilisés, fertilisants <strong>et</strong> pestici<strong>de</strong>s, <strong>et</strong> par l’énergie mobilisée, l’agriculture influencefortement certians cycles <strong>et</strong> l’état <strong>de</strong>s ressources avec parfois <strong>de</strong>s impacts négatifs :compactage <strong>de</strong>s sols, contamination <strong>de</strong>s sols <strong>et</strong> <strong>de</strong>s eaux par les métaux, pestici<strong>de</strong>s <strong>et</strong>nitrates.Dans ce contexte, <strong>de</strong>s innovations <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> production agricole sontnécessaires pour perm<strong>et</strong>tre la poursuite <strong>de</strong> l’exploitation <strong>de</strong>s ressources naturelles en vue <strong>de</strong>tout en maintenant, voire en améliorant leur potentiel <strong>et</strong> leur résilience pour les générationsultérieures. Les innovations envisageables en matière <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s ressources peuventêtre <strong>de</strong> différentes natures. L’une est la prise en compte d’échelles spatiales <strong>et</strong> temporellesnouvelles dans le raisonnement <strong>de</strong>s actes techniques. Traditionnellement la gestion agricoles’effectuait à l’échelle <strong>de</strong> la parcelle <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’exploitation agricole ; dans le futur l’échelle dupaysage <strong>de</strong>vra être prise en compte afin <strong>de</strong> mieux tirer parti <strong>de</strong> la diversité physique <strong>et</strong>biologique <strong>de</strong>s écosystèmes. De manière i<strong>de</strong>ntique, les eff<strong>et</strong>s sur le long terme <strong>de</strong>vront êtrecaractérisés. Une autre innovation potentielle est l’intégration <strong>de</strong>s dimensions biologiques,physiques <strong>et</strong> sociales <strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong>s ressources dans <strong>de</strong>s actes techniques, car unegestion optimisée <strong>et</strong> durable <strong>de</strong>s ressources doit agir <strong>de</strong> manière combinée sur ces facteurs.Pour concevoir les innovations, les chercheurs développent différents concepts <strong>et</strong>outils. Ils m<strong>et</strong>tent notamment en place <strong>de</strong>s observatoires <strong>de</strong>s agro-écosystèmes avec <strong>de</strong>nouveaux systèmes d’observation pour comprendre sur le long terme les processusd’évolution lent <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong>s ressources en fonction <strong>de</strong>s activités agricoles. Cesobservatoires sont aussi <strong>de</strong>s lieux d’i<strong>de</strong>ntification d’indicateurs d’évolution <strong>de</strong>l’environnement, qui pourront être utilisés pour la surveillance environnementale.Progressivement, <strong>de</strong>s réseaux d’observatoires sont envisagés au plan mondial pourautoriser une analyse globale <strong>de</strong>s phénomènes à l’échelle <strong>de</strong> la planète. Parallèlement, <strong>de</strong>sprogrammes <strong>de</strong> modélisation <strong>de</strong>s paysages sont développés, dans lesquels on représentevirtuellement le fonctionnement <strong>de</strong>s plantes <strong>et</strong> <strong>de</strong>s sols. Ils ont pour objectif <strong>de</strong> pouvoirétudier à l’avance l’évolution potentielle <strong>de</strong>s ressources vis à vis <strong>de</strong> changements attendus(e.g. changement climatique), mais aussi d’évaluer <strong>de</strong>s propositions d’innovations en matière<strong>de</strong> gestion agri-environnementale. Ces outils doivent ainsi perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> mieux anticiper lesinnovations nécessaires dans le futur pour assurer une agriculture au service d’undéveloppement durable, c’est à dire rentrer dans une démarche d’anticipation, plutôt que <strong>de</strong>correction pour la gestion <strong>de</strong>s écosystèmes.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 11/51


Photo 1 (Inra): Vue d’un paysage tunisien avec <strong>de</strong>s aménagements humains <strong>de</strong>stinés àlutter contre l’érosion <strong>et</strong> le ruissellement <strong>de</strong>s eauxPhoto 2 (IRD): Drone (©Pixy ©IRD) perm<strong>et</strong>tant l’observation rapprochée du sol <strong>et</strong> <strong>de</strong>l’occupation du solPhoto 3 (Inra): Vue d’un paysage en évolution : le paysage viticole languedocien<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 12/51


Gestion paysanne <strong>de</strong> la biodiversité: un défi pour lesagricultures du SudDidier Bazile Agro-écologue, géographe Cirad-Tera, UPR GreenHenri Hocdé Agronome Cirad-Tera UPR ArenaEnjeux <strong>et</strong> problématiqueL’objectif premier assigné à la recherche agricole a longtemps été <strong>de</strong> produiresuffisamment pour faire face à l’accroissement démographique. Notre nourriture reposeaujourd’hui sur un nombre limité <strong>de</strong> cultures avec seulement quelques variétés améliorées àhaut ren<strong>de</strong>ment. Seulement 150 espèces végétales sont cultivées <strong>de</strong> part le mon<strong>de</strong> <strong>et</strong> 4%fournissent plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s aliments que nous consommons. C<strong>et</strong>te évolution a fragilisél’agriculture <strong>et</strong> appauvri la qualité <strong>de</strong> notre régime alimentaire. Aujourd’hui, la rechercheagronomique se situe au coeur <strong>de</strong>s enjeux globaux avec le besoin <strong>de</strong> nourrir la planète maisaussi <strong>de</strong> réduire la pauvr<strong>et</strong>é. C’est pourquoi elle doit contribuer au développement durablepar une alimentation <strong>de</strong> qualité <strong>et</strong> par une équité dans les économies <strong>de</strong> production.L’essentiel <strong>de</strong>s terres agricoles du mon<strong>de</strong> reste encore aujourd’hui semée à partir <strong>de</strong>semences produites à la ferme. C’est pourquoi la gestion paysanne <strong>de</strong> la biodiversité mériteune attention toute particulière car elle représente la diversité <strong>de</strong>s plantes cultivées, <strong>et</strong> au<strong>de</strong>làla diversité <strong>de</strong>s agricultures. Beaucoup <strong>de</strong> ressources phytogénétiques en agriculturesont le résultat d'une sélection <strong>et</strong> amélioration par les agriculteurs <strong>de</strong>puis les origines <strong>de</strong>l'agriculture. Contrairement à la plus gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> la biodiversité naturelle,l’agrobiodiversité nécessite une gestion humaine, active <strong>et</strong> continue. De plus, la diversité insitu <strong>de</strong>s plantes alimentaires est concentrée dans <strong>de</strong>s régions particulières du mon<strong>de</strong>. Ces"centres <strong>de</strong> diversité" restent largement situés dans les pays en développement oùl’agriculture s’appuie sur une large diversité génétique ce qui a permis <strong>de</strong> conserver unediversité <strong>de</strong> milieux exploités. C’est pourquoi les approches portant sur la gestion <strong>de</strong>sécosystèmes, notamment <strong>de</strong>s agroécosystèmes, doivent s’attacher non seulement àl’organisation biologique (c’est-à-dire à la structure, aux processus, aux fonctionsessentielles <strong>et</strong> aux interactions entre les organismes <strong>et</strong> leur environnement) mais aussi auxinteractions humaines qui les façonnent <strong>et</strong> les influencent.L’agrobiodiversité fait alors référence à toutes les races végétales <strong>et</strong> animales, àleurs parents sauvages, à leur espèce d’origine <strong>et</strong> aux espèces qui interagissent avec ellespar exemple les pollinisateurs, symbiotes, parasites, prédateurs, décomposeurs <strong>et</strong>concurrents, dans toute la gamme <strong>de</strong>s environnements où l'agriculture est pratiquée, <strong>et</strong> passeulement les terres arables ou champs cultivés. Gérer avec les paysans l’agrobiodiversitéd’aujourd’hui c’est maintenir les matières premières pour la production agricole <strong>de</strong> <strong>de</strong>main <strong>et</strong>entr<strong>et</strong>enir un réservoir d’adaptabilité génétique pour faire face aux changementséconomiques <strong>et</strong> environnementaux.Deux photos symboliques du thèmeTests culinaires sur différentes variétés <strong>de</strong> sorghos au Mali (Photos : © Didier Bazile)<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 13/51


Evaluation participative <strong>de</strong> la diversité variétale en mils <strong>et</strong> sorghos d’un village auMali (Photos : © Didier Bazile)Exemples <strong>de</strong> proj<strong>et</strong>s illustrant ce que fait la science à Montpellier sur ce thème« AGROBIODIVERSITÉ DU SORGHO AU MALI ET AU BURKINA-FASO » (2002-2007) financé par le Fondsfrançais pour l’environnement mondial (FFEM)Localisation : Afrique <strong>de</strong> l’OuestObjectif général : Créer avec la participation <strong>de</strong>s agriculteurs <strong>de</strong> nouvelles gammes <strong>de</strong>variétés <strong>de</strong> sorgho utilisant mieux la variabilité génétique locale tout en conciliant i-l'utilisation<strong>de</strong>s variétés traditionnelles <strong>et</strong> l'augmentation <strong>de</strong> la productivité ; ii- la création <strong>de</strong> variétésaméliorées <strong>et</strong> le maintien <strong>de</strong> la diversité génétique ; iii- l'intensification <strong>et</strong> la diversité <strong>de</strong>sagroécosystèmes.Départements Cirad CA <strong>et</strong> Tera, liens vers <strong>de</strong>s équipes extérieures : IRD, IPGRI, ICRISAT,IER, Inera« BIODIVERSITÉ ANIMALE AU VIETNAM » financé par le FFEM <strong>et</strong> le ministère <strong>de</strong>s Affaires étrangères(MAE)Localisation : Asie du Sud-estObjectif général : M<strong>et</strong>tre en œuvre, dans un contexte <strong>de</strong> développement intégré, une dizaine<strong>de</strong>s microproj<strong>et</strong>s <strong>de</strong> conservation <strong>et</strong> <strong>de</strong> valorisation <strong>de</strong> la biodiversité animale domestique <strong>et</strong>sauvage endémique <strong>de</strong>s zones montagneuses du Vi<strong>et</strong>nam, s’inscrivant dans la durabilité <strong>et</strong>ayant un intérêt social (lutte contre la pauvr<strong>et</strong>é dans les <strong>et</strong>hnies minoritaires, valorisation dustatut <strong>de</strong> la femme), économique (amélioration <strong>de</strong> la productivité, organisation <strong>de</strong>s marchés),scientifique (sauvegar<strong>de</strong> d’espèces menacées, conservation in <strong>et</strong> ex-situ), culturel(écotourisme, traditions alimentaires, médicine traditionnelle).Département Cirad EMVT, liens vers <strong>de</strong>s équipes extérieures : Inra, NIAH, VASTAGROBIODIVERSITÉ DES PLANTES À RACINES ET TUBERCULES AU VANUATU» financé par le Fonds Françaispour l’Environnement Mondial (FFEM) <strong>et</strong> le Ministère <strong>de</strong> l’Agriculture, <strong>de</strong> la Quarantaine, <strong>de</strong>sForêts <strong>et</strong> <strong>de</strong>s Pêches du Vanouatou (MQAFF)Localisation : Pacifique SudObjectif général : proposer un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> gestion dynamique <strong>de</strong>s plantes à racines <strong>et</strong>tubercules en introduisant <strong>et</strong> en sélectionnant <strong>de</strong>s variétés <strong>et</strong> hybri<strong>de</strong>s nouveaux avec laparticipation <strong>de</strong>s agriculteurs. Ai<strong>de</strong>r à la conservation <strong>et</strong> à l’enrichissement <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong>diversité <strong>de</strong> plantes à racines <strong>et</strong> tubercules traditionnellement gérée dans lescommunautés vanouatouaises pour <strong>de</strong>s usages alimentaires <strong>et</strong> sociaux, <strong>et</strong> mise en dangerpar l’introduction d’espèces exotiques, la concurrence alimentaire <strong>de</strong>s céréales importées,ainsi que les phénomènes actuels <strong>de</strong> migration vers les villes.Département Cirad CA - Flhor , liens vers <strong>de</strong>s équipes extérieures : MQAFF, CTRAV(Vanouatou), IRD, CEFE/CNRS, SCP<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 14/51


Itinéraire <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s fruits : du gène à l’assi<strong>et</strong>teMichel Génard Inra, Centre Inra d'Avignon Unité Plantes <strong>et</strong> Systèmes <strong>de</strong> cultureHorticoles (PSH)Quelles qualités <strong>de</strong>s fruits pour <strong>de</strong>main ? La société montre <strong>de</strong> nouvelles attentes à l’égard<strong>de</strong> la « valeur santé » <strong>de</strong>s fruits <strong>et</strong> les enquêtes « consommateur » montrent unedésaffection à l’égard <strong>de</strong>s fruits liée à une déception vis-à-vis <strong>de</strong> la qualité organoleptique.Nous menons <strong>de</strong>s recherches dans le « Pôle Horticole Intégré » d’Avignon sur les fruitsconsommés en frais… en partant ainsi <strong>de</strong> ce qui est attendu « dans nos assi<strong>et</strong>tes » pourremonter vers les facteurs génétiques <strong>et</strong> culturaux qui répon<strong>de</strong>nt à ces besoins. Nosobjectifs sont d’éluci<strong>de</strong>r les processus <strong>de</strong> l’élaboration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s fruits <strong>et</strong> leur contrôle,<strong>et</strong> d’intégrer les connaissances ainsi acquises dans une vision globale du fonctionnement<strong>de</strong>s fruits <strong>et</strong> <strong>de</strong>s plantes.Une première étape pour comprendre la qualité consiste à caractériser ses processus <strong>de</strong>manière qualitative –qu’est-ce qui se passe ? <strong>et</strong> quantitative –avec quelle intensité ? Nousétudions par exemple l’intensité <strong>de</strong> la division cellulaire, <strong>de</strong> l’accumulation dans le fruit <strong>de</strong>ssucres, <strong>de</strong>s aci<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> la vitamine C, <strong>et</strong> <strong>de</strong>s caroténoï<strong>de</strong>s, <strong>et</strong> l’expression <strong>de</strong> gènes codantpour les enzymes impliqués dans les modifications <strong>de</strong> texture.Une secon<strong>de</strong> étape consiste à rechercher les facteurs <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> la qualité <strong>et</strong> à analyserleurs eff<strong>et</strong>s. Quel contrôle génétique <strong>de</strong> la qualité ? Grâce aux marqueurs moléculaires, il estdésormais possible d'i<strong>de</strong>ntifier les régions chromosomiques impliquées dans la variation <strong>de</strong>caractères quantitatifs (QTL). Il s’agit ensuite <strong>de</strong> rechercher <strong>et</strong> <strong>de</strong> caractériser, par <strong>de</strong>sapproches <strong>de</strong> génomique, les gènes sous-jacents. Lorsqu’un gène a été i<strong>de</strong>ntifié, on peutpréciser son rôle en le sur ou sous exprimant. Nous avons ainsi pu montrer via une sousexpression d’un gène codant pour la PEPC, que c<strong>et</strong>te enzyme avait un rôle important dansl’établissement <strong>de</strong> l’acidité <strong>de</strong> la tomate.Au-<strong>de</strong>là du déterminisme génétique, quels sont les facteurs environnementaux <strong>et</strong> techniques<strong>de</strong> la qualité ? Nous répondons à ces questions d’une part par <strong>de</strong>s expériences <strong>de</strong>modifications contrôlées <strong>de</strong> l’environnement <strong>de</strong>s fruits. Par exemple, nous avons montré quel’augmentation <strong>de</strong> la lumière bleue s’accompagnait d’une augmentation <strong>de</strong> la concentrationen lycopène chez la tomate. D’autre part, nous réalisons <strong>de</strong>s expériences où nous faisonsvarier les facteurs culturaux qui modifient le comportement <strong>de</strong> la plante : nous avons montrésur la pêche qu’une « charge » (nombre <strong>de</strong> fruits sur l’arbre) importante en fruits bouleversaitprofondément la qualité du fruit en induisant en parallèle une baisse <strong>de</strong> la croissance <strong>et</strong> <strong>de</strong>l’accumulation du saccharose ou <strong>de</strong> l’aci<strong>de</strong> malique, une augmentation <strong>de</strong> l’accumulation <strong>de</strong><strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 15/51


l’aci<strong>de</strong> citrique, <strong>et</strong> un r<strong>et</strong>ard <strong>de</strong> maturation. C’est à partir <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te expérience que nous avonsimaginé que la croissance <strong>de</strong>s fruits était une « variable pilote » <strong>de</strong> l’élaboration <strong>de</strong>s sucres,<strong>de</strong>s aci<strong>de</strong>s <strong>et</strong> <strong>de</strong> la maturation.Ces étapes <strong>de</strong> caractérisation <strong>et</strong> d’analyse ne prennent <strong>de</strong> sens que si l’on parvient à unevision intégrée du fonctionnement du fruit qui nous perm<strong>et</strong> d’analyser les interactions entreles différents processus impliqués <strong>et</strong> <strong>de</strong> peser la part <strong>de</strong>s différents facteurs <strong>de</strong> contrôle enjeu, leurs synergies <strong>et</strong> leurs antagonismes. La modélisation mathématique <strong>et</strong> informatiqueest l’instrument <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te vision. Les équipes du Pôle Horticole Intégré d’Avignon ont déjàcréé un modèle <strong>de</strong> fruit, ou « fruit virtuel » qui montre <strong>de</strong>s comportements typiques d’unsystème intelligent, comme l’adaptation à <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> stress hydrique. Avec ce fruitvirtuel, nous avons simulé l’eff<strong>et</strong> d’un simple changement génétique favorisant l’entrée <strong>de</strong>sucres dans le fruit… <strong>et</strong> montré que ce levier unique débouchait sur une casca<strong>de</strong> <strong>de</strong>conséquences : une maturation avancée, une plus gran<strong>de</strong> accumulation <strong>de</strong> sucres … maisaussi d’eau dans le fruit ; mais aussi une meilleure photosynthèse <strong>de</strong> la plante, <strong>et</strong> unediminution <strong>de</strong> l’accumulation d’amidon dans la plante.Mesure du spectre <strong>de</strong> rayonnement au niveau du fruitLa construction <strong>de</strong> fruits virtuels, capables d’être intégrés dans <strong>de</strong>s plantes puis <strong>de</strong>s culturesvirtuelles, est un défi scientifique. Avec ces obj<strong>et</strong>s virtuels, les chercheurs pourront réaliser<strong>de</strong>s expériences in silico <strong>et</strong> rechercher <strong>de</strong>s scénarios génétiques (idéotypes) <strong>et</strong> techniquesassociées en vue <strong>de</strong> l’amélioration <strong>de</strong> la qualité.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 16/51


Le <strong>RTRA</strong> "Agronomique <strong>et</strong> développement durable" en brefLa recherche agronomique à Montpellier reconnue comme l’un <strong>de</strong>s 13 grands pôlesd’excellence scientifique française : en savoir plus sur le <strong>RTRA</strong> « <strong>Agronomie</strong> <strong>et</strong>Développement Durable »La recherche agronomique à Montpellier reconnue comme l’un <strong>de</strong>s 13 grands pôlesd’excellence scientifique françaiseLe gouvernement vient d’annoncer la labellisation <strong>de</strong> 13 Réseaux thématiques <strong>de</strong>recherche avancée (<strong>RTRA</strong>) : Mathématiques pures <strong>et</strong> appliquées à Paris, Physiquefondamentale à Saclay, Chimie à Strasbourg, Infectiologie à Lyon, Neurosciences en Ile <strong>de</strong>France, Nanosciences à Grenoble, Biologie <strong>et</strong> thérapie du cancer à Paris, Informatique àParis, Aéronautique à Toulouse, Sciences économique à Toulouse <strong>et</strong> à Paris, réseau ensciences humaines <strong>et</strong> sociales <strong>et</strong> « <strong>Agronomie</strong> <strong>et</strong> développement durable » à Montpellier.Le <strong>RTRA</strong> est l’une <strong>de</strong>s mesures structurantes prévues par la Loi <strong>de</strong> programmepour la recherche du 18 avril 2006 (http://www.pactepourlarecherche.fr/), pour consoli<strong>de</strong>r lesgrands pôles scientifiques français capables <strong>de</strong> se situer dans le peloton <strong>de</strong> tête <strong>de</strong> larecherche mondiale. Le principe <strong>de</strong> constitution <strong>de</strong>s <strong>RTRA</strong> est <strong>de</strong> rassembler, autour d’un« noyau dur » d’unités <strong>de</strong> recherche proches géographiquement, une masse critique <strong>de</strong>chercheurs <strong>de</strong> très haut niveau, fédérés dans le cadre d’une stratégie partagée autour d’unobjectif scientifique commun.Le <strong>RTRA</strong> « <strong>Agronomie</strong> <strong>et</strong> développement durable » s’appuie sur la notoriétéhistorique <strong>de</strong> l’agronomie méditerranéenne <strong>et</strong> tropicale à Montpellier <strong>et</strong> la dynamique du pôle<strong>Agropolis</strong> International, dans lequel il s’inscrit. C<strong>et</strong>te labellisation <strong>de</strong> la rechercheagronomique à Montpellier vient confirmer la position du dispositif montpelliérain commeconcentration <strong>de</strong> compétences <strong>de</strong> premier rang mondial dans le domaine agrienvironnemental.En savoir plus sur le <strong>RTRA</strong> « <strong>Agronomie</strong> <strong>et</strong> développement durable »Le <strong>RTRA</strong> « <strong>Agronomie</strong> <strong>et</strong> développement durable » est porté par troisétablissements fondateurs : Inra, Cirad <strong>et</strong> Montpellier SupAgro, <strong>et</strong> l’ensemble <strong>de</strong>spartenaires du pôle <strong>Agropolis</strong> International.Réseau ouvert d’unités <strong>de</strong> recherche, le <strong>RTRA</strong> rassemble <strong>de</strong>s équipes <strong>de</strong> hautniveau travaillant à différents niveaux d’intégration, croisant <strong>de</strong>s approches sciences biotechniques<strong>et</strong> sciences sociales, <strong>et</strong> <strong>de</strong>s problématiques tempérées, méditerranéenne <strong>et</strong>tropicales, selon un fil conducteur qui est la plante :· La plante, du gène à la plante entière ;· La plante dans son environnement biotique <strong>et</strong> abiotique ;· La plante, ses produits <strong>et</strong> ses usages alimentaires <strong>et</strong> non alimentaires.Le <strong>RTRA</strong> articule ainsi <strong>de</strong>ux domaines : la biologie intégrative <strong>de</strong>s plantes (BIP)(génétique <strong>et</strong> génomique, amélioration <strong>de</strong>s plantes, écophysiologie; maladies <strong>et</strong> ravageurs,protection intégrée <strong>de</strong>s cultures, écologie <strong>de</strong>s populations…) <strong>et</strong> les dynamiques sociotechniques<strong>de</strong> l’innovation (DSTI) (innovations agri-environnementales; innovations agroalimentaires,innovations sociales <strong>et</strong> gestion sociale <strong>de</strong> l’innovation).A sa création, le <strong>RTRA</strong> comptera 30 unités <strong>de</strong> recherche (dont 17 UMR <strong>et</strong> 13unités propres <strong>de</strong> l’Inra <strong>et</strong> du Cirad). Ces unités ont été sélectionnées sur la base du filconducteur qui est la Plante.Elles concernent 492 cadres scientifiques <strong>de</strong>s trois organismesfondateurs (Cirad : 181, Inra : 247, Montpellier SupAgro : 64) basés à Montpellier <strong>et</strong> Avignon,que viennent renforcer 80 chercheurs du Cirad en poste dans l’outre-mer français <strong>et</strong>étranger, <strong>et</strong> correspondants <strong>de</strong>s unités du réseau.Le <strong>RTRA</strong> aura pour objectif <strong>de</strong> renforcer la notoriété <strong>et</strong> l’attractivité du site <strong>de</strong>Montpellier sur la scène internationale, en favorisant l’émergence <strong>et</strong> le lancement <strong>de</strong> proj<strong>et</strong>s<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 17/51


d’excellence <strong>et</strong> <strong>de</strong> visibilité mondiale, en établissant ou consolidant les partenariats àl’international, en favorisant l’accueil <strong>de</strong> scientifiques étrangers <strong>de</strong> haut niveau, <strong>et</strong> enrenforçant l’offre <strong>de</strong> formation, en particulier à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s pays du Sud.Le <strong>RTRA</strong> s’insère dans le dispositif plus large d’<strong>Agropolis</strong> International, fort <strong>de</strong>plus <strong>de</strong> 2200 cadres scientifiques <strong>et</strong> 118 unités <strong>de</strong> recherches. Le <strong>RTRA</strong> vise en particulier àrenforcer les interfaces entre les sciences agronomiques <strong>et</strong> les disciplines académiquesd'amont portées par ses partenaires, confortant ainsi la dynamique du pôle <strong>Agropolis</strong>International tout entier.Conformément aux termes <strong>de</strong> la Loi <strong>de</strong> programme pour la recherche, le <strong>RTRA</strong>sera porté par une Fondation <strong>de</strong> coopération scientifique, qui sera créée par décr<strong>et</strong> (aprèsnégociation puis validation <strong>de</strong> leurs statuts par les conseils d’administration <strong>de</strong>sétablissements fondateurs). L’Etat contribuera, aux cotés <strong>de</strong>s institutions partenaires, aufinancement <strong>de</strong> ces fondations, à hauteur <strong>de</strong> 200M€ pour l’ensemble <strong>de</strong>s 13 <strong>RTRA</strong>sélectionnés.La création <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te fondation par l’Inra, le Cirad <strong>et</strong> Montpellier SupAgro s’inscrittout à la fois dans la politique nationale <strong>de</strong> rapprochement entre l'Inra <strong>et</strong> le Cirad <strong>et</strong> danscelle visant à la constitution <strong>de</strong> pôles <strong>de</strong> compétences associant étroitement enseignementsupérieur agricole <strong>et</strong> recherche agronomique. La création <strong>de</strong> la fondation constituera ladéclinaison, sur le site <strong>de</strong> Montpellier, <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te politique nationale.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 18/51


Quelques acteurs du <strong>RTRA</strong> "<strong>Agronomie</strong> <strong>et</strong> développementdurable"Anne-Lucie WackFrançois TardieuCoordinatrice du proj<strong>et</strong>Marie-Line CaruanaUMR Lepse (Inra - Montpellier SupAgro)Stéphane GuilbertUMR BGPI (Cirad - Inra - MontpellierSupAgro)Marc VoltzUMR Iate ( Cirad - Inra - Montpellier SupAgro- UM2)Henri HocdéUMR Lisah ( Cirad - Inra - MontpellierSupAgro – IRD)Michel GénardAgronomeCirad-Tera UPR ArenaEric MignardCentre Inra d'AvignonUnité Plantes <strong>et</strong> systèmes <strong>de</strong> culturehorticolesCommunication <strong>et</strong> relations <strong>presse</strong><strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 19/51


Les unités <strong>de</strong> recherche du <strong>RTRA</strong> "<strong>Agronomie</strong> <strong>et</strong>développement durable"Axe Biologie intégrative <strong>de</strong>s plantes (BIP)BIP-1 / Génétique <strong>et</strong> génomique, amélioration <strong>de</strong>s plantes, écophysiologie : unitésregroupées autour <strong>de</strong>s thématiques « Sciences du végétal », « Biologie <strong>de</strong>s systèmes »,« Ressources génétiques » <strong>et</strong> « Modélisation ».o UMR Biochimie <strong>et</strong> biologie moléculaire <strong>de</strong>s plantes (BPMP), centrée sur la<strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s mécanismes moléculaires <strong>et</strong> leur positionnement dans les gran<strong>de</strong>sfonctions intégrées <strong>de</strong> la plante, alliant approches <strong>de</strong> physiologie moléculaire(génétique moléculaire <strong>et</strong> génomique fonctionnelle) <strong>et</strong> approches intégratives.Site Web : www.bpmp.cnrs.fr/o UMR Diversité <strong>et</strong> évolution <strong>de</strong>s plantes cultivées (DIA-PC), centrée sur labiodiversité, la conservation <strong>de</strong>s ressources génétiques <strong>et</strong> la génomique <strong>de</strong>s plantescultivées. Elle fédère <strong>de</strong>s recherches concernant l'histoire, les capacités évolutives <strong>et</strong>la domestication <strong>de</strong>s espèces cultivées <strong>et</strong> <strong>de</strong> leurs apparentées sauvages, dans lebassin méditerranéen <strong>et</strong> en zone intertropicale Elle s'intéresse également aux relationsplantes - pathogènes pour <strong>de</strong>s virus, némato<strong>de</strong>s, bactéries <strong>et</strong> champignons. Cestravaux s'appuient sur d'importantes collections <strong>de</strong> ressources génétiques, souventréférences internationales, résultant <strong>de</strong> programmes parfois très anciens <strong>de</strong>rassemblement <strong>et</strong> <strong>de</strong> prospections.Site Web : www.dgpc.org/o UMR Développement <strong>et</strong> amélioration <strong>de</strong>s plantes (DAP), centrée sur ledéveloppement <strong>de</strong>s plantes annuelles <strong>et</strong> pérennes, tempérées <strong>et</strong> tropicales, afin <strong>de</strong>maîtriser leur fonctionnement, leur valorisation <strong>et</strong> leur utilisation agronomique, à partir<strong>de</strong> travaux sur l’amélioration génétique (biologie <strong>et</strong> marquage moléculaires) <strong>et</strong> labiologie du développement (étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s processus moléculaires, cellulaires <strong>et</strong>structuraux conduisant du zygote ou <strong>de</strong> la cellule somatique embryogène, à la planteadulte : embryogenèse, morphogenèse, biologie florale).Sites Web : umr-pia.cirad.fr/ ; www.montpellier.inra.fr/umr-bepc/o UMR Laboratoire d’écophysiologie <strong>de</strong>s plantes sous stressenvironnementaux (Lepse), qui cherche à caractériser la variabilité génétiquedisponible <strong>de</strong>s réponses au déficit hydrique, afin <strong>de</strong> participer à la construction <strong>de</strong>génotypes ayant <strong>de</strong>s stratégies contrastées <strong>et</strong> adaptées à <strong>de</strong>s milieux à divers niveaux<strong>de</strong> contraintes (explicitation <strong>de</strong>s réponses <strong>de</strong>s génotypes en termes quantitatifs,analyse <strong>de</strong> la variabilité génétique <strong>de</strong> ces réponses, reconstruction in silico ducomportement <strong>de</strong> génotypes).Site Web: www.montpellier.inra.fr/lepse/o Unité Protéomique, qui vise à développer <strong>de</strong>s outils d'analyse du protéomepossédant une dimension génomique <strong>et</strong> prenant en compte les différents états <strong>de</strong>sprotéines : protéomique quantitative différentielle, caractérisation à large échelle <strong>de</strong>modifications post-traductionnelles, structuration <strong>de</strong> ces informations au sein d'unebanque <strong>de</strong> donnée, élaboration <strong>de</strong> modèles statistiques pour l'analyse <strong>de</strong>s donnéesprotéomiques d'expression. Les approches combinent <strong>de</strong>s démarches <strong>de</strong> chimie <strong>de</strong>sprotéines, <strong>de</strong> spectrométrie <strong>de</strong> masse <strong>et</strong> <strong>de</strong> bioinformatique.Site Web : www.genopole-montpellier-lr.org/PF/proteome/in<strong>de</strong>x.htmo UMR Botanique <strong>et</strong> bioinformatique <strong>de</strong> l’architecture <strong>de</strong>s plantes (Amap),qui développe <strong>et</strong> évalue <strong>de</strong>s modèles d'analyse <strong>et</strong> <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong> l'évolution <strong>de</strong>sparamètres morphologiques, anatomiques <strong>et</strong> fonctionnels du développement<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 20/51


architectural d'espèces végétales isolées ou en peuplement. Ses grands thèmes <strong>de</strong>recherche concernent la systématique <strong>et</strong> la phylogénie <strong>de</strong> végétaux actuels <strong>et</strong> fossiles,d'une part, l'analyse, la modélisation <strong>et</strong> la simulation <strong>de</strong> l'organisation <strong>et</strong> dufonctionnement <strong>de</strong>s plantes <strong>et</strong> <strong>de</strong>s peuplements végétaux, d'autre part.Site Web : amap.cirad.fr/o Unité Plantes <strong>et</strong> systèmes <strong>de</strong> culture horticoles (PSH), centrée sur lesproductions horticoles alimentaires (principalement fruits <strong>et</strong> légumes consommés frais),avec pour objectif <strong>de</strong> prévoir les eff<strong>et</strong>s <strong>de</strong>s combinaisons <strong>de</strong> pratiques culturales surles cultures, <strong>et</strong> <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre au point <strong>de</strong>s itinéraires techniques perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> promouvoirla qualité <strong>de</strong>s produits récoltés <strong>et</strong> le respect <strong>de</strong> l'environnement. Ces recherchess'appuient sur <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s au niveau <strong>de</strong> la plante <strong>et</strong> <strong>de</strong> ses fruits <strong>de</strong>stinées à mieuxcomprendre leurs réponses à l'environnement. Elles reposent également sur <strong>de</strong>sétu<strong>de</strong>s au niveau <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> culture perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> représenter lefonctionnement <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers, en interaction avec l'environnement <strong>et</strong> lesinterventions culturales.Site Web : www.avignon.inra.fr/intern<strong>et</strong>/unites/psh/version_in<strong>de</strong>x_htmlo Unité Génétique <strong>et</strong> amélioration <strong>de</strong>s fruits <strong>et</strong> légumes (URGAFL), centréesur l'exploration <strong>de</strong>s génomes, l'exploration <strong>de</strong> la diversité <strong>de</strong>s ressources génétiques<strong>et</strong> la méthodologie <strong>de</strong> sélection, développées selon quatre axes : bases génétiques <strong>et</strong>moléculaires <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s fruits, caractérisation fonctionnelle <strong>de</strong>s interactionsplantes / bioagresseurs, durabilité <strong>de</strong>s résistances, génétique intégrative.Site Web : www.avignon.inra.fr/intern<strong>et</strong>/unites/gafl/version_in<strong>de</strong>x_htmlo Unité Plasticité phénotypique <strong>et</strong> performance <strong>de</strong>s cultures, développant <strong>de</strong>smodèles quantitatifs génériques, dont l'originalité tient à la plasticité phénotypique <strong>de</strong>splantes, à la fois expression d'interactions complexes entre génotype <strong>et</strong> environnement<strong>et</strong> source d'adaptations aux contraintes du milieu. L'échelle privilégiée est celle dupeuplement végétal, entre génomique <strong>et</strong> biotechnologies, d'une part, sélection <strong>et</strong>gestion <strong>de</strong> la culture au champ, d'autre part. Les applications principales sontl'optimisation <strong>de</strong>s stratégies <strong>et</strong> <strong>de</strong>s critères <strong>de</strong> la sélection variétale, l'adéquationgénotype-pratique culturale-environnement <strong>et</strong> la prévision <strong>de</strong>s impactsenvironnementaux sur la culture.Site Web : www.cirad.fr/fr/pg_recherche/ur.php?id=23o Unité Cirad Amélioration génétique du palmier à huile, qui vise à optimiserles métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> sélection <strong>et</strong> <strong>de</strong> production <strong>de</strong> variétés <strong>de</strong> palmier à huile : décrire ladiversité génétique, agir sur la résistance aux bioagresseurs, développer <strong>de</strong>smétho<strong>de</strong>s d'évaluation <strong>et</strong> <strong>de</strong> sélection assistée par marqueurs. L’avantage comparatif<strong>de</strong> variétés issues d’hybri<strong>de</strong>s entre hétérozygotes ou <strong>de</strong> clones est étudié en terme <strong>de</strong>stratégie <strong>et</strong> <strong>de</strong> progrès génétique réalisé.Site Web : www.cirad.fr/fr/pg_recherche/ur.php?id=72BIP-2 / Maladies végétales, protection intégrée <strong>de</strong>s cultures, écologie <strong>de</strong>spopulations : unités regroupées autour <strong>de</strong>s thématiques « Sciences du végétal », « Biologie<strong>de</strong>s systèmes », « Stress biotiques », « Modélisation ».o UMR Biologie <strong>et</strong> génétique <strong>de</strong>s interactions plantes / parasites pour laprotection intégrée (BGPI), visant à mieux connaître la biologie <strong>et</strong> la dynamique <strong>de</strong>spopulations <strong>de</strong> quelques pathogènes ou mauvaises herbes en vue <strong>de</strong> proposer unelutte raisonnée, selon trois axes : systématique, phylogénie, phylogéographie ;génétique <strong>et</strong> écologie <strong>de</strong>s populations ; écologie intégrative <strong>de</strong>s systèmes populationsenvironnement.Site Web : umr-bgpi.cirad.fr/o UMR Centre <strong>de</strong> biologie <strong>et</strong> <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s populations (CBGP), quidéveloppe <strong>de</strong>s recherches en systématique, génétique <strong>et</strong> écologie pour <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong><strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 21/51


gestion <strong>de</strong> populations <strong>et</strong> <strong>de</strong> communautés d'organismes d'intérêt en agronomie, ensanté <strong>et</strong> en biodiversité. Ces recherches visent à élaborer les éléments conceptuels,théoriques, <strong>et</strong> les outils (moléculaires, modélisation, simulations) nécessaires à la miseen place <strong>de</strong> stratégies <strong>de</strong> lutte ou <strong>de</strong> conservation.Site Web : www.montpellier.inra.fr/CBGP/o Unité Pathologie végétale (Avi-Patho), centrée sur les maladies <strong>de</strong>s culturesmaraîchères méditerranéennes, ainsi que celles affectant un arbre régional, le platane<strong>et</strong> sur les viroses <strong>de</strong>s cultures florales, selon cinq axes : i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s agentsphytopathogènes <strong>et</strong> caractérisation <strong>de</strong> leur diversité génétique <strong>et</strong> phénotypique ; miseau point <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> diagnostic rapi<strong>de</strong>s, simples <strong>et</strong> fiables ; étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s conditionsfavorisant le développement <strong>de</strong>s épidémies ; évaluation <strong>de</strong> l’impact <strong>de</strong>s facteursbiotiques <strong>et</strong> abiotiques sur l’efficacité <strong>et</strong> la durabilité <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> lutte, notammentla résistance <strong>de</strong>s plantes aux agents pathogènes ; analyse du potentiel <strong>de</strong> variabilité<strong>de</strong>s agents phytopathogènes. L'ensemble <strong>de</strong>s travaux vise à m<strong>et</strong>tre au point <strong>de</strong>smétho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> lutte efficaces <strong>et</strong> raisonnées, respectueuses <strong>de</strong> l'environnement <strong>et</strong>perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> produire <strong>de</strong>s fruits <strong>et</strong> légumes <strong>de</strong> qualité.Site Web : www.avignon.inra.fr/intern<strong>et</strong>/unites/pathologie_veg<strong>et</strong>ale/version_in<strong>de</strong>x_htmlo Unité Jaunissement mortel du cocotier <strong>et</strong> greening <strong>de</strong>s agrumes, quis'engage dans la caractérisation moléculaire <strong>de</strong>s phytoplasmes associés à cessyndromes <strong>et</strong> dans l'étu<strong>de</strong> par microsatellites <strong>de</strong> variétés supposées résistantes outolérantes. Ses travaux portent sur les jaunissements du Ghana, du Mozambique, <strong>de</strong>Cuba <strong>et</strong> <strong>de</strong> la Jamaïque : extraction d'ADN, amplification <strong>de</strong> séquences du gène <strong>de</strong>l'opéron ribosomal, clonage, séquençage <strong>et</strong> analyse comparative <strong>de</strong>s séquences,recherche d'autres gènes utilisables. Parallèlement, elle poursuit <strong>de</strong>s recherches sur latransmission <strong>et</strong> les insectes vecteurs, au Ghana <strong>et</strong> en Amérique centrale.Site Web : www.cirad.fr/fr/pg_recherche/ur.php?id=14o Unité Ecologie <strong>et</strong> maîtrise <strong>de</strong>s populations d’acridiens, qui s'efforce <strong>de</strong>résoudre les problèmes posés par les acridiens ravageurs, principalement dans leszones tropicales <strong>de</strong> l'Afrique, du Proche-Orient, <strong>de</strong> l'Asie <strong>et</strong> <strong>de</strong> l'Amérique latine. Lesrecherches visent à mieux comprendre le déterminisme <strong>de</strong>s pullulations, à instaurer <strong>de</strong>ssystèmes <strong>de</strong> surveillance <strong>et</strong> d'avertissement agricoles <strong>et</strong> à m<strong>et</strong>tre au point <strong>de</strong> nouvellesmétho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> lutte, plus efficaces, plus économiques <strong>et</strong> écologiquement plusacceptables.Site Web : www.cirad.fr/ur/in<strong>de</strong>x.php/acridologieAxe Dynamique socio-technique <strong>de</strong> l'innovation (DSTI)DSTI-1 / Agroécosystèmes, gestion <strong>de</strong>s ressources : unités regroupées autour <strong>de</strong>schamps scientifiques « Agroécosystèmes », « Ressources naturelles <strong>et</strong> environnement »,« Dynamiques écologiques », « Approches multi-échelles », « Appropriation <strong>et</strong> innovation »,<strong>et</strong> <strong>de</strong>s champs disciplinaires « agro-écologie », « agro-pastoralisme », « agronomie » (entant que science intégrative couvant les domaines forêts, élevage <strong>et</strong> culture), « écologiefonctionnelle », « écologie <strong>de</strong>s populations <strong>et</strong> communautés », « science <strong>de</strong>s sols ».o UMR Laboratoire d’étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s interactions entre sols, agrosystèmes <strong>et</strong>hydrosystèmes (Lisah), dont les objectifs sont d'accroître les connaissances sur lestransferts <strong>de</strong> masse <strong>et</strong> l'écodynamique <strong>de</strong>s substances polluantes dans les sols <strong>et</strong> lesbassins versants ruraux en relation avec leur organisation spatiale <strong>et</strong> temporelled'origine naturelle <strong>et</strong> anthropique, d'élaborer <strong>de</strong>s outils perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> diagnostiquer <strong>et</strong>prévenir les risques qu'induisent les activités humaines dans les milieux cultivés sur lesrégimes hydrologiques <strong>et</strong> l'évolution <strong>de</strong>s ressources en eau <strong>et</strong> en sol, <strong>de</strong> contribuer à ladéfinition <strong>et</strong> l'élaboration <strong>de</strong> nouveaux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gestion durable <strong>de</strong> l'espace, <strong>et</strong> <strong>de</strong>former <strong>de</strong>s étudiants aux concepts <strong>et</strong> aux outils d'analyse <strong>et</strong> <strong>de</strong> modélisation <strong>de</strong>l'organisation spatiale <strong>et</strong> <strong>de</strong> l'hydrologie <strong>de</strong>s milieux cultivés.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 22/51


Site Web : sol.ensam.inra.fr/Lisah/o UMR Laboratoire <strong>de</strong>s symbioses méditerranéennes <strong>et</strong> tropicales (LSTM),centré sur la caractérisation <strong>et</strong> l’analyse <strong>de</strong> la biodiversité <strong>de</strong>s microorganismessymbiotiques, la compréhension <strong>de</strong>s mécanismes moléculaires impliqués dansl’interaction plantes/bactérie. Les principales orientations sont la caractérisation <strong>de</strong> labiodiversité <strong>de</strong>s symbioses dans les écosystèmes méditerranéens <strong>et</strong> tropicaux lacompréhension <strong>de</strong> la structuration <strong>et</strong> l’évolution <strong>de</strong> la diversité génétique <strong>de</strong>spopulations bactériennes symbiotiques ; le développement <strong>de</strong> l’outil génomique autour<strong>de</strong>s Bradyrhizobium photosynthétiques ; la caractérisation d'une nouvelle voiesymbiotique <strong>et</strong> le décryptage <strong>de</strong>s voies <strong>de</strong> signalisation <strong>de</strong>s plantes en réponse auxbactéries.Site Web : www.mpl.ird.fr/lstm/o UMR Biogéochimie du sol <strong>et</strong> <strong>de</strong> la rhizosphère (BSR), qui s'intéresse à ladynamique d'éléments minéraux, <strong>de</strong> matières organiques <strong>et</strong> <strong>de</strong> polluants métalliquesau sein <strong>de</strong>s écosystèmes terrestres, naturels <strong>et</strong> cultivés, agricoles <strong>et</strong> forestiers. Plusprécisément, elle se focalise sur le fonctionnement <strong>de</strong> la rhizosphère, entendue commele volume <strong>de</strong> sol directement soumis à l'action <strong>de</strong>s racines. Pourquoi la rhizosphère ?Parce qu'elle est le lieu privilégié <strong>de</strong>s échanges <strong>de</strong> matière <strong>et</strong> d'énergie entre le sol <strong>et</strong>son couvert végétal <strong>et</strong> le passage obligé <strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s cycles biogéochimiques.Site Web : www.montpellier.inra.fr/R<strong>et</strong>S/o UMR Botanique <strong>et</strong> bioinformatique <strong>de</strong> l’architecture <strong>de</strong>s plantes (Amap)(voir <strong>de</strong>scription ci-<strong>de</strong>ssus)o Unité Climat, sol, environnement (CSE), qui mène <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> recherchesur la <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s transferts <strong>de</strong> masse (eau, gaz, particules) <strong>et</strong> d'énergie dans lecontinuum nappe-sol-plante-atmosphère ; le couplage <strong>de</strong>s transferts <strong>de</strong> masse dans lesol avec les cycles bio-géochimiques ; le développement <strong>de</strong> la végétation <strong>de</strong>sécosystèmes cultivés en relation avec le climat, les propriétés du sol <strong>et</strong> les pratiquesagricoles. Ces travaux ont pour objectif finalisé : la quantification <strong>de</strong> l'impactenvironnemental <strong>de</strong>s pratiques agricoles <strong>et</strong> <strong>de</strong>s épandages <strong>de</strong> déch<strong>et</strong>s sur la qualité<strong>de</strong>s eaux (eaux <strong>de</strong> nappe en particulier) <strong>et</strong> <strong>de</strong>s sols ; l'optimisation <strong>de</strong>s ressources pourles cultures (irrigation, fertilisation, agriculture <strong>de</strong> précision) <strong>et</strong> la mise au pointd'itinéraires techniques préservant l'environnement ; la prévision <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments <strong>et</strong> ladélimitation <strong>de</strong>s potentialités <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> production agricole en fonction du complexeagro-pédoclimatique ou <strong>de</strong>s changements climatiques.Site Web : www.avignon.inra.fr/intern<strong>et</strong>/unites/cse/version_in<strong>de</strong>x_htmloUnité Plantes <strong>et</strong> systèmes <strong>de</strong> culture horticoles (voir <strong>de</strong>scription ci-<strong>de</strong>ssus)o Unité Gestion <strong>de</strong>s ressources renouvelables <strong>et</strong> environnement (Green), quivise à élaborer <strong>de</strong>s outils conceptuels <strong>et</strong> techniques pour représenter les écosociosystèmesdans leurs multiples dimensions (économiques, sociales, écologiques,spatiales <strong>et</strong> temporelles) <strong>et</strong> pour considérer la pluralité <strong>de</strong>s points <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s partiesprenantes (experts <strong>et</strong> non experts) à différents niveaux d'organisation ; <strong>et</strong> à construire<strong>de</strong>s démarches d'utilisation <strong>de</strong> ces outils, qui font intervenir aussi bien les acteurslocaux que les scientifiques, dans <strong>de</strong>s processus <strong>de</strong> gestion qui vont <strong>de</strong> l'apprentissagecollectif à la prise <strong>de</strong> décision, en passant par la négociation.Site Web : www.cirad.fr/ur/greeno Unité Fonctionnement <strong>et</strong> pilotage <strong>de</strong>s écosystèmes <strong>de</strong> plantation, dont lestravaux visent à proposer un pilotage biologique <strong>de</strong> ces écosystèmes afin d'en assurerune production soutenue <strong>et</strong> durable. L'objectif est <strong>de</strong> caractériser <strong>et</strong> <strong>de</strong> formaliser leurfonctionnement hydrique, carboné <strong>et</strong> minéral avec une démarche écosystémiquerendant compte <strong>de</strong>s relations plante-sol-climat. Aussi, les questions spécifiques <strong>de</strong>recherche concernent l'impact du climat <strong>et</strong> <strong>de</strong>s itinéraires techniques sur<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 23/51


l'évapotranspiration <strong>de</strong> l'écosystème <strong>et</strong> les transferts hydriques dans les sols, laphotosynthèse <strong>et</strong> l'allocation <strong>de</strong>s assimilats dans la plante, la phénologie, lefonctionnement biologique <strong>de</strong>s sols <strong>et</strong> les flux minéraux au sein <strong>de</strong>s écosystèmesétudiés (plantations <strong>de</strong> palmiers à huile, <strong>de</strong> cocotiers, d’hévéa, d’eucalyptus, systèmesagroforestiers à base <strong>de</strong> caféiers ou <strong>de</strong> gommiers).Site Web : www.cirad.fr/ur/ecosystemes_plantationso UMR Fonctionnement <strong>et</strong> conduite <strong>de</strong> systèmes <strong>de</strong> cultures tropicaux <strong>et</strong>méditerranéens (System), qui produit <strong>de</strong>s connaissances <strong>et</strong> <strong>de</strong>s outils perm<strong>et</strong>tantd’évaluer, <strong>de</strong> piloter ou <strong>de</strong> concevoir <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> culture alliant performanceséconomiques <strong>et</strong> respect <strong>de</strong>s ressources naturelles <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’environnement. L’accent estmis sur la gestion intégrée <strong>de</strong>s intrants <strong>et</strong> l’utilisation <strong>de</strong> la diversité biologique <strong>de</strong>sespèces cultivées pour assurer <strong>de</strong>s performances agronomiques régulières(ren<strong>de</strong>ment, qualité) tout en limitant les impacts environnementaux (pollution <strong>de</strong> l’eau,érosion, biodiversité …). Les étu<strong>de</strong>s portent sur la conduite simultanée <strong>de</strong> plusieursespèces dans la même parcelle (cultures intercalaires en plantes pérennes : vigne,arbres forestiers, palmacées, hévéa) ; la rotation <strong>de</strong>s cultures (bananier, cotonnier,céréales) ; <strong>et</strong> <strong>de</strong>s combinaisons spatio-temporelles plus complexes dans <strong>de</strong>s systèmesà base d’annuelles (cultures sous couverture végétale vivante ou morte <strong>et</strong> sans travaildu sol) ou <strong>de</strong> pérennes (parcelles multi-espèces <strong>et</strong> agroforesterie dans les systèmes àbase <strong>de</strong> palmacées ou d’hévéa). Les programmes <strong>de</strong> recherche s’organisent autour <strong>de</strong><strong>de</strong>ux axes : méthodologies pour la conception ou l’évaluation <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> culture ;<strong>et</strong> rôle <strong>de</strong> la diversité biologique cultivée dans la productivité <strong>et</strong> la durabilité <strong>de</strong>ssystèmes <strong>de</strong> culture.Site Web : www.montpellier.inra.fr/intern<strong>et</strong>/recherche/unites/unites/system.htmlDSTI-2 / Innovation agro-alimentaires, valorisation alimentaire <strong>et</strong> non alimentaire <strong>de</strong>sproductions végétales : unités regroupées autour <strong>de</strong>s thématiques « transformation <strong>de</strong>saliments », « valorisation non alimentaire », « propriétés nutritionnelles »,« agropolymères <strong>et</strong> agromolécules ».o UMR Ingéniérie <strong>de</strong>s agropolymères <strong>et</strong> technologies émergentes (Iate), dontles travaux portent sur l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> procédés physiques <strong>et</strong> physico-chimiques <strong>de</strong>transformation d'agro-molécules, d'agro-polymères ou <strong>de</strong> matrices complexes ainsi quesur les eff<strong>et</strong>s sur la structure, les propriétés fonctionnelles <strong>et</strong> les qualités d'usage.L'approche adoptée est pluridisciplinaire couplant l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s procédés <strong>et</strong> la qualité <strong>de</strong>saliments grâce à l'analyse <strong>de</strong>s évolutions biologiques (activités microbiennes <strong>et</strong>enzymatiques), biochimiques (évolution <strong>de</strong>s interactions intra <strong>et</strong> inter-moléculaires),physico-chimiques (mécanique, rhéologie, analyse thermique, état <strong>de</strong> surface),microstructurales (microspectrométrie vibrationnelle, microscopies optique,électronique, environnementale…). Les domaines d'application couvrent : latechnologie <strong>de</strong>s céréales <strong>et</strong> amylacées, la technologie <strong>de</strong>s produits laitiers, latechnologie <strong>de</strong>s lipi<strong>de</strong>s, les emballages actifs <strong>et</strong> les nouvelles techniques <strong>de</strong>conservation <strong>de</strong>s produits alimentaires.Site Web : www.montpellier.inra.fr/umr-iate/o UMR Sciences pour l’œnologie (SPO), dont les principales thématiquesconcernent la biologie intégrative <strong>de</strong> la vigne <strong>et</strong> du raisin ; l'ingénierie génétique, laphysiologie <strong>de</strong>s levures <strong>et</strong> le génie <strong>de</strong> la fermentation alcoolique ; la physico-chimie <strong>de</strong>scomposés phénoliques <strong>et</strong> leurs mécanismes d'interactions ; les procédés <strong>de</strong>transformations. L'intégration <strong>de</strong> l'Unité Expérimentale <strong>de</strong> Pech Rouge (UE 999) perm<strong>et</strong>la réalisation <strong>de</strong> proj<strong>et</strong>s <strong>de</strong> recherches jusqu'à l'échelle pilote <strong>et</strong> pré-industrielle <strong>et</strong>constitue une structure sans équivalent en terme d'innovation <strong>et</strong> <strong>de</strong> transfert.Site Web : www.montpellier.inra.fr/spo/oUMR Sécurité <strong>et</strong> qualité <strong>de</strong>s produits d’origine végétale (SQPOV), qui a pour<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 24/51


objectif d’améliorer ou préserver les caractéristiques organoleptiques, hygiéniques <strong>et</strong>nutritionnelles <strong>de</strong>s fruits <strong>et</strong> légumes frais ou transformés. Les travaux <strong>de</strong> rechercheconcernent l'ensemble <strong>de</strong> la filière : élaboration <strong>de</strong> la qualité avant récolte ; mise aupoint <strong>de</strong> technologies <strong>de</strong> conservation ou <strong>de</strong> transformation perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> valoriser aumieux c<strong>et</strong>te qualité ; intérêt en nutrition préventive <strong>et</strong> maîtrise du risque microbiologiqueassocié au développement <strong>de</strong>s produits réfrigérés prêts à l'emploi. Pour répondre à cesobjectifs, l'activité est répartie entre trois équipes <strong>de</strong> recherches : Métabolitessecondaires, Propriétés physiques <strong>et</strong> physiologiques <strong>de</strong>s fruits <strong>et</strong> légumes,Microbiologie <strong>et</strong> hygiène.Site Web : www.avignon.inra.fr/intern<strong>et</strong>/unites/sqpv/version_in<strong>de</strong>x_htmlo Unité Qualité <strong>de</strong>s aliments tropicaux, qui a pour objectif <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre au point<strong>de</strong>s procédés <strong>de</strong> stabilisation <strong>et</strong> <strong>de</strong> transformation <strong>de</strong>s produits végétaux, carnés <strong>et</strong>aquatiques d’origine tropicale <strong>et</strong> subtropicale, en tenant compte <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong>ssavoir-faire locaux. Elle vise à caractériser les principaux déterminants <strong>de</strong> la qualité auniveau physico-chimique <strong>de</strong>s matières premières <strong>et</strong> <strong>de</strong>s produits tout au long <strong>de</strong> lachaîne, à concevoir <strong>de</strong>s procédés <strong>de</strong> stabilisation pour obtenir <strong>de</strong>s produits à valeurajoutée <strong>et</strong> à garantir l'innocuité <strong>de</strong>s produits frais ou transformés.Site Web : www.cirad.fr/fr/pg_recherche/ur.php?id=47o Unité Qualité <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong>s cultures pérennes, qui a pour obj<strong>et</strong>s <strong>de</strong>recherche les terroirs <strong>et</strong> les filières. Sa démarche s'articule autour <strong>de</strong> quatrecomposantes : l'analyse économique <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s mécanismesbiologiques <strong>et</strong> technologiques qui influencent les caractéristiques <strong>de</strong>s produits, ledéveloppement d'outils <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong> ces caractéristiques, l'utilisation <strong>de</strong>s connaissancesdans une perspective <strong>de</strong> développement durable <strong>de</strong>s zones tropicales.Site Web : www.cirad.fr/fr/pg_recherche/ur.php?id=75DSTI-3 / Processus d’innovation, gestion sociale <strong>de</strong> l’innovation : unités relevant <strong>de</strong>schamps disciplinaires « Sciences sociales », « Economie, sociologie <strong>et</strong> anthropologie »,« Sciences <strong>de</strong> gestion », « Droit », « Géographie », « Sciences politiques », <strong>et</strong>regroupées autour <strong>de</strong>s champs thématiques « Agriculture <strong>et</strong> alimentation »,« Développement rural », « Organisations, marchées <strong>et</strong> institutions », « Politiquespubliques » <strong>et</strong> « Innovation ».o UMR Laboratoire montpelliérain d’économie théorique <strong>et</strong> appliqué(Lam<strong>et</strong>a), qui développe <strong>de</strong>s recherches fondamentales en économie publique,économie <strong>de</strong> l’environnement <strong>et</strong> <strong>de</strong>s ressources naturelles (eau, biodiversité) <strong>et</strong> <strong>de</strong>smodèles <strong>de</strong> développement durable. Elle gère un pool <strong>de</strong> « suj<strong>et</strong>s » pour tester enlaboratoire les modèles théoriques développés dans les domaines <strong>de</strong>s choixindividuels <strong>et</strong> collectifs, <strong>et</strong> dans la gestion <strong>de</strong>s politiques publiques.Site Web : www.lam<strong>et</strong>a.univ-montp1.fr/in<strong>de</strong>x2.htmlo UMR Marchés, organisations, institutions <strong>et</strong> stratégies d’acteurs (Moisa),qui s'intéresse en particulier aux mo<strong>de</strong>s d’organisation interne (entreprises,organisations) <strong>et</strong> externe (coordinations verticales <strong>et</strong> horizontales) <strong>de</strong>s agentséconomiques, au rôle <strong>et</strong> à la construction <strong>de</strong>s stratégies d'acteurs, aux relations entrepolitiques publiques, fonctionnement <strong>de</strong>s marchés <strong>et</strong> dispositifs <strong>de</strong> coordination.Site Web : www.montpellier.inra.fr/moisa/o UMR Innovation dans l’agriculture <strong>et</strong> l’agro-alimentaire (Innovation)organisée en trois équipes qui abor<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s dimensions complémentaires <strong>de</strong>l’innovation dans l’agro-alimentaire en privilégiant chacune une entrée différente : lechangement technique dans les exploitations agricoles <strong>et</strong> ses dispositifs <strong>de</strong> conseil(disciplines : agronomie <strong>et</strong> économie <strong>de</strong> l’exploitation agricole) ; les dynamiquesterritoriales <strong>et</strong> l’innovation dans la gouvernance <strong>de</strong>s espaces <strong>de</strong> l’agriculture<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 25/51


(disciplines : géographie <strong>et</strong> économie régionale), les innovations dans la construction<strong>de</strong>s produits <strong>et</strong> <strong>de</strong>s marchés affichant ou non une origine géographique <strong>et</strong> cherche àévaluer leurs impacts sur les territoires (disciplines : droit, économie , anthropologie <strong>et</strong>sociologie économique).Site Web : www.innov.ouvaton.org/o Unité Gestion <strong>de</strong>s ressources renouvelables <strong>et</strong> environnement (Green)(voir <strong>de</strong>scription ci-<strong>de</strong>ssus)<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 26/51


Les plates-formes scientifiques <strong>et</strong> techniques, domainesexpérimentaux <strong>et</strong> collections <strong>de</strong> ressources génétiquesLes disciplines fondatrices du <strong>RTRA</strong> sont utilisatrices d’un ensemble d’outils expérimentauxà différents niveaux <strong>de</strong> développement <strong>et</strong> <strong>de</strong> mutualisation. Ces outils <strong>de</strong> différentes naturesconstituent une originalité très forte du dispositif expérimental. Ils contribuent à donner au<strong>RTRA</strong> une capacité expérimentale extrêmement complète : du laboratoire jusqu’au champou au pilote expérimental.1- Unités expérimentales <strong>et</strong> domainesAu nombre <strong>de</strong> 6 <strong>et</strong> prochainement 7, les unités expérimentales (UE) ou domainesreprésentent l’un <strong>de</strong>s aspects les plus anciens mais aussi le plus original d’undispositif quasiment unique en Europe, en particulier pour l’Inra.La vocation essentielle <strong>de</strong> chacune est rappelée succinctement :UE <strong>de</strong> Gotheron : 61 ha, à 85 km au nord d’Avignon.- exploitation <strong>de</strong>s connaissances <strong>et</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s stratégies <strong>de</strong> protectionintégrée <strong>de</strong>s espèces fruitières à noyau <strong>et</strong> à pépins en culture conventionnelle oubiologique ;- phénotypage agronomique <strong>et</strong> technologique <strong>de</strong> matériel génétique ; mise enœuvre <strong>de</strong>s techniques d’innovation variétale (abricotier).UE <strong>de</strong> Manduel : 48 ha, 45 km au sud d’Avignon.- phénotypage au champ pour l’innovation variétale du pêcher, <strong>de</strong> l’abricotier <strong>et</strong><strong>de</strong>s porte-greffes du genre Prunus ;- conservation in situ <strong>de</strong>s ressources génétiques <strong>de</strong>s espèces fruitièresméditerranéennes.UE <strong>de</strong> Melgueil : 72 ha, à 12 km au sud-est <strong>de</strong> Montpellier.- conservation <strong>de</strong>s ressources génétiques d’espèces <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> culture (maïs,tournesol, blé dur) <strong>et</strong> d’une espèce modèle (Medicago truncatula) par la mise enplace <strong>de</strong> Centres <strong>de</strong> Ressources Biologiques (CRB, cf infra) ;- phénotypage <strong>de</strong> plein champ pour l’analyse <strong>de</strong> la structuration <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’évolution<strong>de</strong> la diversité génétique (blé dur, maïs <strong>et</strong> tournesol) ;- phénotypage <strong>de</strong> plein champ pour l’analyse <strong>et</strong> la conduite architecturaled’espèces fruitières (pommier, olivier).Domaine du Chapitre : 103 ha, 15 km au sud ouest <strong>de</strong> Montpellier.- phénotypage <strong>de</strong> plein champ pour l’analyse <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> la baie <strong>de</strong> raisin <strong>et</strong><strong>de</strong> la tolérance aux phytopathogènes <strong>de</strong> la vigne (oïdium <strong>et</strong> mildiou) ;- protection intégrée <strong>de</strong> la vigne <strong>et</strong> gestion <strong>de</strong>s sols viticoles par la mise enplace d’itinéraires techniques innovants.UE <strong>de</strong> Vassal : 29 ha, 5 km à l’est <strong>de</strong> Sète.- conservation in situ <strong>de</strong> la collection mondiale <strong>et</strong> Centre <strong>de</strong> RessourcesGénétiques <strong>de</strong> la Vigne (4500 cépages <strong>de</strong> Vitis vinifera principalement).UE <strong>de</strong> Pech Rouge : 170 ha <strong>et</strong> 4000 m² <strong>de</strong> halles expérimentales,- recherche <strong>et</strong> expérimentation au profit <strong>de</strong> la filière oenologique, en liaison avecplusieurs UMR (principalement SPO) <strong>et</strong> le milieu professionnel :oomo<strong>de</strong>s innovants <strong>de</strong> conduite <strong>de</strong> la vignedéveloppement <strong>et</strong> validation <strong>de</strong> nouveaux procédés <strong>de</strong> vinification, àl’échelle pilote : techniques séparatives, conduite <strong>de</strong> la fermentation …<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 27/51


- transfert <strong>et</strong> valorisation <strong>de</strong>s actions innovantes dans le domaine <strong>de</strong> l’œnologie.Domaine <strong>de</strong> Laval<strong>et</strong>te : nord <strong>de</strong> Montpellier.- dispositif <strong>de</strong> proximité pour le phénotypage <strong>de</strong> plein champ, sur le site <strong>de</strong>Laval<strong>et</strong>te, qui sera mis en place prochainement.Domaine du Merle à Salon-<strong>de</strong>-Provence (13) : 415 ha + 300 ha d’alpages à StMartin d’Entraunes (04).- Centre <strong>de</strong> référence sur l’élevage transhumant <strong>et</strong> le pastoralisme. Recherche<strong>et</strong> expérimentation au profit <strong>de</strong> la filière ovine, en liaison avec l’UMR ERRC <strong>et</strong> leCentre Inra <strong>de</strong> Toulouse (sélection) <strong>et</strong> <strong>de</strong> Tours-Nouzilly (reproduction), ainsi quediverses structures professionnelles. Troupeau <strong>de</strong> 1500 brebis Merinos d’Arlestoutes génotypées, porteuses d’un i<strong>de</strong>ntifiant électronique ; noyau d’élevage <strong>de</strong>brebis hyperprolifiques homozygotes pour le gène Boroola.- Installations expérimentales <strong>de</strong> référence sur l’irrigation gravitaire + bancd’essai Cemagref pour l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’irrigation par aspersion.- Centre <strong>de</strong> formation professionnelle agricole pour adultes, formation <strong>de</strong>bergers transhumants, d’eygadiers, d’ouvriers ruraux polyvalents...2 - Serres <strong>et</strong> enceintes climatiquesLe dispositif expérimental comporte un ensemble <strong>de</strong> serres, enceintes climatiques <strong>et</strong> tunnelsrépartis sur chacun <strong>de</strong>s sites, perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> disposer <strong>de</strong> milieux plus ou moins finementcontrôlés <strong>et</strong> <strong>de</strong> conditions <strong>de</strong> confinement allant du S1 au S3 :- serres <strong>de</strong> type S1 : 3387 m² (Montpellier), 8031 m² (Avignon) ;- serres <strong>de</strong> type S2 : 1840 m² (Montpellier), 202 m² (Avignon) ;- serres <strong>de</strong> type S3 : 330 m² (Avignon) ;- enceintes climatiques : 665 m² (Montpellier), 654 m² (Avignon) ;- tunnels : 5300 m² (Avignon).3 - Plates-formes expérimentales à vocation partagée3.1 Plate-forme d'imagerie cellulaire végétale, expression <strong>de</strong>s gènes <strong>et</strong> statutprotéomique (labellisée Montpellier RIO Imaging) <strong>et</strong> plateau technique <strong>de</strong> microscopieélectroniqueL’imagerie cellulaire est primordiale pour le développement <strong>de</strong> la biologieintégrative végétale <strong>et</strong> <strong>de</strong> différentes disciplines comme la biochimie, la biologie moléculaireoù la protéomique. Le développement <strong>de</strong> la plate-forme d'histologie <strong>et</strong> d’imagerie cellulairevégétale <strong>de</strong> Montpellier (PHIV) concentre les moyens en un seul site. Elle perm<strong>et</strong> l’accès àune large pal<strong>et</strong>te <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s allant <strong>de</strong> la microscopie photonique à la microscopieconfocale : localisation <strong>de</strong> l’accumulation <strong>de</strong>s transcrits d’un gène, analyse in vivo <strong>de</strong>l’expression <strong>de</strong> gènes rapporteurs (GFP ou protéines fluorescentes apparentées),hybridation in situ sur chromosomes, visualisation <strong>de</strong>s différents organites <strong>et</strong> comparaisonsemi-quantitative <strong>de</strong> leurs volumes respectifs, reconstitutions d’images en trois dimensions.Le plateau technique <strong>de</strong> microscopie, localisé dans l'Unité <strong>de</strong> Pathologie Végétaled’Avignon, dispose <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux microscopes électroniques (un microscope à transmission <strong>et</strong> unà balayage) ainsi que <strong>de</strong> microscopes optiques (dont un à épifluorescence relié à unanalyseur d'image). Il accueille <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> diverses unités du centre <strong>et</strong> <strong>de</strong> l'extérieur(Inra-Antibes, Université d'Avignon, SPV, <strong>et</strong>c) en autonomie après formation, ou pour <strong>de</strong>sprestations à façon.3.2 Trois plates-formes <strong>de</strong> séquençage/génotypage3.2.1 La plate-forme <strong>de</strong> génotypage <strong>de</strong> Montpellier LR Génopole® localiséeauprès <strong>de</strong> l’UMR DAP sur le site du Cirad constitue un outil accessible à ‘ensemble <strong>de</strong>s<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 28/51


unités du site <strong>de</strong> Montpellier. Il dispose <strong>de</strong> 2 séquenceurs automatiques LICOR, d’unrobotLiquid Handler, <strong>de</strong> 4 PCR 384 puits <strong>et</strong> <strong>de</strong> logiciels d’analyse d’images d’acquisition,d’analyse <strong>et</strong> <strong>de</strong> quantification d’images. Elle contribue aux programmes :· <strong>de</strong> cartographie génétique d’espèces tropicales ;· d’analyse <strong>de</strong> la diversité <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> populations ;· d’analyse fine du dés équilibre <strong>de</strong> liaison.Sa capacité <strong>de</strong> prise en charge est <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 200 000 migrations par an.3.2.2 L’atelier <strong>de</strong> marquage moléculaire (AMM) dépendant <strong>de</strong> l’UMR DGPC <strong>de</strong>Montpellier est une plate-forme disposant <strong>de</strong>s matériels classiques <strong>de</strong> biologie moléculaireadaptés au génotypage à haut débit dont les éléments principaux sont <strong>de</strong>ux robotsmanipulateurs <strong>et</strong> <strong>de</strong>ux séquenceurs 16 capillaires ABI PRISM 3130XL. C<strong>et</strong>te plate-forme àusage partagée <strong>et</strong> ouverte aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s du département <strong>de</strong> Génétique <strong>et</strong> Amélioration <strong>de</strong>sPlantes est spécialisée dans l’analyse à très haut débit <strong>de</strong> la biodiversité végétale pourlaquelle elle souhaite compléter son équipement par une chaîne automatisée d’extraction <strong>et</strong><strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s ADN végétaux. Elle contribue aux programmes :· d’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s variations entre gènes, à l’origine <strong>de</strong>s différences entre individus,· l’établissement <strong>de</strong> cartes génétiques <strong>de</strong>nses,· <strong>et</strong> plus généralement aux étu<strong>de</strong>s fines <strong>de</strong> diversité génétique perm<strong>et</strong>tant d’établirles liens <strong>de</strong> parenté entre génotypes.Les programmes les plus importants, au sein <strong>de</strong> réseaux nationaux <strong>et</strong>internationaux concernent le blé dur, l’igname, la vigne, les luzernes, le maïs <strong>et</strong> le mil.C<strong>et</strong>te plate-forme sera prochainement délocalisée sur le site <strong>de</strong> Laval<strong>et</strong>te, pour neformer avec la précé<strong>de</strong>nte <strong>et</strong> dans le cadre <strong>de</strong> la mise en place du futur Institut <strong>de</strong> Génétique<strong>et</strong> Génomique <strong>de</strong>s Plantes, une structure unique accesible par l’ensemble <strong>de</strong>s partenairesdu réseau.3.2.3 Le Laboratoire <strong>de</strong> biologie moléculaire d’Avignon est une plate-form<strong>et</strong>echnique pluridisciplinaire installé en 1998 (IX ème CPER), qui accueille les équipes <strong>de</strong>recherche <strong>de</strong> 4 unités du centre (Génétique <strong>et</strong> amélioration <strong>de</strong>s fruits <strong>et</strong> légumes, Pathologievégétale, Recherches forestières méditerranéennes <strong>et</strong> Ecologie <strong>de</strong>s invertébrés) pourl’ensemble <strong>de</strong> leurs travaux impliquant <strong>de</strong>s techniques moléculaires.Les principaux proj<strong>et</strong>s auxquels le plateau contribue portent sur :· la localisation <strong>et</strong> le clonage <strong>de</strong> gènes d’intérêt agronomique (résistance auxpathogènes <strong>et</strong> qualité organoleptique) chez diverses espèces maraîchères <strong>et</strong>fruitières,· l’étiologie <strong>de</strong> maladies <strong>de</strong> plantes maraîchères <strong>et</strong> ornementales <strong>et</strong> l’analyse <strong>de</strong>sdéterminants moléculaires du pouvoir pathogène,· la dynamique <strong>et</strong> l’évolution <strong>de</strong>s populations <strong>de</strong> parasites,· la diversité <strong>de</strong>s ressources génétiques d'espèces maraîchères, fruitières <strong>et</strong>forestières· la dynamique <strong>de</strong>s populations d'arbres forestiers (pour mémoire).Il comprend 450 m 2 <strong>de</strong> laboratoires <strong>et</strong> 137 m 2 <strong>de</strong> bureaux. Il est organisé en 9 laboratoires<strong>de</strong> fonction (clonage, marqueurs…), complétés par 6 laboratoires à usage collectif (salle <strong>de</strong>smachines, laverie…).3.3 Plate-forme <strong>de</strong> protéomique. (labellisée RIO <strong>et</strong> RNG)La connaissance <strong>de</strong>s ensembles <strong>de</strong> protéines recrutées pour réaliser une fonctionest complémentaire <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> leurs statuts post-traductionnels qui en déterminent lespossibilités d'interaction, la localisation sub-cellulaire <strong>et</strong> la fonction. C<strong>et</strong>te structure,<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 29/51


développée à partir <strong>de</strong> 1999, dispose d'équipements en robotique <strong>et</strong> spectrométrie <strong>de</strong> masse<strong>et</strong> est le lea<strong>de</strong>r français sur c<strong>et</strong>te technique3.4 Participation à <strong>de</strong>s plates-formes transcriptomiques (Génopole Montpellier)Les relations entre gènes <strong>et</strong> phénotypes nécessitent l'analyse précise <strong>de</strong>l'expression <strong>de</strong>s transcrits dans <strong>de</strong>s organes <strong>et</strong> à <strong>de</strong>s sta<strong>de</strong>s particuliers <strong>de</strong>s plantes, <strong>et</strong> pour<strong>de</strong>s conditions environnementales précises. L’objectif est <strong>de</strong> reconstituer la chronologie <strong>de</strong>sévènements aboutissant à un programme <strong>de</strong> développement ou à une réponse adaptative.Les équipes ont accès aux équipements <strong>de</strong> Montpellier LR Génopole®.3.5 Plate-forme polyphénols (labellisée RIO)Les polyphénols suscitent un très grand intérêt en raison <strong>de</strong> l’influence qu’ilsexercent, soit directement, soit au travers <strong>de</strong> leurs interactions avec les autres constituantsdu milieu, sur les propriétés organoleptiques <strong>de</strong>s fruits <strong>et</strong> légumes <strong>et</strong> <strong>de</strong> leurs produits <strong>de</strong>transformation <strong>et</strong> <strong>de</strong> leurs eff<strong>et</strong>s nutritionnels éventuels.La plate-forme Polyphénols dispose d’un équipement lourd (HPLC-ESI-TI-MS, ESI-TOF-MScouplé à la HPLC <strong>et</strong> à l’électrophorèse capillaire, RMN 500 MHz) <strong>et</strong> d’une expertiseanalytique développée en lien avec l’équipe Polyphénols <strong>de</strong> l’UMR SPO, qui lui perm<strong>et</strong>tentd'apporter une importante contribution dans le domaine <strong>de</strong> l'analyse structurale <strong>de</strong>smolécules polyphénoliques <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s relations structure - propriétés.Les principaux proj<strong>et</strong>s auxquels la plate forme contribue concernent :§ La caractérisation structurale <strong>de</strong>s composés phénoliques (constituants <strong>de</strong>s fruits,produits formés au cours <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> transformation, métabolites)§ L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'organisation <strong>de</strong>s systèmes supramoléculaires impliquant lescomposés phénoliques en interaction avec d'autres molécules (protéines,polysacchari<strong>de</strong>s)§ La caractérisation rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> la composition phénolique d'un grand nombred'échantillons (en lien avec <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> métabolomique, notamment)3.6 Plate-forme d’analyse <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s fruitsLa plateforme « d'analyse <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s fruits » du Centre Inra d’Avignon a étéconçue en 2001. Hébergée, pour la majorité <strong>de</strong>s analyses, dans l’unité SQPOV, elle a pourmission l’analyse <strong>de</strong>s composantes organoleptiques <strong>et</strong> nutritionnelles <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s fruits,via la mise au point <strong>et</strong> la mesure <strong>de</strong> paramètres physiques, chimiques <strong>et</strong> biochimiquescaractérisant les fruits. Elle participe au proj<strong>et</strong> transdisciplinaire concernant les basesbiologiques <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s fruits charnus tels que la tomate, l’abricot <strong>et</strong> la pêche, réalisépar les unités SQPOV, UGAFL <strong>et</strong> PSH. Trois missions ont été confiées à c<strong>et</strong>te plate-forme :· réaliser les mesures nécessaires au déroulement <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> recherchequi constituent le vol<strong>et</strong> qualité <strong>de</strong> l'axe 1;· assurer une veille technologique <strong>et</strong> développer <strong>de</strong> nouvelles métho<strong>de</strong>s, si possiblenon <strong>de</strong>structives <strong>et</strong> à haut débit;· être ouvert aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s extérieures <strong>de</strong> prestations.Le fonctionnement <strong>de</strong> la plateforme est coordonné par une ingénieur <strong>et</strong> suivi parun comité d’utilisateurs. La mise en commun <strong>de</strong>s efforts <strong>de</strong> 3 unités a permis <strong>de</strong> valoriser lescompétences <strong>et</strong> les matériels propres à chaque unité. De façon pratique, la création duplateau technique a facilité l'acquisition commune <strong>de</strong> gros appareils afin d’atteindre le débitnécessaire aux recherches <strong>et</strong> a permis l’harmonisation <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s d’analyses entreunités. D’autre part, les relations créées par le biais <strong>de</strong> ce plateau favorisent les échangesthématiques entre différentes unités <strong>et</strong> l’émergence <strong>de</strong> nouveaux proj<strong>et</strong>s. C<strong>et</strong>te plate-formefonctionne en réseau avec le laboratoire d'analyse sensorielle conçu en partenariat entrel'Inra <strong>et</strong> la Maison <strong>de</strong> l'Alimentation (Isema), <strong>et</strong> le laboratoire <strong>et</strong> la halle technologique du<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 30/51


CTCPA.3.7 Plate-forme <strong>de</strong> sécurité microbiologique <strong>de</strong>s alimentsLa manipulation d'agents biologiques pathogènes requiert le respect <strong>de</strong> règles <strong>de</strong>biosécurité strictes. L’UMR SQPOV dispose d’un laboratoire <strong>de</strong> confinement <strong>de</strong> niveau L2, <strong>et</strong>comporte bon nombre d’équipements exigés pour un laboratoire <strong>de</strong> confinement <strong>de</strong> niveauL3. Il est <strong>de</strong>stiné à développer une recherche <strong>de</strong> pointe dans le domaine <strong>de</strong> la sécuritémicrobiologique <strong>de</strong>s aliments, en particulier vis à vis <strong>de</strong>s problèmes posés par Bacilluscereus, Clostridium botulinum <strong>et</strong> Listeria monocytogenes ; ce laboratoire est le seul enFrance où sont poursuivis <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> recherche publique sur les problèmes posés parC. botulinum dans l’industrie alimentaire. C<strong>et</strong>te plate-forme est ouverte aux partenairesrégionaux. Le Centre technique <strong>de</strong> la conservation <strong>de</strong>s produits agricoles (CTCPA)d’Avignon a signé une convention avec l’UMR SQPOV lui perm<strong>et</strong>tant un accès auxéquipements <strong>de</strong> manipulation en conditions d’anaérobiose dont il est dépourvu.3.8 Plate-forme partagée <strong>de</strong> modélisation <strong>de</strong> plantes virtuelles.La modélisation à plusieurs échelles (cellule, organe, plante, peuplement) est une<strong>de</strong>s clés <strong>de</strong> la réussite <strong>de</strong> la biologie intégrative. Le pôle montpelliérain dispose d'une unitélea<strong>de</strong>r dans ce domaine, <strong>et</strong> d'approches partagées entre c<strong>et</strong>te unité <strong>et</strong> d'autres unités àvocation plus biologique. Il s'agit d'assembler différents modèles <strong>et</strong> outils autour <strong>de</strong> lamodélisation <strong>de</strong> l'architecture <strong>de</strong>s plantes, favorisant ainsi l’intégration <strong>de</strong> connaissancesphysiques, éco-physiologiques ou génétiques au sein <strong>de</strong> modèles tridimensionnels <strong>de</strong>plantes, à différentes échelles <strong>de</strong> temps ou d'espace.4 - Plateaux techniques d'analyse haut débit <strong>de</strong>s phénotypes4.1 Plateau technique d’analyse haut débit <strong>de</strong>s phénotypes.Des équipements originaux ont été créés pour l'analyse phénotypique (i) enconditions reproductibles (conditions contrôlées avec pilotage par capteurs), (ii) avec unniveau d’exigence élevé (quantitativement <strong>et</strong> qualitativement) pour les mesures <strong>de</strong>sconditions environnementales, (iii) avec <strong>de</strong>s mesures phénotypiques (transpiration,croissance) mesurées précisément sur un grand nombre <strong>de</strong> plantes. Deux prototypes ont étédéveloppés dans l'unité Lepse, l'un pour <strong>de</strong>s p<strong>et</strong>ites dicotylédones comme Arabidopsisthaliana <strong>et</strong> l'autre pour <strong>de</strong>s monocotylédones comme le mais <strong>et</strong> le riz, mais qui peut êtreétendue à toute analyse <strong>de</strong> la croissance d'organes à développement unidirectionnel(rameaux d'arbres, soies <strong>de</strong> maïs). Le caractère expérimental <strong>de</strong> ces outil <strong>et</strong> les besoinsimportants <strong>de</strong> l’unité qui les a conçu ne perm<strong>et</strong>tent pas encore un usage partagé, mais lesbesoins <strong>de</strong>s unités sont très importants (Lepse, BPMP, DAP, DIA-PC) nécessitentd’envisager la fabrication <strong>de</strong> nouveaux modèles dans les meilleurs délais.Un équipement d’imagerie non invasif <strong>et</strong> automatisé s’impose pour analyser ungrand nombre <strong>de</strong> génotypes dans <strong>de</strong>s dispositifs comme les précé<strong>de</strong>nts ou au champ(imagerie par fluorimétrie pour l’efficience <strong>de</strong> l’appareil photosynthétique, imagerienumérique couplées aux processus d’analyse d’image pour le suivi du développement <strong>et</strong> <strong>de</strong>la croissance <strong>de</strong>s organes, imagerie thermique pour la mesure <strong>de</strong> la température d'organes).4.2 Plateau technique d'analyse à haut débit du transcriptome (µarrays), du protéome<strong>et</strong> pour certains aspects du métabolomeCe plateau technique constitue un outil d’analyse <strong>de</strong>s données génomiques <strong>et</strong>d’étu<strong>de</strong> du transcriptome <strong>et</strong> du protéome dans le cadre <strong>de</strong> programmes <strong>de</strong> recherches <strong>de</strong>l’UMR SPO <strong>et</strong> <strong>de</strong>s équipes associées.Ces recherches concernent principalement :- la levure S. cerevisiae , lors <strong>de</strong> la fermentation alcoolique en conditionsoenologiques,- le raisin en cours <strong>de</strong> maturation.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 31/51


4.3 Plateau technique « Génie particulaire »Le plateau technique <strong>de</strong> génie particulaire alimentaire en cours d’installation viseraà apporter à la plate-forme une compétence régionale <strong>et</strong> nationale sur les poudresalimentaires en s'appuyant sur le savoir faire <strong>et</strong> les activités <strong>de</strong> trois équipes régionales auxcompétences complémentaires : l'UMR Iate qui développe <strong>de</strong>s travaux sur les basesphysicochimiques du fractionnement <strong>de</strong>s grains <strong>et</strong> graines <strong>et</strong> les procédés <strong>de</strong> fractionnement<strong>et</strong> <strong>de</strong> séparation par voie sèche, le LMGC qui est spécialisé sur la mécanique <strong>de</strong>s soli<strong>de</strong>s <strong>et</strong>les milieux granulaires <strong>et</strong> enfin l'Ecole <strong>de</strong>s mines d'Ales qui a acquis une large compétencedans le domaine <strong>de</strong>s poudres minérales <strong>et</strong> <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong>s matériaux.Le plateau <strong>de</strong> génie particulaire alimentaire <strong>de</strong> Montpellier prendra en charge enpriorité <strong>de</strong>s travaux sur les produits végétaux (en particulier sur les farines <strong>de</strong> grains <strong>et</strong>graines) <strong>et</strong> sur les produits <strong>de</strong> leur fractionnement. Il s'agit notamment <strong>de</strong> fractions riches enmicro constituants d'intérêt technologique ou nutritionnel ou <strong>de</strong> micro ou nano particulesd'intérêt technologique (charges pour les biomatériaux, charges ou supports pour lesmatériaux actifs ou la libération contrôlée). Tous les aspects, <strong>de</strong>puis la génération <strong>de</strong>ssoli<strong>de</strong>s divisés (en particulier en faisant appel aux techniques les plus performantestransférées <strong>de</strong>puis d'autres secteurs d'activité tels que la chimie), leur séparation (nouvellestechniques séparatives <strong>de</strong>s poudres), leur caractérisation fine (morphologie, surfacespécifique, état thermodynamique <strong>de</strong> la surface <strong>de</strong>s particules, rhéologie) <strong>et</strong> leur mise enœuvre (stockage, transport, manutention, agglomération, perte <strong>de</strong> l'état divisé) serontabordés.4.4 Plateau technique <strong>de</strong> transformation <strong>de</strong>s produits tropicauxUne halle <strong>de</strong> technologie agroalimentaire <strong>et</strong> un atelier <strong>de</strong> conception d’équipementsentourés d’un groupe <strong>de</strong> laboratoires <strong>de</strong> physico-chimie, biochimie <strong>et</strong> microbiologieconstituent le plateau technologique <strong>de</strong> transformation <strong>de</strong>s produits tropicaux. Leséquipements <strong>et</strong> instrumentations visent plus spécifiquement à optimiser les procédés <strong>de</strong>valorisation <strong>de</strong> produits tropicaux, aux teneurs exceptionnellement élevées en moléculesfonctionnelles (agents <strong>de</strong> texture, composés d’intérêt nutritionnel, arômes, <strong>et</strong>c.). Ainsi, lestechniques douces comme les champs électriques pulsés ou non, les techniquesmembranaires, la flash- détente, l’immersion sont au cœur <strong>de</strong>s préoccupations actuelles. Enoutre, il est donné une gran<strong>de</strong> place à la modélisation <strong>de</strong>s couplages <strong>de</strong>s cinétiques <strong>de</strong>sréactions dans les aliments <strong>et</strong> <strong>de</strong>s transferts <strong>de</strong> chaleur/matière.En participant à la future UMR « Qualisud » aux côtés <strong>de</strong> laboratoires <strong>de</strong> sciences <strong>et</strong>génie alimentaires <strong>de</strong>s universités <strong>de</strong> Montpellier 1 <strong>et</strong> Montpellier 2 entre autres, le Ciradétend ses compétences scientifiques <strong>et</strong> ses moyens dans <strong>de</strong>s domaines voisins commel’ingénierie <strong>de</strong>s réactions biologiques <strong>et</strong> la synthèse <strong>de</strong> bioproduits <strong>de</strong> l’industrie alimentaire,la mesure <strong>et</strong> l’instrumentation pour les bio-procédés (en particulier les fermentations), lesinter-actions emballage-aliment.5 - Collections d'accessions, <strong>de</strong> ressources génétiques <strong>et</strong> <strong>de</strong> mutantsLa conservation <strong>et</strong> la gestion <strong>de</strong>s ressources génétiques sont une mission <strong>de</strong>s instituts <strong>de</strong>recherche pour les espèces agricoles. L'IFR est ainsi détenteur, au travers <strong>de</strong> ses UMR, <strong>de</strong>collections <strong>de</strong> ressources biologiques <strong>de</strong> statut national <strong>et</strong> international d’espèces tempérées<strong>et</strong> tropicales. Ces collections perm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong> préserver une diversité <strong>de</strong> génotypes façonnéepar les pressions naturelles <strong>et</strong> anthropiques <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s siècles, mais sont aussi constituée<strong>de</strong> matériels issus <strong>de</strong>s techniques récentes <strong>de</strong> mutagenèse artificielle. Récemment, cescollections ont été inscrites dans le cadre <strong>de</strong> plates-formes RIO <strong>et</strong> <strong>de</strong>s démarches <strong>de</strong>certification au titre <strong>de</strong> ‘Centres <strong>de</strong> ressources biologiques’ (CRB) sont entreprises. Outrel'analyse proprement dite <strong>de</strong> la biodiversité contenue dans ces collections <strong>et</strong> <strong>de</strong>s modalités<strong>de</strong> sa gestion sur le long terme, ces outils ont un rôle essentiel pour les approchesfonctionnelles <strong>de</strong>s gènes (génétique quantitative, génétique d’association, i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>smutants naturels...).<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 32/51


La conservation in vivo <strong>de</strong> ces ressources s’effectue à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> chambres froi<strong>de</strong>s (425 m3sur le seul site Inra <strong>de</strong> Melgueil).La collection <strong>de</strong> mutants d'insertion du riz, développée au Cirad <strong>et</strong> portée par les unités DAP<strong>et</strong> GDP, est une ressource unique. Elle représente le produit d'initiatives française(Génoplante) <strong>et</strong> européenne (CerealGeneTag) <strong>et</strong> est largement utilisée dans <strong>de</strong>sprogrammes internationaux (Challenge Program Generation) ainsi que par <strong>de</strong> nombreuxcollègues étrangers dans le cadre <strong>de</strong> MTA. Elle constitue un outil important <strong>et</strong> un facteursupplémentaire d'i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong> l'IFR.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 33/51


Le pôle <strong>Agropolis</strong> InternationalLe <strong>RTRA</strong> "Agronomique <strong>et</strong> développement durable" s’inscrit au cœur du pôle<strong>Agropolis</strong> International. La recherche agronomique est à la fois le cœur historique <strong>et</strong> le cœurscientifique <strong>de</strong> ce pôle.Comme le soulignait le Comité national d’évaluation <strong>de</strong> la recherche en mars2003 en introduction <strong>de</strong> son rapport sur le pôle <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> Montpellier, « On peutaffirmer que Montpellier est aux sciences <strong>de</strong> la vie, <strong>et</strong> plus précisément à l’agronomie, ceque Grenoble est aux sciences <strong>de</strong> la matière <strong>et</strong> plus précisément à la physique ».C<strong>et</strong>te spécificité montpelliéraine est le fruit d’efforts engagés par legouvernement <strong>de</strong>puis les années 70 pour regrouper l'ensemble <strong>de</strong>s forces françaisesspécialisées en agronomie méditerranéenne <strong>et</strong> tropicale.Dès 1986, c<strong>et</strong>te exceptionnelle concentration <strong>de</strong> compétences spécialiséesjustifiait la création <strong>de</strong> l’association <strong>Agropolis</strong>. La dynamique <strong>de</strong> rapprochement <strong>et</strong> <strong>de</strong>mutualisation qui inspire <strong>de</strong>puis l’origine le proj<strong>et</strong> d’<strong>Agropolis</strong> connaît <strong>de</strong>puis quelquesannées une accélération très sensible, qui s’inscrit fondamentalement dans la structurationprogressive <strong>de</strong> l’espace scientifique européen.La première impulsion a été donnée par la politique <strong>de</strong> constitution <strong>de</strong>s pôles <strong>de</strong>compétences officiellement lancée en mai 2004 par le Ministre <strong>de</strong> l’agriculture <strong>et</strong> <strong>de</strong> lapêche, <strong>et</strong> qui a débouché sur le proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> création <strong>de</strong> Montpellier SupAgro.La secon<strong>de</strong> impulsion a été donnée par la création du pôle scientifique <strong>Agropolis</strong>International, formalisée en avril 2006 par la signature d’une charte <strong>et</strong> la réforme <strong>de</strong>s statutsd’<strong>Agropolis</strong> pour donner naissance à <strong>Agropolis</strong> International, structure porteuse du pôlerassemblant :- au titre <strong>de</strong> la recherche, la totalité <strong>de</strong>s organismes du programme 187<strong>de</strong> la LOLF (Gestion <strong>de</strong>s ressources <strong>et</strong> <strong>de</strong>s milieux), i.e. l’Inra, le Cirad,l’IRD, le Cemagref, l’Ifremer <strong>et</strong> le BRGM <strong>et</strong> l’IRD, ainsi que le CNRS ;- au titre <strong>de</strong> l’enseignement supérieur : les quatre établissementsfondateurs <strong>de</strong> Montpellier SupAgro, le Ciheam-IAM.M <strong>et</strong> l’Engref, les troisuniversités <strong>de</strong> Montpellier, l’université <strong>de</strong> Perpignan, le Centre universitaire<strong>de</strong> formation <strong>et</strong> <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> Nîmes, la Conférence <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s écolesdu Languedoc-Roussillon ;- au titre du développement, l’Acta <strong>et</strong> l’Actia, associations nationales <strong>de</strong>scentres techniques agricoles <strong>et</strong> agro-alimentaires.Le pôle <strong>Agropolis</strong> International, dont les compétences <strong>et</strong> les contours ont étéprécisés au cours <strong>de</strong>s réflexions conduites <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans regroupe aujourd’hui près <strong>de</strong>2200 chercheurs <strong>et</strong> enseignants-chercheurs rattachés à 112 unités <strong>de</strong> recherche, parmilesquelles 42 UMR.Ce pôle associe étroitement, dans la perspective du développement durable, lesdomaines traditionnels <strong>de</strong> la recherche agronomique, agriculture <strong>et</strong> alimentation, auxthématiques émergentes <strong>de</strong> l’environnement <strong>et</strong> <strong>de</strong> la biodiversité. Dans ce typed’organisation agri-environnementale - en passe <strong>de</strong> s'imposer comme modèle <strong>de</strong> référence àl’échelle internationale - le pôle <strong>Agropolis</strong> International constitue l’une <strong>de</strong>s toutes premièresconcentrations mondiales, comparable à l’ensemble <strong>de</strong>s quinze Centres internationaux <strong>de</strong>recherche agronomiques réunis (qui comptent au total 1800 cadres scientifiques) <strong>et</strong> aucomplexe universitaire <strong>de</strong> Wageningen (Pays-Bas, environ 1400 cadres scientifiques).<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 34/51


Liste <strong>de</strong>s réseaux thématiques <strong>de</strong> recherche avancéesélectionnés le 4 octobre 2006 par le gouvernementDiscipline principaleNom <strong>de</strong> la fondationImplantationgéographiqueprincipaleMathématique Sciences mathématique Paris CentreInformatique Digitéo Sud <strong>de</strong> Paris – Ile <strong>de</strong>PhysiqueChimieTechnologie <strong>et</strong><strong>Agronomie</strong>Biologie <strong>et</strong> SciencesmédicalesTriangle <strong>de</strong> la physiqueNanosciences aux limites <strong>de</strong> lananoélectroniqueCentre international <strong>de</strong> rechercheavancée en chimie à StrasbourgAerospace Science and Engineering<strong>Agronomie</strong> <strong>et</strong> développement durableFondation <strong>de</strong> recherch<strong>et</strong>ransdisciplinaire du vivant (FRTV)FrancePlateau <strong>de</strong> Saclay – Ile<strong>de</strong> FranceGrenobleStrasbourgToulouseMontpellierParisSciences sociales <strong>et</strong>humainesÉcole <strong>de</strong>s neurosciences <strong>de</strong> ParisInnovations thérapeutiques eninfectiologieRéseau <strong>de</strong>s instituts d'étu<strong>de</strong>savancéesToulouse Sciences économiquesÉcole d'économie <strong>de</strong> ParisIle <strong>de</strong> FranceLyonLyon –Aix/Marseille –Nantes – ParisToulouseParis<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 35/51


Résultats <strong>de</strong> l'appel à proj<strong>et</strong>s<strong>de</strong>s réseaux thématiques <strong>de</strong> recherche avancée<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 36/51


LES RÉSEAUX THÉMATIQUES DE RECHERCHE AVANCÉEPrésentationLe Pacte pour la recherche prévoit la possibilité pour les universités, gran<strong>de</strong>s écoles <strong>et</strong>organismes <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> se regrouper pour former <strong>de</strong>s Réseaux thématiques <strong>de</strong>recherche avancée. Ceux-ci doivent constituer les fers <strong>de</strong> lance <strong>de</strong> la recherche française, <strong>et</strong>prétendre au statut <strong>de</strong> hauts lieux scientifiques, parmi les tout meilleurs au plan internationaldans leurs spécialités.Le ministère en charge <strong>de</strong> la recherche a ainsi lancé un appel à proj<strong>et</strong>s le 22 mai <strong>de</strong>rniervisant à i<strong>de</strong>ntifier les meilleurs proj<strong>et</strong>s évalués au regard <strong>de</strong> leurs excellence <strong>et</strong> originalitéscientifiques <strong>et</strong> <strong>de</strong> leur visibilité internationale.C<strong>et</strong> appel à proj<strong>et</strong>s a entraîné une forte mobilisation <strong>de</strong> la communauté scientifique nationale<strong>et</strong> une dynamique <strong>de</strong> coopération scientifique exemplaire qui se sont traduites par le dépôt<strong>de</strong> 37 proj<strong>et</strong>s novateurs à la fois sur le plan scientifique <strong>et</strong> sur le plan organisationnel.A l’issue d'un travail d'évaluation approfondi mené par un comité d'évaluation, composé <strong>de</strong>neuf personnalités scientifiques reconnues <strong>et</strong> présidé par M. Jean Dercourt, Secrétaireperpétuel <strong>de</strong> l'Académie <strong>de</strong>s Sciences, douze proj<strong>et</strong>s <strong>de</strong> réseaux thématiques <strong>de</strong>recherche avancée ont été r<strong>et</strong>enus par le Gouvernement ainsi que le proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> réseau<strong>de</strong>s centres thématiques internationaux en Sciences humaines <strong>et</strong> sociales quiregroupe les sites <strong>de</strong> Nantes, Paris, Lyon <strong>et</strong> Aix-en-Provence.Ces proj<strong>et</strong>s couvrent l'ensemble <strong>de</strong>s principaux champs thématiques <strong>de</strong> recherche :mathématiques, physique, chimie, sciences <strong>de</strong> l'ingénieur, sciences <strong>de</strong> l'information <strong>et</strong> <strong>de</strong> lacommunication, sciences <strong>de</strong> la vie, économie, sciences humaines <strong>et</strong> sociales.Ils rassemblent, autour d'un noyau dur d'unités <strong>de</strong> recherche proches géographiquement,une masse critique <strong>de</strong> chercheurs <strong>de</strong> très haut niveau, fédérés dans le cadre d'une stratégiepartagée autour d'un objectif scientifique commun.Ces treize proj<strong>et</strong>s fédèrent enfin 40 institutions d'enseignement supérieur ou <strong>de</strong> recherchedifférentes <strong>et</strong> rassemblent 5 900 chercheurs, enseignants-chercheurs ou clinicienspermanents.Le Gouvernement a ainsi mis en application, moins <strong>de</strong> 6 mois après la promulgation <strong>de</strong> la loidu 18 avril 2006 <strong>de</strong> programme <strong>de</strong> la recherche, l'une <strong>de</strong>s principales mesures structurantesdu Pacte pour la recherche.Après négociation puis validation <strong>de</strong> leurs statuts par les conseils d'administration <strong>de</strong>sétablissements fondateurs, les fondations <strong>de</strong> coopération scientifique qui porteront les <strong>RTRA</strong>seront créées par décr<strong>et</strong> simple. L'Etat contribuera, aux cotés <strong>de</strong>s institutionspartenaires, au financement <strong>de</strong> ces fondations, à hauteur <strong>de</strong> 200M€.Enfin, certains dossiers non r<strong>et</strong>enus comme réseaux thématiques <strong>de</strong> recherche avancée,mais ayant suscité <strong>de</strong> réelles dynamiques locales <strong>de</strong> coopération, pourront êtreaccompagnés par les établissements <strong>et</strong> organismes impliqués, en concertation avec leministère en charge <strong>de</strong> la recherche, suivant <strong>de</strong>s modalités à définir au cas par cas.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 37/51


SCIENCES MATHÉMATIQUES À PARISNom : Réseau thématique <strong>de</strong> recherche avancée en sciences mathématiquesDomaine d’activité :Le proj<strong>et</strong> couvre <strong>de</strong> manière égale les domaines centraux <strong>de</strong>s mathématiques pures(algèbre, analyse <strong>et</strong> géométrie) <strong>et</strong> appliquées (probabilités <strong>et</strong> analyse numérique). Leproj<strong>et</strong> se distingue également par sa forte ouverture aux autres disciplines <strong>et</strong> auxapplications industrielles.Partenaires impliqués :CNRS, ENS Ulm, Universités Paris VI <strong>et</strong> VII, Collège <strong>de</strong> France, Université Paris Dauphine.Le proj<strong>et</strong> r<strong>et</strong>enu regroupe sur le site <strong>de</strong> Paris-Chevaler<strong>et</strong> ou à son voisinage immédiat lamajorité <strong>de</strong>s acteurs parisiens <strong>de</strong> premier plan dans le domaine mathématique, toutspécialement la fédération <strong>de</strong> recherche « Mathématiques Paris Centre », ainsi que ledépartement <strong>de</strong> mathématiques <strong>et</strong> applications <strong>de</strong> l'école normale supérieure. Les quatrechaires en mathématiques du Collège <strong>de</strong> France <strong>et</strong> le centre <strong>de</strong> recherche enmathématiques <strong>de</strong> la décision <strong>de</strong> l'université <strong>de</strong> Paris-Dauphine y sont associés.Caractéristiques :Les équipes participantes regroupent près <strong>de</strong> 465 chercheurs <strong>et</strong> enseignants-chercheursdont 184 directeurs <strong>de</strong> recherche <strong>et</strong> professeurs. La présence à l'« International Congress ofMathematics » qui a lieu tous les quatre ans est l'un <strong>de</strong>s meilleurs indicateurs <strong>de</strong>reconnaissance internationale. Le nombre <strong>de</strong>s conférences, plénières ou non, données parles membres participant au proj<strong>et</strong> place ce réseau thématique à la première place mondiale,<strong>de</strong>vant trois universités américaines.Stratégie :Le proj<strong>et</strong> affiche cinq ambitions prioritaires :1. accroître la visibilité <strong>et</strong> l'attractivité <strong>de</strong>s forces déjà présentes, en renforçant lacapacité <strong>de</strong>s équipes participantes à attirer les meilleurs chercheurs <strong>et</strong> étudiants,afin <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir un pôle d'excellence incontournable en Europe ;2. <strong>de</strong>venir un pôle mondial <strong>de</strong> formation par la recherche en mathématiques autour <strong>de</strong>l’école doctorale <strong>de</strong> sciences mathématiques <strong>de</strong> Paris-Centre, capable d'assurerles meilleurs débouchés aux jeunes qui en seront issus ;3. promouvoir les coopérations entre mathématiciens <strong>et</strong> industriels, pour renforcer nonseulement l'utilisation <strong>de</strong>s compétences <strong>de</strong>s mathématiciens dans l'industrie,mais susciter en r<strong>et</strong>our <strong>de</strong>s directions <strong>de</strong> recherche nouvelles <strong>et</strong> contribuer à unemeilleure reconnaissance <strong>de</strong> la formation doctorale.4. développer les interactions avec les autres sciences. Le développement d'interfacesavec mé<strong>de</strong>cine, la chimie, la biologie, la climatologie <strong>et</strong> la finance élargira lepérimètre classique <strong>de</strong>s interactions avec la physique <strong>et</strong> les sciences <strong>de</strong>l'ingénieur.5. enfin, contribuer à l'irrigation du tissu mathématique national, en renforçant lescollaborations avec les centres <strong>de</strong> mathématiques <strong>de</strong> province.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 38/51


PHYSIQUE FONDAMENTALE SUR LE PLATEAU DE SACLAYNom : Le Triangle <strong>de</strong> la physiqueDomaine d’activité :Le proj<strong>et</strong> a pour ambition <strong>de</strong> rassembler autour <strong>de</strong> thématiques ciblées un ensembled'équipes <strong>de</strong> recherche en physique concentrées sur le triangle Palaiseau-Orsay-Saclay.En concentrant <strong>et</strong> coordonnant les efforts <strong>de</strong> recherche dans les domaines <strong>de</strong> compétence<strong>de</strong> l’optique, <strong>de</strong> la physique <strong>de</strong> la matière diluée <strong>et</strong> con<strong>de</strong>nsée, <strong>de</strong>s milieux complexes,<strong>de</strong> la nanophysique <strong>et</strong> <strong>de</strong> la physique statistique, le proj<strong>et</strong> s'affirme ainsi comme un soclefort <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong> connaissances nouvelles vers les applications <strong>et</strong> la valorisationindustrielles ou pour m<strong>et</strong>tre en place <strong>de</strong>s programmes ambitieux <strong>de</strong> formation par larecherche.Partenaires impliqués :CNRS, CEA, Université d'Orsay Paris 11, Ecole polytechnique, Institut d'optique, Supélec,ENSTA <strong>et</strong> Onera.Caractéristiques :Le proj<strong>et</strong> rassemble près <strong>de</strong> 1000 chercheurs permanents, dont 50 ayant un nombre <strong>de</strong>citations global supérieur à 2000, répartis dans 33 laboratoires.Le proj<strong>et</strong> bénéficie d'un tissu <strong>de</strong>nse, unique en France, d'infrastructures <strong>de</strong> recherche qui nepeut que renforcer les synergies interdisciplinaires. L'environnement dans lequel s'insère leTriangle <strong>de</strong> la physique est par ailleurs particulièrement riche, avec la proximité immédiate<strong>de</strong>s laboratoires <strong>de</strong> Digitéo Labs <strong>et</strong> <strong>de</strong> laboratoires <strong>de</strong> biologie reconnus à Orsay <strong>et</strong> Gif surYv<strong>et</strong>te.Le proj<strong>et</strong> aura par ailleurs un rôle très complémentaire <strong>de</strong> celui du pôle <strong>de</strong> compétitivitéSystém@tic à vocation mondiale mais aussi du pôle Meditech Santé.Stratégie :La réflexion préalable à la présentation du proj<strong>et</strong> a permis une sélection <strong>de</strong> 7 thématiquesqui structureront la politique scientifique du réseau <strong>et</strong> les travaux <strong>de</strong> la fondation :- cohérence <strong>et</strong> intrication quantique : atomes, molécules <strong>et</strong> systèmes mésoscopiques,- matière hors équilibre : <strong>de</strong> la molécule aux nanoparticules,- matière complexe,- matière à fortes corrélations quantiques,- électronique <strong>de</strong> spin,- pôle lumière extrême,- <strong>et</strong> nanophotonique.La recherche en physique ne pouvant se concevoir indépendamment <strong>de</strong>s autres champsscientifiques, <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s à caractère interdisciplinaire, en particulier avec la chimie <strong>et</strong> lascience <strong>de</strong>s matériaux, avec les sciences <strong>de</strong> l'information (STIC) <strong>et</strong> celles du vivant seronti<strong>de</strong>ntifiés <strong>et</strong> développés.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 39/51


CHIMIE À STRASBOURGNom : Centre international <strong>de</strong> recherche avancée en chimie à Strasbourg (C.I.R.A.C.S.)Domaine d’activité :La communauté strasbourgeoise <strong>de</strong> chimistes couvre un vaste domaine <strong>de</strong> compétences <strong>et</strong>d'activités, aussi bien en chimie fondamentale qu'aux interfaces avec la biologie <strong>et</strong> laphysique. Avec ses forces <strong>et</strong> sa réputation, elle est dans une position unique pour <strong>de</strong>venirun <strong>de</strong>s tous premiers acteurs à l'échelle mondiale avec les r<strong>et</strong>ombées scientifiques,technologiques <strong>et</strong> industrielles que cela implique.Partenaires impliqués :CNRS, Université Louis Pasteur, société Bruker France.L'activité du CIRACS est localisée sur les trois campus <strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> Strasbourg ;Esplana<strong>de</strong>, Illkirch-Graffensta<strong>de</strong>n <strong>et</strong> Cronenbourg. L" interface avec la biologie est adosséeau Pôle d'Innovation Thérapeutique à vocation mondiale.Caractéristiques :Le cœur <strong>de</strong>s laboratoires du proj<strong>et</strong> CIRACS comprend 758 personnes dont 241 chercheurspermanents <strong>et</strong> 40 professeurs invités.La chimie à Strasbourg est classée au premier rang national avec, sur une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 10ans, 3 043 publications <strong>et</strong> 44 240 citations, en course avec Cambridge, ETH Zürich, Berkeley<strong>et</strong> Harvard. En plus du prix Nobel Jean-Marie Lehn, Strasbourg compte (en chimie) cinqmembres <strong>de</strong> l'Académie <strong>de</strong>s Sciences, tandis que cinq jeunes professeurs ont été membresjunior <strong>de</strong> l'Institut Universitaire <strong>de</strong> France <strong>et</strong> que trois professeurs sont actuellementmembres senior <strong>de</strong> l’IUF.En 2002-2005, plus <strong>de</strong> 140 brev<strong>et</strong>s ont été déposés.Stratégie :A partir <strong>de</strong>s trois domaines principaux étudiés sur le site <strong>de</strong> Strasbourg, le proj<strong>et</strong> ambitionne,grâce à <strong>de</strong>s recrutements <strong>de</strong> scientifique <strong>de</strong> haut niveau, <strong>de</strong> développer <strong>de</strong> nouvellesthématiques non seulement au cœur <strong>de</strong> la chimie mais aussi à ses interfaces, pour renforcerson positionnement au plus haut niveau <strong>de</strong> la compétition internationale.Parmi les nouvelles thématiques, on note le passage <strong>de</strong> la chimie supra-moléculaire à lachimie dynamique constitutionnelle, celui <strong>de</strong> la synthèse chimique aux machines <strong>et</strong> moteursmoléculaires <strong>et</strong> en nanochimie, celui <strong>de</strong> la molécule à l'obj<strong>et</strong> nanométrique. Dans le domaine<strong>de</strong>s molécules <strong>et</strong> <strong>de</strong>s matériaux, les polymères fonctionnels à base <strong>de</strong> composés <strong>et</strong>procédés issus du mon<strong>de</strong> naturel seront envisagés.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 40/51


INFECTIOLOGIE À LYONNom : Innovations thérapeutiques en infectiologieDomaine d’activité :Responsables <strong>de</strong> plus d'un quart <strong>de</strong>s décès du à <strong>de</strong>s maladies ou <strong>de</strong>s traumatismes, lesmaladies infectieuses <strong>et</strong> parasitaires provoquent 15 millions <strong>de</strong> décès chaque année dans lemon<strong>de</strong>.La situation réactive actuelle vis-à-vis <strong>de</strong> ces pathologies doit laisser la place à uneapproche anticipatrice <strong>et</strong> proactive dans le domaine <strong>de</strong> l’infectiologie. Une tell<strong>et</strong>ransition <strong>de</strong>man<strong>de</strong> un effort important <strong>de</strong> recherche. La place <strong>de</strong> Lyon constitue, dans cedomaine, un site unique tant par son potentiel <strong>de</strong> recherche <strong>et</strong> <strong>de</strong> formation publique, quepar son tissu industriel.Partenaires impliqués :Ecole normale supérieure <strong>de</strong> Lyon, Universités Clau<strong>de</strong> Bernard Lyon 1 <strong>et</strong> Joseph Fourier,CNRS, Inserm, Inra, Inria, CEA <strong>et</strong> Lyonbiopole.Caractéristiques :Ce proj<strong>et</strong>, rassemblant 27 laboratoires avec plus <strong>de</strong> 360 chercheurs, enseignantschercheurs<strong>et</strong> post-docs, sera très majoritairement centré sur Lyon <strong>et</strong> plus particulièrementsur le site du Technopôle Lyon-Gerland, en association avec les sites du Campus <strong>de</strong> laDoua <strong>et</strong> du Pôle Santé Rockefeller.Les équipes associées au sein du proj<strong>et</strong> ont publié plus <strong>de</strong> 3600 articles dans <strong>de</strong>s revuesinternationales à comité <strong>de</strong> lecture <strong>de</strong>puis 1999.La labellisation du Pôle <strong>de</strong> compétitivité mondial Lyonbiopole porté par les industriels duvaccin <strong>et</strong> du diagnostic est venu renforcer ce positionnement <strong>de</strong> Lyon comme territoired'excellence en matière d'infectiologie.Stratégie :Le proj<strong>et</strong> souhaite susciter le développement d'approches fondamentales qui exploitent foisles connaissances <strong>et</strong> les technologies <strong>de</strong> la biologie <strong>de</strong>s systèmes infectieux <strong>et</strong> celles <strong>de</strong>sdisciplines aux frontières, pour générer <strong>de</strong>s concepts <strong>et</strong> <strong>de</strong>s développements originaux. Parailleurs, la recherche en infectiologie doit être mieux connectée aux développementsindustriels <strong>et</strong> à la production pharmaceutique. Les enjeux du proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>RTRA</strong> Infectiologiesont multiples :- développer une connaissance <strong>de</strong> pointe sur les mécanismes moléculaires <strong>et</strong>physiologiques <strong>de</strong> l'infection par un micro-organisme pathogène ;- conforter le rapprochement entre recherche fondamentale <strong>et</strong> services hospitalierspour répondre aux problématiques <strong>de</strong> santé publique ;- positionner c<strong>et</strong>te connaissance en amont du Pôle mondial Lyonbiopole eninfectiologie pour conforter le développement du bouclier sanitaire français ;- perm<strong>et</strong>tre aux recherches en infectiologie conduites à Lyon d'atteindre grâce à cessynergies un niveau d'excellence <strong>et</strong> une visibilité internationale.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 41/51


NEUROSCIENCES À PARISNom : École <strong>de</strong>s neurosciences <strong>de</strong> Paris-Ile-<strong>de</strong>-Françe (ENP)Domaine d'activité :Le programme <strong>de</strong> l'ENP, Comprendre le cerveau pour traiter ses maladies, touche aux troisgrands domaines <strong>de</strong>s neurosciences (neurosciences moléculaires <strong>et</strong> cellulaires.Neurosciences intégrées <strong>et</strong> cognitives, maladies neurologiques <strong>et</strong> psychiatriques). Il a <strong>de</strong>simplications majeures en termes <strong>de</strong> connaissances, <strong>de</strong> santé publique (neurologie <strong>et</strong>psychiatrie), d'innovation technologique <strong>et</strong> d'éducation.Partenaires impliqués :Inserm, CEA, CNRS, Université Paris 6-Pierre <strong>et</strong> Marie Curie <strong>et</strong> Université Pans 11-SudCe proj<strong>et</strong> est bâti sur une sélection d'équipes parisiennes en neurosciences auxquelles il fauten adjoindre d'autres dans le sud <strong>de</strong> Paris. Ce <strong>RTRA</strong> s'appuie sur la mise en place en Ile-<strong>de</strong>-Françe du Pôle <strong>de</strong> compétitivité "à vocation mondiale" Méditech-Santé dont lesneurosciences sont l'une <strong>de</strong>s composantes majeures.Caractéristiques :Près <strong>de</strong> 300 chercheurs <strong>et</strong> enseignants-chercheurs, accompagnés par une centaine <strong>de</strong> postdoctorants<strong>et</strong> 160 doctorants, participent au proj<strong>et</strong>. Les équipes participantes ont produit, aucours <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> écoulée <strong>de</strong>puis 1999, plus <strong>de</strong> 4300 articles qui ont généré plus <strong>de</strong> 73000 citations. On y trouve 3 personnes ayant un point H supérieur à 80, 21 entre 30 <strong>et</strong> 80, <strong>et</strong>23 avec un point H entre 20 <strong>et</strong> 30.Deux nouvelles plate-formes, Neurospin qui vient <strong>de</strong> s'ouvrir <strong>et</strong> MIRCEN (plate-formepréclinique d'imagerie pour la thérapie génique, cellulaire <strong>et</strong> médicamenteuse, ouverture fin2007), ainsi que <strong>de</strong>ux nouveaux centres, l'Institut <strong>de</strong> la vision (ouverture fin 2007) <strong>et</strong> l'Institutdu cerveau <strong>et</strong> <strong>de</strong> la moelle (ouverture fin 2009) serviront <strong>de</strong> support à ce proj<strong>et</strong>.Stratégie :En offrant <strong>de</strong>s conditions réellement attractives aux meilleures chercheurs, en accroissant lasynergie entre équipes par <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s multipartenaires <strong>et</strong> en soutenant l'installation oul'émergence <strong>de</strong> nouvelles équipes <strong>de</strong> pointe, l'ENP a l'ambition d'occuper une place <strong>de</strong>premier plan au niveau international dans ce domaine très compétitif.En aidant à comprendre les mécanismes pathologiques responsables <strong>de</strong> handicaps majeursphysiques ou psychiques, l'ENP facilitera le développement <strong>de</strong> nouvelles thérapeutiques, enpartenariat avec le pôle <strong>de</strong> compétitivité Méditech-Santé.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 42/51


BIOLOGIE, PHYSIQUE, THÉRAPIE DU CANCER À PARISNom : Fondation <strong>de</strong> recherche transdisciplinaire du vivant (FRTV)Domaine d'activité :L'obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> la fondation est, par une approche transdisciplinaire, <strong>de</strong> transcen<strong>de</strong>r les frontières<strong>et</strong> les limitations actuelles <strong>de</strong> notre compréhension du vivant.Les acteurs du proj<strong>et</strong> ont pour ambition <strong>de</strong> développer la compréhension <strong>de</strong>s baseschimique, physique <strong>et</strong> physiologique <strong>de</strong> la longévité <strong>de</strong>s organismes <strong>et</strong> les principes<strong>de</strong> leur réparation. Il s'agit là d'une révolution technologique <strong>et</strong> méthodologique permise parles progrès accomplis en génétique, en physiologie <strong>et</strong> en physique/chimie du vivant.Partenaires impliqués :ENS Ulm, Institut Curie, École supérieure <strong>de</strong> physique <strong>et</strong> <strong>de</strong> chimie industrielle (ESPCI),CNRSCaractéristiques :Les 134 équipes <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong>s trois établissements associés au CNRS <strong>et</strong> à l’Inserm,ainsi qu'à plusieurs universités <strong>de</strong> l’Ile <strong>de</strong> France, regroupent 469 professeurs, chercheurs <strong>et</strong>cliniciens <strong>et</strong> 188 post-docs.Stratégie :L'objectif intellectuel du proj<strong>et</strong> est <strong>de</strong> mieux comprendre la structure, révolution <strong>et</strong> levieillissement <strong>de</strong>s systèmes biologiques normaux <strong>et</strong> pathologiques, <strong>et</strong> l'objectif pratique estla découverte <strong>de</strong> principes diagnostiques <strong>et</strong> thérapeutiques innovants.L'organisation <strong>de</strong> ce proj<strong>et</strong> favorisera les progrès dans un espace transdisciplinaire selon 3axes :- imagerie <strong>de</strong> la molécule à l'organe,- bioinformatique <strong>et</strong> modélisation dans le cadre <strong>de</strong> la biologie <strong>de</strong>s systèmes,- métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> diagnostique <strong>et</strong> thérapies innovantes.Les objectifs recherchés à 5 ans consistent à :- faire <strong>de</strong> la FRTV un lieu incontournable <strong>de</strong> la recherche transdisciplinaire <strong>et</strong>systèmique ;- créer <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> recherche dans une perspective <strong>de</strong> valorisation ;- <strong>de</strong>venir un élément moteur pour un enseignement nouveau transcendant lesfrontières disciplinaires traditionnelles.Le vol<strong>et</strong> scientifique <strong>de</strong> l'action <strong>de</strong> ce réseau thématique portera en priorité sur l'accueil <strong>de</strong>nouvelles équipes <strong>et</strong> le renforcement <strong>de</strong>s équipes existantes. Il soutiendra les initiatives<strong>de</strong>stinées à augmenter le rayonnement international <strong>de</strong> ses équipes au travers <strong>de</strong>s soutiensfinanciers à <strong>de</strong>s manifestations scientifiques.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 43/51


AGRONOMIE À MONTPELLIERNom : Recherche agronomique <strong>et</strong> en développement durable. Sud <strong>et</strong> MéditerranéeDomaine d'activité :L'objectif du proj<strong>et</strong> est <strong>de</strong> constituer à Montpellier un réseau d'excellence <strong>de</strong> visibilitémondiale sur la science <strong>de</strong>s plantes, en rassemblant <strong>de</strong>s équipes <strong>de</strong> recherche <strong>et</strong>d'enseignement supérieur travaillant à différents niveaux d'intégration (du gène auxsystèmes), en croisant <strong>de</strong>s approches qui associent sciences techniques <strong>et</strong> sciencessociales <strong>et</strong> en mêlant <strong>de</strong>s problématiques européennes, méditerranéennes <strong>et</strong> tropicales.Le <strong>RTRA</strong> apportera une contribution française <strong>de</strong> premier plan aux défis que constituent lasécurité alimentaire mondiale <strong>et</strong> la lutte contre la pauvr<strong>et</strong>é.Partenaires impliqués :Inra, Cirad <strong>et</strong> le Centre international d'étu<strong>de</strong>s supérieures en sciences agronomiques -Montpellier SupAgro.Le proj<strong>et</strong> regroupe <strong>de</strong>s unités montpelliéraines du Cirad, <strong>de</strong> l'Inra <strong>et</strong> <strong>de</strong> Montpellier SupAgroainsi que quelques unités du centre Inra d'Avignon. Il pourra s'appuyer également sur leréseau du Cirad à l'étranger.Caractéristiques :À sa création, le <strong>RTRA</strong> comptera 30 unités <strong>de</strong> recherches, dont 17 UMR. Ces unitésregroupent 500 cadres scientifiques <strong>de</strong>s trois organismes fondateurs, que viennent renforcer80 chercheurs du Cirad en poste dans l'outre-mer français <strong>et</strong> étranger <strong>et</strong> correspondants <strong>de</strong>sunités du réseau. Les équipes impliquées dans le proj<strong>et</strong> ont publiés 1600 articles dans <strong>de</strong>srevues internationales à comité <strong>de</strong> lecture sur la pério<strong>de</strong> 2002-2005.Stratégie :La plante sera le fil conducteur <strong>de</strong> ce réseau d'excellence fortement finalisé <strong>et</strong> structuréautour <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux axes étroitement articulés :Axe 1 : Biologie intégrative <strong>de</strong>s plantes : diversité, adaptation <strong>et</strong> réponse <strong>de</strong>s plantes auxcontraintes biotiques <strong>et</strong> abiotiques. Il s'agit d'accroître la connaissance fondamentale sur lefonctionnement <strong>de</strong>s plantes dans leur milieu, dans le cadre d'une démarche reliant lesdifférents niveaux d'organisation, du gène jusqu'au peuplement végétal ;Axe 2 : Dynamiques socio-techniques <strong>de</strong> l'innovation. Il s'agit d'accroître la connaissance<strong>de</strong>s processus d'innovation dans les domaines <strong>de</strong> l'agriculture, <strong>de</strong> l’environnement, <strong>de</strong>l'alimentation <strong>et</strong> <strong>de</strong>s agro-industries <strong>et</strong> <strong>de</strong> mobiliser c<strong>et</strong>te connaissance ainsi que celleproduite par les recherches <strong>de</strong> F axe 1 dans une perspective <strong>de</strong> développement durable.Les moyens complémentaires apportés par l'État <strong>et</strong> par les fondateurs seront utilisés enpriorité pour l’accueil <strong>de</strong> scientifiques <strong>de</strong> haut niveau <strong>et</strong> la mise en place <strong>de</strong> crédits incitatifs<strong>de</strong>stinés à favoriser le lancement <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s initiés par les équipes du <strong>RTRA</strong> <strong>et</strong> leurspartenaires.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 44/51


NANOSCIENCES À GRENOBLENom : Nanosciences aux limites <strong>de</strong> la nanoélectroniqueDomaine d'activité :Le domaine concerné par le <strong>RTRA</strong> est la partie <strong>de</strong>s nanosciences qui se situe aux limites<strong>de</strong> la nanoélectronique. Seuls les grands pôles internationaux ont aujourd'hui le potentielnécessaire pour relever le défi <strong>de</strong> la miniaturisation extrême en électronique, pour anticiper<strong>et</strong> comprendre les modifications conceptuelles fondamentales, les ruptures qu'apporte ladimension nanométrique aux propriétés <strong>de</strong>s matériaux <strong>et</strong> dispositifs.Partenaires impliqués :CEA, CNRS, Institut national polytechnique <strong>de</strong> Grenoble (INPG), Université Joseph Fourier.Caractéristiques :Ce proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>RTRA</strong> comprend 670 chercheurs <strong>et</strong> enseignants-chercheurs dans 35laboratoires.Le couplage avec le pôle Minatec, inauguré en juin 2006, fournit les moyens <strong>de</strong> fon<strong>de</strong>r uncontinuum <strong>de</strong> recherche <strong>et</strong> développement <strong>de</strong>puis la recherche amont en physique,mathématiques <strong>et</strong> informatique, chimie, biologie <strong>et</strong> technologie jusqu'aux aspects les plusappliqués <strong>de</strong>s micro-nanotechnologies en liaison avec le mon<strong>de</strong> industriel.Les proj<strong>et</strong>s scientifiques du <strong>RTRA</strong> occupent déjà une position charnière entre les <strong>de</strong>ux pôles<strong>de</strong> compétitivité d'envergure mondiale labellisés par le gouvernement français : Minalogic <strong>et</strong>Lyonbiopole.Stratégie :Le proj<strong>et</strong> souhaite poursuivre <strong>de</strong>ux enjeux :- renforcer l'excellence scientifique en intriquant nanotechnologies <strong>et</strong> nanosciences,tirant ainsi parti <strong>de</strong> l’efficience unique du pôle technologique grenoblois Minatec.- rénover la formation par la recherche dans le domaine <strong>de</strong>s nanosciences.L'interdisciplinarité sera au cœur <strong>de</strong> l’action scientifique du proj<strong>et</strong>, en traitant par exemple :- l’électronique moléculaire qui fait appel à la physique, à la chimie, à l’électrochimie,voire au mon<strong>de</strong> du vivant,- les concepts <strong>de</strong> nanostructuration 3D qui font appel à l’ensemble <strong>de</strong>s disciplinesscientifiques, les sciences du vivant comme l’expérience <strong>de</strong>s grands systèmesd'information (réseaux, systèmes complexes...), <strong>et</strong>c..Les considérations d'éthique sont partie intégrante <strong>de</strong> la démarche du proj<strong>et</strong>.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 45/51


INFORMATIQUE ET COMMUNICATION DU SUD DE PARISNom : Réseau thématique <strong>de</strong> recherche avancée "Digiteo" en sciences <strong>et</strong> technologies <strong>de</strong>l'information <strong>et</strong> <strong>de</strong> la communication (STIC)Domaine d'activité :Le domaine scientifique <strong>et</strong> technologique du proj<strong>et</strong> Digiteo est la conception <strong>et</strong> ledéveloppement <strong>de</strong> systèmes à forte composante logicielle, <strong>de</strong>puis le système sur pucejusqu'au calcul haute performance <strong>et</strong> aux gran<strong>de</strong>s infrastructures logicielles en passant parles systèmes embarqués <strong>et</strong> les robots.Partenaires impliqués :CEA, CNRS, Ecole polytechnique, Supélec, Inria, Université Paris Sud-11Les équipes impliquées sont toutes dans le sud <strong>de</strong> Paris <strong>et</strong> ont déjà donné <strong>de</strong>s preuves <strong>de</strong>leur synergie au sein d'une structure <strong>de</strong> préfiguration dans le cadre <strong>de</strong> l'initiative DigiteoLabs.Caractéristiques :Avec près <strong>de</strong> 1200 chercheurs (permanents <strong>et</strong> non-permanents), les membres fondateurs duproj<strong>et</strong> Digiteo ont ainsi cumulé au cours <strong>de</strong>s années 2001-2005 plus <strong>de</strong> 3100 publicationsinternationales (revues avec comité <strong>de</strong> lecture, ou conférences avec comité <strong>de</strong> lecturepréliminaire <strong>et</strong> actes publiés), 263 thèses soutenues <strong>et</strong> 35 HDR soutenues. Les chercheurs<strong>de</strong> Digiteo ont à leur actif 18 prix scientifiques internationaux <strong>et</strong> <strong>de</strong> nombreux « best paperawards » dans <strong>de</strong>s conférences internationales <strong>de</strong> tout premier plan, 28 prix scientifiquesnationaux <strong>et</strong> 1 chaire d'excellence scientifique.Stratégie :Dans un contexte <strong>de</strong> forte compétition, le proj<strong>et</strong> Digiteo ambitionne <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir un <strong>de</strong>spremiers pôles mondiaux dans le domaine <strong>de</strong>s Sciences <strong>et</strong> Technologies <strong>de</strong> l'Information.C<strong>et</strong>te ambition est déclinée en quatre objectifs :1. dynamiser le potentiel scientifique en mutualisant les forces scientifiques, enrenforçant la formation <strong>et</strong> son couplage avec la recherche <strong>et</strong> en encourageant lesidées innovantes ;2. augmenter la visibilité en organisant <strong>de</strong>s événements scientifiques internationaux <strong>et</strong>en fédérant un réseau international ;3. renforcer l'attractivité du proj<strong>et</strong> Digiteo vis à vis <strong>de</strong> scientifiques <strong>de</strong> haut niveau ;4. amplifier l'impact économique du proj<strong>et</strong> par l'accent mis sur le transfert technologique,la valorisation, la création déjeunes pousses <strong>et</strong> le travail commun avec <strong>de</strong>sindustriels.Cinq thèmes ressortent <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> recherche du proj<strong>et</strong> : la maîtrise <strong>de</strong>s logiciels <strong>et</strong> <strong>de</strong>stechnologies matérielles avancées, les systèmes hybri<strong>de</strong>s, les interactions, visualisation <strong>et</strong>réalité virtuelle, les capteurs logiciels <strong>et</strong> les réseaux dynamiques <strong>et</strong> mobiles. Trois autresthèmes transversaux ou en émergence sont actuellement explorés en commun par lespartenaires du proj<strong>et</strong> : apprentissage <strong>et</strong> fouille <strong>de</strong> données, incertitu<strong>de</strong>s <strong>et</strong> approximations <strong>et</strong>bioinformatique.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 46/51


AÉRONAUTIQUE DE TOULOUSENom : Aerospace Science and EngineeringDomaine d’activité :Le proj<strong>et</strong> rassemble les communautés scientifiques <strong>de</strong>s sciences pour l’ingénieur, <strong>de</strong>ssciences <strong>de</strong> l'environnement, <strong>de</strong> la planète <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’univers <strong>et</strong> <strong>de</strong>s sciences <strong>et</strong>technologies <strong>de</strong> l’information <strong>et</strong> <strong>de</strong> la communication.Les objectifs poursuivis par le proj<strong>et</strong> sont <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> long terme, pour la production <strong>de</strong>connaissances fondamentales nécessaires aux technologies aéronautiques <strong>et</strong>spatiales futures, pour abor<strong>de</strong>r les défis scientifiques posés par les objectifs <strong>de</strong> recherche<strong>et</strong> développement du pôle <strong>de</strong> compétitivité Aéronautique, espace <strong>et</strong> systèmes embarqués oupertinents pour ses enjeux économiques ou sociétaux.Partenaires impliqués :CNRS, CNES, Onera, Enac, SupAéro, Université Paul Sabatier, Insa <strong>de</strong> Toulouse, INP <strong>de</strong>Toulouse, Météo France, Airbus France, Association T.O.M.P.A.S.S.ECaractéristiques :Ce proj<strong>et</strong> <strong>RTRA</strong> rassemble plus <strong>de</strong> 1000 chercheurs, enseignants-chercheurs <strong>et</strong> ingénieurs<strong>de</strong> recherche autour d'un noyau dur d'unités <strong>de</strong> recherche du site toulousain, partageant unestratégie commune pour abor<strong>de</strong>r un nombre limité d'enjeux scientifiques i<strong>de</strong>ntifiés commeprioritaires <strong>et</strong> qui répon<strong>de</strong>nt pour la plupart d'entre eux à <strong>de</strong>s problèmes industriels <strong>et</strong>sociétaux.Stratégie :Le proj<strong>et</strong> envisage <strong>de</strong> développer une stratégie scientifique à 20 ans anticipant les besoins<strong>de</strong>s futures générations d'avions, <strong>de</strong> lanceurs, <strong>de</strong> satellites, <strong>et</strong> <strong>de</strong> leurs segments-sol <strong>et</strong> lesbesoins <strong>de</strong>s futures générations <strong>de</strong> systèmes embarqués qui perm<strong>et</strong>tront la conception <strong>et</strong>assureront le fonctionnement <strong>de</strong> véhicules aéronautiques, spatiaux, <strong>et</strong> <strong>de</strong> transport.Ce <strong>RTRA</strong> perm<strong>et</strong>tra une maîtrise accélérée <strong>de</strong>s systèmes d'information <strong>et</strong> <strong>de</strong>communication, <strong>de</strong>s systèmes mécaniques, <strong>de</strong>s systèmes énergétiques <strong>et</strong> <strong>de</strong>s procédés.L'objectif poursuivi consiste à faire <strong>de</strong>s avancées significatives en simulation <strong>et</strong> eninstrumentation, qui logiquement débor<strong>de</strong>ront <strong>de</strong>s secteurs d'applications concernés pour<strong>de</strong>venir <strong>de</strong>s outils génériques utiles à d'autres champs d'application.La constitution <strong>de</strong> plates-formes techniques, d'une part, <strong>et</strong> <strong>de</strong> plateaux d'étu<strong>de</strong>s <strong>et</strong> <strong>de</strong>développement, principalement au sein d'un hôtel <strong>de</strong> proj<strong>et</strong>s, d'autre part, perm<strong>et</strong>tant auxscientifiques <strong>et</strong> aux industriels <strong>de</strong> se rassembler <strong>et</strong> <strong>de</strong> travailler ensemble dans unedémarche pluridisciplinaire sera un élément clef <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te stratégie.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 47/51


SCIENCES ÉCONOMIQUES À TOULOUSENom : Toulouse Sciences économiques.Domaine d'activité :L'expertise <strong>de</strong>s laboratoires fédérés, centrée sur l'économie industrielle <strong>et</strong> l’économiepublique, est reconnue mondialement ; en particulier, les travaux sur la régulation <strong>de</strong>smarchés <strong>et</strong> sur les organisations ainsi que sur la théorie <strong>de</strong>s incitations <strong>et</strong> <strong>de</strong>s contrats fontautorité.Partenaires impliqués :Université Toulouse 1 Sciences Sociales, CNRS, Inra, École <strong>de</strong>s hautes étu<strong>de</strong>s en sciencessociales (EHESS), Institut d'économie industrielle (IDEI)Caractéristiques :Le proj<strong>et</strong> regroupera les laboratoires <strong>de</strong> l'École d'économie <strong>de</strong> Toulouse. Les unités quicomposent le proj<strong>et</strong> regroupent une centaine d' enseignants <strong>et</strong> <strong>de</strong> chercheurs, <strong>et</strong> autant <strong>de</strong>doctorants <strong>et</strong> post-doctorants. Ils sont géographiquement regroupés à la Manufacture <strong>de</strong>stabacs <strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> Toulouse 1.Les classements <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> recherche en économie classent l’Université <strong>de</strong> Toulouse 1soit au premier européen soit au second rang sur la pério<strong>de</strong> 1996-2000. L'université est ausixième rang mondial <strong>de</strong> par sa production scientifique, <strong>de</strong>vancée seulement par cinqcentres <strong>de</strong> recherche américains.C<strong>et</strong>te expertise est aussi reconnue par les gran<strong>de</strong>s entreprises françaises <strong>et</strong> étrangères quiont noué <strong>de</strong>s relations partenariales avec les économistes toulousains <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>nombreuses années.Stratégie :L'ambition du pôle est <strong>de</strong> contribuer à la compétitivité <strong>et</strong> à la croissance <strong>de</strong> l’économiefrançaise <strong>et</strong> européenne en constituant un centre d'expertise <strong>et</strong> <strong>de</strong> recherche lea<strong>de</strong>r auniveau mondial.Pour atteindre ces objectifs, le proj<strong>et</strong> Toulouse sciences économiques mènera une politiquecentrée sur les axes <strong>et</strong> moyens d'action suivants :- renforcement <strong>de</strong> la capacité <strong>de</strong> production en recherche, notamment par la création<strong>de</strong> chaires internationales <strong>et</strong> <strong>de</strong> chaires d'accueil <strong>de</strong>stinées à perm<strong>et</strong>tre l'arrivée <strong>de</strong>grands scientifiques <strong>de</strong> l'étranger ;- renforcement <strong>de</strong> l'attractivité internationale <strong>de</strong> la formation doctorale par la création<strong>de</strong> bourses doctorales <strong>et</strong> post-doctorales ;- valorisation <strong>de</strong> la production scientifique dans le débat public par une politiquevolontariste <strong>de</strong> communication <strong>et</strong> <strong>de</strong> dialogue avec le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s entreprises, <strong>de</strong>sdéci<strong>de</strong>urs publics <strong>et</strong> <strong>de</strong>s médias.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 48/51


SCIENCES ÉCONOMIQUES À PARISNom : École d’économie <strong>de</strong> ParisDomaines d’activité :Les domaines d'activité r<strong>et</strong>enus par les acteurs du proj<strong>et</strong> recouvrent l'économie théorique <strong>et</strong>appliquée, les marchés <strong>et</strong> organisations, l'économie publique, la macroéconomieinternationale, l'économie du travail, l'économie du développement, l'histoire économique, lasociologie économique, la démographie <strong>et</strong> l'économie, l'économie du droit, la finance,l'économie politique <strong>et</strong> plus généralement tout domaine en sciences humaines <strong>et</strong> sociales oùune composante <strong>de</strong> haut niveau en économie apparaît pertinente.Partenaires impliqués :L'École d'économie <strong>de</strong> Paris développe un label commun <strong>et</strong> une visibilité internationale pour<strong>de</strong>s programmes innovants <strong>de</strong> recherche <strong>et</strong> <strong>de</strong> formation à la recherche menés en communavec les établissements <strong>et</strong> organismes fondateurs : ENS, EHESS, Université Paris 1, ENPC,CNRS, Inra, <strong>et</strong> impliquant plusieurs établissements <strong>et</strong> organismes partenaires, l'Insee, l'AFD<strong>et</strong> l'Ined.Caractéristiques :Le proj<strong>et</strong> regroupe plus d'une centaine <strong>de</strong> chercheurs <strong>et</strong> enseignants chercheurs travaillantsur trois pôles géographiquement proches : Le pôle Jourdan/ PSE ; le pôle Paris 1 / Hôpital ;le pôle Insee / Ensae / Crest.Stratégie :Le proj<strong>et</strong> se caractérise par une double ambition scientifique :- d'une part, couvrir au plus haut niveau mondial les grands domaines constitués <strong>de</strong>recherche économique contemporaine, tels qu'ils sont représentés dans lesdépartements d'économie <strong>de</strong>s meilleures universités internationales (économi<strong>et</strong>héorique <strong>et</strong> appliquée, marchés <strong>et</strong> organisations, économie publique,macroéconomie internationale, économie du travail, économie du développement)- d'autre part, renforcer <strong>et</strong> faire émerger <strong>de</strong> nouvelles interfaces innovantes entrel'économie <strong>et</strong> les autres sciences <strong>de</strong> la société, à la frontière entre économie <strong>et</strong>évaluation <strong>de</strong>s politiques publiques, économie <strong>et</strong> analyse du développement,économie <strong>et</strong> histoire, économie <strong>et</strong> sociologie, économie <strong>et</strong> démographie, économie <strong>et</strong>droit, économie <strong>et</strong> finance, économie politique.Le proj<strong>et</strong> mobilise <strong>de</strong>s ressources perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> porter ces programmes au plus haut niveaumondial, en attirant <strong>et</strong> en impliquant <strong>de</strong>s chercheurs <strong>de</strong> niveau international <strong>et</strong> en menantune politique active <strong>et</strong> flexible d'ai<strong>de</strong> au séjour <strong>et</strong> au r<strong>et</strong>our en France <strong>de</strong>s meilleursuniversitaires français <strong>et</strong> étrangers.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 49/51


CENTRES THÉMATIQUES INTERNATIONAUX EN SCIENCES HUMAINES ETSOCIALESNom : Le réseau <strong>de</strong>s IEA (Instituts d’étu<strong>de</strong>s avancées)Domaine d’activité :Pour renforcer la recherche dans tous les domaines <strong>de</strong>s SHS, une vingtaine <strong>de</strong> lieuxd'échanges visant à contribuer à l’émergence d'une réflexion commune sur les gran<strong>de</strong>sinterrogations <strong>de</strong> notre temps, ont été créés dans le mon<strong>de</strong> sous le nom d'Instituts d'étu<strong>de</strong>savancées.Le proj<strong>et</strong> présenté ici naît <strong>de</strong> l'ambition <strong>de</strong> lancer <strong>de</strong>s institutions <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te nature en France <strong>et</strong><strong>de</strong> la convergence profon<strong>de</strong> entre <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s qui se sont formalisés dans <strong>de</strong>s réalitésscientifiques différentes, à Aix, Lyon, Nantes ou Paris.Ces proj<strong>et</strong>s ne renvoient pas à une thématique unique mais profitent <strong>de</strong> la diversité <strong>de</strong>schamps thématiques <strong>de</strong>s sciences humaines <strong>et</strong> sociales pour poursuivre différents objectifsd'attractivité, <strong>de</strong> visibilité <strong>et</strong> d'interactivité scientifique qui s'inscrivent pleinement dans lalogique <strong>de</strong>s <strong>RTRA</strong>.Partenaires impliqués :Avec le soutien du CNRS, ce proj<strong>et</strong> regroupe dans une démarche intégratrice quatre IEA,dont :- celui <strong>de</strong> Lyon, porté par l'ENS L<strong>et</strong>tres <strong>et</strong> sciences humaines en collaboration avec <strong>de</strong>nombreux établissements d'enseignement supérieur <strong>et</strong> <strong>de</strong> recherche lyonnais,- celui d'Aix-Marseille, porté par l'Université <strong>de</strong> Provence Aix-Marseille 1 <strong>et</strong> la MaisonMéditerranéenne <strong>de</strong>s Sciences <strong>de</strong> l'Homme en collaboration avec les autresuniversités,- <strong>de</strong> Paris/Ile-<strong>de</strong>-Françe, porté par la fondation Maison <strong>de</strong>s Sciences <strong>de</strong> l'Homme(FMSH)- en collaboration avec l’EHESS <strong>et</strong> l'ENS rue d'Ulm,- celui <strong>de</strong> Nantes enfin, promu par la Maison <strong>de</strong>s Sciences <strong>de</strong> l'Homme Ange Guépin.Caractéristiques :Les IEA sont <strong>de</strong>s structures originales conçues comme <strong>de</strong>s foyers d'attractivité, dont le butest le développement <strong>de</strong> la recherche. Le mécanisme essentiel pour atteindre ce but estinvitation sur un même site <strong>de</strong> chercheurs, enseignants-chercheurs ou intellectuels <strong>de</strong>renommée internationale, étrangers pour la moitié d'entre eux, venant <strong>de</strong>s différents centresfrançais pour l'autre moitié.Stratégie :La création <strong>de</strong> ces instituts vise à intensifier les échanges avec l'étranger, <strong>et</strong> surtout àmobiliser ces échanges pour accroître le potentiel scientifique <strong>de</strong>s formations <strong>de</strong> rechercheen France.Le choix <strong>de</strong>s thèmes perm<strong>et</strong>tra aussi <strong>de</strong> renforcer l'interdisciplinarité <strong>de</strong> la recherchefrançaise en SHS, <strong>de</strong> la structurer selon <strong>de</strong>s axes nouveaux en réunissant dans les IEA <strong>de</strong>schercheurs français <strong>de</strong> toutes disciplines <strong>et</strong> <strong>de</strong> tous les centres <strong>de</strong> recherche.Le proj<strong>et</strong> coordonnera l'action <strong>de</strong> ces quatre IEA, chacun d'eux ayant son fonctionnementpropre. Mais <strong>de</strong>s instances communes <strong>de</strong> pilotage assureront la cohérence <strong>de</strong>s thèmesqu'ils animeront.<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 50/51


Le dossier compl<strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> labellisation du <strong>RTRA</strong> « <strong>Agronomie</strong> <strong>et</strong>développement durable » est disponible à l’URLhttp://www.agropolis.fr/pdf/actu/dossier_rtra.pdfPour en savoir plushttp://www.agropolis.fr/actualites/in<strong>de</strong>x.htmlContatcsAnne-Lucie Wack<strong>Agropolis</strong> Avenue <strong>Agropolis</strong> 34394 Montpellier Ce<strong>de</strong>xt : 33 (0)4 67 04 75 79 p : 06 80 99 94 98 33 (0)4 67 04 75 99wack@agropolis.frFrançois TardieuUMR LepseCampus <strong>de</strong> la Gaillar<strong>de</strong> 2, place Viala 34060 Montpellier Ce<strong>de</strong>x 2t : 33(0)4 99 61 26 32 f : 33 (0)4 67 52 21 16francois.tardieu@ensam.inra.frMarie-Line CaruanaUMR BGPICirad TA 41/K Campus International <strong>de</strong> Baillargu<strong>et</strong> 34398 Montpellier Ce<strong>de</strong>x 5t : 33 (0)4 99 62 48 13 f : +33 (0)4 99 62 48 08marie-line.caruana@cirad.frStéphane GuilbertUMR IateCampus <strong>de</strong> la Gaillar<strong>de</strong> 2, place Viala 34060 Montpellier Ce<strong>de</strong>x 2t : 33(0)4 99 61 28 31 f : 33 (0)4 67 52 20 94guilbert@ensam.inra.frMarc VoltzUMR LisahCampus <strong>de</strong> la Gaillar<strong>de</strong> 2, place Viala 34060 Montpellier Ce<strong>de</strong>x 2t : 33(0)4 99 61 23 40 f : 33 (0)4 67 63 26 14voltz@ensam.inra.frHenri HocdéUPR ArenaCirad-Tera TA 60/15 73, avenue Jean-François Br<strong>et</strong>on 34398 Montpellier Ce<strong>de</strong>x 5t : 33 (0)4 67 61 71 70 f : 33 (0)4 67 61 44 15henri.hoc<strong>de</strong>@cirad.frDidier BazileUPR GreenCirad-Tera TA 60/15 73, avenue Jean-François Br<strong>et</strong>on 34398 Montpellier Ce<strong>de</strong>x 5t : 33 (0)4 67 59 38 53 f : 33(0)4 67 59 38 27bazile@cirad.frMichel GénardUnité Plantes <strong>et</strong> Systèmes <strong>de</strong> culture HorticolesInra, Centre d'Avignon Domaine St Paul, site Agroparc 84914 Avignon Ce<strong>de</strong>x 9t : 33 (0)4 32 72 24 58 f : 33 (0)4 32 72 22 82michel.genard@avignon.inra.frContact <strong>presse</strong> :Eric MignardCampus <strong>de</strong> la Gaillar<strong>de</strong> 2, place Viala 34060 Montpellier Ce<strong>de</strong>x 2t : 33 (0)4 99 61 25 60/26 64 p : 33 (0)6 82 68 48 24 f : 33 (0)4 99 61 29 40mignard@ensam.inra.fr<strong>Dossier</strong> <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>RTRA</strong> <strong>Agronomie</strong> 13 octobre 2006 page 51/51

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