11.07.2015 Views

PM BI no 73-web - Groupement des commerçants et artisans de ...

PM BI no 73-web - Groupement des commerçants et artisans de ...

PM BI no 73-web - Groupement des commerçants et artisans de ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

EDITORIALN O <strong>73</strong>JUILLET 2001AVEC INFORMATIONS OFFICIELLESDE LA COMMUNEBLONAY ET SESPAYSANSpar Henri Mamin, agriculteur <strong>et</strong> syndicSOMMAIREEDITORIALBlonay <strong>et</strong> ses paysans 1LA COMMUNE EN MARCHEBlonay - Campagne 3Eléments <strong>de</strong> politique agricole 7Coup d’chapeau à <strong>no</strong>s <strong>de</strong>rniers exploitants 9BLONAY QUI BOUGE!Quelques propos <strong>de</strong> <strong>no</strong>uveaux habitants 17NOS MEMBRES / NEWSChez Bab<strong>et</strong>te <strong>et</strong> la boulangerie Sottas 19NOS AUTORITÉSLes travaux du Conseil communal 21Les transports / Îlot du Centre / Parcage 25NOS SOCIÉTÉSDeux sociétés chorales 27AGENDAToutes les dates à r<strong>et</strong>enir! 29CONCOURSLa photo-mystère... 29MOTS CROISÉS BLONAYSANSConcours <strong>et</strong> résultats 31En couvertureNous aussi, on est<strong>de</strong> Blonay!LA RECETTE DU CHEFLes Fougères 31Notre mon<strong>de</strong> évolue <strong>et</strong> se transforme inexorablement.Aucun domaine d’activité n’échappe aux remisesen question <strong>et</strong> aux adaptations nécessaires. Tout cequi fut point <strong>de</strong> repère ou certitu<strong>de</strong> semble <strong>de</strong>voir être remisen cause. Pourtant, personne n’a encore trouvé, <strong>et</strong> ne trouveravraisemblablement jamais, le moyen <strong>de</strong> <strong>no</strong>urrir l’êtrehumain sans l’usage <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments essentiels que la naturepeut <strong>no</strong>us procurer : le lait, le pain, la vian<strong>de</strong>, les fruits <strong>et</strong> leslégumes. Ainsi, le rôle <strong>et</strong> la mission première <strong>de</strong> l’agriculture<strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> paysans, qui sont également dans le collimateur <strong><strong>de</strong>s</strong>bouleversements, perdurent envers <strong>et</strong> contre tout.Qui se souvient encore qu’au début du 20 e siècle <strong>no</strong>trecommune compta près <strong>de</strong> cent étables, dont huitante étaientinstallées dans le village ? Autant <strong>de</strong> Bonjour, Boraley, Dupraz(la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> exploitants étaient originaires <strong><strong>de</strong>s</strong> lieux) “gouvernaient”leur bétail qui se résumait souvent à un effectifminuscule <strong>de</strong> trois ou quatre bêtes. Entre le village <strong>et</strong> les hameauxenvironnants , en 1945, on dé<strong>no</strong>mbrait encore unecinquantaine <strong>de</strong> ces exploitations agricoles. Ce <strong>no</strong>mbre dégringolaità dix-huit vingt ans plus tard. Au début <strong>de</strong> c<strong>et</strong>teannée 2001, quatre exploitations sont encore en mains <strong>de</strong>citoyens <strong>de</strong> Blonay. A l’intérieur du village, il n’y a pratiquementplus trace d’activité paysanne. Incroyable, mais vrai !Alors même que le <strong>no</strong>mbre <strong><strong>de</strong>s</strong> vignerons a également régressé<strong>de</strong> façon spectacu- laire, il sied par contre <strong>de</strong> relever,<strong>et</strong>il faut s’en réjouir, le maintien au village <strong><strong>de</strong>s</strong> installations <strong>de</strong>cave <strong>et</strong> les locaux commerciaux <strong>de</strong> ceux qui sont restés actifsdans c<strong>et</strong>te profession. A n’en pas douter, c’est une carte <strong>de</strong>visite très significative <strong>de</strong> <strong>no</strong>tre commune.La disparition <strong><strong>de</strong>s</strong> fermes villageoises qui caractérisaient parle passé le village <strong>de</strong> Blonay signifie-t-elle que <strong>no</strong>tre communen’aurait plus rien à voir avec l’agriculture <strong>et</strong> ses préoccupations? Loin s’en faut ! Malgré l’expansion phé<strong>no</strong>ménale<strong><strong>de</strong>s</strong> constructions que <strong>no</strong>us avons connue <strong>de</strong>puis le début<strong><strong>de</strong>s</strong> années cinquante, beaucoup seront surpris d’apprendreque les vignes, les prés <strong>et</strong> les champs, les pâturages <strong>et</strong> lesforêts couvrent encore la plus gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> <strong>no</strong>tre territoire<strong>de</strong> 1625 hectares. La plupart <strong>de</strong> ces surfaces vertes sontaujourd’hui colloquées en zone inconstructible <strong>et</strong> le resteront.Les terres <strong>de</strong> Blonay ne sont certes pas les plus productivesdu pays ; elles n’en n’ont pas moins une valeur agro<strong>no</strong>miquereconnue. La qualité <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> <strong>no</strong>tre région ne serait pas lamême si les constructions s’étaient développées partout. Nos


vastes espaces verts jouent un rôleprépondérant sur l’attrait touristique<strong>de</strong> la région.Ainsi -la constatation peutd’ailleurs se faire sur le plan général-la véritable révolution parlaquelle ont passé les paysans <strong>de</strong>LA COMMUNE EN MARCHEBlonay <strong>et</strong> le mon<strong>de</strong> agricole nesupprime pas l’intérêt éco<strong>no</strong>mique,social <strong>et</strong> environnementalque représentent l’existence <strong>et</strong> lapérénité <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te activité pourl’ensemble <strong>de</strong> la société <strong>et</strong>, enl’occurence, pour <strong>no</strong>tre communeBLONAY - CAMPAGNE :VIVRE LE PRÉSENT SANS OUBLIER LE PASSÉ !<strong>et</strong> <strong>no</strong>tre région. Le présent numéros’est fixé <strong>de</strong> cerner les conditions<strong>et</strong> contraintes que rencontrent,dans <strong>no</strong>tre commune, ceuxqui ont choisi <strong>de</strong> persévérer dansle métier <strong>de</strong> paysan.■ H.M.Pour ce numéro printanier<strong>de</strong> Blonay Informations,<strong>no</strong>us avons opté pourl’opportunité <strong>de</strong> quelques lignesréservées à ces espaces que saventsi bien entr<strong>et</strong>enir ceux que l’on<strong>no</strong>mme communément “les gens<strong>de</strong> la terre”. La démolition récented’une <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>rnières fermes <strong>de</strong>Blonay, celle toute prochaine <strong>de</strong><strong>de</strong>ux autres dans le même quartier<strong>de</strong> Cojonnex ne sauraient laisserindifférent. Ne sommes-<strong>no</strong>uspas tous, peu ou prou, enfants <strong>de</strong>la terre, gardant au coeur un profondattachement aux générationsrurales dont <strong>no</strong>us sommesissus. En quelque sorte, <strong>no</strong>usavons encore sous <strong>no</strong>s semellesla souplesse ar<strong>de</strong>nte <strong><strong>de</strong>s</strong> sillons <strong>et</strong><strong><strong>de</strong>s</strong> rangs, <strong>et</strong> dans <strong>no</strong>s têtes lesouvenir d’écuries bruissantes, <strong>de</strong>fenaisons engrangées, <strong>de</strong> moissonsengerbées, <strong>de</strong> caves profon<strong><strong>de</strong>s</strong>,<strong>de</strong> vastes cuisines familiales?Chaque année, en septembre,l’intérêt porté à la “désalpe”, àBlonay, par les diverses couches<strong>de</strong> <strong>no</strong>tre population confirme c<strong>et</strong>attachement. Et il y a encoreparmi <strong>no</strong>us <strong><strong>de</strong>s</strong> anciens qui sesouviennent. Ainsi René Vua<strong>de</strong>ns,<strong>no</strong>nagénaire, <strong>et</strong> son frère cad<strong>et</strong>Henri. Ils évoquent le temps <strong>de</strong>Blonay rural où chaque familleavait un lien direct avec le sol,même ceux qui exerçaient unmétier, artisan ou autre. Dans lapremière moitié du siècle qui vient<strong>de</strong> s’achever, on n’avait que quelquesvaches <strong>et</strong> chèvres, sauf u<strong>no</strong>u <strong>de</strong>ux gros propriétaires dontles étables abritaient plus <strong>de</strong> vingtbovins. Chacun avait son cheval,parfois <strong>de</strong>ux, <strong><strong>de</strong>s</strong> lapins <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>poules <strong>et</strong> partout un ou <strong>de</strong>uxporcs <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> “caïons” mis à l’alpageavec les vaches ou les génisses.On faisait boucherie endécembre <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>no</strong>mbreuses maisonsavaient leur chambre à fumer(fumoir) dans les cheminéessavoyar<strong><strong>de</strong>s</strong> . Dans la seule ruelle<strong>de</strong> Chaucey, que l’on qualifiaitperfi<strong>de</strong>ment “rue <strong><strong>de</strong>s</strong> bouses”,on dé<strong>no</strong>mbrait pas moins <strong>de</strong> septexploitations : les Cardinaux,Dupraz-Mar<strong>et</strong>, Henchoz, Mont<strong>et</strong>,Marilley, Duperrex ou Vua<strong>de</strong>ns !Sur les “Communs”, (actuellementen amont <strong>de</strong> la route <strong><strong>de</strong>s</strong>Pléia<strong><strong>de</strong>s</strong> jusqu’au Signal) , on faisaitles foins avant d’y m<strong>et</strong>tre lebétail en automne ; plusieurs famillesavaient un champ <strong>de</strong> blé oud’avoine <strong>et</strong> <strong>de</strong> beaux plantagesd’au moins 30 m 2 en Andix ou APortaz, où -pour la p<strong>et</strong>ite histoireonallait vi<strong>de</strong>r périodiquement les“caquères”. Jadis, les “champsd’Andy” étaient couverts <strong>de</strong>chenevières où le chanvre nécessaireaux fileuses pouvait atteindreplus d’un mètre <strong>de</strong> haut. Etl’on se rendait au marché <strong>de</strong> Vevey,en char attelé voire avec unepouss<strong>et</strong>te pour y vendre courges,choux ou autres légumes, oeufsou lapins. Avec au r<strong>et</strong>our, peutêtre,une halte au Café <strong><strong>de</strong>s</strong> Alpes(aujourd’hui Rte <strong>de</strong> Tercier 29) quiferma en 1918 puis abrita uneclasse enfantine .Blonay comptait cinq laiteriesou “fruitières”, régies par <strong><strong>de</strong>s</strong> copropriétaires,ainsi ceux <strong>de</strong> “la Laiterie<strong>de</strong> Chaussey à Tercier”. Jusqu’à1960, celle <strong><strong>de</strong>s</strong> Chevalleyresrecevait encore six “couleurs” ; lalaiterie <strong>de</strong> Bahyse est aujourd’huila seul rescapée...Les fontainesétaient le plus souvent géréeségalement par <strong><strong>de</strong>s</strong> associations <strong>de</strong>copropriétaires. On peut encorerappeler l’existence <strong>de</strong> “la louableSociété établie à Blonay pourin<strong>de</strong>mniser ceux qui feront <strong><strong>de</strong>s</strong>pertes en bétail” (appellation“raccourcie” <strong>de</strong> <strong>no</strong>s jours -réd.) Etcomment ne pas citer les alpages<strong>de</strong> Blonay, ces “montagnes” <strong>de</strong>La Neuvaz, <strong>de</strong> Mousse, <strong>de</strong>Saudannaz ou <strong>de</strong> Montbrion, <strong>de</strong>la Gran<strong>de</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> la P<strong>et</strong>iteBonnavau, du Gros ou du P<strong>et</strong>itCaudon, <strong>de</strong> Praz Cagnard,<strong>de</strong>l’Aplayau ou <strong>de</strong> Bon<strong>de</strong><strong>no</strong>ces ?Dans le livre dédié à Blonay (col-


LA COMMUNE EN MARCHElection “Trésors <strong>de</strong> mon pays”-1978), Jean-Pierre Chapuisat citeun texte du pasteur Robert dressanten 1764 le portrait <strong>de</strong> sesparoissiens.Nous en tirons c<strong>et</strong> extrait : ”Ilssont fort oeco<strong>no</strong>mes, <strong>et</strong> très Laborieux,jusques là qu’ils se surchargent<strong>de</strong> Terres à travailler, <strong>et</strong>qu’ils s’en font un pointd’honneur...Du reste ils sont bienentendus dans tous les genresd’agriculture, soit <strong>de</strong> la plaine, soit<strong>de</strong> la Montagne. Ils sont en particulierintelligents <strong>et</strong> fort soigneuxdans la conduite <strong>de</strong> leur Bétail.”On connaît la suite, l’évolution sirapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> la société <strong><strong>de</strong>s</strong> hommes,<strong>de</strong> ses orientations <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> mentalités.Les p<strong>et</strong>its domaines ont disparu,les terres ont été peu à peugrig<strong>no</strong>tées par la cons- truction.Le vig<strong>no</strong>ble blonaysan, lui, aréussi heureusement à se protéger.Mais au village <strong><strong>de</strong>s</strong> appartements<strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> arca<strong><strong>de</strong>s</strong> commercialesont supplanté d’anciennes fermes,ainsi juste à côté ou en face<strong>de</strong> l’Hôtel <strong>de</strong> Bahyse, <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> villasse multiplient sur les anciens“communs”... L’heure est doncvenue <strong>de</strong> saluer <strong>et</strong> <strong>de</strong> présenterceux qui sont restés fidèles à laterre <strong>no</strong>urricière <strong>et</strong>, aujourd’hui enparticulier à “<strong>no</strong>s” paysans exerçantun métier passionnant <strong>et</strong>rendu exigeant par les impératifs<strong>de</strong> la rationalisation, <strong>de</strong>l’eurocompétitivité <strong>et</strong> <strong>de</strong> la <strong>no</strong>uvellepolitique agricole.■Jean-Pierre Nicol<strong>et</strong>


LA COMMUNE EN MARCHEELEMENTS DE POLITIQUE AGRICOLEDès 1945, fort <strong><strong>de</strong>s</strong> expériences <strong>de</strong> la guerre, lepeuple suisse se donneune Loi sur l’agriculture quipostule le maintien <strong>de</strong> l’agriculturesur la totalité du territoirecultivable du Pays. La loi fixe lesconditions propices au maintiendu plus grand <strong>no</strong>mbre possible <strong>de</strong>paysans, C’est la Confédérationqui fixe les prix <strong><strong>de</strong>s</strong> produits agricoles<strong>et</strong> qui garantit l’écoulement<strong>de</strong> ceux-ci. De même la loi préciseque le paysan doit obtenir unrevenu comparable à celui <strong><strong>de</strong>s</strong>autres corps <strong>de</strong> métier. Enfin elledétermine les moyens <strong>de</strong> venir enai<strong>de</strong> aux plus défavorisés, <strong>no</strong>tammentles régions <strong>de</strong> montagne(subsi<strong><strong>de</strong>s</strong>).Dès 1980, les surproductionscoûtent <strong>de</strong> plus en plus cher à lacaisse fédérale (compte laitier).L’emploi <strong>no</strong>n-maîtrisé d’engrais <strong>et</strong><strong>de</strong> pestici<strong><strong>de</strong>s</strong> porte atteinte à l’environnement.L’idée d’une intégrationà l’Europe fait son chemin.1997: Politique Agricole 2002ou <strong>no</strong>uvelle Loi sur l’agriculture.La Confédération ne garantitplus ni prix ni écoulement. Lepaysan reste responsable <strong>de</strong> saproduction comme du prix qu’ilpeut en obtenir. Pour se “préparer”à l’Europe, il doit progressivementbaisser ses prix <strong>de</strong> vente<strong>de</strong> moitié. Pour respecter la nature,les plantes <strong>et</strong> les animaux, ilest invité à m<strong>et</strong>tre ses bâtimentsaux <strong>no</strong>rmes, à diminuer <strong>de</strong> manièredrastique l’utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong>engrais <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> pestici<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>et</strong> consacrerune partie <strong><strong>de</strong>s</strong> surfaces à<strong><strong>de</strong>s</strong> règles écologiques très strictes.Pour ho<strong>no</strong>rer la prestation <strong>de</strong>maintien <strong>et</strong> d’entr<strong>et</strong>ien du paysage<strong>de</strong> même que pour l’ai<strong>de</strong>r,momentanément, à supporter lesbaisses <strong>de</strong> prix très importantes,la Confédération instaure le système<strong><strong>de</strong>s</strong> paiements directs ouai<strong><strong>de</strong>s</strong> compensatoires.Pour le paysan, c’est le grandchoc ; certains ne sont pas enmesure <strong>de</strong> faire face. Ceux quichoisissent <strong>de</strong> relever le défi -ilssont fort heureusement <strong>no</strong>mbreux-reconsidèrent <strong>de</strong> fond encomble leur métier <strong>et</strong> trouventsouvent la solution dans la réorientation<strong>de</strong> leur exploitation oudans la collaboration avecd’autres exploitants. ■Henri Mamin,prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> “Prométerre”CE QU’IL FAUT ENCORE SAVOIR...– Actuellement quelque 70’000 exploitations en bénéficient <strong><strong>de</strong>s</strong> paiements directs.– Chaque minute actuellement, 90 m2 <strong>de</strong> terrain disparaissent en Suisse au profit <strong>de</strong> la construction<strong>et</strong> chaque année, c’est le 2,5 % <strong><strong>de</strong>s</strong> domaines agricoles qui disparaissent. Les fermes <strong>de</strong> jadis avec 20, 30ou 40 poses <strong>de</strong> terre ne pouvant plus faire face à la concurrence, à la mécanisation <strong>et</strong> aux <strong>no</strong>uvellestechniques ont été peu à peu reprises par <strong>de</strong> plus gran<strong><strong>de</strong>s</strong> exploitations.– De <strong>no</strong>s jours, on dé<strong>no</strong>mbre en Suisse <strong>73</strong>’000 exploitations agricoles (dont 51’800 à temps compl<strong>et</strong>)d’une gran<strong>de</strong>ur moyenne <strong>de</strong> 14,6 ha, alors que le canton <strong>de</strong> Vaud compte 6200 exploitations représentant21’000 postes <strong>de</strong> travail. Leur <strong>no</strong>mbre a diminué <strong>de</strong> 7 % entre 1990 <strong>et</strong> 1996. Les surfaces agricolesutiles représentent avec 143’000 ha le 44 % <strong>de</strong> la superficie du canton (les surfaces boisées le 32 %). Unexploitant sur dix a fait le pas <strong>de</strong> la culture biologique <strong>et</strong> c<strong>et</strong>te proportion ne va pas cesser d’augmenter.Selon l’administration communale que <strong>no</strong>us remercions, les surfaces agricoles représentent env. 1249ha (alpages compris), dont env. 51ha sont protégées , les zones viticoles env. 9,5 ha, les zones vertes env.34 ha.Le <strong>de</strong>rnier recensement du bétail (mai 2001) donne les chiffres suivants pour Blonay381 bovins ; 39 ovins <strong>et</strong> 8 équidés. Il n’y a plus <strong>de</strong> caprins ni <strong>de</strong> porcins ! (ces chiffres ne comportent pasles alpages <strong>et</strong> hivernages)Rappelons que BLONAY INFORMATIONS a présenté le vig<strong>no</strong>ble <strong>de</strong> Blonay en septembre 1997 (No 57)<strong>et</strong> les divers alpages en septembre 1999 (No 65). Sur la vingtaine <strong>de</strong> pâturages sis sur le territoire communal,la moitié est propriété <strong>de</strong> privés ou <strong>de</strong> corporations ayant domicile ou siège à Blonay (dont la Commune<strong>et</strong> quatre Sociétés <strong>de</strong> copropriétaires : Praz-Cagnard, Riaux, Gros Caudon <strong>et</strong> P<strong>et</strong>it Caudon).N.


LA COMMUNE EN MARCHECOUP D’CHAPEAU À NOS DERNIERSEXPLOITANTSAPraz-<strong>de</strong>-Cr<strong>et</strong>taz,Eveline Cardinaux<strong>et</strong> son fils PascalFrei ont repris il y a vingt ans laferme tenue jusqu’alors par VictorCardinaux, dit Tollon, <strong>et</strong> sonépouse Anna.J u s t eavant le pâturage<strong><strong>de</strong>s</strong>Riaux puis lesite très fréquenté<strong><strong>de</strong>s</strong>Motalles<strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>Tenasses,à 1175 m.d’altitu<strong>de</strong>,c’est vraimentl’agriculture<strong>de</strong>montagne. La maison date <strong>de</strong> lamoitié du XIXème siècle <strong>et</strong> a reçudès 1970 <strong><strong>de</strong>s</strong> aménagementsbienvenus. Victor (90 ans c<strong>et</strong>teannée) <strong>et</strong> Anna rési<strong>de</strong>nt encoresous son toit ; lui fut jadis égalementcharr<strong>et</strong>ier, spécialiste dudébardage en forêt .A l’époquec’est avec le char <strong>et</strong> le cheval qu’ilfallait livrer le lait à Bahyse <strong>et</strong> dansles années 30, il n’y avait pas encore<strong>de</strong> route d’accès à Lally, maisseulement un cheminement menantaux Bains <strong>de</strong> l’Alliaz. En hiver,il fallait donc dételer à Mouceen passant du traineau au char.Représentant la quatrième génération,Pascal, 37 ans, <strong>et</strong> sa mamantravaillent maintenant en associationavec un paysan du procheVallon <strong>de</strong> Villard,Armand Cicognani,sur 90 hectares (dont50 sur Blonay) . Sontainsi résolus en gran<strong>de</strong>partie les besoins réciproques,le bétail venantsur Blonay durantla bonne saison <strong>et</strong> l’inverse en hiverau Vallon. Le troupeau comprend20 vaches <strong>et</strong> 20 génisses,<strong>de</strong> race Redolstein. L’activité estbasée sur la production laitière. L<strong>et</strong>ravail impose une organisationstricte dans sa particularité <strong>de</strong> soignerune trentaine <strong>de</strong> parcelles.Plusieurs privés sont heureux <strong>de</strong>pouvoir compter sur la famille <strong>de</strong>Praz-<strong>de</strong>-Cr<strong>et</strong>taz pour l’entr<strong>et</strong>ien<strong>de</strong> leur propriété. Cela suppose<strong><strong>de</strong>s</strong> km <strong>de</strong> clôtures <strong>et</strong> un millier<strong>de</strong> piqu<strong>et</strong>s à remplacer chaqueannée. Et le troupeau se fait ainsiitinérant, dès mai venu, entreFayaux <strong>et</strong> Lally, avec les problèmesinhérents d’alimentation eneau <strong>et</strong> <strong>de</strong> traite. Dès lors, il estdifficile <strong>de</strong> pouvoir souscrire aucontrat écologique récemmentproposé pour la protection <strong><strong>de</strong>s</strong>narcisses qui change le processusavec ses dates <strong>de</strong> fauche <strong>et</strong><strong>de</strong> pâture à respecter.A 37 ans, Pascal ne <strong>de</strong>vrait pasrester encore longtemps célibataire,même s’il se voue entièrementà son travail ; c’est ce qu’onsouhaite à c<strong>et</strong> amoureux <strong>de</strong> lanature. Eveline Cardinaux travailleau surplus à tiers-temps pour <strong><strong>de</strong>s</strong>relevés dans la région <strong>et</strong> a chargedu contrôle laitier. Le quatuor accueillant<strong>de</strong> Praz-<strong>de</strong>-Cr<strong>et</strong>taz joueun rôle d’une gran<strong>de</strong> efficacité auplan <strong>de</strong> l’éco<strong>no</strong>mie en général <strong>et</strong><strong>de</strong> l’environnement en particulier.Les frères Boraley,«Au Mont-Blanc»,sur la route <strong>de</strong> Châtel-St-Denis.Une vieille <strong>de</strong>meure peu aprèsLes Chevalleyres, à la limite <strong>de</strong> laCommune <strong>de</strong> St-Légier <strong>et</strong> qui, ausiècle passé encore , perm<strong>et</strong>tait aupassant <strong><strong>de</strong>s</strong>e désaltérervoire auxfamilles d’ypasser quelquesinstantsun dimanche.Par tempsclair, on yaperçoit leplus hautsomm<strong>et</strong> <strong>de</strong>l’Europe,d’où le <strong>no</strong>m du domaine qui, <strong>de</strong>puisl’an <strong>de</strong>rnier accueille un<strong>et</strong>oute <strong>no</strong>uvelle écurie (2250 m2)


c<strong>et</strong>te fois-ci séparée <strong>de</strong> la maisond’habtation. L’ancienne avait été,le 9 février 1999, victime <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments<strong>et</strong> son toit s’était effondré.La famille Boraley, bourgeoise <strong>de</strong>Blonay, a connu alors une pério<strong>de</strong>difficile <strong>et</strong> peut maintenant apprécierles <strong>no</strong>uveaux équipementsauxquels les fils apportent encoreles compléments nécessaires. Lesprincipes <strong>de</strong> la stabulation libreavec salle <strong>de</strong> traite ont considérablementmodifié les bases <strong>de</strong> travailsur env.50 hectares sur lescommunes <strong>de</strong> Blonay <strong>et</strong> <strong>de</strong> St-Légier, dont 5 ha <strong>de</strong> céréales pourl’affouragement <strong>et</strong> 3 ha <strong>de</strong> maïs.Le troupeau comporte 90 têtesUGB <strong>de</strong> trois sortes qui, avec lesmétho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>no</strong>uvelles, s’autogèrent.C’est en 1982 que RogerBoraley, à 55 ans, pouvait passerdu statut <strong>de</strong> fermier à celui <strong>de</strong>propriétaire, soutenu par soninfatiguable épouse Ruth <strong>et</strong> l’intérêtporté par ses fils Stéphane,1964 <strong>et</strong> Eric, 1966, qui ont l’un<strong>et</strong> l’autre accompli avec succèsl’apprentissage agricole CFS <strong>et</strong>suivi la formation donnée parl’Ecole d’agriculture <strong>de</strong> Marcelin .Ce sont eux qui, encore célibataires,sont maintenant associésdans la conduite <strong>de</strong> l’exploitation,avec un horaire <strong>de</strong> travail s’étendant<strong>de</strong> 6 h. du matin à souventLA COMMUNE EN MARCHEtard en veillée. Ils ont su répondreaux nécessités <strong>de</strong> la mécanisationimposée par l’agricultured’aujourd’hui, <strong>et</strong> ne cachent pasleur souci face augrig<strong>no</strong>tage constant<strong><strong>de</strong>s</strong> terres. Ilsont charge entreautre <strong><strong>de</strong>s</strong> espaces<strong>de</strong> la Communeau Pré <strong><strong>de</strong>s</strong> Oches,à la Gare <strong>et</strong> auStand <strong>de</strong> tir <strong>et</strong> regr<strong>et</strong>tentla méconnaissance<strong>de</strong>leur métier <strong>et</strong> lemanque <strong>de</strong> compréhension<strong>de</strong> certains<strong>no</strong>uveaux habitants face auxdéplacements <strong><strong>de</strong>s</strong> convois ou auport <strong><strong>de</strong>s</strong> cloches.AFayaux comme àla ferme du Château:Henri MaminLorsqu’en 1934, Henri Mamin,qui <strong>de</strong>vait <strong>de</strong>venir syndic <strong>de</strong>Blonay , cultivait la terre <strong>de</strong> sacommune d’origine, à partir <strong>de</strong> laferme sise juste à côté <strong>de</strong> l’Hôtel<strong>de</strong> Bahyse, il n’exerçait son activitéque sur 3,5 hectares <strong>et</strong> unepose <strong>de</strong> vignes, le tout répartitsur...75 parcelles. On peut comprendredès lors qu’il ait été l’un<strong><strong>de</strong>s</strong> plus ar<strong>de</strong>nts promoteurs duremaniement parcellaire!Lors <strong><strong>de</strong>s</strong>on décès brutal en1962, son fils Henri,à 24 ans, prenait larelève, encouragépar l’attribution enfermage <strong><strong>de</strong>s</strong> terres<strong>de</strong> la Fondation duChâteau <strong>de</strong> Blonaydès 1957. Plus tard,l’achat <strong><strong>de</strong>s</strong> terres <strong>de</strong>Fayaux (anciennepropriété Le<strong>no</strong>ir) <strong>et</strong>l’intérêt <strong>de</strong> son fils Jean, né en1965, pour la profession, ontdonné raison à Henri Mamin qui,à son tour, <strong>de</strong>venait syndic <strong>de</strong>Blonay. Dès 1993, une collaborationétroite entre père <strong>et</strong> fils régitleur activité terrienne. CarJean, après sa formation professionnelle,a pris la direction d’uneexploitation aux Tavernes <strong>et</strong> les<strong>de</strong>ux fermes sont exploitéescomme un ensemble mo<strong>de</strong>rne,<strong>de</strong> façon rationnelle. Les céréalessont aux Tavernes où les herbagesexcé<strong>de</strong>ntaires <strong>de</strong> Blonay sontacheminés ; en Fayaux, les jeunesbovins, <strong>de</strong> 4 à 30 mois, entout <strong>de</strong> 45 à 70 génisses jouissent


es du pâturage <strong>de</strong> Mouce, pourle compte <strong>de</strong> la Commune <strong>de</strong>Blonay. Avec <strong>de</strong>ux employés, ilpourvoit en bonne saison aux besoins<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 100 vaches <strong>et</strong>génisses. Au chal<strong>et</strong> principaléquipé d’une installation <strong>de</strong> traiteavec lactoduc <strong>et</strong> chambre à lait,le second chal<strong>et</strong> du “P<strong>et</strong>itMouce”, en aval <strong>de</strong> la route <strong>de</strong>l’Alliaz, apporte un complémentjudicieux <strong>de</strong>puis que Toni-R.Balsiger y a réalisé une autre installationmo<strong>de</strong>rne <strong>de</strong> traite, sousforme <strong>de</strong> couloir, ce qui perm<strong>et</strong>une utilisation rationnelle <strong><strong>de</strong>s</strong>LA COMMUNE EN MARCHEparcs <strong>et</strong> évite les longs déplacements. Tony-Raymond Balsigerentend par ailleurs exploiter 30 hasur la commune <strong>de</strong> St-Légier où ilfait construire une ferme. On <strong>no</strong>teaussi que son frère Pierre-YvesBalsiger (domicilié à St-Légier) ala charge pour la Commune <strong>de</strong>La Tour-<strong>de</strong>-Peilz <strong>de</strong> trois alpagessitués sur la Commune <strong>de</strong> Blonay:Montbrion, La Gran<strong>de</strong> Bonnavau<strong>et</strong> Fontannaz-David. A Fontannaz-David où se trouve également unautre pâturage, propriété <strong>de</strong> laCommune <strong>de</strong> St-Légier, qui en assurel’exploitation.né en toute simplicité au début<strong>de</strong> juin.A Ondallaz, c’est MichelZwicky <strong>et</strong> sa famille (2 enfants)qui “gouvernent”, dans la maisonqu’ils ont fait bâtir, au maximum4 bovins <strong>et</strong> 2 ovins, sur quelque 8ha, (dont env. 4 en location), <strong>et</strong>cela <strong>de</strong>puis une dizaine d’années,à côté <strong>de</strong> leur exploitation d’herbesmédicinales.On citera encore les agriculteursvenus <strong><strong>de</strong>s</strong> communes voisinespour exploiter diverses surfacessises sur le territoire <strong>de</strong> <strong>no</strong>treCommune, propriétés <strong>de</strong> sociétésd’alpage ou <strong>de</strong> privés, ainsi EnChenal<strong>et</strong>taz ou en bordure <strong>de</strong>l’autoroute. Tout près du village,aux Béviaux, la famille Cardinauxest <strong>de</strong> r<strong>et</strong>our chaque printemps<strong>de</strong>puis Villars-le-Terroir avec 26Et encore, en plusmo<strong><strong>de</strong>s</strong>te...: Sur laroute <strong>de</strong> l’Alliaz, dès1978, Jean-Jacques Marggi,venu du Vallon <strong>de</strong> Villard, héberge4 vaches <strong>et</strong> 3 à 4 veaux (voués uniquementà la vian<strong>de</strong> rouge), ainsique 4 chevaux <strong>et</strong> un âne. A côté<strong>de</strong> son activité <strong>de</strong> charpentier,J-J. Marggi exploite ainsi enamont <strong>de</strong> sa ferme quelque190’000 m 2 <strong>de</strong> prairie ainsi quediverses p<strong>et</strong>ites parcelles ici <strong>et</strong> là.Trois bêtes viennent <strong>de</strong> quitter lepré qui, à Cojonnex, va être livréà la construction <strong>et</strong> un veau y estgénisses <strong>et</strong> 4 vaches, alors que lehaut- pâturage <strong>de</strong> Saudanne (52ha. dont 15 en forêt) est <strong>de</strong>puislongtemps propriété <strong>de</strong> la familleBonjour fixée à Villarzel, qui l’exploite.On ne saurait oublier les cinqpropriétaires <strong>de</strong> moutons quis’avèrent si utiles pour l’entr<strong>et</strong>ien<strong>de</strong> <strong>no</strong>mbreuses p<strong>et</strong>ites parcellesdans <strong>et</strong> autour <strong>de</strong> Blonay.Nous aurons l’occasion d’y revenirultérieurement.


LA COMMUNE EN MARCHEALORS QUE vient <strong>de</strong> disparaître l’une <strong><strong>de</strong>s</strong> trois ancienne maisons rurales <strong>de</strong> CojonnexALORS QUE quatorze villas viennent d’être mises simultanément à l’enquête le long du chemin<strong><strong>de</strong>s</strong> Cuarroz, sur les terres exploitées précé<strong>de</strong>mment par les familles Cardinaux <strong>de</strong> la ferme<strong><strong>de</strong>s</strong> Serr<strong>et</strong>tes (également disparue)ALORS QUE dix autres villas sont an<strong>no</strong>ncées au chemin<strong><strong>de</strong>s</strong> Châbles, il <strong>no</strong>us a paru opportun <strong>de</strong> dédier leprésent numéro à ceux qui, dans <strong>no</strong>tre Commune enétat <strong>de</strong> mue, entr<strong>et</strong>iennent <strong>no</strong>n seulement l’environnementpaysagermais aussi un art<strong>de</strong> vivre ancestraltout en apportantles élémentsnécessaires à <strong>no</strong>trealimentation.J-P. Nicol<strong>et</strong>(La ferme Bonjour a cédé la place àun immeuble locatif qui est déjàsous toit. Souvenirs, souvenirs...)(7 groupes <strong>de</strong> villas vont remplacer c<strong>et</strong>te machine quiattendait <strong>de</strong> <strong>no</strong>uvelles récoltes. Les oiseaux s’en vont!)BLONAY QUI BOUGE!Quelques propos <strong>de</strong> <strong>no</strong>uveaux habitantsDes contacts pris ce printemps avec <strong><strong>de</strong>s</strong> ménages venus s’installer à Blonay en l’an 2000, il apparaîtqu’en majorité c’est la proximité du lieu <strong>de</strong> travail qui est à l’origine <strong>de</strong> c<strong>et</strong> aménagement. Maisle cadre naturel, le pa<strong>no</strong>rama <strong>et</strong> la tranquillité n’ont laissé personne indifférent ! De même que laverdure, dont certains regr<strong>et</strong>tent toutefois qu’elle disparaisse peu à peu... Rejoignant en cela le p<strong>et</strong>itmot reçu d’une octogénaire, Blonaysanne <strong>de</strong> longue date :” Ne défigurons pas <strong>no</strong>tre beau villagepar un méli-mélo sans âme”.On se plaît à relever que tous, sans exception, ont été heureux <strong>de</strong> l’accueil rencontré à Blonay. L’onse félicite par exemple <strong>de</strong> p<strong>et</strong>ites fêtes <strong>de</strong> quartier ou <strong>de</strong> contacts venus spontanément <strong>de</strong> voisinsimmédiats, voire <strong>de</strong> la belle réception avec souper organisée par la municipalité. La qualité <strong>de</strong> l’accueiltrouvé auprès du secrétariat <strong><strong>de</strong>s</strong> écoles, <strong>de</strong> la police <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> commerçants est largement mentionnée.L’adaptation <strong><strong>de</strong>s</strong> enfants ne pose pas <strong>de</strong> problèmes. La conception <strong>et</strong> la gestion <strong>de</strong> ladéch<strong>et</strong>terie recueillent <strong><strong>de</strong>s</strong> compliments. Il est souhaité que Blonay Informations apporte toutesinformations utiles pour la vie <strong>de</strong> tous les jours, sur les sociétés locales <strong>et</strong> leurs horaires d’activité,avec rappel <strong>de</strong> consignes (feux <strong>de</strong> jardins par exemple).L’esprit <strong>de</strong> village, “sans être campagnard”, sait plaire. On reste sur une certaine réserve quant àune appartenance à la vie sociale, le temps <strong>de</strong> s’accoutumer bien sûr. Commentaires recueillis parmid’autres : “Nous trouvons à Blonay tout ce qu’une famille peut avoir besoin pour la vie <strong>de</strong> tous lesjours ainsi que pour certains loisirs”. “Que Blonay reste un village <strong>et</strong> ne <strong>de</strong>vienne pas une cité-dortoir<strong>de</strong> Vevey / Montreux par un développement forcé”.En règle générale le choix <strong>de</strong> Blonay donne à l’évi<strong>de</strong>nce toute satisfaction.. A c<strong>et</strong>te occasion, il estintéressant <strong>de</strong> relever certains propos récoltés lors <strong>de</strong> l’accueil <strong><strong>de</strong>s</strong> jeunes citoyens en juin 2000 ; Ilsrelevaient la qualité <strong><strong>de</strong>s</strong> écoles <strong>et</strong> le fait qu’ils pouvaient trouver à proximité les activités que le villagene propose pas. Avec un souhait : celui que Blonay gar<strong>de</strong> un format humain <strong>et</strong> que les jeunes trouventleur place dans la société. Nt


NOS MEMBRES / NEWSAPPRENDRE LA MUSIQUE À BLONAY VIA DES COURS PRIVÉS ! C’EST POSSIBLE:chez BABETTEMusicienne chevronnée, professeur avec 25 ans d’enseignement, Elisab<strong>et</strong>h Mertens-Viredaz a ouvertune ECOLE D’ACCORDEON pour les jeunes <strong>et</strong> moins jeunes.Elle enseigne également le solfège <strong>et</strong> la flûte à bec, les cours se donnant individuellement à raison d’une<strong>de</strong>mi-heure par semaine, plus tard une heure. De plus, chaque mois, “Bab<strong>et</strong>te” regroupe ses élèves pour untravail en commun dans un but d’émulation.Elisab<strong>et</strong>h Mertens a précé<strong>de</strong>mment formé <strong><strong>de</strong>s</strong> dizaines <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> dizaines d’élèves au sein <strong><strong>de</strong>s</strong> “Diablotins” <strong>de</strong>Blonay, qu’elle dirigea longtemps avec un talent reconnu. Elle estencore à la tête du club “Riviera” <strong>de</strong> Clarens <strong>et</strong> membre <strong>de</strong> “LaRebogne” <strong>de</strong> Villeneuve.Seule ou avec son complice “No<strong>no</strong>”, elle offre une possibilitéd’ANIMATION MUSICALE sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour <strong><strong>de</strong>s</strong> soirées privées,<strong><strong>de</strong>s</strong> fêtes <strong>de</strong> famille, <strong><strong>de</strong>s</strong> anniversaires.Mo<strong><strong>de</strong>s</strong>tement, elle a choisi c<strong>et</strong>te photo qui représente six <strong>de</strong> sesélèves participant à un tout récent concours <strong>de</strong> l’Accordéon-Club<strong>de</strong> France, où ils ont recueilli médailles d’or <strong>et</strong> coupes en diversescatégories.Réd.Route du Village 36, 1807 BlonayTél. 021 943 38 65○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○Nouveau look pour la boulangerie SottasAprès 11 années d’exploitation, la boulangerie Sottas a effectué un lifting <strong><strong>de</strong>s</strong> plus attractif !L’outil <strong>de</strong> production ayant déjà été modifié il y a 3 ans, François Sottas a également revu l’aménagement dumagasin. Le lieu n’a pas seulement gagné en convivialité, mais perm<strong>et</strong> également aux clients <strong>de</strong> pouvoir apprécier<strong><strong>de</strong>s</strong> yeux (mais aussi par l’odorat) l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> préparations <strong><strong>de</strong>s</strong> boulangers, pâtissiers <strong>et</strong> confiseurs autotal 8 <strong>et</strong> 2 apprentis. Le personnel <strong>de</strong> vente (7 employées) souligne l’état d’esprit <strong>de</strong> la maison, à savoir unaccueil chaleureux <strong>et</strong> compétent.Depuis quelque temps, le fils Julien effectue son apprentissage <strong>de</strong> pâtissier confiseur au sein même <strong>de</strong> l’établissement,ce qui réjouit Monsieur <strong>et</strong> Madame, d’autant que le <strong>de</strong>uxième fils, Ludovic, <strong>de</strong>vrait en faire <strong>de</strong>même, assurant ainsi la continuité.Le magasin qui est ouvert tous les jours sauf le lundi, a été pensé afin <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en valeur les produitsartisanaux confectionnés avec passion par l’ensemble du personnel.Depuis le début juin, vous pouvez ach<strong>et</strong>er une spécialité<strong>de</strong> chocolat, pardon… les « Vue <strong>de</strong> Blonay »,une composition faite <strong>de</strong> matière grasse végétale, sucre,pâte <strong>de</strong> <strong>no</strong>is<strong>et</strong>tes Taragon, aman<strong><strong>de</strong>s</strong> caramélisées,d’un vieil alcool <strong>de</strong> <strong>no</strong>s alpes ainsi que <strong>de</strong> la vanille.Pour l’avoir dégustée, gageons que LA spécialité auraun grand succès !Pour vos repas <strong>de</strong> fêtes ou autres, vous pouvez comman<strong>de</strong>rles encas traditionnels <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> spécialités maison.François Sottas m<strong>et</strong>tra également ses compétencesà votre disposition pour que vos désirs personnelssoient satisfaits, afin que vous <strong>et</strong> vos convives gar<strong>de</strong>ntun souvenir formidable <strong>de</strong> ce moment.Tél.: 021 943 11 50 Réd.


NOS AUTORITÉSLes travaux du Conseil communalSéance du 24 avril 200152 Conseillers <strong>et</strong> Conseillèressont présentsLa séance est présidée par M.Roland KarlenPréavis n° 06/01, relatif àl’édification d’un Centreculturel <strong>et</strong> social «MaisonPicson»Chargée d’étudier le préavismunicipal n° 06/01, la Commissiond’étu<strong>de</strong>, présidée par M. MichelJoye, s’était montrée favorableau proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> réalisation d’uncentre social <strong>et</strong> culturel sur le site<strong>de</strong> la «Maison Picson». Toutefois,lors du débat au niveau du Conseilcommunal, la Municipalité apréféré r<strong>et</strong>irer son préavis en raison<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>no</strong>mbreuses réservesémises quant au coût <strong>et</strong> à l’architecture<strong>de</strong> ce proj<strong>et</strong>.Ce proj<strong>et</strong> consiste à démolir la«Maison Picson», propriété <strong>de</strong> laCommune <strong>de</strong>puis 1980 afin d’yconstruire un centre dévolu à lajeunesse, aux écoliers, aux sociétés<strong>et</strong> aux aînés. C<strong>et</strong>te infrastructuredotée d’une cafétéria doitêtre reliée à la Gran<strong>de</strong> Salle <strong>de</strong>Cojonnex. Si la majorité <strong><strong>de</strong>s</strong> conseillersest d’accord sur le fond,l’aspect financier paraît excessifpour plusieurs d’entre eux. Cesont finalement <strong><strong>de</strong>s</strong> objectionsd’ordre architectural qui ont faitpencher la balance. Le Conseillercommunal Yves Mamin, par lebiais d’un amen<strong>de</strong>ment, a <strong>de</strong>mandéà la Municipalité <strong>de</strong> revoirson proj<strong>et</strong> en ce qui concerne ladisposition <strong>de</strong> la cour intérieureprévue. Son point <strong>de</strong> vue a étésuivi par la majorité <strong><strong>de</strong>s</strong> Conseillers.La Municipalité ayant finalementr<strong>et</strong>iré son préavis, un<strong>no</strong>uveau document sera prochainementprésenté au Conseil communal.Nous reviendrons donc surc<strong>et</strong> obj<strong>et</strong>.Préavis n° 03/01, relatif à la<strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’agrégation à labourgeoisie <strong>de</strong> Blonayprésentée par M. MichelRoul<strong>et</strong>, s’étendant à sesenfants Lionel <strong>et</strong> Thomas.Toutes les personnes précitéesétant ressortissantes d’une autrecommune vaudoise, en l’occurrenceMissy, elles peuvent êtremises au bénéfice <strong>de</strong> l’article 23du règlement communal sur l’acquisition<strong>et</strong> la perte <strong>de</strong> la bourgeoisie<strong>de</strong> la commune qui précise:«Le ressortissant d’une autrecommune vaudoise peut acquérirgratuitement la bourgeoisie <strong>de</strong>la Commune <strong>de</strong> Blonay. Les articles13 à 15, ainsi que les conditionsmentionnées à l’article 22,alinéa 2, sont applicables. L’acquisition<strong>de</strong> la bourgeoisie <strong>de</strong> la Commune<strong>de</strong> Blonay par un vaudoisdéploie ses eff<strong>et</strong>s dès le jour <strong>de</strong> ladécision du Conseil communal,qui statue librement sur la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.La Municipalité en informele Département <strong>de</strong> l’intérieur<strong>et</strong> <strong>de</strong> la santé publique».M. Roul<strong>et</strong> est un personnag<strong>et</strong>rès actif dans le cadre du Ski-ClubBlonay, d’abord comme jeunecompétiteur, puis comme entraîneur,pour faire partie aujourd’hui<strong>de</strong> la commission technique.Par vote à bull<strong>et</strong>in secr<strong>et</strong>,comme le prévoit le règlement duConseil communal, la bourgeoisieest accordée à M. Roul<strong>et</strong>, ainsiqu’à ses enfants, par 48 oui contre3 <strong>no</strong>n <strong>et</strong> un bull<strong>et</strong>in blanc.Préavis n° 07/01, relatif à la<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> naturalisationavec agrégation <strong>de</strong> labourgeoisie <strong>de</strong> Blonayprésentée par M. Jean-Clau<strong>de</strong> Robert FernandNouls.C’est par 42 oui, 8 <strong>no</strong>n <strong>et</strong> 2bull<strong>et</strong>ins blanc que le Conseil déci<strong>de</strong>d’accepter ce préavis. M.Jean-Clau<strong>de</strong> Nouls <strong>de</strong>vra encoreattendre le 8 octobre prochainafin d’être assermenté <strong>de</strong>vant leConseil d’Etat à Lausanne.Séance du 29 mai 200156 conseillères <strong>et</strong> conseillerssont présents.Pour débuter la séance, Le prési<strong>de</strong>ntRoland Karlen, procè<strong>de</strong> àl’assermentation <strong>de</strong> M. NicolasFahrni, <strong>no</strong>uveau Conseiller communal.Communications <strong>de</strong> la MunicipalitéM. Mamin informe le Conseilcommunal du r<strong>et</strong>rait du préavismunicipal n° 21/01, relatif à l’acquisition<strong>de</strong> la parcelle n° 2504sise à la Route <strong><strong>de</strong>s</strong> Oches, propriété<strong>de</strong> Robert Vua<strong>de</strong>ns. En eff<strong>et</strong>,le coût <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te parcelle ayantété jugé trop élevé par la Commissiond’étu<strong>de</strong>.Le syndic donne également uneorientation sur l’avance du dossier« Ilot du Centre ». Suite àl’adoption du PPA <strong><strong>de</strong>s</strong> Oches, laMunicipalité est aujourd’hui enmesure d’an<strong>no</strong>ncer qu’un concoursd’architecture va être lancédans le courant du mois <strong>de</strong> juin.Un jury d’experts <strong>de</strong>vrait pouvoirrendre son verdict avant la fin <strong>de</strong>l’année.


NOS AUTORITÉSPréavis n° 08/01 relatif à lagestion <strong>et</strong> les comptes 2000<strong>de</strong> la Communautéintercommunaled’équipements du Haut-Léman (CIEHL)À raison d’une contribution <strong>de</strong>fr. 5.- par habitant selon l’effectif<strong>de</strong> la population au 31.12.1999,la somme encaissée sur l’ensemble<strong><strong>de</strong>s</strong> dix communes du districts’est élevée à fr. 326’905.—. Lerevenu total avec les intérêts <strong>et</strong> laparticipation cantonale, s’élève àfr. 489’439.43 <strong>et</strong> les charges à fr.216’410.40, dont fr. 213’237.60pour le plan directeur communal.La Commune <strong>de</strong> Blonay est représentéeau Conseil administratifpar M. Henri Mamin, syndic.C’est à l’unanimité que le préavisn° 08/01 est adopté.Préavis n° 05/01, relatif auPlan d’affectation <strong><strong>de</strong>s</strong>Motalles <strong>et</strong> réponses auxopposantsL’intérêt du site <strong><strong>de</strong>s</strong> Motallesn’est plus à démontrer, si l’on considèrel’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> diverses activitéssportives <strong>et</strong> <strong>de</strong> délassementsur les hauts <strong>de</strong> la Commune, plusparticulièrement dans les environs<strong><strong>de</strong>s</strong> Pléia<strong><strong>de</strong>s</strong>. C<strong>et</strong> intérêt est encorerenforcé par la possibilité offerteaux propriétaires <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>ncessecondaires d’y stationner leurvéhicule durant les pério<strong><strong>de</strong>s</strong> où ilsoccupent leur chal<strong>et</strong>. La place <strong>de</strong>parc est à l’évi<strong>de</strong>nce un point <strong>de</strong>ralliement pour la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> usagersmotorisés. Sa dimension actuelles’est révélée insuffisante à<strong>de</strong> très <strong>no</strong>mbreuses occasions. Deplus, alors même que tout doitêtre entrepris pour favoriser l’utilisationdu train, rien n’augure, àvue humaine, d’un renversement<strong><strong>de</strong>s</strong> comportements <strong>de</strong> la société:l’usage <strong>de</strong> la voiture <strong>de</strong>meureraprépondérant. Rappelons à cepropos que la route <strong><strong>de</strong>s</strong> Montsavait été déneigée en 1959 à titred’essai <strong>et</strong> qu’il n’a <strong>de</strong>puis jamaispu être envisagé d’interromprec<strong>et</strong>te pratique !Si, dans un premier temps, lapratique du ski alpin aux Pléia<strong><strong>de</strong>s</strong>ne dépendait que du chemin <strong>de</strong>fer, les choses ont complètementchangé à partir <strong>de</strong> 1956 avec lamise en service successivement d<strong>et</strong>rois téléskis. Le ski <strong>no</strong>rdique,quant à lui, ne se serait jamaisdéveloppé avec la même ampleursi l’accès n’avait été possible quepar le train. Par ailleurs, ces <strong>de</strong>rnièresannées, un certain <strong>no</strong>mbre<strong>de</strong> proj<strong>et</strong>s se sont concrétisés,sont en passe <strong>de</strong> l’être ou àl’étu<strong>de</strong>. Pour mémoire citons lapiste VTT, les sentiers pé<strong><strong>de</strong>s</strong>tresbalisés <strong>de</strong> la SDB, les sentiers didactiques<strong><strong>de</strong>s</strong> amoureux <strong>de</strong> la forêtou <strong><strong>de</strong>s</strong> narcisses, le parcours<strong><strong>de</strong>s</strong> Délices <strong>de</strong> <strong>no</strong>s alpages,AstroPléia<strong><strong>de</strong>s</strong> ou parcours Clau<strong>de</strong>Nicollier, enfin la ré<strong>no</strong>vation <strong>et</strong>l’amélioration <strong><strong>de</strong>s</strong> installations <strong>de</strong>remontées mécaniques.Les initiateurs <strong>de</strong> ces différentesidées n’ont nullement l’intention<strong>de</strong> faire <strong><strong>de</strong>s</strong> Pléia<strong><strong>de</strong>s</strong> unegran<strong>de</strong> station. Celle-ci gar<strong>de</strong>rason caractère régional. Il n’empêcheque les réalisations citées plushaut induiront sur les lieux uneplus gran<strong>de</strong> affluence <strong>de</strong> visiteursutilisateurs.Les aménagements renduspossibles par le PPAAprès étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> différentes variantespossibles, la Municipalitéa finalement choisi <strong>de</strong> ne rienconstruire en amont <strong>de</strong> la routeafin <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r à ce secteur dupérimètre son caractère <strong>de</strong> lieuprivilégié pour les enfants <strong>et</strong> leslugeurs.Le centre sportif qui comprendrait: local <strong>de</strong> restauration, éventueldortoir pour p<strong>et</strong>its groupes,local <strong>de</strong> douches <strong>et</strong> sanitaires, localpour engin <strong>de</strong> damage <strong><strong>de</strong>s</strong>pistes <strong>et</strong> appartement pour l’exploitant,se construira en aval <strong>de</strong>la route sur la parcelle N o 222.La place <strong>de</strong> stationnement actuelleest maintenue pour l’essentieldans la forme <strong>et</strong> l’organisationque <strong>no</strong>us lui connaissons. L’édicule<strong><strong>de</strong>s</strong> Motalles peut être maintenu,<strong>de</strong> même que la cabane duski-club. Ces <strong>de</strong>ux éléments ferontl’obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> discussions ultérieuresquant à leur maintien ou <strong>no</strong>n.Une série <strong>de</strong> 48 places <strong>de</strong> stationnementsera aménagée enamont <strong>de</strong> la route jusqu’à hauteurdu départ du chemin «Les Pives».Le ri<strong>de</strong>au <strong>de</strong> sapins qui, à c<strong>et</strong> endroit,<strong>de</strong>vra être abattu, sera reconstituéen bordure <strong><strong>de</strong>s</strong> places<strong>de</strong> stationnement. Un sentier piétonniercomplètera le dispositif <strong>et</strong>perm<strong>et</strong>tra <strong>de</strong> sécuriser les piétonssur une partie du traj<strong>et</strong> reliant lesMotalles à Lally. Pour assurer c<strong>et</strong>tesécurité sur le reste du parcours,l’accès <strong><strong>de</strong>s</strong> cars jusqu’à Lally serasérieusement restreint.Le rapport <strong>de</strong> la Commissiond’étu<strong>de</strong> s’est révélé favorable auproj<strong>et</strong> <strong>de</strong> PPA. Toutefois, M. YvesMembrez, membre <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te commission,a déposé un rapport <strong>de</strong>mi<strong>no</strong>rité m<strong>et</strong>tant en doute l’utilité<strong>de</strong> la réalisation d’un tel proj<strong>et</strong>dans le secteur <strong><strong>de</strong>s</strong> Motallesdans le cadre du développement<strong><strong>de</strong>s</strong> Pléia<strong><strong>de</strong>s</strong>.Après un débat <strong>no</strong>urri, le Conseilcommunal a finalementadopté ce préavis à une large majorité(3 avis contraires <strong>et</strong> 4 abstentions).J.-M. G.


Du 26 juin au 20 juill<strong>et</strong> 2001, la Municipalité engageune procédure dont le but est la réalisation d’uncentre villageois multifonctionnel au lieu dit « LesOches ». C<strong>et</strong> appel <strong>de</strong> candidatures doit perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong>choisir les mandataires <strong>et</strong> l’avant-proj<strong>et</strong>.Il s’adresse à <strong><strong>de</strong>s</strong> groupes d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> formés d’architectes,ingénieurs civils <strong>et</strong> ingénieurs CVSE (Chauffage,ventilation, sanitaire, électricité).Les candidats ont jusqu’au 20 juill<strong>et</strong> pour déposerleur dossier <strong>de</strong> présélection.AFFAIRES COMMUNALESLes transports publicsLa Commune <strong>de</strong> Blonay encourage les transports publics, elle vous en fait bénéficierà un tarif très avantageux.Dès le 1er juill<strong>et</strong> 2001, la Commune <strong>de</strong> Blonay tient à ladispositon <strong>de</strong> ses habitants un abonnement AG-Flexi <strong><strong>de</strong>s</strong>entreprises suisses <strong>de</strong> transport. Il s’agit <strong>de</strong> cartes journalièresimpersonnelles vendues au prix <strong>de</strong> fr. 37.–, <strong>et</strong> qui perm<strong>et</strong>tentà l’usager <strong>de</strong> voyager gratuitement en <strong>de</strong>uxième classependant toute la journée imprimée sur la carte <strong>et</strong> dans toutle rayon <strong>de</strong> validité <strong>de</strong> l’abonnement général.Pour voyager à bon compte, les cartes journalières AG-Flexipeuvent être ach<strong>et</strong>ées à l’avance pour la journée désirée,moyennant paiement du montant <strong>de</strong> fr. 37.–, auprès <strong>de</strong> laBourse communale <strong>de</strong> Blonay.Vous prévoyez <strong>de</strong> voyager au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> Romont, Yverdon,Rolle ou Martigny, le titre <strong>de</strong> transport AG-Flexi est une solutiondéjà plus avantageuse que le bill<strong>et</strong> aller-r<strong>et</strong>our. Pensez-y !Attention, un tel abonnement est à disposition d’une seule personne pour chaque jour <strong>de</strong> l’année.M. André Perruchoud, boursier communal, se tient à disposition pour tout renseignement complémentaireque vous pourriez désirer. Tél.: 021 926 82 13 – E-mail: aperruchoud@blonay.chÎlot du CentreCentre villageois multifonctionnel au lieu-dit « Les Oches »Un collège d’experts composé <strong>de</strong> membres <strong>de</strong> la Municipalité,d’ingénieurs, d’architectes, d’urbanistes, <strong>et</strong> <strong>de</strong> spécialistes<strong>de</strong> la branche procé<strong>de</strong>ra à une première sélection<strong>de</strong> quatre groupes qui <strong>de</strong>vront d’ici au 22 octobre 2001 présenterleur proj<strong>et</strong> dans le cadre d’un concours.Le même jury se réunira afin <strong>de</strong> sélectionner le proj<strong>et</strong> quisera réalisé. La Municipalité sera en mesure <strong>de</strong> présenter lelauréat à l’occasion <strong>de</strong> la séance du Conseil communal du18 décembre 2001.La police communiqueModification <strong><strong>de</strong>s</strong> zones <strong>de</strong> stationnementParcage avec disque <strong>de</strong> stationnement, en vertu<strong><strong>de</strong>s</strong> articles 104 <strong>de</strong> l’Ordonnance sur la signalisationroutière du 05.09.1974 <strong>et</strong> <strong>de</strong> la loi vaudoisesur la circulation routière du 25.11.1974Publication dans la Feuille <strong><strong>de</strong>s</strong> Avis officiels du31.10.2000Les zones rouges <strong>et</strong> bleues vont disparaître.Elles seront remplacées par<strong><strong>de</strong>s</strong> zones blanches avec un temps<strong>de</strong> stationnement limité, indiqué surle signal «Parc avec disque».ZONEPNous vous remercions d’utiliser le <strong>no</strong>uveau disque européen <strong>et</strong> d’indiquer votre heure d’arrivée.L’ancien disque zone rouge <strong>et</strong> bleue ne sera plus valable.Nous informons que <strong><strong>de</strong>s</strong> contrôles seront effectués <strong>et</strong> les abus seront sanctionnés.Bonne route à tous <strong>et</strong> merci <strong>de</strong> votre collaboration à la sécurité routière. LA POLICE MUNICIPALE


NOS SOCIÉTÉSDeux chœurs pour un même village...Avec le printemps, c’est aussi lessoirées <strong><strong>de</strong>s</strong> différentes sociétés quifleurissent. Justement, à un moisd’intervalle, vous avez eu l’occasiond’assister à celles <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>ux chœursqui font vibrer <strong>no</strong>tre village. Aussi,<strong>no</strong>us profitons <strong>de</strong> l’occasion <strong>de</strong> vousfaire découvrir ou redécouvrir ces<strong>de</strong>ux sociétés qui allient chant, orchestre<strong>et</strong> théâtre afin <strong>de</strong> <strong>no</strong>us régalerchaque année.Fondé en 1888, l’Echo <strong><strong>de</strong>s</strong> Pléia<strong><strong>de</strong>s</strong>est un monument <strong>de</strong> <strong>no</strong>tre région.Il est caractérisé par sa passionpour le chant <strong>et</strong> le théâtre, pourson mérite d’avoir longtemps offertà <strong>no</strong>tre village ce qui lui manque,soit une revue. Le choeur a présenté<strong>de</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> créations, comme Fausten 1949 <strong>et</strong>, à l’occasion <strong>de</strong> son centenaire,Quand les filles <strong>de</strong>viennentfleurs, création <strong>de</strong> Marie-LouiseTrépey <strong>et</strong> <strong>de</strong> Paul Lavanchy. Ce <strong>de</strong>rniera dirigé le chœur durant 42 ansavec beaucoup <strong>de</strong> passion <strong>et</strong> <strong>de</strong>brio. De même, L’Echo a eu le privilège<strong>de</strong> compter Patrick Bron, excellentcompositeur <strong>de</strong> la région,parmi les directeurs qui lui ont apportéleur talent. C<strong>et</strong>te année, les30 <strong>et</strong> 31 mars, <strong><strong>de</strong>s</strong> chants composéspar <strong><strong>de</strong>s</strong> musiciens <strong>et</strong> paroliers <strong>de</strong>la région, comme Paul Lavanchy <strong>et</strong>Emile Gardazont été interprêtés.Décidant <strong>de</strong> sortir <strong>de</strong> l’ordinaire, lasociété a présenté en <strong>de</strong>uxième partieune comédie jouée <strong>et</strong> chantée;«Il testamento di Mario Bartoli»,dirigée par Robert.-J. Cardinaux.L’Echo participe <strong>de</strong>puis longtempsau Giron <strong>de</strong> la Riviera <strong>et</strong> c<strong>et</strong>te année,les 19 <strong>et</strong> 20 mai, il a pris partdans le Chablais à la Rencontre <strong><strong>de</strong>s</strong>Chanteurs Vaudois. C’est unepreuve <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> vitalité <strong>de</strong> cechœur qui regar<strong>de</strong> toujours enavant.La Clé <strong><strong>de</strong>s</strong> Chants est un groupevocal beaucoup plus récent, qui estné en 1992 <strong>de</strong> la volonté <strong>de</strong> membres<strong>de</strong> cœurs locaux <strong>de</strong> découvrir<strong>de</strong> <strong>no</strong>uvelles harmonies <strong>et</strong> d’explorerun art choral moins traditionnel,allant du négro spiritual à <strong><strong>de</strong>s</strong> chantscontemporains. Grâce à l’impulsiondu directeur Alexandre Cellier, la Clé<strong><strong>de</strong>s</strong> Chants prend son envol, encoreen p<strong>et</strong>it <strong>no</strong>mbre, mais plein d’énergie.En 2000, <strong>et</strong> sous la direction <strong>de</strong>Diana Atchabahian, <strong>de</strong> sa fougue <strong>et</strong><strong>de</strong> son expérience musicale, leschanteurs présentent leur premièregran<strong>de</strong> soirée Chante la Vie Danse-Joue qui remporte un vif succès. Ilsoffrent leur première partie à l’orchestre<strong><strong>de</strong>s</strong> écoles <strong>de</strong> Blonay <strong>et</strong> intègrentles frères Surbeck, championsdu mon<strong>de</strong> 1999 <strong>de</strong> claqu<strong>et</strong>tes,dans une mise en scène quimêle chant <strong>et</strong> chorégraphie «maison».C<strong>et</strong>te année, leur répertoires’est fait plus vaudois en présentant,entre autre, une partie d’une cantate<strong>de</strong> Clau<strong>de</strong> Maréchaux, La vie<strong>de</strong> Léon-Jean Bolomey. Le groupehongrois pratiquant une musiqu<strong>et</strong>raditionnelle a animé la premièrepartie. Marie Laurion, actuelle prési<strong>de</strong>nte<strong>de</strong> la Clé <strong><strong>de</strong>s</strong> Chants, <strong>no</strong>usrappelle que la <strong>de</strong>vise <strong>de</strong> ce chœurest «le chant autrement, le chant enmouvement, le chant en s’amusant».Comme sur le drapeau <strong>de</strong> <strong>no</strong>trevillage, <strong>de</strong>ux cœurs s’entrelacentpour perm<strong>et</strong>tre à tout un chacun d<strong>et</strong>rouver du plaisir dans le chant, soiten <strong>de</strong>venant «star d’un soir» <strong>et</strong> enchantant à leur côté -car les effectifsne <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt qu’à grandir-, soiten savourant ces moments musicaux<strong>et</strong> en soutenant ces sociétéslors <strong>de</strong> leurs soirées.Les prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux chœursentrelacés, sans concurrence maisqui se disent différents, vous atten<strong>de</strong>nt<strong>no</strong>mbreux.L’Echo <strong><strong>de</strong>s</strong> Pléia<strong><strong>de</strong>s</strong>: Robert Fischer943.26.08. Répétitions les jeudissoirs à Cojonnex à 20h15.La Clé <strong><strong>de</strong>s</strong> Chants: Marie Laurion943.34.23. Répétitions les mardissoirs à la salle <strong><strong>de</strong>s</strong> Abbayes (AncienStand) à 20h15.A-L.SL’Echo <strong><strong>de</strong>s</strong> Pléia<strong><strong>de</strong>s</strong> lors <strong>de</strong> la Fête Cantonale <strong>de</strong> 1997.La Clé <strong><strong>de</strong>s</strong> Chants <strong>et</strong> sa formation actuelle.


Samedi 14 juill<strong>et</strong>, 20 h 30Dimanche 15 juill<strong>et</strong>, 11 hCentre <strong>de</strong> Musique Hin<strong>de</strong>mith,concerts par les participants <strong>de</strong> l’Académieinternationale d’été (chant,violon, pia<strong>no</strong>)Dimanche 29 juill<strong>et</strong>, 10 h.Château <strong>de</strong> Blonay : culte patriotiqueoecuméniqueMercredi 1 er aoûtAncien Stand, Blonay : Fête nationaleSamedi 4 août, 20 h 30Centre <strong>de</strong> Musique Hin<strong>de</strong>mith:Soirée musicale avec les participantsau cours d’été <strong>de</strong> harpe “Estivarp2001”Jeudi 9 août, 20 h 30Centre <strong>de</strong> Musique Hin<strong>de</strong>mith:Soirée musicale donnée par les participantsau cours <strong>de</strong> maîtrise pia<strong>no</strong>.AGENDAVendredi 10 – Vendredi 17 août20 h 30, Eglise <strong>de</strong> La Chiésaz:12 e Semaine Internationale <strong>de</strong> pia<strong>no</strong>Mardi 28 août, 20 h 30Aula <strong>de</strong> Bahyse: Séance duConseil communalSamedi 1 er septembre, dès 9 h.Terrain <strong>de</strong> Fossaulion: Concoursinter-sociétés <strong>de</strong> boulesDimanche 2 septembre2 e édition du Circuit pé<strong><strong>de</strong>s</strong>tre<strong><strong>de</strong>s</strong> Délices d’alpageDimanche 2 septembre, 20 h 30Centre <strong>de</strong> Musique Hin<strong>de</strong>mith:concert en hommage à GiuseppeVerdi par Carole Masson, sopr.<strong>et</strong> Bru<strong>no</strong> Leuschner, pia<strong>no</strong>.Lundi 3 septembre, 20 h.Aula <strong>de</strong> Bahyse : assemblée <strong>de</strong>commune préparatoire en vue dure<strong>no</strong>uvellement <strong><strong>de</strong>s</strong> autoritésMer 5, Jeu 6 <strong>et</strong> Sam 8 septembreStand <strong>de</strong> Blonay : Tir communal<strong>de</strong> groupes (orgn.: SociétéMilitaire Blonay)Jeudi 6 septembre, 9 <strong>et</strong> 11 h.Salle communautaire chapellecatholique: P<strong>et</strong>it-déjeuner – rencontre.Jeudi 6 septembre, 20 h15Concert au Château par le Quatuor<strong>de</strong> musique médiévale EspantarSamedi 8 septembreà St-Légier : 20 e anniversaire duPara-Delta Club Pléia<strong><strong>de</strong>s</strong>Samedi 8 septembre, 11 h.Centre <strong>de</strong> Musique Hin<strong>de</strong>mith:matinée musicale donnée par lesparticipants au cours <strong>de</strong> maîtriseflûte, hautbois, violon, violoncelle<strong>et</strong> pia<strong>no</strong>Blonay, vous connaissez ?Notre <strong>no</strong>uvelle rubrique a r<strong>et</strong>enu l’intérêt <strong>de</strong> bien <strong><strong>de</strong>s</strong> lecteurs. La fontaine à i<strong>de</strong>ntifier, dans <strong>no</strong>tre<strong>de</strong>rnier Numéro (72, d’avril) se situe au haut du chemin du Péage ,légèrement en aval <strong>de</strong> la routecantonale menant à Châtel-St-Denis.Les trois bouteilles gracieusement offertes par M. André Sager, du Domaine <strong><strong>de</strong>s</strong> Châbles, sont gagnéespar M.Pierre Sommer, le premier à avoir donné la réponse exacte, y compris la question subsidiaire(inauguration du collège <strong>de</strong> Cojonnex en 1925). Deux lecteurs ont eu l’amabilité <strong>de</strong> préciser que c<strong>et</strong>tefontaine date <strong>de</strong> 1912.Nous poursuivons la découverte <strong>de</strong> Blonay en offrant à votre perspicacité la vue ci-contre.Il s’agit <strong>de</strong>reconnaître un quartier <strong>de</strong> Blonay , <strong><strong>de</strong>s</strong>servi par un chemin portant le même <strong>no</strong>m .Question subsidiaire pour départager d’éventuels ex-aequos: date <strong>de</strong> la célébration en gran<strong>de</strong> liessepopulaire <strong><strong>de</strong>s</strong> 800 ans du Château <strong>de</strong>Blonay, soit le jour du spectacle sur les Où diable ce quartier se situe-t-il ?espaces du Grand-Pré <strong>et</strong> du plus somptueuxcortège que Blonay ait connu.De bonnes bouteilles du vig<strong>no</strong>ble duSen<strong>de</strong>y sont offertes par MM. Henri <strong>et</strong>François Mont<strong>et</strong>, vignerons-encaveurs àBlonay, que <strong>no</strong>us remercions. Elles récompenserontla personne ayant réponduexactement aux <strong>de</strong>ux questionssur carte postale à l’adresse <strong>de</strong> la rédaction,route <strong>de</strong> Prélaz 1, Blonay (le sceaupostal faisant foi).Il est rappelé que c<strong>et</strong>te <strong>no</strong>uvelle rubriqueverra l’établissement d’un classementgénéral couvrant les Nos 72 à75 <strong>de</strong> Blonay Information..


MOTS CROISÉS BLONAYSANSpar Jean-Pierre Nicol<strong>et</strong>HORIZONTALEMENT1. Déformation suite à un choc - Au fin bout <strong><strong>de</strong>s</strong> Motalles.2. Seront désormais plus <strong>no</strong>mbreux dans les forêts <strong>de</strong> Blonay,pour la qualité du sol (<strong>BI</strong> N o 58, déc.97) - Exposé à la galerie.3. Riz outre-Sarine ou titre ottoman - Cher tout particulièrementaux cinq agences <strong>de</strong> voyages <strong>de</strong> Blonay.4. Belle phalange au sein <strong>de</strong> <strong>no</strong>s <strong>de</strong>ux formations chorales.5. D’une douceur gênante <strong>et</strong> hypocrite.6. Arbre <strong>de</strong> haute stature apprécié en ébénisterie - Fera l’affaire.7. Négation à Gorki - Relevés ou négligés, c’est selon.8. Sur la rose <strong><strong>de</strong>s</strong> vents, sans le Sud - Bou<strong>de</strong>rie à la gar<strong>de</strong>rie.9. Rythment le chemin <strong>de</strong> vie <strong><strong>de</strong>s</strong> Blonaysans - Faciès qui caractérisesouvent ceux qui abusent <strong>de</strong> l’alcool ou <strong>de</strong> la bonne chère.10. Article pour dame - Dans le présent N o qui traite <strong>de</strong> l’agriculture,ce personnage maniant le grain a sa place.VERTICALEMENT1. Protocole réservé à l’installation <strong><strong>de</strong>s</strong> autorités communalesdans quelques mois.2. Une pose vaudoise en vaut 45 - Moitié <strong>de</strong> l’nflamationd’une membrane <strong>de</strong> l’oeil - Centre <strong>de</strong> carnaval.3. Chemin blonaysan au <strong>no</strong>m posé sur les lèvres...4. Désu<strong>et</strong>.5. Initiales du cinéaste italien qui réalisa “Il était une fois dansl’Ouest” - Entrée du chemin qui relie la route <strong>de</strong> Brent à celle<strong>de</strong> Vevey - Préleva.6. Ceux du passé reposent aux archives - Route nationale.7. Précè<strong>de</strong> une qualification - Façon <strong>de</strong> parler d’or - On l’entendbraire sur les hauts du bourg.8. Métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> conservation du fourrage.9. Totale - Comme au premier jour.10. Est tout en eau - User du tamis.Les grilles complétées sont à r<strong>et</strong>ourner avant le 18 août2001, à l’adresse suivante : Imprimerie Mury Blonay,Route <strong>de</strong> Prélaz 1, 1807 Blonay.123456789101 2 3 4 5 6 7 8 9 10SOLUTION <strong>de</strong> la grille 2 - 2001 (No 72 - avril 2001)Horizontalement : 1. Mamin - Sauf. 2. Epa<strong>no</strong>uis. 3. Cime - Empan. 4.Académies.5. Nid - Is. 6. In - Titille. 7. Qui<strong>et</strong>e - Ien. 8. Ur -Sirop. 9. Est - Onu -Te. 10. Sérénité. Verticalement : 1. Mécaniques. 2. A pic -Nurse. 3.Maman - Tr. 4. Inédites. 5. No - Edition. 6. Uem - Terni. 7. Simili - Out. 8.Aspe - Lip. 9. Asile. 10. Fan - Sen<strong>de</strong>yParmi les <strong>no</strong>mbreuses réponses correctes qui <strong>no</strong>us sont parvenuesdans les délais, le tirage au sort a désigné les lauréats suivants : M.Michel Byland gagne un bon d’achat <strong>de</strong> fr. 50.- <strong>et</strong> Mme MarielleGuex <strong>et</strong> M. Samuel Mamin qui gagnent chacun un bon d’achat <strong>de</strong>fr. 25.-. Ces bons sont valables chez les commerçants du GCAB <strong>et</strong>sont à r<strong>et</strong>irer à l’Imprimerie Mury à Blonay.Bonne chance pour la grille du présent numéro .No 3-2001Café - RestaurantLes FougèresLuis <strong>et</strong> Christiane Ubach Coll-DindLA RECETE DU CHEFRoute <strong>de</strong> l'Alliaz - 1807 BlonayTél. 021/ 943 12 83 - Fax 021/ 943 66 08E-mail: fougeres@bluewin.chOuvert du mardi 9h. au dimanche 18h.Nouvelle carte <strong>de</strong> l’été en juill<strong>et</strong>-aoûtMenus <strong>de</strong> groupes <strong>et</strong> <strong>de</strong> fêtes à disposition.Une entrée pour l’été !LA MOUSSE DE LEGUMES EN TERRINEIngrédients pour 8 personnes :Moule, contenance 1,5 l. à garnird’une feuille transparentePurée <strong>de</strong> légumes :150 gr. p<strong>et</strong>ites courg<strong>et</strong>tes parées150 gr. céleri paré150 gr. <strong>de</strong> carottes parées4,5 dl. <strong>de</strong> bouillon <strong>de</strong> légumes (chaque légumeest cuit séparément dans 1,5 dl. <strong>de</strong> bouillon <strong>et</strong> mixé)9 feuilles <strong>de</strong> gélatine trempées dans l’eau froi<strong>de</strong>(3 feuilles pas masse chauffées à part)Assaisonnement :selon besoin, sel <strong>et</strong> poivresoupçon <strong>de</strong> musca<strong>de</strong> dans la purée <strong>de</strong> courg<strong>et</strong>tes1 cuill. à café <strong>de</strong> jus <strong>de</strong> citron pour le céleri1/4 cuill. à café <strong>de</strong> curry p. la purée <strong>de</strong> carottes3 dl. <strong>de</strong> crème fou<strong>et</strong>tée (chaque dl. est à incorporerdans chaque purée à env. 20 o . puis réfrigéréeen couches séparées) Conserver 3-4 h. au réfrigérateuravant le démoulage.Accompagnement pour “plat principal” :Sala<strong>de</strong> <strong>et</strong> coulis <strong>de</strong> tomates - Garniture créative !

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!