HB tsE É.ËE: €S *8'FF ÊE E:Rô-6- 6(DËẕ;oÈt^FËËÈFFË3ÈHIg 5-ô-Ë=s5Ë=Ë3ÈËÊ)'l_r\zs-Ri . Noo o\{ ob.-)O Ooo(Jro Or- è.C OOsN)(,t:)hJ t- Lr)OO (/l 9t rr. rd O r- t9 Lh èÈ,Lrr { Oo \O N)OS \f O Hoooo oo N)èA',Hæ (^S (r(,9r bJO (JrsOr- æO OLrlÊ),oo(, OO O\LrtOr- OoC) Oo|.\OfJ r-O b.JO(,oo5ool..J(,{ - L / r O ( r O L È N ) O(, Lrt 5 (, O\ Un (,f-O\{\OOor-OoN)LrtOz=-' sqb
36 P. Rasmont & A. AdamskiUne hypothèse avancée par RaNTA & VspsÀt-Âwrru (1981) pour expliquercette richesse est I'absence <strong>de</strong> compétition : " Effects of competitiae re<strong>la</strong>xation may bestudied in the tzuo following ways : (1) lMen reslurces are superabondant k S 0n <strong>la</strong>rgecloaer felds in full blossom), eaen mlnlcultures nre nble to maintqin a diaerse nssemb<strong>la</strong>ge ofbumblebee species. tt ll @ Due to the harsh climate, an aaerage northern communityshould inclu<strong>de</strong> a higher proportion of the geographical species pool, as popu<strong>la</strong>tions are keptbelow competitiue interactions by physically stressing and eaen catastrophic enaironmenta<strong>la</strong>iscissitu<strong>de</strong>s. tt ll If <strong>la</strong>ck of competition could be generalised as nn exp<strong>la</strong>nation for highnumbers 0f species, then proboscis length distributions in bumblebee clmmunities would berandom collections from the geographical species pool."Une comparaison <strong>de</strong>s communautés <strong>de</strong> <strong>bourdons</strong> <strong>de</strong> <strong>Corse</strong> avec celles duCausse du Larzac (France: Massif Central) peut nous éc<strong>la</strong>irer (ResuoNT, 1989). LeCausse du Larzac est un <strong>la</strong>rge p<strong>la</strong>teau calcaire, d'altitu<strong>de</strong> constante et <strong>de</strong> végétationbeaucoup moins diversifiée que <strong>la</strong> <strong>Corse</strong>. Cet endroit montre une extraordinairerichesse en espèces : 22 espèces <strong>de</strong> <strong>bourdons</strong> dans les seuls carrés U.T.M. EJ25 et EJ16(Rnsuoxr, 1989)!. Nous ne sommes pas loin là d'une "rundom collection from thegeographical species pool" Ravrn & VEpsÀt-ÀtNEx (1931) puisque toutes les espèces dusud du Massif Central sont représentées. L'abondance <strong>de</strong> <strong>bourdons</strong> auLarzac est trèsvariabl e, parfois énorme (Drr.rraas, com. pers.); elle peut être aussi quasi-nulle commeau printemps 1984, où une forte chute <strong>de</strong> neige en mai a succédé à un mois d'avrilradieux. La floraison <strong>de</strong> grands champs <strong>de</strong> légumineuses sauvages (Trifoliumincnrnatum L. subsp. molinerii (Balbis ex Hornem) Cesati) ou cultivées (Medicago satiaaL., Onobrychis aiciifolia Scopoli) fournit au Larzac <strong>de</strong>s ressources illimitées. On setrouve bien là proche d'un <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> non-compétition prévus Par ReNre &VrpsÀr-ÂwrN (1981). Cette situation est bien différente en <strong>Corse</strong> où les <strong>bourdons</strong>abon<strong>de</strong>nt toujours et où les champs sont rares. Quant au climat <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Corse</strong>, trèstamponn ê par <strong>la</strong> mer environnante, il est bien plus stable que celui duLarzac.Un autre phénomène mis en évi<strong>de</strong>nce par GesPAR, LrcmncQ & Wot tvtt-m(1975) et par LEclERce et al. (1980) est <strong>la</strong> richesse entomologique particulière <strong>de</strong>sbiotopes anthropiques et surtout <strong>de</strong>s banlieues jardinées. <strong>Les</strong> régions <strong>de</strong> Belgique lesplus iiches, et <strong>de</strong> lôin, en espèces d'insectes sont les banlieues sud <strong>de</strong> Bruxelles et <strong>de</strong>Liège. En <strong>Corse</strong>, c'est <strong>la</strong> végétation <strong>de</strong> châtaigneraie, très peuplée el althlopique quiest, elle aussi, <strong>la</strong> plus riche en espèces. Cette richesse <strong>de</strong>s biotopes <strong>de</strong> banlieues n'estellepas encore une confirmation <strong>de</strong>s hypothèses <strong>de</strong>s auteurs finnois? Ces milieuxintroduisent en effet une hétérogénéité considérable dans <strong>de</strong>s biotopes autrementhomogènes : murs <strong>de</strong> pierres dans un pays limoneux, bosquets dans <strong>la</strong> prairie, terresirriguèes dans une zone <strong>de</strong> sécheresse, taillis et c<strong>la</strong>irières dans <strong>la</strong> futaie, culturesexotiques, etc... Il implique aussi souvent une évolution en catastroPhe ("cntastrop-hicenaironmental aiscissilndès", ReNre & VsrrsÀLÀtNsN, L981) <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions animales,par exemple lors <strong>de</strong> grands travaux d'aménagement ou, tout simplement, lors <strong>de</strong> <strong>la</strong>éonstruction d'une habitation ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> création d'un potager. On se trouve ici souventdans un cas d'absence <strong>de</strong> compétition : excès <strong>de</strong> ressources et popu<strong>la</strong>tions animalesmaintenues à un bas niveau.Enfin, un <strong>de</strong>rnier facteur, absent <strong>de</strong>s théories d'INowg et <strong>de</strong> Rama &VrpsÂr.ÂNEN, est particulier aux régions méridionales. Si, dans les régions étudiéespar ces auteurs (Montagnes Rocheuses, Fin<strong>la</strong>n<strong>de</strong>), les <strong>bourdons</strong> constituent I'essentielâes gros Apoi<strong>de</strong>a, il n'en est pas <strong>de</strong> même dans les zones à climat méditerranéen. Là,les gros Anthophoridae sont d'une gran<strong>de</strong> abondance et d'une activité débordante.Anthophora, Habropoda, Amegil<strong>la</strong>, Xylocopa, Tetralonia et surtout Eucera sont à coup sûr<strong>de</strong>s concurrentes .redoutables, surtout pour I'exploitation <strong>de</strong>s légumineuses et <strong>de</strong>s
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