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au Royaume-Uni en 1997 - eryica

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existe bi<strong>en</strong> sûr des exceptions notablescomme le comté du Berkshire, où les<strong>au</strong>torités se sont <strong>en</strong>gagées à mettre <strong>en</strong> placedes services de conseil et d’ori<strong>en</strong>tation danstout le comté.D'un c<strong>en</strong>tre à l'<strong>au</strong>tre, la gamme de servicesofferts variait suivant les priorités et intérêtsdes organisateurs à l’échelon local, <strong>en</strong>fonction des contraintes budgétaires et, bi<strong>en</strong>sûr, des services déjà <strong>en</strong> place. Les jeunesfaisai<strong>en</strong>t bon usage des services mis à leurdisposition et leurs besoins s’avérai<strong>en</strong>tsouv<strong>en</strong>t complexes et variés. Lesprofessionnels ont ainsi acquis une grandeexpéri<strong>en</strong>ce et <strong>en</strong>richi leurs compét<strong>en</strong>ces, cequi à permis d’améliorer la qualité desservices. Ils se sont égalem<strong>en</strong>t attachés àsuivre l'évolution des besoins des jeunes faceà une société de plus <strong>en</strong> plus complexe.Ainsi, les c<strong>en</strong>tres se r<strong>en</strong>forçai<strong>en</strong>t maisdemeurai<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t vulnérables sur deuxplans : d’une part, ils restai<strong>en</strong>t isolés les unsdes <strong>au</strong>tres car ils ne disposai<strong>en</strong>t d’<strong>au</strong>cunmécanisme leur permettant de partager lefruit de leur expéri<strong>en</strong>ce ; d’<strong>au</strong>tre part,souv<strong>en</strong>t dans une situation financièreprécaire, il leur était difficile d'élaborer desprojets à long terme. Au nive<strong>au</strong> national,<strong>au</strong>cune déclaration d'int<strong>en</strong>tion commune nev<strong>en</strong>ait étayer les argum<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> faveur de lamise sur pied de tels services à l’échelonlocal.Un <strong>au</strong>tre facteur t<strong>en</strong>dait à limiter lefinancem<strong>en</strong>t : l'idée largem<strong>en</strong>t répandue quede nombreux services publics existants -c<strong>en</strong>tres d'ori<strong>en</strong>tation professionnelle,ag<strong>en</strong>ces pour l'emploi et bibliothèques -répondai<strong>en</strong>t déjà <strong>au</strong>x besoins <strong>en</strong> informationdes jeunes. Ceux qui étai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> contact avecles jeunes savai<strong>en</strong>t qu'<strong>en</strong> réalité, ces derniers,dés-ori<strong>en</strong>tés devant une pléthored'informations disséminées dans demultiples lieux, ne savai<strong>en</strong>t où trouver lesr<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts précisqu'ils cherchai<strong>en</strong>t. Même s'ils avai<strong>en</strong>t réussià id<strong>en</strong>tifier l'ag<strong>en</strong>ce compét<strong>en</strong>te, ils n’yrecevai<strong>en</strong>t pas toujours une assistanceadaptée ; on leur proposait souv<strong>en</strong>t desdonnées ou des docum<strong>en</strong>ts plutôt que desconseils leur permettant de traduire cesdonnées <strong>en</strong> informations utiles, puis <strong>en</strong>actions.Malgré toutes ces difficultés, les c<strong>en</strong>tresloc<strong>au</strong>x se sont maint<strong>en</strong>us et les jeunes ontcontinué à y chercher de l'aide et del'information relative à tous les domaines deleur vie. Les professionnels, et plusparticulièrem<strong>en</strong>t les conseillers, ont prisconsci<strong>en</strong>ce petit à petit de leurs propresbesoins <strong>en</strong> termes de rése<strong>au</strong>x de souti<strong>en</strong>.En 1975, la création de la NationalAssociation of Young People's Counsellingand Advisory Service (NAYPCAS :Association nationale des services de conseilet d’ori<strong>en</strong>tation pour les jeunes) a offert <strong>au</strong>xc<strong>en</strong>tres loc<strong>au</strong>x des possibilités de souti<strong>en</strong>, deformation et de participation à des colloques.Les membres de cet organisme ont pu dèslors partager leurs compét<strong>en</strong>ces et leurexpéri<strong>en</strong>ce afin qu'une fois id<strong>en</strong>tifiées, lesrègles déontologiques déjà existantes <strong>en</strong>matière de conseil des jeunes sedévelopp<strong>en</strong>t. C’était le moy<strong>en</strong> pour lesprofessionnels <strong>en</strong> début de carrière de sefaire conseiller et pour les plus chevronnésd'actualiser leurs compét<strong>en</strong>ces. Les c<strong>en</strong>tress'exprimai<strong>en</strong>t désormais d'une seule et mêmevoix.En 1981, les professionnels de l'informationjeunesse d'Irlande du Nord ont amorcé unecollaboration avec leurs homologuesécossais, qui cette année-là avai<strong>en</strong>t publié lapremière brochure d'information jeunesse"Young Scot" (Jeune Ecossais, suivi <strong>en</strong> 1985de la première Carte Jeunes de réduction"Young Scot"). C'est <strong>au</strong>ssi <strong>en</strong> 1981 qu'<strong>en</strong>Ecosse le premier service d'information_____________________________________________________________________________________________Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>• 2 •


jeunesse (Youth Enquiry Service : YES) aouvert ses portes. Cette ouverture eut lieu <strong>en</strong>réponse <strong>au</strong>x recommandations émises pardes jeunes emb<strong>au</strong>chés pour réaliser uneétude sur un an à propos des besoins <strong>en</strong>information des jeunes <strong>en</strong>trant dans la vieactive.En 1985, année internationale de la jeunesse,un groupe d'étude travaillant surl'information jeunesse <strong>en</strong> Irlande du Nord arédigé un rapport intitulé "Yiplinks" (YouthInform-ation Point Links) : points de liaisonpour l'information jeunesse), qui proposaitdes solutions constructives pour l’av<strong>en</strong>ir decette région. La même année, le Pays deGalles éditait sa première brochure d'informationjeunesse "On-line" rédigée par desjeunes pour les jeunes.En 1987, avec le souti<strong>en</strong> de NAYPCAS, HerMajesty’s Inspectorate (le service d’inspectionnational dans le domaine del’éducation) a procédé à une inspection desservices existants <strong>en</strong> matière d'information etde conseil destinés <strong>au</strong>x jeunes, qui, pour laplupart étai<strong>en</strong>t membres de NAYPCAS. Lerapport final a prés<strong>en</strong>té <strong>en</strong> détail la natureexacte du travail réalisé et a émis desrecommandations pour l'av<strong>en</strong>ir. L'une desprincipales conclusions était quel'information et le conseil favorisai<strong>en</strong>tl'épanouissem<strong>en</strong>t des jeunes et quel'élaboration de stratégies cohér<strong>en</strong>tes <strong>en</strong>assurerait le succès. Cette étude traitait <strong>au</strong>ssides différ<strong>en</strong>ts types d'échanges <strong>en</strong>treprofessionnels et jeunes et proposait desdéfinitions des diverses méthodesd'interv<strong>en</strong>tion, depuis la mise à dispositiond'information <strong>au</strong> conseil psychologique.Nombre de professionnels <strong>au</strong>rai<strong>en</strong>t souhaitésdébattre certains points de cette étude maisc'était peut-être là sa force : elle focalisait ledébat sur l’importance du conseil <strong>au</strong>x jeunes(ainsi que sur l'information jeunesse). Cerapport, qui a suscité des controverses, anéanmoins été à l'origine de changem<strong>en</strong>ts.L’administration c<strong>en</strong>trale semblait s'<strong>en</strong>gagerde plus <strong>en</strong> plus dans la voie d'unereconnaissance du travail <strong>en</strong>trepris dans ledomaine de l'information et du conseil desjeunes.L'année 1989 fut à plusieurs titresdéterminante pour cette évolution. En mai, leconseil du comté du Lancashire organisaitun congrès de grande ampleur destiné <strong>au</strong>xprestataires d'information et de conseiljeunesse. En juillet, le Home Office (ministèrede l'Intérieur) réunissait un colloqued’investigation, tandis que la NAYPCAS etHer Majesty’s Inspectorate invitai<strong>en</strong>t desreprés<strong>en</strong>tants majeurs à un colloque de deuxjours <strong>au</strong> Westhill College, Birmingham. Desprofessionnels et des responsables de laplanification dans tout le Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong> yont participé. Be<strong>au</strong>coup d'<strong>en</strong>tre euxappart<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t à la NAYPCAS et tous avai<strong>en</strong>tune expéri<strong>en</strong>ce de travail <strong>au</strong>près de jeunestémoignant de besoins souv<strong>en</strong>t complexes.Une fois <strong>en</strong>core, on a constaté l'intérêtcroissant de l’administration c<strong>en</strong>trale pour cesecteur d'activité et la nécessité d'unfinancem<strong>en</strong>t réaliste. La NAYPCAS avaitalors son siège à Leicester dans le mêmeimmeuble que le National Youth Bure<strong>au</strong>(Bure<strong>au</strong> national de la jeunesse), le NationalCouncil of Voluntary Youth Services(Conseil national des services bénévolespour la jeunesse) et le Council for Educationand Training of Youth and CommunityWorkers (Conseil pour l'éducation et laformation des éducateurs et des travailleurssoci<strong>au</strong>x). Ces quatre organismes, ainsi que leBritish Youth Council (Conseil britanniquede la jeunesse), étai<strong>en</strong>t financés par lesmêmes sources gouvernem<strong>en</strong>tales.Ce fut <strong>en</strong> fait le National Youth Bure<strong>au</strong>(NYB) qui bénéficia d’un financem<strong>en</strong>tdestiné à l’étude et à l’élaboration des règlesdéontologiques <strong>en</strong> matière d'information etde conseil <strong>au</strong>près des jeunes. L'initiative desInformation Shops (boutiques d'informationjeunesse) apporta <strong>au</strong> NYB des fonds publicsconsidérables <strong>en</strong> vue d'étudier les besoins_____________________________________________________________________________________________Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>• 3 •


des jeunes sur le plan de l’information, del’ori<strong>en</strong>tation et du conseil. Une vaste <strong>en</strong>quêtem<strong>en</strong>ée dans tout le Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong> permit derecueillir les suggestions et opinions desjeunes et de ceux qui travaill<strong>en</strong>t <strong>en</strong> leurfaveur. Selon le cahier des charges, lesInformation Shops avai<strong>en</strong>t pour vocation defournir <strong>au</strong>x jeunes un service d'informationcomplet et de qualité. La création d'unservice de conseil n'était pas imposée car ilsemblait souv<strong>en</strong>t préférable d'ori<strong>en</strong>terl'intéressé vers un organisme localspécialisé. La plupart des Information Shopscomprir<strong>en</strong>t pourtant l’importance d’acquérirelles-mêmes ces compét<strong>en</strong>ces car souv<strong>en</strong>t iln’existait <strong>au</strong>cun organisme local capable desatisfaire cette demande.Pour le développem<strong>en</strong>t des premièresInformation Shops pilotes un financem<strong>en</strong>tinitial a été prévu. Les parties quisouhaitai<strong>en</strong>t soumettre un projet de créationdevai<strong>en</strong>t répondre à un appel d’offres. Lesprojets sélectionnés émanai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> général dusecteur sout<strong>en</strong>u par les services jeunesseloc<strong>au</strong>x : ceux-ci pouvai<strong>en</strong>t démontrer facilem<strong>en</strong>tqu’ils disposai<strong>en</strong>t de loc<strong>au</strong>x appropriéset qu’ils étai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> mesure d’assurer larémunération du personnel. Le processus desélection a peut-être défavorisé les projetsindép<strong>en</strong>dants, dont be<strong>au</strong>coup offrai<strong>en</strong>td'excell<strong>en</strong>ts services, néanmoins tout a été<strong>en</strong>trepris pour aider ces projets à réunir desfonds nécessaires sous réserve qu'ilsmanifestai<strong>en</strong>t la volonté de se conformer <strong>au</strong>cahier des charges des Information Shops.Les fonds affectés par l’administrationc<strong>en</strong>trale <strong>au</strong> réaménagem<strong>en</strong>t des premièresboutiques pilotes s'avérèr<strong>en</strong>t utiles, mais lasource principale de leur financem<strong>en</strong>tprov<strong>en</strong>ait toujours des services jeunesseloc<strong>au</strong>x, ainsi que des fondations etorganisations caritatives. Une partie del'investissem<strong>en</strong>t émanait du secteur privé carcertains employeurs avai<strong>en</strong>t compris lesbénéfices qu’apportait une main d'œuvrebi<strong>en</strong> informée.Il est regrettable que l’administrationc<strong>en</strong>trale n’ait pas accordé suffisamm<strong>en</strong>t defonds pour sout<strong>en</strong>ir les développem<strong>en</strong>ts<strong>en</strong>visagés, car cela témoignait d’une abs<strong>en</strong>cede reconnaissance explicite quant àl’importance des besoins des jeunes <strong>en</strong>matière d’information et de conseil. Ainsi,l'av<strong>en</strong>ir économique de ce type de servicerestait fragile. Des progrès significatifsavai<strong>en</strong>t toutefois été amorcés et le travaileffectué dans ce domaine était davantagevalorisé ; il existait désormais des preuvesstatistiques indiquant que les jeunes avai<strong>en</strong>tde nombreux besoins <strong>en</strong> information etconseil. On continua à créer des InformationShops et <strong>au</strong>tres c<strong>en</strong>tres indép<strong>en</strong>damm<strong>en</strong>t dufait que ces derniers avai<strong>en</strong>t de grandesdifficultés à assurer leur financem<strong>en</strong>t.Certains nouve<strong>au</strong>x c<strong>en</strong>tres, et d'<strong>au</strong>tres déjàexistants, sans toutefois dev<strong>en</strong>ir desInformation Shops, <strong>en</strong> adoptèr<strong>en</strong>t certainscaractéristiques.En avril 1991 fut créée la Ag<strong>en</strong>ce nationalepour la jeunesse (NYA - National YouthAg<strong>en</strong>cy) <strong>en</strong> vue de rationaliser la répartitionde l'aide gouvernem<strong>en</strong>tale destinée <strong>au</strong> travail<strong>en</strong> faveur de la jeunesse. Ce nouvelorganisme remplaçait à la fois le NationalYouth Bure<strong>au</strong>, le National Council ofVoluntary Youth Services et le Council forEducation and Training of Youth andCommunity Workers. Les InformationShops, ainsi tous les projets dedéveloppem<strong>en</strong>t associés passèr<strong>en</strong>t sous latutelle de la National Youth Ag<strong>en</strong>cy.Cep<strong>en</strong>dant, une certaine continuité futassurée du fait que les responsables dedéveloppem<strong>en</strong>t des anci<strong>en</strong>s organismesrestèr<strong>en</strong>t <strong>en</strong> fonction.La NAYPCAS décida de ne pas se joindre<strong>au</strong> nouvel organisme et se reconstitua <strong>en</strong>1992 sous la forme d'une associationd’adhér<strong>en</strong>ts sous le nom de Youth Access(Accès jeunes)._____________________________________________________________________________________________Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>• 4 •


(Le British Youth Council demeuraégalem<strong>en</strong>t distinct et indép<strong>en</strong>dant de laNational Youth Ag<strong>en</strong>cy). Youth Accesscontinue <strong>au</strong>jourd’hui à œuvrer pourdévelopper de meilleures pratiques dans lesdomaines de l'information, de l’ori<strong>en</strong>tation etdu conseil pour les jeunes. En juin 1996,Youth Access adopta une Déclaration deprincipes s'appliquant à tous ses adhér<strong>en</strong>tsdu Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>. Cette déclaration allaitconstituer l'un des élém<strong>en</strong>ts fondateurs d'uncode de déontologie.La Déclaration de principes de Youth Accessest le dernier développem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> date ayantpermis de faire évoluer les services d'information,de l’ori<strong>en</strong>tation et de conseil telsqu’ils sont à l’heure actuelle. Les jeunescontinu<strong>en</strong>t à être demandeurs de cesservices, tandis que les professionnelscontinu<strong>en</strong>t à acquérir compét<strong>en</strong>ces etexpéri<strong>en</strong>ces. Les innovations, notamm<strong>en</strong>tdans le domaine informatique, ont <strong>en</strong>couragéles responsables de la planification àcollaborer à la conception d’un év<strong>en</strong>tail deproduits d'infor-mation. Grâce à unecoopération trans-nationale accrue et unevolonté effective de mettre <strong>en</strong> oeuvre desrègles déontologiques et une formation àl’échelle nationale, les professionnels sontdésormais <strong>en</strong> mesure de bénéficier des atoutsapportés par :- la coopération et la cohér<strong>en</strong>ce <strong>au</strong> nive<strong>au</strong>national ;- la collaboration <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> international ;- une diversité appropriée.BUTS ET DEONTOLOGIEResponsabiliser les jeunes afin qu'ilsacquièr<strong>en</strong>t leur <strong>au</strong>tonomie, telle est leprincipe déontologique qui soust<strong>en</strong>ddurablem<strong>en</strong>t le développem<strong>en</strong>t de l'informationjeunesse <strong>au</strong> Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>. Il estdifficile de trouver une définition transnationalede ce concept de responsabilisation(“ empowerm<strong>en</strong>t of young people ”) bi<strong>en</strong>qu'il soit clair que certaines de sesimplications fur<strong>en</strong>t formulées <strong>au</strong>-delà duRoy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong> par des <strong>au</strong>teurs tels queCalmat <strong>en</strong> France (1985). Cette démarcheest, pour l’ess<strong>en</strong>tiel, axée sur les jeunes euxmêmes,à l’opposé d’une situation où lesprofessionnels mettrai<strong>en</strong>t à disposition desdonnées sans s'assurer que leurs jeunesinterlocuteurs puiss<strong>en</strong>t les exploiter pourprogresser <strong>en</strong> toute confiance.Dans la pratique, cela signifie d’aider lesjeunes selon leurs souhaits dans des lieuxaccueillants, qu'il s'agisse de c<strong>en</strong>tres d'animation,de c<strong>en</strong>tres commerci<strong>au</strong>x, d'écoles oude tout <strong>au</strong>tre lieu où ils ont coutume de seréunir. Par conséqu<strong>en</strong>t, il est ess<strong>en</strong>tiel quel'information soit facile d'accès, tant par lesite que par la manière dont elle est offerte.Ce jeune public a des caractéristiques,ethniques et <strong>au</strong>tres, qu'il f<strong>au</strong>t découvrir etconnaître si l'on veut créer un c<strong>en</strong>tre quiréponde <strong>au</strong>x besoins véritables de lacommun<strong>au</strong>té tout <strong>en</strong> attirant toutescatégories de jeunes. Il importe <strong>en</strong> particulierde t<strong>en</strong>ir compte des besoins spécifiques desjeunes à mobilité réduite. Divers facteurssont pris <strong>en</strong> compte chaque fois qu'il f<strong>au</strong>tdéterminer si c'est un “ point ” ou un“ c<strong>en</strong>tre ” d'information qu'il convi<strong>en</strong>t decréer. Si le public pot<strong>en</strong>tiel est suffisamm<strong>en</strong>tvaste et qu'il existe déjà un lieu c<strong>en</strong>tralaccessible <strong>au</strong>x jeunes, c'est un c<strong>en</strong>tre qu'onouvrira. Toutefois, dans les zones rurales oudans le cas d'un <strong>en</strong>semble de villages, onpeut préférer plusieurs points d'informationou des médias électroniques interconnectés.Quels que soi<strong>en</strong>t le site et l’approche choisis,il importe que les jeunes reçoiv<strong>en</strong>t la mêmequalité d'information et de souti<strong>en</strong> personnalisé.Même si la gamme des servicesproposés est vraisemblablem<strong>en</strong>t plus ét<strong>en</strong>duedans un grand c<strong>en</strong>tre bénéficiant d'unfinancem<strong>en</strong>t conséqu<strong>en</strong>t, le service proprem<strong>en</strong>tdit doit être le même quelque soit lec<strong>en</strong>tre ou point d'information. On répondra<strong>au</strong>x besoins des jeunes à condition que ceuxcipuiss<strong>en</strong>t se situer <strong>au</strong> cœur du processus_____________________________________________________________________________________________Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>• 5 •


d'information avec, à leurs côtés, des professionnelsqualifiés et concernés.Pourtant, tout n’est pas <strong>au</strong>ssi simple. Lesjeunes ont le droit de choisir d’utiliser leservice d’“ <strong>au</strong>todocum<strong>en</strong>tation ”. Ils peuv<strong>en</strong>tne pas être disposés à évoquer leur besoinsavec une tierce personne ou peuv<strong>en</strong>t obt<strong>en</strong>irl'information seuls via un simple écrand'ordinateur. Dans ces conditions, comm<strong>en</strong>tle processus d'information se déroule-t-il ?De quelle manière les jeunes peuv<strong>en</strong>t-ilsalors rester actifs dans un processusd’échange avec les personnes qui sont à leurdisposition ? L'une des solutions (<strong>en</strong> partie)serait d'intégrer, dès le départ, leurparticipation à ce processus. Si les jeunesjou<strong>en</strong>t un rôle actif dans l'élaboration desproduits d'information et qu’ils sontfréquemm<strong>en</strong>t consultés sur l’adéquation deceux-ci, leur contribution est alors perçuecomme un mécanisme indisp<strong>en</strong>sable decontrôle de qualité qui assure ainsi le bi<strong>en</strong>fondéde la démarche. Tout élém<strong>en</strong>td’information mis à disposition dans unc<strong>en</strong>tre ou sur écran informatique s’accompagned'une invitation à s'adresser à unepersonne qualifiée pouvant les aider à bi<strong>en</strong>exploiter ces informations.Les jeunes eux-mêmes particip<strong>en</strong>t à la mise<strong>en</strong> place des c<strong>en</strong>tres et points d'information.Cette participation, qui se traduit par laconsultation, la recherche, le pilotage et lefeedback, demeure l'une des composantesess<strong>en</strong>tielles du processus de développem<strong>en</strong>t.En outre, comme les jeunes travaill<strong>en</strong>tfréquemm<strong>en</strong>t dans les c<strong>en</strong>tres à titrebénévole, ils acquièr<strong>en</strong>t une expéri<strong>en</strong>cepratique dans tous les aspects du service.Tout ceci contribue à décrire la démarcheadoptée pour responsabiliser les jeunes, maisreste à définir un <strong>au</strong>tre aspect plusinsaisissable du processus : la conviction ques'<strong>en</strong>gager <strong>au</strong>près des jeunes constitue unfacteur primordial, non seulem<strong>en</strong>t pourrépondre <strong>au</strong>x besoins qu'ils sav<strong>en</strong>t exprimer,mais plus <strong>en</strong>core être à l’écoute de leurincertitude et de leurs espoirs face à l’av<strong>en</strong>ir.Le concept de la responsabilisation résiste àtoute épreuve et ceux qui s'y id<strong>en</strong>tifi<strong>en</strong>tplac<strong>en</strong>t une telle confiance dans ces jeunesqu’ils arriv<strong>en</strong>t à surmonter bi<strong>en</strong> desdifficultés pratiques.L'information proprem<strong>en</strong>t dite doit êtrefacile d'accès et rédigée dans une langue queles jeunes puiss<strong>en</strong>t compr<strong>en</strong>dre, à savoir unstyle convivial et non bure<strong>au</strong>cratique, plutôtqu’une langue propre à groupe ethniquedonné (même si, dans certains cas, unelangue spécifique s’avère nécessaire). Lesjeunes ont droit à une information facile àutiliser et prés<strong>en</strong>tée de manière attrayante,ainsi qu’à la confid<strong>en</strong>tialité. L'informationfournie est gratuite, impartiale et complète.Tout est mis <strong>en</strong> œuvre pour garantirl'exactitude des faits et s'assurer que lejeunes les ai<strong>en</strong>t vraim<strong>en</strong>t compris. Letransfert d'information, mission ess<strong>en</strong>tielledes c<strong>en</strong>tres, est un processus complexe etexigeant.Bi<strong>en</strong> que nombre d'organismes et de c<strong>en</strong>trespossèd<strong>en</strong>t leur propre charte de qualité del'information, la majorité d’<strong>en</strong>tre euxadhèr<strong>en</strong>t à la Charte europé<strong>en</strong>ne de l'informationjeunesse et estim<strong>en</strong>t qu'elle incorporeles principes déontologiques-clés <strong>en</strong> matièrede d'information jeunesse.POLITIQUE GOUVERNEMENTALESUR L’INFORMATION JEUNESSEAu Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>, il n'existe pas dedéclaration de principe claire <strong>au</strong> nive<strong>au</strong>d’une politique gouvernem<strong>en</strong>tale qui vi<strong>en</strong>nesout<strong>en</strong>ir le développem<strong>en</strong>t de l'informationjeunesse.Certains ministères ont manifesté un intérêtsporadique pour l'information jeunesse.Ainsi, <strong>en</strong> 1989, le Home Office (ministère de_____________________________________________________________________________________________Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>• 6 •


l'Intérieur) a apporté un souti<strong>en</strong> financier àl'initiative des Information Shops car il acompris qu’une information jeunesseefficace pouvait contribuer à la lutte contrela délinquance : si les jeunes, confrontés àdes décisions ayant une grande incid<strong>en</strong>ce surleur av<strong>en</strong>ir, bénéficiai<strong>en</strong>t de conseilsappropriés, ils serai<strong>en</strong>t mieux armés pourpr<strong>en</strong>dre de meilleures décisions etdevi<strong>en</strong>drai<strong>en</strong>t ainsi des citoy<strong>en</strong>s plusresponsables.De même, des jeunes sans domicile fixe avecou sans emploi sembl<strong>en</strong>t plus susceptibles decommettre des délits - si ce postulat estaccepté, il est donc possible de réduire lacriminalité <strong>en</strong> s'attaquant à certaines de sesc<strong>au</strong>ses. En outre, si les c<strong>en</strong>tres d'informationétai<strong>en</strong>t des lieux convivi<strong>au</strong>x et compét<strong>en</strong>ts,les jeunes irai<strong>en</strong>t sans doute y chercher del'aide rapidem<strong>en</strong>t sans att<strong>en</strong>dre que leursproblèmes s'amplifi<strong>en</strong>t.De plus, le Home Office, reconnaissant lesbesoins spécifiques <strong>en</strong> information decertaines catégories de jeunes, a financé desactions innovantes <strong>en</strong> réponse à ces besoins.Le rôle du Departm<strong>en</strong>t for Education andEmploym<strong>en</strong>t (ministère de l'Education et del'Emploi) à l'égard des jeunes est plusévid<strong>en</strong>t. Leur disp<strong>en</strong>ser une éducationadéquate, ainsi que de fournir des fondsnécessaires pour financer des écoles,l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t supérieur et des programmesde formation, constitue incontestablem<strong>en</strong>tune clé de voûte. Bi<strong>en</strong> que la mise <strong>en</strong> placed’une information jeunesse performantepermette <strong>au</strong>x jeunes de pr<strong>en</strong>dre connaissancedes possibilités <strong>en</strong> matière d'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t etde formation, elle ne fait pourtant pas partiedes priorités gouvernem<strong>en</strong>tales. (Une fois<strong>en</strong>core, on persiste à croire que les jeunesdispos<strong>en</strong>t d’une foule d'informations et oncompr<strong>en</strong>d mal que be<strong>au</strong>coup de jeunesrest<strong>en</strong>t mal informés). Ce ministère a néanmoinsaccordé quelques fonds : il a financé<strong>en</strong> partie l'initiative des Information Shopspilotes tout <strong>en</strong> continuant à financerpartiellem<strong>en</strong>t Youth Access.Toutefois, le fait que ce financem<strong>en</strong>t s’opère<strong>en</strong>core sur la base du “ cas par cas ” pose unproblème important, puisque cela ne permetpas de développer les services de qualité quisont indisp<strong>en</strong>sables <strong>au</strong>x jeunes et qu’ils sont<strong>en</strong> droit de demander . Il reste pourtant unedifficulté supplém<strong>en</strong>taire propre <strong>au</strong>Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong> : l'information jeunesse ouplus généralem<strong>en</strong>t la politique jeunesse nesont sous la tutelle directe d’<strong>au</strong>cun ministère<strong>en</strong> particulier.Ce vide politique a des conséqu<strong>en</strong>ces sur ledéveloppem<strong>en</strong>t de l'information jeunesse <strong>au</strong>Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>. Néanmoins, l’administrationc<strong>en</strong>trale de Londres et les divers “Offices”(ministères des affaires écossaises, galloiseset d'Irlande du Nord) offr<strong>en</strong>t un souti<strong>en</strong> à lamesure de leurs moy<strong>en</strong>s. De plus, la gammede service jeunesse dans chacun de ces payscompr<strong>en</strong>d des acteurs multiples, y comprisun secteur bénévole de grande ampleur. (Ilexiste <strong>en</strong> Ecosse un Community EducationService (un service d’éducation régionale<strong>en</strong>globant la formation perman<strong>en</strong>te,l'animation et le travail d’intérêt général).Chaque service jeunesse établit unprogramme d'action <strong>au</strong> sein duquell’information devi<strong>en</strong>t prioritaire.STATUT JURIDIQUE ETFINANCEMENT DES CENTRESComme exposé plus h<strong>au</strong>t, il est clairqu'<strong>au</strong>cun des c<strong>en</strong>tres d'information,d’ori<strong>en</strong>tation et de conseil pour la jeuness<strong>en</strong>'est géré par les instancesgouvernem<strong>en</strong>tales, qu'elles soi<strong>en</strong>t c<strong>en</strong>tralesou locales.Les services jeunesse loc<strong>au</strong>x impuls<strong>en</strong>tsouv<strong>en</strong>t le développem<strong>en</strong>t de l'offred'information jeunesse. Leurs personnels secharg<strong>en</strong>t de réunir des représ<strong>en</strong>tants desdiffér<strong>en</strong>ts secteurs prés<strong>en</strong>ts à l’échelon local._____________________________________________________________________________________________Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>• 7 •


Nombre d'ag<strong>en</strong>ces, qu’elles soi<strong>en</strong>t bénévolesou officielles, possèd<strong>en</strong>t des informations etoffr<strong>en</strong>t divers types de services qu'ellessouhait<strong>en</strong>t mettre à la disposition des jeunes: information santé, ori<strong>en</strong>tation professionnelle,possibilités d'études et de formation.Elles sav<strong>en</strong>t que les jeunes se r<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t plusfacilem<strong>en</strong>t dans des c<strong>en</strong>tres d'informationjeunesse que dans certains organismes àcaractère plus officiel. Des comitéscomposés de parties intéressées peuv<strong>en</strong>t soitavoir un rôle consultatif <strong>au</strong>près des servicesjeunesse loc<strong>au</strong>x, soit avec le souti<strong>en</strong> constantdesdits services obt<strong>en</strong>ir un statut associatif etrecevoir un agrém<strong>en</strong>t <strong>en</strong> tantqu'organisations caritatives afin d'obt<strong>en</strong>ir unfinancem<strong>en</strong>t. Il arrive que les c<strong>en</strong>tresd'information et de conseil jeunesse soi<strong>en</strong>tpeu ou prou <strong>en</strong> contact avec les servicesjeunesse loc<strong>au</strong>x. Ils considèr<strong>en</strong>t que leurtravail <strong>au</strong>près des jeunes ne relève pas de cesservices loc<strong>au</strong>x et sont donc <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>tfinancés par des sources indép<strong>en</strong>dantes.Il arrive <strong>au</strong>ssi qu'une association bénévole degrande ampleur, telle que Barnardo’s, pr<strong>en</strong>neconsci<strong>en</strong>ce de la valeur du travail réalisé <strong>en</strong>information jeunesse et décide d’offrir cemême service, ou, du moins, qu'elle lanceune campagne de s<strong>en</strong>sibilisation et réunissed’év<strong>en</strong>tuels donateurs. Dans ce cas, il existegénéralem<strong>en</strong>t un certain part<strong>en</strong>ariat avec lesservices jeunesse loc<strong>au</strong>x qui serv<strong>en</strong>t de basede compét<strong>en</strong>ces pour le travail <strong>au</strong>près desjeunes.La notion d’un groupem<strong>en</strong>t local definancem<strong>en</strong>t représ<strong>en</strong>tant les secteursinstitutionnels, bénévoles et privés est assezjudicieux, car ces trois secteurs sepréoccup<strong>en</strong>t de l'av<strong>en</strong>ir des jeunes. Dans lapratique, obt<strong>en</strong>ir un financem<strong>en</strong>t adéquat,quelle qu’<strong>en</strong> soit la source, demandebe<strong>au</strong>coup de temps et de force de persuasionet les négociations <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> local se fonttoujours <strong>au</strong> cas par cas. Toutefois la situationévolue et avec l'amélioration de l'image demarque et de la visibilité de l'informationjeunesse, on arrive <strong>au</strong> point où cela ira de soique les jeunes ai<strong>en</strong>t besoin d’informationsprécises et variées.Les coûts salari<strong>au</strong>x généralem<strong>en</strong>t élevés sontsouv<strong>en</strong>t très difficiles à assumer. Si lesc<strong>en</strong>tres d'information jeunesse se veul<strong>en</strong>tréellem<strong>en</strong>t utiles <strong>au</strong>x jeunes, ils doiv<strong>en</strong>t setrouver là où la demande existe et employerun personnel qualifié. L’organigramme d'unc<strong>en</strong>tre type serait donc le suivant :• un coordinateur de c<strong>en</strong>tre, responsable dela mise à disposition et dudéveloppem<strong>en</strong>t perman<strong>en</strong>t du service ;• des animateurs salariés ou bénévoles maisqui, dans les deux cas, <strong>au</strong>ront été formésdans les domaines de l'information et dela communication interpersonnelle ;• un assistant administratif ;• un responsable des technologies del’information ;• des animateurs pour les actions horsc<strong>en</strong>tre qui organis<strong>en</strong>t des sessionsd'information dans les écoles, lesétablissem<strong>en</strong>ts d'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t supérieuret d'<strong>au</strong>tres lieux : ce seront pour la plupartdes bénévoles formés à cet effet ;• des personnels détachés d'<strong>au</strong>tres servicestels que les c<strong>en</strong>tres d'ori<strong>en</strong>tationprofessionnelle.Certains c<strong>en</strong>tres propos<strong>en</strong>t des services deconseil sous la responsabilité de conseillersdiplômés (ou <strong>en</strong> formation), qui peuv<strong>en</strong>t êtrerémunérés ou non.Qu’un animateur soit salarié ou non n’a<strong>au</strong>cune incid<strong>en</strong>ce sur son droit à influer surle fonctionnem<strong>en</strong>t quotidi<strong>en</strong> du service ou àproposer des projets à long terme.L’accompagnem<strong>en</strong>t des bénévoles et leurépanouissem<strong>en</strong>t personnel sont toujours pris<strong>en</strong> compte ; par ailleurs, qu’ils soi<strong>en</strong>t jeunesou âgés, leur activité dans un même c<strong>en</strong>treest souv<strong>en</strong>t de longue durée. Les c<strong>en</strong>tresd'information jeunesse offr<strong>en</strong>t <strong>au</strong>x bénévolesdes possibilités de travail intéressantes et_____________________________________________________________________________________________Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>• 8 •


<strong>en</strong>richissantes et pourront bi<strong>en</strong>tôt accueillir<strong>en</strong> stage des étudiants suivant une formationprofessionnelle <strong>en</strong> information jeunesse.De nombreux c<strong>en</strong>tres diront qu’il estdifficile d'employer <strong>au</strong>tant de personnel citédans l’exemple ci-dessus, mais tous estim<strong>en</strong>tqu'<strong>au</strong> moins deux personnes qualifiéesdoiv<strong>en</strong>t être prés<strong>en</strong>tes p<strong>en</strong>dant les heuresouvrables.SYSTEMES DE COORDINATIONLes systèmes de coordination seront d'aborddécrits région par région.AngleterreDepuis l'ouverture des Information Shopspilotes, la plupart des nouve<strong>au</strong>x responsablesde développem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> information jeunessefont appel à la National Youth Ag<strong>en</strong>cy(NYA) pour tout ce qui concerne laconception de leur service. Les personnelsdes boutiques pilotes, qui dispos<strong>en</strong>tmaint<strong>en</strong>ant de cinq ans d'expéri<strong>en</strong>ce dans cecadre précis, peuv<strong>en</strong>t apporter des conseils etune aide concrète. Les équipes y travaillantont adapté leur offre à des demandesdiverses tout <strong>en</strong> conservant leur <strong>en</strong>seigne, desorte qu’<strong>en</strong> s'adressant à la National YouthAg<strong>en</strong>cy, les nouve<strong>au</strong>x responsables dedéveloppem<strong>en</strong>t ont accès à une abondancede donnéesL'Ag<strong>en</strong>ce nationale pour la jeunesse (NYA,17-23 Albion Street, Leicester LE1 6GD)souti<strong>en</strong>t <strong>au</strong>jourd'hui Information Shops.Chacune est relayée par de multiples pointset bus d'information. De plus, l'Ag<strong>en</strong>cesouti<strong>en</strong>t plus de 300 projets de création dec<strong>en</strong>tres loc<strong>au</strong>x à différ<strong>en</strong>ts stades dedéveloppem<strong>en</strong>t.Les nouve<strong>au</strong>x projets bénéfici<strong>en</strong>t d’unconseil dans les domaines suivants :• principes de l'information jeunesse• préparation des profils de la populationjeune afin de guider la phased’élaboration• lieu d'implantation des c<strong>en</strong>tres• nombre d'employés et formation• sources possibles de financem<strong>en</strong>t• collecte, tri et prés<strong>en</strong>tation desinformations• formulaires pour les relevés statistiques.La National Youth Ag<strong>en</strong>cy travaille depuislongtemps à l'élaboration d'une base dedonnées nationale de l'information jeunessedont une version de démonstration a étélancée sur Internet <strong>en</strong> novembre 1995. Grâceà un part<strong>en</strong>ariat avec la National YouthAg<strong>en</strong>cy du Pays de Galles et à des fondsprov<strong>en</strong>ant de la loterie nationale, une base dedonnées complète sera bi<strong>en</strong>tôt disponible. Ilf<strong>au</strong>dra <strong>en</strong>core y ajouter les informationsrégionales et locales, ce qui sera facilité parl’évolution des logiciels. Cette base dedonnées sera probablem<strong>en</strong>t mise à ladisposition de collègues dans d'<strong>au</strong>tres payseuropé<strong>en</strong>s.Bi<strong>en</strong> des c<strong>en</strong>tres continu<strong>en</strong>t à fonctionner <strong>en</strong>dehors du rése<strong>au</strong> des Information Shops dela National Youth Ag<strong>en</strong>cy. Ils possèd<strong>en</strong>t uneid<strong>en</strong>tité propre, ti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t à leur indép<strong>en</strong>danceet préfèr<strong>en</strong>t mettre <strong>en</strong> place une offredistincte. Ils observ<strong>en</strong>t toutefois les mêmesrègles déontologiques et leur fonctionnem<strong>en</strong>tmontre leur adhésion <strong>au</strong>x principes desInformation Shops et de la Charteeuropé<strong>en</strong>ne de l'information jeunesse. Ilsfont souv<strong>en</strong>t état de l'utilité des produits mis<strong>au</strong> point par les boutiques d’information etse connecteront donc vraisemblablem<strong>en</strong>t à labase de données de l'Ag<strong>en</strong>ce.La National Youth Ag<strong>en</strong>cy a établi avecsuccès des part<strong>en</strong>ariats avec le LibraryService (service des bibliothèques) parl'intermédiaire de l’Association of YouthLibrarians (l'association des bibliothécairespour la jeunesse) : ces derniers ont favorisé_____________________________________________________________________________________________Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>• 9 •


l'ouverture à l'intérieur des bibliothèques depoints d’information conçus et organisés surle modèle des Information Shops.Irlande du NordLes cinq Education and Library Boards(comités de l'éducation et des bibliothèques)qui couvr<strong>en</strong>t des zones géographiquesdéfinies sont les princip<strong>au</strong>x diffuseursd'information jeunesse <strong>en</strong> Irlande du Nord.Le Conseil de la jeunesse d'Irlande duNord (Youth Council for Northern Ireland -YCNI, Forestview, Purdy’s Lane, BelfastBT8 7AR) <strong>en</strong> conjonction avec ces comités<strong>en</strong>t<strong>en</strong>d développer l'information jeunesse et<strong>en</strong> particulier nouer des li<strong>en</strong>s europé<strong>en</strong>s. Ilsouti<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t le travail d'associationsbénévoles <strong>en</strong> faveur de la jeunesse dontcertaines ont mis <strong>en</strong> place une gammeét<strong>en</strong>due de services de qualité <strong>en</strong> matièred'information et de conseil jeunesse.Chaque comité propose dans le secteurinstitutionnel <strong>au</strong> moins un c<strong>en</strong>tred'information jeunesse relayé par des pointsd’information plus petits situés dans lesc<strong>en</strong>tres d'animation. L'information, uniformisée<strong>au</strong> sein d’une zone géographiquedonnée de l'Irlande du Nord, peut varierd'une zone à une <strong>au</strong>tre. Trois associationsbénévoles font fonctionner des c<strong>en</strong>tresd'information jeunesse ; l'une d'elles offreégalem<strong>en</strong>t un service complet deconsultation.De façon générale, le travail est approfondiet les professionnels sav<strong>en</strong>t exactem<strong>en</strong>t quelnive<strong>au</strong> de service ils propos<strong>en</strong>t. Ces c<strong>en</strong>tresne comport<strong>en</strong>t généralem<strong>en</strong>t pas de servicede conseil approfondi. On veille donc à cequ'il existe des mécanismes permettantd’ori<strong>en</strong>ter les jeunes ayant besoin deconsultation, ou d’<strong>au</strong>tre chose, vers d’<strong>au</strong>tresservices. Pour ce faire, les c<strong>en</strong>tres doiv<strong>en</strong>tnouer des li<strong>en</strong>s avec d'<strong>au</strong>tres organismes.Ainsi, le service est associé <strong>au</strong> Law C<strong>en</strong>trefor Northern Ireland (c<strong>en</strong>tre juridiqued'Irlande du Nord) qui organise des perman<strong>en</strong>ces<strong>en</strong> information et conseil juridiques.Tous les c<strong>en</strong>tres d'Irlande du Nord mett<strong>en</strong>tdes ordinateurs à la disposition des jeunessouhaitant rédiger un projet ou un CV. Lesanimateurs connaiss<strong>en</strong>t tous les problèmesliés à la collecte et à l’actualisation del'information suite à des trav<strong>au</strong>x fortintéressants effectués les années précéd<strong>en</strong>tessur le développem<strong>en</strong>t de l’informatisationdes données. De telles compét<strong>en</strong>ces serontmises à profit avec l’apparition de nouvellestechniques docum<strong>en</strong>taires.Le ministère de l'Education d'Irlande duNord a déclaré qu'il convi<strong>en</strong>t de créer unsystème prés<strong>en</strong>tant l’év<strong>en</strong>tail des possibilitésoffertes <strong>au</strong>x jeunes, <strong>en</strong> réunissant lesinformations fournies par le YCNI et par lescomités de l'éducation et des bibliothèques.Après avoir clairem<strong>en</strong>t reconnu que lesjeunes doiv<strong>en</strong>t disposer d’informationsconcernant tous les aspects de leur viequotidi<strong>en</strong>ne, le ministère s'est <strong>en</strong>gagé àallouer des fonds adéquats permettant ledéveloppem<strong>en</strong>t d'un système informatiséglobal. Il est prévu que les représ<strong>en</strong>tants dusecteur professionnel et des décisionnaires ser<strong>en</strong>contr<strong>en</strong>t afin d’<strong>en</strong> formuler les lignesdirectrices et d’émettre desrecommandations quant <strong>au</strong> cont<strong>en</strong>u desinformations et à la façon de les prés<strong>en</strong>ter.Ils pr<strong>en</strong>dront <strong>en</strong> compte tout facteur ayantune incid<strong>en</strong>ce sur l'accès des jeunes àl'information.Le développem<strong>en</strong>t de l'information jeunesse<strong>en</strong> Irlande du Nord se fonde sur desrecherches approfondies dont les résultatssont consignés dans les docum<strong>en</strong>ts etrapports suivants :• Yiplinks - proposition d'un projet dedéveloppem<strong>en</strong>t de l'information jeunesse<strong>en</strong> Irlande du Nord (SCOYO, 1985)_____________________________________________________________________________________________Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>• 10 •


• Youth Information -Towards a Strategy(l'information jeunesse - vers une stratégie)(SCOYO, 1987)• Youth Information in Northern Ireland(information jeunesse <strong>en</strong> Irlande du Nord: bilan de l'action des LIP) (Conseil desservices bibliothècaires et del'information, N.I., 1994)• A Strategy for Youth Information forEducation and Library Boards (stratégie<strong>en</strong> information jeunesse pour les comitésd’éducation et des bibliothèques)(Interboard Youth Information Panel,1995).Le YCNI est membre d'ERYICA (l'Ag<strong>en</strong>ceeuropé<strong>en</strong>ne pour l'information et le conseildes jeunes) et d'EYCA (l'Associationeuropé<strong>en</strong>ne des cartes jeunes). Les actionsde ces deux organismes permett<strong>en</strong>t <strong>au</strong>xprofessionnels d'Irlande du Nord de se t<strong>en</strong>irinformés des développem<strong>en</strong>ts <strong>au</strong> nive<strong>au</strong>europé<strong>en</strong>. En septembre 1995, neufanimateurs ont pris part à l'université d'étéinternationale organisée <strong>en</strong> Espagne parERYICA et un <strong>au</strong>tre groupe deprofessionnels effectua un voyage d'étude <strong>en</strong>Irlande.EcosseLe Conseil écossais de l'éducation populaire(Scottish Community EducationCouncil - SCEC, 9 Haymarket Terrace,Edinburgh EH12 5EZ) souti<strong>en</strong>t le développem<strong>en</strong>tde l'information jeunesse <strong>en</strong> Ecossepar l'intermédiaire de trois dispositifsprincip<strong>au</strong>x :1. Publications : elles sont destinées à la fois<strong>au</strong>x professionnels et <strong>au</strong>x jeunes. Le SCECproduit une série de brochures d'informationtant sur des sujets précis (notamm<strong>en</strong>t latoxicomanie) que génér<strong>au</strong>x parmi lesquelles:• le Young Scot Book (guide du jeuneEcossais) : distribué chaque année à tousles jeunes <strong>en</strong>trant dans la vie active, ilcompr<strong>en</strong>d 180 pages d'informations etd'adresses ess<strong>en</strong>tielles ;• le Young Scot Magazine (magazine dujeune Ecossais) : magazine trimestrielédité conjointem<strong>en</strong>t avec le journal TheHerald et diffusé à 150.000 exemplaires ;50.000 exemplaires supplém<strong>en</strong>taires sontdistribués par le SCEC <strong>au</strong>x 30.000membres de l'association Young Scot,dans les points d'information jeunesse etles écoles de toute l'Ecosse.2. Stages de formation : le SCEC organiseplusieurs sessions de formation pour sout<strong>en</strong>irles professionnels de l'information jeunesse.Parmi les thèmes abordés : “Comm<strong>en</strong>ttravailler avec les jeunes qui s'apprêt<strong>en</strong>t àquitter l'école”, “jeunes, délinquance etsécurité” (<strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avec la ScottishOffice Crime Prev<strong>en</strong>tion <strong>Uni</strong>t, unitéécossaise de prév<strong>en</strong>tion de la criminalité).3. Le National Youth Information Group : leSCEC, <strong>en</strong> collaboration avec le PrincipalCommunity Education Officers in ScotlandGroup (groupem<strong>en</strong>t des inspecteurs del’éducation locale <strong>en</strong> Ecosse), faitfonctionner et souti<strong>en</strong>t National YouthInformation Group, qui vise à c<strong>en</strong>traliser et àcoordonner le développem<strong>en</strong>t de l'informationjeunesse. En conjonction avec desgroupes loc<strong>au</strong>x de toute l'Ecosse, le groupede souti<strong>en</strong> <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> national a défini lesquatre priorités de développem<strong>en</strong>tsuivantes :• critères pour les services d'informationjeunesse (conformém<strong>en</strong>t <strong>au</strong>x principes dela Charte europé<strong>en</strong>ne d'informationjeunesse)• <strong>en</strong>seigne• formats des réponses <strong>au</strong>x demandesd’information et t<strong>en</strong>dances• supervision et promotion <strong>au</strong> nive<strong>au</strong>national._____________________________________________________________________________________________Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>• 11 •


Les 35 points d'information jeunesseécossais fonctionn<strong>en</strong>t <strong>en</strong> accord avec lescritères m<strong>en</strong>tionnés ci-dessus. Le rése<strong>au</strong>national des inspecteurs de l’éducation aadopté cette stratégie et décidé que tous lesfuturs points d'information devrai<strong>en</strong>tobserver ces critères de référ<strong>en</strong>ce.Le secteur de l'information jeunesse possèdeune dim<strong>en</strong>sion europé<strong>en</strong>ne considérable. LeSCEC est membre d'ERYICA et d’EYCA, etl'initiateur et le responsable du serviceEurodesk d'information concernant lesprogrammes et les possibilités <strong>en</strong> Europepour les jeunes.Pays de GallesLe développem<strong>en</strong>t de l'information jeunessedu Pays de Galles a particulièrem<strong>en</strong>t misl'acc<strong>en</strong>t sur la valeur de projets m<strong>en</strong>és par lesintéressés eux-mêmes : des jeunesactivem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>gagés pour élaborer ladéfinition et la fourniture d'un servicedestiné à d'<strong>au</strong>tres jeunes. C'était l’un despoints forts de la première brochured'information "On-Line" ("Cannllaw" <strong>en</strong>gallois) éditée pour la première fois <strong>en</strong> 1985.C'est le Cartrefle College qui avait élaborécette méthodologie, appliquée par la suite àde nombreux projets britanniques.On a t<strong>en</strong>té de lier cette brochure "On-Line" àune carte jeunes (similaire à la carte YoungScot qui avait eu tant de succès), maisjusqu'à prés<strong>en</strong>t les résultats rest<strong>en</strong>t inég<strong>au</strong>x.La phase d’élaboration de la carte jeunes <strong>au</strong>Pays de Galles a toutefois permis de mettre<strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce les besoins des jeunes etl’importance du travail de l'informationjeunesse. Le développem<strong>en</strong>t actuel de lacarte jeunes, quoique géré par le secteurprivé, peut fort bi<strong>en</strong> réussir. Les dét<strong>en</strong>teursde la carte jeunes reçoiv<strong>en</strong>t un magazineutile et attrayant dans sa prés<strong>en</strong>tation quiprés<strong>en</strong>te des informations jeunessegénérales, mais qui, vraisemblablem<strong>en</strong>t, sespécialisera dans les informations relatives àla mobilité et <strong>au</strong>x voyages.Depuis 1992, l'Ag<strong>en</strong>ce pour la jeunesse duPays de Galles (WYA, Leslie Court, Lôn-y-Llyn, Caerphilly CF83 1BQ) est chargée decoordonner les développem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> matièred'information jeunesse et depuis 1994 ellecollabore étroitem<strong>en</strong>t avec l'Ag<strong>en</strong>c<strong>en</strong>ationale pour la jeunesse <strong>en</strong> Angleterre.L'élaboration de l'information jeunesse <strong>au</strong>Pays de Galles possède deuxcaractéristiques:a) la nécessité d'offrir des informations <strong>en</strong>deux langues ;b) les contraintes dues à la nature majoritairem<strong>en</strong>trurale du Pays de Galles.Le premier point cité ci-dessus <strong>en</strong>traîneracertes des coûts de publications accrus.Toutefois, si éditer un docum<strong>en</strong>t bilingue negarantit pas qu'il sera lu, cela permetindéniablem<strong>en</strong>t de prés<strong>en</strong>ter l'informationjeunesse d'une manière culturellem<strong>en</strong>tadaptée.Conséqu<strong>en</strong>ce du second point : les grandesagglomérations à même de sout<strong>en</strong>irl’élaboration d'un c<strong>en</strong>tre <strong>au</strong>ssi completqu'une Information Shop sont peunombreuses quoique des boutiquesd'information soi<strong>en</strong>t actuellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> coursde développem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> collaboration avec laNational Youth Ag<strong>en</strong>cy anglaise. De façongénérale, les points d'information jeunessesont néanmoins plus adaptés. Ils sontaccompagnés de pub-lications et d'initiatives<strong>en</strong> techniques docu-m<strong>en</strong>taires.Les publications vis<strong>en</strong>t à répondre <strong>au</strong>xbesoins déjà id<strong>en</strong>tifiés des jeunes et<strong>en</strong>t<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t continuer à <strong>en</strong> favoriser la prise decon-sci<strong>en</strong>ce. Des projets pilotes m<strong>en</strong>és parles jeunes ont donné lieu <strong>au</strong>x publicationssuivantes :_____________________________________________________________________________________________Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>• 12 •


• un magazine national que les jeunes ontbaptisé "Taabww" ;• le "Biz-Kit" qui se compose d'un livret etd'une cassette vidéo de conseils donnéspar des jeunes à des jeunes souhaitantcréer une <strong>en</strong>treprise ;• "Healthy Delinqu<strong>en</strong>ts", un projet d'informationsur la santé."Yimla<strong>en</strong>" est un exemple de magazinedynamique, bilingue, destiné <strong>au</strong>xanimateurs. Distribué gratuitem<strong>en</strong>t à 2 500lecteurs répartis dans les organismesofficiels et les associations bénévoles dans lePays de Galles tout <strong>en</strong>tier, il contribue trèsefficacem<strong>en</strong>t à la mise <strong>en</strong> rése<strong>au</strong> desanimateurs et conti<strong>en</strong>t parfois desinformations jeunesse.Le magazine bim<strong>en</strong>suel "Pigion" seconsacre plus directem<strong>en</strong>t à l'informationjeunesse. 1 000 exemplaires <strong>en</strong> sont diffusésgratuitem<strong>en</strong>t <strong>au</strong>x animateurs et <strong>au</strong>xresponsables du développem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> informationjeunesse. Le thème d'informationjeunesse abordé est annoncé par le titre : "lemot du jour, c'est…" (la santé, par exemple).La National Youth Ag<strong>en</strong>cy du Pays de Gallesrépond à ceux qui ont l'initiative d<strong>en</strong>ouve<strong>au</strong>x projets <strong>en</strong> leur <strong>en</strong>voyant undossier d'information indiquant les sourcesd'aide év<strong>en</strong>tuelle et des conseils pratiquespour la mise <strong>en</strong> place d'un service. Ilsreçoiv<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t un exemplaire de laCharte europé<strong>en</strong>ne de l'information jeunesseet, le cas échéant, un certificat d'agrém<strong>en</strong>tindiquant qu'ils sont habilités à travaillerdans des structures ayant reçu l'aval duRoy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong> et du Pays de Galles.L'Ag<strong>en</strong>ce aide de façon constante ceux quiélabor<strong>en</strong>t de nouve<strong>au</strong>x projets <strong>en</strong> lesconseillant dans les domaines suivants :• principes de l'information jeunesse ;• préparation des profils de la populationjeune afin de guider la phased’élaboration ;• lieu d'implantation des c<strong>en</strong>tres ;• nombre d'employés et formation dupersonnel ;• sources possibles de financem<strong>en</strong>t ;• collecte, tri et prés<strong>en</strong>tation desinformations ;• formats pour les relevés statistiques.Il est possible de bi<strong>en</strong> desservir les zonesrurales grâce <strong>au</strong>x solutions multiples offertespar l'informatique. Le part<strong>en</strong>ariat récemm<strong>en</strong>tconclu <strong>en</strong>tre la National Youth Ag<strong>en</strong>cy <strong>au</strong>Pays de Galles et la National Youth Ag<strong>en</strong>cy<strong>en</strong> Angleterre accélérera le développem<strong>en</strong>tde logiciels et permettra d'obt<strong>en</strong>ir plusrapidem<strong>en</strong>t un outil informatique dont lebesoin se fait fortem<strong>en</strong>t s<strong>en</strong>tir.PIAFELe part<strong>en</strong>ariat PIAFE qui a pour missiond'<strong>en</strong>courager et coordonner les actions <strong>en</strong>information jeunesse se compose desmembres suivants :- le Pays de Galles- l'Irlande (Nord et Sud)- l'Angleterre- la France- l'Ecosse.Le part<strong>en</strong>ariat PIAFE a organisé desséminaires réunissant des professionnels despays membres qui ont été partiellem<strong>en</strong>tfinancés par la Commission Europé<strong>en</strong>ne.Youth Access aide <strong>au</strong>ssi les c<strong>en</strong>tres qui <strong>en</strong>font partie (ainsi que d'<strong>au</strong>tres) dans lesquatre régions du Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>. Il organisechaque année un colloque professionnel quicompr<strong>en</strong>d des sessions de formation etconstitue une occasion non négligeable demise <strong>en</strong> rése<strong>au</strong>.Les quatre régions bénéfici<strong>en</strong>t de li<strong>en</strong>ssolides avec d'<strong>au</strong>tres services publics,notamm<strong>en</strong>t les bibliothèques et c<strong>en</strong>tresd'ori<strong>en</strong>tation professionnelle. La NationalYouth a particulièrem<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> réussi sespart<strong>en</strong>ariats avec le service des bibliothèques_____________________________________________________________________________________________Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>• 13 •


par l'intermédiaire de l'association desbiblio-thécaires pour la jeunesse.RELATIONS ENTRE LEGOUVERNEMENT ET LESSTRUCUTRES D’INFORMATIONJEUNESSEEn l'abs<strong>en</strong>ce de toute politiquegouvernem<strong>en</strong>tale, l’Etat n'interfère pas dansla définition des priorités de travail del'information jeunesse. Il existe pourtant despriorités gouvernem<strong>en</strong>tales dans le travail<strong>au</strong>près des jeunes dont les animateurs del'information ti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t compte lorsqu'ilscherch<strong>en</strong>t à financer des aspects spécifiquesde leur travail.A l'occasion des changem<strong>en</strong>ts surv<strong>en</strong>us dansl'organisation de l’administration locale <strong>en</strong>Angleterre et <strong>au</strong> Pays de Galles, d<strong>en</strong>ouvelles structures - et peut-être d<strong>en</strong>ouvelles idées - ont vu le jour. La NationalYouth Ag<strong>en</strong>cy du Pays de Galles a <strong>en</strong>voyé àchaque nouvelle instance locale galloise unecirculaire d'informations sur les besoins desjeunes et sollicité son aide.Tous les c<strong>en</strong>tres d'information jeunesseconserv<strong>en</strong>t un relevé indiquant la nature desdemandes d'information des jeunes. Ainsi, ilest possible de transmettre <strong>au</strong>xdécisionnaires loc<strong>au</strong>x, région<strong>au</strong>x etnation<strong>au</strong>x des données considérables sur lesproblèmes <strong>au</strong>xquels sont confrontés lesjeunes. Certains problèmes sont plus aigusdans certaines villes et les élém<strong>en</strong>tsstatistiques disponibles pourrai<strong>en</strong>t se révélerutiles lors de l'éla-boration de servicesloc<strong>au</strong>x. Les animateurs <strong>en</strong> informationjeunesse communiqu<strong>en</strong>t effectivem<strong>en</strong>t cesdonnées <strong>au</strong>x collectivités locales (et <strong>au</strong>tres)et not<strong>en</strong>t les besoins naissants. Cesstatistiques n'ont apparemm<strong>en</strong>t pas un grandimpact politique mais leur volume <strong>au</strong>gm<strong>en</strong>tetant qu'il devi<strong>en</strong>t impossible de les ignorer.SERVICES TYPIQUESPROPOSES PAR LES CENTRESIl est impossible de décrire un c<strong>en</strong>tred'information et de conseil type <strong>au</strong>Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong> mais l'exemple suivant estreprés<strong>en</strong>tatif d'une Information Shop ou d'unc<strong>en</strong>tre similaire et possède des composantesque l'on retrouve dans bi<strong>en</strong> d'<strong>au</strong>tres c<strong>en</strong>tresloc<strong>au</strong>x.Toute Information Shop offre desinformations sur tous les sujets qui peuv<strong>en</strong>tintéresser les jeunes. Souv<strong>en</strong>t, les jeunes nesav<strong>en</strong>t pas quelles sont les informationsdisponibles et il leur f<strong>au</strong>t du temps pourdéfinir leurs besoins. Il est donc importantqu'ils puiss<strong>en</strong>t feuilleter de la docum<strong>en</strong>tationsans être interrompus.L'information est classée <strong>en</strong> rubriques clés :<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t, emploi, formation, santé,logem<strong>en</strong>t, questions d’arg<strong>en</strong>t, questionsrelationnelles, loisirs, sports, etc. Si un jeun<strong>en</strong>e trouve pas la rubrique appropriée, il peutconsulter un index de mots-clés relevant<strong>au</strong>ssi bi<strong>en</strong> de la terminologie moderne quede la langue parlée ou la plus recherchée.L'information apparaît sous diverses formes :• dépliants• brochures• écrans informatiques• vidéos et programmes informatiquesinteractifs.Les affiches et table<strong>au</strong>x d'affichage ont pourfonction ess<strong>en</strong>tielle d’attirer l'att<strong>en</strong>tion desjeunes sur des sujets importants, tandisqu’une signalétique claire leur permet des’ori<strong>en</strong>ter dans l’Information Shop.Les jeunes sont toujours invités à s’adresserà un animateur s'ils ont besoin d'aide. Lesc<strong>en</strong>tres offr<strong>en</strong>t rarem<strong>en</strong>t un service deconsultation mais tout le personnel a appris àid<strong>en</strong>tifier ce type de besoin et, le cas_____________________________________________________________________________________________Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>• 14 •


échéant, à ori<strong>en</strong>ter avec tact un jeune versl’organisme compét<strong>en</strong>t. Les animateursaid<strong>en</strong>t les jeunes à rédiger des lettres et desCV, à passer des appels téléphoniques et lesaccompagn<strong>en</strong>t, év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t, dans un<strong>au</strong>tre organisme.Les c<strong>en</strong>tres mèn<strong>en</strong>t presque tous des actionshors des c<strong>en</strong>tres†: des animateurs ou dejeunes utilisateurs du service se r<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t dansles écoles et les maisons de jeunes pourinformer les jeunes des aides existantes et les<strong>en</strong>courager à <strong>en</strong> faire usage.Des services supplém<strong>en</strong>taires tels que :• tests de grossesse• conseils sur les toxicomanies• ori<strong>en</strong>tation post-études• ori<strong>en</strong>tation professionnelle,sont offerts par le c<strong>en</strong>tre si celui-ci estpart<strong>en</strong>aire d'un c<strong>en</strong>tre local de santé oud'ori<strong>en</strong>tation professionnelle.Nombre de c<strong>en</strong>tres propos<strong>en</strong>t désormais unservice d'assistance téléphonique quifonctionne <strong>en</strong> dehors des heures ouvrables.On espère à terme que ce service sera ouvert24h/24. Certains jeunes préférant pr<strong>en</strong>drecontact dans un premier temps partéléphone, les animateurs suiv<strong>en</strong>t uncomplém<strong>en</strong>t de formation <strong>en</strong> matièred’assistance téléphonique.LES BESOINS EN INFORMATIONDES JEUNESEn règle générale, les besoins des jeunes ontdéjà été évalués : ils ont besoin de toutsavoir sur tout. L'expéri<strong>en</strong>ce des c<strong>en</strong>tresloc<strong>au</strong>x <strong>en</strong> témoigne ; les questions poséesvont de “comm<strong>en</strong>t obt<strong>en</strong>ir un acte d<strong>en</strong>aissance” à des questions sur les sportsd’hiver.Les nouve<strong>au</strong>x c<strong>en</strong>tres doiv<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core m<strong>en</strong>erdes <strong>en</strong>quêtes locales pour définir les besoinsperçus par les jeunes car l’importancerelative de ces besoins peut varier d’unezone à une <strong>au</strong>tre, si le t<strong>au</strong>x de chômage y estélevé ou si elles sont isolées, par exemple.Un service local existant très compét<strong>en</strong>t dansun domaine donné pourra apporter une aideprécieuse dans ce domaine à un nouve<strong>au</strong>c<strong>en</strong>tre d'information jeunesse qui lui <strong>en</strong>verraalors <strong>en</strong> confiance des jeunes ayant besoind'informations de ce type.Il paraît donc logique de répertorier lespoints forts des services loc<strong>au</strong>x et d'<strong>en</strong>gagerun processus de collaboration avec leurspersonnels. Jusqu'à prés<strong>en</strong>t, de tellescollaborations ont généralem<strong>en</strong>t donné desrésultats très positifs. La création d’un projetd'information jeunesse a souv<strong>en</strong>t commeeffet d'<strong>au</strong>gm<strong>en</strong>ter le nombre d'utilisateurs detoute une gamme de services. Les personnelsde l'information, prompts à reconnaître lesavantages d'une approche intégrée de l'élaborationde services loc<strong>au</strong>x d'information,sont prêts à partager ressources etexpéri<strong>en</strong>ce.Chaque fois que de nouve<strong>au</strong>x services sontélaborés ou que des services existants sontréactualisés, il f<strong>au</strong>t <strong>au</strong>ssi <strong>en</strong>quêter <strong>au</strong>près desjeunes. Ceux-ci exprim<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t desbesoins qui n'avai<strong>en</strong>t pas <strong>en</strong>core étéid<strong>en</strong>tifiés et peuv<strong>en</strong>t suggérer de nouvellesmanières d'agir. Ces idées seront <strong>en</strong>suitecommuniquées à tous les c<strong>en</strong>tres.Chaque c<strong>en</strong>tre définit un profil de lapopulation jeune locale (se réduisant souv<strong>en</strong>tà un classem<strong>en</strong>t par âge, origine ethnique ethandicaps). Il est important de vérifier que lepublic pot<strong>en</strong>tiel utilise effectivem<strong>en</strong>t lec<strong>en</strong>tre et ce, <strong>en</strong> nombre significatif. Lesc<strong>en</strong>tres procèd<strong>en</strong>t donc à un relevé par sexe,âge, origine ethnique et handicap év<strong>en</strong>tuel.Si ces relevés indiqu<strong>en</strong>t qu'un segm<strong>en</strong>t de lapopulation jeune ne fréqu<strong>en</strong>te pas le c<strong>en</strong>tre,_____________________________________________________________________________________________Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>• 15 •


on s'efforce d’<strong>en</strong>trer <strong>en</strong> contact avec cesjeunes pour découvrir leurs raisons.CO-OPERATIONAVEC D’AUTRES SERVICESA l’échelon local, on est souv<strong>en</strong>t consci<strong>en</strong>tde l'exist<strong>en</strong>ce de certains problèmes tels quela toxicomanie. Le c<strong>en</strong>tre est alors chargé dem<strong>en</strong>er des actions et des sessionsd'information spécifiques. Si la baisse de latoxicomanie n'est pas toujours une donnéequantifiable, on peut néanmoins mesurerl'<strong>au</strong>gm<strong>en</strong>tation du nombre de jeunes allantconsulter d'eux-mêmes une ag<strong>en</strong>ce deprév<strong>en</strong>tion contre la toxicomanie, <strong>au</strong>gm<strong>en</strong>tationqui peut être la conséqu<strong>en</strong>ce d'untravail d'information accru. Les effets directsde ce travail peuv<strong>en</strong>t être difficiles à évaluermais, avec du bon s<strong>en</strong>s et de l'imagination,on peut définir des indicateurs de succès.Les données qualitatives, <strong>en</strong> termes d’utilitédu service fournies par les jeunes euxmêmespeuv<strong>en</strong>t être très convaincantes. Onne peut pas bi<strong>en</strong> sûr forcer les nombreuxjeunes qui ne le souhait<strong>en</strong>t pas à s'exprimersur leurs problèmes ou leurs activités.COMMENT GARANTIR LEPLURALISME ET LA QUALITE ?Les informations mises à la disposition desjeunes par les services d'information et deconseil ne font l'objet d'<strong>au</strong>cune c<strong>en</strong>sure carles jeunes ont le droit d'obt<strong>en</strong>ir toutes lesinformations qu'ils demand<strong>en</strong>t.Toutefois, certains docum<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> circulationprés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t des inexactitudes factuelles ou uncont<strong>en</strong>u partisan. Les c<strong>en</strong>tres doiv<strong>en</strong>t doncs'assurer de l'exactitude et de l'impartialité detoutes les informations qu'ils diffus<strong>en</strong>t. Ilconvi<strong>en</strong>t de contrôler les messages implicitesvéhiculés par les docum<strong>en</strong>ts d'information,par la description subjective ou l’omissionde certains groupes. Au Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>, ilexiste une telle abondance d'informations,quel qu’<strong>en</strong> soit le sujet, qu'il est nécessaired'adopter une attitude responsable <strong>en</strong>procédant à un tri parmi toutes celles quisont disponibles et <strong>en</strong> ne sélectionnant queles docum<strong>en</strong>ts les plus utiles. Les jeunes sontalors consultés et s'ils réagiss<strong>en</strong>t fortem<strong>en</strong>tdans un s<strong>en</strong>s ou dans l’<strong>au</strong>tre à un docum<strong>en</strong>t,on les laisse généralem<strong>en</strong>t décider euxmêmes.Les animateurs ont appris à reconnaître leursubjectivité et leurs préjugés. Ils <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d<strong>en</strong>tne pas porter de jugem<strong>en</strong>ts sur le mode devie, la sexualité, l'origine ethnique ou tout<strong>au</strong>tre élém<strong>en</strong>t susceptible d’avoir uneincid<strong>en</strong>ce sur l'impartialité de l'interaction<strong>en</strong>tre le jeune et le professionnel. Cet aspectde la formation demande be<strong>au</strong>coup de tempset de ressources. Les animateurs stagiairessont souv<strong>en</strong>t surpris par ce qu'ils appr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>tsur eux-mêmes, mais ils exprim<strong>en</strong>t uneréelle satisfaction quant à l’épanouissem<strong>en</strong>tpersonnel qui <strong>en</strong> découle. Les conseillersdoiv<strong>en</strong>t suivre une formation approfondie etnombre d'<strong>en</strong>tre eux sont désormais diplôméspar la British Association of Counselling.Tout le personnel continue à être formé surplace et à l'extérieur ce qui lui permetd’actualiser ses connaissances <strong>en</strong> matièred'information et de méthodes de prés<strong>en</strong>tationde tous les services. Youth Access soulignel'importance d'une supervision continuelle <strong>au</strong>cours de la formation des conseillers,méthode qui permet de protéger à la fois lejeune et le conseiller.Le National Council for VocationalQualifications (Conseil national desqualifications professionnelles) a récemm<strong>en</strong>tpublié un code de déontologie du conseil, del'ori<strong>en</strong>tation et de la psychothérapie qui apermis de définir une série de qualifications.Be<strong>au</strong>coup d’<strong>en</strong>tre elles recoup<strong>en</strong>t avecefficacité le travail des professionnels del'information et du conseil ou celui desprofessionnels de l'information, du conseil etde l'ori<strong>en</strong>tation. Ceux-ci pourront donc avoirla satisfaction d'obt<strong>en</strong>ir l’accès à desqualifications reconnues <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> national._____________________________________________________________________________________________Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>• 16 •


PERSPECTIVES DEDEVELOPPEMENTLe développem<strong>en</strong>t rapide des technologiesdocum<strong>en</strong>taires a sans <strong>au</strong>cun doute permis<strong>au</strong>x jeunes d’avoir un accès plus large àl'information tant et si bi<strong>en</strong> qu’il leur seraitmême difficile d'éviter les médiasélectroniques. De par l’omniprés<strong>en</strong>ce dans lasociété contemporaine des multiplesapplications de ces technologies nouvelles, ilest maint<strong>en</strong>ant possible de toucher un publicjeune plus vaste. Les jeunes participerontpeut-être ainsi plus activem<strong>en</strong>t à l'évolutionde leur <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, y compris à ladéfinition des services qui leur sont destinés<strong>en</strong> propre.Cet accès facile à des informations desources diverses peut cep<strong>en</strong>dant comporterdes dangers car tous les fournisseurs d’accèsn'ont pas à cœur de déf<strong>en</strong>dre les intérêts desjeunes - c’est du moins le constat desprofessionnels de l’information jeunesse. Ilsse sont donc efforcés de développer descompét<strong>en</strong>ces leur permettant de maîtriser <strong>au</strong>mieux les technologies de l’information. Lesjeunes ont besoin de leur aide et de leurprotection. Ils découvr<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t desdonnées susceptibles de leur nuire <strong>en</strong>“ surfant ” sur Internet, par exemple.Il f<strong>au</strong>t qu'ils puiss<strong>en</strong>t tout <strong>au</strong>ssi facilem<strong>en</strong>tdécouvrir des informations jeunesse dequalité, <strong>au</strong>xquelles ils prêterontprobablem<strong>en</strong>t plus att<strong>en</strong>tion si elles sontprés<strong>en</strong>tées de manière attrayante etcorrespond<strong>en</strong>t à leurs besoins.Ces choix technologiques <strong>en</strong> faveur de ladiffusion rapide de l’information dans lesécoles, maisons de jeunes, bibliothèques,gares, ou tout <strong>au</strong>tre lieu fréqu<strong>en</strong>té par lesjeunes, faciliteront l'accès à des informationspertin<strong>en</strong>tes. Ces solutions ne répondrontpourtant pas à tous leurs besoins.Il f<strong>au</strong>t leur laisser la possibilité de contactinterpersonnels ; qu’ils r<strong>en</strong>contr<strong>en</strong>t quand ilsle désir<strong>en</strong>t des animateurs qualifiés qui lesaideront à utiliser cette information. Cesderniers seront <strong>au</strong>ssi capables d'id<strong>en</strong>tifier desbesoins <strong>en</strong> conseil <strong>au</strong>xquels ils pourrontparfois répondre eux-mêmes et ferontpression pour obt<strong>en</strong>ir des moy<strong>en</strong>s de garantirun service de conseil de grande qualité.Il n'est ni possible, ni d'ailleurs souhaitable,que tous les professionnels de l'informationjeunesse du Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong> soi<strong>en</strong>t d'accorddans les moindres détails quant à lameilleure façon de fournir information etconseil <strong>au</strong>x jeunes. Il existe cep<strong>en</strong>dant unlarge cons<strong>en</strong>sus sur les points clés, qui s'estconsolidé <strong>au</strong> cours des dernières annéesgrâce à une converg<strong>en</strong>ce d'intérêts. Le FourNations Policy Group (groupe decoordination des quatre régions duRoy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>) qui se réunit désormaisrégulièrem<strong>en</strong>t offre un forum de coopérationet de collaboration sur la politique de lajeunesse. Ce groupe abordera égalem<strong>en</strong>t dessujets propres à l'information jeunesse et <strong>au</strong>xpossibilités de développem<strong>en</strong>ts concertés <strong>en</strong>ce domaine.ERYICA et les organisations qui ont participé àla préparation de ce texte ti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t à exprimerleurs remerciem<strong>en</strong>ts <strong>au</strong> Youth Council forNorthern Ireland qui a financé le travail et àEile<strong>en</strong> McDonald qui a m<strong>en</strong>é l’étude de la partdu YCNI._____________________________________________________________________________________________Roy<strong>au</strong>me-<strong>Uni</strong>• 17 •

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