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Dossier Mines et chauves-souris - La pointe du Cap Corse

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67Trieuses d’antimoine <strong>du</strong> <strong>Cap</strong> <strong>Corse</strong>(vraisemblablementà Meria vers 1908)Le filon de Meria, quant à lui, est signalé sur le planTerrier dès la fin <strong>du</strong> XVIII e siècle. <strong>La</strong> mine, dont laconcession est octroyée en 1858 aux frères Antony,est de loin la plus importante non seulement <strong>du</strong>point de vue de ses ressources mais aussi de celuides investissements qui y furent réalisés ; il s’agit eneff<strong>et</strong> de la seule des trois qui possède un atelier d’enrichissement<strong>du</strong> minerai. Le riche filon de stibine, quise développe sur 700 m de long <strong>et</strong> 200 m de hauteur,sera exploité pendant près d’un quart de siècle <strong>et</strong>,<strong>du</strong>rant les dernières années <strong>du</strong> XIX e siècle, près de 200ouvriers y travaillent. Puis, elle va subir, après 1895,les variations <strong>du</strong> cours de l’antimoine <strong>et</strong> connaître,comme lui, des hauts <strong>et</strong> des bas. Ersa, désormaisexploitée en alternance avec Meria, va quant à elleconnaître une activité irrégulière. <strong>La</strong> création en1908, de la société anonyme des mines de Meria s<strong>et</strong>ra<strong>du</strong>it par l’installation d’une laverie pour enrichir leminerai, mais c<strong>et</strong> investissement se révélera inutiledeux ans après. <strong>La</strong> société sera mise en liquidation le8 juill<strong>et</strong> 1914. On estime à 5 600 tonnes le volume deminerai enrichi pro<strong>du</strong>it par les deux principaux filonsde Vallon <strong>et</strong> San martinu. Ersa fermeradéfinitivement le 1 er janvier 1919 aprèsque les deux filons de Castagnone(ou Granaggiolo) <strong>et</strong> Guadiccello aientlivré environ 4 600 tonnes de mineraiau total (soit 2 300 tonnes de métalenviron).L’histoire de la mine de Luri commenceplus tardivement puisque cegisement ne sera identifié qu’en 1859 ;c’est d’ailleurs à un ingénieur de Meriaque Jean Vecchini, le découvreur, doitl’identification <strong>du</strong> matériau découvert.C’est son frère, associé à Félix Giuseppi,Les ruines <strong>du</strong> hameau de Pastina, lieu dela première exploitation de l’antimoine deMeriaqui obtiendra une concession en 1863. Son exploitation,qui restera familiale jusqu’en 1887, est assezrégulière <strong>et</strong> rentable, mais connaît, à partir de c<strong>et</strong>tedate, de sérieuses difficultés <strong>du</strong>es à la chute <strong>du</strong> cours<strong>du</strong> minerai. <strong>La</strong> concession est alors reprise par ArthurSouthwell, le vice-consul d’Angl<strong>et</strong>erre à Bastia dontles activités commerciales sont déjà très diversifiées. Ilmodernise la mine <strong>et</strong> emploie jusqu’à 200 personnesprincipalement d’origine toscane. <strong>La</strong> chute <strong>du</strong> cours<strong>du</strong> régule – un alliage très en vogue au XIX e siècle– <strong>du</strong>e à l’importation de l’antimoine chinois, signe lafin de l’histoire de la mine dont plusieurs entrées degaleries sont encore visibles sur la route menant auhameau de Castello. Enfin, les trois concessions d’antimoine<strong>du</strong> <strong>Cap</strong> seront réunies en 1926 par la SociétéMinière <strong>du</strong> <strong>Cap</strong> <strong>Corse</strong>, dont le siège social est à Ivry,puis par la Société d’Études <strong>et</strong> de recherches pour l’Antimoine,filiale de la Société Nouvelle des <strong>Mines</strong> de laLuc<strong>et</strong>te. Elles ne seront plus exploitées.Le fer, une difficile exploitationLe minerai de fer (magnétite) des mines de Farinole<strong>et</strong> d’Olm<strong>et</strong>a <strong>du</strong> <strong>Cap</strong> <strong>Corse</strong> a fait l’obj<strong>et</strong> d’une exploitationtrès précoce. Ce gisement est mentionné <strong>et</strong>semble avoir été exploité dès le XVI e siècle. Au XVII e ,les premiers travaux d’envergure y sont entrepris <strong>et</strong>,entre 1624 <strong>et</strong> 1627, la mine semble avoir été particulièrementrentable. De 1629 à 1676, la République deGênes concède l’exploitation de la mine successivementà plusieurs personnes puis, s’en désintéresse.Les siècles suivants connaîtront d’autres tentativesd’exploitation motivées par la proximité d’installationsde forge (l’un des plus anciens hauts-fourneauxest encore conservé à Rutali), qui se succéderontjusqu’en 1929 pour finalement avorter. Plusieursp<strong>et</strong>its bâtiments sont encore visibles sur le lieu d’extractionaux lieux-dits Ferlaggio <strong>et</strong> Castelluccio, ainsiqu’un four de grillage unique en <strong>Corse</strong>.Hameau de PastinaHiver 2007-2008Hiver 2007-2008


Mise en place de fil<strong>et</strong>s pourl’inventaire des <strong>chauves</strong>-<strong>souris</strong>potentiellement présente sur les crêtesde Meria dans le cadre d’une étuded’impact préalable à l’installationd’éoliennesLe chevalement de la mine de Luriperm<strong>et</strong>tait de remonter mineurs<strong>et</strong> minerai d’antimoine<strong>Mines</strong>Gîte de <strong>chauves</strong>-<strong>souris</strong>localisés dans des galeriesde minesAutres gîtes de <strong>chauves</strong>-<strong>souris</strong>Carte de répartition croisée desmines <strong>et</strong> des gîtes à <strong>chauves</strong><strong>souris</strong>d’après les prospectionsmenées par le GroupeChiroptère <strong>Corse</strong> (dernièreprospection en juill<strong>et</strong> 2005)Hiver 2007-2008 Hiver 2007-2008


1011Vue actuelle de l’intérieurde l’usine d’amianteHiver 2007-2008L’amiante,un problème en suspensSi son utilisation est interdite en France depuis 1997,l’amiante, présent dans tout le nord-est de la <strong>Corse</strong>, aété longtemps recherché pour ses qualités physicochimiquestrès particulières : sa capacité à être filé, sesqualités d’isolant phonique <strong>et</strong> de résistance au feu.Exploitée de manière ponctuelle depuis le milieu <strong>du</strong>XIX e siècle, la concession de Canari est attribuée à lasociété Eternit en 1938. À c<strong>et</strong>te époque, il existe déjàune p<strong>et</strong>ite usine qui ne pro<strong>du</strong>it que500 tonnes d’amiante par an. <strong>La</strong> mineconnaîtra ensuite deux autres phases :d’abord la construction d’une usinecapable de pro<strong>du</strong>ire 2 000 tonnesen 1941 qui sera ensuite agrandie,6 ans plus tard, pour pro<strong>du</strong>ire 6 000tonnes. En 1962, ce gisement plaçaitla France au septième rang mondial<strong>et</strong> au deuxième rang européen despro<strong>du</strong>cteurs d’amiante. Aujourd’hui,l’immense exploitation à ciel ouvertainsi que la friche in<strong>du</strong>strielle quientaille la montagne, en bord deroute, est connue de tous. <strong>La</strong> sociétéEternit, – seulement concessionnaire– s’étant désengagée <strong>du</strong> problème,la p<strong>et</strong>ite commune de Canari ne peutassumer seule sa réhabilitation.<strong>La</strong> question <strong>du</strong> devenir de ces témoins<strong>du</strong> passé in<strong>du</strong>striel de la <strong>Corse</strong> est loin d’être résolue<strong>et</strong> les solutions, réconciliant les nécessités de conservationd’une histoire qui reste dans la mémoire debeaucoup de familles <strong>et</strong> les impératifs de sécurité <strong>et</strong>de préservation de l’environnement, sont encore àtrouver.Cécile Br<strong>et</strong>on-Costa & Pierre-Jean CampocassoConcilier dangers potentiels<strong>et</strong> nouveaux locataires…Lors de l’arrêt de l’exploitation desressources minières, le dernier concessionnaireconnu se doit de rem<strong>et</strong>tre leslieux en état. Cela n’a pas toujours étéle cas <strong>et</strong>, bien souvent, les galeries restentaccessibles, constituant un dangerpotentiel pour la population.Lorsqu’une renonciation de l’exploitationa été enregistrée, c’est l’État quiprend en charge la mise en sécuritédes anciennes mines, sinon, c<strong>et</strong>te responsabilitérevient au concessionnaireou à ses héritiers.<strong>La</strong> mise aux normes de ces sites n’estapprouvée par la DRIRE (Directionrégionale de l’In<strong>du</strong>strie, de la Recherche<strong>et</strong> de l’Environnement) qu’en casde foudroyage des entrées ou de miseen place d’un bouchon de béton d’unmètre d’épaisseur.Toutefois, certaines espèces animalesont largement profité de c<strong>et</strong> apport degîtes potentiels qui leurs procurent unsubstitut aux cavités naturelles qui sontrares en <strong>Corse</strong> : ce sont, entre autres, les<strong>chauves</strong>-<strong>souris</strong> <strong>et</strong> notamment les espècestypiquement cavernicoles. Toutesles espèces présentes en France sontprotégées par l’arrêté <strong>du</strong> 23 avril 2007<strong>et</strong> il est donc impératif de leur conserverun réseau de gîtes favorables. Desaménagements spécifiques peuventêtre réalisés afin de concilier la mise enGrille interdisant l’accès d’une galeried’Ersa mais autorisant le passage des<strong>chauves</strong>-<strong>souris</strong>sécurité des ouvrages miniers avec unaccès pour les chiroptères.Ainsi, lors de la mise en sécurité desanciennes mines de Luri, le GroupeChiroptères <strong>Corse</strong> a proposé à la DRIREde conserver un passage adéquat pourles P<strong>et</strong>it rhinolophes, connus pour fréquenterle site, ainsi que pour les autresespèces potentiellement présentes.L’alternative r<strong>et</strong>enue a été l’installationd’une grille à barreaux suffisammentespacés pour les <strong>chauves</strong>-<strong>souris</strong> maisinterdisant le passage d’un enfant.Ces espaces créés par l’homme <strong>et</strong>désormais abandonnés seront peutêtreainsi utilisés par de nombreusesgénérations de <strong>chauves</strong>-<strong>souris</strong>.Hiver 2007-2008


1213Murins, Oreillards, Rhinolophes :Les <strong>chauves</strong>-<strong>souris</strong>Elles s’abritent dans les galeries de mines <strong>et</strong> les paillers,profitent des lieux délaissés par les hommes… les <strong>chauves</strong><strong>souris</strong>sont une autre des richesses naturelle <strong>du</strong> <strong>Cap</strong>.<strong>La</strong> prospection<strong>du</strong> bâti à larecherche des<strong>chauves</strong>-<strong>souris</strong>se révèle parfoisacrobatiqueAvec 15 espèces de <strong>chauves</strong>-<strong>souris</strong> recensées surles 22 présentes sur l’île, le <strong>Cap</strong> <strong>Corse</strong> présente unebonne diversité. Dans 90 % des cas l’espèce rencontréeest le P<strong>et</strong>it rhinolophe qui profite de tout lebâti disponible pour s’installer dans les combles,dans les greniers, dans la multitude de pagliaghjiou de tombeaux. C<strong>et</strong>te espèce est aussi celle quel’on observe le plus facilement car elle ne se faufilepas dans les jointements de mur ou sous les lauzescomme peuvent le faire les Pipistrelles, qui passentainsi inaperçues (celles-ci sont heureusement facilementobservables lors des captures au fil<strong>et</strong>, mais ilest beaucoup plus difficile d’en estimer les effectifs).Les autres espèces anthropophiles recensées sont :Sérotine, Vespère de Savi, Murin à oreilles échancrées(avec une colonie de repro<strong>du</strong>ction importantede 200 indivi<strong>du</strong>s sur la commune d’Ersa), Murinde Daubenton, Oreillard gris (avec une des seulescolonies de repro<strong>du</strong>ction connue pour la <strong>Corse</strong>, quicompte une vingtaine d’indivi<strong>du</strong>s sur la communede Meria), Pipistrelle de Kühl <strong>et</strong> Molosse de Cestoni.Là encore, c’est bien plus souvent lors des capturesau fil<strong>et</strong> que nous avons pu les observer, la découvertede gîtes étant plus aléatoire. En eff<strong>et</strong>, certainesde ces espèces affectionnent les fissures qui peuventrevêtir de multiples formes dans le bâti <strong>du</strong> <strong>Cap</strong> <strong>Corse</strong>(faîtières de toits, revers de vol<strong>et</strong>s, jointements deponts…).A contrario, les espèces typiquementforestières manquent dans le <strong>Cap</strong> <strong>Corse</strong>où seuls deux indivi<strong>du</strong>s de Barbastellesont été pris au fil<strong>et</strong>.Malgré la présence de nombreusesmines, les espèces troglophilessemblent bouder c<strong>et</strong>te région <strong>et</strong> nepas dépasser une ligne Olm<strong>et</strong>ta <strong>du</strong><strong>Cap</strong>/Sisco. Ainsi, le Murin de <strong>Cap</strong>accini,le Minioptère de Schreibers <strong>et</strong> leRhinolophe euryale ne sont présentsque de façon anecdotique.Il faut toutefois souligner l’importance<strong>du</strong> réseau de gîtes <strong>du</strong> <strong>Cap</strong> pour le P<strong>et</strong>itrhinolophe, notamment lors <strong>du</strong> transit automnalà la période des accouplements. D’ailleurs, si c<strong>et</strong>teespèce est la plus facilement observée en raisonde son habitude à se rassembler en colonies derepro<strong>du</strong>ction dans le bâti chaud (combles, greniers,paillers…), ses sites d’hibernation sont très peuconnus car ils sont dispersés <strong>et</strong> multiformes (videssanitaires, caves, p<strong>et</strong>ites grottes). Les mines deCastello (Luri) <strong>et</strong> de Leccia Mozza (Meria) font ainsipartie des gîtes d’hibernation connus les plus importants,de même que la grotte de Cudrone (Sisco) qui,parce qu’on y a observé jusqu’à 55 P<strong>et</strong>it rhinolophes,constitue un des gîtes d’hibernation les plus importantde la <strong>Corse</strong>.Delphine Rist(Groupe Chiroptère <strong>Corse</strong>)<strong>La</strong> Vespèrede SaviRhinolophe euryale en volRéférencesRist D., Beneux G. &Courtois J.-Y., 2007,“Chauves-<strong>souris</strong>, belles denuit”, Stantari n° 8, p. 28-35.Arthur L. & Lemaire M.,2005, Les <strong>chauves</strong>-<strong>souris</strong>,maîtresses de la nuit,Delachaux & Niestlé.Pour toutes questionsconcernant les <strong>chauves</strong><strong>souris</strong>:Groupe Chiroptère <strong>Corse</strong>,7bis rue <strong>du</strong> colonel FeracciBP 35 - 20 250 CorteSOS Chauves-<strong>souris</strong>04 95 23 33 96www.<strong>chauves</strong>ouriscorse.frHiver 2007-2008Hiver 2007-2008


1415Rittrati di a PuntaA fattoghjasempre vivaUne fois cueillis, les joncssont liés en bottesEn ce début d’après-midi d’hiver, j’arrive à A Piazza,hameau de Ersa ; après avoir traversé un dédalede ruelles humides……juste avant de frapper à la porte,elle s’ouvre soudainement « entrite,entrite », me lance une voix de l’intérieur.« Finiscu què perchè ùn lu possumicca lascià ».Je rêve !!! Moi qui avais toujours vu lafabrication <strong>du</strong> brocciu à l’usu anticudans un casgile un peu sombre, l’artisanaccroupi au-dessus d’une grandebassine sur un réchaud au sol. C’estdans une cuisine flambant neuve <strong>et</strong>au milieu de casseroles en inox queje débarque, au moment crucial dela fabrication <strong>du</strong> p<strong>et</strong>it-lait. « ne facciupoccu ghjustu per l’amichi ».Une sensation de foyer corse à l’ancienneme gagne <strong>et</strong> se confirme par un« dacci un caffè » adressé à Pauline, safemme accrochée aux Feux de l’amour.Café servi – marque d’honneur dansles familles <strong>du</strong> <strong>Cap</strong> – dans un serviceen porcelaine de Chine rapporté denavigations au long cours… DepuisToussaint me dis « tu » <strong>et</strong> je bois le cafédans un verre… marque d’intimité.Cueill<strong>et</strong>te attentivedes joncs les plus finsJ’écoute l’histoire ponctuée de quelquesmots de français, de ToussaintCastellani, niolin de Calacuccia, bergerde son métier qui a dû s’expatrierquelque temps sur la côte. « À Toulon »,me dit-il, « un télégramme m’a avertide mon poste à la mairie de Toulon ». Ilfallait nourrir la famille, 5 filles, <strong>et</strong> puis,le métier de berger…De ce métier, il a gardé le savoirtransmis par son père : la fattoghja,p<strong>et</strong>its paniers en joncs tressés quiservent à former les fromages.Il faut cueillir les joncs à la lunemontante, les faire sécher au soleil,les faire bouillir <strong>et</strong> tout de suite lestravailler. « <strong>La</strong> base <strong>du</strong> panier est leplus délicat à faire. Après, il me faut 200joncs par fattoghja ».Les meilleurs joncs <strong>du</strong> <strong>Cap</strong> <strong>Corse</strong> s<strong>et</strong>rouvent à <strong>Cap</strong>an<strong>du</strong>la, à Cala <strong>et</strong> à l’Anguil<strong>et</strong>ta.« Chut ! ùn ci vole à dì nunda, ilparait qu’un gardien veille ».Les gestes ancestraux repro<strong>du</strong>its parToussaint, c<strong>et</strong>te dextérité à tresser, (undessus, un dessous) perpétue la traditionpastorale d’un obj<strong>et</strong> faisant partiede notre patrimoine culturel. « J’aimeraistransm<strong>et</strong>tre mon savoir… »Si leur utilité initiale a quelque peuévolué en les transformant en panière,en fruitier ou en fourre-tout, si lesnormes européennes ont préféré lamatière plastique aux joncs parfumésde <strong>Cap</strong>an<strong>du</strong>la, <strong>et</strong> bien, <strong>du</strong> côté d’APiazza, a fattoghja, hè sempre viva !Alain CamoinHiver 2007-2008Hiver 2007-2008


www.<strong>pointe</strong><strong>du</strong>capcorse.orgtéléchargez le magazineJeu-concours<strong>La</strong> photo de la couverture représente :1. Le reste de la locomotive de la ligne ferroviaire Bastia-Centuri qui ne vit jamais le jour, malgré les importantsfinancements de bienfaiteurs portoricains.2. <strong>La</strong> chaudière en tôle riv<strong>et</strong>ée de la mine d’antimoined’Ersa. Elle est aujourd’hui à Corte dans les réserves<strong>du</strong> Musée de la <strong>Corse</strong>, après avoir été montrée dansl’exposition sur le patrimoine in<strong>du</strong>striel.3. Les vestiges <strong>du</strong> plus important alambic clandestinque la <strong>Corse</strong> ait jamais connu. Il a fonctionné en toutediscrétion pendant plus de 60 ans dans un vallon deMeria.4. <strong>La</strong> chaudière <strong>du</strong> steamer à charbon Octopus, échouéen 1913 non loin de Tollare (Siccina), fut un tempsreconvertie pour la fabrication <strong>du</strong> scabecciu.Les trois premières bonnes réponses à parvenirà l’association gagneront un abonnement d’un anà l’excellent magazine StantariEnvoyez une carte postale avec votre nom <strong>et</strong> adresse àAssociation Finocchiarola - Pointe <strong>du</strong> <strong>Cap</strong> <strong>Corse</strong>Mairie, 20 247 RoglianoPublié parAssociation Finocchiarolapour la gestion des espaces naturelsde la Pointe <strong>du</strong> <strong>Cap</strong> <strong>Corse</strong>

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