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14SportDemain - 23 mars 2012Texte : Matthias BalagnyVOILEGroupama Race 2012,premier inscritOpération séduction menée enNouvelle-Zélande par Groupama etle Cercle nautique calédonien (CNC).La Groupama Race a été présentéepar les organisateurs comme « unerégate complète, tactique et courueau paradis ». Dix voiliers étaientengagés en 2008, quinze en 2010.Une croissance et un engouementqui devraient se confirmer le 9septembre prochain, date du départde cette 3 e édition du tour deCalédonie à la voile.Pour le parrain de l’épreuve Franck Cammas,« la Nouvelle-Calédonie est vraiment un super endroit ».© Welcome on boardmarins néo-zélandais la GroupamaRace, tour de Calédonie à la voilesans escale. L’objectif de cetteprésentation étant d’assurer lavenue de bateaux étrangers et nonplus uniquement de marins.De gauche à droite : Patrick Raynaud, directeur général de Mission remplie à l’issue d’uneGroupama Pacifique, Franck Cammas, parrain de la Groupamaconférence en anglais menée parRace, Charles Cali, directeur de course et Philippe Mazard,les organisateurs de l’événement.vice-président du CNC, ont présenté à la presse et aux marinsLe public était composé de la pressenéo-zélandais les particularités de la Groupama Race, tour deet des prochains participants de laCalédonie à la voile d’est en ouest.Sail Nouméa, une autre régateDau départ d’Auckland et à destination de« ites-moi où m’inscrire ! Vite. Je veux Nouméa dont le départ sera donné débutêtre le premier ». C’est en prononçant juin.ces mots en anglais que le skipper de BullRush, monocoque de 10,20 mètres, s’est Groupama Race : « une île àprécipité auprès des organisateurs de la contourner, 600 miles de près etcourse. Vendredi dernier, Patrick Raynaud,de portant »directeur général de Groupama Pacifique,Franck Cammas, marin et parrain de la Les organisateurs ont ainsi profité d’uneGroupama Race, Charles Cali, directeur de escale à Auckland du parrain de la Groupamacourse et Philippe Mazard, vice-président race, le célèbre marin Franck Cammasdu CNC, ainsi qu’une délégation invitée par engagé dans un tour du monde en équipagela compagnie d’assurance, se déplaçaient à (lire ci-dessous). Ce dernier a insisté sur lesAuckland pour présenter à la presse et aux valeurs tactiques de la Groupama Race, ainsi© Welcome on boardque sur le fait qu’« en Nouvelle-Calédonie,l’alizé est souvent assez fort et donc lamer agitée : des conditions qui usent leséquipages et les bateaux ».Cent cinquante marins secs et motivés audépart, 150 marins humides et lessivésà l’arrivée. Le départ du 3 e tour deNouvelle-Calédonie à la voile sera donnéle 9 septembre prochain. 1 500 km sont àparcourir. Les meilleurs navigueront non stop3 à 5 jours, les autres... Une compétitionphysique et endurante où la stratégie météoet les conditions physiques des compétiteursjoueront un rôle prépondérant dans lavictoire finale.La Nouvelle-Calédonie est orientée dans lesens des alizés, sud-est, c’est-à-dire quedans des conditions normales d’alizés, lesconcurrents vont avoir 300 miles nautiques*en vent arrière (sous spi) et 300 milesnautiques en vent de face (à se fairechahuter).Le record établi en 2008 par Team Australiaen 3 jours, 23 heures, 20 minutes et50 secondes risque de ne pas être battufacilement. Le tour de Nouvelle-Calédonieest ainsi une course contre la montre.C’est une régate hauturière digne d’uneSydney-Hobart. Cinq jours de compétitionà faire les bons choix météo, à ne jamaisrelâcher la pression : un combat tactique ettechnique où la sécurité reste la priorité desorganisateurs!Stage de survie ouvert à tousPour participer à la Groupama Race, commetoutes les courses internationales, il fautqu’au moins 30 % de l’équipage ait suiviun stage de sécurité « ISAF Approved »**dans les cinq ans précédant la course. Uneprochaine session se tiendra du 17 au 21avril. Cette formation diplômante dispenséepar la SNSM et l’École des métiers de la mer,est destinée à l’entraînement à la survieindividuelle au large. Elle est organiséepour les compétiteurs de la Groupama Race,mais aussi pour tous ceux qui souhaitentparfaire leurs connaissances en matière desécurité en mer. (Inscriptions au CNC, ouau 26.27.27).PÉTANQUEMathieu Spinouze, le battantMathieu Spinouze, ancienmembre de l’équipe deFrance, est récemmentdevenu champion deCalédonie de pétanque detriplette avec Ramon ChangMansao et Sundy Tamarono,sous les couleurs de l’ABMont-Dore. Il participeraaux championnats de Franceen juillet prochain pour la10 e fois de sa carrière. Cepassionné aurait pourtant putout abandonner après unaccident domestique il y a sixans. Portrait.Installé en Nouvelle-Calédonie depuis2009, Mathieu Spinouze originairede Montluçon dans l’Allier, s’estlogiquement licencié dans un club depétanque à son arrivée sur le territoire.Il a choisi le Mont-Dore pour s’adonner àsa grande passion transmise par son père.« Avec mon frère, on suivait notre pèrequi était un très bon joueur régional surtous les terrains de France depuis l’âge decinq ans », explique celui qui compte déjàsept titres territoriaux. À 13 ans, Mathieuintègre le club de Commentry dansl’Allier et devient rapidement un très bonjoueur. Il participe à huit championnatsde France, remporte les championnats dedoublette mixte et de triplette provençalede l’Allier et intègre même l’équipe deFrance de 2002 à 2009. Mais en 2006un accident domestique vient freinerTextes : Julien Cantinison accession. Brûlé à l’avant-brasdroit aux 3 e et 4 e degrés, Mathieu doitarrêter la pétanque pendant près d’unan alors qu’il était en passe de disputerles championnats du monde. Pendant saconvalescence, il joue de la main gauchepour ne pas oublier le jeu et très vite ilrevient à son meilleur niveau. Championde Calédonie de doublette en 2011, il sehisse avec Ramon Chang Mansao en 8 ede finale des championnats de France,ce qui est la meilleure performancecalédonienne de toute l’histoire. Mathieuespère faire aussi bien en juillet prochainet remporter la Coupe des Dom-Tom,« l’objectif n°1 de la ligue calédonienne depétanque », conclut-il.