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Les diamants bruts de la République Centrafricaine et ... - GemNantes

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I. BIBLIOGRAPHIERESUMETous les échantillons étudiés dans le cadre <strong>de</strong> ce travail sont <strong>de</strong>s <strong>diamants</strong><strong>bruts</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> R.C.A.Dans un premier temps, nous nous sommes intéressés à une brèveprésentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> R.C.A. Avant d’entamer l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> morphologie <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong>couleur <strong>de</strong>s échantillons étudiés nous avons vu <strong>la</strong> forme <strong>de</strong>s différents <strong>diamants</strong>.Ainsi, nous avons constaté dans notre étu<strong>de</strong> que <strong>la</strong> croissance octaédrique <strong>et</strong> <strong>la</strong>dissolution rhombodécaèdrique sont les morphologies dominantes <strong>de</strong>séchantillons. En eff<strong>et</strong> plus <strong>de</strong> 75 pour cent <strong>de</strong>s échantillons présente unemorphologie liée à ces dissolutions. Aussi <strong>la</strong> cathodoluminescence <strong>de</strong> ces<strong>diamants</strong>, observés au M E B (Microscope Electronique à Ba<strong>la</strong>yage) m<strong>et</strong> bien enévi<strong>de</strong>nce <strong>la</strong> croissance octaédrique, nous avons également noté qu’un diamantprésente un aspect maclé (DG7).Ensuite nous avons effectué l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> quelques échantillons <strong>de</strong> <strong>diamants</strong> enanalysant leurs spectres pour différents instruments (Infrarouge, MEB, <strong>et</strong>Raman). Ainsi les spectres analysés dans le domaine <strong>de</strong> l’infrarouge révèlentbien une structure typique du diamant dans toutes les analyses effectuées, nousavons également constaté que <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s échantillons sont <strong>de</strong> type IaA (95%). Ils contiennent <strong>de</strong> l’azote (pic d’azote situé à 1280 cm -1 ) sous formed’agrégats A. Aussi ils montrent <strong>de</strong> l’hydrogène en impur<strong>et</strong>é ; seul DG9présente un spectre typique d’un diamant <strong>de</strong> type IIa. De plus nous avons étudié<strong>la</strong> luminescence <strong>de</strong> ces <strong>diamants</strong> à l’UV, un phénomène particulier à r<strong>et</strong>enunotre attention pendant nos observations : après l’éc<strong>la</strong>irage du diamant onobserve <strong>la</strong> lumière bleue à l’intérieur <strong>et</strong> jaune à l’extérieur en UVL, tandis qu’enUVC on observe qu’une lumière jaune à l’extérieur <strong>de</strong> nos échantillons. Quantau Raman nous avons pu i<strong>de</strong>ntifier une inclusion probable du graphite dans lediamant.Enfin nous nous sommes intéressés à <strong>la</strong> mesure <strong>et</strong> au calcul <strong>de</strong> réflectance enutilisant une <strong>la</strong>mpe à halogène comme source afin <strong>de</strong> les caractériser pour finirpar le gisement, l’exploitation, <strong>la</strong> production <strong>et</strong> commercialisation <strong>de</strong>s <strong>diamants</strong><strong>de</strong> <strong>la</strong> R.C.A. ou nous avons constaté qu’il est difficile <strong>de</strong> contrôler les chiffresexacts <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> commercialisation <strong>de</strong>s <strong>diamants</strong> pour <strong>la</strong> simpleraison qu’il existe <strong>la</strong> frau<strong>de</strong> à tous les niveaux <strong>de</strong>s acteurs miniers du pays.3

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