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MICROPROCESSEURÉmulateur d’EPROMConstitue une EPROM de substitution parfaiteProjet : Paul GoossensÀ la différence de la plupart de ses homologues, l’émulateur décrit dans leprésent article simule une 27C256 à la perfection, à tel point qu’il se laisseprogrammer dans n’importe quel programmateur d’EPROM et qu’ilpourra remplacer l’original dans n’importe quelle réalisation.Nous n’avons pas la prétention devous apprendre qu’il est extrêmementpratique, lorsque l’on doitdévelopper un programme pour unmontage comportant une EPROM,de disposer d’un émulateurd’EPROM. Une EPROM d’imitationde ce type évite d’avoir à parcourir,après chaque modification du programme,le fastidieux cycle effacementaux ultra-violets suivi d’unereprogrammation. La durée d’effacementatteint en règle générale del’ordre de 20 minutes, attente etperte de temps dont on se serait fortbien passé. Si l’on tient à tester àtout prix une nouvelle version deprogramme pendant cette temporisationimposée, il reste la solutiond’utiliser une seconde EPROM maiscette approche est loin d’être pratique,sans même parler des risquesde substitution qu’elle comporte.On a vu apparaître, au fil des ans,nombre d’émulateurs d’EPROM surle marche, Elektor ne voyant pas êtreen reste en a également proposédiverses versions dans ses colonnes.La plupart du temps, si ce n’est paspratiquement toujours, ces émulateurssont reliés au support del’EPROM correspondant par le biaisd’un connecteur terminant un morceaude câble plat. Il faut éviter quecette liaison ne dépasse une certainelongueur en raison des capacitésparasites qui pourraient naître surles bus de données et d’adresse, ce8 Elektor 11/2002


MICROPROCESSEURqui se traduirait par d’éventuellesréflexions à ce niveau. On aura comprisqu’il est souvent délicat, pourcela, de connecter un émulateurd’EPROM au système-cible.La dite approche présente un autreinconvénient, il est en effet pratiquementimpossible de programmerce type d’émulateur par le biais d’unprogrammateur d’EPROM classique.Il est bien souvent nécessaire d’utiliserun programme spécifique livréà cet effet avec l’émulateur.L’émulateur présenté ici ne présenteaucun des inconvénients cités plushaut. Il se laisse programmer dansun programmateur d’EPROM et l’implantationde l’ensemble du montagedans le circuit-cible à l’endroitoù se trouve normalement l’EPROMse fait sans la moindre difficulté.L’EPROMNormalement, la programmationd’une EPROM se fait à l’aide d’unprogrammateur d’EPROM. La plupartdes programmateur commencentpar vérifier que le composantqu’on leur « confie » est totalementvide (on parle du test de virginité). Àcet effet, il entreprend la lecture detous les octets et s’assure qu’ils onttous pour contenu la valeur 0xFF. Sice n’est pas le cas, il en déduit quel’EPROM n’est pas vierge, déductionqu’il affiche par le biais d’un messageavant de croiser purement etsimplement les bras.Certains programmateurs modernesdisposent d’une capacité de détecterle type et la marque de l’EPROMque l’on vient de mettre dans le supportFIN (à Force d’Insertion Nulle),Caractéristiques– Émule une 27C256–Peut être programmé par n’importe quelprogrammateur d’EPROM capable de programmerune 26C256–Protection électrique empêchant la lecturede l’identificateur composant (DEVICE-ID)– Se laisse facilement effacer– Compact– Aisé à mettre en oeuvrece qui le met en demeure d’utiliser l’algorithmeet les niveaux de tension de programmationles mieux adaptés. Cette fonctiond’auto-information prend la forme d’uneapplication de la tension de +12 V sur labroche A9 avant de procéder à la lecture decertaines adresses de l’EPROM. Cesadresses additionnelles ne peuvent pas être+5VR3D1A9R4100½D24V7+5VR2A0A1A2A3A4A5A6A7A8A10A11A12A13A1410987654325242123226271 28VPPA0A1A2D0A3IC2 D1A4D2A5EPROM D3A6 HEADERD4A7D5A8 27256D6A9D7A10A11A12A13A14OE CS22 14 2011121315161718192345678911920 C4IC510 100nIC512 18171615141312113EN13EN2G374HCT245+5VR9 1 8x 10k2 3 4 5 6 7 8 920+5VA1228A0A111 D0A21213D1D2IC3A3A415 D3A51617RAMD4D5A6A718 D6 62256A819 D7A9A10A11CSA13A14OE WR22 14 27109876543252421232261A0A1A2A3A4A5A6A7A8A9A10A11A12A13A1433½7V510kC3+5V+5VT1100n20R8R7D34V710kR1S1BS170+5VR6 R510k10kS2EPOELEPCSLEPVPPLEPSV12345678911I0I1I2I3I4I5I6I7I8I9IC4GAL16V810F0F1F2F3F4F5F6F71213141516171819RAMWRLRAMOELRAMCSLLED2LLED1LBUDIRBUGATEL+9V DCK1IC178L05C1100n1k21k2D5 D4+5VC2100n024066 - 11Figure 1. La caractéristique la plus marquante du schéma de l’émulateur est sa simplicité. Les contacts de « IC2 » servent à établir laconnexion de l’EPROM artificielle.11/2002 Elektor9


MICROPROCESSEURprogrammées et sont uniquement sélectéespar l’application d’une tension de +12 V à laligne A9.S’il s’est avéré que l’EPROM est bien vierge, leprogrammateur passe à l’étape suivante, laprogrammation proprement dite. Pour cela oncommence par forcer l’EPROM à l’état de programmationpar la mise de l’entrée V pp à unetension relativement élevée. Le niveau decette tension est fonction du type d’EPROMconcernéet peut varier entre 12, 5 et 21 V.L’étape suivante consiste, dans la plupart descas, par une augmentation de la tension d’alimentationde +5 vers +6 V. Un coup d’oeilsur la partie supérieure de la figure 4 proposéeun peu plus loin.L’application d’un niveau bas à l’entrée CS del’EPROM lorsque cette dernière se trouve enmode de programmation se traduit par la programmationdans l’EPROM des signaux présentssur les lignes de données à l’adressedéfinie par le bus d’adresses. L’applicationd’un niveau bas à l’entrée OE permet la lecturede la donnée présente à l’adresse définieà cet instant. Dans la plupart des cas, un programmateurmoderne vérifie immédiatementaprès la programmation d’un octet que la programmationdu dit s’est faite correctementdans l’EPROM. Si c’est bien le cas, il programmel’octet suivant. La longueur de l’impulsionde programmation est fonction de l’algorithmede programmation utilisé de mêmed’ailleurs que la reprise ou non du cycle deprogrammation au cas où l’octet concernén’aurait pas été programmé correctement.En fonctionnement normal (Vpp et Vcc = 5 V)l’EPROM réagit de façon normale aux signauxCS et OE. Cela signifie que ce n’est quelorsque les signaux CS et OE sont actifs (miseau niveau bas de la ligne correspondante)que le contenu de l’EPROM correspondant àl’adresse appliquée sera placé sur le bus dedonnées.L’électroniqueLe schéma de l’émulateur d’EPROM reproduiten figure 1 ne comporte guère plus de 3 circuitsintégrés, un régulateur, un transistorFET et une paire de LED indicatrices. En cequi concerne IC2 il ne s’agit pas en fait d’uncircuit intégré, mais d’une paire de barrettessécables à 14 contacts qui serviront à établirle contact avec le support destiné à recevoirl’EPROM émulée par la présente électronique.IC3 est un circuit de RAM (Random AccessMemory) du type 62C256. La liste des com-Figure 2. Listage du programme présent dansIC4, la GAL.*IDENTIFICATION024066;*TYPEGAL16V8;*PINS% Pin-assignment for input signals %EPVP = 8, % Detection of 5V supply %/EPVPP = 3, % Low active detection of VPP > 12V %/EPOE = 1, % Input for /OE from EPROM-socket %/EPCS = 2, % Input for /CS form EPROM-socket %/SW1 = 9, % Input for switch S1 %/SW2 = 11, % Input for switch S2 %% Pin-assignment for output signals %/RAMCS.t = 15, % output for /CS of RAM IC3 %/RAMOE.t = 14, % output for /OE of RAM IC3 %/RAMWR.t = 13, % output for /WR of RAM IC3 %/BLANK.t = 16, % BLANK-state output for LED D5 %/PROGRAM.t = 17, % PROGRAM-detect output for LED D4 %/BUGATE.t = 19, % output for /G of buffer IC 5 %BUDIR.t = 18; % output for DIR of buffer IC 5 %*BOOLEAN-EQUATIONSRAMCS.e = VCC; % These lines make sure that all used %RAMOE.e = VCC; % output-lines of the GAL are %RAMWR.e = VCC; % constantly driven %BLANK.e = VCC;PROGRAM.e = VCC;BUGATE.e = VCC;BUDIR.e = VCC;% Switch to BLANK-state is S1 is pressed and hold this state %% Until the EPROM programmer wishes to program the EPROM %% OR the user wishes to switch to normal operation by pressing %% S2 %% This signal also drives LED D5 to indicate the BLANK-mode %BLANK = BLANK*/PROGRAM*/SW2+SW1 ;% Detection of a programming pulse to drive LED D4 %PROGRAM = EPVPP*EPCS*/EPOE;% CS for the RAM : Continuous during programming, else equal %% to CS on the ROM %% Only active during presence of external power to save the %% battery %RAMCS= EPVPP*EPVP+/EPVPP*EPCS*EPVP;% OE for the RAM : During programming if OE on the ROM is %% active AND Cs of the ROM is inactive %RAMOE= EPVPP*EPOE*/EPCS + /EPVPP*EPOE*/BLANK;% WR for the RAM : During programming if ROM-OE is inactive %% AND ROM-CS is inactive, else if in BLANK-mode AND ROM-OE %% is active. This means that reading while in blank-mode %% causes the RAM to be written. Pull-ups make sure that the %% code 0xFF will be written %RAMWR= EPVPP*EPCS*/EPOE + /EPVPP*BLANK*EPOE;% The DIR-signal for the 74HCT245. When this pin is active, %% Data is transferred from the socket to the RAM-IC %% Otherwise, the datapath is FROM the RAM to the socket %BUDIR = EPVPP*/EPOE;% The GATE-signal for the 74HCT245. If it is active (low) %% the drivers are active, otherwise the A and B pins are %% in High-Z state %% It has to be active even in the BLANK-mode, so it wil force%% 0xFF on the external databus during blank-check! %% BUGATE is only active when external power is supplied to %% save power from the battery whenever the device is not %% required to be active %BUGATE=EPVP*EPVPP*EPOE + EPVP*EPVPP*EPCS + EPVP*/EPVPP*EPOE;*END10 Elektor 11/2002


MICROPROCESSEURCSOECSWRRDGDIREPROMRAMBUFFER024066- 13Figure 3. Chronodiagramme dessignaux pendant le mode « Blank ».posants prévoit une version 70 ns,mais il n’y a aucune contre-indicationà utiliser un modèle plusrapide. Nous déconseillons cependantd’utiliser un modèle de RAMplus lent.IC4 est une GAL du type 16V8, uncircuit de logique programmable,programmée de façon à convertir lessignaux externes en signaux compréhensiblespar IC3. Ce circuit intégréa besoin, pour remplir sa tâchede conversion, outre de certainesconnexions au support d’EPROM,également des informations de présence(ou d’absence) d’une tensionCSOECSWRRDGDIREPROMRAMBUFFER024066- 14Figure 4. Les signaux en cours deprogrammation.externe sur le contact Vcc et d’unetension de >12 V sur le contact V pp .La combinaison de la résistance R3et de la diode D3 protège la GALcontre des niveaux de tension élevéspouvant être appliqués au contactV cc de l’EPROM. Cette précautionest nécessaire vu que très souvent,lors de la programmation, la tensiond’alimentation est rehaussée, passantde +5 vers +6 V. L’électroniquecentrée sur le transistor T1 sert à ladétection de la présence (ou non) dela tension de programmation sur lecontact V pp du support de l’EPROM.La diode zener D1 entre en conductionen cas de présence de la tensionde programmation.La tension sur la grille de T1 estalors suffisante pour faire passer cetransistor en conduction. En associationavec la résistance R1, ladiode zener D1 abaisse la tension à7,5 V. Cet abaissement de la tensionempêche T1 de devenir passantlorsque la tension présente sur lecontact V pp est de 5 V.IC5 est un circuit intégré tamponchargé, vous l’avez sans doutedeviné, de tamponner les signaux dedonnée sur leur trajet entre le bus dedonnées et l’EPROM. La présence dece composant est nécessaire aucours du mode Blank (test de virginité)de l’émulateur. Lorsqu’il setrouve dans ce mode, l’émulateurdoit produire, en permanence, lorsde chaque opération de lecture, lavaleur 0xFF. La GAL se charge defaire en sorte que le circuit de commande(driver) soit actif dans le sensB –> A et qu’il n’y ait pas lecture del’EPROM (plus exactement, ondonne une instruction d’écriture aucircuit de RAM, nous y reviendronsun peu plus loin). En raison de laprésence des résistances de forçageau niveau haut (pull up) du réseauR9, IC5 ne « voit » que des « 1 » surl’entrée B de sorte qu’il les place surle bus de données externe.Vu que certains programmateursd’EPROM sont dotés de résistancesde forçage au niveau bas (pulldown), il est indispensable d’intégrerle tampon IC5 dans le montagevu que sinon, en fonction du programmateurutilisé, il faudrait choisir,pour R9 une valeur de résistancetellement faible que l’émulateurpourrait se comporter comme unesource de tension non-négligeable11/2002 Elektor


ELEKTOR(C)024066-1MICROPROCESSEURpar rapport au montage-cible.Le bouton-poussoir S1 a pour fonction demettre l’émulateur en mode Blank, S2 servantau contraire à quitter cet état manuellement.Il nous reste, avant d’en avoir terminé avecl’électronique, à parler des composants quientourent le régulateur de tension IC1. Ils’agit de rien de plus que d’un régulateur 5 Vstandard chargé d’abaisser à cette valeur latension fournie par la pile de 9 V.La GALSi l’on fait abstraction de IC3, la GAL peut setarguer d’être le composant le plus importantde ce montage. Comme nous le disions plushaut, la GAL intègre toute la logique requisepour la conversion des signaux externes ensignaux dont IC3 a besoin pour pouvoir fonctionnercomme il faut.Nous vous proposons, en figure 2, le listagedu contenu de la GAL. Il ne s’agit que d’unelogique très rudimentaire, mais si nousl’avions remplacée par des circuits intégrésstandard le montage aurait pris un embonpointqui l’aurait rendu inutilisable.La GAL connaît 3 états distincts, à savoir : lesV PPCSOEDataCSWRRDGDIRData inunknownFigure 5. Les signaux en mode « Normal ».modes « Blank Check », « Normal » et«Program ». Le fonctionnement de laEPROMRAMBUFFERData outunknown024066- 15GAL change d’un mode à l’autre.L’utilisateur peut choisir manuelle-Liste des composantsRésistances :R1,R2,R5,R6 = 10 kΩR3 = 33 ΩR4 = 100 ΩR7,R8 = 1kΩ2R9 = réseau de 8 résistances de 10 kΩS1 S2R6R5C2024066-1R9R7R8IC2 IC3IC5D5D4T1R1R4 D2R2C4IC4D1C3D3R3+0K1C1IC1Condensateurs :C1 à C4 = 100 nFSemi-conducteurs :D1 = diode zener 7V5D2,D3 = diode zener 4V7D4 = LED à haut rendement (highefficiency)jauneD5 = = LED à haut rendement (highefficiency)rougeT1 = BS170 ou BS107IC1 = 78L05IC3 = 62256-70CPIC4 = GAL 16V8 programméeEPS024066-31IC5 = 74HCT245024066-1(C) ELEKTORDivers :IC2 = embase mâle à 2 rangées de14 contactsS1,S2 = bouton-poussoir (Digitast)K1 = connecteur à pression pour pile 9 VFigure 6. Le montage en gigogne de IC3 par-dessus IC4 et IC5 permet de réaliserun montage très compact.12 Elektor 11/2002


MICROPROCESSEURment le mode « BlankCheck » et « Normal ».Une seule pression surle bouton S1 fait passerla GAL en mode« Blank Check ». Il estpossible alors d’effacerle contenu de l’émulateuren faisant exécuterun test de virginité(blanck check) par leprogrammateur. Cemode reste en fonctionjusqu’à ce que l’utilisateuractionne le bouton-poussoirS1 ou quele programmateur semette à programmerl’émulateur.Une unique pressionsur S2 fait passerl’émulateur en mode« Normal ». L’émulateurse comporte à partir delà comme une EPROMnormale. Dès que leprogrammateur se metà programmer l’émulateur(Vpp passe à>12,5 V), l’émulateurpasse automatiquement en mode«Program ». Dès la fin de l’opérationde programmation (Vpp est repassé à=5V) l’émulateur revient automatiquementen mode « Normal ».Mode « Blank Check »Ce mode remplit une double fonction,à savoir, d’une part, simuler uneEPROM vierge, et ensuite à videreffectivement la RAM de soncontenu. Le chronodiagramme de lafigure 3 montre la forme des signauxau cours du mode « Blank Check ».Comme nous le signalions plus haut,la grande majorité des programmateurss’assurent que l’EPROMconfiée à leurs soins est bien videavant d’en effectuer la programmation.Dès lors qu’ils se sont assurésde la virginité de l’EPROM, la majoritédes programmateurs met à profitcette caractéristique pour augmenterla vitesse de l’opération deprogrammation. Comme le programmateursait que chaque adresse del’EPROM (vierge) comporte la valeur0xFF, il peut se passer de programmerles adresses où il aurait falluprogrammer un 0xFF. Ces sauts luifont gagner du temps. Cela impliquecependant que l’émulateur d’EPROMsoit effectivement totalement « vide »avant qu’il ne soit programmé.La technique classique de contrôlede virginité d’une EPROM consiste àla lecture de toutes ses adresses et àune comparaison des données luesavec la valeur 0xFF. Le programmateurgénèrera partant toutes lesadresses possibles et produire, pourchacune des adresses, une impulsionde lecture. Nous pouvons mettre ceprocessus à contribution pour vider«l’EPROM ». La conversion de cetteimpulsion de lecture produite par leprogrammateur en une impulsiond’écriture destiné au circuit intégréde RAM on pourra programmer chacunedes adresses. Toutes les lignesde données sont forcées au +5 V parle biais du réseau de résistances R9,ce qui permet de remplir IC3 de données0xFF partout.Le programmateur lui-même a émisune instruction de lecture de sortequ’il s’attend à trouver des données(0xFF de préférence) sur le bus dedonnées. C’est là la tâche du tamponIC5. L’entrée DIR reste au niveaubas, ce qui signifie que les signaux Asont montés en sortie et que lessignaux B le sont en entrée. Cessignaux B sont eux aussi forcés au +5 V parle biais du réseau R9 de sorte que le tamponplacera les données souhaitées (0xFF) sur lebus de données.ProgrammationLe signal EPVpp permet à la GAL de détecterune tension de programmation (= 12,5 V).Dès qu’elle voit apparaître une tension de cetype, la GAL fera en sorte que le comportementde l’émulateur soit celui d’une EPROMen mode de programmation. Une EPROM setrouvant dans cet état réagit différemmentaux signaux CS et OE. En fait, on pourrait fortbien, dans cet état, changer la dénominationde ces signaux en WR et RD. On remarque enoutre qu’il n’y a plus de signal supplémentairepour la sélection de l’EPROM. Cela n’estd’ailleurs pas nécessaire en cours de programmationvu que l’EPROM n’a pas à partagerles bus de données et d’adresses avecd’autres composants de mémoire. Dans cemode, l’EPROM se trouve pour ainsi diresélectée en permanence (cf. le chronodiagrammede la figure 4).Au cours d’une impulsion de programmationle circuit intégré tampon doit transférer lesdonnées du programmateur d’EPROM versIC3. Ceci s’obtient par la mise au niveau hautdu signal DIR. Pendant une impulsion de lecture(le signal OE est actif) le tampon doit11/2002 Elektor13


MICROPROCESSEURtaponner les données dans l’autre direction cequi explique qu’il faudra que la GAL forcealors l’entrée DIR au niveau bas.Mode normalLa figure 5 rend le chronodiagramme dessignaux lorsque l’émulateur d’EPROM setrouve en mode « Normal ». Un coup d’oeilmontre à l’évidence que la GAL n’a pas, dansce mode, à remplir de fonctions délicates oucomplexes.La GAL remplit, pour finir, une fonction d’économiesd’énergie lorsque l’émulateur n’estpas en service. Par le biais de la paire R3/D3IC4 détecte la présence d’une tension d’alimentationexterne. En l’absence d’une telletension on pourra fort bien forcer IC5 et IC3 àl’inactivité. IC4 se charge de veiller à ce queles signaux G et CS ne puissent pas deveniractifs, ce qui se traduit par une consommationmoindre de IC3 et IC5 lorsque le montagen’est pas utilisé. Une caractéristique intéressantevu que l’alimentation de notre émulateurse fait par le biais d’une pile.L’alimentationL’ensemble du montage est alimenté en permanencepar une pile compacte de 9 V.C’est à dessein que nous n’avons pas choisid’alimenter le montage à partir de la ligne+5 V de l’EPROM. En effet, lors de la programmationcette tension peut atteindre+6 V, ce que les circuits intégrés de l’émulateurn’apprécient pas nécessairement tous. Sivous voulez quand même utiliser cette tensionau lieu d’une pile, il vous faudra prendreles mesures requises en vue de stabiliser ladite tension à +5 V. On pourrait envisagerd’utiliser un convertisseur CC/CC, mais lesavantages présentés par cette approche sontlargement écrasés par ses inconvénients. Lemontage ne peut manquer de prendre del’embonpoint et devient plus encombrant. Àcela s’ajoute qu’il est impossible de supprimertotalement la pile vu que le montage nese trouve pas relié en permanence à la tensiond’alimentation externe de sorte qu’IC3perdrait le contenu de sa mémoire dès quel’émulateur d’EPROM quitte le programmateurd’EPROM pour aller s’implanter dans lecircuit-cible.La réalisationNous vous proposons, en figure 6, le dessindes pistes et la sérigraphie de l’implantationdes composants de la platine qui permet defaire de l’émulateur d’EPROM un montagecompact. Cette étape de réalisation nedevrait guère vous poser de problème.Comme d’habitude, nous commenceronspar l’implantation des composantsde l’épaisseur relative laplus faible, les résistances montéeshorizontalement. On passera ensuiteà la mise en place des autres composantsdiscrets, des circuits intégréset des boutons-poussoirs. Cettepartie de l’implantation des composantsappelle 2 remarques. La premièreconcerne le connecteur del’émulateur identifié par un « IC2 »sur la sérigraphie. Il s’agit en faitd’une paire de rangées de14 contacts devant ressortir par ledessous de la platine ce qui expliquequ’ils soient montés par le dessous;il est préférable d’effectuer ce montageavant de mettre les circuitsintégrés en place. Autre détail marquant,le circuit de RAM, IC3, vientse monter au-dessus des circuits IC4et IC5. Cette disposition implique demettre d’abord IC4 et IC5 sur la platineavant que IC3 ne vienne pendreplace sur un support rehausseur. Cesupport pourra prendre la formed’une paire de barrettes de14 contacts en tulipe. Il va sans direque les circuits IC4 et IC5 sont àmonter directement sur la platine vuque sinon il faudrait monter IC3 surun échafaudage de 2 épaisseurs debarrette. Attention à l’implantationde IC3 : ce circuit intégré doit setrouver, vu du dessus décalé vers ladroite par rapport aux rangées decontact de « IC2 » (les boutons-poussoirsse trouvant en bas).Il reste à évoquer quelques détailspratiques. On pourra penser à collerla pile de 9 V sur le dos de IC3 à l’aided’un morceau de film autocollantdouble face de manière à réaliser unensemble compact. Il peut être intéressantvoire nécessaire de limer lebord de la platine du côté de la diodeD1 de manière à faciliter le passagedu levier du support FIN du programmateurd’EPROM. En pratique, nousavons constaté qu’il suffisait de leverpartiellement ce levier pour pouvoirglisser les contacts de l’émulateurd’EPROM dans le support de sortequ’il n’est pas toujours nécessaired’effectuer cette opération de limage.Les derniers pasUne fois la réalisation du montageterminée et que l’on y a connecté lapile, l’émulateur d’EPROM est prêt àêtre utilisé. Il est cependant recommandéde procéder à quelques testsde bon fonctionnement. Il est facilede vérifier le bon état de la GAL parune action sur S1.On devrait voir alors s’allumer laLED rouge D5, une pression sur latouche S2 devrait la faire s’éteindre.Mettez l’émulateur d’EPROM dans leprogrammateur et appuyez sur S1.Demandez au programmateur d’effectuerun test de virginité. Si tout sepasse comme prévu, le programmateurannonce que l’EPROM estvierge (blank). Appuyez ensuite surS2 pour faire passer l’émulateur enmode « Normal ». Relancez un testde virginité. Ce test égalementdevrait se passer normalement. Celaprouve que chaque emplacement demémoire de IC3 contient effectivementla valeur 0xFF.On pourra, comme dernier test, vérifierla fonction de programmation.On choisira, pour cela, un fichier deprogrammation quelconque dans lecadre du logiciel de programmationet demandera au programme de programmerl’EPROM. ; la LED D4 doitd’allumer. Il restera à effectuer unevérification pour s’assurer que lecontenu de l’émulateur (la RAM) correspondbien à celui du fichier deprogrammation que l’on a transféré.Si vous deviez rencontrer un problème,prenez le temps de vérifierl’ensemble de votre réalisation. Lesaspects importants auxquels il fautfaire attention est l’orientation descircuits intégrés, la polarité desdiodes et la valeur correcte des composants(cf. la liste des composantset le schéma). Assurez-vous de l’absencede court-circuit ou de mauvaiscontact au niveau des soudures.Il est judicieux en outre de monter,dans le support destiné à l’EPROM dumontage-cible, un support FIN, ce quifacilitera les opérations de mise enplace et d’extraction de l’émulateurd’EPROM sans risque d’usure pour lesupport du montage. Ce support FINpermet normalement de se mettre àl’abri de phénomènes bizarres dus àun mauvais contact entre l’émulateuret le montage-cible. Les supports bonmarché en particulier ont la mauvaisehabitude de s’user rapidement et deperdre le ressort de leurs contacts, cequi est loin de faciliter les recherchesen cas de problème.(024066)14 Elektor 11/2002

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