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Carnet2008 - 2014supplément à l’ajj n° 726Vendredi 24 février 2012de routele journal du programme municipalLes siXenGaGeMentsDe La viLLeD’auBaGneCe mois-ciOui à uneville deconvivialité,d’échange et derespect.marsoui au défi de vivre ettravailler à aubagne.aVriloui au bien vivre par ledéveloppement durable.maioui à une gestioncitoyenne toujours mieuxpartagée.juinoui au pays d'aubagne,nonà l'annexion par Marseille.Le pôle artistiqueet culturelau croisementdes arts« Le fait de créerensemble un lieu, c’estjustement ce quim’intéresse. »rodia Bayginotartiste peintre

iTineraire d’une realisaTionLe pôle artistiqueet culturelc’est enrouteOui à uneville deconvivialité,d’échange et derespect.carrefourde la créationNathalie Artufel, chorégraphe aubagnaise, présente une étape de son travail, Play G…, à La Distillerie, le 10 février dernier.2Le Pôle artistique et culturel seprécise. On entre dans le concretavec l’acquisition des établissementsLuna qui seront l’un des lieux de lacréation culturelle aubagnaise, enplein centre ville.on sait la place que tient la cultureà Aubagne. D’aucuns disentmême que la ville est unescène ouverte. Ouverte au spectaclevivant, à la danse, à la musique, auxarts plastiques et visuels. Sans pourautant disposer jusqu’ici d’espacesde recherche et de création suffisants.Lorsqu’en 2008 ont été mis enplace les ateliers participatifs afind’assurer le suivi citoyen du projetmunicipal, l’atelier Pôle artistiqueet culturel a donc tout naturellementmobilisé les énergies créatricesde la ville.Les premières réunions se sont atteléesà la définition de ce que pourraitêtre le lieu. On y trouverait uncarrefour des arts, un lieud’échange, de convivialité ; Il pourraitaccueillir le conservatoire etconstituer un espace multipolaireregroupant la MJC, La Distillerie etles autres équipements culturelsmunicipaux (le théâtre Comœdia,la médiathèque et la future salle desfêtes…)Cet espace, on l’a d’abord imaginéboulevard Lakanal, dans les locauxactuels du SATIS * , qui devait être réinstalléà La Morochita, dans lecadre d’un projet de pôle universitaire.Mais la place n’a pu être libérée,la participation de l’Etats’avérant beaucoup trop faible pourfinancer ce projet. Et La Morochitaa trouvé une autre destination (voirpage 7).L’espace de quelques mois, on aalors envisagé, mais sans enthousiasme,de réaliser le Pôle artistiqueet culturel sur le site des Gargues.

le sens d’un engagemenTAvant que l’opportunité des anciensétablissements Luna, en pleincentre ville, ne soit saisie à la satisfactionde tous.Le lieu est donc trouvé, mais le travailcommencé voici bientôt 4 ans,est loin d’être fini !Grâce à ces échanges et événementsartistiques organisés à Aubagne,Rodia Bayginot dit avoir découvertque le fait d’être peintre, créatrice,lui conférait un rôle original dans lacité. « Nous avions besoin d’un lieude recherche et de création, d’ungrand espace pour créer . J’ai envied’aider à cette réalisation ».il pourraiT accueillirle conserVaToireDurant ces 4 années, les artistes impliquésau sein de l’atelier se sontainsi retrouvés à plusieurs reprisesen situation de création collective,sorte de préfiguration du pôle. Desévénements artistiques tels que#00, #01 ou En attendant Supermanont aidé à préciser le projet. NathalieArtufel, chorégraphe et animatricede l’atelier, pense qu’ « ils fontpartie d’une même énergie, ils matérialisentce qu’est le pôle, ils sontmultiformes. » C’est d’ailleurs àl’occasion de l’événement #01 queNathalie a commencé à s’investirdans l’atelier. Elle y est rentrée parla porte artistique, « mais les entréessont multiples », dit-elle decette « fédération d’énergies artistiques».Jean-Luc Dimitri, l’un des animateursde l’atelier depuis sa créationpense qu’aujourd’hui, plus qu’unlieu il est devenu « un carrefour derencontres des artistes ». Une idéenettement palpable lors de laséance qui a suivi l’acquisition desétablissements Luna. Au sein desgroupes de travail, les discussionsétaient très animées. ChristopheChave s’investit dans l’atelier depuisle début en tant que directeurartistique de La Distillerie et en tantqu’artiste. « A partir du moment oùla proposition était intéressante, çane faisait aucun doute, je devais enêtre, explique Christophe. La propositionest municipale, mais l’artistedoit s’en emparer » poursuit-il. Ilsouhaite maintenant que l’on ailleplus vite dans les décisions, leschoix, notamment quant à la structurationdu lieu. « ça fait près dequatre ans que l’on parle de lachose, dit-il, il faut veiller à ne pasépuiser le citoyen et Aubagne a làle moyen de devenir la référence enmatière d’aide à la création locale ».Se presser, sans se précipiter. Nathaliepense « qu’il ne faut pas se plantersur Luna. Ce doit être un lieu decréation, réfléchir à la meilleuremanière de l’habiter ensemble, danseurset plasticiens, penser unecharte d’accueil des artistes en résidence,tout en ne perdant pas le lienavec la population ». Alors ilconvient maintenant de se réunirpar discipline, d’aller visiter d’autreslieux en compagnie des architectes.Et de l’investir dès 2013, en l’état,car « c’est dedans que ça se passe »ajoute Nathalie Artufel.*SATIS : Sciences, Arts etTechniques de l’Image et du Sonprévention et sécurité :des effectifs à la hausse«une politique équilibrée en matière de sécurité : c’est la volontéclaire de la Ville », rappelle Maurice Julien, élu encharge de ces questions au sein de la municipalité. Un équilibrequi implique en premier lieu le maintien de la tranquillité publique,mais aussi des actions de prévention. « Nous sommes d’ailleurs novateursdans ce domaine avec le service dédié à cette action préventive. C’est perçude façon très positive par les citoyens des quartiers : lors des ateliers de veillecivique, ils nous disent à quel point les éducateurs spécialisés et socio-sportifssont appréciés sur le terrain ».Pour mener à bien ces missions, les élus se sont engagés à augmenter defaçon significative les effectifs du secteur prévention et sécurité. Et c’est enbonne voie : la police municipale est désormais composée de 26 agents.Effectifs qui se verront renforcés par 2 recrutements en 2012 et auxquels ilconvient d’ajouter l’éducateur et les 2 animateurs du service préventionainsi que les 5 éducateurs socio-sportifs recrutés en 2010.« Ainsi, nous sommes en passe d’atteindre l’effectif fixé en matière de prévention.Pour la police municipale, nous poursuivons dans ces objectifs, cemalgré les contraintes budgétaires fortes imposées aujourd’hui aux collectivitésterritoriales».éditO«oui à une ville de convivialité,d’échange et de respect ».Depuis 2008, nous travaillons à concrétisercet engagement.L’action municipale a pris en ce domaine uneampleur et une lisibilité inédites avec desrendez-vous festifs et culturels à différentesépoques de l’année : Le bel été d’aubagne,pendant les vacances, Le Grand noël, duranttout le mois de décembre, Grains de sel àl’automne, le festival international du filmd’aubagne en mars. sans oublier la fête dela Musique la biennale de l’art santonnier, lacavalcade et bien sûr argilla !L’attractivité du centre ville est la premièrebénéficiaire de ce foisonnement sanséquivalent régional, qui nous réserve déjà desomptueux moments d’échange et dedécouverte dans le cadre de Marseilleprovence 2013.et cette vitalité concerne également lapratique sportive : 16000 licenciés pour47000 habitants ! conformément à nosengagements, le nouveau complexe sportifprend forme du côté du Bras d’or et l’ondede rénovation va se propager, d’ici 2014, àl’ensemble des équipements sportifs de laville.Mais la qualité du vivre ensemble justifieégalement l’exigence de tranquillité publique.D’où la concrétisation d’un autre engagementfort de 2008 : le doublement des agents deproximité, au»service de la prévention et dela sécurité.patrick arnouxpremier adjointdélégué à la culture3

les proposiTions de 2008c’est fait c’est en route c’est prévuLE COMMERCE ET L’ARTISANATRenforcement de l’accompagnement technique et du soutien auxcommerçants de proximité ainsi qu'aux associations de commerçants (notammentau niveau des subventions).Création d’un “Village des Artisans” dans la vieille ville.Prévu pour mi-2013, dans le cadre du dossier FISAC. Ce village desartisans sera installé, plusieurs fois par an, au cœur des marchésprovençaux.Acquisition des baux commerciaux pour maintenir une vraie activitécommerciale en centre ville.Prévu dès mars 2012, dans le cadre du dossier FISAC.Analyse foncière des locaux occupés/vacants.Renforcement des partenariats entre commerçants sédentaires et nonsédentaires.Développement des marchés provençaux.Un atout majeur pour le commerce de centre ville. L’attractivité desmarchés provençaux bénéficie déjà de l’ampleur et de la qualité del’animation festive en centre ville : Grains de sel, Grand Noël d’Aubagne,Le bel été. Ce mouvement prendra une ampleur nouvelle avec la mise enservice du tramway qui mettra les milliers de salariés des Paluds et leshabitants de la Vallée de l’Huveaune à quelques minutes du cours Foch.4LA VIE CULTURELLELe développement de la lecture. Mise à l’étude à partir des bibliobus dupartage de livres pour les plus jeunes.Création d’un emplacement sur le marché d’un lieu d’échange de livres.Le développement du spectacle vivant. En salle, avec une attentionparticulière sur la création locale et régionale. Dans la rue, par uneprogrammation des Arts de la rue gratuite pour le public.Le développement du cinéma.Il se traduit en particulier par l’audience croissante et lareconnaissance professionnelle du Festival International du Filmd’Aubagne, par le succès des soirées estivales consacrées aux filmsde Marcel Pagnol, par la multiplication des tournages réalisés surAubagne. Il bénéficiera également de l’ouverture d’un cinémamultiplex dans le futur quartier des Gargues, associée audéveloppement des salles d’art et d’essai du centre-ville.Le réaménagement des Pénitents noirs en salle d’exposition et de laMédiathèque.La relocalisation du conservatoire, après concertation avec lesusagers.C’est prévu (voir article sur le pôle artistique et culturel en page 2).La rénovation de la MJC en vue d’accompagner plus fortement lacréation musicale locale et de développer l’éducation populaire.Des travaux ont déjà été réalisés, mais 2013 et 2014 vontpermettre des aménagements plus conséquents.Revalorisation de la bourse à la création.Mise en place d'une commission d'accompagnement aux projetsassociatifs en concertation avec le CLVA.La valorisation des retombées économiques induites sur la villepar les manifestions culturelles que nous voulons ici porteuses desens et de création.Le confortement de la place prise, localement et régionalement,par “La Distillerie”.Cette place se verra confortée par les travaux réalisés, en2013-2014, parallèlement à ceux programmés aux anciensétablissements Luna.Suite page 7 Âil conjugue creaTion eT renoVaTion d’eQuc’est enrouteLa pisted’athlétisme dustade de Lattrea lancé le mouvement: entreconstructions etrénovations, lecomplexe sportifaubagnaisdévoile peu à peuson nouveauvisage.un pas sur la piste du stade deLattre, un grand bond dans lacour des grands. Depuis la livraison,au printemps dernier, decette belle infrastructure sportivecouleur azur, Aubagne confirme savocation : une véritable terred’athlétisme. Bernard Amsalem, leprésident de la fédération françaisede la discipline n’a pas dit autrechose, lors de sa visite au mois dejuin dernier : « au vu des performancesréalisées lors des championnatsrégionaux récents, ilsemblerait qu’elle réponde bien àses objectifs : la quantité, avec 8 cou-Complexe sporAubases infLes 8 couloirs de la nouvelle piste permettront d’aloirs, mais aussi la qualité. Plusieursrecords ont été battus. C’est très satisfaisant». Suffisamment en toutcas pour octroyer à la ville l’organisationprochaine d’une compétitiond’ampleur nationale : leschampionnats de France d’épreuvescombinées, en heptatlon et décathlon.Ils auront lieu les 7 et 8juillet prochains. Nul douteque ce week-end là, les recordsvont une nouvelle fois« s’envoler »…le boulodrome enaVrilLa piste a donc donné le la de l’excellence,et le service municipal dessports entend poursuivre sur cettebelle lancée. C’est ainsi que bons résultatsdes clubs locaux obligent, laVille a également engagé la réhabilitationde certains équipements, telle stade de foot, afin qu’il soit homologuéau niveau national. 4 matsd’éclairage, ont notamment été installés.De quoi recevoir des matchsen nocturne, mais aussi faciliter lavie des athlètes s’entraînant à lanuit tombée.Prochaine livraison, à l’entrée ouestde la ville : le boulodrome, en avrilprochain. Soit 860 mètres carrés desurface semi couverte, « assez

ipemenTstif :gne musclerastructuresccueillir des épreuves nationales d’athlétisme.grande pour y accueillir de nombreuxsportifs. On y trouvera un espaceconvivial avec une buvette,des toilettes, un point d’eau, et desbancs, tout autour », détaille l’adjointeaux sports, Hélène Lunetta.Un projet conçu de A à Z avec lesboulistes eux-mêmes, en tenantcompte de leurs souhaits. Ceux« des citoyens, et pas forcément desassociations de la discipline. Carnous voulions que tout un chacunpuisse s’approprier ce boulodrome.Cela nous a permis de créer un liensocial extraordinaire », poursuitl’élue. D’autres travaux se succèderontau Bras d’or, comme la rénovationdu mur d’escalade. Elle vanécessiter « un placage bois, unetrame plus solide. Cela devrait sefaire courant juin », annonce MarcFranco, le directeur du service dessports.un parc sporTif urbainBref, nombre de réhabilitations passéesou à venir dans le centre-villeaubagnais :« Il y avait la nécessité de remettreà neuf tout ce qui était déjàconstruit, de le rendre plus ludique,plus accessible », fait observerHélène Lunetta. La présence denombreux équipements en centreville rendait logique la conceptiond’un parc sportif central, urbain.C’est ce qu’a permis de réaliser l’ateliercomplexe sportif.Même si les quartiers ne sont paslaissés à l’abandon, loin s’en faut.Ainsi, les plages de la piscine AlainBernard devraient être prochainementréaménagées pour cohabiteravec le futur tracé du tramway.« Cela nous permettra d’offrir desespaces extérieurs plus ludiques,avec des jets d’eau, une buvette, deslieux pour pique-niquer, des arbres,donc de l’ombre », souligne HélèneLunetta. Comptons également avecla transformation du stade de footdu Charrel, qui disposera d’une pelousesynthétique.Cela sans oublier, du centre-villeaux quartiers, la voie verte qui guiderabientôt touristes et locaux d’unlieu à l’autre, en marchant, à vélo ouà petite foulée…«nous voulionsque tout unchacun puisses’approprier ceboulodrome.»c’estfaitAubagne à l’èrenumériqueLe plan informatique dans les écoles estquasiment réalisé. Les 13 écoles élémentairesde la ville sont dotées ; l’une après l’autre,de matériel informatique. Et elles ne sontpas les seules…avant la fin du mandat,« 43 salles de classes decours moyen ou sallesinformatiques serontcâblées. On devrait compter17 armoires mobiles,302 ordinateurs, 39 vidéoprojecteurs,36 tableauxblancs interactifs », détailleAgnès Eiglier, directricedes systèmes informatiquesde la Ville. Soit, au total,un coût de 650 000 €.Mais les scolaires ne sont pasles seuls bénéficiaires de cette volontémunicipale. En témoigne l’ouverture d’espaces publicsnumériques : « Il s’agit d’un accès gratuit, accompagné parun animateur : car nous n’oublions pas que par fracture numérique,on entend aussi toute la méconnaissance liée àl’outil informatique », explique Pierre Rodeville, élu aux TIC.Pour l’instant, on compte à Aubagne près de 7 EPN : au PIJ, àla MJC, au club Lakanal, à la maison de la vie associative, à lamédiathèque et dans deux maisons de quartier, le Charrel etla Tourtelle. En projet : l’installation prochaine de deuxautres points dans les MDQ centre-ville et Palissy.Ce n’est pas tout : « quand on a décidé d’équiper les écoles,on a aussi exprimé notre volonté de les ouvrir sur les quartiers.3 établissements scolaires devraient, d’ici 6 à 9 mois, accueillirla population le mercredi et le samedi. De quoi mailler le territoirele mieux possible », poursuit l’élu.L’administration se convertit aussi aux TIC : « en 2009 on ainformatisé les restaurants scolaires, rappelle Agnès Eiglier.La médiathèque bénéficie désormais d’un portail, tout comme,à l’avenir, le conservatoire. Devrait suivre le théâtre...Enfin, le site internet de la ville permet d’accomplir en lignedavantage de démarches administratives. ». Simple commeun clic.5

c’esT le chanTier phare de la porTe ouesTLa fête aura (aussi)c’est enrouteune salle6Ce que l’onnomme encore« l’espacecitoyen,touristique etfestif », ouvrirases portes début2013 sur l’Isle desMarronniers. Unesalle des fêtespour unepolitiqueévénementielleen pleinrenouveau.La nouvelle salle des Marronniers offrira de nouvelles possibilités, notamment pour les plateaux dansecomme lors de l’édition 2011 de « Rentrez en fête !» (notre photo).impossible de passer à côté : c’estune véritable mutation qui s’empare,peu à peu, de l’entrée ouestde la Ville. Chantier phare, la nouvellesalle des fêtes s’érigera bientôten lieu et place de celle des Marronniers.Soit près de 1600 m2 de surfacetotale et une salle principalemodulable offrant une jauge de 700personnes, en configuration despectacle. Mais elle pourra encompter, debout, près de 1200…Ce n’est pas tout : 3 autres salles,chacune d’une capacité d’accueil de500 personnes, des locaux prévuspour le forum local et la directionde la citoyenneté, un espace d’accueilet un office de restaurationcomplètent le tableau de cette infrastructuredédiée aux activités touristiques,citoyennes et festives.Tout cela, c’est le fruit de la réflexionde citoyens, élus, techniciensde divers services : politiquede la ville et vie associative, événementiel,enfance. Sans oublier leconcours du Conseil Local de la VieAssociative. « Nous nous sommesréunis en atelier 12 mois, se remémoreValérie Bronchart, responsablede la direction de la citoyenneté.La prérogative première, c’était dedéfinir à quoi allait servir cetespace, quel type demanifestation nousallions y organiser.Nos devions penserégalement à y intégrerle forum local,déterminer le nombre de salles, sinous voulions un étage… Puis après,nous avons affiné ce travail. Et définice que sous-entendait, commeéquipements, une telle salle. Quelstyle de plateau fallait-il y installer,notamment en pensant aux associationsde danse, très demandeuses,qui souhaitaient y organiser leursreprésentations ? Devions-nous intégrerune entrée des artistes, poserinsTallerl’éVénemenTieldans le cenTre-Villedu parquet, organiser des bals ? »Une fois tout cela défini, les membresde l’atelier ont travaillé avecune « programmiste ». Histoire deposer concrètement le projet, enfonction de tous les souhaits émis.De quoi aboutir à « un documentpour un appel d’offre très concret ».Enfin, après La Mostra de 2010, unretour en atelier en mode transverse,avec ceux dutram et du complexesportif, a permis deconférer complémentaritéet cohérence àces trois projets.C’est donc début 2013 que les Aubagnaispourront fouler le sol de cenouvel espace. « Un outil supplémentaireau service de la politiqueévénementielle de la Ville », souligneMartine Martinez, directricedu service éponyme. « Nous allonsconforter, grâce à cette salle desfêtes, notre volonté d’installer davantagede rendez-vous festifs etculturels en centre-ville. Je pensepar exemple à la première éditionde Grains de sel, en novembre dernier.Par ailleurs, on pourra accueillirdes créations artistiques quenous ne pouvions recevoir jusquelà. On pourra aussi repenser defaçon différente la scénographie decertains événements. Pour la fête dela musique par exemple, nous pourrionsy installer le plateau danse…Sans changer toutefois le visage detoutes ces manifestations organiséestraditionnellement à l’extérieur,comme la biennale de l’art santonnier,la fête du soleil ou Rentrez enFête ! cet outil nous ouvre de multiplespossibilités.Autre exemple : pourquoi ne pasl’utiliser comme un espace deconvivialité lors de rendez-vous telsqu’Argilla, y accueillir les artistes ety tenir le repas du soir ? » Tout estouvert, donc…

dans son superbe parcde 7 hecTaresc’estfaitUn lieude mémoireà La MorochitaLes propositions De 2008c’est fait c’est en route c’est prévuLA VIE CULTURELLE (suite)La prise en compte des cultures urbaines notamment pour et avec lajeunesse.Le développement des échanges culturels internationaux et la participationd’Aubagne à la candidature “Marseille capitale européenne de la culture2013”.Conforter le succès de l’Université du Temps Libre, en diversifiant les lieux eten favorisant l’accès à tous.Favoriser l’accès aux équipements culturels et à la formation artistique despersonnes handicapées.L’accessibilité est systématiquement prévue dans chaque nouveléquipement .LE SPORTIl accueillera, entre autres, les archives municipales.la décision a été validée lors duconseil de majorité du moisd’août dernier : c’est à La Morochitaque devrait élire domicile le lieude mémoire comprenant, entre autres,le service des archives de la Villeet des infrastructures permettant lesactivités patrimoniales des associations.« Nous nous sommes réunis enatelier pendant près de 2 ans pourconcevoir ce projet. Nous avons aussivisité plusieurs musées pour nousinspirer, tels ceux de Martigues ou deLa Ciotat. Le concept, finalisé, a ainsiété présenté lors de la Mostra 2009.C’est un projet ambitieux. Enquelques mots, il prévoit le déménagementdu service des archives, lacréation d’un espace muséal où l’onretrouvera les grands traits de l’histoirede la ville, un autre pour les expositionstemporaires, deux sallespolyvalentes modulables pour engagerdes actions pédagogiques, un auditorium,ainsi qu’un espace convivialavec café et librairie», expliquentPierre Rodeville l’adjoint délégué aupatrimoine bâti, et Sandra Rouqueirol,responsable du service des archives.Une priorité pour la référenteadministrative : « ces lieux ne serontpas figés. Ils doivent vivre, permettrel’interactivité avec le public ! »Prochaine étape, un cabinet d’expertiseva engager une étude de faisabilité,afin de savoir, notamment, si lelieu choisi et le type de projet sontcompatibles. Ses membres se sontrendus le 14 février dernier à La Morochitapour y effectuer une visite. Ilsvont maintenant échanger régulièrementavec les élus, administratifs etcitoyens de l’atelier. « Le cahier descharges donne 6 mois au cabinet d’expertisepour rendre ses conclusions.D’ici septembre, donc, nous seronsfixés ».Le 14 février, un cabinet d’expertise a visté les lieux, pour réaliser une étudede faisabilité.De nouveaux équipements : dojo, boulodrome couvert, terrain de beach.Le dojo sera réalisé avec le nouveau collègeJoliot-Curie et le boulodromecouvert sera livré dès ce printemps 2012.La réalisation d’un deuxième terrain synthétique, avec vestiaires et tribunes, àMésonès ou au Charrel.Ce sera fait en 2013 au Charrel.La réfection de la piste d’athlétisme au stade de Lattre.Un parcours sportif et de découverte faune et flore au parc de la Coueste.L’ouverture d’une base de loisirs, avec accueil des classes vertes (centre aérédes Espillières).Cette base nature, conçue en partenariat avec plusieurs associations, seracréée dès 2012, sur les domaines des Espillières et de La Coueste. Onpourra y pratiquer le VTT, la randonnée pédestre, l’escalade…L’aménagement du terrain extérieur à la piscine Alain Bernard.Cet aménagement est prévu en 2013 dans le cadre des travaux dutramway.La rénovation des gymnases.Elle s’effectue dans le cadre du programme pluriannuel d’investissement2011-2012-2013.L’aménagement des installations pour accueillir les sportifs handicapés.Le renforcement du sport de proximité et la création d’un Centre d’InitiativesSportives sur le périscolaire.Priorité aux contrats d’objectifs à objectifs sociaux.Le développement des actions de médecine préventive sportive.L’engagement d’Aubagne pour concourir au titre national du Trophée de “laVille la plus sportive” organisé par le journal l’Equipe.LE TOURISMELa mise en œuvre de la deuxième phase de travaux d’aménagement sur ledomaine de la Font de Mai.Elle s’effectue dans le cadre du programme pluriannuel d’investissement2012-2013-2014.L’augmentation de l’offre d’hébergement local (hôtelleries, gîtes été co-gîtes).La création d’un centre de vacances avec le comité central des actionssociales d’Electricité de France.Projet abandonné, le CCAS d’EDF ayant renoncé. Le terrain, routed’Eoures, garde sa vocation touristique puisqu’il accueille désormais lecamping rénové.La création d’un centre international de séjour en direction des jeunes et dessportifs.Recherche de partenaires pour l’achat du foncier. Début des travaux en2014 sur le terrain de l’ancien foyer Popineau.Suite page 8 Â7

le mois prochainOui au défide vivreet de travaillerà Aubagneet encorec’est fait c’est en route c’est prévuLE TOURISME (suite)La création d’un équipement d’hébergement de plein air (camping) àl’échelle de la ville ou de l’agglo.Le camping est ouvert route d’Eoures (voir p.7).La mise en œuvre d’un nouveau dispositif promotionnel du territoire, afinde capter la nouvelle clientèle des croisiéristes en escale à Marseille.Un partenariat avec l’aéroport Marseille Provence.Effectif dès 2013, il permettra une communication des atouts culturels,patrimoniaux et des événements aubagnais, à destination desvoyageurs.L’adhésion, par l’intermédiaire de la communauté d’agglomération duPays d’Aubagne et de l’Etoile, au Bureau international du tourisme socialet au réseau des autorités locales et régionales du tourisme social etsolidaire.La mise en place de nouveaux produits d’appel (cyclotourisme,randonnée équestre, visite nocturne de la ville).La mise en place d’un petit train découverte en période estivale.La création d’un événement festif autour des métiers disparus.Depuis 2009, la fête de l’olive et de l’olivier concrétise ce projet.Durant l’été, l’organisation de “nocturnes” en centre ville autour dePagnol et du bien vivre en Provence.La valorisation des randonnées théâtrales.De nouvelles réponses partenariales concernant le droit auxvacances pour le plus grand nombre (particulièrement les enfants,les familles, les seniors).La localisation d’un lieu de patrimoine concernant les archives de laville, les activités patrimoniales des associations, véritable lieu demémoire d’Aubagne.Le domaine de la Morochita a été choisi pour accueillir ce lieude la mémoire aubagnaise.LES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE COMMUNICATIONLe déploiement de l’administration électronique et la mise enplace de “mairie guichet unique” via le site Internet.L’implantation de bornes multiservices dans les lieux accueillantdu public.Le développement, en collaboration avec la Chambre deCommerce et d’Industrie Marseille Provence, du site pilote8“facteurs de commercialités.”La création d’Espaces Publics Numériques (EPN) dans lesmaisons de quartier et l’expérimentation d’EPN mobiles.Le développement du plan d’équipement informatique des écoles etl’augmentation du nombre de liaisons Internet.Le plan d’équipement informatique des écoles devrait être totalementréalisé d’ici la fin 2012.L’achèvement du déploiement de la fibre optique reliant les bâtimentscommunaux.L’accompagnement aux usages de l’internet.L’expérimentation, dans le cadre de la réhabilitation d’un logementlocatif, d’un projet d’accès à internet courant porteur en ligne(courant électrique).La promotion des logiciels libres.La mise en service de points d’accès à Internet, accessibles auxpersonnes à mobilité réduite ou mal voyantes.Un programme Très Haut Débit dans les sites d’activitéséconomiquesLA PRÉVENTION ET LA SÉCURITÉLe développement du Conseil Intercommunal de Prévention de laDélinquance et la pérennisation du Contrat Intercommunal deSécurité.Un Atelier de Veille Civique dans chaque quartier de la ville.Les ateliers de veille civique sont aujourd’hui au nombre de 11, dont 6permanents : Ganteaume, Charrel, Tourtelle, Pin Vert, Passons et centreville.L’exigence d’un renforcement des effectifs de la Police Municipale etNationale.Le renforcement de l’équipe d’éducateurs spécialisés afin de prendre encompte les besoins croissants d’accompagnement et de soutien des jeunes etdes familles.L’inscription de la lutte contre les discriminations parmi les axes prioritairesde travail (discriminations à l’embauche et au logement essentiellement).Pour la 4 e année consécutive, la Ville organise du 26 au 30 mars prochains,en partenariat avec plusieurs associations, la Semaine de lutte contre lesdiscriminations.La consolidation de l’Observatoire des Ruptures Scolaires et la pérennisationd’un réseau de référents prévention (un enseignant par école primaire oumaternelle) en lien avec les inspecteurs de l’Aide Sociale à l’Enfance, la PoliceNationale et les travailleurs sociaux (éducateurs et assistantes sociales).Une action spécifique sur la prévention des violences dans le milieu sportif.Retrouvez tout le programmemunicipal 2008-2014 suraubagne.fr/projetdeville