Eco - Chauffage - Colombes Habitat Public

Développement
durable
chauffage
Les petits gestes au quotidien
au profit de chacun ...
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consommez moins
en améliorant
votre confort
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“Il ne sert de rien à l'homme
de gagner la Lune
s'il vient à perdre la Terre”
François Mauriac
Il n’y a pas de petit geste pour l’environnement
quand nous sommes 60 millions à le faire.
Nous sommes convaincus qu’un simple geste répété deux fois par jour par chacun
d’entre nous permet d’agir pour la sauvegarde des ressources énergétiques
et naturelles de notre planète (eau, gaz, bois…). Nos actions de sensibilisation
consistent à réduire l’impact de l’Homme sur l’environnement.
Le chauffage est un des points essentiels de confort de notre vie quotidienne.
Il représente aussi une part importante de nos dépenses, environ 40% des charges
locatives. Pour nos locataires, le renchérissement des énergies a donc une
influence conséquente sur le coût du chauffage.
Dans le même temps, cette activité est facteur d’importante pollution, il est temps
que le chauffage des logements soit plus respectueux de l’environnement.
Économiser le chauffage, c’est donc tout à la fois économiser de l’énergie quelle
qu’elle soit et économiser de l’argent.
Pour autant, il convient que le confort des logements soit maintenu.
Par quelques réflexes quotidiens, ce petit guide a l’ambition de permettre à tous
de vivre normalement tout en économisant de l’énergie et de l’argent.
Aux côtés des gestes de nos éco-locataires, notre organisme agit en amont pour
limiter l’impact du chauffage sur l’environnement et réduire les charges de chauffage.
Ainsi, plus de 1500 chaudières individuelles ont-elles été remplacées depuis 2003.
Ces nouvelles machines consomment beaucoup moins pour un confort identique
et, de fait, rejettent beaucoup moins de gaz carbonique dans l’atmosphère.
Ensuite, plus de 500 logements ont vu leurs fenêtres remplacées par un double
vitrage et plus de 700 autres devraient suivre d’ici 2010.
Notons que lors des ravalements de façades, l’isolation extérieure des bâtiments est
améliorée. Ces travaux combinés, c’est près de 15% d’économies de chauffage possible.
Par ailleurs, par une modernisation régulière des installations collectives de chauffage
(chaufferie, régulations, robinets thermostatiques), nous pouvons infléchir la consommation
des immeubles et donc participer activement à une baisse de la pollution.
Enfin, le chauffage et la ventilation contribuent à une meilleure hygiène, gage de
progrès et de santé pour les habitants. C’est un des premiers engagements du
mouvement HLM depuis le XIXe siècle.
En étant tous informés et vigilants au quotidien, nous ne pouvons qu’améliorer le
sort de notre planète.
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Au sein de notre patrimoine, dont les constructions de logements s’échelonnent
de 1926 à nos jours, coexistent deux systèmes de chauffage :
le chauffage individuel et le chauffage collectif.
chauffage
collectif
Le chauffage collectif est un
système de chauffe desservant
plusieurs appartements
au moyen d’une chaufferie
centrale implantée généralement
en sous-sol d’immeuble.
Les raisons d’être de ce
mode de chauffage résident
principalement en une
chauffe automatique et une
température décente des
logements, moyennant une
dépense d’énergie limitée
(art. R.111-6 du code de la
construction et de l’habitation)
et une pollution minime.
Une majorité des logements
de notre patrimoine est
chauffé au moyen d’une
chaufferie fonctionnant au
gaz et pour quelques unes
d’entre elles à l’électricité.
4
comment cela
fonctionne-t-il ?
La chaufferie est une très grosse machine composée d’une chaudière centrale
(au gaz), de tuyaux, pompes, canalisations, purgeurs, vannes et thermomètres
destinés à chauffer de l’eau. L’eau chauffée dans la chaudière centrale va circuler
dans les immeubles au moyen de canalisations, puis desservir par un jeu de
tuyaux, l’ensemble des pièces des logements. Cette eau chaude est celle qui va
alimenter vos radiateurs.
Une autonomie de fonctionnement pour une gestion en temps réel, est obtenue
grâce à l’électronique. Une sonde placée en dehors de la salle de la chaufferie,
relève plusieurs fois par jour la température à l’ombre, l’hygrométrie ou le vent
pour les chaufferies les plus récentes. Ces informations, une fois recueillies, vont
permettre d’ajuster la chauffe de votre logement selon la température extérieure :
c’est la régulation.
Le chauffage collectif n’est pas un chauffage individuel. Découlant d’un contrat
de chaufferie passé entre l’Office et un prestataire spécialisé, le chauffage collectif
ne peut fonctionner à la demande. Son ouverture est liée à l’arrivée des premières
pluies et chutes de température. Ensuite, pour des raisons climatiques, consistant
en un dépassement des 21°c du mois de mai au mois d’octobre, le chauffage
collectif ne fonctionne pas toute l’année.
Il est, par ailleurs, recommandé de moduler la chaleur des pièces de vie (chambres,
salon, cuisine…). Pour de plus amples explications, se reporter au chapitre
“température légale”.
La modulation de la température peut être gérée au niveau du régulateur de thermostat
placé à l’extrémité de chaque radiateur. Cependant, en période de froid et
en cas d’absence, ne jamais couper le chauffage, d’une part les économies réalisées
sur le chauffage collectif seraient minimes, mais à votre retour, le temps de
chauffe nécessaire à votre appartement pour atteindre les 18°c réglementaires,
serait très long. Ensuite, un seul appartement non chauffé au sein d’une résidence
refroidit la chaleur des murs des appartements mitoyens. Enfin, en coupant un de
vos radiateurs, vous ne faites qu’agir sur votre circuit d’alimentation en eau
chaude. Votre geste n’a donc qu’une incidence faible sur la chaufferie générale
puisque celle-ci dépend essentiellement de la sonde extérieure.
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chauffage
individuel
Le chauffage individuel, dont sont équipés l’autre partie de nos logements,
consiste en une chaudière murale (individuelle) fonctionnant au gaz et qui va
chauffer l’appartement par les radiateurs et produire l’eau chaude sanitaire.
Le point fort de la chaudière individuelle est qu’il est possible de moduler la température
générale du logement, au gré des envies et besoins des occupants. Pour ce
faire, l’existence d’un thermostat d’ambiance programmable sur la chaudière et de
robinets thermostatiques sur les radiateurs, permet de mieux maîtriser la demande
de chauffage. Une rigoureuse gestion du thermostat est toutefois nécessaire.
Le coût des énergies s’envole depuis quelques années et cela en raison de l’augmentation
du prix des matières premières (gaz, pétrole, électricité, bois, charbon…)
et des coûts de production.
Bien que l’installation d’une chaudière murale individuelle ait pour avantage
l’adaptation de la température des pièces, il n’en reste pas moins que la tentation
reste forte de chauffer au-delà de 21°c. Or ainsi que nous le verrons (v. infra), un
degré supplémentaire équivaut à 7 % d’augmentation de la facture énergétique.
Au confort de la chaudière murale individuelle, la vigilance doit être de mise.
En cas d’absence de votre domicile, ce qui est valable pour les locataires bénéficiant
de chauffage collectif, vaut également pour ceux ayant une chaudière individuelle
: le chauffage d’un logement ne se coupe jamais, il se baisse (13°c ou
14°c). En-deça, les économies d’énergie et d’argent seraient rapidement annulées
par la remise en marche forcée de la chaudière.
Veillez par ailleurs à faire entretenir correctement votre installation chaque
année par un professionnel.
Un contrat collectif mis en place par l’Office, prévoit une visite annuelle obligatoire.
Vous devez vous y conformer. Ainsi, vous préservez votre sécurité, celles de
vos voisins et vous assurez de la qualité de fonctionnement de votre chaudière.
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comment fonctionne la
distribution du chauffage
dans un appartement ?
Les corps de chauffe sont traditionnellement alimentés en série par une seule
conduite (tuyau) ; l’eau chaude va circuler à travers chaque radiateur ou convecteur
et poursuivre son chemin jusqu’à revenir à la chaudière. Les corps de chauffe
en fin de boucle doivent avoir une puissance supérieure afin de compenser la
chute de température de l’eau en fin de circuit.
Généralement, le fait de couper ou baisser le thermostat d’un radiateur en série,
n’a aucune incidence sur les autres radiateurs de la série.
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Schéma de principe de fonctionnement
de radiateurs montés en série.

la purge
des radiateurs
Vos radiateurs sont bruyants ?
Vous avez l’impression qu’un boulon ou une pièce métallique évolue dans
votre tuyauterie ?
Vos radiateurs chauffent mal et pourtant vous augmentez le thermostat de la
chaudière ?
Le niveau d’eau de votre chaudière baisse régulièrement ?
Les deux éventuellement ?
Il s’agit simplement de bulles d’air accumulées dans les tuyaux qui ont pour
conséquence directe une mauvaise chauffe de vos radiateurs. Lorsque des bulles
d’air se forment à l’intérieur d’un circuit d’eau, la circulation de l’eau de chauffe
va être perturbée, l’eau chaude va isoler les bulles d’air dans la partie haute du
circuit : vos radiateurs sont chauds en bas et froids en haut.
Une purge s’impose. Geste
d’entretien facile à réaliser
mais à ne pas négliger, la purge
permet de prendre soin de votre
installation en chassant l’air qui
s’est immiscé dans le système
de circulation de l’eau chaude.
Au sein des immeubles équipés
de chauffage collectif, cette
purge est effectuée par des
purgeurs automatiques sur les
colonnes.
Concernant les logements bénéficiant d’une chaudière individuelle, la purge doit
être réalisée chaque année, de préférence à l’automne juste avant la remise en
marche de votre chauffage.
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procédure de purge
des radiateurs
Les outils :
1 Coupez
2 Dévissez
3 Placez
4 Il
Un petit récipient (cuvette, seau)
Un simple tournevis à tête plate peut suffire
Une serpillière
l’alimentation
en eau de la chaudière.
Précaution essentielle parce que
l’eau chaude qui sort des circuits est bouillante et sous pression.
la vis de purge du radiateur à la main.
La vis de purge - qui est en fait une petite mollette en écrou - se trouve à
l’opposé du robinet de thermostat de réglage de la température.
la cuvette sous le purgeur, puis devissez délicatement sans aller
jusqu’au bout. De l’air va s’échapper dégageant parfois une odeur
nauséabonde. Lorsque de l’eau commence à couler, l’air contenu dans le
radiateur est parti, la purge est alors terminée et vous pouvez fermer le purgeur.
convient, en parallèle, de compléter le circuit d’eau.
Sous la chaudière sont situés deux petits robinets ainsi qu’un manomètre
qui permet de mesurer la pression et dont le seuil ne doit pas dépasser 2 bars.
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température légale,
température des logements
La mise en place d’un chauffage collectif suppose au préalable la détermination
d’une température qui puisse satisfaire la majeure partie des locataires. A ce titre,
le niveau de température des logements est encadré par la loi.
Le code de la construction et de l’habitat par son article R. 111-6, relatif à la température
des logements compris dans un bâtiment d’habitation, préconise “de (la)
maintenir à 18°c”. Les limites supérieures de chauffage d’un appartement sont
“fixées en moyenne à 19°c”. (R. 131-20 c.ch.). Il est par ailleurs mentionné, que
l’occupant doit pouvoir obtenir une température inférieure à 18°c : cette variation
selon les pièces de vie et les moments de la journée est vivement recommandée
et vous pouvez la baisser dans les chambres au moment du coucher (16°c) ainsi
que dans les pièces que vous n’occuperez pas le lendemain matin.
Enfin, précisons que les tribunaux n’hésitent pas à sanctionner l’excès de chauffage
(collectif) lorsque la température dépasse les 19°c légaux (CA Paris 2004).
vos appartements
Les appartements de Colombes Habitat Public sont chauffés au-delà des 18°c stipulés
par le code de la construction et de l’habitation, puisque les chaufferies
centrales sont programmées pour produire une température moyenne de 19°c.
Celle-ci est d’ailleurs communément considérée comme étant une température
confortable. La hausse d’un seul petit degré de la température générale des
appartements (chauffés en collectif) impliquerait une augmentation de 7% de la
production de chauffage. Ce degré supplémentaire représenterait donc un
accroissement de 7% des charges de chauffage. L’augmentation d’un seul degré
a donc des implications financières importantes. Or, notre mission de bailleur est
à vocation sociale.
Au-delà de la gestion d’un simple parc immobilier, il s’agit avant toute chose de
pouvoir proposer des appartements aux conditions d’habitation décentes et aux
charges raisonnables.
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Si vous avez le moindre doute quant au niveau de température de votre appartement
et qu’il vous semble être en-deça des 18°c réglementaires, sachez que
vous pouvez en référer à votre gardien et à défaut à votre agence. Celui-ci viendra
procéder à un sondage de la température au moyen d’un thermomètre électronique
professionnel.
La prise ne se fait jamais devant les fenêtres ni au ras du sol, elle doit être faite en
milieu de pièce et à mi-hauteur. En cas de déficit avéré, nos techniciens viendront
effectuer les réglages nécessaires à l’instauration d’une température
adéquate.
19°C
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16°C

vos émetteurs de chaleur :
radiateur, convecteur, chauffage d’appoint, radiateur à gaz...
Pour que vos émetteurs fonctionnent, il leur faut une source de chaleur, ce peut être
le gaz, le bois, le charbon, le fioul, le soleil ou l’électricité. Ensuite, la chaleur est
transmise aux émetteurs par combustion, circulation d’eau, ou électricité. Enfin, la
chaleur se diffuse par conduction, rayonnement ou convection.
Il existe plusieurs types d’émetteurs de chaleur : ceux qui transmettent la chaleur par
rayonnement en chauffant les murs, sols et objets ; ceux qui agissent par convection en
chauffant l’air. Le chauffage par rayonnement est considéré comme étant le plus efficace.
Les convecteurs
Ils chauffent par création d’une circulation d’air convective
: l’air froid arrive par le bas de l’émetteur, s’échauffe
au moyen d’une résistance électrique et monte naturellement
vers le haut de la pièce en chassant vers le bas
l’air froid qui va pénétrer en partie basse du convecteur.
Une circulation d’air chaud se créée.
Contrairement au radiateur, le convecteur (voir
schéma) doit toujours être entouré d’un “habillage” afin
de former une cheminée pour évacuer l’air chauffé.
C’est pourquoi, un espace doit être maintenu d’une
part sous le corps de chauffe (ne jamais poser un
convecteur à même le sol ou le plancher), d’autre part au sommet de votre
convecteur, (une pile de journaux voire une simple étagère posée au-dessus
perturbe la bonne circulation de la chaleur).
Les radiateurs
Chauffant par rayonnement, ils sont parcourus par l’eau chaude d’un réseau de
chauffage qui va chauffer les structures.
Pourquoi ne faut-il rien poser sur les radiateurs ?
Une évidence consiste à dire que vos émetteurs de chaleur ne sont pas des étagères
quand bien même leur utilité, solidité et hauteur pourraient faire l’affaire.
Dans un radiateur en fonte ou en acier, l’air frais chemine du bas vers le haut du
corps de chauffe tout en rayonnant par les côtés.
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En posant des objets ou des planches sur vos radiateurs,
vous obstruez le cheminement de l’air chaud ; il
en va de même en plaçant un meuble devant un radiateur
(que vous abîmez) puisque l’air chaud ne peut
plus rayonner depuis le centre du corps de chauffe.
Pourquoi les radiateurs sont-ils posés à proximité,
voire sous les fenêtres ?
Auparavant, les émetteurs de chaleurs étaient placés
le long des parois extérieures. Bien qu’une partie
de la chaleur émise soit directement perdue vers
l’extérieur, ce système compensait le rayonnement
froid des murs. Moins l’air froid chemine vers l’intérieur
de l’appartement, plus la température du logement
reste élevée.
De nos jours, en raison des progrès accomplis dans le domaine de la construction
- notamment pour ce qui a trait à l’isolation thermique - sont tels que l’isolation des
murs et la présence de double vitrage ont provoqué une importante hausse de la
température interne des murs de façades, conduisant par là même à une plus
grande stabilité de la température des logements en période hivernale. Les radiateurs
et convecteurs peuvent dorénavant être disposés autrement.
Chauffage d’appoint
Les appareils mobiles de chauffage souvent utilisés en chauffage d’appoint, fonctionnent
électriquement ou au butane et bénéficient d’un allumage automatique.
Ceux au gaz ont l’avantage de pouvoir chauffer très rapidement une pièce mais
qui rejettent de faibles doses de gaz de combustion. De plus, parce que leur fonctionnement
prélève l’oxygène de la pièce, une bonne aération est nécessaire.
Pour ceux utilisant l’électricité, une utilisation prudente vous protègera d’une facturation
particulièrement élevée.
Au sein de notre patrimoine pour des raisons de sécurité, il est interdit d’utiliser
un chauffage d’appoint nécessitant l’installation d’une bouteille de gaz.
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-8°C
50°C
20°C
80°C

tout le monde n’est p as égal face au froid
La sensation de froid n’est pas une donnée exacte, elle varie selon l’âge, la corpulence,
l’activité, la fatigue et la capacité d’adaptation de chacun. Par exemple, les personnes
âgées ou malades souffrent plus que les autres et du froid et de l’humidité.
L’immobilisme favorise le refroidissement du corps, ceci explique que les personnes
âgées aient une perception plus sensible du froid. Il en va de même pour ceux
qui restent ou travaillent à domicile.
En effet, le réchauffement du corps est lié à l’exercice physique, les calories brûlées
jouent le rôle de combustible permettant le réchauffement de tout le corps.
Moins un individu est actif, moins il “consommera” de calories, moins son corps
aura matière à se chauffer par lui-même. À ce stade, la nécessité d’une température
plus élevée dans le logement se fait sentir.
Quelques mesures simples pourtant peuvent amoindrir la sensation de froid :
se couvrir un peu plus, utiliser la bouillotte prônée par nos grands-mères, ne
pas vivre les fenêtres totalement ouvertes, favoriser l’activité (repassage, ballade...)
et les boissons chaudes.
l’humidité ou le renforcement
du sentiment de froid
A la différence d’une température fraîche (et sèche), l’humidité - qui est une présence
de vapeur d’eau dans l’air- altère la température d’un lieu en lui conférant une impression
mouillée (ex : le crachin en Bretagne). Elle vient alors renforcer la sensation de
froid, augmente la consommation d’énergie et diminue le pouvoir isolant des murs.
L’humidité est une des causes de la dégradation de la qualité de l’air intérieur.
D’où peut provenir l’humidité ?
L’atmosphère (un ciel lourd et pluvieux) ; vos plantes d’intérieur ; les activités quotidiennes
telles que la préparation des repas, les douches, les bains, les lessives,
les vaisselles, le repassage ; mais encore vous, les membres de votre famille ainsi
que vos animaux de compagnie produisez de la vapeur d’eau (2 litres d’eau par
jour par personne) en respirant et transpirant. L’humidité est nécessaire à notre
confort et à notre santé, seuls son excès ou son insuffisance sont néfastes.
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En cas d’insuffisance :
peau et lèvres gercées, irritation du nez, de la gorge et des bronches.
En cas d’excès :
condensation sur les murs, moisissures dans la salle de bain, taches sur les murs,
allergies, développement des bactéries, acariens et micro-organismes, augmentation
des émissions de matériaux.
Le Le saviez-vous ? ?
Nourriture (cellulose) + + chaleur + + humidité sont les 3 3 conditions nécessaires à àla
prolifération la prolifération des des bactéries, virus, virus, moisissures, acariens, blattes blattes etc. etc.
Or Or, un un excès d’humidité modifie à la baisse la perception de la la chaleur ambiante
d’un logement. A À moindre frais, frais, il vous il vous est est possible de mesurer de mesurer l’hygrométrie (taux
d’humidité (taux d’humidité contenu contenu dans l’air) dans de l’air) votre de appartement votre appartement : mettez à une l’aide coupelle d’un hygro- remplie
de mètre. gros sel Si cet de mer instrument dans vos vous pièces indique durant une quelques humidité jours. élevée, Si cela vous signifie constatez queun
durcissement votre ventilation de votre est insuffisante poignée de sel, pour cela assurer signifie l’évacuation que votre ventilation de la production est insuffi- de
sante vapeur pour d’eau assurer dans l’évacuation le logement. de la production de vapeur d’eau dans le logement
Une famille de de 4 4 personnes produit entre 10 10 et et 20 20 l de l de vapeur d’eau par par jour ! !
Cependant, vous pouvez d’ores et déjà limiter la production de vapeur d’eau en :
mettant des couvercles sur les poêles et casseroles ;
faisant sécher votre linge en procédant à l’aération de la pièce ;
ouvrant les fenêtres (10 mn) après une douche, car 5 mn de douche rendent
0,15 l d’eau dans l’air auquel s’ajoute la vapeur d’eau des linges humides ;
aérant au cours des activités domestiques ;
lavage, cuisson des repas, repassage, vaisselle ;
évitant d’installer trop de végétaux dans votre appartement :
5 plantes dégagent 1/4 de litre de vapeur d’eau par jour ;
laissant un espace entre les meubles et le mur pour empêcher la stagnation de l’air ;
fermant l’aquarium.
Une bonne circulation de l’air et une aération quotidienne au sein de votre logement
permettent de venir à bout de l’humidité. L’atmosphère de votre logement
en sera plus agréable et plus saine, et le chauffage plus efficace.
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le renouvellement de l’air intérieur :
aération manuelle et VMC
La ventilation a pour priorité de satisfaire nos besoins d’hygiène et de confort, elle
est nécessaire pour évacuer l’air vicié, lutter contre l’humidité et la condensation,
apporter de l’air neuf.
Une ventilation insuffisante est l’une des causes de la mauvaise qualité de l’air
intérieur. Diminuer les sources de pollution de l’air intérieur permet de réduire le
renouvellement de l’air. Or, Le dioxyde de carbone est un gaz rejeté par les occupants
d’une pièce et sa quantité trop élevée, témoigne du confinement et de la
qualité de la ventilation. À la longue, l’excès de ce gaz entraîne fatigue générale,
maux de tête et somnolence.
En bref :
La nature de la ventilation de votre résidence dépend de l’année de construction
du bâtiment.
Avant 1958 : ventilation manuelle par ouverture des portes et fenêtres
1958 - 1969 : ventilation des pièces de service avec des entrées d’air en partie basse
et des sorties en partie haute. Une obstruction des entrées d’air en hiver est constatée.
1969 : le principe de la ventilation générale et permanente est adoptée. Le
renouvellement de l’air est fixé à 1 volume/heure dans les pièces principales
par extraction mécanique.
Années 70 : en raison de la crise énergétique, l’étanchéité des bâtiments est
renforcée afin de diminuer le renouvellement de l’air.
1982 - aujourd’hui : le renouvellement de l’air est fixé à 0,5 volume/heure dans
les pièces principales.
A l’heure actuelle, lors du remplacement des huisseries, la pose de double
vitrage entraîne automatiquement l’installation d’une VMC.
De la qualité de l’air intérieur va dépendre l’efficacité du chauffage. Plus l’air sera
saturé d’humidité, plus il sera difficile à chauffer, plus la sensation de froid sera persistante
puisque l’humidité va se déposer sur les surfaces froides que sont les vitres
et les murs (extérieurs principalement). Pour conserver un taux d’humidité idéal, il
convient de renouveler l’air au moyen d’une aération manuelle (ouverture des fenêtres)
ou d’une ventilation (VMC), les deux pouvant se cumuler ponctuellement.
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Aération manuelle
Un bon renouvellement de l’air intérieur été comme hiver (chambres, les pièces
humides telles que salle de bain, cuisine) à raison de 20 mn par jour (pour les logements
des non-fumeurs) empêche le développement des moisissures, favorise
l’élimination des polluants intérieurs et des odeurs. L’ouverture des fenêtres,
même en période hivernale, rafraîchit votre logement sans le refroidir durablement
parce que les murs sont déjà chauds et que l’air extérieur même froid étant
toujours plus sec que l’air chaud du logement.
La VMC (ventilation mécanique contrôlée) et bouches d’aération
Il s’agit d’un système destiné à assurer le renouvellement automatique de
l’air à l’intérieur des pièces dites humides : salle de bains, toilettes, cuisine,
buanderie, cellier.
Ce système de ventilation comprend des entrées et des sorties. Des entrées d’air
sont placées dans les pièces à vivre (chambre, salon, etc.) généralement au niveau
des fenêtres. Les bouches d’extraction sont, quant à elles, placées dans les pièces
humides et reliées à un groupe d’extraction motorisé situé sur le toit de l’immeuble.
Le système fonctionne ainsi : l’air extérieur - neuf - est aspiré dans les pièces
sèches vers les pièces humides pour ressortir par les bouches d’extraction.
Pour que le passage de l’air puisse correctement se faire même en cas de portes
fermées, un rabotage (également appelé d’étalonnage) de la partie basse des portes
est effectué. Par la circulation de l’air dans votre logement et plus précisément
du mélange d’air frais avec l’air ambiant intérieur, la VMC aide à mieux
faire chauffer votre logement.
Une obturation ou un encrassement des bouches d’aération ne permet pas de
maintenir un débit constant du renouvellement de l’air. Il en va de même du vieillissement
des filtres à air qui peut créer des odeurs désagréables ; pensez donc
chaque année à les nettoyer (les plonger dans une bassine d’eau savonneuse).
Le calfeutrage des entrées et sorties d’air, des espaces bas sous les portes et
des ouvertures situées au-dessus de vos fenêtres nuit au bon renouvellement
de l’air et au bon chauffage. En outre, il peut devenir un obstacle à la bonne
hygiène du logement.
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en bref
Le soir, isoler vos fenêtres du froid en fermant les volets, permet de consommer
moins d’électricité, de fuel, de gaz.
Ajoutez des doubles rideaux à vos fenêtres. En cas d’absence de double vitrage
ou de volet, n’hésitez pas à poser des rideaux occultants.
Vérifiez la température de votre logement. Placez un thermomètre électronique
(de 5 à 15 €) dans votre salon. Ce matériel est disponible en quincaillerie et
magasins de bricolage.
La prise de température ne s’effectue pas fenêtre ouverte.
Si vous ouvrez vos fenêtres, baissez donc le chauffage.
Vous vous absentez quelques jours ?
Ne coupez surtout pas le chauffage, baissez-le de 3 à 4°c.
Profitez au maximum de la chaleur du soleil.
Plus vous bougez, plus vous avez chaud, inversement moins vous bougez,
plus vous chercherez la chaleur.
Programmez votre chauffage en fonction de votre présence.
Exemple : chauffage le matin entre 6h et 8h, puis de 11h à 13h enfin de 17h à 22h.
Pour les autres plages horaires, il n’est pas nécessaire de dépasser une
température de 16°c lors de vos absences, le logement étant déjà chauffé.
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Faites entretenir votre chaudière et votre système de chauffage régulièrement;
outre une meilleure sécurité et une pollution moindre, cela peut vous faire
économiser jusqu’à 10% d’énergie !
Laissez le meilleur accès aux techniciens des entreprises que l’Office mandate.
Ne jamais obstruer les bouches d’aération et d’extraction, ni obturer les entrées
d’air dans les pièces principales comme le font malheureusement trop
de locataires.
La bouillotte fait son grand retour et son utilité n’est plus à démontrer !
Remplie d’eau chaude, ou de noyaux de cerises ou d’abricots à passer
au four à micro-onde, la bouillotte permet de parer à la petite sensation
de froid du à l’immobilisme.
Sources :
Code de la construction et de l’habitat, le guide de l’habitat sain (Suzanne et
Pierre Déoux), thermexcel.com, ideesmaison.com, conseilhabitatsante.com,
ADEME, ADEME délégation Bretagne, réseau action climat France, linternaute.
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La ville de Colombes et
Colombes Habitat Public
acteurs de la protection de l’environnement
Inciter nos locataires à devenir des éco-citoyens
Office Public de l'Habitat de la ville de Colombes
29, avenue Henri Barbusse - 92701 Colombes Cedex - Tél.: 01 41 19 14 14 - Fax : 01 41 19 14 45
www.colombes-habitat-public.fr
Conception : SYNOPSIS / Impression sur papier recyclé : V. SUIN