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1661, l’année de la chute (Cf. page 28).<br />
Colbert qui gérait la fortune personnel<strong>le</strong> de Mazarin et s’enrichissait lui-même<br />
considérab<strong>le</strong>ment a su convaincre <strong>le</strong> Roi que Fouquet est à l’origine de tous <strong>le</strong>s désordres<br />
financiers du Royaume (malversations).<br />
Par ordre du Roi, Fouquet est arrêté par d’Artagnan, officier des mousquetaires, <strong>le</strong><br />
5 septembre à Nantes.<br />
Le choix du Roi pour l’arrestation de Fouquet à Nantes, et non pas à <strong>Vaux</strong> ou Saint-Mandé,<br />
s’explique par la nécessité d’éloigner Fouquet de Paris où il compte trop de partisans.<br />
Nicolas Fouquet est jugé avec partialité et irrégularité au cours d’un procès qui va durer trois<br />
années qu’il passe enfermé à la prison de la Bastil<strong>le</strong>. Il est condamné au bannissement à<br />
perpétuité (ses biens sont confisqués) mais il serait libre en dehors du Royaume. Cette<br />
sentence est aggravée par <strong>le</strong> Roi en un emprisonnement à vie dans la forteresse de Pignerol<br />
(place forte française).<br />
Les circonstances de sa mort en 1680 restent obscures et vont contribuer à créer la légende du<br />
Masque de fer (Cf. page 27).<br />
A savoir :<br />
⇒ La cou<strong>le</strong>uvre est <strong>le</strong> symbo<strong>le</strong> héraldique de Jean-Baptiste Colbert (1619-<br />
1683)<br />
La cou<strong>le</strong>uvre se dit coluber en latin.<br />
Une énigme... Colbert <strong>le</strong> perfide, l’ennemi juré de Fouquet aurait-il fait<br />
repeindre après la chute du Surintendant un détail de la voussure* du<br />
Cabinet des Jeux du Château de <strong>Vaux</strong> ? Il est surprenant d’y découvrir une<br />
cou<strong>le</strong>uvre, <strong>le</strong> corps redressé prête à fondre sur l’écureuil, pacifique animaltotem<br />
du maître des lieux...<br />
⇒ En 1658, Fouquet achète l’î<strong>le</strong> de Bel<strong>le</strong>-Is<strong>le</strong> au sud des côtes de Bretagne.<br />
Il fait ajouter un arsenal, un magasin à poudres et quelques ouvrages<br />
avancés à la citadel<strong>le</strong> du 16 ème Sièc<strong>le</strong> pour défendre l’î<strong>le</strong> contre <strong>le</strong>s raids<br />
des corsaires anglais. Au cours de son procès, ces travaux sont retenus<br />
comme preuve du « complot » du Surintendant contre <strong>le</strong> Roi.<br />
⇒ Ces bastions construits à Bel<strong>le</strong>-Is<strong>le</strong> sont <strong>le</strong>s derniers ouvrages de<br />
fortification privée en France.<br />
« Portrait de Nicolas Fouquet, <strong>Vicomte</strong> de <strong>Vaux</strong> »<br />
par Nanteuil<br />
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