Nouveau PLU - La Teste de Buch

La plage, un espaceludique et commercialL'autorité municipale doit trouverun équilibre entre les demandes dedistractions, de services et lesaspirations à la tranquillité. Les clubsde plage proposent aux enfantscours de natation, gymnastiquesportive aux agrès, trampoline... Lesclubs Mickey, des Hippocampes, desRequins, des Bambins… ces nomsrésonnent dans beaucoup demémoires. Ils organisent aussi desjeux de plages comme les caravanescommerciales de “BN” (9juillet 1964) ou de “La Piequi chante” (22 juillet1976).Bientôt, les propositionsse diversifient.Aux traditionnelleslocations de tentes,parasols, chaiseslongues par MoniqueDubernet ou PierreLarroque, et auxpromenades en mer,succèdent, à la fin desannées 1970, leslocations de planches desurf et de planches àvoile tandis que le cerclede voile s'inscrit dansl'univers de la plage Meller.L'ingénieur des Ponts et ChausséesMaritimes s'inquiète, en 1965, del’“empiètement constant desinstallations sur les plages pour lalocation de tentes, implantation deportiques et accessoires divers quirestreignent sérieusement le peu deplace de ces plages exiguës quidevraient être laissées à ladisposition du public” (AM, 2N16).Les conflits d'usages se multiplientau fur et à mesure d'une occupationde plus en plus dense.La plage, un espaceréglementé et sécuriséLa plage, cet espace sauvage, est enfait très tôt réglementée. Unepléthore d'arrêtés municipauxtentent de juguler une “anarchiesans cesse renaissante” : sur lesdéchets, les tenues décentes (unezone de tolérance est créée en 1976pour les adeptes du nudisme), sur leschiens, les “appareils sonores”, le skinautiqueet les hors-bords (arrêtémunicipal du 10 février 1959),bientôt les scooters des mers...Plage Meller, cp, fonds Archives municipalesLa Lagune, La Salie, restéeslongtemps “sauvages”, sontcolonisées à la fin des années 1970,notamment par les campeurs, augrand dam des habitués du lieu quivont jusqu'à déplorer la petiteclochette des vendeurs de glace...La sécurité constitue pour laCommune, comme pour toutecommune littorale, unproblème avec unetensionentre des moyensfinancierspermanentetendus, des plages très étendues,des touristes de plus en plusnombreux et des activités de plus enplus diversifiées. La sécurité futlongtemps assurée par des CRS. LesMNS qui animaient les Clubs deplage, Léonce et Renée Mussaute,Jean Artiguebère, Hubert Méoule,Jean Lavignolle... apportaient leur«concours bénévole et trèsefficace».“A Pyla, la question est à peu prèsrésolue, puisque les professeursd'éducation physique autorisés àexercer leur activité surcette plage ont pourobligation de fairechacun une heure desurveillance de bains”(Conseil municipal du19 avril 1952).Le 12 août 1972, lamer est calme, latempérature de l'air estde 22°C, la températurede l'eau est de 18°C, “unestivant fait une chuted'un blockhaus”, deuxpiqûres de vive... Livrede bord du poste desecours de la plageDaniel Meller (AM,1J11).(1) “Aussi loin que la vue pouvaits'étendre, on n'apercevait que troischoses : la mer, bien souvent courroucée,le ciel et les dunes de sable ! Les oiseauxmêmes fuyaient ces lieux désolés” JeanPaloc, Souvenirs d'un directeur desdouanes, SHAA, 1997, p. 15.Plage de Pilat, cp. L.L., fonds Archives municipalesLa Teste mag . 27