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Crystal 02 n°14 - Promotelec

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Dossier techniqueInstallation à basse tensionCanalisations, modes de poseet connexions : du nouveau !Dans les installations électriques àbasse tension, la pose descanalisations et la réalisation desconnexions obéissent à de nombreusesrègles de l’art décrites principalementdans le guide UTE C 15-520, dont unenouvelle édition est parue en juilletdernier. Sans prétendre être exhaustif,ce dossier vous propose un tourd’horizon des nouveautés à retenir.filpilote5


Dossier techniqueLes canalisationset leurs modesde poseDe façon générale, on distingue clairement lemode de pose noyé (complètement enrobé) dumode de pose encastré (présence d’un côtéaffleurant, voir encadré).● Le nouveau guide UTE C 15-520 proposeun tableau de choix des câbles simplifié, en nementionnant que les câbles les plus employés. Ilcite ainsi le câble H 05 VV-F qui, pourtant courammentutilisé, ne figure pas comme tel dans lanorme NF C 15-100. Le tableau introduit égalementle conducteur isolé H 05 SJ-K, de la famillePR (isolé aux élastomères). Précisons que desconducteurs isolés ne doivent en aucun cas êtremis en œuvre dans des systèmes de conduits métalliques.Et si l’on souhaite tout de même utiliser de telsconduits, il faudra y faire circuler un câble de puissanceprésentant un niveau de sécurité équivalentà celui de la classe II.● La mise à la terre des parties métalliques descanalisations (chemins de câbles, échelles àcâbles, conduits-profilés, goulottes) est largementdéveloppée : le texte distingue clairementla protection contre les chocs électriques de laprotection des circuits de communication contreles perturbations électromagnétiques (CEM).● Lorsqu’une canalisation électrique est placéeà proximité immédiate de canalisations non électriques,elle doit être convenablement protégéecontre les dangers pouvant résulter de la présencede ces autres canalisations. Entre la surfaceextérieure d’une canalisation de produitspétroliers ou de gaz et celles d’autres canalisations,la distance minimale à respecter est fixéeEncastré ou noyé ?Mode de pose encastré - Le terme encastré signifie laprésence d’un côté affleurant. “Encastré au sol”signifie protégé contre les contraintes mécaniquesextérieures par les matériaux du sol sur toutes lesfaces sauf la face supérieure, qui est montéeaffleurant le niveau supérieur du sol fini. La face nonprotégée est considérée comme exposée aux chargesdues à la circulation.Mode de pose noyé - Le terme noyé signifiecomplètement enrobé. (Une saignée rebouchée estassimilée à un mode de pose noyé).Les câbles ou conducteurs isolés encastrés ou noyésdirectement sont interdits.Source : guide UTE C 15-520Figure 1Pose dans les volumes en périphérie des cloisons derrière les couvre-joints. Le tableau 14 du guide précise les types de conducteurs ou decâbles pouvant être utilisés suivant que les couvre-joints sont ou non démontables.à 3 cm (20 cm si les canalisations sont enterrées).L’utilisation de canalisation non électriquecomme support de canalisation électrique estinterdite, et réciproquement.Rappelons que, pour parer aux effets du tassementdes terres, les câbles doivent être enfouis,au moins à 0,50 m de la surface du sol. Cetteprofondeur est portée à 0,85 m à la traverséedes voies accessibles aux voitures et sous lestrottoirs.● Concernant la pose sous conduits et systèmesde conduits, la règle dite “du tiers” fait l’objetd’évolutions. Auparavant, les dimensions intérieuresdes conduits devaient permettre de tireret de retirer facilement les conducteurs et câbles.À présent, l’occupation d’un conduit ou d’unconduit-profilé n’est limitée au tiers de sa sectionintérieure que dans le cas de conducteurs isolésmis en œuvre après la pose des conduits. Iln’existe plus de règles particulières pour la miseen œuvre des câbles dans les conduits ou systèmesde conduits-profilés.● En vide de construction (voir encadré) lesconducteurs isolés ne sont autorisés que sousconduit ou conduit-profilé. En ce qui concerneles câbles posés directement, c’est-à-dire sansconduit, la plus petite dimension du vide devait,dans l’ancien guide, être d’au moins 20 mm surtoute sa longueur. Désormais, et en accord avecla norme NF C 15-100 en vigueur, la plus petitedimension transversale du vide doit être d’aumoins 1,5 fois le diamètre extérieur du câble dela plus grande section. Les câbles employés doiventappartenir à la catégorie C2 (non-propagationde la flamme).● Pour les parties d’installation en faux plafondsaccessibles par démontage d’éléments ou pardéplacement d’un appareil tel qu’un luminaire, ilest admis d’installer, sur des parties fixes, desappareillages (télérupteurs, minuteries, transformateurs,boîtes de connexions…). En revanche,les dispositifs de manœuvre ou de coupure (dispositifsde protection, de commande ou de sectionnement)ne doivent pas être installés dansdes faux plafonds, sauf si repérés et accessiblespar un orifice prévu pour cet usage. Ces prescriptionsrestent inchangées par rapport à l’ancienguide, mais méritent d’être rappelées pourleur importance.● Concernant les canalisations en contact avecdes matériaux thermiquement isolants, les textesexigeaient auparavant de mettre les câbles sousconduits non propagateurs de la flamme.Dorénavant, la pose directe (sans conduits) decâbles de catégorie C2 est admise (voir figure 2).Les canalisations électriques sont de préférenceposées côté chaud de l’isolant. Une canalisationélectrique de diamètre inférieur ou égal à 16 mmpeut cependant cheminer côté froid, entre lemur et l’isolant entre les plots de colle.6


Dossier techniqueLes connexionsLe nouveau guide insiste sur la nécessaire durabilitédans le temps de la continuité électrique etde la tenue mécanique des connexions. Les épissuressont bien évidemment interdites.Canalisations en contactavec des isolants thermiques● L’accent est mis sur la capacité des bornes et surle nombre de conducteurs par borne déclarés parle constructeur. Lorsqu’une borne sert de connexionà plusieurs conducteurs, il faudra notamment veillerà respecter les conditions suivantes :• conducteurs de même nature et de sectionsidentiques (ou pas plus d’une section d’écartpour les conducteurs de section inférieure ouégale à 4 mm 2 );• impossibilité de retirer, même avec un effortmodéré, un conducteur de l’ensemble ainsiconnecté.● Concernant la connexion des conducteurs deprotection, le guide précise que doit être indépendantela connexion :• de chaque conducteur au niveau de la borneprincipale de terre ;• du conducteur principal de protection ;• de chaque conducteur de protection au conducteurprincipal de protection ;• de chaque conducteur de protection sur lesrépartiteurs de terre et dans les boîtes de dérivation.Boîtes et dispositifsde connexionDe façon générale, tout conduit ou conduit-profilé,noyé ou encastré (voir définition en encadré) doitêtre terminé par une boîte de connexion.Cependant, pour les points d’éclairage extérieurs,cette condition n’est pas exigée sous réserve derespecter le degré de protection IP34.● Dispositifs de connexion pour luminaire (DCL)dans les locaux contenant une baignoire ou unedouche : dans les volumes 0 et 1, l’installationd’un socle DCL est interdite. En revanche, dans leLe vide de constructionvolume 2, un socle DCL peut désormais être installés’il respecte l’une des conditions suivantes :• soit laissé en attente et, dans ce cas, il doit êtremuni d’un accessoire le protégeant contre laprésence d’eau ;• soit connecté et recouvert par un luminaire adaptéaux exigences demandées pour ce volume.Règles d’incorporationdes canalisationsdans les élémentsdes constructionsLe guide comporte à ce sujet une annexe informativetrès détaillée sur la base de tableaux et deschémas. De nombreuses précisions sont donnéesquant aux emplacements et aux dimensionsdes saignées. Il est fait référence à plusieursreprises aux DTU (documents techniques unifiés)appropriés.● Il est interdit de pratiquer des saignées dans leséléments de gros œuvre porteurs (poteaux,poutres, éléments précontraints, planchers...), àl’exception toutefois des murs porteurs en élémentsde maçonnerie.Il s’agit d’un espace existant dans la structure ou les éléments d’un bâtiment et accessible seulement à certainsemplacements. Des espaces dans des parois, les planchers supportés, les plafonds et certains types d’huisseriesde fenêtres ou de portes et les chambranles sont autant d’exemples de vides de construction.Les vides de construction spécialement construits sont généralement dénommés “alvéoles”. Les gaines, galerieset caniveaux ne sont pas considérés comme des vides de construction. Il en est de même des plénums des fauxplafonds et des faux planchers démontables pour lesquels les conditions de pose sont celles du montageapparent, les canalisations étant fixées ou supportées indépendamment des panneaux démontables.Vue en coupe latéraleSource : guide UTE C 15-520Figure 2Les canalisations électriques sont, de préférence, posées côtéchaud de l’isolant. Toutefois, lorsque la canalisation électrique aun diamètre inférieur ou égal à 16 mm, elle peut cheminer entremur et isolant entre les plots de colle.Pour les éléments de gros œuvre non pris encompte dans la stabilité du bâtiment (murs nonporteurs, cloisons, gaines techniques), les canalisationspeuvent être noyées ou encastrées dansune saignée après réalisation de l’ouvrage.● Cas des murs porteurs en béton : l’incorporationde canalisations, gaines, fourreaux dans un muren béton lors de sa construction doit satisfaire auxspécifications suivantes :• être situés entre les nappes d’armature (lorsqu’ellesexistent) de chacune des deux faces ;• permettre un enrobage par le béton au moinségal au diamètre de la plus grosse gaine, avecun minimum de 4 cm ;• au droit des croisements ou empilages localisés,ne pas occuper plus de la demi-épaisseur etpermettre un bétonnage correct des zones deconcentration ponctuelle de gaines au voisinagedes raccordements dans les boîtiers.● Cas des murs porteurs en éléments de maçonnerie: de façon générale, saignées et réservationsne doivent pas dégrader la résistance du mur, nison étanchéité lorsqu’il s’agit de murs donnant >filpilote7


Dossier technique>Saignées verticaleset horizontalesConcernant les murs porteurs en éléments de maçonnerie,pour les saignées réalisées après construction,deux cas sont considérés :• Saignées verticales : une saignée verticale deprofondeur maximale 30 mm et de largeur maximale100 mm est admise sans limitation de hauteur. Dessaignées verticales qui ne s’étendent pas sur plusd’un tiers de la hauteur d’étage au-dessus duniveau du plancher peuvent avoir une profondeurjusqu’à 80 mm et une largeur jusqu’à 120 mm sil’épaisseur du mur est de 225 mm ou plus. Letableau A.2 précise la taille des saignées et desréservations verticales en maçonnerie, admisessans calcul.• Saignées horizontales et parallèles aux arêtes desparois : lorsqu’il n’est pas possible de les éviter, ilconvient de localiser les saignées sur 1/8 de lahauteur d’étage du mur, au-dessus ou au-dessousdu niveau du plancher, et la profondeur totale, ycompris celle d’un trou atteint lors de l’exécution dela saignée, est généralement inférieure à la taillemaximale indiquée au tableau A.3 du guide.sur l’extérieur. Les tableaux A.2 et A.3 du guidedonnent les tailles maximales, admises sans calcul,des saignées et réservations dans le cas demurs porteurs réalisés en éléments de maçonnerie(voir encadré ci-dessus).● Cas des murs non porteurs : la pose, lors de laconstruction, de canalisations électriques n’estautorisée que pour des cloisons constituées debriques à 1, 2 ou 3 alvéoles dans le sens del’épaisseur, quelle que soit cette épaisseur, et seulementpour des parcours horizontaux. Les canalisationsdoivent être exclusivement logées dansles vides longitudinaux constitués par les alvéolesen prolongement les uns des autres.Concernant la pose dans une saignée faite aprèsconstruction, plusieurs nouveautés apparaissent :• en tracé horizontal, la saignée ne peut être exécutéeque sur une longueur de 0,50 m de partet d’autre de l’intersection de deux cloisons oud’une cloison et d’un mur, et sur une longueur de1 m de part et d’autre d’une saignée verticale ;Source : guide UTE C 15-520• en tracé vertical, une saignée ne peut dépasser1,30 m au-dessus du sol fini (1,20 m dansl’ancien guide). Dans une même cloison, ladistance horizontale entre les axes de deux saignéesverticales est d’au moins 1,60 m (1,50 mdans l’ancien guide) (voir figure 3). Le tableauA.4 du guide précise le diamètre maximal desconduits pouvant être noyés dans les cloisonsnon porteuses d’épaisseur finie inférieure ouégale à 120 mm.Les espaces entre plaques de parements enplâtre ou autres matériaux composites sont desvides de construction. Seul ce mode de pose estautorisé dans ce cas. Il est interdit de perforer lesmontants.● Cas des planchers (béton, dalles pleinesconfectionnées à partir de prédalles préfabriquéeset de béton coulé en œuvre, préfabriquésà dalles alvéolées, à poutrelles-hourdis avec tablede compression) : l’incorporation de canalisations,gaines, fourreaux dans un plancher enbéton lors de sa construction doit satisfaire lesspécifications suivantes :• être situés entre les nappes d’armature (lorsqu’ellesexistent) de chacune des deux faces ;• permettre un enrobage par le béton au moinségal au diamètre de la plus grosse gaine, avecun minimum de 4 cm ;• au droit des croisements ou empilages localisés,ne pas occuper plus de la demi-épaisseuret permettre un bétonnage correct des zonesde concentration ponctuelle de gaines au voisinagedes raccordements dans les boîtiers.● Cas du dallage en béton coulé en place : dansle cas où les canalisations sont placées sous le< 2,00 mExemples de saignées verticales et horizontales dans les murs non porteurs en éléments de maçonnerie, cloisons de distribution et doublages. Sontinterdites : les saignées obliques, deux saignées verticales sur un même axe ou deux saignées horizontales sur les deux faces d’une même cloison.dallage avant sa construction, la distance entreleur génératrice supérieure et la sous-face dudallage doit être au moins égale à leur diamètremajoré de 50 mm. Dans le cas où les canalisationssont incorporées dans le dallage lors de saconstruction :• leur diamètre ne doit pas excéder 1/5 del’épaisseur du dallage dans la zone considérée;• leur enrobage en partie supérieure doit auminimum être de deux fois leur diamètre, sansêtre inférieur à 50 mm.Rappelons que les câbles chauffants ne peuventêtre incorporés que dans les dallages exécutésen béton armé.Pour en savoir plus :le guide UTE C 15-520Le nouveau guide UTE C 15-520, paru en juillet 2007,décrit les différents modes de pose des canalisationset les moyens de réalisation des connexions.Le lecteur trouvera dans cette nouvelle édition denombreux tableaux et schémas venant préciser lespoints abordés dans cet article. D’autre part, le guidedéveloppe notamment la pose sous goulottes etsystèmes de goulottes ou sur des chemins de câbleset échelles à câbles métalliques et les mises à laterre éventuelles associées. Un nouveau chapitretraite de l’installation rapide à base de connecteurspour circuits terminaux.60 pagesRéf. : EDD0099Prix : 84,24 € TTC(modalités de commande page 12)Figure 3Exemple d’incorporation de canalisations dans lecas d’un plancher en dalle pleine confectionné àpartir d’une prédalle.Source : guide UTE C 15-520Figure 4ErratumUne erreur est parue dans le précédent dossier technique(Fil Pilote 40). Il faut en effet lire, en page 8, dans letableau intitulé DDRHS 30 mA en locaux d’habitationneufs, pour le premier critère : “Surface habitable(branchement monophasé de puissance ≤ 18 kVA)”.En vous remerciant de votre compréhension.8


Questions/réponsesLiaison équipotentiellesupplémentaire localePourquoi une liaison équipotentiellesupplémentaire dans une salled’eau ?La liaison équipotentielle supplémentaire(LES) ou liaison équipotentielle locale apour but d’égaliser les potentiels de tousles éléments conducteurs et de toutesles masses de la salle d’eau.Quel est son rôle ?Les parties métalliques en présencepeuvent subir une élévation de potentielliée à un défaut dans une autre partiedu logement, voire dans un autrelogement (cas des conduites métalliquesen copropriété). La LES garantitalors une équipotentialité locale et protègeainsi les personnes des chocsélectriques.Quel intérêt par rapport à la liaisonéquipotentielle principale (LEP) ?La LEP relie, entre elles et à la borneprincipale de terre, toutes les canalisationsmétalliques (eau, gaz, chauffagecentral…) à leur pénétration dans lebâtiment. Effectuée localement danschaque salle d’eau, la LES limite toutetension de contact à une valeur nondangereuse, compte tenu des conditionsparticulières (zone humide) danslesquelles se trouvent les personnes.Liaisons principale et supplémentairesont donc complémentaires !Comment la réalise-t-on ?La LES est réalisée à l’intérieur de lasalle d’eau le plus souvent au moyend’un conducteur de 2,5 mm² sousconduit ou sous goulotte (éventuellementà l’aide d’un conducteur de4 mm² fixé directement aux parois).Cette liaison relie toutes les canalisationsmétalliques, les corps des appareilssanitaires lorsqu’ils sont métalliques,l’une des canalisations de chauffagecentral (arrivée ou départ), lesarmatures métalliques du sol, les autreséléments conducteurs accessibles,comme les huisseries métalliques ettous les conducteurs de protection.Il n’y a pas lieu de relier à la LES lesappareils non électriques et non chauffantsen métal, ni les robinets reliés àdes canalisations isolantes. ■Exemple de liaison équipotentiellesupplémentaire locale.Nouveau : le DPE ConstructionLancé le 1 er novembre 2006 pour les biens immobiliers destinés à la vente,le diagnostic de performance énergétique (DPE) s’est étendu aux biens enlocation et aux logements neufs. L’arrêté d’application, qui devrait prochainementêtre publié, concernera, pour les logements neufs, les permis deconstruire délivrés depuis le 1 er juillet 2007.Le DPE Construction est quelque peu différent des deux autres diagnostics.Il repose sur la synthèse standardisée de l’étude thermique en vigueur(RT 2005). Les éditeurs de logiciels concernés adaptent actuellement leursoutils afin de délivrer cette synthèse. Muni des données issues du bureaud’études, le professionnel en charge du diagnostic doit ensuite inspecter laconstruction neuve à la fin des travaux, pour vérifier sur le terrain la cohérencedes informations. Il prendra en compte les éventuels changementsconstatés avant de délivrer le DPE.RéglementationRappelons que, quelle que soit la transaction immobilière (vente, locationou construction), le DPE précise :• les caractéristiques pertinentes du bâtiment et des équipements concernés,• la consommation des équipements et le coût annuel des énergies réel ouestimé,• les émissions de CO 2 , la quantité d’énergie d’origine renouvelable,• le classement du bâtiment, les recommandations d’amélioration (efficacitéet amélioration de la gestion thermique),• et comprend le rapport d’inspection de la chaudière (puissance supérieureà 20 kW).Le DPE est valide pendant dix ans.■filpilote9


RéalisationLe premier Label Performance de<strong>Promotelec</strong> avec mention THPE a étéattribué, au mois d’octobre, à unemaison individuelle de type R+1,réalisée par la société MaisonsPrestige.Construite à Jebsheim, dans larégion de Colmar (68), la maisonindividuelle de type R+1 (six piècessur 144 m 2 ), réalisée par MaisonsPrestige, affiche un gain de 27,1 %sur le Cep de l’étude. Une consommationconventionnelle d’énergie quirépond largement aux exigences duLabel Performance de <strong>Promotelec</strong>avec mention THPE. Pour atteindreun tel résultat, les principales caractéristiquesde l’habitation sont :murs apportent une valorisation esthétique,qualitative et un confort acoustiquenon négligeables à l’habitation ;• isolation des plafonds et combles : ilssont isolés par 30 cm de laine deverre, 28 cm en rampants ;• le traitement des ponts thermiques estassuré par le faux plafond isolé par10 cm de laine minérale, combinéaux 3 cm de mousse polyuréthanesous la chape de l’étage ;• le plancher du rez-de-chaussée estde type Duo avec hourdis polystyrènecouplé à 3 cm de polyuréthane souschape.La brique collée doublée de laine semi-rigideet terminée par deux plaques de plâtreaugmente de 30 à 40 % les performancesthermiques de la maçonnerie.Premièreréalisationd’une maison• type constructif : la maison estélevée en briques de terre cuiteponcées, rectifiées et collées,qui augmentent de 30 à 40 % lesperformances thermiques de lamaçonnerie, en limitant les joints etdonc les déperditions ;• isolation des murs : la brique est doubléede 20 cm de laine de verre semirigideà haute densité. Elle est terminéepar deux plaques de plâtre(26 mm) qui donnent sa rigidité audoublage intérieur et l’inertie thermiquenécessaire au confort d’été.Avec 43 cm d’épaisseur totale, lesDes solutions simples pour uneperformance énergétique au-delàdu seuil réglementaireAinsi traitée sur le plan thermique grâceà son isolation performante, la maisonpeut conserver un système de chauffageclassique :• chaudière-gaz De Dietrich,“Performance THPE”Excellis ® : des constructions à l’isolation renforcée et brevetéeCette première demande de Label Performance de niveau THPE s’inscrit dans la gammeExcellis ® de Maison Prestige. Le constructeur est ainsi en mesure de livrer des habitations peugourmandes en énergie – environ 325 euros par an 1 pour une surface aménagée de 144 m² –et qui dépassent les exigences de la RT 2005, en combinant des équipements adaptés et uneisolation renforcée et performante.Viser le label s’inscrit pleinement dans une démarche de développement durable. « Nouspartons du principe que la meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas, souligneThierry Loechleiter, directeur de Maisons Prestige. Les constructions de notre gamme Excellis ®sont donc dotées d’une isolation surdimensionnée et brevetée qui permet de diminuerconsidérablement le coût du chauffage, quelle que soit la solution retenue – gaz, électricité,géothermie, aérothermie… À travers le label, c’est l’anticipation de la réglementation et lavalorisation de la qualité de nos constructions que nous mettons en avant. »En effet, le constructeur suit de très près l’évolution de la réglementation, y compris àl’étranger (notamment l’Allemagne où les maisons passives sont nombreuses et où le triplevitrage se généralise), ce qui explique son ambition de ne pas en rester au niveau THPE.Il affirme d’ailleurs être déjà en mesure de finaliser des dossiers conformes au niveau BBCEffinergie et la construction d’une maison, qu’il annonce à énergie positive, a démarré ennovembre, dans les environs de Colmar.1. Coût prévisionnel déterminé sur la base d'une étude thermique réglementaire, horsabonnements.10


RéalisationLes cinq niveaux du Label PerformanceNiveau Dénomination ExigencesHPE 2005 Label “haute performance C < C ref - 10 % et C < Cep max - 10 %énergétique”THPE 2005 Label “très haute performance C < C ref - 20 % et C < Cep max - 20 %énergétique”HPE-EnR 2005 Label “haute performance C < C ref - 10 % et C < Cep max - 10 % eténergétique énergies part de la consommation conventionnelle derenouvelables”chauffage par biomasse > 50 % ou systèmede chauffage relié à un réseau de chaleuralimenté à plus de 60 % par des énergiesrenouvelables.THPE-EnR Label “très haute performance C < C ref - 30 % et en résidentiel :2005 énergétique énergies C < Cep max - 30 % et 1 exigence parmirenouvelables et pompes 6 introduisant les EnR ou une pompe àà chaleur”chaleur performante.BBC Label “bâtiment basse C (chauffage + refroidissement + ventilationEffinergie consommation” + production ECS + éclairage des locaux)2005 < 50 kWhep/m 2 /an, selon des coefficientsrelatifs aux zones climatiques.+ perméabilité à l’air du bâtimentsous 4 Pa < 0,8 m 3 /h.m 2 .C : consommation conventionnelle d’énergie.Cep max : consommation maximale.C ref : consommation conventionnelle de référence.Fiche d’identité• Début des travaux : septembre 2006• Fin des travaux : juin 2007• Surface habitable : 144 m 2 (157 m 2 aménagés)• Surface garage : 38 m 2• Gain sur C ref : - 27,1 %• Gain sur U bât : - 30,3 %• Consommation : 76 kWhep/m 2 /an (160 kWhep/m 2 /an pour une maison standard)• Surcoût : 3 à 5 % (par rapport à une maison standard)Les gains thermiquesNaturedes paroisDescriptif de base Améliorations THPEGainthermiqueBriqueMurbric RMur extérieur + 10 cm de laine de verre + 20 cm de laine (Isover) 54 %+ BA13 + 2*BA13Hourdis (Rector)Sol vide Hourdis polystyrène+ polyuréthane (Knauf)sanitaire + chape+ chape28 %Combles 20 cm de laine minérale30 cm de laine (Isover),20 + 10 (isolation croisée)33 %Rampants 20 cm de laine minérale28 cm de laine (Isover),12 + 16 (isolation croisée)35 %Liaisons dalle Dalle béton non isolée Dalle avec rupteur de pontintermédiaire thermique (double isolation) 75 %ChauffageChaudière BT, basse Chaudière à condensationtempérature classique De Dietrich15 %VentilationVentilation simple fluxautoréglable classiqueAldès BAHIA Micro-Watt 71 %Isolation des combles.Isolation intérieure avec10 cm de laine de verre.Chaudière-gaz De Dietrich avec départvers le plancher chauffant et les radiateurs.Ventilation hygroréglable B.ContactsMaisons PrestigeTél. : 03 89 41 68 49E-mail : info@maison-prestige.frSite : www.maison-prestige.fr<strong>Promotelec</strong>Jean-Sébastien Henry,délégué régional Nord-EstTél. : 06 77 04 38 28E-mail : js.henry@promotelec.com• plancher chauffant sur vide sanitaireau rez-de-chaussée, radiateurs àl’étage, ballon d’eau chaude de130 litres associé à la chaudière,• une ventilation hygroréglable B.Les déperditions énergétiques sont nettementendiguées par :• le choix de vitrages peu émissifs (gazargon),• des menuiseries triple-joint,• des portes auto-isolées,• des conduites gainées de moussepolyuréthane…Enfin, l’orientation de la maison participeaussi à la performance. Le garageau nord et les baies vitrées au sud favoriserontles apports solaires gratuits l’hiveret, à l’inverse, les volets et la végétationplantée de façon réfléchiecontribueront ainsi au confort d’été.Autant de solutions simples à mettre enœuvre pour une performance énergétiqueoptimale, et ce pour un investissementabordable et durable. ■Jean-Sébastien Henry, délégué régional<strong>Promotelec</strong>, Fabrice Beysang, maîtred’ouvrage, et Thierry Loechleiter,directeur de Maisons Prestige.« Je voulais une maison bien isolée carl’énergie est de plus en plus chère.Le surcoût pour l’isolation renforcéeétait acceptable. Le label vientaujourd’hui certifier les performancesde la maison, c’est rassurant. »Fabrice Beysang, maître d’ouvragefilpilote 11


Infos pratiquesles échos du site <strong>Promotelec</strong>Le site <strong>Promotelec</strong> enrichien interactivitéLe nouveau site web 2.0 de <strong>Promotelec</strong> mis en ligne au mois d’octobre estdésormais une véritable plate-forme d’échange offrant des services interactifs :forum, interviews filmées, articles d’experts, votes en ligne...Les principales nouveautés du site sont :Pour commanderla documentation,deux solutions• Le site Internetwww.promotelec.comrubrique librairie en ligne• Par correspondance en indiquantles références souhaitées et en adressantvotre règlement à l’ordre de <strong>Promotelec</strong>.Tour Chantecoq - 5, rue Chantecoq92808 Puteaux CedexFrais d’envoiUne participation de 5,50 euros TTC estdemandée pour les envois en Francemétropolitaine.Pour les envois hors Francemétropolitaine,vous pouvez nous contacter pour un devisau 01 41 97 42 22ou par fax au 01 41 97 41 15.• La page d’accueil repensée pour une navigationoptimisée.• Le forum : autour de cinq thématiques (électricité,domotique, confort thermique, développement durable,fonctionnement du site), cet espace permet aux professionnels,sur simple inscription, de partager leursexpériences ou de donner leur avis sur un thèmepropre à l’électricité ou au confort dans le bâtiment.• L’espace expert : des pages avec des interviews filméeset des articles rédigés par des experts reconnus que l’onpeut commenter. Il est même possible de donner sonappréciation en votant. Illustration de l’interactivité renforcéedu site, les internautes peuvent poser à l’avance desquestions aux prochains experts invités, les interviews filméesétant annoncées un mois avant leur publication.• La possibilité d’ajouter un flux RSS. L’utilisateur peuts’abonner à ce système de diffusion qui lui permet d’êtreinformé en temps réel des dernières mises à jour.Pour plus d’informationConnectez-vous sur promotelec.com,rubrique “Librairie en ligne”. Lesconditions générales de vente sontdisponibles dans les “Infos pratiques”.Pour recevoir gratuitementpar e-mailla lettre mensuelle de<strong>Promotelec</strong>, abonnez-voussur www.promotelec.comNouvelles publicationsInstallations solaires photovoltaïquesCe guide sur les installations solaires photovoltaïques raccordées au réseaude distribution inférieures ou égales à 36 kVA, à destination des installateursélectriciens, aborde en détail les démarches administratives à accomplir pourmener à bien un projet.Sur le plan technique, les règles de mise en œuvre sont précisées dans leguide UTE C 15-712 intitulé “Installations de générateurs photovoltaïques”.Publication éditée par la FFIE72 pagesRéf. PRO 1263-1Prix : 15 euros TTCMémento Locaux d’habitationCette 24 e édition, à paraître en janvier 2008, intègre les dispositions dunouveau guide UTE C 15-520 publié en juillet 2007.Les nouveautés portent essentiellement sur :• la distinction entre le mode de pose noyé et le mode de pose encastré ;• l’emploi de conduits métalliques ;• l’aménagement de la règle dite “du tiers”;• les distances de voisinage avec des canalisations nonélectriques ;• la pose de canalisations en contact avec desmatériaux isolants ;• l’installation sous conditions d’un socle DCL dans levolume 2 des salles de bains ;• la précision des règles d’incorporation descanalisations.128 pagesRéf. PRO 851-16Prix : 12,50 euros TTCDirecteur de la publication : Claude DescombesRéalisation :filpilote Rédactrice en chef : Gaëlle BeauchesneTél. : 01 56 08 30 90PROMOTELEC - Décembre 2007Comité de rédaction : Gaëlle Beauchesne,Impression : Imprimerie VincentTour Chantecoq - 5, rue ChantecoqDamien Hasbroucq, Antoine Chevalier, CatherineDépôt légal : 4 e trimestre 200792800 Puteaux CedexBruneteau, Bruno Gendron, Olivier Jourdan, JonathanISSN 1283-4181Tél. : 01 41 97 42 22 - Fax : 01 41 97 42 25 Steimetz.www.promotelec.comCrédits photo : Infokom, Fotolia, Yam, Matteo Natale, DR.12

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