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6e partie pp. 641-703 - Génériques

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Collections des bibliothèques, centres de ressources,cinémathèques et musées


1. Bibliothèquesoctobre 1896.237. Institution d’une taxe municipale sur les cinémas parisiens. 1938-1939F. 151 Question de Pierre Dailly et Henri Torchaussé, conseillers municipaux, sur le nombre d’étrangersparmi le personnel de direction des cinémas parisiens ; réponse du préfet de police (Bulletinmunicipal officiel, 13 avril 1939).385. Exposition coloniale de 1931Album illustré de photos et de dossiers réalisé par une troupe de scouts du sud de Paris à l’occasion de leurvisite à l’exposition en juin 1931. 41 f. 320X240 mm.460. Activité de certains services de la Préfecture de la Seine de 1935 à 1942Notes et ra<strong>pp</strong>orts adressés au Service de documentation en 1942 et 1943.F. 18-54 Bureau des réfugiés et des internés administratifs : instructions, circulaires, décisionsministérielles, modèles de formulaire.475. Préfecture de Police. Direction de la police généraleÉtat numérique des jeunes étrangers scolarisés dans l’enseignement public à Paris : 1 er par nationalité, 2 e parsexe, 3 e par cycle d’études, 4 e par arrondissement. Année scolaire 1973-1974. 202 f. 210X300 mm.744. Réception des chefs d’État et de personnalités étrangères à l’Hôtel de VilleOn relève, entre autres, […] Frank Berry, sous-secrétaire d’État à la Défense des États-Unis (3 mai 1956) ; legénéral Eisenhower (2 septembre 1959) ; Manuel Prado, président de la République du Pérou (17 février1960) ; le roi Bhumidol Adulyadej de Thaïlande (12 octobre 1960), etc.815. Visite officielle du roi Alphonse XIII à Paris en 1905F. 1-174 « Comité commercial et industriel des fêtes franco-espagnoles… Compte-rendu des fêtes offertesaux présidents des chambres de commerce, des « circulos mercantiles » et des institutionséconomiques de l’Espagne, les 31 mai et 1, 2, 3, 4 et 5 juin.F. 175-443 Périodiques consacrés à la visite officielle.F. 444-447 Cartes postales.F. 448-453 Photographies.NB : dépôt du conseil de Paris. Communication sur autorisation.835-975. Mémoires des préfets de la Seine, soumis au Conseil général de la Seine. 1930-1956LXXVII (911) : ra<strong>pp</strong>orts au Conseil départemental de la Seine, 243 f.F. 142-145 Régie des foyers nord-africains.984-985. Demandes d’autorisation d’accès à la Bibliothèque administrative,adressées au chef de cabinet du préfet de la Seine. 1890-1913II (985). Narjot à Yvelin ; émigrés russes. 229 f.F. 273 Recommandation du Consulat général d’Autriche-Hongrie par Léon Wittmayer (août 1909).F. 281-299 Demandes d’autorisation formulées par des sujets russes et renseignements fournis sur ceux par lapréfecture de Police au cabinet du préfet de la Seine.F. 281 Paul-Alexandre Chtchepeteff, homme de lettres (1908).F. 282 Paul Egounoff (1911).F. 283-292 Jacques Glotoff (1911-1912).F. 288 Attestation de l’Ambassade de Russie.F. 293-296 Constantin Morochkine, correspondance du bulletin du Conseil municipal de Moscou (1912).F. 297-299 Valérien Romanoff (1908).1107. Administration et administrateurs parisiens. Mélanges. 1630-1896643


1. BibliothèquesF. 67 Lettre de Merlin de Douai, procureur général à la Cour de cassation, à Frochot, relative auxnaturalisations (12 janvier 1808).1395. Maréchal Lyautey. Lettres, discours et notes diverses. 1900-1933F. 45-69 Minutes de lettres relatives à la préparation de l’exposition coloniale. 1927-1930.F. 82-121 Notes diverses sur l’organisation de l’exposition.1800. Maires de Paris de 1789 à 1794. Proclamations, lettres et pièces signéesF. 43-44 Lettre du comité de surveillance de la Section de la bibliothèque, transmettant copie de l’arrêté duComité de sûreté générale du 1 er avril 1793 qui ordonne que la municipalité fera a<strong>pp</strong>oser les scelléssur les papiers des étrangers. Cachet de cire rouge.BIBLIOTHÈQUE DE DOCUMENTATION INTERNATIONALECONTEMPORAINE (BDIC) ET MUSÉE D’HISTOIRE CONTEMPORAINE (MHC)Lieu de conservationPrésentation del’organismeModalité(s) d’entréeDates extrêmesInstrument de rechercheModalité(s) de consultationPrésentation descollectionsNiveau de descriptionBibliothèque de documentation internationale (Nanterre) et Musée d’histoire contemporaine(Paris).Fondée pendant la Première guerre mondiale, puis établie à Vincennes en 1925, la BDIC estrattachée à l’Université de Paris en 1930. En 1970, la Bibliothèque s’installe à Nanterre et,en 1973, ses collections iconographiques intègrent les Invalides pour former le Musée desdeux guerres mondiales (Musée d’histoire contemporaine à partir de 1987). Aujourd’hui laBDIC est un Centre d’acquisition et de diffusion de l’information scientifique et technique.Don, dépôt, collecte ou acquisition.XX e -XXI e siècles.Bases de données en ligne (http://flora.u-paris10.fr). Catalogues et inventaires ou fichiersmanuels pour certains fonds entrés avant 2000 et non référencés dans la Base. – Concernantl’immigration, cf. Mireille Le Van Ho, conservateur, « Les sources de l’histoire del’immigration en France dans les fonds de la BDIC », in Migrance - Matériaux pourl’histoire de notre temps, n° commun hors série, « Archives privées de l’immigration :préservation et usages en France et en Europe », publication électronique(www.generiques.org). – Signalons enfin que les nouvelles acquisitions sont régulièrementprésentées dans la revue Matériaux pour l’histoire de notre temps.La Bibliothèque et le Musée sont ouverts au public, mais la consultation des fondsspécifiques, notamment des archives, se fait sur rendez-vous. Par ailleurs, certains fondspeuvent être soumis à des restrictions de communication.Les périodiques et les archives sont conservées dans les départements de la BDIC tandis queles photographies, les affiches et les objets constituent les collections du Musée.Fonds.Intérêt du fonds À titre d’exemple, citons quelques fonds intéressant l’histoire de l’immigration :- Fonds photographique Jean Pottier. Photographe nanterrois, Jean Pottier a autorisé laBDIC à numériser des photographies en noir et blanc qu’il a réalisées entre 1956 et 2006 surle thème de l’immigration (3 000 clichés).- Fonds d’archives de l’émigration russe : une cinquantaine de fonds d’archives témoignede la diversité de l’immigration russe.- Fonds « Documentation réfugiés ». Centre de documentation spécialisé au service despersonnes ou des organismes qui avaient à s’occuper directement du droit d’asile et desréfugiés, la Documentation Réfugiés rassemblait de la documentation sur l’accueil etl’insertion des réfugiés dans les différents pays ainsi que les textes législatifs etréglementaires en vigueur dans ces pays. Le fonds de 90 ml permet de suivre l’évolution decette législation et les variations dans les politiques d’accueil des réfugiés et d’établir descomparaisons de pays à pays.- Fonds Ligue des droits de l’Homme (1898-1940), rapatrié de Moscou en 2000. Le fondscomprend 215 dossiers sur les camps d’internement des réfugiés étrangers en France de 1938à 1940, 4592 dossiers sur le droit des étrangers, classés par nationalité (visas, permis deséjour, autorisations de résidence...), 10 851 dossiers nominatifs de requêtes individuelles644


1. BibliothèquesBibliographieauprès de la Ligue.- Fonds de la Cimade. Le fonds de la CIMADE (Comité inter-mouvements auprès desévacués), association œcuménique d’entraide, créée en 1941 par des mouvements dejeunesse protestants soucieux de venir en aide aux Alsaciens et aux Lorrains évacués puis àtous les internés dans les camps du Sud de la France, est en cours de traitement (220 ml pourla période 1941-1990). Voir la présentation du fonds de la Cimade, p. 561.- Cahiers de Mai. Porte-voix et amplificateur des conflits au sein des entreprises, le fondsprésente un intérêt tout particulier pour l’étude des premières grèves de travailleurs émigréset en particulier la grève à la Société minière et métallurgique de Pennaroya.- Archives Daniel Guérin. Le fonds présente de la documentation sur l’Algérie et lesorganes de presse pendant la guerre d’indépendance, publiés en France par le MNA et leFLN. Des dossiers sur les Nord-Africains et les associations comme l’Association d’amitiéet de solidarité franco-algérienne, l’Amicale générale des travailleurs algériens (AGTA) oule Comité de défense des immigrés, sont nombreux. D’autres concernent l’immigrationkurde, marocaine, tunisienne et les crimes racistes en France dans les années 1970-1980.- Fonds Saïd Bouziri. Microfilms de documents, de tracts et de texte réunis par Saïd Bouzirisur les combats des ouvriers immigrés dans plusieurs conflits (Chausson, Berliet, Peugeotcycles) et les mouvements de lutte, comme le Mouvement des travailleurs arabes, ainsiqu’une trentaine de périodiques de l’immigration.- Fonds Darno Maffini (1908-2002). Les archives contiennent des correspondances, photos,coupures de presse, brochures..., relatives à son activité de résistant, en France et en Italie età son engagement dans les associations d’anciens combattants, notamment sur le mouvementdes Garibaldiens depuis 1947 (mouvement antifasciste et pacifiste).- Collections iconographiques des deux guerres mondiales.- Collection de périodiques de l’immigration en France et à l’étranger (environ 2000titres).Toute la France : histoire de l’immigration en France au XX e siècle, sous la direction deLaurent Gervereau, Pierre Milza, Émile Témime, Paris, Somogy, BDIC, 1998, 287 p.Étrangers à eux-mêmes, comment a-t-on photographié les « étrangers » qui vinrentcombattre en France en 1914-1918 ?, ouvrage collectif sous la direction de Thérèse Blondet-Bisch, Nanterre, BDIC, 1990, 164 p.L’Émigration russe : chronique de la vie scientifique, culturelle et sociale en France, 1940-1975, sous la direction de Lev Mnoukhine, Moscou, Eksmo, Paris, Ymca-Press, 1995-2000.BIBLIOTHÈQUE HISTORIQUE DE LA VILLE DE PARIS (BHVP)Lieu de conservation BHVP (Paris IV e ).Présentation del’organismeModalité(s) d’entréeInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation descollectionsIntérêt du fondsLa Bibliothèque de l’Hôtel de Ville de Paris ayant été détruite par l’incendie de 1871, deuxnouvelles bibliothèques sont créées, dès 1872, par arrêté préfectoral : la Bibliothèqueadministrative et la Bibliothèque historique. Pour plus de précisions sur l’histoire et le statutde la BHVP, voir : http://www.paris-france.org/fr/culture/Les_bibliothequesDon, dépôt, acquisition.Fichiers et inventaires ; catalogues d’exposition. – Catalogue général des manuscrits desbibliothèques publiques de France, tomes LIX et LX, par Michèle Vasseur-Depoux et HélèneVerlet, Paris, BNF, 1975. – Paris-soir, France-soir : la photo à la une, Paris, Éditions ParisMusées, 2006, 160 p. ; Archives photographiques de France-Soir, inventaire par LizaDaum..., Mairie de Paris, Commission des travaux historiques de la Ville de Paris, 1990. –Pour les collections imprimées, voir le catalogue en ligne des bibliothèques parisiennes :http://bspe-p-pub.paris.fr/Portail/Site/ParisFrame.asp?lang=FRBibliothèque ouverte au public. La consultation des fonds d’archives et d’ouvrages anciensest parfois soumise à conditions.Fonds et pièce.Les collections de la BHVP concernent l’histoire de Paris. Elles se composent de près d’unmillion de livres et brochures, de plus de 20 000 manuscrits, d’environ 800 titres depériodiques courants, de plus de 250 000 documents iconographiques (estampes, cartespostales, affiches, photographies), de 15 000 cartes et plans.Les ressources de la BHVP sont multiples en ce qui concerne l’histoire des étrangers et de645


1. Bibliothèquesl’immigration. Il existe des fonds privés qui concernent directement le sujet, comme le fondsde Boris Kochno* (Moscou 1904-Paris 1990), homme de théâtre russe naturalisé français,secrétaire et conseiller de Diaghilev*, mais d’autres fonds méritent aussi d’être explorés. Surle thème du théâtre, signalons le fonds de la régie théâtrale, association fondée par lesrégisseurs des théâtres parisiens en 1911. Dans le domaine littéraire, citons les fonds JeanCocteau ou George Sand et, parmi les collections photographiques, notons les fonds desphotographes Eugène Atget et André Zucca ou ceux des services photographiques desjournaux France-Soir, Match et Paris-Soir. La BHVP a également constitué un fonds dit« actualités » qui se compose de coupures de presse, de publicités, de tracts, d’affichettesdans lequel le lecteur pourra chercher des documents sur l’histoire des étrangers à Paris.Enfin, le fonds des manuscrits constitue la principale source, au sein de la BHVP, surl’histoire politique des étrangers à Paris au XIX e siècle, plus particulièrement pour la périodeantérieure à l’incendie de la Bibliothèque. Quelques exemples sont donnés ci-dessous.Révolution de 1789 et Premier Empire750 Commune de Paris, VII e arrondissement. Fol. 234. Signalement de huit prêtres du département deJemmapes, évadés de leur prison ; demande de renseignements sur Icardin Coudaire, américaine(an VI-X) […].757 Finances, Biens nationaux. Fol. 50. Dons patriotiques des comédiens italiens (1789-an XI) […].766 Justice, Police. Fol. 151. Cartes de sûreté et passeports ; étrangers (an III-1806) […]. Fol. 266.Ra<strong>pp</strong>orts de police sur des Anglais arrivés à Paris. Préfecture de police, entrée des Polonais par labarrière de Marengo (1789-1810) […].771 Instruction publique, arts, Écoles centrales. Fol. 43. École centrale du Panthéon : admission deBulgari, grec, sous-lieutenant réformé (an IV-XII) […].772 Arts, lettres, sciences, presse, clubs. Fol. 1. Pétition des musiciens Grétry, Cherubini, Eler,Martini, Bruni, etc. relative à la défense de leurs droits d’auteur (1793-1808) […].782 et 783 Armée. Fol. 253. Dépôt des prisonniers anglais à Versailles (an V-XI).796 Seine-et-Oise. Fol. 1. Biens d’un Anglais demeurant à Chambourcy (1791-an XII) […].811 Personnages de l’époque révolutionnaire. Fol. 197. Piccinni, auteur dramatique, ra<strong>pp</strong>ort adressé àBarras sur la situation à Paris (an II-1813) […].1010 Papiers Mestre. Fol. 110. Jour de réception de l’ambassadeur d’Espagne (sd) […]. Paris sousl’Empire. Fol. 232. Construction de baraques pour la garde du roi de Prusse (1813).Restauration1013 Fol. 76. Première occupation de Paris : cantonnement des armées alliées à Sèvres, Saint-Cloud etSaint-Denis ; états nominatifs d’officiers russes ; parade des troupes alliées dans Paris (avril-juillet1814). Fol. 154. Trafic par les Prussiens d’effets militaires des magasins de la rue de Vaugirard(juillet 1815). Fol. 158. Conduite des armées alliées (juillet 1815). Fol. 232. Correspondance d’unAllemand à Paris (août-septembre 1815). Fol. 245. Logement des militaires russes (août 1815)[…].Monarchie de Juillet1041 Fol. 45. Ra<strong>pp</strong>orts de Breiderbach sur les manifestations populaires en faveur des Polonais (févriermars1831) […].1042 Fol 79. Pièces concernant la réception de John O’Connell* par la Jeunesse Catholique de Paris,organisée dans les salons du jardin d’hiver par de Margerie, et cérémonie en l’honneur de son père646


1. Bibliothèquesavec Kikou Yamata* et Salvador de Madariaga*, des textes de discours et de conférences,donnés de 1928 à 1939, pour l’Office universitaire allemand en France, la Casa dePortugal, l’American university club of Paris, la Fondation hellénique (lettre de N.Politis*), l’exposition au pavillon hongrois, le Comité France-Grèce à Paris, l’AssociationFrance-Grande-Bretagne… Enfin, les fonds iconographiques sont riches de nombreusesphotographies de personnalités : Angelica Kostrowitzky* ; Mercédès de Acosta* ;Foujita* ; Man Ray* ; Nathalie Clifford-Barney* ; Romaine Brooks* ; ConstantinBrancusi* ; Brassaï* ; Arthur Cravan* ; Bronia Clair* ; Bjornson Bjornstjerne* ; Bergsonen compagnie de personnages asiatiques…En regard de la richesse des collections, ces références ne constituent qu’un échantillon despotentialités offertes aux chercheurs, par la Bibliothèque Jacques Doucet, sur l’histoire desécrivains et artistes étrangers à Paris et dans sa région.BILIOTHÈQUE MEDEM – MAISON DE LA CULTURE YIDDISHLieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation des collectionsBibliothèque Medem - Maison de la culture yiddish (Paris).Fondée en 1929 par de jeunes immigrés d’Europe orientale, membres du groupe parisiendu Bund, la bibliothèque Medem, qui a changé de noms à plusieurs reprises, estaujourd’hui la plus grande bibliothèque yiddish d’Europe occidentale.XX e siècle.*Notices descriptives sur le site Internet pour certains fonds d’archives.*Catalogue de la bibliothèque sur le site Rachel du réseau européen des bibliothèquesJudaica et Hebraica (www.rachelnet.net).Sur autorisation.Fonds.Les collections de la bibliothèque sont constituées de 21 000 livres et périodiques enyiddish, de 9000 ouvrages en d’autres langues (français, hébreu, anglais, allemand,polonais…) et d’une phonothèque. Ce fonds, par le nombre de volumes et la diversité deleur provenance, constitue une collection unique et rare en Europe, qui couvre les différentsaspects de la culture yiddish (littérature, langue, histoire, pensée, sociologie, folklore juifs).La bibliothèque a intégré des fonds d’autres bibliothèques, comme celle du syndicat descasquettiers au début des années 1930, de l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraideau début des années 1990, le fonds yiddish de la bibliothèque de la Fédération des SociétésJuives de France en 1997 ou encore celui du Foyer ouvrier juif avec notamment une sériecomplète du journal Arbeter-Vort (La Parole ouvrière), publié à Paris entre 1925 et 1936.La bibliothèque Medem possède aussi des collections de journaux yiddish de Paris (UndzerVort, Undzer Veg).La bibliothèque collecte des archives d’écrivains et de personnalités yiddish. Chaque fondsest composé de sept à vingt boîtes d’archives, comportant principalement de lacorrespondance, des photos (personnelles ou prises en groupe), des manuscrits, destapuscrits, des coupures de presse sur les œuvres des auteurs ou d’autres sujets.- Fonds Elkhonen Vogler* (1907-1969), poète russe ayant vécu à Paris de 1949 à sa mort.- Fonds Haïm Slovès (Bialystok 1905-Paris 1988), dramaturge, juriste et militantcommuniste russe installé à Paris en 1926.- Fonds Bentsiyen Frydman* (1893-1984), journaliste polonais établi à Paris en 1923.- Fonds Moyshe Waldman* (Ozorkov 1911-1996), écrivain polonais installé à Paris en1949.- Fonds Shmarye Gutman* (Radom 1897-1975), écrivain polonais installé en France en1927.- Fonds Jacques Burstein-Finer* (Varsovie 1908-Paris 1996), romancier et poète d’originepolonaise.- Fonds Shmuel (Samuel) Kerner* (Lwow 1907-Paris 1999), philologue, diplomate,journaliste et historien, co-auteur de deux dictionnaires franco-yiddish.- Fonds Moses Bagel* (Moshe Bahelfer, dit) (Vilnius 1908-Paris 1995), peintre russe del’École de Paris.- Fonds Gérard Frydman* sur le théâtre yiddish à Paris.648


1. BibliothèquesMenuhin* dans sa villa de Ville-d’Avray avec ses sœurs (MON 4018 à 4029) ; Expositiondes artistes yougoslaves à Paris, Spalaikovitch, ambassadeur à Paris devant son portrait(MON 4948 à 4952) ; Si Kadour Ben Ghabrit* et M. de Monzie inaugurant l’expositionrétrospective nord-africaine d’Eugène Delacroix au pavillon de l’orangerie aux Tuileries(MON 7494) ; Joséphine Baker*…– Cérémonies et relations diplomatiques : les anciens combattants de Belgique et le baronGaiffier d’Hestroy*, ambassadeur de Belgique, au monument aux morts belges du Père-Lachaise (MON 4934 à 4937, 4943) ; MM. Lebrun, de Monzie et Politis* à l’inauguration dupavillon grec de la Cité universitaire (MON 6192 à 6196) ; la nouvelle ambassadeaméricaine à Paris, place de la concorde (MON 6491 et 6492) ; inauguration du pavillon deCuba à la cité Universitaire (MON 6697 et 6698) ; Cérémonies franco-américaines,notamment anciens combattants français et américains, Walter Edge*, American Club, Boysscouts américains de Paris (MON 5296 et 5337, 7526 et 7527, 7701 à 7705) ; le sultan duMaroc et son précepteur au Crillon et à Rambouillet ; défilé de troupes étrangères pour le 14juillet, monument américain à Meaux…– Affaires judiciaires : Gorguloff* aux Assises de la Seine ; tentative d’assassinat du consuld’Italie par Richini…).– Vues de l’Exposition coloniale et de vendeurs chinois et sénégalais à Paris (MON 39 à 68et 713).– Mosquée de Paris : obsèques du ministre d’Albanie (MON 1173 à 1178) ; les fêtes del’Aïd El Kebir (MON 1474 à 1476) ; Ben Ghabrit*, directeur de la Mosquée de Paris (MON2593) ; Si Mameri, Ben Ghabrit* et le sultan du Maroc (MON 3960 et 3962)…– Vie politique : les Américains de Paris ont passé la nuit dans un bar parisien où ilsrecevaient des nouvelles des élections (MON 5053 et 5054) ; Trotsky* à la Gare du Nord(MON 5268 et 5269)…– Actualité mondaine : mariage de Paul Louis Weiller, directeur de la société Gnome etRhône, avec Aliki Diplarakos*, miss Europe 1931, à la mairie du XVIII e , Politis*, ministrede Grèce à Paris, étant témoin de la mariée et Paul Valéry, témoin du marié (MON 4699 à4705) ; grands ducs Boris et André et prince Gabriel de Russie à leur sortie de l’Église russede la rue Daru (MON 7803)…Lieu de conservationModalités d’entrée Achat en 1961.Agence Meurisse (collection Monde et Caméra)Bibliothèque nationale de France, Département des Estampes et de la photographie, siteRichelieu (Paris II e ).Présentation du producteur L’Agence Meurisse est fondée par Louis Meurisse*, photographe belge, en 1904. En 1937,l’agence s’associe avec Rol et Mondial photo presse au sein du Service des agencesfrançaises d’actualités. Cette dernière passe sous le contrôle de Monde et Caméra en 1945.Cote(s)Importance matérielleMEU.Dates extrêmes 1909-1937.Instrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation et intérêt dufondsPlusieurs milliers de pièces (ne subsiste qu’environ 40% de la collection ; les numéros quin’a<strong>pp</strong>araissent pas dans l’instrument de recherche correspondent aux plaques manquantes).Collection « Monde et caméra », transcription dactylographiée du catalogue manuscrit desplaques de verre Meurisse (janvier 1909-juin 1946), 4 volumes.Se renseigner auprès de la Bibliothèque nationale de France.Fonds.Le fonds se compose de plaques de verre sur l’actualité politique, artistique, scientifique etsportive française et internationale (les images relatives à la guerre 1914-1918 et àl’exposition coloniale sont abondantes). Le lecteur trouvera de nombreuses photographiessur les présences étrangères en région parisienne comme l’indique l’échantillon suivant :*Personnalités : Amilcar Cipriani*, garibaldien, socialiste, communard et publiciste italien,en 1910 (MEU 5291) ; le docteur Elie Metchnikoff*, zoologiste et biologiste russe, sousdirecteurde l’institut Pasteur, dans son laboratoire en 1910 (MEU 6352 et 6353) ; LouisMeurisse*, créateur de l’Agence et sa famille en 1910-1911 (MEU 8917, 14764 et 14765) ;Maurice Farman*, aviateur français, et son père britannique en 1911 (MEU 11929 et12028) ; René de Knyff*, pilote automobile belge, directeur des usines Panhard etLevasseur, en 1912 (MEU 30079) ; tombeau de Marie Bashkirtseff*, sculpteur russe, aucimetière de Passy (MEU 29776) ; départ du colonel Macia*, séparatiste catalan, à la Gare650


1. Bibliothèquesd’Orsay en 1931 (MEU 82718 et 82720) ; procès de Lady Owen à Versailles en 1931 (MEU82811 et 82812)…*Cérémonies commémoratives : inauguration du monument allemand à Champigny en 1910(MEU 8250) ; le prince roumain Dimitri Stourza à cheval à la revue du 14 juillet (MEU54089) ; les soldats anglais aux obsèques du Maréchal Joffre en 1931 (MEU 81974) ; lescérémonies franco-américaines à Vincennes en 1931 (MEU 82665) ; les chefs indigènes à larevue du 14 juillet (MEU 86580 et suivants)…*Lieux cultuels et culturels à Paris : le foyer et la bibliothèque des étudiants russes à Paris en1914 (MEU 50745, 50747 et 50748) ; Église suédoise, 9 rue Guyot [aujourd’hui Médéric]dans le XVII e arrondissement de Paris, en 1926 (MEU 30445 et 30446, 30447)…* Les conséquences de la déclaration de guerre dans la capitale : les ambassades d’Autriche-Hongrie et de Serbie gardées par des agents en 1914 (MEU 54468 et 54469 et 54701) ; les àcôtés de la tension, la brasserie Herat, le laboratoire Maggi de la rue Condorcet, le magasinA<strong>pp</strong>endroth sur les boulevards, l’Hôtel Terminus à la Gare de l’Est, une boutique allemandedes Grands Boulevards et le Café Viennois saccagés le 1 er août 1914 (MEU 54753, 54755,54756, 54758, 54760, 54763, 54775, 54781) ; Belges ne pouvant s’embarquer à la Gare duNord en août 1914 (MEU 54779) ; le bateau « touriste » transportant les Américains de Parisjusqu’au Havre le 4 août 1914 (MEU 54820 à 54823) ; manifestants anglais et américainsallant à la Gare du Nord pour l’arrivée du Général French (MEU 54964)…* La guerre de 1914-1918, le front et l’arrière en Région parisienne : Turcos blessés àCharleroi arrivant à Paris (MEU 54981) ; prisonniers allemands sur la place de l’église etblessés marocains à Neufmoutiers, près de Meaux en septembre 1914 (MEU 55001 à55007) ; soldats anglais à Chauconin près de Meaux (MEU 55015) ; prisonniers allemandsau travail et soldats marocains entre Villeroy et Neufmoutiers (MEU 55030 et 55031) ;enterrement de soldats anglais à Versailles en octobre 1914 (MEU 55127) ; hôpital militaireauxiliaire n°152, maison Worth rue de la Paix, officier belge offrant des cigarettes à unblessé (MEU 55257, 55258, 55260) ; réfugiés belges, blessés belges et anglais arrivant à laGare du Nord (MEU 55447 et suivants) ; l’hôpital américain de Neuilly en novembre 1914(MEU 55688, 55694 et 55695)…Lieu de conservationModalités d’entrée Achat en 1961.Présentation du producteurCote(s)Importance matérielleDates extrêmesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation et intérêt dufondsAgence Rol (collection Monde et Caméra)Bibliothèque nationale de France, Département des Estampes et de la photographie, siteRichelieu (Paris II e ).L’Agence Rol, fondée en 1904, est la première agence de presse du début du XX e siècle. En1937, elle s’associe ave Meurisse et Mondial photo presse au sein du Service des agencesfrançaises d’actualités. Cette dernière passe sous le contrôle de Monde et Caméra en 1945.EL-13 et Microformes.Plusieurs milliers de plaques de verre et tirages.Début du XX e siècle.Catalogue BN-Opale plus.Se renseigner auprès de la Bibliothèque nationale de France.Fonds et pièce.Le fonds se compose de photographies de presse sur l’actualité politique, artistique etsportive française et internationale. Les étrangers en Région parisienne, particulièrementaprès la déclaration de guerre, ont retenu l’attention des photographes de l’agence Rol,comme le montre la sélection suivante :Émile Obre et Anzani* [Alessandro Anzani, italien pilote puis motoriste à Asnières etCourbevoie] (17 janvier 1909). – Obsèques de Nélidoff*, ambassadeur de Russie à Paris,foule devant l’église russe (1910). – Parc des Princes, Football association, Français contreétrangers, équipe de Paris (26 novembre 1911). – Juvisy, cross des Nations, Alim MohamedArbidi*, du Racing club algérien, représentant de l’équipe de France (mars 1913). – Soldatsannamites à la Revue du 14 juillet, portraits d’un soldat annamite et d’un soldat tonkinois àParis (juillet 1913). – Spahis sénégalais à Magic City, montagnes russes à Paris (1913). –Marchand chinois dans une rue de Paris (1914). – Terrain rue Olivier-de-Serres, FootballAssociation, équipe des étrangers, sélection des étrangers de Paris (18 janvier 1914). – Lamobilisation, volontaires belges escortés par la foule, départ en train de Paris (9 août 1914).– Enrôlement des volontaires étrangers, hommes marchant au pas place de la Concorde, auJardin des Tuileries et dans une rue de Paris (août 1914). –Allemands faits prisonniers par les651


1. BibliothèquesAnglais à la Ferté-Gaucher (1915). – Arrivée de Ricciotti Garibaldi* avec sa femme et sonfils, gare de Lyon à Paris (7 février 1915). – Ambulances russes, réception aux invalides etbénédiction à l’Église russe de la rue Daru (avril 1915). – Inauguration de l’hôpitalmusulman de Neuilly, soldats blessés de diverses nationalités (juillet 1915). – Italiens devantl’ambassade d’Italie à Paris, rue de Varennes, lors de la déclaration de guerre de l’Italie àl’Allemagne (25 mai 1915). – Écoliers serbes au Lycée Lakanal à Sceaux (janvier 1916)…Agences photographiques en activité (Magnum, Métis, Rapho…)Lieu de conservationPrésentation du producteurCote(s)Dates extrêmesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation et intérêt dufondsSources complémentairesBibliothèque nationale de France, Département des Estampes et de la photographie, siteRichelieu (Paris II e ).Agences de presse privées et commerciales toujours en activité.IFN pour les fonds numérisés.XX e -XXI e siècle.Catalogue BN-Opale plus.Se renseigner auprès de la Bibliothèque nationale de France.Fonds, dossier et pièce.Pour Magnum Photo, citons les reportages de Cartier-Bresson sur les bidonvilles del’Essonne (1968-1969), de Patrick Zachmann sur les familles africaines de Sarcelles etd’Épinay-sur-Seine (1984-1994)…Pour Rapho, signalons les travaux de :Fouad El Khoury sur les écrivains des pays arabes, plusieurs installés à Paris Ahmed Hijazi*,Mohamed Dib*, Abd el Wahab Meddeb*, Edmond El Maleh*… (1985-1997) ;Sung Nam-Hun sur les familles maliennes à Vincennes, Paris (Télégraphe, rue du Bac, LaDéfense) ou Limeil-Brévannes et sur les Roumains de Nanterre (1991-1992) ;Francesco Gattoni, sur les sans-papiers à Paris, aux Lilas, à Saint-Denis, à La Courneuve, àMontreuil, à Évry et à Bobigny (1998)…Concernant l’agence Métis, mentionnons le reportage de Grégoire Korganow sur les mallogés: occupation de l’église Saint-Ambroise par les sans-papiers et manifestations devantl’église Saint-Bernard (1996)…Toutes ces agences conservent des collections beaucoup plus volumineuses et anciennesdans leurs propres locaux. Un recensement de photographies sur le thème des étrangers enFrance dans les agences parisiennes Keystone, Rapho et Ana a été réalisé par Génériques,avec l’aide des responsables des fonds.Lieu de conservationModalités d’entréePrésentation du producteurCote(s)Importance matériellePaul Almasy (photographies)Bibliothèque nationale de France, Département des Estampes et de la photographie, siteRichelieu (Paris II e ).Acquisition.Paul Almasy (1906-2003), photographe d’origine hongroise établi à Paris en 1938. L’AgenceAKG de Berlin conserve l’essentiel des photographies d’Almasy.EP-113(2)-FOL ; IFN-1000093 ; IFN-1000094 ; IFN-1000095 ; IFN-1000096 ; IFN-1000115.Plusieurs centaines d’images.Dates extrêmes Années 1950-1970.Instrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation et intérêt dufondsCatalogue BN-Opale plus.Se renseigner auprès de la Bibliothèque nationale de France.Fonds et pièce.Le fonds se compose d’images fixes pour la plupart numérisées. L’immigration est un sujetsur lequel Almasy a réalisé des reportages dans les années 1960 :– Vie d’immigrés portugais (21 phot.nég. nb, 6x6).– Immigrés nord-africains : foyer à Puteaux en 1962 (5 phot. nég. nb. 6x6).– Immigrés nord-africains : cafés à Paris en 1962 (4 phot. nég. nb, 6x6).652


1. BibliothèquesHenri Dembiski*, général polonais ; César Franck*, compositeur belge naturalisé français ;Loïe Fuller*, artiste américaine ; Louis Welden Hawkins*, peintre anglais naturaliséfrançais ; Ferdinand Heibuth*, peintre allemand naturalisé français ; Jacques Hittorff* [cf.infra] ; Gabrielle Krauss*, cantatrice autrichienne ; Giacomo Meyerbeer*, compositeurallemand ; Ferdinand Tellier*, compositeur allemand ayant travaillé à plusieurs reprises àParis, notamment à l’Opéra Italien ; etc.– Les papiers de Jules Mohl [Ms 2975-3000], professeur au Collège de France, contiennentdes lettres échangées avec : Albin de Biberstein de Kazimirski*, traducteur d’arabe et depersan ; Alexandre Chodzko*, homme de lettres polonais naturalisé ; Nicolas de Khanikoff*,orientaliste russe ; Guillaume Libri*, historien italien naturalisé français puis anglais ;Nicolas Savas Piccolos*, médecin et philologue grec admis à domicile en France. On ytrouve également les papiers de Mary Clark*, anglaise devenue la femme de Jules Mohl.– Correspondance de Marie Hermann Raffalovitch*, femme de lettres russe émigrée à Paris[Ms 3<strong>641</strong>-3706].– Manuscrits de Franz Woepcke*, mathématicien et orientaliste [Ms 2233-2239].– Papiers et correspondance de Konstantinos Nikopoulos*, originaire de Smyrne, auxiliaire àla Bibliothèque de l’Institut, promoteur de la renaissance des lettres grecques [Ms 935-942].– Le fonds de Joseph Derenbourg*, historien et orientaliste allemand naturalisé français, etde son fils, Hartwirg, orientaliste français, se compose de correspondance, de documents detravail et de papiers personnels et familiaux parmi lesquels se trouvent les « lettres denaturalisation sur parchemin accordées le 12 avril 1845 à Joseph Darenburg [sic] », signéespar Louis-Phili<strong>pp</strong>e [Ms 3371-3405].– Plans, coupes, élévations et paysages exécutés par Jacques Hittorff*, architecte allemandnaturalisé français, membre de l’académie des beaux-arts, et Ludwig Zant*, architecteallemand ayant étudié à Paris auprès de Hittorff, membre correspondant de l’Académie desbeaux-arts [Ms 4<strong>641</strong>-4643]. Voir aussi les dessins de Jacques Hittorff* dans l’ensemble deportraits et charges et paysages recueillis par Antonius Pingard, premier huissier de l’Institut[Ms 4198-4200] et la correspondance de Hittorff* dans le dossier dit « Musée Campana1862 » constitué par Ernest Beulé [Ms 6068].– Papiers et correspondance d’Hercule Catenacci*, graveur italien réfugié en France [Mss4181-4197].– Fonds de Maurice Pellé, diplomate et général français [Ms 4401-4437] : documents reçuspar le général Pellé, commandant de la brigade des tirailleurs marocains pendant la PremièreGuerre.– Parmi les documents relatifs au centenaire de l’Institut de France, en octobre 1895, figurentles réponses « d’étrangers ou de nationaux » à l’invitation à participer aux cérémonies(lettres d’acceptation, lettres d’excuses ou de regrets de ne pouvoir y assister) [Ms 1378-1380].– Dans la correspondance de Stéphen Pichon, ministre des Affaires étrangères [Ms 4395-4398], se trouvent des lettres échangées avec des diplomates étrangers à Paris, commeMineitciro Adatci*, conseiller à l’ambassade du Japon, ou Bertie of Thame, ambassadeur deGrande-Bretagne dans la capitale de 1905 à 1918.– Le fonds Henri Cordier regroupe notamment des souvenirs de congrès internationaux tellesque l’Exposition coloniale de Paris, en 1892, ou la Commission pour la protection desémigrants, réunie à Paris [Ms 5435].– Voir aussi les documents relatifs à Anna de Noailles, née Bibesco de Brancovan* [Ms4701-4718], les papiers du baron Alexandre Von Humboldt* [Ms 2115-2116], les travaux deJulien Green* [Ms 6702 et suivants], le fonds Madeleine et Francis Ambrière réunit desmanuscrits sur la littérature et le théâtre aux XIX e et XX e siècles [en cours de classement].655


2. Centres d’études, de ressources et de documentationDates extrêmesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation du fondsphotographe polonaise ;- « Au miroir de l’autre », qui traite de l’immigration en France et en Allemagne depuis1945 ;- « Cela commence par... », présente des portraits de femmes et d’hommes autour du thèmede la vieillesse des travailleurs immigrés en France (1994-1997). L’exposition estconsultable en ligne (rubrique « Activités de Génériques », onglet « Nos expositions »).L’association prépare aujourd’hui une exposition sur un siècle d’histoire culturellemaghrébine en France qui sera inaugurée à Grenoble en 2009, puis présentée à la Citénationale de l’histoire de l’immigration à Paris.Génériques a également réalisé un CD-Rom interactif « Histoire d’étrangers à Paris (1800-1939) », qui propose des itinéraires culturels dans trois quartiers de la capitale autour detrois thèmes (le monde de l’édition, le monde du spectacle et celui des sciences). Le CD-Rom est disponible gratuitement sur demande auprès de Génériques. Une noticeméthodologique sur l’élaboration de cet outil est disponible en ligne (rubrique « Patrimoineet lieux de mémoire »).Années 1970 à nos jours.Le catalogue Magellan en ligne (www.generiques.org) permet l’interrogation des bases dedonnées suivantes :* « Archives publiques et privées » : version informatisée des quatre volumes du Guide dessources sur l’histoire des étrangers.* « Affiches » : affiches de l’immigration numérisées des années 1970 à nos jours.* « Dictionnaire biographique » : personnages célèbres ou anonymes, en majorité étrangersou d’origine étrangère, mais aussi des Français ayant eu un lien, dans l’histoire, avecl’immigration (XIX e -XX e siècles).* « Journaux » : presse publiée par les étrangers en France depuis le début du XIX e siècle ànos jours.* Inventaires de fonds d’archives privées téléchargeables en format PDF.Sur rendez-vous.Fonds.* La collection d’affiches : Génériques possède une collection unique et originale de prèsde 4000 affiches sur l’immigration des années 1970 à nos jours. La moitié de la collection aété numérisée et publiée dans le catalogue Magellan (rubrique « Affiches del’immigration »). Les thèmes abordés sont extrêmement divers : luttes sociales destravailleurs immigrés, revendications citoyennes, pour le droit au logement et au vote,luttes contre le racisme et les discriminations, expressions culturelles et artistiques, etc.* La collection de journaux : en 2008, Génériques réalise un plan de numérisation d’une<strong>partie</strong> de sa collection de journaux publiés par des communautés immigrées en France,notamment maghrébine (près de 70 titres) et portugaise (environ 30 titres) pour les années1960-1980. Une mise en ligne est prévue a la fin de l’année 2008 dans le catalogueMagellan (rubrique « Journaux »).* La photothèque : des reportages sur les manifestations sociales, culturelles, artistiques, lescolloques, débats et conférences, les allocutions publiques... ayant un lien avec la présencedes communautés immigrées en France. Une <strong>partie</strong> de la photothèque est consultable enligne sur la catalogue Magellan.* Les fonds d’archives privées : Génériques conserve quelques fonds d’archives privées,notamment celui de l’association et de ses dirigeants (fonds du président Saïd Bouzirirelatif au Mouvement des travailleurs arabes ; fonds du délégué général Driss El Yazamisur les luttes sociales des immigrés dans le sud de la France des années 1980 ; fonds dusecrétaire général Farouk Belkeddar sur l’Association des étudiants musulmans nordafricains).D’autre part, Génériques met à disposition le fonds documentaire de BéatriceBonneau (voir la présentation p. 471). Ces fonds sont consultables sur rendez-vous àGénériques.* Le fonds d’archives orales : il est constitué de cassettes d’entretiens réalisés, enpartenariat avec l’association ATRIS (voir p. 558), par Mustapha Belbah, sociologue,auprès d’anciens ouvriers des usines Renault en 1992-1994 et 2001-2202. Le fonds sonorese complète des retranscriptions des entretiens et de documentation.* Le fonds d’archives de l’association Génériques : Les dossiers documentaires constitués àl’occasion de la préparation de l’exposition France des étrangers, France des libertés, en1989, sont conservés dans leur intégralité : outre les documents, administratifs, comptablesou techniques, on y trouve des reproduction, tirages ou originaux de photographies et de663


2. Centres d’études, de ressources et de documentationBibliographiejournaux relatifs aux étrangers en France, particulièrement en Région parisienne ; cesdossiers sont classés par thèmes ou par nationalités. Génériques conserve également lesarchives relatives aux projets menés par l’association en région parisienne, comme le« diagnostic sur l’intégration » réalisé pour l’Atelier parisien d’urbanisme ou les rencontresorganisées à la mairie du XIX e arrondissement à l’occasion de la célébration des vingt ansde l’abrogation de la loi de 1939 sur les associations constituées par les étrangers. Enfin,signalons un important fonds documentaire, non classé, constitué de tracts, flyers,publications (parfois des numéros rares ou des pilotes) sur l’immigration en Ile-de-France.* Les étrangers en France - Guide des sources d’archives publiques et privées XIX e -XX esiècles, Paris, Génériques/Direction des Archives de France, 4 tomes, 1999, 2005.* Le Paris Asie - 150 ans de présence de la Chine, de l’Indochine, du Japon... à Paris(1854-2004), Paris, La Découverte, 2004 (recherche iconographique : ACHAC etGénériques).* Le Paris arabe - Deux siècles de présence des Orientaux et des Maghrébins (1830-2003),par Pascal Blanchard, Éric Deroo, Gilles Manceron, Driss El Yazami et Pierre Fournié,Paris, la Découverte, 2003.* Les Italiens en France depuis 1945, Sous la direction de Marie-Claude Blanc-Chaléard,Rennes, Coédition Presses Universitaires de Rennes - Éditions Mémoire Génériques, 2004.* Les fantômes du 17 octobre 1961, de Linda Amiri (préface de Benjamin Stora), Paris,Éditions Mémoire Génériques, 2002.* Presse et mémoire - Le catalogue de l’exposition : France des étrangers, France deslibertés, Paris, Éditions Mémoire Génériques/Éditions ouvrières, 1990.INSTITUT MÉMOIRES DE L’ÉDITION CONTEMPORAINE (IMEC)Lieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation du fonds*Centre culturel de rencontre : Abbaye d’Ardenne (Saint-Germain-la-Blanche-Herbe).*Le bureau parisien de l’IMEC accueille et oriente les chercheurs afin de préparer aumieux leur déplacement à l’Abbaye d’Ardenne.Créée en 1988 à l’initiative de chercheurs et de professionnels de l’édition, l’associationIMEC rassemble des fonds d’archives et d’études consacrés aux principales maisonsd’édition, aux revues et aux différents acteurs de la vie du livre et de l’écrit au XX e siècle.L’ensemble des fonds regroupés par l’IMEC constitue la toute première collection privéed’archives littéraires et éditoriales contemporaines françaises.XX e siècle.Le « Répertoire des collections » en ligne sur le site de l’IMEC donne une présentationsommaire des différents fonds. Sur place, ou au bureau parisien, inventaires et cataloguesdétaillés permettent d’affiner la recherche.Sur autorisation.Fonds.Les fonds sont catalogués selon leur origine : Auteurs (238 fonds) ; Éditeurs et métiers dulivre (66 fonds) ; Revues et presse (14 fonds) ; Institutions et associations (12 fonds).Nous présentons ici une sélection non exhaustive de fonds d’archives relatives à desmaisons d’éditions fondées par des étrangers à Paris ou relatives à des librairies et clubs delecture liés à la présence d’écrivains étrangers dans la capitale, du XIX e siècle à nos jours.D’autre part, le lecteur est invité à consulter les autres fonds des maisons d’éditions quiconservent de nombreux documents (correspondance, contrats, manuscrits, iconographie...)sur les relations entre des écrivains étrangers et les éditions françaises.* Fonds Klincksieck. En 1842, Friedrich Klincksieck* racheta le fonds de la firme Treuttelet Wurtz et diffusa des ouvrages scientifiques en langues étrangères. À la fin du siècle,Klincksieck réduisit son activité de diffuseur et se spécialisa dans l’édition de textes latinset grecs et d’ouvrages de philologie classique. Après la Seconde Guerre mondiale etnotamment dans les années soixante, la maison d’édition s’ouvrit à la linguistique et àl’esthétique, tout en dévelo<strong>pp</strong>ant des collections d’essais sur la littérature.* Fonds John Calder* Publishers. Cette maison d’édition fut fondée à Londres en 1949par John Calder : s’inspirant du catalogue des Éditions de Minuit, il entreprit un vasteprogramme de traduction des écrivains du Nouveau Roman, de publication de l’œuvreromanesque de Samuel Beckett* et d’auteurs d’avant-garde en langue anglaise, d’essais desciences humaines et de politique, et une série réputée de guides d’opéras. Luttant contre la664


2. Centres d’études, de ressources et de documentationcensure aux États-Unis dans les années cinquante, il diffusa également des textestravaillistes. Un coup d’arrêt fut cependant donné à ses activités par le revirement depolitique culturelle du gouvernement Thatcher. Depuis 1995, John Calder s’est installé àParis où il poursuit son activité d’éditeur.* Fonds Éditions du Chêne. Les Éditions du Chêne virent le jour en 1941, sous l’égide deMaurice Girodias et dans les locaux d’Obelisk Press, maison fondée à Paris en 1931 parl’éditeur anglais Jack Kahane*, père de Maurice Girodias, qui avait publié Henry Miller*,Anaïs Nin* ou Lauwrence Durell*. En 1948, les Éditions du Chêne furent filialisées parHachette et se spécialisèrent dans le livre d’art, tout en conservant un catalogue delittérature française et étrangère dans les années cinquante.* Fonds Éditions de La Revue blanche. Issues de La Revue blanche fondée en Belgiqueen 1899 puis reprise à Paris en 1891, les Editions de la Revue blanche, animées par lesfrères Thadée et Alexandre Natanson*, Polonais, et Félix Fénéon, publièrent quelque centquarante titres de 1893 à 1902.* Fonds de la librairie La Maison des Amis des livres/Adrienne Monnier. La Maisondes Amis des livres, « société de lecture », fut fondée en 1915, rue de l’Odéon à Paris, parAdrienne Monnier (1892-1955). Elle organisa de nombreuses séances de lecture et salibrairie devint très vite le lieu de rencontre de toute l’avant-garde littéraire. Elle fut lepremier éditeur, en 1929, de la traduction française d’Ulysse de James Joyce*. Les Éditionsde l’IMEC ont publié en 1991: Valery Larbaud, Lettres à Adrienne Monnier et à SylviaBeach*, 1919-1933, correspondance établie et annotée par Maurice Saillet, ainsi qu’uncatalogue : Adrienne Monnier et la maison des Amis des Livres 1915-1951, dont les texteset documents étaient présentés par Maurice Imbert et Raphaël Sorin.* Fonds de la librairie allemande Martin Finkler*. Originaire de Vienne, où il dirigeanotamment la librairie Hugo Heller, Martin Flinker (1895-1986) s’exila en 1938 ets’installa Paris à la Libération. Ami de Tomas Mann, il redevint pour lui éditeur et publiasuccessivement A<strong>pp</strong>el aux Allemands (1948) et Hommage de la France à Thomas Mann,avec des contributions de Maurice Blanchot, Français Mauriac et Marguerite Yourcenar,entre autres. Lieu de rencontres de passionnés du livre, la librairie Flinker fut égalementréputée pour ses Almanachs.* Fonds de l’agence littéraire Bradley Hoffman*. Fondée en 1934 par Michel Hoffman àParis, l’Agence littéraire Hoffman se spécialisa dans un premier temps dans la négociationdes droits d’auteurs allemands et russes. Après guerre, nombre d’auteurs américainschoisirent Michel Hoffman pour les représenter sur la scène littéraire française. À la mortdu fondateur, ses deux fils, Boris et Georges, lui ont succédé ; ils ont également reprisl’agence de Jenny Bradley.L’IMEC conserve également un ensemble de fonds d’archives d’écrivains étrangers ayantséjourné, vécu, écrit, publié à Paris. D’autres concernent des fonds de chercheurs ayantécrit sur la vie de communautés immigrées en France, ou de professeur de littérature ayantanalysé des œuvres d’écrivains étrangers d’expression française. Les fonds peuvent êtrecomposés de manuscrits, notes, carnets journaux, dossiers de travail, archives éditoriales etprofessionnelles, correspondances, dossiers de presse, archives iconographiques etaudiovisuelles.Nous en donnons quelques exemples ci-après :* Fonds Moussa Abadi* (1910-1997). Né à Damas (Syrie), il fut une figure importante dela critique dramatique française. Producteur et animateur de l’émission radiophonique“ Images et Visages du Théâtre d’aujourd’hui ”, diffusée par Radio-France internationalede 1959 à 1980.* Fonds Dominique Arban* (1903-1991). Née Natacha Huttner à Moscou, venue à Parisavec ses parents en 1914, Dominique Arban produisit et anima une émission hebdomadairesur les cultures d’autres pays intitulée “ étranger mon ami ” qui fut diffusée 1626 fois surles ondes de l’ORTF.* Fonds Jacqueline Arnaud (1934-1987). Critique et professeur à l’université de ParisXIII, ses travaux sur Kateb Yacine, Mouloud Feraoun, Mohammed Dib en ont fait l’unedes plus grandes spécialistes de la littérature du Maghreb.* Fonds Roger Bastide (1898-1974). Agrégé de philosophie en 1924, professeur desociologie et d’ethnologie, ses derniers travaux traitent des maladies mentales chez lesAfricains et les Antillais vivant en France et des troubles d’adaptation des anciens déportés.* Fonds Samuel Beckett* (1906-1989). Écrivain irlandais d’expression anglaise etfrançaise, Samuel Beckett, né à Dublin, se fixa définitivement à Paris en 1937. Il compteparmi les auteurs dramatiques les plus joués au monde et parmi les écrivains les plus665


2. Centres d’études, de ressources et de documentationObservationsétudiés.* Fonds Alain Bosquet* (1919-1998). Né à Odessa, exilé dès l’enfance en Bulgarie puisen Belgique, Alain Bosquet fut essayiste, romancier, poète et critique littéraire.* Fonds Andrée Chédid* (1920). Poète, romancière et dramaturge, née en Égypte deparents libanais, Andrée Chédid s’installa définitivement à paris en 1946..* Fonds Copi* (1939-1987). Dessinateur, romancier et dramaturge argentin, RaulDamonte, dit Copi, s’installa à Paris en 1962.* Fonds Romain Gary* (1914-1980). Romain Gary, né à Moscou, arriva en France en1927. Après avoir occupé divers postes diplomatiques, Romain Gary obtint le prixGoncourt pour Les Racines du ciel (1956). Il reçut un second prix Goncourt pour La Viedevant soi, publié sous le pseudonyme d’Émile Ajar.* Fonds Lorand Gaspar* (né en 1925). Né dans une famille hongroise de Transylvanieorientale, Lorand Gaspar est d’abord admis en 1943 à l’école polytechnique de Bucarestlorsqu’il est mobilisé, puis déporté dans un camp de travail. Il s’en évade en 1945 et seréfugie en France où il poursuit des études de médecine. À partir de 1966, il publie desrecueils poétique et fait paraître de nombreux récits ou carnets de voyage.* Fonds Mirko Grmek* (1924-2000). Né en Croatie, il fonda et dirigea l’Institutd’histoire des Sciences à Zagreb (1960-1963), puis devint le rédacteur en chef de plusieurspublications. Naturalisé français en 1967, il travailla pour le CNRS (1963-1973) et futdirecteur d’études à l’École pratique des Hautes études (depuis 1973). Il fut directeur decollection aux Éditions Payot, puis aux Éditions Fayard.* Fonds Panaït Istrati* (1884-1935). Né en Roumanie, il fit ses débuts à vingt ans commerédacteur à Roumanie ouvrière puis se lança dans une vie de voyages et d’errances sur lesrives méditerranéennes et à travers l’Europe. Il publia en France Vers l’autre flamme(1929) qui dénonçait les abus du pouvoir soviétique. En 1930, il retourna en Roumanie oùil publia de nombreux articles dans la presse roumaine ainsi que des traductions de sespropres textes dans sa langue d’origine.* Fonds Kateb Yacine* (1929-1989). Poète, romancier, dramaturge et metteur en scènealgérien, Kateb Yacine fut très tôt partagé entre son attachement à la culture française et sesconvictions de militant nationaliste. Après avoir fait ses débuts dans le journalisme (Algerrépublicain et Afrique Action) et participé à de nombreuses revues, il entama une œuvrepoétique et romanesque marquée par l’expérience de la colonisation et de la guerre.* Fonds Georges Lambrichs* (1917-1992). Né à Bruxelles, Georges Lambrichs publiases premiers textes en 1937 dans la NRF, qu’il dirigera de 1977 à 1987.* Fonds Gregory Masurovsky* (né à New York en 1929). Étudiant au Black MountainCollege en Caroline du Nord en 1947 et 1948, puis à l’Art Students League de New Yorken 1953, il s’installe à Paris en 1954 avec sa femme, l’artiste-peintre Shirley Goldfarb*.[Voir également la présentation du Musée Tavet-Delacour, p. 698]* Fonds Irène Némirovsky* (1903-1942). Jeune romancière d’origine russe, chassée parla révolution bolchévique, Irène Némirovsky connut, dans la France des années trente, ungrand succès avec ses livres […]. La plupart de ses romans décrivent principalement la viedes étrangers réfugiés à Paris pendant l’entre-deux guerres ; certains furent portés à l’écrancomme Le Bal, interprété par Danielle Darrieux. Irène Némirovsky fut déportée àAuschwitz en 1942, où elle mourut.* Fonds Vladimir Pozner* (1905-1992). Écrivain, journaliste, traducteur et scénariste, néen France dans une famille d’émigrés russes qui regagna Saint-Pétersbourg alors qu’iln’avait que cinq ans. Il revint en France en 1921.* Fonds Georges Schehadé* (1905-1989). Écrivain libanais de langue française, GeorgesSchehadé, fut découvert par Saint-John Perse qui fit publier dans la revue Commerce sespremiers poèmes dès 1930. Mais c’est principalement par ses pièces de théâtre queSchehadé toucha le grand.* Fonds Grégoire Wyrouboff* (1843-1913). Né en Russie, il se rendit à Paris en 1865 oùil devint l’élève d’Auguste Comte et le collaborateur d’Émile Littré. Ses recherches sur lacristallographie le firent connaître du monde entier. Il fut élu à la chaire d’histoire généraledes sciences du Collège de France en 1903 et y enseigna jusqu’à sa mort.La présentation des fonds conservés à l’IMEC intéressant notre étude ne prétend pas àl’exhaustivité. Le lecteur n’hésitera pas à consulter le site Internet de l’IMEC pour ensavoir plus sur les fonds d’archives.666


2. Centres d’études, de ressources et de documentationTRAJECTOIRESLieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation du fondsTrajectoires (Paris).Créée en 1998, l’association Trajectoires travaille sur les questions de sauvegarde et detransmission de la mémoire, notamment celle des migrations. Ses recherches portentessentiellement sur l’Est parisien.Deuxième moitié du XX e siècle.Sur rendez-vous.Fonds.L’association Trajectoires ne dispose pas d’un centre de ressources, mais peut mettre àdisposition :- un diaporama sonore sur la naissance sous l’Occupation et pendant la guerre d’Algérie,réalisé dans le cadre de l’exposition « Naissance, gestes, objets et rituels » qui a eu lieu auMusée de l’Homme (novembre 2005-septembre 2006) ;- des portraits vidéos réalisés dans le cadre de l’exposition « Musulmanes, musulmans » surdes Musulmans de la seconde génération à Belleville ;- l’enregistrement de la plupart des Rencontres Trajectoires organisées de 2003 à 2005 à laMaison des Métallos pour les porteurs de projets.3. Cinémathèques et photothèquesASSOCIATION INTERCULTURELLE DE PRODUCTION, DE DIFFUSIONET DE DOCUMENTATION AUDIOVISUELLES (AIDDA)Lieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation du fondsAssociation interculturelle de production, de diffusion et de documentation audiovisuelles(AIDDA) (Paris).Créée en 1985, l’association AIDDA a constitué un fonds iconographique autour de laphotographie sociale et documentaire en France et dans le monde. Elle dispose d’un centrede ressources et d’une galerie d’exposition. AIDDA est à l’origine des Rencontresphotographiques du 18 e et du Prix de la photographie sociale et documentaire.Fin du XX e -XIX e siècles.Sur rendez-vous.Fonds.AIDDA a réalisé plusieurs reportages photographiques sur l’immigration : « Cités etdiversités : l’immigration en Europe » ; « Les sans papiers ».Chaque année, plusieurs expositions ont lieu dans ses locaux. AIDDA produit notammentdes expositions itinérantes comme « Femmes étrangères au quotidien » ; « Portraitsmémoired’anciens de la Goutte-d’or » ; « Sidi-Bou Saïd - Montmartre deux collines, deuxvillages » ; « France, l’immigration au travail » ; « Vieillesse et immigration » ; « Habitatset immigration en France » ; « Enfants de la Goutte d’Or ».Le site Internet d’AIDDA permet de consulter en ligne de nombreux reportages du mondeentier.Bibliographie Les éditions AIDDA ont publié : Regards sur un quartier, la Goutte d’or (1987) ;Rassemblances, un siècle d’immigration en Île-de-France (1994) ; Répertoire de laphotographie sociale et documentaire (1995) ; Cités & diversités : l’immigration enEurope (1996) ; À la Goutte d’or, Paris 18 e , chronique pour un quartier (1997) ; Images dela solidarité en France (1997) ; Rencontres photographiques du 18 e : visages & quartiersdu monde (4 éditions, 1999-2005).667


3. Cinémathèques et photothèquesLieu de conservationPrésentation de l’organismeBIBLIOTHÈQUE DU FILM (BIFI)Bibliothèque du Film (BIFI) (Paris).Créée en 1996 par le Centre national de la cinématographie, la Cinémathèque française etla FEMIS, la BIFI est un espace d’information et de documentation consacré au cinémafrançais et étranger. Située dans les mêmes locaux que la Cinémathèque française, la BIFImet à disposition du public le patrimoine cinématographique français et valorise les aspectstechniques et artistiques du cinéma.Importance matérielle *Médiathèque : 21 000 ouvrages, 2 400 DVD et 2700 VHS, 415 titres de périodiques, 18800 revues de presse généraliste, de 1945 à nos jours, numérisées sur les films, 14 000affiches numérisées françaises et étrangères du pré-cinéma à nos jours, 11 300 dessinsnumérisés, 500 000 photographies de plateau, de tournage, de promotion, de repérage, depersonnalités…, dont 30 000 numérisées.Dates extrêmesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de description*Espace chercheurs : 73 fonds d’archives.Fin XIX e -XX e siècles.* Répertoires numériques des fonds d’archives consultables sur le site Internet.* Les documents numérisés (revues de presse, affiches, dessins et certaines photographies)sont accessibles depuis un poste informatique à la Médiathèque.* Le catalogue Ciné-Ressources (www.cineressources.net) est un catalogue collectif desbibliothèques et archives de cinéma. Il regroupe les collections de la Cinémathèquefrançaise, de la BIFI, de la Cinémathèque de Toulouse, de la Cinémathèque euro-régionale-Institut Jean Vigo de Perpignan, les Archives audiovisuelles de Monaco, la Cinémathèquecorse et le Conservatoire régional de l’image de Nancy. Environ 120 000 référencesd’archives, ouvrages, périodiques, photographies, affiches, dessins de décorateurs etcostumiers, vidéos et DVD, sont disponibles. Les recherches s’effectuent par noms de filmset de personnes avec la possibilité de concentrer la recherche sur une institution ou un typede collection.Salle de lecture ouverte au public. – Sur rendez-vous pour la consultation des archives.Fonds.Présentation du fonds Société des films Albatros – Alexandre Kamenka* (1894-1940).La société de production Albatros a été créée par Alexandre Kamenka* en 1922 qui aracheté les studios de Pathé à Montreuil avec un groupe d’émigrés russes dont le cinéasteAlexandre Volkoff*, les acteurs Yvan Mosjoukine*, Nathalia Lissenko*, Nicolas Rimsky*.Cette troupe d’artistes travaillait à Moscou pour la société de production Ermolieff. Laproduction Albatros privilégie le travail des émigrés russes installés en France (Volkoff,Mosjoukine, Tourjansky*, Meerson*...) et permet à de grands metteurs de la Nouvellevague du cinéma français, de réaliser quelques-unes des œuvres marquantes des années1920. Avec l’arrivée du cinéma parlant et en raison de nombreuses dettes, la sociétéAlbatros Films cesse ses activités en 1929.Le fonds est composé de pièces administratives, de correspondance et de documents relatifsaux films réalisés, inachevés ou en projet de la société Albatros.Fonds Lazare Meerson*Lazare Meerson* (1900-1938), architecte et décorateur français d’origine russe, considérécertainement comme l’un des plus grands décorateurs de l’Entre-deux-guerres. Il anotamment travaillé avec René Clair et Jacques Feyder. Il a eu pour élève AlexandreTrauner*.Le fonds d’archives comprend des documents de travail allant du repérage à la réalisationdes décors, ainsi qu’un ensemble important d’archives personnelles, dont unecorrespondance avec Alexandre Trauner.Fonds Alexandre Trauner*Alexandre Trauner* (Budapest 1906-1996), décorateur français d’origine hongroise.Installé en France en 1929, il devient l’assistant de Lazare Meerson* et travaille aux côtésdes plus grands cinéastes européens et américains. De renommée internationale, son œuvrea été récompensée par trois césars (Monsieur Klein en 1975 et Don Giovanni en 1978 deJoseph Losey ; Subway de Luc Besson en 1984) et un oscar (La Garçonnière de BillyWilder).Le fonds est constitué de quelques archives scénaristiques et de tournage relatives à desfilms (ou des projets) français et américains.668


3. Cinémathèques et photothèquesAvertissementprétend pas à l’exhaustivité.Le Forum des images est à ce jour (avril 2008) en rénovation. Une <strong>partie</strong> des collections estconsultable au Pavillon de l’Arsenal-Centre d’information, de documentation etd’exposition, d’urbanisme et d’architecture de la ville de Paris.Actualités cinématographiquesLe Forum des images a effectué une sélection dans les actualités cinématographiques de 1910 à 1975 des productionsGaumont, Pathé, Éclair journal, Établissement cinématographique et photographique des Armées (ECPA), actualitésaméricaines, actualités mondiales… À partir de ces archives, le Forum des images a monté des films d’actualités ayant poursujet ou décor Paris et sa proche banlieue. Ces actualités cinématographiques, disponibles à la salle de consultation duForum des images, sont en noir et blanc, muettes jusqu’en 1933 puis sonores, sous-titrées en français pour les actualitésétrangères.Actualités cinématographiques américaines « The March of the Time »Sélection et réalisation effectuées par la vidéothèque de Paris en 1991 dans le fonds National Archives à Washington desimages de Paris filmées par les opérateurs des actualités cinématographiques américaines « The March of the Time »,copyright National archives.Rue des Grands-Augustins : réunion des « Amis de l’Espagne » chez Pablo Picasso, 1946, 2’ : réunion en mars1946, des partisans de l’Espagne républicaine dans l’atelier du peintre Pablo Picasso*.Gouvernement républicain espagnol en exil, 1946, 3’27’’ : visite à Paris en mars 1946 de José Giral*, présidentdu gouvernement républicain espagnol en exil. Personnalités a<strong>pp</strong>araissant dans ce document :Martinez Barrio*, président de la république espagnole en exil, le fils de José Giral.Dons des villes américaines aux communes françaises sinistrées, 1946, 1’17’’ : des employées des communesaméricaines distribuent des colis aux femmes et aux enfants français, victimes des pénuries del’après-guerre.Actualités cinématographiques américaines UniversalSélection et réalisation effectuées par la Vidéothèque de Paris en 1992 des reportages tournés à Paris ou en proche banlieuepar les Actualités américaines Universal, copyright production Universal.Actualités 1930-1932, 10’ : […] l’inauguration de l’Exposition coloniale à Vincennes.Actualités 1937-1945, 15’ : […] l’ouverture de l’Exposition universelle de 1937.Actualités 1958-1962 : […] février 1962, l’enterrement des victimes de la manifestation contre l’OAS.Actualités mondialesSélection et réalisation effectuées par la vidéothèque de Paris en 1989 des reportages tournés à Paris ou en proche banlieue,copyright INA, 1989.Août à octobre 1940, 20’, événements et reportages de propagande : […] les soldats allemands distribuent unesoupe populaire aux réfugiés.Novembre et décembre 1940, 20’, événements et reportages de propagande […] les SS commémorent le 9novembre ; le ministre espagnol des Affaires étrangères en visite à Paris ; Otto Abetz*,ambassadeur d’Allemagne ; Otto Von Stülpnagel*, commandant de la place de Paris.Juillet 1941, 20’ : […] arrivée de réfugiés.Janvier et février 1942, 20’, événements de propagande : […] la Phalange espagnole crée à Paris une école desbeaux-arts espagnols.670


3. Cinémathèques et photothèquesFrance actualitésRéalisation et sélection effectuées par la vidéothèque de Paris entre 1985 et 1989 des reportages tournés à paris ou saproche banlieue, copyright INA.Janvier et février 1943, 25’, événements de propagande : […] les Indochinois de Paris célèbrent le Têt.Mars 1943, 15’, événements de propagande : […] fête du mouloud chez les musulmans de Paris ; Mosquée deParis (5e).Octobre et novembre 1943, 33’, événements de propagande : […] les musulmans de Paris célèbrent la fin duRamadan ; l’actrice allemande Marikka Rokke en visite à Paris.Octobre et novembre 1943, 33’, événements de propagande : […] goûter pour les enfants des coloniaux ; uneexposition consacrée à la vie dans les colonies ; reportage Qui sont les « résistants » : des juifs,immigrés, communistes et apatrides ; les résistants du groupe de Missak Manouchian*.Avril 1944, 29’, événements de propagande : […] le colis du prisonnier nord-africain.Les actualités françaisesSélection et réalisation effectuées par la vidéothèque de Paris entre 1985 et 1989 des reportages tournés à Paris ou saproche banlieue, copyright INA.Mars et avril 1945, 28’ : […] cérémonie à la mémoire de Manouchian et des héros de « l’Affiche rouge ».Juillet 1945, 25’ : […] des étudiants américains à Paris.Août 1945, 25’ : […] les GI’s de Paris célèbrent la capitulation japonaise.Août 1945, 24’ : […] cérémonie du 11 novembre : transfert au Mont Valérien des cendres de quinze héros de laRésistance.Actualités cinématographiques GaumontSélection et réalisation effectuées par la Vidéothèque de Paris, entre 1985 et 1989, des reportages tournés à Paris ou enproche banlieue. Production Centre Audiovisuel de Paris, copyright Cinémathèque Gaumont.Les Actualités cinématographiques Gaumont et celles de Eclair Journal comprennent de nombreuses images concernant desvisites officielles récurrentes de souverains, de présidents, de diplomates, d’ambassadeurs étrangers, mais aussi denombreuses visites de vedettes (chanteurs, sportifs, acteurs…).Entre 1910 et 1920, viennent à Paris, à plusieurs reprises, Franklin Roosevelt, ministre de la Marine des USA, WilliamGraves Sharp, ambassadeur des USA, Herbert Hoover, ministre américain du Ravitaillement, le général Pershing, leprésident Wilson, le Haut Commissaire d’Egypte Lord Allenby, et de nombreux souverains (le roi George V, le roi Albert 1 er ,le roi Victor Emmanuel III, le prince Nicolas de Roumanie…). Dans les années 1920 jusqu’au début de la Seconde Guerremondiale, outre les personnalités politiques comme le général Lyautey, le prince Ghika, ministre de Roumanie, StefanOsusky, ministre de Tchécoslovaquie, le sultan du Maroc, le roi de Siam …, plusieurs acteurs séjournent dans la capitale :Mary Pickford, Douglas Fairbanks, Jackie Coogan. Durant la Seconde Guerre mondiale, ministres et militaires étrangerssont fréquemment filmés : Sir Kingsley Wood, ministre de l’Air britannique, Von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangèresdu Reich… Puis les années 1950 laissent place aux vedettes américaines : Buster Keaton, Laurel et Hardy, Rita Hayworth,Ingrid Bergman, Humphrey Bogart, Lauren Bacall, Eric Von Stroheim. Dans les années 1960 et 1970, viennent KonradAdenauer, chancelier allemand, Willy Brandt, maire de Berlin Ouest, Bao Dai, empereur du Vietnam, Monsieur Tsiranna,président de la république malgache, le roi Hussein de Jordanie, le président John Fitzgerald Kennedy, le Duc et laDuchesse de Windsor, le shah d’Iran, mais aussi Youri Gagarine, les Beatles, Salvador Dali, Anthony Perkins, Liz Taylor,Warren Beatty, Paloma Picasso, le footballeur brésilien Pelé …Le 5 e arrondissement 1910-1930, 8’ : […] les travaux et l’inauguration de la Mosquée de Paris de 1922 à 1926.Le 10 e arrondissement 1910-1930, 8’ : […] l’arrivée du contingent américain à la gare du Nord en 1917.Mars à mai 1916, 25’ : […] cent cinquante jeunes serbes quittent Paris pour l’Angleterre ; des soldats russes671


3. Cinémathèques et photothèquesévadés d’Allemagne quittent Paris.Juillet à septembre 1913 : […] arrivée à Paris des troupes coloniales ; une délégation espagnole visiteVillacoublay ; Alphonse XIII et la reine d’Espagne.Juin 1916, 18’ : […] messe à la mémoire de Lord Kitchener à l’église anglaise ; arrivée de petits réfugiés.Juillet à septembre 1916, 24’ : […] la colonie américaine se recueille sur la tombe de La Fayette ; galacinématographique offert aux troupes alliées au Gaumont Palace ; mort du professeurMetchnikoff* ; église américaine de Paris (7 e ) ; hôpital canadien de Saint-Cloud ; messe pourl’entrée en guerre de la Roumanie.Octobre à décembre 1916, 24’ : […] obsèques du prince Orloff* ; une mission américaine visite les usinesRenault ; hôpital espagnol de Neuilly-sur-Seine ; création du Comité du Secours américain.Janvier à avril 1917, 19’ : […] une section d’ambulances américaines part pour le front.Mai et juin 1917 : […] premier contingent de volontaires américains ; la garde royale anglaise visite Paris.Juillet et août 1917, 19’ : […] fête de l’Indépendance américaine ; départ pour le Front d’un bataillon américain ;anniversaire de la Fondation de l’hôpital Maison blanche ; arrivée d’un nouveau contingentaméricain ; messe à la mémoire des soldats canadiens.Septembre à décembre 1917, 34’ : […] arrivée d’un groupe de travailleurs coloniaux ; cérémonie pourl’anniversaire de l’intervention de la Roumanie ; arrivée d’enfants réfugiés ; église américaine dela rue de l’Alma (7 e ) ; cimetière américain de Pantin .Mai à juillet 1918, 27’ : […] une délégation américaine en visite à Paris ; messe à la mémoire des soldatsaméricains morts pour la France ; messe à l’église américaine ; 1 er anniversaire de l’arrivée desAméricains en France ; arrivée de blessés américains ; visite de l’hôpital franco-brésilien ;anniversaire de l’entrée en guerre de la Grèce ; hôpital canadien de Joinville-le-Pont.Août et septembre 1918, 19’ : […] des soldats blessés américains visitent Paris.Octobre et novembre 1918, 25’ : […] extrait de la pièce de théâtre « La voie du bonheur » interprétée par desartistes chinois ; artistes serbes et roumains dans leur atelier parisien ; obsèques du général chinoisTcheng Moang Hang.Décembre 1918, 21’ : […] exposition des artistes polonais ; Thanksgiving day ; obsèques du Major Straight ;église américaine, rue de Berri (8 e ) ; hôtel du comte Nicolas Potocki .Janvier et février 1919, 22’ : […] le prince Lvof* ; Boris Savinkoff*, révolutionnaire russe ; exposition despeintres polonais au palais du comte Potocki* ; l’aéroclub américain de Paris fête le capitaineRené Fonck.Mars à juin 1919, 28’ : […] messe à la mémoire des soldats anglais ; Ignacy Jan Paderewski*, président duconseil polonais ; cimetière américain de Suresnes ; hôpital Rothschild ; dispensaires américainsdu 19 e arrondissement.Mai 1921, 26’ : […] une mission chinoise à Paris.Juillet et août 1921, 23’ : […] cérémonie en l’honneur des volontaires étrangers de 14.Mars et mai 1922, 25’ : […] inauguration de l’Institut musulman de Paris ; des enfants réfugiés d’Ukrainearrivent à Paris.Juin et juillet 1922, 26’ : […] cimetière américain de Suresnes.Août à octobre 1922, 22’ : […] cérémonie de la pose de la première pierre de la Mosquée de Paris.672


3. Cinémathèques et photothèquesMai et juin 1923, 24’ : […] Memorial Day à Paris.Juillet à octobre 1923, 28’ : […] inaugurations d’un monument en hommage aux volontaires américains et d’unmonument de la reconnaissance belge.Août et septembre 1924, 26’ : […] les travaux de la Mosquée de Paris.Novembre et décembre 1925, 26’ : […] le baryton italien Amato.Mai à juillet 1927, 28’ : […] réception de grands mutilés belges à l’Elysée.Année 1928, 35’ : […] la Ville de Paris accueille les étrangers sans ressources ; les anciens combattants polonaisrendent hommage au Soldat inconnu ; étudiants berlinois en visite à Paris.Année 1929, 33’ : […] inauguration d’un monument à Adam Mickiewicz* ; travaux de l’exposition coloniale de1931.Janvier à juin 1930, 22’ : […] mort du général Primo de Rivera*.Juillet à novembre 1930, 18’ : […] fête des soldats malgaches.Décembre 1932, 41’ : […] inauguration de la Fondation Hellénique.Mars 1933, 33’ : […] fête des étrangers de l’Université de Paris.Avril 1933, 30’ : […] le nouvel an musulman ; reportage « La vie des nègres à Paris » ; un reportage sur lesquartiers chinois à Paris.Juin 1933, 23’ : […] une fête arabe à la Mosquée de Paris.Mars 1934, 37’ : […] affaire Stavisky ; messe solennelle à la mémoire du roi des Belges.Décembre 1934, 24’ : […] Joséphine Baker* recrée « La Créole », opérette d’Offenbach, au Théâtre Marigny.Janvier à février 1935, 35’ : […] les musulmans de Paris célèbrent la fin du Ramadan ; la Mosquée de Paris ;cérémonie à la mémoire d’Albert 1 er , roi des Belges.Mars 1935, 26’ : […] l’ambassadeur d’Allemagne et les joueurs de l’équipe allemande font le salut nazi avant lematch de football France-Allemagne ; Musée des colonies.Avril 1935, 21’ : […] inauguration du pavillon espagnol de la Cité universitaire.Août à septembre 1936, 30’ : […] rassemblement de la gauche à Saint-Cloud contre la guerre d’Espagne ;Alvaro de Albornoz*, ambassadeur d’Espagne ; manifestation du Front populaire en soutien augouvernement espagnol.Octobre 1936, 32’ : […] pose de la première pierre des pavillons d’Algérie, d’Italie et du Portugal en vue del’Exposition internationale de 1937 ; inauguration d’un monument à la mémoire des rois Pierre 1 erde Serbie et Alexandre de Yougoslavie.Janvier et février 1936, 32’ : […] procès Stavisky*.Mai à juin 1937, 27’ : […] inauguration des pavillons de l’Allemagne, de l’URSS, de la Suisse, de l’Algérie, del’Egypte, de l’Angleterre, de la Ville de Paris et de l’Alimentation à l’Exposition de 1937.Juillet 1937, 27’ : […] visite officielle des pavillons de la Hongrie, de l’Algérie, de la Tunisie, du Portugal, desUSA, de la Belgique, du Brésil ; le roi de Roumanie ; la duchesse du Luxembourg ; le sultan duMaroc ; le roi Léopold III de Belgique ; Mosquée de Paris.Août et septembre 1937, 30’ : […] nouvelles de l’Exposition : inauguration des pavillons du Pérou, de673


3. Cinémathèques et photothèquesl’Argentine, et du Japon.Septembre et octobre 1937, 30’ : […] visite de personnalités étrangères à l’Exposition : Mme Roosevelt ;l’amiral japonais Koga ; le duc et la duchesse de Windsor ; William Bullitt*, ambassadeur desÉtats-Unis ; la Légion américaine en visite à Paris.Septembre à octobre 1939, 17’ : […] M. Lukaciewicz*, ambassadeur de Pologne à Paris ; messe du nouveaugouvernement polonais en exil à Paris ; fête nationale bulgare à l’Eglise russe de la rue Daru.Novembre à décembre 1939, 20’ : […] fête nationale tchécoslovaque ; des délégations étrangères rendenthommage au Soldat inconnu ; défilé de soldats anglais.Juillet à octobre 1946, 29’ : […] les GI’s de Paris célèbrent l’Indépendance Day ; la fin du Ramadan pour lesmusulmans de Paris.Août et septembre 1947, 18’: […] l’American Legion à Paris ; reportage touristes américains à Paris.Janvier à mars 1948, 24’ : […] remise de décorations à des résistants norvégiens.Avril à juin 1948, 26’ : […] cérémonie en l’honneur des soldats américains morts pour la France lors del’anniversaire de l’a<strong>pp</strong>el du 18 juin.Juillet à septembre 1948, 29’ : […] touristes étrangers à Paris.Janvier à mai 1949, 27’ : […] ouverture du procès Kravchenko*.Mai à août 1952, 25’: […] exposition d’Art nègre ; visite à Paris des chefs de tribus du Cameroun.Janvier à mars 1954, 31’ : […] des ouvriers allemands visitent Paris.Janvier à avril 1956, 36’ : […] le président du conseil marocain Si Bekkai ; le prince Moulay Hassan ; signatured’accords sur l’indépendance du Maroc ; la question d’Algérie devant l’Assemblée.Septembre à décembre 1956, 38’ : […] un réfugié hongrois seul dans la nuit de Noël.Septembre à octobre 1958, 27’ : […] arrestation de 3 000 Algériens au Vel d’hiv.Juin à septembre 1958, 15’ : […] hommage à Imre Nagy, leader du soulèvement de Budapest.Janvier à avril 1962, 29’ : […] manifestation contre l’OAS au métro Charonne ; obsèques des victimes de larépression de la manifestation ; touristes allemands à Paris.Août à décembre 1962, 41’ : […] les mésaventures de touristes anglais.Janvier à avril 1963 : […] un spectacle de négro spirituals ; un yogi à Paris.Mai à août 1963, 21’ : […] un musicien de jazz américain et la drogue ; Chet Baker, trompettiste de jazz.Septembre à décembre 1963, 26’ : […] manifestation d’étudiants vietnamiens.Mars à mai 1964, 29’ : […] les conditions de vie des travailleurs immigrés portugais ; bidonville de Champigny ;les Espagnols de Paris.Juin à août 1964 : […] un spectacle de music-hall soviétique.Octobre à décembre 1965, 35’ : […] représentation du théâtre japonais Kabuki.Mai à août 1968, 25’ : […] démonstration de jazz par de jeunes étudiants américains.Juin 1968, 20’ : […] conflit racial à Belleville ; expulsion des « katangais » de la Sorbonne ; mort du peintre Van674


3. Cinémathèques et photothèquesDongen* (sujet en couleur).Octobre à décembre 1968, 18’ : […] les Suédois de Paris fêtent la Sainte-Lucie.Mai à juin 1973, 20’ : […] les Japonais à Paris.Éclair journalSélection et réalisation effectuées par la vidéothèque de Paris entre 1985 et 1989 des reportages tournés à Parisou en proche banlieue, copyright Cinéma Gaumont.Septembre à novembre 1932, 21’ : […] visite à Paris du Sultan du Maroc Sidi Mohammed ; le Prince héritier duMaroc, Moulay Hassan ; la Mosquée de Paris.Janvier et février 1933 : […] le théâtre de marionnettes de Salzbourg en tournée à Paris ; visite du roi duDanemark Christian X ; Maison danoise de la Cité universitaire.Septembre à novembre 1934, 27’ : […] souscription pour l’édification d’un monument à la gloire d’Albert 1 er ,roi des Belges.Mars à mai 1935, 33’ : […] les rugbymen allemands font le salut nazi avant le match France-Allemagne.Octobre à décembre 1935, 32’ : […] un boxeur géant roumain à Paris.Avril à septembre 1938, 24’ : […] audition du ténor italien Giuse<strong>pp</strong>e Lugo dans les studios de Radio-Cité.Mai et juin 1939, 20’ : […] inauguration d’un monument à la mémoire de l’American Legion.Juillet et août 1939, 20’ : […] garden-party à l’Elysée en l’honneur des « grands chefs indigènes » ; des chefscoloniaux visitent l’aéroport du Bourget aviation.Septembre à décembre 1939, 20’ : […] l’hôpital Américain de Neuilly s’organise ; un nouveau gouvernementpolonais est constitué en France ; Wladyslaw Raczkiewicz*, président de la RépubliquePolonaise ; les fêtes du Ramadan.Mai et juin 1940, 20’ : […] parlementaires belges réfugiés en France ; Hubert Pierlot, président du Conseil deBelgique.Janvier à mars 1948, 30’ : […] un spectacle tahitien à Paris ; quarante-cinq Polonais reçoivent la Croix deGuerre.Avril à août 1948, 27’: […] une troupe de comédiens belges à Paris ; réception à Paris du soldat américain leplus décoré.1952, 35’: […] inauguration du mémorial à la mémoire des morts américains de la 2 e Guerre mondiale ;cimetière américain de Suresnes.Mai à juin 1957, 18’ : […] obsèques de l’émir Ali Chekkal* ; garden-party des Nations pour les étudiantsétrangers.Novembre à décembre 1957, 18’: […] inauguration de la place Kossuth symbole de la résistance hongroise.Août à décembre 1959, 20’: […] inauguration d’une exposition de peintures d’enfants algériens.Janvier à avril 1961, 15’ : […] le prince laotien en exil arrive à Paris ; le général de Gaulle et Léopold Sédar-Senghor* à la Comédie Française.Octobre à décembre 1961, 20’ : […] fête tahitienne à Montmartre en l’honneur d’un jumelage avec Papeete.Janvier à mai 1962, 23’ : […] le procès de l’OAS.675


3. Cinémathèques et photothèquesJuin à octobre 1964, 26’: […] les Américains de Paris parlent des élections américaines.Juin à septembre 1966, 17’ : […] exposition d’art nègre au Grand Palais ; visite du président d’Afriquefrancophone à Paris.Juillet à octobre 1968, 18’ : […] manifestation d’étudiants parisiens en solidarité avec les étudiants mexicains.Actualités magazines télévisésBrassai ou les yeux d’un homme, série L’Art et les hommes, de Jean-Marie Drot, documentaire 1960, productionRTF, noir et blanc 47’ : un portrait du photographe Brassai* dans sa soixantième année.Man Ray, série Chambre noire, de Claude Fayard, documentaire 1961, production RTF, noir et blanc 35’ : dansson atelier de la rue Férou (6 e ), Man Ray*, interviewé par Michel Tournier, parle de sa conceptionde la peinture, de la photographie et de ses relations avec le dadaïsme.Alberto Giacometti, série Les Heures chaudes de Montparnasse, de Jean-Marie Drot, documentaire 1963,production RTF, noir et blanc 52’ : dans son atelier de la rue Hi<strong>pp</strong>olyte-Maindron (14 e ), lesculpteur Alberto Giacometti* parle de son œuvre, de ses débuts à Paris, de sa recherche artistique.Joséphine Baker, série Chroniques de France, de Jean-Jacques Faure, documentaire 1967, production duministère des Affaires étrangères, noir et blanc 7’ : la carrière de Joséphine Baker*, ses succès aumusic-hall et son œuvre de bienfaitrice envers les enfants orphelins, sont retracés à partir dephotos et de documents d’archives.Un Malien d’Ivry, série Panorama, de Jean Mailland, documentaire 1970, production ORTF, noir et blanc 11’:images de manifestations et des interviews de travailleurs maliens et d’officiels français suite à lamort d’immigrés maliens dans l’incendie d’un foyer à Ivry .M.O.I., étrange étranger, série Certifié exact, réalisation collective, documentaire 1970, copyright Institut CGTd’histoire sociale, couleur 1h : émission de télévision consacrée aux conditions de vie et de travaildes travailleurs immigrés en Région parisienne. Marcel Trillat s’est rendu dans les bidonvillesd’Aubervilliers et de Nanterre, à la rencontre d’immigrés d’origines portugaise et africaine.Anaïs Nin, série Dim Dam Dom, de Gérard Poitou, documentaire 1970, production ORTF, couleur 25’ : à traversl’évocation de son journal intime, l’écrivain Anaïs Nin* se remémore le Paris des années 1930 etson amitié avec Henry Miller*, Lawrence Durrell* et Antonin Artaud.Entretien avec Eugène Ionesco, magazine Aujourd’hui en France, de Pierre Vatteone documentaire 1980,production du Ministère des Affaires étrangères, couleur 5’17’’ : Eugène Ionesco* présente luimêmesa pièce à l’affiche du Théâtre de la Huchette (5e), « La Cantatrice chauve ».Entretien avec Vladimir Jankelevitch, magazine Aujourd’hui en France, de Patrick Barberis, documentaire 1981,production du Ministère des Affaires étrangères, couleur 4’50’’ : filmé à son domicile parisien,devant son piano, le philosophe ethnomusicologue Vladimir Jankélévitch* parle de la musique etde ses liens avec la réflexion philosophique.André Kertesz, photographe américain, magazine Aujourd’hui en France, de Sylvain Roumette, documentaire1981, production Ministère des Affaires étrangères, couleur 5’34’’ : à l’occasion d’une expositionconsacrée à André Kertesz*, dans le cadre du mois de la photo, en novembre 198O, une interviewdu photographe américain d’origine hongroise.Moustaki, parolier de Piaf, magazine Aujourd’hui en France, de Fernand Moszkowicz, documentaire 1982,production du Ministère des Affaires étrangères, couleur 5’7’’: une interview du chanteur GeorgesMoustaki*, qui parle notamment de sa rencontre avec Édith Piaf.Hector Bianciotti, série Ecritures, de Guy Lejeune, documentaire 1985, production belge RTBF, couleur 10’ :reportage belge à l’occasion de la sortie du livre Sans la miséricorde du Christ, dont l’action se676


3. Cinémathèques et photothèquessitue dans le Faubourg Saint-Denis (2 e ), de l’écrivain d’origine argentine Hector Bianciotti*.Le déménagement de Shamai Haber, série Paris au jour le jour, de Jean-Pierre Mirouze, documentaire 1986,production, Centre audiovisuel de Paris, couleur 15’ : alors qu’il quitte son atelier de la rue del’Ouest (14 e ), le sculpteur Shamai Haber* aide les déménageurs à déplacer certaines de sesœuvres.L’immigration en France, série Le Point, de Marie-Eve Thibault, documentaire 1987, couleur 23’ : reportage dela télévision canadienne Radio Canada sur la difficile intégration de 4 millions d’étrangers enFrance.Le sentier de la mode, série Le Point, de Suzanne Goin, documentaire 1987, couleur 9’ : reportage de latélévision canadienne sur les modes de fabrication du prêt-à-porter dans le quartier du Sentier.Les immigrés soviétiques en France, série Le Point, de André Ménard, documentaire 1987, couleur 11’ :reportage de la télévision canadienne sur des Soviétiques exilés en France qui parlent de lanostalgie de leur pays et expliquent les raisons qui les ont poussés à le quitter.Les musulmans à Paris, série Second regard, de Jean Saint-Jacques, documentaire 1987 couleur 18’ : reportaged’un magazine religieux canadien sur les difficultés d’être musulman en France à la fin des années1980.Paris tchador, série 24 heures, réalisation collective, documentaire 1989, coproduction Capa, Canal Plus,couleur 44’ : un reportage consacré à la communauté musulmane pratiquante de Paris.La vague blanche, série 24 heures, réalisation collective, documentaire 1991, coproduction Capa, Canal Plus,couleur 49’ : reportage sur une nouvelle forme d’immigration qui attire à Paris des ressortissantsd’Europe de l’Est fuyant leur pays en crise.Ilex Beller. Mémoires d’un immigré, série Mémoires parisiennes, de Jacek Gasiorowski, documentaire 1997,production Centre audiovisuel de Paris, couleur 46’ : Ilex Beller*, immigré juif d’originepolonaise, ancien fourreur, se souvient de son arrivée à Paris dans les années 1930.Mark Di Suvero, série Paris au jour le jour, de Christian Szabatura, documentaire 1998, coproduction CentreAudiovisuel de Paris, couleur 20’ : après une brève biographie de Mark Di Suvero*, sculpteur« constructiviste » qui travaille entre New York et Chalon-sur-Saône, le film présente l’hommagequi lui a été consacré en 1997, à Paris.Ismail Kadaré, un Albanais à Paris, série Mémoires parisiennes, de Stéphane Ginet, documentaire 1998,production Centre audiovisuel de Paris, couleur 24’ : documentaire consacré à l’écrivain albanaisIsmail Kadaré*, aujourd’hui installé à Paris.Edith Wharton, série Portraits d’écrivains, de Elizabeth Lennard, documentaire 1998, couleur 49’ : évocation dela vie et l’œuvre de la romancière américaine Edith Wharton* (1862-1937), femme cosmopolitefortement influencée par la civilisation européenne, notamment par la France et Paris où elleséjourna souvent.Portrait incomplet de Gertrude Stein, série Un siècle d’écrivains, de Arnaud des Pallières, documentaire 1999,coproduction Les Films d’ici, France 3, couleur 46’ : portrait libre de la vie et de l’œuvre deGertrude Stein* (1874-1946), écrivain américain installé à Paris en 1903, et auteur d’un des bestsellersdes années trente, L’Autobiographie d’Alice Toklas, consacré à sa compagne.Isaac Morzel, mémoires d’un immigré, de Michel Dréano, série Mémoires Parisiennes, documentaire 1998,Centre audiovisuel de Paris, sonore couleur 41’ : Isaac Morzel*, immigré juif d’origine polonaise,se souvient de son arrivée à Paris dans les années 1920, de son métier de maroquinier, ainsi que deson engagement politique au Parti Communiste Français et de la Seconde Guerre mondiale.Alexandre Trauner, série Mémoires parisiennes, documentaire 1989, Centre audiovisuel de Paris, couleur 48’ :au cours d’un entretien avec Pierre Tchernia, le décorateur de cinéma Alexandre Trauner*,français d’origine hongroise, évoque son arrivée à Paris, ses débuts, son amitié avec Lazare677


3. Cinémathèques et photothèquesMeerson* et son métier.DocumentairesScènes de la vie des Algériens à Gennevilliers, réalisation anonyme pour la CGT, documentaire 1963, productionCGT, noir et blanc 22’ : reportage consacré aux conditions de vie des Algériens vivant dans unbidonville de la Région parisienne, à Gennevilliers.The Josephine Baker show, de Jacques Rutman, documentaire 1964, production RTF, noir et blanc 59’ : descroquis et des photos présentant Joséphine Baker* dans diverses tenues de scène alternent avec delongs extraits de son spectacle à l’Olympia (9 e ) en 1964.Henry Miller l’odyssée, de Robert Snyder, documentaire1969, production Robert Snyder Films, couleur 1h32’ :portrait de l’écrivain américain Henry Miller*.Les immigrés en France, de Robert Bozzi, documentaire 1970, production Dynadia, noir et blanc 52’ : filmtémoignage commandité par le Parti communiste français sur la condition des travailleursimmigrés en banlieue parisienne.Arthur Adamov 1906-1970, de Guy Demoy, documentaire 1971, production ORTF, noir et blanc 59’ : portrait del’auteur dramatique Arthur Adamov*.Brassai, de Claude Gallot, documentaire 1971, production ORTF, noir et blanc 49’ : le photographe Brassai*raconte sa carrière et explique sa conception de la photo.La Goutte d’Or, de Jean-Pierre Olivier de Sardan, documentaire 1971, production G.R.E.C, couleur 16’ : lesenfants du quartier de la Goutte d’Or (18 e ) parlent dans la rue ; ils racontent les conditions de viedans le quartier, le racisme, la pauvreté, l’absence d’endroits pour jouer.Gino Severini, de Sandro Franchina, documentaire 1973, production Iskra Cinematografica, couleur 44’ : undocumentaire consacré à Gino Severini*, peintre italien, ami de Guillaume Apollinaire, venu àParis en 1906.La grève des ouvriers de Margoline, collectif Cinélutte pour la CFDT, documentaire 1974, production CFDT,noir et blanc 41’: ce film militant produit par la CFDT retrace le déroulement d’une grève dansune entreprise de récupération de vieux papiers, Margoline, à Nanterre.Jusqu’au bout, du Collectif Cinélutte, documentaire 1975, production Cinélutte, noir et blanc 39’ : en 1971, destravailleurs immigrés entament une grève de la faim dans l’église de Ménilmontant (20 e ) pourprotester contre la circulaire Fontanet-Marcellin qui restreint l’obtention des cartes de séjours etdes cartes de travail.Julio Cortázar, de Alan Caroff, documentaire 1980, Batifilm production, couleur 37’ : un entretien avec JulioCortázar*, filmé dans son a<strong>pp</strong>artement parisien et dans les rues de Paris.Musiciens immigrés, de J.L. Orabona et P. Cohen, documentaire 1982, production ICEI, couleur 52’ : reportagesur des artistes immigrés algériens et portugais vivant à Paris.Karim Kacel : du blues..., de Bernard Godard, documentaire 1983, coproduction Oroleis de Paris, Liguefrançaise de l’Enseignement, couleur 32’ : portrait d’un jeune chanteur de variétés françaises, né etvivant à Paris dans le 14 e arrondissement. Karim Kacel* évoque sa situation de "beur", Algérien dela deuxième génération issue de l’immigration, et parle de ses chansons.Paris Kertesz, de C. Caujolle, J.F. Dars, A. Papillault, documentaire 1984, production Télélibération, couleur10’ : un portrait du photographe André Kertesz*.Convergences 84, de Ali Akika, documentaire 1985, production ADRI, couleur 8’ : reportage sur le défilé« Convergences 84 », organisé entre Montparnasse et la place de la République le 9 décembre pardes jeunes immigrés de la seconde génération, pour protester contre la montée du racisme.678


3. Cinémathèques et photothèquesDiaghilev ou le confluent des arts, de Claire Sombert, documentaire 1986, production Terpsichore, couleur 36’:une évocation des Ballets russes de Serge Diaghilev* par deux figures importantes du monde de ladanse, Boris Kochno*, secrétaire des Ballets russes, et Yvette Chauviré, danseuse étoile de l’Opérade Paris.Destination retour, de Denis Khalifa, documentaire 1986, production Denis Khalifa, couleur 25’ : la viequotidienne dans un foyer de travailleurs maliens à Montreuil (93).Jorge Lavelli ou le tango des masques, de Brigitte Carreau, documentaire 1989, coproduction La Sept, FR3,Thilda, couleur 46’ : à l’occasion des répétitions de la pièce de Gabriel Lorca qu’il met en scènepour l’inauguration du théâtre de la Colline (20 e ) dont il est le directeur, Jorge Lavelli* fait le pointsur son évolution personnelle, le théâtre, le travail d’acteur et le rôle du public.James Baldwin, de Karen Thorsen, documentaire 1989, coproduction Nobody Knows Productions MayslesFilms, couleur 1h23’ : un portrait de l’écrivain noir américain James Baldwin*, composé d’imagesd’archives, de témoignages de proches, et de nombreuses interviews.Itinéraire d’Alejo Carpentier, de François Porcile, documentaire 1989, coproduction franco-cubaine, ICAIC,INA, La Sept, couleur 58’ : documentaire sur l’écrivain cubain Alejo Carpentier*.Goytisolo, géographies de l’exil, de Pierre Aubry et Stephen Javor, documentaire 1990, couleur 51’ : portrait del’écrivain espagnol Juan Goytisolo*.Antonio Saura : « Confessions », de Jean-Claude Rousseau, documentaire 1990, production TIP-TV, couleur26’ : documentaire sur le peintre espagnol Antonio Saura*, filmé au travail dans son atelier de laporte de Choisy (13 e ).Loin de Beyrouth, de Jules-César Muracciole, documentaire 1993, coproduction Machefer, Luciole Productions,couleur 25’ : un documentaire sans parole, qui fait a<strong>pp</strong>araître avec beaucoup de sensibilité, derrièrela ferveur du peintre, la solitude d’un artiste en exil.Des papiers pour les réfugiés, de Jamshid Goldmakani, documentaire 1993, production HorizonCommunication, couleur 47’ : reportage militant sur le statut des demandeurs d’asile politique enFrance. Leur mouvement de protestation, dont une grève de la faim dans l’église Saint-Joseph(11 e ), est filmé au jour le jour, tandis que des militants des associations de défense des Droits del’homme, des demandeurs d’asile et des réfugiés politiques sont interviewés.La constellation Jodorowsky, de Louis Mouchet, documentaire 1994, couleur, coproduction, Ars Magna, LesFilms du Grain de Sable, TCV Télécinévidéo, Malrich Audiovisuals, 1994, 1h27’ : interviewédans sa maison à Paris, Alejandro Jodorowsky*, créateur d’origine chilienne parle de ses multiplesactivités artistiques.Nouvelle France, de Michael Hoare, documentaire 1995, production Avenir vivable, couleur 48’ : avec poursous-titre « Réflexions sur un reportage de la télévision et sur une certaine manipulation del’opinion », ce film militant entreprend d’analyser le (mauvais) traitement médiatique d’un dossierconcernant le relogement d’immigrés africains du quartier de la Nouvelle France à Montreuil (93).Chasing Marc Behm, de Olivier Bourbeillon, documentaire 1995, coproduction Lazennec Bretagne, CRRAV,couleur 31’ : portrait de l’auteur américain Marc Behm*, installé à Paris depuis la fin de laSeconde Guerre mondiale.Aimé Césaire, une voix pour l’histoire, de Euzhan Palcy, documentaire 1995, coproduction franco-sénégalaise,Saligna and so on, France3, INA, Radio-France Outremer, Radio, Télévision Sénégalaise, couleur57’ : un portrait d’Aimé Césaire constitué d’entretiens avec le poète martiniquais et certains de sesamis, illustré d’images d’archives et de lectures de textes.Serge Peretti, le dernier Italien, de Dominique Delouche, documentaire 1997, production Les Films du Prieuré,couleur 1h04’ : documentaire consacré au danseur d’origine italienne Serge Peretti*, dont toute lacarrière s’est déroulée à l’Opéra de Paris.679


3. Cinémathèques et photothèquesSotigui Kouyate, un griot moderne, de Mahamat Saleh Haroun, documentaire 1997, coproduction Productions dela Lanterne, Canal Cholet, couleur 58’ : un portrait du comédien, conteur et griot SotiguiKouyaté*, venu d’Afrique à l’invitation de Peter Brook* pour sa mise en scène du Mahabharata, etinstallé à Paris depuis.D’une brousse à l’autre, de Jacques Kébadian, documentaire 1997, coproduction, La Lanterne, INA, Imagesplus, couleur 1 h 42’ : Jacques Kébadian s’est attaché aux pas de Dodo Wagué*, l’un des troiscents Africains qui, depuis 1996, luttent pour la régularisation de leur situation administrative.Occupation d’un immeuble, de Marc Josèphe, documentaire 1997, coproduction Marc Josèphe, Centreaudiovisuel de Paris, couleur 55’ : images saisies lors de la manifestation organisée le 29 juin 1996par l’association « Droit au logement » en vue de la réquisition d’un immeuble vide du 18 earrondissement, rue Marcadet.Nous, sans-papiers de France, du Collectif des Cinéastes, documentaire 1997, production Société desRéalisateurs de Films, couleur 3’2’’: tourné grâce à la collaboration de réalisateurs, distributeurs,producteurs et exploitants soutenant le mouvement des sans-papiers, ce film montre la porteparole,Madjiguène Cissé*, en gros plan, qui lance un a<strong>pp</strong>el aux Français.Un foyer manqué à Montreuil, de Michael Hoare, documentaire 1998, production Avenir vivable, couleur 1h18’:après « Nouvelle France » réalisé en 1995, Michael Hoare poursuit son enquête militante sur lerelogement d’immigrés africains à Montreuil.GAUMONT-PATHÉ ARCHIVESLieu de conservationPrésentation de l’organismeImportance matérielleDates extrêmesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation des collectionsObservationsGaumont-Pathé Archives (Saint-Ouen).Gaumont Pathé Archives est le fruit du regroupement en décembre 2003 des catalogues dela Cinémathèque Gaumont et de Pathé Archives.250 000 documents ; 17 000 films documentaires ; 14 000 heures d’images filmées.Fin XIX e -XX e siècles.Catalogue en ligne (www.gaumontpathearchives.com).Possibilité de visionner les documents en ligne sous réserve d’inscription (gratuite).Pièce.La collection Gaumont-Pathé Archives compte 14 000 heures d’images filmées ded’archives d’actualités cinématographiques et audiovisuelles de la Cinémathèque Gaumontet de Pathé Archives sur toute l’histoire du XX e siècle (actualités cinématographiques,documentaires, images filmées diverses et sujets non retenus au montage…). Desacquisitions d’archives filmées, comme celles des Archives américaines, d’Atlantic Filmou de Sygma, ou de sociétés commerciales, complètent la collection.La présentation ci-dessous est une sélection de documents intéressant l’histoire desétrangers et de l’immigration à Paris et dans sa région extraits des Actualitéscinématographiques et audiovisuelles. Pour un regard plus exhaustif, le lecteur n’hésiterapas à consulter le catalogue en ligne.Série E1000GE 00198 Paris. Monsieur Elie Metchnikoff* (1845 - 1916), savant à l’Institut Pasteur, russe mort à Paris,prix Nobel de médecine en 1908, zoologiste et microbiologiste. 19101200GE 00172 Monsieur El Mokri, grand vizir du Sultan, accompagné du Consul de France à Tanger, BenAbrit et du Ministre des Travaux Publics à Tanger, Jacki, place de la Concorde. 19121700GE 01952 Paris. Te Deum à l’église grecque en l’honneur de Monsieur Venizelos. La police arrête desmanifestants royalistes. 19172000GE 01779 La colonie italienne se rend à l’Ambassade d’Italie à Paris. 1920680


3. Cinémathèques et photothèques2000GE 02645 Paris. Deux dames américaines visitent les Établissements Gaumont. 19202000GE 02716 Vincennes. Une mission japonaise passe en revue les sociétés de préparation militaire. 1920.2000GE 02878 Paris. Délégation polonaise au Soldat Inconnu devant l’arc de Triomphe. 1920.2000GE 02967 Une délégation de directeurs de cinéma allemands aux Établissements Gaumont à Paris. 19202000GE 02968 Une délégation tchécoslovaque aux Établissements Gaumont à Paris. 19202000GE 02987 L’American Legion à Paris. 19202000GE 03023 Paris. Visite du Roi d’Afghanistan aux Établissements Gaumont. 19201000GD 00162 Obsèques de Nelidoff*, ambassadeur de Russie à Paris depuis 1903, mort à Paris le 17septembre 19102000GD 00371 À l’usine Citroën, visite des missions alliées. 1920Série D2000GD 00389 « Independance Day ». Fête Nationale américaine le 4 juillet, place de la Concorde à Paris.19202000GD 00469 Le ministre de la Guerre de Pologne visite les usines Renault à Billancourt. 1920.Série Mauve3642GM 05284 Paris. Amitié franco-yougoslave. La France élève un monument à la mémoire de deux grandsrois de Yougoslavie. 19363726GM 02254 Paris. Le Roi Farouk d’Égypte à l’Exposition Universelle de 1937.3843GM 02520 Paris. Obsèques du Prince Arsène Karageorgevitch*. 19383912GM 02649 Paris. Cérémonie religieuse tchèque au cimetière du Père-Lachaise. 19393900GM 07972 Paris. Grenadiers anglais. 19393932GM 07707 Fontainebleau. La British Legion. 19393911GM 02643 Paris. La Pasionaria. Dolores Ibarruri*, militante espagnole à la gare d’Austerlitz. 19393942GM 07905 Le général Sikorski*, chef du Gouvernement polonais en exil en France devant la tombe duSoldat Inconnu. 19393944GM 07938 Fête nationale tchécoslovaque à Paris. 19393944GM 07949 Discours du général polonais Sikorski*, chef du Gouvernement polonais en exil en France.19393945GM 07977 Le général Sikorski*, chef du Gouvernement polonais en exil en France, au cimetière du Père-Lachaise. 19393946GM 07986 Grenadiers anglais à Paris. 19393938GM 07829 Les aviateurs anglais visitent Paris. 19393927GM 02767 Cérémonie religieuse à la mosquée de Paris. 1939681


3. Cinémathèques et photothèques4000GM 02820 Cérémonie religieuse polonaise au cimetière de Montmartre. 19404000GM 02851 Paris. Polonais à l’Arc de Triomphe. 19404000GM 08272 El Kebir à la Mosquée de Paris. 19404005GM 08299 Conseil national polonais. Gouvernement en exil. 1940Série non utilisée3900ENU31307 Départ du Gouvernement polonais à la gare Montparnasse. 19303000ENU14043 Primo de Rivera* est mort à Paris. 19303700ENU27009 Ministre chinois au Bourget. 19373900ENU30121 Monsieur Del Vayo* au Champs de Mars. 19394000ENU32147 Réfugiés belges et français à la Gare du Nord et à la caserne des Tourelles. 19405000ENU39564 Étrangers à Paris. 19505100ENU42043 Manifestation de Nord-Africains salle Wagram. 19515200ENU44141 Réception de Zatopek, de sa femme et des athlètes olympiques tchécoslovaques dans le Stade.19526100ENU58265 À Orly, départ des Algériens expulsés. Conséquences de la manifestation du 17 octobre 1961.6100ENU58268 Grève des commerçants algériens à Paris, à l’a<strong>pp</strong>el du FLN. Conséquence de la manifestationdu 17 octobre 1961 et du massacre des manifestants algériens. 19616100ENU58269 Manifestation à la Sorbonne contre l’expulsion d’Algériens, suite à la manifestation du 17octobre 1961. Présence du journaliste Alain Jerôme en reportage. 19616100ENU58277 Manifestation de femmes pour obtenir des informations sur les Algériens disparus lors de lamanifestation du 17 octobre 1961.6100ENU58397 Travailleurs algériens sur un chantier. Bidonville de Nanterre. 19616100GNU27866 Boutiques algériennes fermées à Paris, à l’a<strong>pp</strong>el du FLN. 19616100GNU27867 Manifestations d’étudiants à la Sorbonne contre l’expulsion des manifestants algériens, suite àla manifestation musulmane du 17 octobre 1961. Présence du journaliste Alain Jérôme enreportage. 19616100GNU27872 Interview FLN. Deux nationalistes algériens, filmés de dos pour cacher leur identité, répondenttour à tour aux questions de l’opérateur Albert Weill et évoquent la manifestation musulmane du17 octobre 1961. 19616100GNU27954 Le 1 er Novembre, place Maubert, Jean-Paul Sartre, entouré de nombreux manifestants, à côtéde l’entrée de la station de métro Maubert-Mutualité. 19616200GNU28320 Tunisiens à Paris. 19627500GNU43852 Zao Wou-ki*, peintre chinois, installé à Paris depuis 1946. 19757500GNU43988 Tombe de Frédéric Chopin*, compositeur polonais. 1975682


3. Cinémathèques et photothèquesJournaux1329GJ 00006, 54’18’’ Réception de troupes noires, accompagnées par le général Doods, à l’Hôtel de Ville età la maison du soldat. 19131849GJ 00002, 1’4’’ À l’Hôtel du Comte Nicolas Potocki* : des peintres et sculpteurs polonais exposentleurs œuvres au bénéfice des mutilés de guerre de l’Armée polonaise en France. 19181845GJ 00003, 37’’ La nouvelle République tchécoslovaque vient de se constituer. Le siège de l’Étatmajorà Paris (32, rue Bonaparte). Monsieur Édouard Benes* et ses collaborateurs : MessieursStringl et Boginoff. 19181813GJ 00005, 1’29’’ France-Amérique. « Poilus » et « Sammies ». À Paris, une jeune Parisienne épouse unsous-officier de l’armée américaine. 19181823GJ 00003, 48’’ Paris. La Fête du souvenir : « Mémorial Day ». Le Cardinal Amette préside à laMadeleine la messe militaire pour les soldats américains morts pour la patrie à la guerre. 19181922GJ 00007, 1’55’’ Montmorency. Cérémonie à la mémoire des polonais morts en exil. Tombe du poètepolonais Adam Mickiewicz*. 19192108GJ 00006, 32’’ Issy-les-Moulineaux. Le général Sonskowski, ministre de la Guerre de Pologne,accompagné du général Weygand a visité les usines Renault. 19212212GJ 00004, 36’’ 47 enfants ukrainiens dont les parents ont été massacrés sont arrivés en France pourêtre placés chez des artisans parisiens. 1922.2436GJ 00001, 1’12’’ Les travaux de la Mosquée de Paris. Des artisans marocains au travail. 19242501GJ 00002, 33’’ Les étudiants français et étrangers des Amis de France ont fêté Noël en distribuant descadeaux à des familles modestes et nombreuses de Paris et de la banlieue. 19252804GJ 00004, 36’’ Une œuvre de charité parisienne vient en aide aux étrangers de la capitale sansressources. Distribution alimentaire. 19282846GJ 00005, 1’11’’ Paris. La délégation portugaise des anciens combattants et mutilés venue en Francepour le 10 e anniversaire de l’Armistice est reçue à l’Hôtel de Ville et assiste à une messe enl’honneur des soldats portugais tués à la guerre. 19282919GJ 00001, 53’ Paris. Inauguration d’un monument au poète polonais Adam Mickiewicz*, œuvre dusculpteur Bourdelle. 19293002GJ 00006, 53’’ Paris. Devant plus de 300 coureurs français et étrangers, l’Algérien Arbidi a remportél’épreuve du Lemonnier qui s’est disputé sur le parcours Paris-Versailles. 19303310GJ 00010, 2’11’’ Les étudiants étrangers de l’Université de Paris organisent une grande fête de folkloreinternational. 1933.3314GJ 00005, 1’59’’ Paris. La vie des Chinois dans les quartiers. 1933.3316GJ 00011, 1’29’’ Paris. « 24 heures dans la case du « Cousin Tom » ou la vie des nègres à Paris ». 19333343GJ 00007, 33’’ Paris. « Une épidémie de mariages parmi les champions cyclistes... Le fameux coureuritalien, Di Pacco épouse une de ses charmantes compatriotes ». 19333306GJ 00012, 40’’ Aulnay-sous-Bois. Le champion italien du saut au tremplin, Rodolfo Savatta dansquelques-unes de ses exhibitions. 19333513EJ 23999, 38’08’’ Inauguration de l’hôpital musulman à Bobigny : trois ministres Queuille, Mallarmé etMarcel Régnier assistent à l’inauguration du nouvel hôpital réservé aux musulmans de Paris et de683


3. Cinémathèques et photothèquessa banlieue. De nombreux notables nord-africains sont venus prendre part à cette cérémonie.Hôpital Avicenne. 19353501GJ 00007, 3’3’’ « Une journée avec les musulmans de Paris. Mosquée de Paris. Un musulman encostume européen fait ses ablutions. Ouvriers nord-africains à l’usine. Commerçants arabes.Marchands de tapis. Étudiants nord-africains au quartier latin. » 1935.3513GJ 00005, 34’15’’ Inauguration de l’hôpital franco musulman de Bobigny. 19353726EJ 27042, 54’’ Paris. Manifestation inaugurale du Pavillon polonais en présence de l’Ambassadeur dePologne, Monsieur Lukasiewicz*. 19373942GJ 00003, 51’’1939Paris. Le général polonais Sikorski* s’incline devant le tombeau du Soldat Inconnu.3941GJ 00011, 20’’ Monsieur Osuski, ministre tchèque à Paris passe en revue plusieurs centaines devolontaires tchécoslovaques avant leur départ pour le front. 19393941GJ 00010, 12’’1939Monsieur Benes*, deuxième Président de la République tchécoslovaque arrive à Paris.3944GJ 00005, 50’’ Paris. Fête nationale tchécoslovaque. Un drapeau brodé par les mutiléstchécoslovaques, à l’intention de leurs camarades français est remis à l’Association des Mutilés deFrance. 19393945EJ 31219, 15’’ Premier Novembre à Paris. Hommage aux volontaires tchécoslovaques morts pendantla dernière guerre. 19394006GJ 00007, 40’’ Devant la cathédrale américaine de Paris, Monseigneur Gaston bénit les vingt-deuxautomobiles ambulances remises à l’armée française par les Américains de France. 19405744GJ 00007, 43’’05 L’anniversaire de la révolution hongroise à Paris. Au cours d’une brève cérémonie, lecarrefour Châteaudun est devenu le carrefour Kossuth, nom du patriote hongrois qui combattitpour la liberté de son pays. 19576145EJ 58321 Manifestation du 1 er novembre 1961. Jean-Paul Sartre, place Maubert. Manifestationde soutien suite au massacre d’Algériens lors de la manifestation du 17 octobre 1961.<strong>641</strong>8GJ 00007, 01’16’’ Bidonville de Champigny. 1964Chutes6143GC 27862BIS Expulsion du territoire français : Algériens fouillés à l’aéroport par des policiers et dessoldats français. Femmes algériennes et enfants manifestant place du Châtelet, en réponse au motd’ordre que leur avait lancé le FLN. Contrôle d’identité d’un jeune Algérien. Groupe demanifestants, femmes et enfants, encadré par la police : transport dans les Centres d’hébergement.De nuit, cars de CRS en stationnement à La Défense, présence de photographes : Elie Kagan,Koska et cameramen. Enfants algériens se bousculant devant un mur couvert d’inscriptions à lacraie : A bas le racisme. Dans une rue de Nanterre, des policiers sortent d’un car et poursuivent desAlgériens qui tentent de s’enfuir. Les enfants de Nanterre lèvent les poings, d’autres écrivent sur lemur : « Libérez nos pères ». Travailleurs algériens sur un chantier de construction. Bidonville deNanterre. Algériens descendant d’un car de police, surveillés par des soldats. Embarquement àbord d’un avion d’un homme un pansement sur la tête et deux autres Algériens, suivis de quelquesCRS. 20 octobre 1961Boîtes0000GB 00747, Bobine 1 Défilé de troupes aux Champs-Élysées : spahis, tirailleurs sénégalais, zouaves. 19005310GBR09990Célébration de la fête du Têt à Paris. Réception du Prince Buu de très nombreuses684


3. Cinémathèques et photothèquespersonnalités civiles et militaires françaises et étrangères. 1953Bobines étrangères5042GBE01744 Le séjour à Paris de Sa Majesté le Sultan du Maroc. Visite de Sa Majesté SiMohammed Ben Youssef à la grande Mosquée de Paris, accueilli par Si Kaddour Ben Ghabrit*.1950.5139GBE07443 Célébration des obsèques de Ludmilla Pitoëff*, comédienne, qui repose à présent àGenève, à l’église russe de Paris. 1951.5130GBE07131 Paris. La statue d’Albert 1 er à Paris a servi de centre de ralliement aux ancienscombattants belges à l’occasion de l’avènement du Roi Baudouin 1 er . 19515124GBE06881 Commémoration du 7 e anniversaire du débarquement en présence du GénéralEisenhower. Recueil sur les tombes américaines. 19515238GBE09294 Suresnes. À la mémoire des soldats américains tombés en France. 1952INSTITUT NATIONAL DE L’AUDIOVISUEL (INA)Lieu de conservationPrésentation de l’organismeImportance matérielleDates extrêmesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation et intérêt descollectionsCentre de consultation de l’Inathèque, Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterand (Paris).L’INA sauvegarde, numérise et communique les archives de la radio et de la télévisionfrançaise, soit plus de 70 ans de programmes sonores et audiovisuels.Env. 2,5 millions d’heures d’archives.Années 1940 à nos jours.Catalogue en ligne pour une <strong>partie</strong> du fonds numérisé (www.ina.fr).Sur inscription et justification d’un objet de recherche.Fonds.Les collections de l’INA s’articulent autour de plusieurs fonds :- le cinéma, avec par exemple les Actualités françaises filmées entre 1940 et 1969.- la télévision : journaux télévisés, les émissions diverses (politique, sport,divertissement…), magazines et reportages, diffusés par la Radio Télévision Française(RTF) puis l’ORTF, et actuellement la télévision publique, ainsi que les téléfilms, séries,jeux... produits par les chaînes de télévision.- la radio, avec des premiers enregistrements de 1933.- les programmes des chaînes nationales de radio et de télévision ayant une part deproduction française et diffusés depuis le 1 er janvier 1995, au titre du dépôt légal (chaînespubliques, câble, satellite, TNT).Pour les archives relatives à l’immigration, le lecteur pourra se reporter à l’ouvrage Filmerles immigrés. Les représentations audiovisuelles de l’immigration à la télévision française(1960-1986), d’Édouard Mills, Paris, Médias-Recherches, 2004, ainsi qu’au DVD La sagades immigrés (1960-1990), documentaire réalisé par Edouard Mills-Affif et Anne Rigel,INA, 2007, 170 min.PARISIENNE DE PHOTOGRAPHIELieu de conservationPrésentation de l’organismeImportance matérielleParisienne de photographie (Paris).La Parisienne de photographie est une société d’économie mixte locale créée en 2005. Elleassure depuis 2006 la reproduction numérique et la mise en valeur des fondsiconographiques et photographiques de la Ville de Paris dans le cadre d’une délégation deservice public.Une sélection de 25 000 clichés parmi les 10 millions de photographies des fondsphotographiques et iconographiques de la Ville de Paris et de l’Agence Roger-Viollet, est685


3. Cinémathèques et photothèquesDates extrêmesModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation et intérêt descollectionsconsultable sur le site Internet de Paris en images (www.parisenimages.fr).XIX e -XX e siècles.Sur autorisation.Fonds.Le site « parisenimages.com » présente la collection du studio Lipnitzki, une des premièresagences spécialisées dans les domaines de la mode et du spectacle, créé par BorisLipnitzki*, né en Ukraine et établi à Paris dans les années 1920 avec ses frères. De 1925 à1970, les frères Lipnitzki ont réalisé des milliers de clichés (scènes de théâtre parisiennes,salons d’essayage des grands couturiers…). La collection Pierre Choumoff*, ingénieurrusse né à Grodno (Russie) en 1872, installé en France en 1906, propose des clichés sur lesmilieux intellectuels et artistiques de l’exil russe et polonais jusqu’aux années 1930.Une recherche dans l’ensemble des collections montre l’intérêt majeur des fondsphotographiques pour l’histoire de l’immigration en France, à Paris et dans la Régionparisienne. Le photographe Albert Harlingue a réalisé durant 50 ans des reportages sur lavie quotidienne en France et à Paris : plusieurs clichés représentent des familles immigrées(russes, chinoises, africaines…) dans les années 1920-1950.Les collections de l’Agence Roger-Viollet sont également très riches et évoquent l’histoirede l’immigration sur l’ensemble du XX e siècle : présence de soldats et de travailleurs descolonies pendant les deux guerres mondiales, réfugiés, immigrés au travail (ouvriers,commerçants…), intellectuels et artistes étrangers, conditions d’accueil et de logement,bidonvilles. Des photographies sur les Expositions universelles et internationales de Parissont également nombreuses.PHOTOTHÈQUE DE L’AGENCE FRANCE PRESSELieu de conservationModalité(s) d’entréePrésentation du producteurCote(s)Dates extrêmesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation et intérêt dufondsAgence France Press, service photothèque (Paris II e ). – Bibliothèque nationale de France,Département des Estampes et de la photographie, site Richelieu (Paris II e ).Les fonds proviennent des photographes de l’AFP. Une <strong>partie</strong> des photographies a étédéposée à la BNF.Héritière de la Branche information de l’Agence Havas, l’Agence France Presse prend sonnom actuel à la Libération. Aujourd’hui, cet établissement de droit sui generis produit entre2 à 3 000 photos par jour.Système de cotation numérique.XX e -XXI e siècle.À l’AFP, la recherche dans les collections s’effectue de deux façons : pour les fonds anciens,les tirages sont conservés dans des boîtes et classés par mots clés ou selon des entréesbiographiques ou géographiques ; les fonds contemporains (depuis la fin des années 1970environ) sont consultables sur la base de données interne. – À la BNF, la recherche se fait àpartir du Catalogue BN-Opale plus.Se renseigner auprès de l’AFP et de la BNF.Fonds.Les photographies les plus anciennes de l’AFP remontent aux années 1930. Les collectionssont constituées de tirages, de négatifs et d’ektas essentiellement en noir et blanc avant 1977(la couleur a<strong>pp</strong>araît dans ces collections à partir de 1968). Depuis 1997-1998, l’AFP estpassée au tout numérique et les fonds anciens sont en cours de numérisation.Les reportages ou <strong>partie</strong>s de reportages concernant l’immigration en Région parisienne sontassez nombreux, dans les fonds anciens, mais surtout dans les fonds contemporains. Nous endonnons ici quelques exemples :– Dossier « réfugiés avant 1977 » : réfugiés sarrois et allemands à Paris dans les annéestrente, réfugiés hongrois à Paris (1956), réfugiés vietnamiens à Roissy et Paris (1975-1977).– Dossier « travailleurs immigrés avant 1977 » : expulsion de 271 travailleurs africains dufoyer de la rue Raymond-Losserand dans le 14 e arrondissement de Paris (janvier 1974) ;grève de la faim des travailleurs arabes à Paris au siège de la Ligue arabe (mars 1975) ;expulsions à Paris (1976) ; manifestations à Saint-Denis en faveur de travailleurs immigrésexpulsés de France (1976) ; conférence de presse des travailleurs immigrés de la métallurgieà Paris (août 1977).– « De l’insurrection à la Guerre en Algérie (1955-1957) » : ratissage au bidonville686


3. Cinémathèques et photothèquesd’Argenteuil.– « Réfugiés dans le monde (1986-1997) » : réfugiés albanais en attente d’un visa pour lesÉtats-Unis au centre d’hébergement d’Emmané (Yvelines) et devant l’Église de LaMadeleine à Paris ; arrivée d’enfants bosniaques blessés à Villacoublay (Yvelines).– « Immigration en France (1989-1997) » : politique de l’immigration, question des sanspapiers,etc. (Gennevilliers, Montreuil, Paris, Vincennes, Vitry-sur-Seine).PHOTOTHÈQUE DE L’INSTITUT D’HISTOIRE SOCIALE CGTLieu de conservationPrésentation du producteurModalité(s) d’entréeImportance matérielleDates extrêmesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationIntérêt des collectionsInstitut d’histoire sociale CGT (Montreuil).La photothèque a été créée en 1999. Les fonds photographiques proviennent des servicesiconographiques de journaux (Antoinette, La Vie ouvrière) et des archives de laConfédération ou de ses fédérations.Dépôt.Près de 600 000 images photographiques et plus de 600 affiches et tracts.XX e siècle.Catalogue en ligne avec images numérisées (le programme de numérisation est en cours)(www.ihs.cgt.fr).Libre.Le fonds présente de nombreuses photographies sur le logement des immigrés en Régionparisienne dans les années 1960-1980, notamment dans les foyers, squats ou baraquementsde chantiers (Boulogne-Billancourt, Drancy, Fresnes, Garges-lès-Gonnesses, Ivry-sur-Seine, Palaiseau, Paris, Ris-Orangis, Saint-Denis…) et dans les bidonvilles et cités detransit (Portugais à Argenteuil, Champigny et Saint-Denis, Nord-Africains à Gennevilliers,Nanterre ou Villeuneuve-le-Roi).Plusieurs clichés représentent les immigrés sur les lieux de travail dans les décennies 1970-1980, notamment sur les chantiers Montigny-les-Cormeilles, aux usines Renault deBillancourt ou aux halles de Rungis.Enfin, quelques photographies prises lors de manifestations complètent le corpus sur lesimmigrés en Ile-de-France : rassemblement pour fêter l’indépendance de l’Algérie àNanterre (1962), manifestants marocains à Paris (1970), réfugiés iraniens et manifestantsturcs à Paris (1983), protestation contre les lois Debré et Pasqua (1994-1997).PHOTOTHÈQUE DES JEUNES PARISIENSLieu de conservationPrésentation de l’organismeImportance matérielleDates extrêmesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation et intérêt descollectionsPhotothèque des jeunes Parisiens (Paris).Créée en 2002 par l’association Soleil, la photothèque des jeunes Parisiens a des missionsculturelles et éducatives, en préservant le patrimoine photographique des rues de Paris et enle valorisant par des expositions, des ouvrages, des cartes postales.Près de 15 000 documents photographiques.XIX e -XX e siècles.Catalogue en ligne (www.parimagine.com).Sur rendez-vous.Fonds.La collection comprend quelques photographies du cirque Medrano, créé par l’EspagnolGeronimo Medrano*, qui prend la suite du Cirque Fernando* en 1897 boulevard deRochechouart.687


3. Cinémathèques et photothèquesPHOTOTHÈQUE ADOMALieu de conservationPrésentation de l’organismeImportance matérielleDates extrêmesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation et intérêt descollectionsAdoma (Paris).Créée en 1956 sous le nom de Sonacotral par Eugène Claudius-Petit, « afin de répondre àune grave pénurie de logements sociaux et de résorber les bidonvilles de banlieues desgrandes villes et d’accueillir les travailleurs algériens ». Pour en savoir plus surl’historique : www.adoma.frPrès de 5 000 photographiques.Années 1960 à nos jours.Classeurs de photographies, rangés par région, puis par commande.Sur rendez-vous et demande justifiée auprès de la direction de la Communication.Fonds.Le fonds présente des photographies des foyers (bâtiments et architecture, avec quelquesclichés sur les animations au sein des foyers).4. MuséesCITÉ NATIONALE DE L’HISTOIRE DE L’IMMIGRATIONLieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation et intérêt descollectionsCité nationale de l’histoire de l’immigration (Paris).L’établissement public de la Porte Dorée - Cité nationale de l’histoire de l’immigration estchargé de rassembler, sauvegarder, mettre en valeur et rendre accessibles les élémentsrelatifs à l’histoire de l’immigration en France, notamment depuis le XIX e siècle et decontribuer ainsi à la reconnaissance des parcours d’intégration des populations immigréesdans la société française et de faire évoluer les regards et les mentalités sur l’immigrationen France.Dans le cadre de son projet scientifique et culturel, la Cité a pour missions de concevoir etde gérer un musée national de l’Histoire et des Cultures de l’immigration. L’expositionpermanente « Repères » dévelo<strong>pp</strong>e deux siècles d’histoire de l’immigration à partir destémoignages, documents d’archives, photographies, dessins, œuvres d’art.D’autre part, le site Internet de la Cité propose une gamme de contenus multimédia sur lesthématiques de l’histoire de l’immigration et de la diversité culturelle : expositionsvirtuelles, portraits d’immigrés, bibliothèque numérique, magazine culturel… Un filmretrace en quarante minutes deux siècles d’immigration en France, avec 350 photographieset documents d’archive, ponctué d’extraits sonores.La Cité propose également des expositions temporaires, des colloques et des séminairesscientifiques, des activités pédagogiques pour les enseignants et les scolaires, desinterventions et des résidences d’artistes, des ressources en ligne et des collections sur laprésence étrangère en France depuis deux siècles, ainsi que des spectacles, concerts, films,débats. Une médiathèque ouvrira ses portes fin 2008 avec près de 15 000 documents enlibre accès, dans une salle de 500 m 2 , comprenant différents espaces : presse, multimédia,visionnage de films et écoute de documents sonores ainsi que plusieurs espaces de lectureet un secteur jeunesse.La Cité s’a<strong>pp</strong>uie sur un réseau de partenaires et des manifestations en région.XIX e -XX e siècles.Libre pour le musée. – Sur rendez-vous pour les collections.Fonds.La Cité est chargée de conserver et de présenter les collections nationales relatives àl’histoire, les arts et les cultures de l’immigration. Le musée dévelo<strong>pp</strong>e une politiqued’acquisition et fait a<strong>pp</strong>el à de nombreux prêts et dépôts, tant auprès des autres institutionspubliques que de partenaires privés et associatifs, dans la mesure où ces collections sont encours de constitution.Ces collections s’organisent autour de trois axes principaux : l’image, l’objet, les œuvresd’arts. Outre la photographie, les collections se nourriront aussi d’estampes, d’affiches, de688


4. Muséesdessins de presse, de caricatures, de bandes dessinées, de documents audiovisuels, etc.Toujours dans la volonté de constituer un patrimoine de l’immigration, les objetssymbolisant ou évoquant la migration et les migrants seront au cœur des collections. Lacollecte et la sélection des objets s’organisent autour de deux orientations principales : lesobjets de mémoire qui témoignent d’un attachement affectif (la face cachée de l’objet, liéenotamment à des parcours de vie) ; les objets qui ont une force d’évocation immédiate (lavalise, la machine à coudre, le marteau-piqueur, le sac Tati, le tagine Téfal, etc.). Lesproblématiques de l’immigration, du territoire, des frontières et des racines sontaujourd’hui au centre de la démarche d’un grand nombre d’artistes, français ou étrangers,résidant et travaillant en France. La Cité souhaite étudier cette production et constituerprogressivement une collection qui soit significative de ce phénomène.D’autre part, la Cité a mis en place une galerie des dons, qui permet de collecter des objets,photographies, documents personnels montrant la richesse et la diversité de l’histoire del’immigration et d’en faire un patrimoine commun.ÉCOMUSEE DU VAL-DE-BIÈVRELieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation des collectionsIntérêt des collectionsÉcomusée du Val-de-Bièvre (Fresnes).Fondé en 1979, l’Écomusée aborde les thèmes de la ville et de la banlieue en donnant laparole aux populations locales. Le centre d’histoire locale et régionale de l’écomusée met àdisposition des ressources documentaires sur su<strong>pp</strong>orts variés (ouvrages, revues, archives,revues de presse, dossiers documentaires, photographies, vidéos, enregistrements sonores,microfilms).Milieu XX e siècle à nos jours.Sur rendez-vous.Fonds.L’histoire de Fresnes, de la banlieue, des prisons ou encore de l’immigration ont fait l’objetd’expositions temporaires.L’Écomusée conserve les archives relatives à l’élaboration des expositions temporairesdepuis 1986 (recherches documentaires, comité de pilotage ou conseil scientifique,programme scientifique et muséographique, textes, sons, images de l’exposition, dossiersd’objets liés à l’exposition, archives administratives, dossiers budgétaires et financiers,documents de communication et de médiation, documents d’élaboration des publications).Des enquêtes orales sur les diverses thématiques de l’écomusée sont disponibles,généralement accompagnées de transcriptions.Le lecteur pourra consulter les fonds d’archives des expositions « Rassemblances: un siècled’immigration en Ile-de-France » (1993), « Paroles de femmes tunisiennes » (1998),« Insaisissables Voyageurs-Tsiganes » (2000).Des fonds audiovisuels, sonores et iconographiques, ainsi que des dossiers thématiques etdes revues de presse comportent des documents relatifs à l’histoire de l’immigration.MAISON-ATELIER FOUJITALieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesModalité(s) de consultationPrésentation des collectionsMaison-atelier Foujita (Villiers-le-Bâcle).En 1991, Kimiyo Foujita a fait don du dernier atelier de son époux le peintre françaisd’origine japonaise Léonard Foujita* (de son vrai nom Tsuguharu Foujita, Tokyo 1886-Zurich 1968) au Conseil général de l’Essonne.Fin XIX e -XX e siècles.Visite libre.L’atelier de Léonard Foujita* se visite dans son état original (pinceaux, palettes, maquettes,peintures murales…). Le travail préparatoire à la réalisation de la chapelle Notre-Dame-dela-Paixde Reims y est exposé. Des expositions temporaires permettent de découvrir despeintures, gravures et photographies de l’artiste.689


4. MuséesMAISON ELSA TRIOLET - ARAGONLieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation des collectionsMaison Elsa Triolet-Aragon (Saint-Arnoult-en-Yvelines).C’est en 1951 que Louis Aragon et Elsa Triolet (Moscou 1896-Saint-Arnoult-en-Yvelines1970)* s’installent au moulin de Villeneuve. Le site du moulin se visite. D’autre part, laMaison Elsa Triolet-Aragon organise des saisons culturelles : expositions, conférences,concerts, représentations artistiques…XX e siècle.Libre.Fonds.La cuisine, le grand salon, la chambre, les bureaux et le parc ont été laissés intacts pour levisiteur. Dans chaque pièce, des objets, décorations, peintures, ra<strong>pp</strong>ellent la Russie. Outreles peintures d’artistes célèbres comme Pablo Picasso* (Malaga 1881-Mougins 1973)accrochées au mur, la Maison possède un fonds d’œuvres contemporaines. Ainsi, une salleest consacrée aux « 70 variations psychanalytiques sur le portrait de Tristan Tzara* » (deson vrai nom Samuel Rosenstock, écrivain roumain, Moinesti 1896-Paris 1963), parLadislas Kijno* (peintre français d’origine polonaise né à Varsovie en 1921).MÉMORIAL LECLERC - MUSÉE JEAN MOULINLieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation et intérêt descollectionsMémorial Leclerc-Musée Jean Moulin (Paris).Le Mémorial Leclerc-Musée Jean Moulin a été inauguré en 1994 et rend hommage à cesdeux personnalités emblématiques de la Seconde Guerre mondiale. Pour le biaisd’expositions temporaires, le Mémorial-Musée présente des documents d’archives (papiers,affiches, fonds audiovisuels...) retraçant l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et celledu Paris occupé, puis libéré. Le centre de documentation conserve et met à la disposition dupublic des fonds d’archives écrites, photographiques et audiovisuelles, ainsi que despériodiques concernant la période de la guerre, la Résistance, le Maréchal Leclerc, JeanMoulin et la Libération de Paris.Le Mémorial Leclerc-Musée Jean Moulin est un musée de la Ville de Paris.Seconde Guerre mondiale.Libre pour le Mémorial-Musée. – Sur rendez-vous pour le centre de documentation.Fonds.Les fonds d’archives comportent de nombreux documents sur la participation des étrangersaux combats et à la libération de la France : engagement volontaire, résistance, libérationde Paris avec la 2 e DB (division Leclerc)... Plusieurs expositions ont été consacrées à cesujet : « Missak Manouchian*. Les Arméniens dans la résistance en France » (2006), ouencore « J’avais 20 ans en 44 - Dessins de guerre de Jacques Law de Lauriston* » (engagévolontaire dans la 2 e DB en 1944) (2006-2007).MUSÉE DE L’ARMÉELieu de conservation Musée de l’Armée, hôtel des Invalides (Paris VII e ).Présentation de l’organismeImportance matérielleDates extrêmesModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation et intérêt dufondsLe Musée de l’Armée a été créé en 1905 par la fusion du Musée de l’artillerie et du Muséehistorique de l’Armée.La seule photothèque est constituée de près de 100 000 images.Du Moyen-Âge à nos jours.Pour les collections particulières, se renseigner auprès du Musée.Fonds et pièces.Les collections sont ré<strong>partie</strong>s entre plusieurs départements, dont celui de la périodemoderne 1792-1871, celui des deux guerres mondiales (1871-1945) et le départementiconographique (peintures, sculptures, cabinet des estampes et photographies). Dans lescollections de photographies, signalons par exemple des clichés de l’identité judiciaire oude l’US Signal corps représentant « les soldats annamites le 14 juillet 1916 à Paris », « les690


4. MuséesSpahis marocains blessés sur le boulevard du Port-Royal », « les petits réfugiés belgesplace Saint-Sulpice »…MAC/VAL, MUSÉE D’ART CONTEMPORAIN DU VAL-DE-MARNELieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation des collectionsMAC/VAL, Musée d’art contemporain du Val-de-Marne (Vitry-sur-Seine).Le musée propose un espace d’expositions permanente et temporaires, un cinéma, uncentre de documentation, une librairie et deux ateliers-logements pour des artistes étrangersen résidence.Des années 1950 à nos jours.Un portait documentaire est disponible en ligne : catalogue informatisé du fonds du musée,photothèque numérisée, bases de données, ressources électroniques, dossiers numérisésd’œuvres et d’artistes de la collection.Libre.Fonds.La collection d’art contemporain est composée de plus d’un millier d’œuvres reflétant lascène artistique en France depuis les années 1950 jusqu’à nos jours.MUSÉE D’ART MODERNE DE LA VILLE DE PARISLieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation des collectionsMusée d’art moderne de la Ville de Paris (Paris).Situé dans le palais de Tokyo construit pour l’Exposition internationale des arts ettechniques de 1937, le Musée a été inauguré en 1961. Ses collections, riches de plus de8000 œuvres illustrent différents courants de l’art du XX e siècle.Le Musée d’art moderne est un musée de la Ville de Paris.XX e siècle.Catalogues des collections et des expositions. – Voir les sites Internet de la Parisienne dephotographie (www.parisenimages.fr) et de l’Agence Roger-Viollet (www.roger-viollet.fr)pour visionner une <strong>partie</strong> des collections.Libre.Fonds.Outre les œuvres d’artistes étrangers célèbres ayant étudié, séjourné, travaillé à Paris,comme Foujita* ou Giacometti*, le musée organise des expositions temporaires autour depeintres comme, en 2007-2008, la Finlandaise Helene Schjerfbeck* (1862-1946) venuepoursuivre sa formation dans les ateliers parisiens qui acceptaient les femmes à la fin duXIX e siècle. Le Musée accorde une large place à la création contemporaine dans laquelles’expriment des artistes français et européens.MUSÉE INTERNATIONAL D’ART NAÏF (MIDAN)Lieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation et intérêt descollectionsMusée international d’art naïf (MIDAN) (Vicq).Le Musée international d’art naïf a été inauguré en 1973, dans la maison de campagne ducollectionneur Max Fourny et son épouse la peintre Françoise Adnet.XIX e -XX e siècles.Libre.Fonds.Au décès de Max Fourny en 1991, sa collection de sculptures et peintures naïves comptaitplus de 1500 pièces rassemblées au cours de ses voyages dans le monde entier, conservéesaujourd’hui entre le musée de Vicq et la Halle Saint-Pierre à Paris. Le Musée internationald’art naïf a également reçu de nombreux dons et acquisitions, comme la collectionFrançoise Javault, provenant du Musée d’Art Naïf de Bages.Parmi la collection Max Fourny, se trouve des œuvres du peintre français d’origine691


4. Muséesarménienne Léon Markarian* (né en 1906 en Arménie, décédé en 1990 à Nice).MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE DE SAINT-DENISLieu de conservationModalité(s) d’entréePrésentation de l’organismeDates extrêmesInstrument(s) de rechercheNiveau de descriptionPrésentation des collectionsIntérêt des collectionsMusée d’art et d’histoire de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).Dons, dépôts et acquisitions.Fondé en 1901, le Musée de Saint-Denis s’installe en 1981 dans l’ancien Carmel acquisquelques années plus tôt par la ville.Du Moyen-Âge à nos jours.Le site Internet du Musée présente les collections par départements et offre la possibilitéd’en visiter une <strong>partie</strong> : http://www.musee-saint-denis.fr. Plusieurs cataloguesd’expositions, édités par le Musée d’art et d’histoire, sous la direction de Sylvie Gonzalez,conservateur du patrimoine, donnent un aperçu commenté et précis des collections duMusée :* Du particulier aux publics, des particuliers au public. Dix ans d’acquisition du Musée deSaint-Denis, Musée d’art et d’histoire, Saint-Denis, 1993.* Paul, Max et les autres. Paul Éluard et les surréalistes, Éditions de l’Albaron, 1993.* Paul Éluard, collection. Pakstone Musées, 1995.* Visages d’Éluard, Pakstone Musées, 1995.* Des Cheminées dans la Plaine. Cent ans d’industrie à Saint-Denis (1830-1930),CREAPHIS, Saint-Denis, Musée d’art et d’histoire, 1998.* Catalogue édité à l’occasion de l’exposition Francis Jourdain, un parcours moderne(1876-1958), Somegy éditions d’art, 2000.* De Gavarni à Debré : regard d’un collectionneur d’estampes au XX e siècle, Musée d’artet d’histoire de Saint-Denis, Paris, Somogy, 2004.* Picasso, Chagall, Signac… Artistes et collectionneurs donateurs du Musée d’art etd’histoire de Saint-Denis, Saint-Denis, Musée d’art et d’histoire, 2006.Concernant les fonds de la Commune, le lecteur consultera : Guide de la recherche, étatdes fonds, Commune de Paris – Guerre de 1870, siège de Paris. Archives municipales,Bibliothèque municipale, Musée d’art et d’histoire, ville de Saint-Denis, impr. municipale,2000.Fonds.Les collections couvrent plusieurs siècles d’art et d’histoire et se répartissent dansdifférentes salles consacrées à un domaine particulier : l’archéologie médiévale ; l’histoiredu Carmel qui abrite le Musée ; l’art religieux ; l’Hôtel-Dieu et son apothicaire ; le siège dela Commune de Paris ; l’histoire et l’archéologie industrielles des XIX e et XX e siècles ; lefonds Honoré Daumier, riche de 3 000 lithographies ; le fonds Francis Jourdain ; le fondsPaul Éluard. – Par ailleurs, le Musée conserve un fonds documentaire constitué de dossiersthématiques et de dossiers d’œuvres (élaborés à partir de publications, de catalogues devente...).L’histoire des migrations dans la plaine dionysienne a<strong>pp</strong>araît en filigrane dans lescollections relatives à l’archéologie industrielle, comme le souligne le catalogue DesCheminées dans la Plaine… Le lecteur se réfèrera notamment aux articles de Maryse deStefano-Andrys « L’Atelier de mosaïque Guilbert-Martin » (<strong>pp</strong>. 87-90) et de BernardCuby, « des migrants aux banlieusards, la formation de la population dionysienne » (<strong>pp</strong>.97-106). Migrants de l’intérieur, essentiellement des Bretons, puis immigrants venus despays frontaliers, et plus tard du Portugal ou du Maghreb, tous participent à l’histoire descentaines d’industries qui ont dessiné les paysages de Saint-Denis. Mosaïstes italiens,Espagnols de La Plaine, émigrés allemands et belges - à l’image de Pierre Degeyter*,ouvrier et musicien à qui est attribuée la composition de l’Internationale -, ce sont desmilliers de destins individuels qui redessinent la démographie de la ville et de sesfaubourgs. Autre parcours, celui d’Ignaz Pleyel*, compositeur et facteur de pianosautrichien venu à Paris dès la fin du XVIII e siècle, qui est à l’origine de la fabrique depianos Pleyel*, Wolff et Cie, implantée à Saint-Denis, par Pleyel fils et Auguste Wolff. Lemusée conserve des pièces, notamment des photographies, provenant ou se reportant à lafabrique ; et, parmi les objets prestigieux, signalons un piano à queue Pleyel millésime1887-1888. – La tradition dionysienne des industries de la teinture et des impressions surétoffes se lit également dans les collections ; en effet, le Musée a acquis plusieurs boisd’impression sur étoffes réalisés, à partir des dessins de Sonia Delaunay*, par lesétablissements Ferret (cf. l’article de Véronique de La Hougue : « Sonia Delaunay et lamanufacture Ferret », <strong>pp</strong>. 93-95). – Les peintres étrangers ayant restitué l’environnement692


4. Muséesarchitectural, industriel ou social de Saint-Denis sont également représentés dans lesœuvres exposées au Musée : « La Basilique de Saint-Denis », par Giuse<strong>pp</strong>e Canella* ou« Le marchand de journaux » [boutique sise rue Émile-Connoy à Saint-Denis], parTakanori Oguiss*. – Des peintres, des sculpteurs ou des photographes de l’Association desécrivains et des artistes révolutionnaires, créée en 1932, ont aussi été actifs dans la région.– Enfin, des photographies Pierre Douzenel, entrées par don au Musée, offrent denombreuses vues de l’usine du Cornillon (Société du gaz de Paris) où travaillèrent desEspagnols de La Plaine Saint-Denis.Dans le fonds Francis Jourdain, peintre, architecte et décorateur, figurent des photographiesde réalisations de l’artiste pour des étrangers vivant en France, des archives sur lescommandes, une sculpture et un tableau représentant Jourdain et respectivement exécutéespar Chana Orloff* et Max Band*. Le fonds contient aussi une importante correspondanceéchangée avec Élie Faure ; Jourdain et Faure faisaient alors <strong>partie</strong> du comité d’honneur del’Université des Allemands émigrés, inaugurée en 1934, et du Groupe des Amis del’Espagne, fondé en novembre 1934, puis devenu le Comité franco-espagnol en 1936.Le fonds relatif à la Commune de Paris, l’un des plus importants au monde, a été constituédans les années trente, en vue d’une exposition temporaire et s’est ensuite enrichi de dons,dépôts et acquisitions d’œuvres du XIX e siècle et de compositions a<strong>pp</strong>artenant à lamémoire de la commune réalisées dans les années 1920 à 1970. Il comprend des œuvresd’artistes étrangers, notamment de Paul Klenck*, caricaturiste suisse, ou de ThéophileAlexandre Steinlen*, peintre suisse (auteur de La Libératrice), mais aussi des imagesmettant en scène les étrangers ayant pris part à l’histoire de la Commune. Citons, entreautres œuvres, Le Départ des communards en déportation, papier marouflé sur toile,anonyme, qui représente La Virginie en rade de Rochefort avant son départ pour laNouvelle-Calédonie avec, à son bord et au premier plan, Wolowski*.Dans les Estampes du fonds Daumier, la figure de l’étranger n’a<strong>pp</strong>araît pas en tant quetelle, mais accompagne parfois la chronique politique et la caricature sociale, à l’image dela planche parue dans Le Charivari, sous le titre Les Bohémiens de Paris, le réfugiépolitique et que le journal légendait ainsi : « le soi-disant réfugié du dessin n’est doncqu’un de ces aigrefins qui exploitent la bourse des citoyens en usurpant un titre auquel lagénérosité publique ne saurait rien refuser ».Dans le fonds des Estampes modernes a<strong>pp</strong>araissent les noms d’artistes tels qu’AlexandreSteinlen*, Zwy Milshtein* (né en 1934 en Moldavie, installé à Paris en 1955), Lars Bo*(né en 1924 au Danemark, établi à Paris en 1947), Roberto Matta* (né au Chili en 1911,venu en France en 1933), Valerio Adami* (peintre italien installé à Paris dans les années1970), Maria Helena Vieira da Silva* (peintre portugaise naturalisée française) ou VladimirVelickovic* (peintre né en Yougoslavie et vivant à Paris).Les œuvres sur papier de la donation George Besson, historien et critique d’art, présententquant à elles des aquarelles, lithographies et eaux-fortes de Marie Cassat*, de JohanBarthold Jongking*, d’Alberto Giacometti*, d’Oskar Kokoschka* ou encore MaryHamilton*, lithographie de Toulouse-Lautrec et La Garçonne de Kees Van Dongen*…Le fonds d’art religieux, contient des dessins au crayon et lavis de l’église abbaye de Saint-Denis par Thomas Allom*, topographe illustrateur et architecte anglais.Le fonds Éluard, par son volume et sa complexité, mériterait une recherche spécifique.Signalons, d’ores et déjà, les photographies du groupe Dada devant Saint-Julien-le-Pauvre(Jean Crotti*, Tristan Tzara*), du mariage de Paul Éluard et de Gala*, des photographiesréalisées par Man Ray* et Lee Miller* et la correspondance échangée avec des artistes telsque Picasso* ou Dali*.Enfin, le musée conserve un important fonds Picasso*, des œuvres de Francisco Goya*, deFranz Winterhalter*, de Max Ernst*, de Roland Penrose*, de Marie Čermínová* diteToyen*, et le tableau de Tamara de Lempicka, Les Réfugiés, où l’artiste comme son œuvreévoquent la migration et l’exil.693


4. MuséesMUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE LOUIS SENLECQLieu de conservationPrésentation de l’organismeInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationPrésentation des collectionsIntérêt du fondsMusée d’art et d’histoire Louis Senlecq (L’Isle-Adam).Musée municipal installé depuis 1950 dans la « Maison des Joséphites » à L’Isle-Adamautour de collections d’art et d’histoire constituées essentiellement par des dons.Une <strong>partie</strong> des collections du Musée est décrite dans la base Joconde du ministère de laCulture : www.culture.gouv.fr.Musée fermé pour travaux.Les collections du Musée se composent d’archives (3 000 pièces), peintures (250), dessins(800), estampes (600), photographies (1 400) et objets divers.Le Musée conserve plusieurs tableaux peints par Emilio Boggio* (Caracas 1857-Auverssur-Oise1920), peintre symboliste vénézuélien, élève à l’Académie Jullian à la fin du XIX esiècle, installé à Auvers dans les années 1910 : « Meules à Auvers-sur-Oise » (1911),« Bord de l’Oise à Auvers » (1915), « Vues de l’Oise vers Pontoise » (1917), « Le prunus àcontre-jour [Auvers] » (1920).Un tableau de Madeleine Luka représente l’abbé Henri Breuil et sa secrétaire Miss MaryElizabeth Boyle*.Parmi les œuvres d’artistes contemporains, signalons « La plage de l’Isle-Adam », par Kayvon Baudissin*, artiste d’origine allemande ayant établi son atelier à l’Isle-Adam.Lieu de conservationPrésentation de l’organismeMUSÉE DAUBIGNYMusée Daubigny (Auvers-sur-Oise).Musée créé autour de trois donations : la donation effectuée en 1987 par la famille dupeintre Charles-François Daubigny, l’un des tout premiers artistes à s’être installé àAuvers, et les donations des familles des peintres Norbert Goeneutte et MarcellinDesboutin.Instrument(s) de recherche Une présentation générale des collections est faite sur le site Internet du Musée :www.musee-daubigny.com.Modalité(s) de consultationPrésentation des collectionsIntérêt des collectionsMusée ouvert au public.Les collections du Musée s’articulent autour des donations Goeneutte et Desboutin, desœuvres d’artistes des XIX e et X e siècles (peintres de la région d’Auvers et l’Isle-Adam,peintres de l’école de Barbizon, peintres impressionnistes), d’une collection d’art félin,d’une collection d’art naïf et d’une collection d’art graphique contemporain.La collection d’art graphique contemporain présente des œuvres d’artistes étrangersinstallés dans la Région parisienne : Henri Goetz* (New York 1909-Nice 1989), peintre etgraveur américain établi à Paris dans les années 1930, naturalisé français en 1949 ; AntoniClavé* (Barcelone 1913-Saint-Tropez 2005), peintre espagnol réfugié en France durant laguerre civile d’abord à Paris puis dans le Midi dans les années 1960 ; Pierre Alechinsky*(né à Bruxelles en 1927), peintre et graveur belge venu à Paris dans les années 1950 ;Guillaume Corneille* (né à Liège en 1922), peintre belge installé à Villiers-Adam.Dans la collection d’art naïf figure une œuvre de Marie Smirsky*, dite Nina Barka (1908-1986), émigrée russe installée en France.Observations Le Musée Daubigny a consacré une exposition à Guillaume Corneille* en avril 2008.MUSÉE BOURDELLELieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesMusée Bourdelle (Paris).Le Musée a été créé dans l’atelier où Antoine Bourdelle (1861-1929) a vécu et travaillé, Ilprésente un grand nombre de plâtres, de bronzes et de marbres. Le centre de documentationcomporte une bibliothèque, un fonds documentaire ainsi qu’un fonds d’archives.Le Musée Bourdelle est un musée de la Ville de Paris.Milieu XIX e -milieu XX e siècles.694


4. MuséesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation des collectionsCatalogues des collections et des expositions. – Voir les sites Internet de la Parisienne dephotographie (www.parisenimages.fr) et de l’Agence Roger-Viollet (www.roger-viollet.fr)pour visionner une <strong>partie</strong> des collections.Libre pour le musée. – Sur rendez-vous pour le centre de documentation.Fonds.Les collections conservent des œuvres d’artistes étrangers comme Modigliani*, maissurtout des sculptures et dessins d’Antoine Bourdelle intéressant l’histoire des étrangers,comme les sculptures relatives à Adam Mickiewicz*, la tête d’Hernando de Bengoéchéa*,les portraits de Nijinski* dans le rôle d’Arlequin...Le Musée organise des expositions temporaires intéressant notre étude, comme « Autour deBourdelle : Paris et les artistes polonais : 1900-1918 » (1997).La correspondance du vivant de l’artiste (environ 20 000 lettres) et une importantecollection photographique sont en cours d’inventaire.MUSÉE CARNAVALETLieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation des collectionsBibliographieMusée Carnavalet (Paris).Le Musée Carnavalet est consacré à l’histoire de Paris des origines à nos jours. Sescollections sont ré<strong>partie</strong>s en plusieurs départements : Archéologie antique et médiévale,Arts graphiques (dessins, estampes, affiches, photographies), Enseignes, Mobilier,Numismatique, Objets d’art et d’histoire, Peintures, Maquettes et modèles d’architecture,Sculptures.Le Musée Carnavalet est un musée de la Ville de Paris.Antiquité à nos jours.Catalogues des collections et des expositions. – Voir les sites Internet de la Parisienne dephotographie (www.parisenimages.fr) et de l’Agence Roger-Viollet (www.roger-viollet.fr)pour visionner une <strong>partie</strong> des collections.Libre pour le Musée. – Sur rendez-vous pour les collections.Fonds.Les collections du Musée regroupe près de 600 000 œuvres pour lesquelles l’intérêt relatifà l’histoire des étrangers n’est pas à démontrer. Le cabinet des arts graphiques est l’un desplus importants de France. Une infime <strong>partie</strong> de la collection est désormais consultable enligne, avec près de 10 300 images sur le site de l’Agence Roger-Viollet.À titre d’exemple, une recherche avec les mots clés « immigration », « étranger », ou surdiverses nationalités, permet d’identifier des ensembles documentaires, notamment sur leXIX e siècle et le début du XX e . La vie culturelle et artistique des étrangers à Paris y estlargement représentée : du Théâtre italien au XIX e siècle, avec les figures des compositeurstels Verdi* ou Rossini*, aux Ballets russes de Diaghilev* des années 1910-1920. Le mondedu spectacle, avec ses cabarets, music-halls et cirques, met à l’honneur des troupesaméricaines, italiennes, russes, espagnoles... Un ensemble de caricatures sur les étrangersau XIX e siècle tourne en dérision les Anglais et les Russes séjournant dans la capitale. Uneriche iconographie sur les Expositions coloniales et universelles donne à voir des pavillonsétrangers et des mises en scènes de spectacles chinois ou africains. Des aspects plussociaux sont également représentés comme en témoigne le dessin d’un rassemblementd’étrangers à la préfecture de Police au XIX e siècle.Les expositions du Musée Carnavalet se sont intéressées aux étrangers de Paris ; descatalogues ou brochures sur ces expositions sont disponibles, comme à titre d’exemplecelles sur : « Benjamin Franklin - Un Américain à Paris (1776-1785) » (2007-2008). -« Willy Maywald - Le Pari(s) de la création. Photographies - 1931-1955 » (2007). - « Unamour de Paris - Photographies de Dorothy Bohm » (2005). - « Rudolf Noureev. Une étoileà Paris. Collection de la Fondation Rudolf Noureev » (1997). - « Frank Horvat - Paris -Londres / London - Paris » (1997). - « Georg Aerni. Panoramas parisiens (1996). - « LesRusses à Paris au XIX e siècle »(1996). - « Les Anglais à Paris au 19e siècle » (1994). -Rossini à Paris (1992). - « Brassaï. Paris le jour, Paris la nuit » (1988-1989). - « Ilse Bing.Paris 1931-1952 »(1987-1988). - « Ralph Gibson. L’œil flottant... » (1986-1987). -« Hittorff, un architecte du XIX e » (1986-1987). - « Judith Clancy. Paris vivant, le point devue d’une Américaine. Dessins et collages » (1986). - « Serge Belloni. Hommage àParis »(1986). - « Paris vu par les artistes japonais » (1985-1986). - « ConstantinKousnetzoff (1863-1936) » (1984). - « Dessins parisiens de Giovanni Boldini » (1982). -695


4. Musées« Helmut Baumann (1894-1978) "mon Paris" » (1981). - « Paris vu par les peintres, deCorot à Foujita - Collections du musée Carnavalet » (1980-1981). - « Mon Paris - KojiroAkagi 100 aquarelle » (1979). - « Gösta Wilander - Paris au bord de l’eau » (1978-1979).MUSÉE DÉPARTEMENTAL MAURICE DENIS « LE PRIEURÉ »Lieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation des collectionsMusée départemental Maurice Denis « Le Prieuré » (Saint-Germain-en-Laye).Le Musée a été créé par le Conseil général des Yvelines en 1976 dans l’ancienne demeure« Le Prieuré » du peintre nabi Maurice Denis (1870-1943) afin d’abriter l’importantedonation de la famille Denis. Il a ouvert ses portes au public en 1980.Milieu XIX e -milieu XX e siècles.Libre pour le musée. – Sur rendez-vous pour la bibliothèque.Fonds.Les collections du Musée départemental Maurice Denis regroupent des œuvres d’artistessymbolistes, nabis, post-impressionnistes et du groupe de Pont-Aven liés aux mouvementsd’avant-garde de la fin du XIX e et du début du XX e siècle. La bibliothèque du Musée estdotée de plus de 10 000 ouvrages, dont un fonds de livres illustrés par les artistessymbolistes et nabis. Des dossiers d’œuvres et d’artistes et thématiques, un fonds demanuscrits (environ 15 000 lettres) ainsi qu’une collection de journaux et revues de la findu XIX e siècle à nos jours sont mis à la disposition du lecteur.Parmi les œuvres conservées par le Musée et présentées sur son site Internet, signalons« Cinq femmes à la récolte » (1895) de Paul Elie Ranson* (1861-1909), qui compose undes panneaux décoratifs de la salle à manger du salon Art nouveau du marchand d’art etmécène allemand naturalisé français Siegfried Bing* (Hambourg 1838-Vaucresson 1905),ouvert en 1895 à Paris, rue de Provence. « Mon chien » (ca 1895) est une œuvre duPolonais Wladyslaw Slewinski* (1854-1918), installé à Paris en 1888 où il étudie auxacadémies Julian et Colarossi. Jan Verkade* (1868-1946), hollandais, peint « L’Église deSaint-Nolff » (1893) suite à un voyage en Bretagne où il décide de s’établir en 1892 rejointpar son ami danois Mogens Ballin* (1871-1914).MUSÉE GALLIERALieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation des collectionsMusée Galliera (Paris).Le Palais Galliera accueille le Musée de la mode fondé en 1977. Le Musée n’offre pasd’exposition permanente mais des expositions temporaires consacrées à une époque, uncouturier, des costumes, des accessoires…Le Musée Galliera est un musée de la Ville de Paris.XVIII e -XX e siècles.Catalogues des collections et des expositions. – Voir les sites Internet de la Parisienne dephotographie (www.parisenimages.fr) et de l’Agence Roger-Viollet (www.roger-viollet.fr)pour visionner une <strong>partie</strong> des collections.Libre pour le Musée. – Sur rendez-vous pour la bibliothèque.Fonds.Les collections du Musée regroupent près de 90 000 pièces : costumes, bijoux, chapeaux,sacs, gants, ombrelles… Elles sont ré<strong>partie</strong>s par département. Celui des Costumesconservent des pièces de grandes maisons de coutures créées à Paris par des étrangers. Pourle XIX e siècle, signalons des créations de la Maison Worth, fondée par l’Anglais CharlesFrederick Worth* (1825-1895), rue de la Paix. Pour le XX e siècle, citons à titre d’exemples,les griffes de l’Espagnol Cristobal Balenciaga* (1895-1972) qui s’installe avenue GeorgesV en 1937, celles de Mariano Fortuny y Madrazo* (Grenade 1871-Venise 1949), styliste etpeintre vénitien d’origine espagnole, ayant ouvert une succursale à Paris pendant l’Entredeux-guerres,ou encore celles de l’Italienne Elsa Schiaparelli* (1890-1973) qui ouvre sonpremier magasin à Paris en 1927, ou la Russe Sonia Delaunay Terk* (Odessa 1885-Paris1979). Le département des Arts graphiques et photographies conserve le fonds d’HenryClarke* (Los Angeles 1918-1996), photographe de mode américain établi à Paris en 1949.En 2003, le Musée a organisé la première rétrospective consacrée à Henry Clarke qui a696


4. Muséeslégué l’ensemble de son travail photographique au Musée.La bibliothèque du Musée propose la consultation d’ouvrages, périodiques, cataloguespublicitaires et commerciaux, dossiers documentaires sur les marques, couturiers etcréateurs des années 1980 à nos jours, cartons d’invitation, look-books, permettant deretracer l’histoire du costume et de la mode de l’Antiquité à notre époque.MUSÉE - CENTRE CULTUREL IANCHELEVICILieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation des collectionsMusée - Centre culturel Ianchelevici (Maisons-Laffitte).En 1984, le conseil municipal de Maisons-Laffitte donne le nom de Centre culturelIanchelevici à l’ensemble composé de l’ancienne église de Maisons-sur-Seine et de lademeure voisine, en hommage au sculpteur et dessinateur d’origine roumaine IdelIanchelevici* (Leova 1909-Maisons-Laffitte 1994), établi à Maisons-Laffitte à partir de1950. Trois ans plus tard, est créée l’Association française des amis de Ianchelevici, puis en1991 est inauguré le Musée Ianchelevici de Maisons-Laffitte dans une demeure bourgeoised’époque Empire.XX e siècle.Libre.Fonds.Le Musée Ianchelevici présente une soixantaine de sculptures, dessins et médaillons del’artiste.MUSÉE DU MONTPARNASSELieu de conservation Musée du Montparnasse (Paris XIV e ).Modalité(s) d’entréePrésentation de l’organismeDates extrêmesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation des collectionsLe fonds photographique originel a été constitué par le fondateur du Musée, Roger Pic,« grâce à ses liens d’amitiés avec les photographes Willy Ronis, Sabine Weiss, RobertDoisneau Henri Cartier-Bresson, Marta Rocher, Georges Tourdjman, Martine Frank ». Parla suite les collections se sont enrichies par des dons ou des prêts.En 1998, Roger Pic créé l’association « les chemins du Montparnasse » qui devient ensuitele Musée du Montparnasse dont la mission consiste à « protéger, répertorier et valoriser lesœuvres des artistes du Montparnasse ». Le musée est installé au 21 avenue du Maine, dansl’ancien atelier de Marie Vassillieff*, peintre russe de l’École de Paris, fondatrice del’Académie russe de Paris.XX e siècles.www.museedumontparnasse.netLibre pour la visite des expositions. Se renseigner pour les archives et la documentation.Fonds.Le fonds est constitué de photographies, d’œuvres graphiques (peintures, aquarelles etdessins d’artistes de l’École de Paris) et d’objets. Le fonds documentaire est constitué derevues artistiques et de dossiers biographiques sur les artistes élaborés par le Musée.La plupart des expositions réalisées par le Musée du Montparnasse depuis son ouvertureévoquent l’histoire des artistes étrangers de l’École de Paris et du quartier Montparnasse :– Marie Vassilieff* dans ses murs. 1998. – De Foujita* à Kuroda*, des Japonais àMontparnasse. 1998-1999. – Saint Pétersbourg-Vavin, Les Russes à Montparnasse. 1999.– Les Vikings à Montparnasse. 1999-2000. – Abraham Mintchine*. L’ange perdu deMontparnasse. 2000. – Robert Desnos, Foujita* et Youki, un amour surréaliste. 2001. – LaPhotographie Hongroise des avant-gardes aux années 80. 2001. – Elles de Montparnasse.2002. – La Ruche, cité d’artistes au regard tendre (1902-2002). 2002-2003. – Voyagesdans l’intimité de l’École de Paris. Chagall*, Foujita*, Pascin, Picasso*, Soutine*, Utrillo,Valadon, Van Dongen*… 2004. – Foujita*, Le maître Japonais de Montparnasse. 2004. –Montparnasse déporté. Artistes d’Europe. 2005. – Montparnasse Noir (1906-1966). 2006.Pour chaque exposition, le site Internet propose la consultation en ligne du dossier depresse ou du catalogue et donne les liens vers des sites Internet (sites ou biographiesd’artistes, musées…). Ce sont ainsi plusieurs centaines d’artistes étrangers duMontparnasse que citent par les catalogues et dossiers de presse.697


4. MuséesMUSÉE DE MONTMARTRELieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation des collectionsMusée de Montmartre (Paris).C’est en 1886 qu’est constituée la Société d’Histoire et d’Archéologie « Le VieuxMontmartre », reconnue d’utilité publique. Depuis sa création, la Société recherche etconserve tous les témoignages artistiques, historiques, ou ethnologiques, attachés au site deMontmartre, En 1960, la Société installa ses collections au Manoir de Rosimond, créantainsi le Musée de Montmartre.XIX e -XX e siècles.Libre pour le musée. – Sur rendez-vous pour le centre de documentation.Fonds.La collection du Musée regroupe des documents, tableaux, affiches, porcelaines,lithographies, dessins, mobilier…sur les artistes, écrivains, poètes qui fréquentèrent laButte Montmartre et ses cabarets. Le centre de documentation permet de consulter desarchives, dossiers documentaires, iconographie sur la vie montmartroise à laquelle lesartistes étrangers prirent une part active.MUSÉE DE NOGENT-SUR-MARNELieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation des collectionsIntérêt des collectionsMusée de Nogent-sur-Marne (Nogent-sur-Marne).Créé en 1962, le musée municipal de Nogent-sur-Marne propose une exposition consacréeà l’histoire des bords de Marne, aux loisirs qu’offre la rivière aux Parisiens, notammentdans la deuxième moitié du XIX e siècle.XIX e -XX e siècles.Sur rendez-vous.Fonds.Le musée met à la disposition du public ses collections d’ouvrages, de photographies, decartes postales, d’estampes et de documents. Chaque année, il présente des expositionstemporaires relatives à l’histoire locale et régionale.En 1995, le musée de Nogent-sur-Marne a organisé une exposition sur l’arrivée despremiers migrants et l’intégration des générations d’Italiens qui se sont succédé sur lesbords de la Marne. Inspirée des travaux de recherche de Marie-Claude Blanc-Chaléardpubliés, en <strong>partie</strong>, dans Le Nogent des Italiens (Éd. Autrement), en collaboration avecPierre Milza, cette exposition a permis la collecte de nombreux documents. Une grande<strong>partie</strong> a été restituée à leurs prêteurs, mais quelques-uns sont consultables au musée.MUSÉE FRANÇAIS DE LA PHOTOGRAPHIELieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation des collectionsIntérêt des collectionsMusée français de la photographie, Bièvres.Fondé par Jean et André Fage en 1960, le Musée français de la photographie rassembleaujourd’hui une des plus importantes collections européennes.XIX e -XX e siècles.Base de données sur le site Internet (www.photographie.essonne.fr).Sur rendez-vous.Fonds.Les collections, soit plus de quinze mille objets, deux millions de photographies, unebibliothèque et un fonds documentaire technique, sont en cours de numérisation etconsultables sur le site Internet.Le musée conserve des clichés de photographes étrangers ayant vécu et travaillé en France,comme le Britannique Robert Jefferson Bingham* (1825-1870) qui établit son studio au 58,rue Laroche-Foucault à Paris au milieu du XIX e siècle, l’Américain d’origine hongroiseAndré Kertesz* (Budapest 1894-New York 1985), l’Allemande Germaine Krull* (Wilda1897-1985), le Néerlandais Joris Ivens* (Nimègue 1898-Paris 1989) ou encore Sabine698


4. MuséesWeiss* (née en Suisse en 1924).Le musée possède notamment des portraits réalisés par Sabine Weiss*, installée à Paris en1946, de peintres et sculpteurs étrangers dans leurs ateliers parisiens comme le Russe OssipZadkine* (1958), le Suisse Alberto Giacometti* (1954), l’Américain RobertRauschenberg* (1964), le Russe naturalisé français Ivan Pugny* (1952), le JaponaisFoujita* (1954), l’Allemand Jan Voss* (1988), le Polonais Lasdislas Kijno* (2000).Emmanuel Sougez (1889-1972) a photographié des artistes étrangers en France comme lepeintre belge Kees Van Dongen* en 1958, le sculpteur russe Ossip Zadkine* en 1960, ouencore le clown suisse Grock*.Signalons également les portraits de célébrités d’André Reybas (1897-1972), photographeemployé chez Pathé (1926) puis à la Paramount (1930), qui ouvre son studio à Châtillonsous-Bagneux: l’actrice mexicaine Maria Félix* (Alamos, Sonora 1914-Mexico 2002), lepianiste arménien Raffi Pétrossian, le danseur et chorégraphe russe Serge Lifar* (Kiev1905-Lausanne 1986), l’actrice américaine Pear Fay White* (Green Ridge, Missouri 1889-Neuilly-sur-Seine 1938).Citons enfin un ensemble de photographies des pavillons de l’Exposition universelle de1900.Lieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionMusée Picasso (Paris).MUSÉE PICASSOAbrité dans l’Hôtel Salé, le musée Picasso voit le jour en 1974 afin d’accueillir les œuvresdu célèbre peintre espagnol (Malaga 1881-Mougins 1973) cédées à l’État dans le cadre dela dation relative au décès de Picasso.XX e siècle.Pour le fonds d’archives, voir le répertoire numérique du fonds Pablo Picasso sur le siteInternet des Archives nationales, site de Paris(www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/fonds/picassohtml/DAFANCH00AP_0000515AP.html)Libre pour le Musée. – Sur rendez-vous pour le Centre de documentation.Fonds.Présentation des collections Suite à la dation, 203 peintures, 158 sculptures, 29 tableaux reliefs, 88 céramiques, 1500dessins, des papiers collés, 1600 gravures, des manuscrits, constituent le fonds du musée. Ilest complété par un ensemble d’œuvres issues de la collection personnelle de Picasso(Cézanne, Le Douanier Rousseau, Braque, Miro…) données à l’État en 1978, à l’originepour être exposé au Louvre. Enfin, le fonds est enrichi en 1990 de 47 peintures, 2sculptures, une quarantaine de dessins, des céramiques, des gravures. En 1992, les archivespersonnelles du peintre rejoignent les collections du musée.Le centre de documentation du Musée met à disposition un fonds volumineux d’ouvragessur Picasso et l’art au XX e siècle, des dossiers sur l’artiste, une documentationaudiovisuelle, des archives écrites et photographiques du peintre.Le fonds d’archives comprend des papiers, objets, comptabilité et documentationpersonnels ; des écrits de l’artiste ; de la correspondance reçue ; de la documentation surPicasso.MUSÉE DU PLÂTRE DE CORMEILLES-EN-PARISISLieu de conservationPrésentation de l’organismeMusée du plâtre (Cormeilles-en-Parisis).Dans les années 1830, Pierre Étienne Lambert crée une carrière à plâtre qui devient à l’èreindustrielle (après 1882) l’une des plus importantes carrièreS de gypse en Europe. Tout aulong du XX e siècle, des ouvriers venus de Bretagne, mais aussi d’Italie, de Pologne, deChine, de Yougoslavie, d’Espagne, du Portugal, du Maroc ou encore d’Algérie sesuccèdent. À partir des années 1980, une <strong>partie</strong> de la carrière est remblayée et c’est pourpréserver ce patrimoine industriel qu’est créée en 1982 l’Association des amis del’écomusée-musée du plâtre, parrainée par Georges Henri Rivière. En 1996, est créée lemusée du Plâtre dans une maison ancienne de Cormeilles-en-Parisis. L’expositionpermanente s’articule autour de thèmes liés au plâtre : sciences et techniques du gypse au699


4. MuséesDates extrêmesModalité(s) de consultationInstrument(s) de rechercheNiveau de descriptionPrésentation des collectionsplâtre, arts et métiers du plâtre, histoire et mémoire de la carrière Lambert. Elle a étéenrichie par les collectes de témoignages, photographies, documents, objets, réalisées à lasuite à la démolition des cités ouvrières en 1997.XIX e -XX e siècles.Sur rendez-vous.Catalogues en cours d’élaboration.Fonds.Les collections du Musée se composent de panneaux et photographies sur la mémoire de lacarrière Lambert, éléments de l’ancien café ouvrier « Aux Amis Réunis », outils deplâtriers et échantillons d’éléments décoratifs, moules et moulages, fonds d’atelier dusculpteur Boulogne (1926-1992), cristaux de gypse du monde entier, fossiles du bassinparisien à l’ère tertiaire.Le musée possède un fonds documentaire et un fonds imprimé sur le thème du plâtre et surl’histoire locale. Signalons un important fonds iconographique sur la carrière Lambert ainsique des cartes postales anciennes.Lieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmes 1929-1947.Modalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation des collectionsIntérêt des collectionsMUSÉE DE LA RÉSISTANCE NATIONALEMusée de la Résistance nationale (Champigny-sur-Marne).Le Musée de la Résistance nationale est un réseau de musées présents dans toute la Franceconservant et exposant une collection unique contrôlée par la Direction des Musées deFrance et dévolue aux Archives Nationales.Libre pour la visite du Musée. – Sur rendez-vous pour le Centre de conservation du Musée.Fonds.Le Centre de conservation du Musée, situé à Champigny-sur-Marne, regroupe unecollection de plus de 500 000 pièces constituée, depuis 1965, grâce aux dons et aux dépôtsprivés ou publics. Elles intéressent l’histoire sociale française du début des années 1930 àla fin de la Seconde Guerre mondiale et concernent notamment des milliers de résistants etde déportés français ou étrangers, anonymes ou célèbres.Le centre de conservation rassemble des collections importantes d’édition clandestine etd’archives d’organisations de la Résistance, ainsi que le fonds photographique du journalLe Matin, et des œuvres artistiques.Le Musée a réalisé une exposition sur la participation des étrangers aux combats pour laLibération de la France, qui est itinérante.Lieu de conservationPrésentation de l’organismeModalité(s) d’entréeMUSÉE RODINMusée Rodin (Paris et Meudon) : la Villa des Brillants à Meudon abrite le fonds del’atelier. Les autres collections se trouvent à l’hôtel Biron à Paris.Le Musée Rodin à Paris est installé depuis 1919 dans l’hôtel Biron,où Auguste Rodinoccupait des a<strong>pp</strong>artements et que l’État acquit en 1911. Le musée de Meudon a ouvert en1948 dans la Villa des Brillants, propriété de Rodin depuis 1895.Dations Rodin à l’État en 1916 de l’ensemble de ses œuvres, archives, photographies etcollections et de la Villa des Brillants à Meudon. Des dons et acquisitions ont depuisenrichi les collections du Musée.Instrument(s) de recherche Une présentation générale des collections est disponible sur le site du Musée Rodin :www.musee-rodin.fr. De nombreux ouvrages et catalogues d’expositions décrivent sur lescollections ou <strong>partie</strong>s des collections : Jacques Vilain et al., Rodin, le Musée et sescollections, éditions Scala, 1996 ; Hélène Pinet (sous la direction de), Rodin et laphotographie, Paris, Gallimard/Musée Rodin, 2007 ; etc. Par ailleurs, une <strong>partie</strong> descollections (sculpture et dessins) sont intégrées à la base Joconde du ministère de la Culture(http://www.culture.gouv.fr).Modalité(s) de consultationPrésentation des collectionsMusées ouverts au public.Les collections des sculptures et de dessins sont constituées d’œuvres, d’études ou700


4. MuséesIntérêt des collectionsd’esquisses exécutées par Rodin, par ses élèves ou praticiens et par des artistes ayanttravaillé dans son atelier. Elles comprennent également des photographies et des archives(des dizaines de milliers d’autographes, de manuscrits, de coupures de presse, d’affiches,etc) ainsi que la propre collection d’œuvres d’art constituée par Rodin.Dessins de modèles japonais, des études des danseuses cambodgiennes et du roi Sisowathvenus à Paris en 1906.Sculptures exécutés par Rodin (sujet et modèles étrangers) : par exemple, lors de son séjourà Paris, le gymnaste américain Samuel Stockton White III sert de modèle pour« L’Athlète ». Ohta Hisa* (1868-1945), dite Hanako, danseuse japonaise qui pose commemodèle auprès des peintres et prête les traits de son visage pour des sculptures de Rodin ;Gwendolen May John* (1876-1939), peintre et écrivain britannique, avec qui Rodin eutune idylle et qui servit de modèle pour la muse Whistler.Sculptures des élèves et praticiens de Rodin : Séraphine Soubdinine* (1870-1944), artisterusse émigré à Paris ; Malvina Hoffmann* (1887-1966), sculpteur américain ; OssipZadkine* ; William Rothenstein*.Sculpture de Medardo Rosso* (1858-1928), sculpteur italien ayant séjourné à Paris.Photographies prises par des photographes étrangers dans l’atelier ou le jardin de Rodin :Edward Steichen (1879-1973), américain, Karl Henri Bodmer, Stephen Haweis, HenryCols, Gertrude Käsebier, Frank Bal (1876-1960), Pierre Choumoff* (1872-1936),photographe russe émigré à Paris…Photographies d’étrangers : danseuses cambodgiennes en 1906 ; Isadora Duncan* qui avaitson école de danse dans la cour de l’hôtel Biron, Bernard Shaw, Loïe Fuller*, amie deRodin, Rainer Maria Rilke*, secrétaire de Rodin en 1905-1906, etc.MUSÉE DE SURESNES - RENÉ SORDESLieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesPrésentation des collectionsMusée de Suresnes - René Sordes (Suresnes).Créé en 1926, le Musée, reconnu Musée de France, a hérité des collections d’érudits locauxet conserve le patrimoine local historique et ethnographique de la ville de Suresnes(estampes, dessins, photographies, manuscrits, outils de vignerons et d’agriculteurs,objets…). Fermé depuis 1998, le Musée devrait emménager dans la gare de SuresnesLongchamp et proposer des expositions, conférences, animations, et mettre à disposition sadocumentation.XIX e -XX e siècles.La Ville de Suresnes souhaite valoriser son patrimoine architectural, comme la demeure del’Anglais Charles Frederick Worth* (1825-1895), couturier de l’impératrice Eugénie et dela princesse de Metternich. De cette demeure extravagante qui s’étalait sur 15 000 m 2 , ilsubsiste aujourd’hui le pavillon d’entrée avec sa grille-porte surmontée de deux escargots -emblèmes du couturier -, ainsi que le pavillon de style anglo-normand construit en 1872.Signalons également le cimetière militaire américain inauguré en 1919 en présence duprésident Wilson, du général Pershing et du maréchal Foch, sur les pentes du Mont-Valérien.Le Musée de Suresnes - René Sordes possède des photographies relatives à la propriétéWorth et au cimetière.MUSÉE TAVET-DELACOUR ET MUSÉE PISSARROLieu de conservationPrésentation de l’organismeModalité(s) d’entréeModalité(s) de consultationPrésentation des collectionsMusée Tavet-Delacour (Pontoise) et Musée Pissarro (Pontoise).Le Musée Tavet-Delacour, musée de la ville de Pontoise créé autour du fonds historique dela ville de Pontoise, est aujourd’hui consacré aux œuvres du XX e siècle, son annexe, leMusée Pissarro inauguré en 1980, présentant les collections du XIX e siècle.Dons, dépôts et acquisitions.Musées ouverts au public.Outre la collection historique d’objets d’art religieux, de dessins et d’ouvrages dont les plusanciennes pièces remontent au XVI e siècle, les deux Musées possèdent des œuvres d’art701


4. Muséesdes XIX e et XX e siècles où dominent les peintures de Pissarro et de Freundlich*.Intérêt des collections Le Musée possède la plus riche collection d’œuvres d’Otto Freundlich* (1878-1943),sculpteur et peintre allemand installé à Paris au début du XX e siècle, ayant peint notammentau Bateau-Lavoir et à Auvers-sur-Oise, mort en déportation. Parmi les artistes représentésdans la collection permanente figurent également Shirley Goldfarb* (1925-1980), peintreaméricaine installée à Paris dans les années 1950, et son mari, Gregory Masurovsky* (né àNew York en 1929), écrivain et dessinateur américain. Signalons également des œuvresde : Diego Giacometti* (1902-1985), sculpteur suisse établi à Paris auprès de son frèreAlberto* ; Geer van Velde* (Lisse 1898-Cachan 1977), peintre hollandais venu à Paris en1925 ; Pablo Gargallo* (Maella 1881-Reus 1934), sculpteur espagnol installé à Paris en1925 après y avoir effectué plusieurs séjours ; Adolf Richard Fleischmann* (1892-1968),artiste allemand émigré à Paris dans les années 1930 et qui fut interné au camp des Millesen 1940.Sources complémentaires Voir la présentation du fonds Gregory Masurovsky* conservé à l’IMEC (p. 663).MUSÉE DE LA TOILE DE JOUYLieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation des collectionsMusée de la toile de Jouy, Château de l’Églantine (Jouy-en-Josas).Créé en 1977, le Musée de la toile de Jouy est consacré à la manufacture de Jouy-en-Josasfondée en 1759 par Christophe-Phili<strong>pp</strong>e Oberkampf*, teinturier et fabricant allemand(Wiesenbach 1738-Jouy-en-Josas 1815).Milieu XVIII e -début XIX e siècles.Libre.Fonds.Le Musée présente une salle d’histoire de la manufacture et de son environnement, unereconstitution du salon Oberkampf*, et plusieurs salles consacrées à la toile de Jouy, de sacréation à son apogée.MUSÉE IVAN TOURGUENIEVLieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation des collectionsMusée Ivan Tougueniev (Bougival).L’association des amis d’Ivan Tourguéniev, Pauline Viardot et Maria Malibran (ATVM) aété créée en 1977 dans le but de promouvoir leurs œuvres. En 1983, l’ATVM installe unmusée dans la « datcha » construite par l’écrivain russe Ivan Tourgueniev (Orel 1818-Bougival 1883) à Bougival en 1874 qu’il baptiste « Les Frênes ». Sa datcha se trouve àproximité de la villa de style palladien habitée par les Viardot, très liés à Tourgueniev.XIX e siècle.Libre les dimanches entre avril et octobre. Sur rendez-vous la semaine.Fonds.Une exposition permanente retrace la vie d’Ivan Tourgueniev*, de sa famille et amis enRussie, puis en France. De nombreuses lettres à des amis russes, à des écrivains (Flaubert,Maupassant, Zola, Sand…), des musiciens (famille Viardot, Malibran*, Rossini*, Saint-Saëns…), des peintres (Delacroix, Ingres), sont exposées. Des tableaux, gravures,estampes, dessins jalonnent les salles d’exposition. Dans les étages, le visiteur découvre lebureau de Tourgueniev* et une reconstitution de sa chambre.MUSÉE UTRILLO-VALADONLieu de conservationPrésentation de l’organismeModalité(s) d’entréeMusée Utrillo-Valadon (Sannois).Musée ouvert en 1995 à Sannois dans la Villa Rozée, ancienne clinique du docteurRevertégat où Maurice Utrillo fit plusieurs cures de désintoxication.Dons, acquisitions.702


4. MuséesInstrument(s) de recherche Une description générale des collections est faite sur le site de la ville de Sannois :www.ville-sannois.fr.Modalité(s) de consultationPrésentation des collectionsIntérêt des collectionsMusée ouvert au public.Les collections du Musée se composent de tableaux, dessins et gravures de Maurice Utrilloet Suzanne Valadon ainsi que d’objets leur ayant a<strong>pp</strong>artenu. Des archives, desphotographies et de la documentation complètent le fonds.La correspondance de Maurice Utrillo et Suzanne Valadon contient quelques lettreséchangées avec des artistes étrangers installés en France, comme par exemple JiriKarpelès* (1882-1945), dit Georges Kars, peintre tchèque de l’École de Paris.MUSÉE DE LA VIE ROMANTIQUELieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation des collectionsMusée de la vie romantique (Paris).Le Musée se situe dans l’ancienne demeure du peintre hollandais Ary Scheffer* (Dordrecht1795-Argenteuil 1858) qu’il loue avec sa famille à partir de 1830, rue Chaptal dans lequartier de la Nouvelle Athènes. Il y installe un atelier de travail et un atelier de réceptionqui deviennent de hauts lieux d’activités politiques, littéraires et artistiques, fréquentés parEugène Delacroix, George Sand, Gioacchino Rossini*, Frédéric Chopin* ou encore IvanTourgueniev*. La maison est vendue à l’État par les descendants d’Ary Scheffer* en 1956pour y établir une institution culturelle. En 1982, l’État confie la gestion de l’immeuble à laville de Paris qui y fonde le Musée de la vie romantique.Le Musée de la vie romantique est un musée de la Ville de Paris.XVIII e -XIX e siècles.Catalogues des collections et des expositions. – Voir les sites Internet de la Parisienne dephotographie (www.parisenimages.fr) et de l’Agence Roger-Viollet (www.roger-viollet.fr)pour visionner une <strong>partie</strong> des collections.Libre.Fonds.Les collections s’organisent, au rez-de-chaussée, autour d’éléments évoquant l’époqueromantique, notamment par des lettres, portraits, meubles et bijoux ayant a<strong>pp</strong>artenu àGeorge Sand, et à l’étage autour d’œuvres d’Ary Scheffer* et de ses contemporains. Unereconstitution de l’atelier-salon et de sa bibliothèque se visite également.MUSÉE ZADKINELieu de conservationPrésentation de l’organismeDates extrêmesInstrument(s) de rechercheModalité(s) de consultationNiveau de descriptionPrésentation des collectionsMusée Zadkine (Paris).En 1978, la veuve d’Ossip Zadkine* (1890-1967) donne à la ville de Paris des œuvres etbiens immobiliers du sculpteur russe en vue de la création du musée qui est inauguré en1982 dans la maison et l’atelier de la rue d’Assas, où il vécut et travailla de 1928 à sa mort.Le Musée Zadkine est un musée de la Ville de Paris.XX e siècle.Catalogues des collections et des expositions. – Voir les sites Internet de la Parisienne dephotographie (www.parisenimages.fr) et de l’Agence Roger-Viollet (www.roger-viollet.fr)pour visionner une <strong>partie</strong> des collections.Libre.Fonds.Le Musée présente plus de 400 sculptures, et autant d’œuvres sur papier, gouaches, dessinsde Zadkine*, établi à Paris en 1910, permettant de retracer son évolution artistique. Descréations contemporaines font régulièrement l’objet d’expositions temporaires.<strong>703</strong>

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