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Annexe 1 - Bio Bello Blog

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“Tous ensemble contre le bruit”<br />

Pollution sonore à Marseille :<br />

Livre noir de la ville bleue<br />

Mars 2008


Sommaire<br />

QUARTIERS NORD : UN ENFER PAVE DE CAMIONS<br />

- Contribution des Comités d'action camions : Mettre des noms et des chiffres sur l’horreur quotidienne.<br />

- Contribution de l'Association " Cap au Nord " : Historique de l’implantation de l’Entreprise<br />

Graveleau-Dascher.<br />

- Contribution d’habitants de Saint-Henri : Vivre dans un enfer à Camions.<br />

- Contribution de Monsieur et Madame Jourdan : Le littoral de l’Estaque.<br />

SURVOL DE MARSEILLE PAR LES AVIONS<br />

- Contribution du Collectif pour la défense du cadre de vie dans les 15° et 16° arrondissements :<br />

Une lutte de plusieurs années.<br />

LE PORT : UN ETAT (BRUYANT) DANS L'ETAT<br />

- Contribution du Collectif pour la défense du Cadre de vie dans les 15° et 16° arrondissements:<br />

Des nuisances sonores diverses et variées.<br />

- Contribution de Max Fontana : Mourepiane, terrasse du bruit.<br />

LA SNCF, ENTREPRISE CITOYENNE ?<br />

- Contribution du Collectif pour la d éfense du cadre de vie dans les 15° et 16° : Traversée des<br />

quartiers nord par la voie ferrée<br />

- Contribution d’un regroupement d’habitants de Saint-Henri : Eurocargorail<br />

CENTRE VILLE : GRANDS PROJETS ET HABITANTS SACRIFIES<br />

- Contribution de l'Association COQLICO : Le Boulevard de la Libération après le “nettoyage”<br />

du Boulevard Longchamp pour le passage du Tramway.<br />

- Contribution du Collectif Chutes Lavie/ Fleming . La couverture de la rocade : une véritable<br />

Arlésienne<br />

- Contribution de la copropriété “L’Etoile” : La gare routière du Rouet.<br />

3


SPECULATION IMMOBILIERE ET CADRE DE VIE :<br />

- Information en provenance du Boulevard Bompard : le chantier qui rend fou.<br />

- Information sur les Résidences “Cap Est” (Menpenti)<br />

- Contribution du CIQ Rouguière- Cartonnerie-Libération-Les Comtes : Historique du mur antibruit.<br />

- Contribution d’Alain Aubin : Comment le silence nous a été volé ?<br />

ABSENCE DE CONCERTATION = ABERRATIONS URBAINES.<br />

- Contribution du Docteur Madar: Les “coussins berlinois” du boulevard Kaddouz<br />

CES PROJETS QUI FONT PEUR :<br />

- Contribution de Action L2 : La L2 Est, un serpent de mer.<br />

- Contribution du Collectif de Défense, Protection de l’Habitat et Amélioration de la Résidence<br />

“Les Grands Pins” (Saint-Tronc) : Projet de la U430, les nuisances d’un véritable aspirateur à véhicules.<br />

- Contribution de SOS Nature Sud : Trafic ? Vous avez dit trafic ? Bruit ? Qué bruit ? A Marseille,<br />

on fait tout pour...


Quartiers nord :<br />

un enfer pavé de camions.<br />

camions<br />

5


Contribution des Comités d’Action<br />

Camions<br />

La ville de Marseille a fait le choix montrueux de spécialiser les<br />

14°, 15° et 16° arrondissements en transports et logistique,<br />

transformant ainsi en véritable enfer le cadre de vie de 150 000 habitants.<br />

Pour essayer de mettre des noms et des chiffres sur cette horreur quotidienne, nous avons établi un plan<br />

d’implantation et une liste des transporteurs : ce plan et cette liste, encore incomplets, sont déjà très<br />

parlants (<strong>Annexe</strong> 1 et 2).<br />

Nous avons également effectué trois comptages de camions : le premier spécifique à l’entreprise<br />

Graveleau Dascher, le deuxième sur le littoral (traversée du village résidentiel de l’Estaque) et le troisième<br />

sur un axe intérieur (quartier de Saint André). Le premier comptage donnait 426 camions en 24h<br />

pour une seule entreprise (annexe 3) , le deuxième 593 camions en 12h sur l’ensemble du trafic (annexe<br />

4) et le troisième, effectué dans les mêmes conditions, 876, soit 1,5 camion à la minute ! (annexe 10)<br />

Ce désastre urbain représente simultanément :<br />

- Le sacrifice de la santé des habitants par le bruit et la pollution<br />

- La mise en danger permanente<br />

- Le sacrifice du droit élémentaire à circuler librement<br />

- Le sacrifice de l’espace public.<br />

Parmi toutes ces nuisances, nous nous sommes attachés plus particulèrement au bruit parce que facile<br />

à mesurer, soumis à des normes et faisant l’objet pour les municipalités d’une obligation à établir une<br />

carte de bruit et un plan d’action contre le bruit. Nous avons effectué à ce jour quatre mesures de bruit<br />

en divers points des 15° et 16° arrondissemens selon une procédure identique :<br />

- Un habitant muni d’un sonomètre<br />

- Un autre chargé d’établir un graphique<br />

- Les journalistes invités à venir constater par eux-mêmes.<br />

- Les passants invités à venir vérifier les chiffres indiqués par le sonomètre et à signer des lettres nominales<br />

pour témoigner de l’heure précise et du niveau de bruit constaté.<br />

- Ces lettres ont été ensuite adressées à Madame Françoise Gaunet-Escarras, Adjointe déléguée à la<br />

santé publique de la Ville de Marseille et à Monsieur Christian Frémont, alors Préfet de Région.<br />

On trouvera :<br />

- En annexe 5 : la liste des mesures de bruit effectuées<br />

- En annexe 6, 7, 8 et 9 des exemples de tract, courbe de bruit, courrier individuel et articles de presse.<br />

7


<strong>Annexe</strong> 1<br />

Plan d’implantation des entreprises<br />

- Chaque pastille bleue renvoie à une transporteur ou à une entreprise générant une forte circulation<br />

de poids lourds (voir liste en annexe 2=<br />

- Les pastilles noires figurent les points de concentration du trafic, avec maximales d’encombrement<br />

et de bruit.


<strong>Annexe</strong> 2 : Liste des entreprises (Pastilles bleues du plan)<br />

1. ARNAL et fils - containers (monstrueux !) à côté des puces<br />

2. La FLECHE BLEUE- déménagements<br />

3. HOME-BOX - entrepôt, magasins généraux, déménagement<br />

4. SPT - Phocéenne de travaux<br />

5. OTTAVIANI- transporteur<br />

6. PHOCEEENNE DE TRANSPORT<br />

7. AVENANCE - restauration industrielle<br />

8. PRIMAGAZ - entrepôt de bouteilles de gaz (bombe !)<br />

9.TIER-PORT SERVICE - transporteur<br />

10.ACTI-SUD - (FRAIKLIN - transports GROPPI, FAURE, MINETAINS, TRANSPOLES …)<br />

12 TRACO - transports internationaux<br />

13 MEDIACO - levage<br />

14 ORTEC - vidange- gestion déchets…<br />

15 Groupe V.G.B. - Color fruits - rue Gustave Castel - St Henri<br />

16 GRAVELEAU - transporteur (110 portes)<br />

17 LAFARGE - tuileries - impasse Louis Foucard<br />

18 LAFARGE - chemin de la Nerthe<br />

19 D.H.L. - transporteur<br />

20 APPIA 13 - terrassement route-autoroute<br />

21 SUD TRAVAUX PROVENCE - entreprise travaux publics<br />

22 GALEX/DEHON - entrepôt distribution de gaz (bombe !)<br />

23 PROGECO - Containers<br />

24 Groupe V.G.B. -Import-export Mourepiane<br />

25 T.C.S.I. - containers - chemin du Bizet (monstrueux !) Colline Estaque Gare<br />

26 ARNAL - containers Colline Estaque Gare<br />

27 APAVE - contrôle bâtiments<br />

28 A.B.B.- matériel électrique<br />

29 S.M.I. - chemin du Passet<br />

30 Ets Jean NEGRI - travaux routiers<br />

31 SAIPEM - groupe Eni - Port de la Lave - travaux dragage<br />

32 CO-MA-Transit - Littoral<br />

33 BUONOMO - transporteur<br />

34 ZONE d'ACTIVITES et entrepôt (une centaine d'entreprises)151, av des Aygalades<br />

35 S.N.E.F. Travaux publics<br />

36 DESCOURS et CABAUX - matériel métallurgique<br />

37 DECHETERRIE INDUSTRIELLE<br />

38 BRONZO - traitement déchets<br />

39/40 ZONE DE LA DELORME - (une vingtaine d'entrepôts..SOGETRANS, T.C.S….)<br />

41 CALBERSON - transporteur<br />

42 DUCROS - transporteur<br />

43 13 EXPRESS - messagerie - transports routiers<br />

44 LA POSTE - camions jaunes<br />

45 NICOLLIN - nettoyage - bennes ordures…<br />

46 ORLANDINI - transporteur<br />

47 ARTIZANORD (transports BRUNO, HENRY Diffusion, )<br />

48 COLAS - travaux publics<br />

49 DECHETTERIE DES PARTICULIERS du 15ème<br />

10


51 SANTIARD Père et fils - transporteur<br />

52 GARDE - transporteur<br />

53 MANENT transporteur<br />

54 SILVIO DE LUCA - transporteur<br />

55. TRANSPORTS REGIONAUX MARSEILLAIS- Messagerie<br />

56. TERMINAL AUTOMOBILES SERVICES - transport de véhicules<br />

57. CARRARA - Bouteilles gaz<br />

58. TRANSCAUSSE - Messagerie, transports routiers<br />

59. ARNAL - Containers - Forme 10<br />

60. CIRON - Transports Déménagements<br />

61. D.B. Transports - Transports semi-remorques, citernes<br />

11


<strong>Annexe</strong> 3 : Premier comptage de camions<br />

Comptage des<br />

Camions de GRAVELEAU<br />

par les riverains du Hameau des Tuileries<br />

durant 24 heures<br />

du 2 avril 2004 à 6heures du matin<br />

au 3 avril à 6 heures du matin<br />

12


<strong>Annexe</strong> 4 : Deuxième comptage de camions<br />

13


<strong>Annexe</strong> 5 : Récapitulatif des mesures de bruit<br />

28 février 2006<br />

Carrefour Tuileries/Saint-André - 13016<br />

Avenue de St-Louis au Rove/Impasse Louis Foucard<br />

De 10 h à 12 heures<br />

45 lettres de témoignages attestant de la mesure précise<br />

(de 70 à 100 décibels) à une heure précise.<br />

ont été envoyées à Mme Françoise GAUNET-ESCARRAS, Adjointe déléguée à la Santé de<br />

la Ville de Marseille et à Mr Christian FREMONT Préfet de Région.<br />

23 mars 2006<br />

Pont des Aygalades - 13015<br />

165, avenue des Aygalades<br />

De 10 heures 30 à 12 heures 30<br />

70 Lettres de témoignages attestant de la mesure précise<br />

(de 75 à 100 décibels) à une heure précise.<br />

ont été envoyées à Mme Françoise GAUNET-ESCARRAS, Adjointe déléguée à la Santé de<br />

la Ville de Marseille et à Mr Christian FREMONT Préfet de Région.<br />

12 juin 2006<br />

Villa Mistral à l'Estaque - 13016<br />

122, plage de l'Estaque<br />

De 10 heures à 12 heures<br />

90 Lettres de témoignages attestant de la mesure précise<br />

( de 75 à 87 décibels) à une heure précise.<br />

ont été envoyées à Mme Françoise GAUNET-ESCARRAS, Adjointe déléguée à la Santé de<br />

la Ville de Marseille et à Mr Christian FREMONT Préfet de Région.<br />

28 novembre 2006<br />

Esplanade Lycée St Exupéry et Chemin St Louis au Rove - 13015<br />

De 8 heures à 10 heures 30<br />

144 Lettres de témoignages attestant de la mesure précise<br />

(de 70 à 92 décibels) à une heure précise,<br />

ont été envoyées à Mme Françoise GAUNET-ESCARRAS, Adjointe déléguée à la Santé de<br />

la Ville de Marseille et à Mr Christian FREMONT Préfet de Région.<br />

14


<strong>Annexe</strong> 6 :Tract mesure de bruit<br />

15


16<br />

<strong>Annexe</strong> 7 :Graphique mesure de bruit


<strong>Annexe</strong> 8 : Lettre de témoignage individuel<br />

17


<strong>Annexe</strong> 9 :Article de presse<br />

18


<strong>Annexe</strong> 10 :<br />

Troisième comptage de Camions<br />

Savez-vous combien de camions vous pourrissent la vie<br />

tous les jours ?<br />

Réponse : 876 en 12 heures sur le chemin de Saint Louis au Rove.<br />

Les Comités d’Action Camions ont effectué le comptage le jeudi 7 février 2008, de<br />

7h du matin à 7h du soir, au niveau du 160 (rond-point des Tuileries).<br />

Que vous habitiez Saint André ou Consolat, dès que vous sortez du village ou de votre<br />

cité, vous êtes obligé d’emprunter une de ces routes qui sont devenues de véritables<br />

autoroutes à camions : bruit, pollution, embouteillages, danger : nous avons droit à<br />

tout... y compris au chômage parce que ces entreprises qui se délocalisent chez nous<br />

ne créent pas d’emploi supplémentaire. Les chauffeurs le savent bien. Les quartiers<br />

nord, saccagés par le soi disant “développement économique” sont aussi ceux où il y<br />

a le plus de chômeurs.<br />

Si vous n’avez pas envie de laisser faire, prenez contact avec nous. Toutes les participations<br />

seront les bienvenues.<br />

Comités d’action Camions : Maison du Citoyen, 11, Bd Jean Labro<br />

13016. Tél : 06 31 11 04 86<br />

19


Contribution d’habitants de Saint-Henri<br />

Marseille, le 7 novembre 2007<br />

J'habite au 3, chemin de St Henri ; mes locataires, Mr et Mme Sanat sont au 1, chemin<br />

de St Henri et mon fils, Frédéric LORENZETTI au 536, chemin du Littoral (13016<br />

MARSEILLE)<br />

Tout cela pour vous dire que nous sommes entièrement d'accord avec vous : il y a trop<br />

de camions, trop de bruit, trop de pollution.<br />

L'été, avec les fenêtres ouvertes, c'est intenable : on dirait que les camions passent dans<br />

la salle à manger.<br />

Je n'ai pas pu venir au rendez-vous de ce matin (le mercredi 7 novembre 07) mais je signe<br />

pour vous dire que nous sommes avec vous<br />

Signatures : VACHER, SANAT, LORENZETTI.<br />

20


Cap au Nord<br />

Contribution de l’Association<br />

“Cap au Nord”<br />

L’Implantation de l’Entreprise GRAVELEAU<br />

L’association CAP AU NORD a été créée en 1992 pour défendre notre environnement<br />

immédiat, le hameau des Tuileries, à Saint André (impasse Louis Foucard et impasse de<br />

la Genestelle) et pour améliorer la qualité de vie plus généralement dans les 15 ème et<br />

16 ème arrondissements. Un groupe d’habitants de Mourepiane nous a rejoints en 2000 et<br />

l’association comporte donc maintenant deux « noyaux » : Cap au Nord Mourepiane et<br />

Cap au Nord Saint André.<br />

Voici un petit historique qui permet d’apprécier dans son contexte la situation créée par<br />

l’implantation de la Société de transports GRAVELEAU ;<br />

Nous avions déjà l’autoroute et son bruit de fond !<br />

Nous avions déjà le train (bataille pour le mur antibruit et l’entretien annuel des talus,<br />

générateurs d’incendie) !<br />

Nous avions déjà Lafarge : ses camions, sa poussière sur les meubles et dans nos poumons<br />

!<br />

Nous avions déjà Ruisseau-Mirabeau : ses brûleries, ses pétards !<br />

En 2000 : Lafarge vend 6 hectares de terrain. ,<br />

En 2002, « en douce » la Ville donne un permis de construire honteux, sans concertation<br />

et sans affichage de permis de construire, au Transporteur GRAVELEAU/DACHSER,<br />

importante multinationale.<br />

En 2003, 2004, 2005, nous avons manifesté plusieurs fois sur le rond-point. Des élus<br />

viennent nous soutenir.<br />

En 2003 également , CAP AU NORD attaque la Ville de Marseille au Tribunal<br />

Administratif pour non affichage du Permis de Construire, création de nuisances et dangerosité.<br />

21


Après 3 ans de procédure, nous sommes déboutés sur un vice de forme mineur : la non<br />

communication à Graveleau du premier courrier au Maire de Marseille faisant office de<br />

recours gracieux.<br />

Fin 2003 : nous obtenons un courrier du Président du Conseil Général nous promettant la<br />

création d’un rond-point sur la Départementale D4 (chemin de St Louis au Rove) afin<br />

d’éloigner des maisons le bruit, la pollution et de diminuer la dangerosité des camions pour<br />

tout le secteur.<br />

En avril 2004, comptage par les riverains durant 24 heures –<br />

Résultat : 426 poids lourds sont entrés et sortis de Graveleau dont 79 de nuit…<br />

De 2004 à novembre 2007, le nombre de courriers, de coups detéléphone et de réunions<br />

a été faramineux. A chaque étape, il a fallu se battre et relancer les services Mais enfin,<br />

début novembre, le projet semble bouclé. Il doit être présenté au Budget du 20 décembre<br />

2007.<br />

Hélas, le projet n’a pas été présenté et nous n’avons plus aucune nouvelle du Conseil<br />

Général : six cents camions de Graveleau se déversent quotidiennement sous nos fenêtres<br />

par un portail de 4m20 de large, desservi par une impasse de 8 mètres de large.<br />

Pendant ce temps, un portail jumeau, accolé au premier, constitue l’accès de 250 camions<br />

journaliers de Lafarge, particulièrement bruyants et mal entretenus.<br />

Oh non ! Il ne fait pas bon habiter les quartiers nord de Marseille !<br />

Association “Cap au Nord”<br />

6, Impasse de la Genestelle<br />

13016- Marseille<br />

Caponor.assoc@wanadoo.fr<br />

La Présidente : Thérèse Bastié


Contributions d’habitants de l’Estaque<br />

Suite à notre conversation lors de la réunion du CIQ de l’Estaque, je vous confirme<br />

qu’habiter actuellement le chemin du Littoral devient vraiment invivable.<br />

Nous devons supporter à longueur de journée le va et vient dans les deux sens d’énormes<br />

camions transportant des containers et autres choses. Nous devons vivre fenêtres<br />

fermées même à doubles vitrages pour tenter d’écouter notre téléviseur ou nos conversations<br />

téléphoniques. De plus, nos façades se lézardent car ces fameux camions frôlent<br />

nos trottoirs à une vitesse qui n’est pas permise aux automobilistes.<br />

Nous espérons qu’avec vos efforts et avec l’aide de nos futurs élus, nous pourrons obtenir<br />

une amélioration à tous ces inconvénients.<br />

Monsieur et Madame Jourdan<br />

728, Chemin du Littoral<br />

13016- Marseille<br />

Marseille le 13 février 2005<br />

23


Survol de Marseille<br />

par les avions<br />

25


Contribution du Collectif pour la Défense du Cadre de Vie dans<br />

les 15° et 16°.<br />

C’est en 1997, suite aux travaux sur le nouvel aérogare de l’aéroport Marseille-Provence<br />

que la Direction Générale de l’aviation Civile procède, sans consultation des riverains, a un changement<br />

de la trajectoire des avions. Les structures métalliques créaient des interférences qui<br />

dégradaient les performances de l’ancienne balise VOR (VHF omnidirectional range).<br />

Avant, les avions en approche Nord passaient sur la mer au niveau de Corbières et ne survolaient<br />

pratiquement pas Marseille.<br />

Depuis 1997 la nouvelle trajectoire d’approche avec dispositif ILS (international Landing<br />

system) a entraîné le survol de tout le littoral marseillais de la pointe rouge à l’Estaque et environ<br />

20000 marseillais subissent des nuisances sonores importantes ainsi que la pollution puisqu’ils<br />

se trouvent sous l’approche automatique, véritable autoroute les jours de fort trafic ou de fort<br />

mistral. Les avions peuvent se succéder toutes les 2 à 3 minutes avec un bruit à leur passage de<br />

70 à 80 décibels entraînant de graves nuisances : bruits, troubles du sommeil, stress, plus de<br />

conversations possibles en extérieur, télévision perturbée, angoisses.<br />

Les riverains avec le collectif de défense du cadre de vie des 15 et 16éme mènent depuis<br />

dix ans des actions à tous les niveaux : interventions auprès des ministres et des élus, de l’aviation<br />

civile, de l’acnusa (autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires), manifestations, opérations<br />

escargot à l’aéroport…notre slogan : « plus d’avions sur nos têtes »<br />

Mais il n’a été obtenu jusqu’à présent que certaines améliorations comme:<br />

-l’augmentation des vols à vue : les pilotes sous certaines conditions de faible trafic et de<br />

météo favorable prennent des approches plus courtes et évitent Marseille.<br />

la diminution des vols de nuit<br />

un arrêté de restriction pour certains avions les plus bruyants<br />

la descente continue, en expérimentation en ce moment qui supprime les paliers et relève l’altitude<br />

de la trajectoire d’approche (gain de 2 db environ).<br />

En 2004 les riverains espérent la mise en place d’une trajectoire décalée qui évite les<br />

zones habitées de Marseille mais celle-ci est refusée par la DGAC, sous prétexte de sécurité (en<br />

raison du relief de la chaîne de l’Estaque et des variations de vents).<br />

Puis plus de 3000 marseillais se déplacent fin 2005 lors de l’enquête publique pour le nouveau<br />

PEB (plan d’exposition au bruit) afin qu’un nouveau couloir aérien au-dessus de Corbières,<br />

zone non urbanisée actuellement, soit préservé.<br />

Le préfet valide en 2006. Ce PEB qui protége ce couloir non urbanisé permettra quand la<br />

trajectoire courbe par guidage satellitaire sera opérationnelle, d’éviter le survol des zones habitées<br />

(excepté Saint Victoret). Cette approche est conditionnée pour l’instant a la mise en service<br />

de Galiléo annoncé pour 2013.<br />

De grand espoir mais pour quand ? A Marseille nous avons la chance d’avoir des approches<br />

possibles coté mer qui ne créeraient que peu de nuisances. Mais pour l’instant malgré nos actions<br />

nous continuons à subir les nuisances et en particulier le bruit des avions. Le trafic augmente,<br />

les nuisances aussi et les riverains sont de plus en plus excédés.<br />

27


<strong>Annexe</strong> 1 :Extrait du registre de l’enquête Publique sur l’exposition<br />

au bruit<br />

Un exemple sur 3000 participations.<br />

28


<strong>Annexe</strong> 2:Lettre ouverte à l’Aviation Civile<br />

(Parue dans l’Hebdo Marseille)<br />

29


<strong>Annexe</strong> 3: Lettre à la DGAC<br />

30


<strong>Annexe</strong> 4: Article de Presse<br />

31


<strong>Annexe</strong> 5: Carte du trafic aéroportuaire<br />

32


Le port:<br />

Un état (bruyant) dans l’Etat<br />

33


Contribution du Collectif pour la Défense du Cadre de Vie dans<br />

les 15° et 16°.<br />

Diverses nuisances sonores très fortes, subies de jour comme de nuit, jours fériés<br />

inclus, sont liées à l’activité du Port Autonome de Marseille ou des entreprises situées sur<br />

le territoire du Port Autonome<br />

-forme 10 éventail de nuisances<br />

1) sablage de pièces métalliques et autres, à l’air libre sans aucune protection. un bruit<br />

épouvantable sur notre quartier .<br />

2) réparation de contenairs sur le site de stockage (coup de masse en continu les jours<br />

de réparation<br />

3) ronde des portes-containers sur la nouvelle implantation (face à la porte 5) devant<br />

TPA<br />

4) ateliers de réparations devant le port des remorqueurs (Ste START) travaille quelquefois<br />

le dimanche inclus<br />

-terre -plein de Mourepiane<br />

Activité containers - chargement et déchargement des containers sur bateaux . les portiques<br />

tournent actuellement 19 h sur 24 h. Prévisions d’ici quelques mois de faire des<br />

rotations 24h sur 24 !!!!!!!!!!!!!!!!! Le bruit émanant de cette activité est particulirement<br />

insupportable.<br />

- stockage des voitures neuves sur le terre-plein . Là nous avons eu et avons encore<br />

actuellement quelques soucis de nuisances sonores au niveau des alarmes installées pour<br />

la protection de ces parcs.<br />

- bruit des camions ressenti sur la façade de Mourepiane au niveau de la place Clément<br />

Lévy et le prolongement jusqu’au niveau de la porte 5.<br />

“N’oublions pas que nous sommes le quartier le plus proche de l’enceinte portuaire , on<br />

pourrait dire que Mourepiane est sur le balcon du port . Aucun quartier riverain ne subit<br />

les nuisances que nous subissons, car beaucoup plus éloignés des sites d’activités. Ce<br />

quartier compte plus d’un millier de personnes dont la qualité de vie s’est profondément<br />

dégradée en deux ou trois ans.” (Michèle RAUZIER, habitante de Mourepiane)<br />

- Port de Saumaty<br />

Alors là, c’est le moyen âge ! ça disque, ça tronçonne, ça meule, ça tire (au fusil de<br />

chasse) les jours de semaine et le week-end (plusieurs interventions des riveains pour<br />

déplacer la police et faire constater les faits.)<br />

35


.<br />

Contribution de Max Fontana, habitant de Mourepiane<br />

Mourepiane, terrasse du bruit<br />

Je vous apporte un témoignage, un vécu d’un quartier agréable et sympathique avec vue<br />

sur la mer, sur les collines de l’Estaque, devenu doucement un véritable enfer, suite à l’occupation<br />

et transformation de notre littoral, par le Port autonome de Marseille.<br />

Aujourd’hui les résultats sont là :<br />

Derrière les grilles qui ceinturent la mer, nous avons juste en face de nos maisons une série<br />

de portiques qui fonctionnent en continu au gré des rotations des navires, de jour comme de<br />

nuit, dans un vacarme épouvantable lorsque les conteneurs manipulés sans précaution percutent<br />

bruyamment le sol, suivis des chariots élévateurs circulant à toute vitesse, jouant de<br />

leurs sirènes stridentes pour sécuriser la manœuvre, sans oublier le bruit des navires dont<br />

les moteurs tournent en permanence , un vrai régal !<br />

Ajoutez à cela le bruit de la circulation sachant que nous subissons le trafic des camions<br />

chemin du littoral, parallèlement à celui de la route interne au Pam avec essentiellement des<br />

remorques à conteneurs, et ce bruit de ferraille à répétition au passage sur les plaques<br />

d’égout mal ajustées.<br />

Vous pouvez vous-mêmes vous rendre compte, on ne peut plus circuler chez nous sans<br />

être entourés de camions venant de toute part et malheur à celui qui n’avance pas assez<br />

vite, vous les voyez foncer vous obligeant à des manœuvres risquées.<br />

En plus le port a installé, côté porte 5, à Mourepiane de nouvelles sociétés de réparation de<br />

conteneurs qui s’en donnent à cœur joie et vas y que je tape, que je meule, que je sable. Je<br />

vous fais grâce de la pollution que l’on respire.<br />

N’oublions pas les avions dont certains sont tellement bruyants ou trop bas, qu’ils stoppent<br />

toute conversation.<br />

Je vous laisse imaginer l’horreur quand toutes ces sources de bruits s’activent en même<br />

temps…c’est vraiment inhumain.<br />

Dire que nous sommes en plein quartiers de Marseille, au passé pas si lointain où les usines<br />

fournissaient des milliers d’emplois tout en respectant nos villages, nos plages, valeurs<br />

qui n’ont plus court aujourd’hui. Pour l’unique intérêt et profit de quelques personnes sans<br />

scrupule, nos quartiers continuent aujourd’hui d’être massacrés comme jamais. Je termine<br />

en ayant une pensée pour Cézanne qui doit se retourner dans sa tombe en voyant ce<br />

désastre.<br />

Max FONTANA<br />

1, travere du phare<br />

13016 - MARSEILLE<br />

Marseille, le 23 janvier 2008


La SNCF:<br />

Entreprise citoyenne ?<br />

37


Contribution du Collectif pour la Défense du Cadre de Vie dans<br />

les 15° et 16° :<br />

La voie ferrée (grandes lignes et TGV) traverse entièrement les quartiers nord avant d’arriver en Gare<br />

Saint-Charles. Deux nuisances sonores consécutives à cette traversée nous ont été signalées par les riverains<br />

:<br />

Nuisance due au passage des trains :<br />

Bruit et vibrations pourraient être largement atténuées par la construction de murs anti-bruits sur les<br />

segments ou la voie ferrée est le plus proche des habitations (Cf courrier du CIQ des Hauts de l’Estaque<br />

fourni en annexe), ainsi par une réglementation de la vitesse des trains dans toute la traversée de l’agglomération<br />

marseillaise.<br />

Nuisance due à la Société « Eurocargo Rail » :<br />

La SNCF (ou plutôt l’Etablissement RFF, Réseau Ferré de France, qui gère les infrastructures pour le<br />

compte de la SNCF)) a loué des rails, à proximité de la gare de l’Estaque à une entreprise anglaise,<br />

Eurocarfo Rail, qui pratique le ferroutage. Les locomotives, lorqu’elles ne sont pas en service, stationnent<br />

sur la voie ferrée. Jusque là rien d’anormal. Les nuisances proviennent de ce que l’entretien de ces<br />

locomotives nécessitent que les moteurs tournent sur place pendant des heures. D’après les informatons<br />

recueillies, il s’agit de micro-déplacements (cinq mètres dans un sens, cinq mètres dans l’autre) pour<br />

éviter la déformation des roues due au poids des locomotives. Ce procédé plus économique en main<br />

d’œuvre se serait subsitué à la méthode ancienne qui consistait à démonter régulièrement les roues pour<br />

en rectifier la courbe. Les moteurs diesel tournent donc pendant des heures, produisant une pollution<br />

sonore et une pollution de l’air qui nuisent gravement à la vie des riverains.<br />

Le ferroutage est certainement une solution souhaitable pour l’environnement…. A condition qu’il utilise<br />

des méthodes compatibles avec le respect de l’environnement.<br />

39


Contribution d’un regroupement d’habitants<br />

de Saint-Henri<br />

L’installation récente d’Eurocargo Rail, société anglaise qui entrepose ses<br />

locomotives en bordure du noyau villageois de St Henri, est en complète<br />

contradiction avec la politique de l’environnement menée par la Ville, l’Etat et<br />

la Communauté Européenne.<br />

En effet, l’entretien de ces locomotives consiste à faire tourner sur place leur<br />

moteur diesel plusieurs heures de suite. Il en résulte une pollution sonore et<br />

une pollution de l’air qui nuisent gravement à la santé des riverains : vapeurs<br />

de diesel et volume sonore insupportables de jour comme de nuit, en semaine<br />

ou jours fériés dans un secteur d’habitat et de bureaux qui comporte aussi une<br />

école maternelle et une école primaire.<br />

Comment RFF (Réseau Ferré de France) bailleur d’Eurocargo Rail peut-il,<br />

sans enquête de voisinage, en pleine ville, imposer de telles nuisances ?<br />

Comment aller travailler lorsqu’on a mal dormi, lorsque le sommeil des enfants<br />

est perturbé ?<br />

Une nouvelle installation ne doit-elle pas, plus qu’une autre, souscrire aux normes<br />

actuelles et, lorsqu’elle génère des nuisances, faire l’objet d’une enquête<br />

de voisinage ?<br />

Un responsable d’Eurocargo Rail, lors d’une entrevue sur les lieux, nous assurait<br />

que ces perturbations étaient momentanées car les locomotives, destinées<br />

à circuler entre l’Italie et l’Espagne, ne devaient stationner que très exceptionnellement.<br />

Il n’en est rien.<br />

Nous demandons à RFF et aux élus :<br />

de mettre fin à la présence d’Eurocargo Rail dans un quartier habité<br />

de publier la carte de bruit demandée par la communauté européenne<br />

NOMS Adresses Dates Signatures<br />

40


<strong>Annexe</strong> 1 :<br />

SNCF, RFF, Eurocargorail : quelques précisions.<br />

RFF : En 1997, par la loi 97-135, la propriété de l’essentiel du domaine public ferroviaire français a<br />

été transférée à RFF (Réseau Ferré de France), Etablissement Public Industriel et Commercial (EPIC)<br />

avec le même statut, donc, que le Port Autonome de Marseille. C’est dorénaant RFF qui est prorpiétaire<br />

du réseau et gère les infrastructures ferroviaires.<br />

La SNCF n’est donc plus en charge que de l’activité commerciale de transport ferroviaire. Mais c’est<br />

un peu plus compliqué, en réaalité, la SNCF ayant toujours en charge la maintenance des voies ferrées...<br />

pour le compte de RFF !<br />

Eurocargorail : Filiale du groupe anglais English and Scottish Railway, a été autorisé en octobre<br />

2005 à faire circuler des trains de marchandises en France. Elle est aujourd’hui le troisième<br />

transporteur de fret en France.<br />

(Note des compilateurs du Livre Noir)<br />

41


Centre Ville :<br />

Grands projets et habitants<br />

sacrifiés<br />

43


Contribution de l’association<br />

COQLICO<br />

46


<strong>Annexe</strong> 1 :<br />

Mesures de bruit<br />

constatées par hussier<br />

avant la modificaton<br />

du trafic<br />

48


<strong>Annexe</strong> 2 :<br />

Mesures de bruit effectuées par<br />

les habitants après la modification<br />

du trafic.<br />

56


<strong>Annexe</strong> 3 : Article paru dans la revue “POUR” (2006)<br />

57


<strong>Annexe</strong> 5 : Bulletins de l’Association COQLICO<br />

62


C’est la rentrée. Voici donc, histoire de reprendre<br />

contact, quelques informations sur la situation de<br />

notre quartier, sur les démarches récemment<br />

entreprises par notre association et ses<br />

propositions d’actions pour l’avenir.<br />

� Depuis 18 mois, le boulevard de la Libération est<br />

en double sens et nous avons pu mesurer combien<br />

l’envahissement des voitures, entraînant pollution,<br />

bruit, dangerosité et manque d’espace pour les piétons<br />

empoisonne notre vie quotidienne. De surcroît, cette<br />

dégradation s’accompagne d’une politique de<br />

nettoyage défaillante. Nos trottoirs sont devenus de<br />

véritables dépotoirs.<br />

� Le 19 juin 2006, en coopération avec la Ligue<br />

contre la violence routière (Régionale et<br />

départementale) et trois associations de parents<br />

d’élèves FCPE du quartier (collège Chape, écoles<br />

Franklin Roosevelt et Saint Vincent de Paul), nous<br />

avons adressé un courrier à Monsieur Frémont, Préfet<br />

des Bouches-du-Rhône, et à Monsieur Jean Claude<br />

Gaudin, Président de Marseille Provence Métropole<br />

afin de les alerter sur la dégradation de la sécurité<br />

routière sur le boulevard de la Libération. Nous nous<br />

sommes pour cela appuyés sur notre vécu mais aussi<br />

sur des statistiques obtenues auprès des marins<br />

pompiers de Marseille : en 2005, elles montrent une<br />

augmentation de 53% de leurs interventions pour<br />

accident de la circulation sur le boulevard de la<br />

Libération par rapport à 2004. Cette tendance<br />

s’aggrave en 2006 (+ 80% par rapport à 2004 si la<br />

tendance des 4 premiers mois se poursuit). Jugeant<br />

une telle situation inacceptable, nous leur avons<br />

demandé de prendre en urgence des mesures dont la<br />

suppression de la mention « axe fluide », la<br />

sécurisation des passages piétons, la limitation de la<br />

vitesse des véhicules à 30 km/heure, le passage de<br />

trois à deux voies et, enfin, l’élargissement conséquent<br />

des trottoirs.<br />

� Le 25 juillet 2006, Monsieur Jean Claude Gaudin<br />

nous faisait parvenir sa réponse, précisant d’emblée<br />

qu’il ne serait pas question, à terme, de remettre en<br />

cause le double sens puisque celui-ci était nécessaire<br />

compte tenu du réaménagement du boulevard<br />

Longchamp et de « l’inexistence d’axes proches, entre<br />

le centre ville et les Cinq Avenues ». Le moins qu’on<br />

puisse dire, c’est que de tels propos ne témoignent pas<br />

Flash info n°5 - Septembre 2006<br />

d’une volonté de remettre en cause la fracture urbaine<br />

Longchamp/Libération et laissent quelque peu pantois.<br />

Faut-il en effet encourager les habitants des Cinq<br />

Avenues à venir en voiture au centre ville ? À quoi va<br />

donc servir le tramway ? Ne faut-il pas, par ailleurs,<br />

encourager le vélo ou la marche à pied sur une<br />

distance aussi courte ?<br />

Notre écœurement est grand face à l’abandon dont<br />

nous sommes l’objet. Comme nous le redoutions,<br />

seules les rues impactées par le tracé du tramway font<br />

l’objet de toutes les attentions de la Mairie et de<br />

Marseille Provence Métropole.<br />

Dans la suite de son courrier, Monsieur Jean Claude<br />

Gaudin nous informe de l’existence d’un projet<br />

actuellement à l’étude, visant à ramener les voies du<br />

boulevard de la Libération de trois à deux sur une<br />

grande partie du linéaire ; confirmant, par là, les<br />

engagements qu’il avait pris (dans sa lettre du 23 juin<br />

2006) à propos d’une requalification de ce boulevard.<br />

Nous aimerions bien sûr en savoir plus et nous nous<br />

demandons pourquoi les associations qui défendent la<br />

qualité de la vie du quartier n’ont pas été consultées ;<br />

pourquoi aussi, le CIQ Longchamp, qui a été tenu au<br />

courant du contenu du projet et qui l’a approuvé, n’en a<br />

pas informé la population ? Il se contente d'écrire dans<br />

son bulletin n° 84 de juin 2006 qu'un premier projet de<br />

réaménagement du bd de la Libération lui a été<br />

présenté et qu'il lui paraissait satisfaisant.<br />

Enfin, aucune des mesures immédiates que nous<br />

demandions (excepté peut-être la suppression de la<br />

mention axe fluide) ne sera prise en compte.<br />

� Nous demandons donc que Coqlico et, plus<br />

largement, toutes les associations qui représentent les<br />

habitants, commerçants et usagers du quartier soient<br />

consultés sur ce projet d’aménagement.<br />

Comme vous pouvez le constater, c’est une annéecharnière<br />

qui se profile et nous devons plus que jamais<br />

nous mobiliser pour peser sur les décisions qui<br />

engagent notre qualité de vie. C’est dans ce sens que<br />

Coqlico inscrit son programme de rentrée.<br />

Notre association a donc décidé de prendre un local sur<br />

le boulevard de la libération (au n°26) pour une<br />

meilleure visibilité et offrir l’occasion de rencontres plus<br />

nombreuses avec la population du quartier. Elle entend<br />

mettre ce local à disposition de tous afin qu’il devienne<br />

une véritable maison de quartier. Il suffit d’être adhérent<br />

de l’association pour en bénéficier.<br />

COmité de défense des habitants, Quartier LIbération COnsolat – 26, bd de la Libération<br />

B.P. 11023 – 13191 Marseille Cedex 20 - www.coqlico.com – contact@coqlico.com – Tél. : 08 73 71 65 93


➔ Informations<br />

Le 24 novembre dernier, sur proposition de son Président,<br />

le bureau de la communauté urbaine (MPM) a approuvé<br />

une autorisation de programme de 2 000 000 € en vue de<br />

travaux sur le boulevard de la Libération. De prime abord, il<br />

ne s’agirait que d’une réfection générale des revêtements<br />

de la chaussée et des trottoirs puisqu’il est prévu :<br />

� un nouveau revêtement pour les trottoirs,<br />

� un tapis « phonique » en mortier bitumineux sur la<br />

chaussée,<br />

� des bandes structurantes en dalles de béton blanches,<br />

� un revêtement en béton poreux beige autour des arbres,<br />

� une nouvelle signalisation en résine blanche.<br />

Une lecture plus attentive du rapport qui a été soumis au<br />

bureau de la communauté urbaine montre qu’il s’agit en fait<br />

du projet de requalification annoncé par Monsieur Jean<br />

Claude Gaudin lui-même dans sa réponse du 23 juin 2005 à<br />

une lettre que nous lui avions adressé : « s’agissant plus<br />

particulièrement du boulevard de la Libération, il fera l’objet<br />

d’une requalification après la mise en service du tramway.<br />

Un espace plus large pourra alors être accordé aux piétons<br />

et leur sécurité sera améliorée sans que cette requalification<br />

n’impacte ni les arbres ni le stationnement. »<br />

Il est en effet aussi prévu dans le cadre de ces travaux :<br />

� une réduction à deux voies de circulation sur une largeur<br />

totale de chaussée d’environ 6 mètres,<br />

� une file de stationnement longitudinal de 2 mètres sur la<br />

chaussée, côté pair,<br />

� une file de stationnement à cheval sur trottoir/chaussée, côté<br />

impair.<br />

Ces travaux seront exécutés en deux temps. Une première<br />

tranche (ferme) concernant le côté impair (trottoirs et<br />

chaussées) est prévue à partir de mai 2007 ; une autre<br />

tranche (conditionnelle) concernant le côté pair (trottoirs)<br />

pour 2008, un intervalle de 8 mois étant prévu entre la fin<br />

des travaux de la tranche ferme et le début des travaux de<br />

la tranche conditionnelle.<br />

➔ Analyses<br />

Quelques points de ce projet sont positifs et montrent que la<br />

majorité de MPM a entendu certaines de nos revendications.<br />

C’est le cas de la confirmation du maintien des arbres ou<br />

encore du trottoir, côté pair, débarrassé de la présence<br />

gênante des voitures et rendu aux piétons. Ces acquis<br />

témoignent de l’utilité de la pression que nous ne cessons<br />

d’exercer et du travail que nous conduisons maintenant<br />

depuis plus de trois ans.<br />

Mais, soyons clair, ce projet, dans ses dispositions<br />

essentielles, ne répond pas aux attentes des habitants,<br />

commerçants et usagers de notre quartier.<br />

➢ D’abord en matière de démocratie car, une fois de plus,<br />

les associations représentatives de notre quartier<br />

(Coqlico, associations de parents d’élèves, Ligue contre<br />

la violence routière…) n’ont pas été consultées sur le<br />

Flash info n°6 – janvier 2007<br />

Et voilà, 2007 est là et Coqlico toujours là ! C’est avec joie que nous<br />

vous adressons nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année<br />

contenu du projet et ont été mises devant le fait accompli !<br />

Seul le CIQ Longchamp a été consulté mais ce dernier -<br />

qui ne rayonne que sur une toute petite partie du<br />

boulevard - n’a malheureusement pas informé les<br />

habitants et commerçants, se contentant de déclarer que<br />

ce projet lui paraissait à première vue satisfaisant.<br />

➢ Ensuite, dans son contenu lui-même dans la mesure<br />

où il reste très largement tributaire d’une logique du<br />

« tout voiture » avec mise en danger d’autrui :<br />

� maintien d’un double sens favorisant l’entrée des<br />

voitures dans le centre ville alors qu’il faudrait, au<br />

contraire, en compliquer l’accès. Une telle décision<br />

contredit bien sûr les objectifs affichés du Plan de<br />

Déplacement Urbain (PDU). Notre association a<br />

pourtant porté à la connaissance de tous, habitants et<br />

élus, des chiffres indiscutables qui viennent témoigner<br />

de l’extrême dangerosité de ce boulevard,<br />

� maintien des voitures à cheval sur le trottoir, côté<br />

impair, alors que notre questionnaire piétons a montré<br />

qu’il s’agissait là d’une nuisance importante,<br />

� absence de mesures concrètes d’aménagements visant<br />

à réduire la vitesse et à sécuriser les carrefours.<br />

➢ De surcroît, en l’absence d’informations précises et<br />

officielles adressées directement aux citoyens,<br />

plusieurs questions demeurent dont deux très<br />

importantes.<br />

Va-t-on assister à une diminution globale de l’offre des<br />

transports publics sur Marseille et plus particulièrement sur<br />

notre boulevard à une disparition pure et simple de tous<br />

les bus ?<br />

Quelles dispositions concrètes a-t-on prévu afin de<br />

permettre les arrêts minutes et les livraisons<br />

indispensables à l’activité de nos commerces et à la vie de<br />

notre quartier ?<br />

Notre association a réfléchi à un projet de<br />

réaménagement, pour le boulevard de la Libération,<br />

rompant avec cette logique du « tout voiture » avec mise<br />

en danger d’autrui, montrant ainsi que d’autres solutions<br />

sont possibles.<br />

♣♣♣♣♣♣<br />

Nous n’avons pas l’intention de rester les bras croisés. Il<br />

est impératif d’articuler propositions et actions afin<br />

d’améliorer la qualité de vie dans notre quartier ; C’est<br />

pourquoi nous vous invitons à une<br />

Réunion Publique d’Information et d’Echange<br />

Mardi 30 Janvier à 19h00 au local de Coqlico<br />

26 Bd de la Libération<br />

COmité de défense des habitants, Quartier LIbération COnsolat – 26, bd de la Libération<br />

B.P. 11023 – 13191 Marseille Cedex 20 - www.coqlico.com – contact@coqlico.com – Tél. : 08 73 71 65 93


� « Report de circulation du Boulevard Longchamp vers<br />

le boulevard de la Libération. En cas de grosses difficultés,<br />

le maintien du sens actuel (un seul sens montant) pourrait<br />

être envisagé. Il s’agirait d’une accentuation de la politique<br />

de restriction d’accès à l’hyper-centre en voiture,<br />

conformément au PDU. »<br />

Ce texte daté du 9 juin 2004 a été écrit par Marseille<br />

Provence Métropole, en réponse à des questions posées par<br />

Monsieur Favila, Président de la Commission de l’enquête<br />

publique qui avait porté sur le tracé du tramway. Un<br />

président qui prenait acte du rejet massif du double sens par<br />

les habitants, commerçants et usagers qui s’inquiétaient de<br />

leur avenir.<br />

Nous le subissons au quotidien. Le trafic, depuis cette mise<br />

en double sens, est intense et personne ne peut<br />

raisonnablement nier ses conséquences désastreuses en<br />

termes de pollution, de bruit et d’accidents, parfois mortels.<br />

Le comble du comble ! L’introduction du tramway à Marseille<br />

s’est traduite par une baisse importante de l’offre publique de<br />

transport. On observe ainsi la disparition de tous les bus sur<br />

le boulevard de la Libération, excepté le 81. Se déplacer<br />

devient donc plus difficile puisqu’il n’est pas rare désormais<br />

de devoir prendre deux ou trois bus (ou métro ou tramway)<br />

pour parvenir à sa destination. Une telle situation est bien<br />

sûr à l’origine de l’augmentation du trafic automobile.<br />

Ajoutons enfin que cette disparition a entraîné pour de<br />

nombreux commerces de notre quartier une baisse sensible<br />

du chiffre d’affaire. Pour toutes ces raisons, nous continuons<br />

à demander un système de navettes non polluantes. Et ce<br />

trafic, depuis la mise en place du tramway, n’a pas diminué.<br />

Nul ne peut nier que nous devons aujourd’hui faire face à de<br />

« grosses difficultés » pour reprendre les termes de MPM et<br />

qu’il est plus que temps de tirer toutes les conséquences de<br />

cette grave situation. C’est pourquoi nous demandons à la<br />

majorité de MPM de tenir ses engagements en mettant<br />

fin à cette phase expérimentale du double sens. Il en va<br />

bien sûr de la crédibilité et de la légitimité de sa politique.<br />

� Ce retour à un seul sens montant de voitures aurait de<br />

surcroît pour avantage de dégager suffisamment de place<br />

pour créer une voie descendante uniquement dédiée aux<br />

vélos. Les stations à vélos récemment installées sur ce<br />

boulevard trouveraient alors toute leur utilité parce qu’il serait<br />

enfin possible d’utiliser ce mode de transport doux, non<br />

polluant et non bruyant, en toute sécurité et tranquillité.<br />

Aujourd’hui réservé aux « plus téméraires » d’entre nous en<br />

raison de la dangerosité de ce boulevard, ce mode de<br />

transport serait enfin à la portée de tous !<br />

Parce que nous souhaitons faire vivre le débat démocratique<br />

et avons une haute idée de l’intervention citoyenne, nous<br />

avons toujours été soucieux d’établir des diagnostics précis<br />

de la situation et d’étayer notre jugement sur des chiffres<br />

incontestables. Nous avions alors entrepris des démarches<br />

auprès de divers organismes. Certaines d’entre elles avaient<br />

été vaines. Ainsi, nous n’avons jamais pu obtenir des<br />

mesures de la pollution atmosphérique et sonore par<br />

Airmaraix. D’autres ont été plus fructueuses. Ainsi, nous<br />

avons pu obtenir auprès des marins pompiers des chiffres<br />

concernant leur nombre d’interventions pour accidents.<br />

Chiffres qui en effet témoignent de la dangerosité croissante<br />

Flash info n° 7 – Novembre 2007<br />

Et aujourd’hui, où en sommes-nous ?!!!<br />

du boulevard de la Libération. Ces interventions augmentent<br />

en 2005 de 53% par rapport à 2004 et la tendance s’aggrave<br />

en 2006 (+ 80% par rapport à 2004 sur les 4 premiers mois).<br />

Or, ce qui était possible ne le serait plus ! En mai 2007, nous<br />

avons effectué la même démarche mais les marins pompiers<br />

ont refusé de nous fournir les chiffres concernant fin 2006 et<br />

début 2007, en nous conseillant de nous adresser aux<br />

services sécurité de la mairie de Marseille. Nous avons alors<br />

adressé un courrier le 23 Avril 2007 à Monsieur Bernard<br />

Squarcini, Préfet en charge de la sécurité et de la défense<br />

des BDR, et à Monsieur Philippe Berger, adjoint à la mairie<br />

de Marseille, courrier cosigné par la Ligue contre la Violence<br />

routière. Ce courrier est resté sans réponse. Pourquoi ?<br />

Parce qu’on considère que les habitants ne mériteraient pas<br />

d’accéder à de telles informations pourtant nécessaires à<br />

l’exercice de leur citoyenneté ? Ou alors ces chiffres-là sontils<br />

si mauvais qu’on préfère ne pas les rendre public ? On est<br />

en droit de se poser ces questions.<br />

� Quel bilan peut-on porter sur l’aménagement du<br />

boulevard de la Libération au terme de l’achèvement de la<br />

première tranche des travaux de réfection ? Coqlico<br />

considère que le maintien des arbres et la place plus<br />

importante accordée aux piétons sur le trottoir, côté pair,<br />

désormais (presque totalement) débarrassé de la présence<br />

gênante des voitures constituent deux acquis précieux qui<br />

témoignent de l’utilité de la pression que nous ne cessons<br />

d’exercer et du travail que nous conduisons maintenant<br />

depuis près de quatre ans. Mais de nombreux points noirs<br />

demeurent. Pourquoi n’a-t-on pas fini d’effacer les anciens<br />

marquages au sol ? Pourquoi n’a-t-on pas supprimé tous les<br />

anciens panneaux de signalisation ? Pourquoi n’a-t-on pas<br />

achevé la mise en place des nouveaux marquages au sol et<br />

panneaux de signalisation ? Et surtout faudra-t-il attendre<br />

longtemps encore la nécessaire zone trente et la<br />

sécurisation des carrefours et des passages piétons… ?<br />

� Toujours beaucoup d’opacité sur le dossier du Parking<br />

Longchamp Cassini ! Selon les services techniques, la<br />

demande de permis de construire serait toujours en cours<br />

d’instruction et n’aurait reçu, à ce jour, aucune approbation.<br />

Pourtant des travaux de sondages du sous-sol ont été<br />

effectués sur la parcelle concernée (A33) et un expert<br />

judiciaire, mandaté par la société chargée des travaux, a<br />

visité tous les appartements situés dans le périmètre du futur<br />

parking. Enfin, un Platane Vénérable a été abattu parce qu’il<br />

aurait été porteur du champignon responsable de la terrible<br />

maladie du chancre coloré. A ce jour, la Mairie 4 - 5 et MPM<br />

n’ont apporté aucune réponse satisfaisante aux propositions<br />

de modifications du parking formulées par les riverains et<br />

usagers du Parc Longchamp. Sur ce dossier aussi la parole<br />

des citoyens n’est pas entendue. Rappelons que ce parking<br />

de 500 places sera une pompe à voitures qui va occasionner<br />

un très grand nombre de nuisances pour tous les habitants<br />

du quartier et entraîner la disparition de vénérables arbres<br />

plus que centenaires sur une parcelle « Espace Boisé<br />

Classé » dans un « Jardin Remarquable ».<br />

Réagissons pour Protéger notre Santé ainsi que<br />

notre Patrimoine Historique et Environnemental<br />

plus que jamais menacés !<br />

COmité de défense des habitants, Quartier LIbération COnsolat – B.P. 11023 – 13191 Marseille Cedex 20<br />

www.coqlico.com – contact@coqlico.com – Tél. : 08 73 71 65 93


Contribution de la Copropriété « L’Etoile »,<br />

Rue du Rouet.<br />

71


La Gare routière du Rouet<br />

Une idée…bâclée.<br />

- Partant d’une idée citoyenne et écologique, on obtient une source importante de nuisances et d’insécurité.<br />

- Une gare routière avec souvent 4, 5, boire 8 cars dans une portion de 40 mètres d’une petite rue, à<br />

l’aplomb direct d’une soixantaine d’appartements.<br />

- Un impact direct sur plus de 300 personnes.<br />

Une absence d’information.<br />

- La gare routière du Rouet a été implantée :<br />

* Sans information des riverains,<br />

* Sans concertation,<br />

* Sans aménagement..<br />

- Elle ne respecte pas le POS/PLU<br />

- Elle ne respecte pas la directive 2002/49/CE (cartographie des bruits applicables aux agglomérations<br />

de plus de 250000 habitants).<br />

Concentration routière<br />

- La rue du Rouet est un lieu de concentration fort de moyens routiers induisant de grandes nuisances<br />

(4 lignes de cars, bus RTM, taxis, entrées d’autoroutes, parking souterrain…)<br />

- Pour les seules lignes d’Aubagne, Les Paluds et La Ciotat, une navette toutes les 10’ (c’est-à-dire en<br />

permanence un départ ou une arrivée) et cela de 6h30 à 20h30.<br />

Concentration de nuisances<br />

- Pollution sonore<br />

* Plus de 70db aux démarrages (mesurés au 6° étage)<br />

* Fréquence de résonances des pièces à vivre : 200-300Hz<br />

* Climatisation des bus très bruyante<br />

- Pollution visuelle et olfactive<br />

* Fuite d’huile des moteurs<br />

* Déchets des utilisateurs (kiosque à frites, pas de poubelle…)<br />

- Pollution atmosphérique<br />

* Poussières et particules (pm10),<br />

* Emissions de CO2<br />

* Métaux lourds<br />

Une insécurité grandissante<br />

- Insécurité routière<br />

* désordre routier (bus double longueur, petite rue),<br />

* non respect du code de la route par les bus,<br />

* circulation et manœuvres difficiles et dangereuses,<br />

* passagers traversant dans tous les sens.<br />

- Chauffeurs indisciplinés voire grossiers.<br />

- Insécurité liée à l’afflux de population dans un lieu non adapté.<br />

72


- Installation « pirate »<br />

Des questions<br />

- Pourquoi les arrêts de bus ont-ils été déplacés de l’avenue de Delphes vers la rue du Rouet ?<br />

- Sommes-nous des citoyens de 2 ème zone ?<br />

- Pourquoi ne pas utiliser des bus « propres » ?<br />

- Pourquoi ne pas avoir une navette électrique entre une aire adaptée et le métro ?<br />

Des suggestions<br />

- Contraintes :<br />

* circulaion et manœuvres faciles, voie large<br />

* peu d’impact sonore<br />

* près d’un métro et de l’accès autoroute<br />

- Propositions autres lieux adaptés :<br />

* avenue de Toulon (voie bruyante 2 ème catégorie)<br />

* allées Turcat Méry (station vélo, autopartage)<br />

* boulevard Delpuech<br />

* rue Dr Schweitzer (station vélo, taxis)<br />

* avenue de Corinthe<br />

* Le Prado (voie bruyante 1ère e catégorie)<br />

* boulevard Baille (voie bruyante 1 ère catégorie)


<strong>Annexe</strong> 1 : Courrier au Président du Conseil Général<br />

Henri METRAS<br />

Administrateur de Sociétés<br />

Bureaux:<br />

5 Avenue Journet<br />

BP66<br />

13315 MARSEILLE Cedex 15<br />

Téléphone 04 91605608<br />

Télécopie 04 91032603<br />

NRéf : JG/10063<br />

CONSEIL GENERAL<br />

Mr le Président<br />

52 avenue de St Just<br />

13256 MARSEILLE CEDEX 20<br />

Marseille, le 04 Août 2007<br />

Concerne: problème de graves nuisances causées par la mise en place sans autori<br />

sation au début de la rue du Rouet, au pied de notre immeuble,<br />

d'un terminal de 6 autocars assurant la desserte Marseille/Aubagne, cor<br />

respondant aux services d'une gare routière, non autorisé.<br />

Monsieur le Président,<br />

Domicile :<br />

Résidence Etoile Castellane<br />

29, Rue du Rouet<br />

13006 MARSEILLE<br />

Je suis au regret de devoir attirer votre attention sur les graves nuisances causées aux<br />

habitants de l'immeuble Résidence Etoile Castellane (42 logements) ainsi qu'à ceux des<br />

immeubles voisins, et ce du fait que, sur toute la longueur de notre immeuble sur la rue du<br />

Rouet la réservation a été faite pour 6 autocars,<br />

desservant la ligne Marseille/Aubagne avec des rotations nombreuses tout au long du jour.<br />

De ce fait, les habitants de notre immeuble etdes immeubles environnant supportent déjà<br />

depuis plusieurs mois de graves nuisances dues au bruit et au gaz d'échappement de ces<br />

autocars.<br />

Particulièrement en saison d'Eté la situation des riverains devient insupportable.<br />

Je ne comprends pas le choix de cet emplacement pour le stationnement des cars de la<br />

ligne Marseille/Aubagne,<br />

74


et ce alors que, très proche, les abords du parc du 26eme centenaire permettaient un stationnement<br />

facile, sans nuisance, et avec des possibilités d'accès très aisées.<br />

Il n'en n'est pas la cas, loin de là, en ce qui concerne l'emplacement actuel du début de la<br />

rue du Rouet: l'accès est en effet difficile, particulièrement au niveau du carrefour de l'avenue<br />

Cantini et de la rue Vincent DELP ECH, carrefour constamment bloqué par de longues<br />

files de voitures qui stationnement derrière des cars qui ont 'bien des difficultés à franchir ce<br />

croisement.<br />

Il n'est pas compréhensible qu'un aussi mauvais choix ait été fait pour le stationnement des<br />

cars rue du Rouet.<br />

Mais il n'est pas explicable non plus que la création d'une véritab{e gare routière ait pu être<br />

faite sans autorisation.<br />

Les habitants de notre immeuble et des immeubles environnant sont des contribuables qui<br />

paient leurs impôts, taxes foncières et taxes d'habitation, correspondant à leur usage d'habitation<br />

sans nuisance, en plein centre de Marseille.<br />

Je vous demande en conséquence d'intervenir pour que, dans les plus brefs délais, le point<br />

de stationnement des cars de la ligne Marseille/Aubagne de la rue du Rouet soit déplacé<br />

vers un emplacement plus adapté.<br />

Dans le cas contraire, je me verrai dans l'obligation d'entreprendre dans le cadre d'une<br />

association de défense des riverains de la rue du Rouet des mesures conservatoires afin de<br />

sauvegarder nos droits.<br />

Souhaitant une réponse favorable de votre part, et vous en remerciant d'avance,<br />

je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes respectueuses salutations.<br />

Henri METRAS


Contribution du Collectif Chutes Lavie Fleming<br />

3 bis, rue Alexandre Ribot<br />

13004-Marseille<br />

76


,.<br />

ROCADE FLEMING :HISTORIQUE<br />

L’avenue FLEMING a été implantée dans les années 1969170 au milieu des cités lll..M CHU-<br />

TES LA VIE et GARDERIE P ALMlERI et en bordure de la rue Chalusset sans la moindre<br />

protection<br />

contre les nuisances phoniques déjà apportées aux riverains.<br />

Dix ans après 100000 véhicules y circulent et dés 1981 les riverains s’élèvent auprès de la Ville<br />

de Marseille contre les nuisances apportées par cette voie municipale. Ds sont écoutés et la V.M.<br />

confie les études de protection phonique au S.T.B. de Saint-Martin D’Héres (38) conjointement<br />

au C.E.T.E. d’Aix-les-Milles qui dès Juin 86 révèlent des émergences phoniques de 75 à 95<br />

DB/A et<br />

présentent 3 sites différents: -<br />

Du pont SNCF à la bretelle Chalusset une couverture carrefour Chutes Lavie Fleming des<br />

écrans Cités Garderie- Palmiéri protection en façades et annexes.<br />

Des réunions nombreuses et régulières entre les intéressés aboutiront le 6/02/89 à une décision<br />

de Conseil Municipal pour la poursuite des études et la réalisation des travaux, mais sans suite<br />

malgré les relances et manifestations du Collectif<br />

Qui le 28/01/93 était reçu au Ministère de l’Environnement pa;. Mme Ségolène ROYAL,<br />

qui classait la rocade Fleming dans les 10 premiers points noirs à traiter en France et décidait<br />

une Subvention de 4 MF pour la réalisation des travaux.<br />

Des Mars 1993, les rencontres avec la D.G.S.T. de la YM aboutissent à un projet de protection<br />

phonique en façade V.M.C. et chauffage central pour les cités GARDERIE PALMJERI<br />

et des écrans et doubles vitrages pour les 2eme et 3eme sites; le Collectif<br />

ne peut accepter les propositions pour le 3erne site et poursuit sa démarche.<br />

D obtient entre temps des subventions des collectivités locales pour la réalisation du<br />

projet FLEMING, mais au niveau de la ville de Marseille, la situation n’évolue pas.<br />

Le 5.03.99, le Collectif obtient une nouvelle audience au Ministère de l’Environnement<br />

après laquelle Madame Dominique VOYNET décide de faire organiser par le préfet des<br />

Bouches du Rhône, une réunion entre les services techniques de la Ville de Marseille, les<br />

Cofinanceurs et le Collectif<br />

Cette réunion a lieu le 17.11.99 et il y est décidé la réalisation de travaux sur le site GARDE-<br />

RIE . PALMIERI mais la couverture sur le site en tranchée fait l’objet d’un débat qui aboutit à<br />

un engagement de la Ville de Marseille et de l’Etat pour une étude de couverture lourde.<br />

77


Le· 26 .11.2001 le Conseil Municipal approuve une convention ·de partenariat entre la Ville de<br />

Marseille et l’O.P.AC. SUD qui aboutira à une convention V.M. :. O.P.A.C. SUD pour la réalisation<br />

des études de la D.G;S.T. de la V.M. de Mars 1993 sur le site GARDERIEPALMIER!.<br />

Dés 2003, O.P.A.C. SUD désigne comme Responsable de Production Monsieur Bernard BRES qui pendant<br />

plus de 2 ans en parfaite collaboration avec Monsieur Félicien GASTALDI, Vice-Président du<br />

Collectif et Président de l’Amicale des Locataires, dirige la réalisation des travaux: effectués sur les<br />

cités GARDER! P ALMIERI à la grande satisfaction des locataires.<br />

TI ne faut pas oublier que ces améliorations de confort ne sont dues qu’à la lutte du Collectif<br />

Chutes Lavie Fléming et des associations qui militent en son sein depuis 1981.<br />

Ce n’est là qu’un premier pas et le Collectif n’aura de cesse que des riverains oubliés ne seront pas<br />

protégés par la pose d’une couverture lourde.<br />

Marseille le 9 Juin 2006<br />

CONFERENCE DE PRESSE


<strong>Annexe</strong> 1 : Article de Presse<br />

La Provence 12 Avril 2000<br />

79


<strong>Annexe</strong> 2 : Article de Presse<br />

La Provence 14 janvier 2008<br />

80


Spéculation Immobilière<br />

et<br />

cadre de vie<br />

81


Information provenant des riverains du Boulevard Bompard<br />

Des riverains du Bouelevard Bompard nous ont saisi d’une plainte concernant un chantier situé sous<br />

leurs fenêtres : tous les jours de la semaine, des marteaux piqueurs géants entament le calcaire dur de<br />

la colline pour construire immeuble et parkings en sous-sol . Les murs se fissurent, les tableaux se<br />

décrochent, les carrelages se soulèvent tandis que les habitants perdent sommeil et capacité d’attention.<br />

Le stress généralisé a abouti à un coup de feu qui a raté de peu un conducteur d’engin ?<br />

Situation provisoire ? Le chantier dure depuis plus de huit mois et six autres chantiers du même type se<br />

préparent dans un périmètre restreint. Depuis peu, les marteurs piqueurs ne suffisant plus, des tirs de<br />

mines ont commencé.<br />

Les permis de construire de projets pareils, dans un périmètre fortement urbanisé, ne devraient-ils pas<br />

être soumis à des contrôles sévères sur la durée des traaux, les méthodes employées et l’insonorisation<br />

provisoire des chantiers ?<br />

(Contribution en cours de rédaction)<br />

83


<strong>Annexe</strong> 1 :<br />

Article de Presse<br />

La Provence 21 novembre 2007<br />

84


<strong>Annexe</strong> 2 :<br />

Article de Presse<br />

Marseille l’Hebdo 9 janvier 2008<br />

85


Résidences Cap Est<br />

86


34, Traverse Noire<br />

13011 - Marseille<br />

Contribution du CIQ Rouguière Cartonnerie<br />

Libérateurs Les Comtes<br />

HISTORIQUE DU MUR ANTI-BRUIT.<br />

- En 1992, les riverains cnstituent l’AEAE (Amélioration Environnement Autoroute Est). Ils sont excédés<br />

par les nuisances sonores de l’A50 : un simple grillage les sépare des 120000 véhicules de l’époque<br />

(160000 en 2008!)<br />

Nous avons utilisé tous les moyens : courriers, pétitions, manifestations, articles de presse et la télé !<br />

- En 1995 : clasement du site comme “point noir du bruit” par décision ministérielle<br />

- En 1996 : Avant Projet Sommaire remis par la DDE.<br />

Et depuis, malgré l’annonce du budget, rien ne se débloque, malgré nos interventions régulières auprès<br />

des pouvoirs publics !<br />

- En juin 2001 : les riverains, sur le site, avec la DDE, choisissent le revêment du mur... pour apprendre<br />

quelques semaines plus tard qu’il n’y a pas -ou plus- de budget !<br />

Colère et déception : à signaler que l’écran phonique proposé et dont nous avons le plan était en deux<br />

parties pour protéger les habitants au nord (1200 mètres) comme au sud (500 mètres).<br />

Nouveaux courriers etc....<br />

- Avril 2007 : décision des quatre co-financeurs (à savoir Conseil Général, Conseil Régional, CUMPM<br />

et DDE) : un seul écran de 1200 mètres de long !<br />

Stupeur chez les riverains du côté Sud (Traverse Noire et autres) qui s’organisent en collectif soutenu<br />

par le CIQ. Et c’est reparti pour un tour ! Pétition, opération escargot sur l’A50, courriers aux quatre<br />

co-financeurs.<br />

- 5 octobre 2007 : la DDE nous reçoit. Nous exposons nos plans qui montrent une densité d’habitations<br />

plus forte au Sud et, surtout, l’aberration qui consiste à protéger des champs en friche, réserve de la Ville<br />

de Marseille. Pas de réponse... mais peut-être s’il reste un reliquat de budget....<br />

- En décembre 2007 : nous sommes reçus à la CUPM par Monsieur BENZI qui persiste : le sud est<br />

moins peuplé.<br />

Argument repris par le Maire de Marseille dans son courrier du 7 janvier 2008.<br />

Que faire devant l’autisme des pouvoirs publics ?<br />

- Nous demandons une nouvelle table ronde chez le Préfet de Région avec les co-financeurs. A ce jour,<br />

seul le Conseil Général a répondu favorablement.<br />

- Nous demandons un “traitement équitable des protections phoniques”<br />

Jany Talrich<br />

Présidente du CIQ<br />

7 février 2008<br />

87


<strong>Annexe</strong> 1 : Plan du mur antibruit<br />

88


<strong>Annexe</strong> 2 : Présentation de l’AEAE<br />

(Amélioration de l’Environnement de l’Autoroute Est)<br />

89


<strong>Annexe</strong> 3 : Communiqué de Presse<br />

90


<strong>Annexe</strong> 5: Manifestation pour le mur antibruit<br />

91


Contribution d’Alain Aubin, habitant de l’Estaque<br />

Comment le silence nous a été volé?<br />

C’est l’histoire d’un petit village, à l’échelle du monde.<br />

Chacun supportait tant bien que mal le bruit du voisin,<br />

s’amusait presque de ces bruits qui rappellent une présence humaine.<br />

Bruits de tuyauterie, volet qui claque, talons aiguilles, aspirateur…<br />

“Jamais elle va la baisser sa radio!…”<br />

“Ouh! ce chien, je vais en faire du pâté!…”<br />

“Tiens, les voisins s’engueulent à nouveau…”<br />

“Ah! ce marteau-piqueur, combien de temps encore!”<br />

“Quand il saura monter une gamme, le fils des voisins du dessus, ce sera moins pénible.”<br />

On en viendrait presque à les regretter, ces bruits, ces nuisances d’autrefois.<br />

Elles n’ont pas disparu, on ne les remarque presque plus dans le concert tonitruant des bruits urbains.<br />

On ne savait pas qu’un jour, les enjeux économiques justifieraient que nos têtes soient survolées par un<br />

cortège d’avions<br />

qui obligent à stopper toute conversation en attendant que l’avion soit passé, jusqu’au prochain avion.<br />

La politique est devenue un immense show-bizness, justifiant des opérations promo dans les quartiers,<br />

à coups de sonorisation qui font trembler les maisons. Ah! les balances son (essais techniques) qui durent<br />

des journées entières,<br />

et qui précèdent deux jours de propagande de VRP et de musique assourdissante et ininterrompue.<br />

Où est passée la liberté?<br />

Les nécessités induites par leur fameuse “libre concurrence non faussée” et la “libre circulation des capitaux”<br />

ont placé l’être humain, son équilibre mental, son sommeil et sa santé en bas de l’échelle des priorités.<br />

La brutalité avec laquelle on impose aux riverains la présence d’entreprises bruyantes et polluantes en est<br />

la preuve.<br />

L’Estaque, longtemps sous-considérée, délaissée, dégradée, représente soudain un enjeu économique<br />

majeur,<br />

(en termes plus précis un intérêt spéculatif immobilier) et devient l’objet de toutes les convoitises.<br />

Étagères à bateaux occultant la vue en sont la lamentable illustration.<br />

Ce qui est depuis longtemps inchangé, semble inchangeable… (Bertolt Brecht, Sainte Jeanne des abattoirs,<br />

1929)<br />

Il avait tout compris le père Brecht.<br />

Ces nuisances, ces atteintes à la santé n’ont qu’une seule cause: le profit.<br />

On veut nous le faire admettre comme une loi inéluctable de la Nature.<br />

On veut nous faire croire que c’est comme çà, que c’est obligé,<br />

que la croissance est une nécessité pour la survie de l’espèce,<br />

que c’est une évolution de la vie contre laquelle on ne peut rien.<br />

C’est faux!<br />

Rien n’est irréversible!<br />

Alain Aubin<br />

artiste lyrique<br />

93


Absence de concertation<br />

=<br />

aberrations urbaines<br />

95


Contribution du Docteur Madar<br />

Docteur Julien MADAR<br />

155,Rue Charles KADDOUZ MARSEILLE le 23/O1/2008<br />

13012 MARSEILLE<br />

Monsieur ,<br />

A l’Attention de Monsieur BLUM<br />

Député Maire du 6 ième secteur<br />

Doit –on penser aujourd’hui que même avec nos élus , il nous faut recourir à un courrier recommandé<br />

pour qu’enfin on prête attention à une requête légitime ? Nous ne sommes donc probablement pas<br />

encore dans la politique de Civilisation prônée par notre Président ; une politique qui prioritairement<br />

voudrait que l’on se souciât du bien être de ceux qui sont vos électeurs !<br />

En effet je reviens chronologiquement sur l’affaire nous concernant Monsieur le Député Maire du<br />

6 ième secteur .<br />

Première étape<br />

Après que mon épouse vous ait demandé un entretien, elle vous a rencontré au début du mois de<br />

Novembre pour vous expliquer que les aménagements de voierie que vous avez faits sur la rue<br />

Charles Kaddouz sans avoir pris la peine de nous informer des travaux prévus, nous causent actuellement<br />

un préjudice grave .<br />

Vous avez installé des « coussins berlinois » le long de la rue et notamment en face de mon habitation<br />

occasionnant ainsi une nuisance sonore qui à l’heure actuelle est si importante qu’elle entraine<br />

dans notre famille un mal-être au quotidien et est en train de nous déstabiliser . C’est grave !<br />

Ce bruit insupportable débute à 6h du matin avec le passage des camions dont la marchandise saute<br />

au moment de leur passage sur le coussin berlinois et retombe sur le plateau arrière en faisant un fracas<br />

qui ébranle la maison et nous réveille en sursaut .<br />

Il faut savoir que ces mastodontes traversent cette rue désormais à grande fréquence toute la journée,<br />

qu’ils roulent à une vitesse comprise entre 5O et 70 km /h, et que ce scénario burlesque , invasif et<br />

scandaleux se reproduit tout au long du jour nous privant ainsi de tranquillité ou d’espoir d’en<br />

avoir…. !<br />

Je ne peux , Monsieur le député Maire accepter une telle situation .<br />

Si votre intention était de réduire la vitesse des véhicules traversant cette rue , l’opération est un<br />

échec. Les camions vont à toute allure ; les voitures ralentissent un peu , d’ailleurs ce ne sont pas les<br />

voitures qui causent cette nuisance mais les nombreux camions . C’est insupportable .<br />

97


Mon épouse vous a demandé lors de son entretien avec vous pourquoi vous n’aviez pas mis de feux<br />

rouges comme sur le Prado par exemple ; vous lui avez répondu que c’était trop cher .<br />

Savez vous Monsieur Le Député Maire quelle somme nous payons pour la taxe d’habitation ?<br />

J’espère au moins que vous l’ignorez pas ; mais alors c’est à mon tour de vous dire que l’on ne peux<br />

se réduire à payer une taxe d’habitation aussi chère si désormais nous avons l’impression d’être dans<br />

une zone industrielle .<br />

Ces travaux faits me semble t-il en dépit de toute réflexion sensée et surtout de toute consultation<br />

des intéressés ont engendré une réelle pollution sonore qui est en train de nous faire perdre notre<br />

équilibre psychologique . Le bruit est insupportable ; mon épouse vous avait d’ailleurs invité à venir<br />

vous en rendre compte ; auriez vous accepté une telle nuisance , une telle dégradation de votre quotidien<br />

,si vous étiez vous même concerné ? Je ne le pense pas .<br />

Par ailleurs :<br />

Savez vous que les voitures font tout pour éviter le passage sur les « coussins berlinois » et donc à<br />

tout moment empiètent sur la piste cyclable en faisant une petite embardée , et qu’il nous faut être<br />

très vigilants pour ne pas être victime d’un accident ?<br />

Savez vous aussi qu’en ayant autorisé le stationnement sans mettre de restriction pour les camions<br />

nous risquons de nous faire écharper pour une visibilité restreinte en sortant de nos maisons ?<br />

Non je ne peux pas croire que ce projet soit sous tendu par une pensée raisonnable<br />

Cette rue est devenue infernale ; nous y habitons .<br />

Deuxième étape<br />

Après votre rencontre avec mon épouse vous lui avez dit que vous alliez contacter les services responsables<br />

pour faire déplacer ces coussins ; nous étions donc dans l’espoir d’un arrangement .<br />

Puis le temps a passé ; nous avons rappelé votre secrétariat au moins deux fois. On nous a répondu<br />

qu’il fallait attendre ; nous avons encore attendu, mais le temps d’attente me<br />

paraissant un peu trop long, j’ai tenté un troisième appel. Votre secrétaire a dit qu’un courrier avait été<br />

transmis à Monsieur TALASAC (Conseiller Municipal Délégué à la Qualité de l’Espace Urbain ) et<br />

que d’ailleurs vous alliez nous transmettre le double de ce courrier . Vous l’avez fait ; nous étions<br />

donc sûrs que les choses allaient se résoudre . nous avons pris notre mal en patience ; nous avons<br />

encore attendu . Puis mon épouse a appelé le secrétariat de Monsieur TALAZAC souhaitant être<br />

reçue pour activer les choses .<br />

Le Secrétariat de Monsieur TALAZAC( Madame PEDUTO me semble –t-il) lui a dit qu’il allait<br />

transmettre ma demande . Mais bien sûr ce fut lettre morte et ça le reste jusqu’à ce jour.<br />

Mon épouse ayant été ce matin contactée par téléphone par l’une de vos secrétaires a encore pu<br />

entendre plaider en faveur de la qualité des travaux existants et entendre dire que si on déplace les<br />

coussins berlinois qui sont devant chez nous , il faut déplacer les autres et cela semble mission impossible<br />

!Par ailleurs , évoquant les divers préjudices causés sur notre habitation ( graves nuisances<br />

sonore , atteinte à la santé , et même dévaluation importante de mon bien mobilier , elle lui a<br />

répondu : « et bien moi Madame si vous vendez votre maison , je veux bien l’acheter ; qu’elle<br />

indécence ! c’est franchement scandaleux !<br />

Monsieur Blum , nous voilà donc parvenus aujourd’hui à la troisième étape :<br />

L’obligation de vous adresser ce courrier recommandé pour savoir qu’elle suite vous comptez donner<br />

à cette affaire, sachant que les limites sont atteintes :<br />

mépris total d’une requête légitime ; volonté de gagner du temps , et de nous renvoyer de deux mois<br />

en deux mois sans même nous dire que vous allez apporter une solution à ce problème déterminant<br />

pour la quiétude de notre foyer, déterminant pour notre santé .<br />

C’est votre rôle d’apporter des solutions à vos administrés , surtout quand les erreurs sont commises


par vos services.<br />

Je ne resterai pas dans l’insatisfaction qui contribue à une dégradation de la santé de ma famille et de<br />

la mienne , même s’il s’avère nécessaire d’en recourir à une juridiction .<br />

J’adresse le double de ce courrier à Monsieur Le Maire de la Ville de Marseille qui ne nous a jamais<br />

déçus et en qui nous croyons.<br />

Dans l’attente de votre réponse veuillez agréer Monsieur Le Maire l’expression de mon respect et de<br />

mon sentiment distingué .<br />

Julien MADAR


100


Ces projets<br />

qui font peur...<br />

101


102


Contribution de Action L2<br />

(Association pour la ccuverture totale du Vallon de la Fourragère)<br />

Le collège au bord de la L2<br />

103


La L2 est, pour les Marseillais, un serpent de mer : toujours évoquée, jamais terminée.<br />

Le projet de contournement de Marseille par l’est en reliant les routes de Lyon et de Toulon remonte en<br />

effet aux années 30 !<br />

Mais si il n’y avait alors à La Fourragère la bien nommée que des terres agricoles, le quartier s’est peu<br />

à peu urbanisé. Depuis les années 80, il est devenu une véritable ville de 7000 habitants, où croissent<br />

les résidences, dont certaines de 15 étages, le tout dans une configuration en amphithéâtre où résonne<br />

le moindre bruit .<br />

Mais le projet L2, déclaré d’utilité publique le 31.12.1992, a été conçu dans le mépris le plus total de<br />

l’environnement et des riverains. Si des aménagements conséquents ont été consentis en amont –<br />

Montolivet, Boisluzy, St Barnabé – la DDE s’est toujours refusée à envisager, et même à chiffrer, une<br />

tranchée couverte dans le Vallon de la Fourragère, mettant en avant des contraintes tantôt techniques,<br />

tantôt budgétaires, lesquelles, curieusement, sont toujours surmontables ailleurs.<br />

Depuis maintenant 15 ans, les riverains, avec à leur tête le CIQ de la Fourragère, multiplient réunions<br />

publiques, lettres, pétitions, visites aux ministres successifs avec les élus du quartier. Ils n’ont jamais<br />

pu obtenir un réel réexamen du dossier.<br />

Si des tronçons de couvertures ont été consenties ça et là, notamment devant l’école primaire, et maintenant<br />

donc devant le lycée, pour sauver les apparences, tout le monde sait que cette protection est illusoire,<br />

car les pollutions sonores et atmosphériques vont refluer de l’amont comme de l’aval. Mais la<br />

DDE n’a-t-elle pas déclaré, dans un numéro de “Tracés” de 1998 :” La perception d’un calme relatif<br />

passe désormais principalement par un oubli de la rocade du point de vue psychologique, c’est-à-dire<br />

également visuel”.<br />

En clair, il suffit que l’on ne voie pas la rocade pour qu’on ne l’entende pas non plus !!!<br />

Pendant les travaux, le quartier a vu se multiplier les résidences, donc les habitants, et le besoin d’établissement<br />

scolaire s’est fait plus pressant.<br />

Après le lycée catholique de l’Olivier au nord de l’avenue des Caillols, un collège a vu le jour au bord<br />

même de la L2, sur un terrain concédé par la Ville.<br />

Nous avons cru, dans notre grande naïveté, que ce serait là un argument pour obtenir enfin la couverture<br />

de la rocade.<br />

C’était compter dans l’argumentation administrative qui veut que le projet L2 étant antérieur à celui du<br />

collège, il n’y ait aucune obligation du fait de cette nouvelle construction pour la DDE, laquelle assure<br />

d’ailleurs que les 60 dB ne seront pas dépassés. Voire ! Et même, n’est-ce pas déjà trop pour des jeunes<br />

?<br />

Les 600 élèves du collège de la Campagne Allemand, au demeurant trés réussi, vont ainsi effectuer leur<br />

scolarité dans le charroi des 120.000 véhicules/jour, dont au moins 5% de camions. Bien sûr, ils ont des<br />

doubles vitrages, et un petit mur anti-bruit. Mais ils feront leurs exercices sportifs au bord de l’autoroute<br />

à ciel ouvert !<br />

En fait, un élève du quartier passera toute sa scolarité, du CP à la terminale, dans cette atmosphère.<br />

Est-ce là la solution pour remédier à l’alarmante agressivité des jeunes ? Pour enrayer asthme, bronchites<br />

et allergies, sans parler du pire ?<br />

La municipalité a fait le choix de dégager le centre ville, au détriment des banlieues.<br />

De plus, Grenelle de l’environnement et campagne électorale aidant, les candidats promettent tous de<br />

désencombrer Marseille. Il s’agit tantôt de réhabiliter Plombières qui constitue, disait Lucien Weygand<br />

en 1996 “ une agression phonique et visuelle insupportable”, tantôt de rendre le Jarret aux vélos et aux<br />

transports en commun ( promesse de Jean-Nöel Guérini ) .<br />

Mais la circulation ainsi déviée va donc être dirigée vers la L2 qui, d’autoroute, est devenue un boule-<br />

104


vard urbain. Et les bouchons seront pour la Fourragère qui connaîtra à son tour “une agression phonique<br />

et visuelle insupportable”. Qui cela inquiète-t-il ?<br />

Ajoutons que le terminus du métro – qui est bien sûr une excellente chose – et la gare des bus vont attirer<br />

sur l’avenue des Caillols, déjà saturée aux heures de pointe, une circulation supplémentaire. Ainsi, le<br />

bruit et la pollution atmosphérique seront presque autant générés par ces voies que par la L2 elle-même.<br />

Voilà comment un quartier qui était le poumon vert de Marseille va se retrouver transformé en un<br />

immense échangeur et soumis à un vacarme infernal. On voudrait le transformer en “banlieue à problèmes”<br />

qu’on ne s’y prendrait pas autrement.<br />

Les candidats ont tous de grands projets pour Marseille qu’on veut présenter comme une ville moderne,<br />

résolument tournée vers l’avenir. Mais on s’apprête à la doter d’une autoroute dans le pire style des<br />

années 60.<br />

Nous aurons ainsi le triste privilège d’avoir la dernière autoroute à ciel ouvert en Europe.<br />

Françoise Pelé,<br />

Présidente de Action L2,<br />

Association pour la couverture totale du Vallon de la Fourragère.


Contribution du<br />

Collectif de Défense, Protection de l'habitat<br />

et Amélioration<br />

de la Résidence Les Grands Pins<br />

106


LE PROJET DE LA U430<br />

LES NUISANCES D'UN VERITABLE ASPIRATEUR A<br />

VEHICULES.<br />

La réalisation du tronçon André Audoli/Traverse Chanteperdrix de la U430 impactera toutes<br />

sortes de nuisances et de problèmes au détriment de la qualité de vie de 178 résidants de<br />

la Copropriété les Grands Pins ainsi que les riverains. Les nuisances générées seront de<br />

plusieurs natures, à savoir, nuisances sonores, visuelles, olfactives, ainsi que des problèmes<br />

de sécurité et pollutions de toutes natures. Le flux pendulaire prévisible de véhicule, 6<br />

à 7 heures parjour, sous nos fenêtres, engendrera un tel vacarme que la vie en deviendra<br />

insupportable. Les façades et les huisseries de nos immeubles, construits en 1970, n'ont<br />

pas été traitées en isolement phonique.<br />

Cette réalisation au-delà des nuisances entraînera un réel problème humain et social. En<br />

effet, cette future voie, scindera en deux notre copropriété.<br />

Tout nouveau projet s'inscrivant dans un environnement déjà urbanisé, mérite une étude<br />

plus attentive de la part des pouvoir publics, des services techniques de la Mairie ainsi que<br />

des bureaux d'études en regard des préjudices causés aux riverains, à la préservation de<br />

leur sécurité et de la qualité de leur cadre de vie. Il nous semble très important qu'une<br />

consultation ainsi qu'un travail en collaboration avec la population aboutisse à une solution<br />

satisfaisante pour toutes les parties. Nous demandons la réalisation de cette voie au droit<br />

de notre résidence (130 mètres), en trémie ou en tranchée couverte. Il n'existe aucune<br />

contre indication technique à cette réalisation.<br />

Les nuisances ne sont ni une fatalité, ni une malédiction. Nous demandons à la mairie et à<br />

la CUMPM une étude plus audacieuse basée sur la qualité de vie des riverains et non pas<br />

uniquement centrée sur l'aspect financier.<br />

LE PRESIDENT Jean-Aimé DAVIN<br />

Bat Al Résidence Les Grands Pins 113 Traverse Chevalier 13010 MARSEILLE<br />

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<strong>Annexe</strong> 1 : Article de Presse<br />

La Marseillaise 8 février 2008<br />

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Contribution de SOS Nature Sud<br />

Trafic ? Vous avez dit Trafic ? Bruit ? Qué Bruit ?<br />

A Marseille on fait tout pour….<br />

L’ennemi commun des riverains des axes routiers et des voies de circulation est sans aucun doute le<br />

BRUIT généré par le TRAFIC.<br />

Comment dormir convenablement ou simplement jouir d’une tranquillité méritée dans son logement<br />

quand vous supportez un bruit extérieur dépassant (très largement parfois) le seuil des 65 décibels en<br />

moyenne dans la journée ?<br />

Selon une enquête réalisée en 2002 par l’Association des Maires de France auprès de 57 communes et<br />

structures intercommunales de plus de 100.000 habitants (qui ont répondu à l’enquête) , 54 % des<br />

habitants considèrent le trafic routier comme le facteur le plus important des nuisances sonores .<br />

Mesures législatives et réglementaires (mises en place pour la plupart dans les années 90), aménagements<br />

et mesures prises au niveau communal, recherche des industriels en vue de diminuer le bruit à<br />

la source, traitement de la chaussée, isolation des bâtiments pour limiter la gêne….se veulent lutter<br />

contre ce fléau des temps modernes.<br />

Il est à noter que les résultats les plus satisfaisants sont atteints dans les communes où la synergie des<br />

efforts Elus /Citoyens vont dans le même sens.<br />

Peuchêre …à Marseille on ne peut pas tout avoir : Le soleil, le Tram sur la Canebière, et la synergie<br />

….<br />

C’est pourquoi loin de tout mettre en œuvre pour chercher des moyens de combattre la pollution<br />

sonore, nos élus persistent et signent dans son adoration. Non seulement les gros points noirs scandaleux<br />

comme la Rocade Fleming et les quartiers Nord , devenus la plaque tournante des sociétés de<br />

camions , sont maintenus , mais d’autres sont apparus où vont apparaître : Bd de la Libération ,<br />

débouché sur le Prado , de l’autoroute Est par le tunnel Louis Rège…..La L2 en cours de réalisation<br />

et ses problèmes à la Fourragère ….<br />

Comme vous le montre le schéma ci-joint, l’aberration n’est pas finie ! la suite de cette L2 , baptisée<br />

hypocritement Boulevard Urbain Sud, de St loup à la Pointe Rouge, n’est pas aussi idyllique que ce<br />

que l’on voudrait nous le faire croire :Vous pouvez constater qu’il s’agit concrètement d’une rocade<br />

destinée à prolonger 3 autoroutes ( L2 , Nord, Est ) jusqu’au quartier de la Pointe Rouge déjà saturé<br />

par la circulation , surtout en période estivale. Prévision du trafic : 12.500 véhicules /jour. Qui dit<br />

mieux ?<br />

Pour ne parler que de la nuisance sonore, puisque c’est la préoccupation première de ce livre ce projet<br />

effraie doublement :<br />

En raison de son objectif :<br />

Favoriser le passage d’un tel trafic ne peut qu’engendrer une augmentation importante du bruit dans<br />

les zones traversées.<br />

En raison de sa réalisation :<br />

Saccage de la nature, abattage d’arbres, démolition de bastides entraînant comme tout chantier de<br />

cette envergure, un vacarme dont la proximité sera difficile à supporter.<br />

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Ce n’est pas pour rien qu’une enquête récente, sur la qualité de vie dans les villes européennes, a<br />

classé Marseille en queue de peloton.<br />

Une consolation, le seul domaine où la cité phocéenne figure dans la première partie du classement<br />

est pour la qualité des soins dans les hôpitaux. Nous sommes rassurés et reprenons espoir.<br />

Quand nos insomnies, notre stress, notre anxiété, notre irritabilité nous auront plongé dans un état de<br />

fatigue générale important, quand des problèmes de digestion ou d’hypertension apparaîtront nous<br />

savons que nous serons bien soignés….<br />

Annick Tajan<br />

SOS Nature Sud


111<br />

<strong>Annexe</strong> 1 : Plan

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