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COPIRELEM Banque de "Vrai-Faux ?Justifier !" extraite de la ... - index

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<strong>COPIRELEM</strong> <strong>Banque</strong> <strong>de</strong> "<strong>Vrai</strong>-<strong>Faux</strong> ?<strong>Justifier</strong> !"<strong>extraite</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> brochure éditée par l'ARPEMEVous pouvez acheter cette brochure en vous rendant sur le site <strong>de</strong>l'ARPEME, à cette adresse :http://www.arpeme.fr/in<strong>de</strong>x.php?id_page=18Pour accé<strong>de</strong>r directement à une <strong>de</strong>vinette, cliquez sur son numéro ci<strong>de</strong>ssous.01 02 03 04 05 06 07 08 0910 11 12 13 14 15 16 17 18 1920 21 22 23 24 25 26 27 28 2930 31 32 33 34 35 36 37 38 3940 41 42 43 44 45 46 47 48 4950 51 52Dans les pages suivantes, en cliquant sur le numéro en tête d'une énigme, vous accé<strong>de</strong>z à sasolution. Pour revenir à l'énigme, cliquez sur le numéro en tête <strong>de</strong> <strong>la</strong> solution.Attention : en cliquant sur <strong>la</strong> lettre D ou <strong>la</strong> lettre S précé<strong>de</strong>nt le numéro, soit <strong>de</strong> l'énigme, soit<strong>de</strong> <strong>la</strong> solution associée, vous revenez à cette première page.Conventions d'écriture :- les fractions sont désignées en utilisant un trait oblique : 3/4 ; 1/40000 ; a/b- les écritures symboliques dans une base ne sont pas surmontées d'un trait maisinclinées : mcdu représente ainsi un nombre à 4 chiffres dans une base indiquée parailleurs. Voir <strong>de</strong>vinette 40.- les écritures décimales périodiques sont soulignées : 22/30 = 0,735- <strong>la</strong> racine carrée est désignée par le symbole : 4 2Remarque générale concernant les solutions proposées par <strong>la</strong> cvommission :Pour chaque affirmation, une ou plusieurs justifications recevables sont proposées,mais ce ne sont pas les seules envisageables.D. Bertin IUFM <strong>de</strong> Versailles pour cette version ; m'écrire à : didier.bertin@iufm.u-cergy.fr


<strong>COPIRELEM</strong> <strong>Banque</strong> <strong>de</strong> "<strong>Vrai</strong>-<strong>Faux</strong>-<strong>Justifier</strong>" ¤ Devinettes1D_01D_02D_03Un nombre décimal est toujours un nombre rationnel.Un nombre rationnel est toujours un nombre décimal.Le carré <strong>de</strong> <strong>la</strong> somme <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux nombres est égal à <strong>la</strong> somme <strong>de</strong>s carrés <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>uxnombres.D_04 La somme <strong>de</strong> trois nombres entiers consécutifs est toujours divisible par 3.D_05Quels que soient les nombres a et b, le système <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux équations en x et y ci-<strong>de</strong>ssousadmet toujours une solution unique :6x-8y = a9x -12y = bD_06D_07D_08D_09D_10D_11D_12D_13D_14D_15D_16La représentation graphique d'une fonction linéaire passe par l'origine du repère.Il existe une fonction qui permet d'obtenir l'aire d'un rectangle lorsque l'on connaît sonpérimètre.L'aire d'un disque est proportionnelle au rayon <strong>de</strong> ce disque.Si l'on agrandit une carte IGN en <strong>la</strong> photocopiant avec le zoom « 200 pour 100 », ondivise son échelle par <strong>de</strong>ux.On prend le même chemin à l'aller et au retour. À l'aller, on roule à 90 km/h <strong>de</strong>moyenne, et au retour, à 70 km/h <strong>de</strong> moyenne. On peut alors affirmer que, sur letrajet aller - retour, <strong>la</strong> vitesse moyenne est égale à 78,75 km/h.On peut affirmer que <strong>la</strong> publicité suivante est mensongère : « Dès 18h, <strong>la</strong>communication téléphonique est 20% moins chère, vous avez donc 20% <strong>de</strong> temps<strong>de</strong> conversation en plus ! »Lors d'un trajet en voiture, <strong>la</strong> durée du voyage est proportionnelle à <strong>la</strong> vitessemoyenne.Augmenter un prix <strong>de</strong> 20% puis le diminuer <strong>de</strong> 20% revient à ne pas changer ce prix.La 1348 ième décimale et <strong>la</strong> 5428 ième décimale du nombre 12/13 sont les mêmes.On sait que <strong>la</strong> moyenne <strong>de</strong> cinq nombres distincts est 4 et que, quand on enlève le plusgrand <strong>de</strong> ces nombres, <strong>la</strong> moyenne baisse <strong>de</strong> 2. On peut alors affirmer que l'on peutdéterminer le nombre enlevé.Dire que <strong>la</strong> moyenne d'une c<strong>la</strong>sse à un <strong>de</strong>voir est 9 sur 20, c'est dire que <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong> <strong>la</strong>c<strong>la</strong>sse a eu au moins 9 sur 20 à ce <strong>de</strong>voir.


<strong>COPIRELEM</strong> <strong>Banque</strong> <strong>de</strong> "<strong>Vrai</strong>-<strong>Faux</strong>-<strong>Justifier</strong>" ¤ Devinettes4D_42D_43D_44On sait d'un quadri<strong>la</strong>tère qu'il a trois côtés <strong>de</strong> même longueur. On peut alors affirmerque, pour que ce soit un losange, il suffit qu'en plus ses diagonales se coupent en leurmilieu.Soit un parallélogramme ABCD et M un point quelconque intérieur auparallélogramme. On peut alors affirmer que <strong>la</strong> somme <strong>de</strong>s aires <strong>de</strong>s triangles AMB etDMC est égale à <strong>la</strong> somme <strong>de</strong>s aires <strong>de</strong>s triangles AMD et BMC.Dans un cube, <strong>de</strong>ux arêtes perpendicu<strong>la</strong>ires à une même troisième sont parallèles.D_45 Une c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong> primaire compte 15 élèves <strong>de</strong> CP <strong>de</strong> taille moyenne 1,30 m, et 10élèves <strong>de</strong> CE <strong>de</strong> taille moyenne 1,40 m. On peut alors affirmer que <strong>la</strong> taille moyenned'un élève <strong>de</strong> cette c<strong>la</strong>sse est 1,35 m.D_46D_47D_48D_49D_50D_51D_52Si <strong>de</strong>ux vil<strong>la</strong>ges sont distants <strong>de</strong> 7 cm sur une carte au 1/25000. alors ils seront distants<strong>de</strong> 35/8 cm sur une carte au 1/40000.Le produit <strong>de</strong>s nombres 103 700 002 et 1 002 458 s'écrit avec 15 chiffres.En <strong>la</strong>nçant simultanément <strong>de</strong>ux pièces <strong>de</strong> monnaie, correctement équilibrées, on peutaffirmer qu'on a une chance sur trois d'obtenir <strong>de</strong>ux piles.On jette <strong>de</strong>s dés correctement équilibrés et on s'intéresse à <strong>la</strong> somme <strong>de</strong>s pointsobtenus. On peut affirmer qu'on n'a pas <strong>la</strong> même probabilité d'« obtenir 8 » si on<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>ux fois successivement un même dé que si on <strong>la</strong>nce simultanément les <strong>de</strong>uxdés.On tire une carte dans un jeu <strong>de</strong> 32 cartes. On peut affirmer que <strong>la</strong> chance <strong>de</strong> n'obtenirni une dame ni un cœur est <strong>de</strong> 21/32.Deux pots <strong>de</strong> peinture sont posés sur une table : un pot contenant <strong>de</strong> <strong>la</strong> peinture bleueet l'autre contenant <strong>de</strong> <strong>la</strong> peinture jaune. On plonge au hasard un pinceau dans l'un<strong>de</strong>s pots et on peint une feuille <strong>de</strong> papier. Puis on prend un autre pinceau, que l'onplonge aussi au hasard dans l'un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux pots et on recouvre <strong>de</strong> peinture <strong>la</strong> feuilleprécé<strong>de</strong>nte qui n'est pas encore sèche. On peut affirmer que l'on a trois chances surquatre <strong>de</strong> ne pas obtenir une feuille bleue.Pour commercialiser <strong>de</strong>s tomates, une coopérative les calibre en fonction du diamètre.La récolte est comprise entre 30 000et 31 000 tomates. On a obtenu lesrelevés suivants :On peut alors affirmer que les troisquarts <strong>de</strong>s tomates ont un diamètreinférieur à 57 mm.Diamètre (en mm)Effectifs (en milliers)[48;51[ 8[51 ; 54[ Donnée manquante[54 ; 57[ 10[57 ; 60[ 9


<strong>COPIRELEM</strong> <strong>Banque</strong> <strong>de</strong> "<strong>Vrai</strong>-<strong>Faux</strong>-<strong>Justifier</strong>" ¤ Solutions1S_01S_02S_03S_04S_05Un nombre décimal est toujours un nombre rationnel. VRAIUn nombre rationnel est le quotient <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux entiers. Comme un nombre décimal peuttoujours s'écrire sous forme d'une écriture fractionnaire dont le dénominateur est unepuissance <strong>de</strong> 10, c'est donc bien un nombre rationnel.Ou bien :Un nombre décimal s'écrit sous forme d'une fraction irréductible dont le dénominateurs'écrit sous <strong>la</strong> forme 2 n x 5 P (avec n et p entiers).Ou encore :Un nombre décimal peut s'écrire avec une écriture à virgule dont le nombre <strong>de</strong> chiffresaprès <strong>la</strong> virgule est fini ; il suffit alors <strong>de</strong> multiplier ce nombre par une puissance <strong>de</strong> 10suffisamment gran<strong>de</strong> (et <strong>de</strong> diviser par cette même puissance <strong>de</strong> 10) pour obtenir cenombre sous forme d'une écriture fractionnaire.Remarque : II ne suffit pas <strong>de</strong> donner un exemple pour justifier que l'affirmation estvraie. On doit fournir une preuve complète.Un nombre rationnel est toujours un nombre décimal. FAUXContre-exemple : 1/3 est un nombre rationnel qui n'est pas un nombre décimal(1/3 est une fraction irréductible dont le dénominateur ne s'écrit pas sous <strong>la</strong> forme 2" x5 P (avec n et p entiers) ou bien l'écriture décimale <strong>de</strong> 1/3 est illimitée :1/3= 0,3).Remarque : Un contre-exemple suffit à prouver qu'une affirmation est fausse.Le carré <strong>de</strong> <strong>la</strong> somme <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux nombres est égal à <strong>la</strong> somme <strong>de</strong>s carrés <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux nombres. FAUXContre-exemple : (2 + 3) 2 = 5 2 = 25 mais 2 2 + 3 2 = 4 + 9 = 13.Ou bien : Quels que soient les nombres a et b, on sait que (a + b) 2 = a 2 +b 2 + 2 ab, donc, dès que a et b sont non nuls, (a + b) 2 # a 2 + b 2Ou bien : (a + b) 2 est l'aire du carré ci-contre alors que a 2 + b 2 est l'airegrisée. Ces <strong>de</strong>ux nombres ne sont donc pas égaux.La somme <strong>de</strong> trois nombres entiers consécutifs est toujours divisible par 3. VRAI.On considère trois nombres consécutifs notés : n, n+1, n+2, où n est un entier. Leursomme vaut n+n+1+n+2 = 3n+3. Or 3n+3-3(n+1), avec (n+1) entier, et ce nombre estbien divisible par 3 (c'est un multiple <strong>de</strong> 3).Remarques :1. Il ne suffit pas <strong>de</strong> donner un exemple pour justifier que l'affirmation est vraie.2. On peut également choisir, <strong>de</strong> co<strong>de</strong>r ces trois nombres consécutifs par (n-1), n et(n+1). Dans ce cas, leur somme vaut 3n. La conclusion est i<strong>de</strong>ntique.Quels que soient les nombres a et b, le système d'équations en x et y ci-<strong>de</strong>ssous admet toujours unesolution unique. FAUX.6x-8y = a9x -12y = bUn contre-exemple suffit à prouver qu'une affirmation est fausse. Pour a = b = 0, le


<strong>COPIRELEM</strong> <strong>Banque</strong> <strong>de</strong> "<strong>Vrai</strong>-<strong>Faux</strong>-<strong>Justifier</strong>" ¤ Solutions2système admet une infinité <strong>de</strong> solutions (<strong>la</strong> secon<strong>de</strong> égalité s'obtient en multipliant <strong>la</strong>première égalité par 3/2).Ou bien : On peut considérer que 6x - 8y = a et 9x - 12y = b sont les équations <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxdroites. Il y a trois cas possibles : soit les droites se coupent en un point et un seul (etdans ce cas, le système aura une solution et une seule), soit les droites sont parallèles(et dans ce cas, le système n'aura aucune solution), soit les droites sont confondues (etdans ce cas, le système aura une infinité <strong>de</strong> solutions). Ainsi, pour que le systèmeconsidéré admette une solution unique, il faut (et il suffit) que les <strong>de</strong>ux droites soientsécantes, c'est-à-dire distinctes et non parallèles. Or, on remarque que l'on passe <strong>de</strong> 6x- 8y à 9x - 12y en multipliant par 3/2. Les coefficients directeurs <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux droites en jeusont les mêmes (respectivement 6/8 = 3/4 et 9/12 = 3/4 ) : elles sont donc parallèles ouconfondues. Ainsi, selon les valeurs <strong>de</strong> a et b, le système admet une infinité <strong>de</strong>solutions ou aucune.S_06La représentation graphique d'une fonction linéaire passe par l'origine du repère. VRAI.Si f est une fonction linéaire, l'image d'un nombre x par f est <strong>de</strong> <strong>la</strong> forme : f (x)=ax où aest un nombre fixé, donc on a toujours f (0)=0, ce qui prouve que <strong>la</strong> représentationgraphique <strong>de</strong> f passe bien par le point <strong>de</strong> coordonnées (0,0).Remarque : Réciproquement, toute droite qui passe par l'origine du repère est <strong>la</strong>représentation graphique d'une fonction linéaire.S_07S_08Il existe une fonction qui permet d'obtenir l'aire d'un rectangle lorsque l'on connaît son périmètre.FAUX.Le problème <strong>de</strong> cette affirmation tient à <strong>la</strong> définition <strong>de</strong> <strong>la</strong> notion <strong>de</strong> fonction. Unefonction est une application qui à tout nombre (<strong>de</strong> son domaine <strong>de</strong> définition) faitcorrespondre un unique nombre. Or on peut trouver <strong>de</strong>ux rectangles <strong>de</strong> mêmepérimètre qui n'ont pas <strong>la</strong> même aire. Par exemple : un rectangle <strong>de</strong> <strong>la</strong>rgeur 2 cm et <strong>de</strong>longueur 3 cm a même périmètre (10 cm) qu'un rectangle <strong>de</strong> <strong>la</strong>rgeur 1cm et <strong>de</strong>longueur 4 cm, mais le 1 er a pour aire 6 cm 2 alors que le 2 ième a pour aire 4 cm 2 . Unmême périmètre peut donner au moins <strong>de</strong>ux aires différentes, donc il n'existe pas <strong>de</strong>fonction qui donne l'aire d'un rectangle à partir <strong>de</strong> son périmètre.L'aire d'un disque est proportionnelle au rayon <strong>de</strong> ce disque. FAUX.L'aire d'un disque <strong>de</strong> rayon r est r 2 , l'aire d'un disque <strong>de</strong> rayon 2r est i(2r) 2 = 4r 2 . Endoub<strong>la</strong>nt le rayon, on quadruple l'aire donc <strong>la</strong> proportion n'est pas gardée.Ou bien : La fonction qui au rayon associe l'aire du disque est telle que f (r)= •r 2 . Cen'est pas une fonction linéaire car elle n'est pas <strong>de</strong> <strong>la</strong> forme f (x)=ax. Il n'y a donc pasproportionnalité.S_09Si l'on agrandit une carte IGN en <strong>la</strong> photocopiant avec le zoom « 200 pour 100 », on divise son échellepar <strong>de</strong>ux. FAUX.Avant agrandissement, 1 cm sur <strong>la</strong> carte représente n cm sur le terrain, l'échelle <strong>de</strong> <strong>la</strong>carte est 1/n. Après agrandissement, 2 cm sur <strong>la</strong> carte représentent toujours n cm sur


<strong>COPIRELEM</strong> <strong>Banque</strong> <strong>de</strong> "<strong>Vrai</strong>-<strong>Faux</strong>-<strong>Justifier</strong>" ¤ Solutions3le terrain, ainsi l'échelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> nouvelle carte est 2/n. On ne divise pas par <strong>de</strong>ux l'échelle<strong>de</strong> <strong>la</strong> carte, on <strong>la</strong> multiplie par <strong>de</strong>ux.S_10S_11S_12S_13S_14On prend le même chemin à l'aller et au retour. À l'aller, on roule à 90 km/h <strong>de</strong> moyenne, et au retour,à 70 km/h <strong>de</strong> moyenne. On peut alors affirmer que, sur le trajet aller - retour, <strong>la</strong> vitesse moyenne estégale à 78,75 km/h. VRAI.Si on note d <strong>la</strong> distance aller en km (et donc <strong>la</strong> distance retour), alors, en utilisant <strong>la</strong>re<strong>la</strong>tion v = d/t , ou t = d/v, le temps passé sur le trajet aller - retour est d/90 + d/70,soit (7d + 9d)/630 = 16d/630. Comme <strong>la</strong> distance du trajet aller-retour est 2d, <strong>la</strong> vitessemoyenne sur le trajet aller-retour est <strong>de</strong> 2d/(16d/630) = 2d x (630/16d) = 630/8 . Infine, on trouve une vitesse moyenne <strong>de</strong> 78,75 km/h.On peut affirmer que <strong>la</strong> publicité suivante est mensongère : « Dès 18h. <strong>la</strong> communicationtéléphonique est 20% moins chère, vous avez donc 20% <strong>de</strong> temps <strong>de</strong> conversation en plus ! » VRAI.On suppose que le prix est proportionnel à <strong>la</strong> durée. Pour une communication <strong>de</strong> duréet, le prix avant 18h est p. Pour cette même durée, le prix après 18h est 0,8 p. Donc,pour le même prix p, après 18h, on communique pendant un temps t/0,8 = 1,25 t. Cequi correspond à 25% <strong>de</strong> temps en plus.Remarque : Un pourcentage étant un rapport entre <strong>de</strong>ux nombres, il ne dépend pas duchoix <strong>de</strong> l'un <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux nombres : on peut donc ici raisonner également sur unexemple.Lors d'un trajet en voiture, <strong>la</strong> durée du voyage est proportionnelle à <strong>la</strong> vitesse moyenne. FAUX.Si <strong>la</strong> vitesse augmente, <strong>la</strong> durée du voyage diminue... ce qui contredit <strong>la</strong> notion <strong>de</strong>proportionnalité.Ou bien : On a <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion suivante entre <strong>la</strong> distance (d), <strong>la</strong> vitesse (v) et le temps (t) : t =d/v . On en conclut que <strong>la</strong> durée du voyage n'est pas « proportionnelle » à <strong>la</strong> vitesse,mais « inversement proportionnelle » à <strong>la</strong> vitesse.Augmenter un prix <strong>de</strong> 20% puis le diminuer <strong>de</strong> 20% revient à ne pas changer ce prix. FAUX.Pour un prix initial <strong>de</strong> 100 €, l'augmentation <strong>de</strong> 20% donne un nouveau prix <strong>de</strong> 120 €,<strong>la</strong> baisse <strong>de</strong> 20% donne un prix final <strong>de</strong> 0,8 * 120 = 96 €. Le prix a donc changé.Remarque : On peut également remarquer que, par le calcul : 1,2 x 0,8 ≠ 1.La 1348 ième décimale et <strong>la</strong> 5428 ième décimale du nombre 12/13 sont les mêmes. VRAI.Il suffit <strong>de</strong> commencer <strong>la</strong> division effective <strong>de</strong> 12 par 13, on trouve 0,9230769... À partirdu moment où l'on trouve comme reste un reste déjà apparu (ici le 12), on retrouve <strong>la</strong>suite <strong>de</strong> restes (ici 12, 3, 4, 1, 10, 9), et <strong>la</strong> suite <strong>de</strong>s chiffres du quotient correspondantsera répétée (ici 9, 2, 3, 0, 7, 6). Ici, par exemple, le 9 se trouve être le premier chiffreaprès <strong>la</strong> virgule, le septième, le treizième, le dix-neuvième, etc. (<strong>de</strong> 6 en 6). De même,le 2 est le <strong>de</strong>uxième chiffre après <strong>la</strong> virgule, le huitième, le quatorzième, le vingtièmeetc. (<strong>de</strong> 6 en 6). Et ainsi <strong>de</strong> suite.Pour déterminer <strong>la</strong> n ième décimale <strong>de</strong> 12/13, il suffit donc <strong>de</strong> connaître le reste dans <strong>la</strong>division euclidienne <strong>de</strong> n par 6. On a : 1348 = 6 x 224 + 4 et 5428 = 6 x 904 + 4, donc,


<strong>COPIRELEM</strong> <strong>Banque</strong> <strong>de</strong> "<strong>Vrai</strong>-<strong>Faux</strong>-<strong>Justifier</strong>" ¤ Solutions4dans <strong>la</strong> division euclidienne par 6, 1348 et 5428 ont le même reste (4). On en déduitque <strong>la</strong> 1348 ième décimale et <strong>la</strong> 5428 ième décimale du nombre sont les mêmes (il s'agit duchiffre « 0 »).S_15S_16S_17S_18S_19On sait que <strong>la</strong> moyenne <strong>de</strong> cinq nombres distincts est 4 et que, quand on enlève le plus grand <strong>de</strong> cesnombres, <strong>la</strong> moyenne baisse <strong>de</strong> 2. On peut alors affirmer que l'on peut déterminer le nombre enlevé.VRAI.Si on nomme a, b, c, d, et e les cinq nombres en supposant que e est le plus grand,alors on a : a + b + c + d + e = 5 x 4 = 20 et a + b + c + d = 4 x 2 = 8 . En soustrayant ces<strong>de</strong>ux équations, on obtient e = 12.Dire que <strong>la</strong> moyenne d'une c<strong>la</strong>sse à un <strong>de</strong>voir est 9 sur 20, c'est dire que <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong> <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse a eu aumoins 9 sur 20 à ce <strong>de</strong>voir. FAUX.Pour le justifier, il suffit <strong>de</strong> donner un contre-exemple. On peut supposer qu'il s'agitd'une c<strong>la</strong>sse a effectif très réduit : par exemple, quatre élèves. Les notes peuvent être6, 7, 8 et 15. La moyenne est bien 9 sur 20 mais seul un élève sur les quatre a eu aumoins 9 sur 20.Remarque : La valeur d'une variable statistique qui partage une popu<strong>la</strong>tion en <strong>de</strong>uxparties <strong>de</strong> même effectif n 'est pas <strong>la</strong> moyenne mais <strong>la</strong> médiane.600 candidats participent à un concours. La moyenne est <strong>de</strong> 11 ,4 sur 20. Il y a 300 p<strong>la</strong>ces au concours.On peut alors affirmer qu'avec une note <strong>de</strong> 12 sur 20, un candidat est certain d'avoir une p<strong>la</strong>ce auconcours ! FAUX.Nous pouvons expliquer ce phénomène sur un cas particulier.Supposons que sur les 600 candidats, 300 aient une note <strong>de</strong> 16 sur 20, 289 ont unenote <strong>de</strong> 7 sur 20, 5 candidats ont une note <strong>de</strong> 1 sur 20, 5 candidats ont une note <strong>de</strong> 0sur 20 et un seul candidat a une note <strong>de</strong> 12 sur 20.La moyenne <strong>de</strong> cet ensemble <strong>de</strong> candidats est (300 x 16 + 289 x 7 + 5 x 1 + 1 x 12)/600soit 11,4. Le candidat qui a eu 12 sur 20 a pourtant échoué à ce concours puisque 300candidats ont une meilleure note que lui.On cherche tous les triangles dont les côtés ont pour mesure <strong>de</strong>s nombres entiers <strong>de</strong> centimètres etdont le périmètre est 12 cm. On peut alors affirmer que, pour déterminer tous ces triangles, il suffit <strong>de</strong>trouver tous les triplets <strong>de</strong> nombres entiers dont <strong>la</strong> somme est 12. FAUX.En effet, le triplet (1 ; 1 ; 10) vérifie bien 1+1 + 10 = 12, mais le triangle n'est pasconstructible car 1 + 1 < 10 (Dans un triangle, <strong>la</strong> somme <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux côtés esttoujours supérieure à <strong>la</strong> mesure du troisième côté).Une bouteille et son bouchon pèsent 105 g. La bouteille pèse 100 g <strong>de</strong> plus que le bouchon. On peutalors affirmer que le bouchon pèse 5 g. FAUX.Si le bouchon pèse 5 g, <strong>la</strong> bouteille seule pèse 100 g + 5 g = 105 g et, <strong>la</strong> bouteille avec lebouchon pèse 105 g + 5 g = 10 g …Ou bien : Si on appelle p <strong>la</strong> masse du bouchon, alors <strong>la</strong> bouteille pèse (100 + p)grammes (100 g <strong>de</strong> plus que le bouchon). La bouteille et son bouchon pèsent donc :(100 + p) + p = 100 + 2p . Donc 100 + 2p = 105 g, d'où p = 2,5 g.


<strong>COPIRELEM</strong> <strong>Banque</strong> <strong>de</strong> "<strong>Vrai</strong>-<strong>Faux</strong>-<strong>Justifier</strong>" ¤ Solutions5S_20S_21Dans une c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong> collège, tous les élèves ont le même âge (tous les âges sont <strong>de</strong>s nombres entiers)sauf sept qui ont un an <strong>de</strong> plus et <strong>de</strong>ux qui ont un an <strong>de</strong> moins. Si on ajoute les âges <strong>de</strong> tous les élèves,on trouve 324. On peut alors affirmer que ces données suffisent pour déterminer le nombre exactd'enfants dans <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse. VRAI.Soit n le nombre d'élèves dans <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse et a l'âge majoritaire. On peut traduire l'énoncépar : (n - 9)a + 7 (a + 1) + 2 (a - 1) = 324. D'où na + 5 = 324 na = 319.Or n et a sont <strong>de</strong>s nombres entiers et le seuls diviseurs <strong>de</strong> 319 sont 1, 11, 29 et 319. Parrapport au contexte du problème, seule <strong>la</strong> décomposition 319 = 11 x 29 est à retenir.Sachant qu'il s'agit d'une c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong> collège, c'est a qui prend <strong>la</strong> valeur 11 et n <strong>la</strong> valeur29. L'âge minoritaire est 11 et <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse compte 29 élèves.Vérification : 20 x 11 + 7 x 12 + 2 x 10 = 324.Parmi ces quatre horloges, une avance <strong>de</strong> 20 minutes, une retar<strong>de</strong> <strong>de</strong> 10 minutes, une s'est arrêtée, etune est à <strong>la</strong> bonne heure.Horloge A : Horloge B : Horloge C : Horloge D :On peut alors affirmer qu'il est impossible <strong>de</strong> savoir quel cadran indique l'heure exacte. FAUXA indique l'heure exacte (B s'est arrêtée, C retar<strong>de</strong> <strong>de</strong> 10 minutes, D avance <strong>de</strong> 20minutes). On ne peut se contenter <strong>de</strong> ce constat pour affirmer que l'affirmation estfausse, il faut également s'assurer qu'il n'y a pas d'autres réponses possibles.Si on suppose que B indique l'heure exacte alors aucune horloge n'avance <strong>de</strong> 20minutes.Si on suppose que C indique l'heure exacte alors aucune horloge ne retar<strong>de</strong> <strong>de</strong> 10minutes.Si on suppose que D indique l'heure exacte alors aucune horloge ne retar<strong>de</strong> <strong>de</strong> 10minutes.Il y a donc bien une seule possibilité : A est l'horloge exacte.S_22S_23Deux cercles ont le même centre, mais <strong>de</strong>s rayons différents. [AB] est un diamètre <strong>de</strong> l'un et [CD] estun diamètre <strong>de</strong> l'autre. Ces <strong>de</strong>ux diamètres sont perpendicu<strong>la</strong>ires. On peut alors affirmer que lequadri<strong>la</strong>tère ACBD est un losange. VRAI.Les diamètres [AB] et [CD] sont les diagonales du quadri<strong>la</strong>tère ACBD. Ces diagonalessont perpendicu<strong>la</strong>ires et se coupent en leur milieu (le centre commun <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxcercles). Ainsi, ACBD est un quadri<strong>la</strong>tère dont les diagonales se coupent eu leur milieuet sont perpendicu<strong>la</strong>ires, c'est donc un losange.1 cL <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> occupe un volume égal à 0,001 dm3. FAUX.1 litre <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> occupe un volume égal à 1 dm3. 1 centilitre est un centième <strong>de</strong> litre, iloccupe donc 1/100 dm 3 = 0,01 dm 3 .


<strong>COPIRELEM</strong> <strong>Banque</strong> <strong>de</strong> "<strong>Vrai</strong>-<strong>Faux</strong>-<strong>Justifier</strong>" ¤ Solutions6S_24S_25Dans le cube ABCDEFGH ci-<strong>de</strong>ssous, l'arête AB mesure a cm. On peut alors affirmer que le volume dusoli<strong>de</strong> dont les sommets sont A, B, D et E est égal à a3/6 cm3. VRAI.On peut calculer directement le volume du soli<strong>de</strong> ABDE par <strong>la</strong> formule du volumed'une pyrami<strong>de</strong> (1/3 x aire <strong>de</strong> <strong>la</strong> base x hauteur). En choisissant <strong>la</strong> base ABD quiest un triangle rectangle isocèle en A, avec AB = a cm, donc d'aire a 2 /6 cm 2 , et <strong>la</strong>hauteur est AE = a cm, on obtient a 3 /6 cm 3 pour le volume.On sait qu'il faut 24 carottes pour nourrir 12 <strong>la</strong>pins pendant 6 jours. On peut alors affirmer qu'il faut36 carottes pour nourrir 18 <strong>la</strong>pins pendant 9 jours. FAUX.Avec 36 carottes, on pourra nourrir pendant 9 jours seulement 12 <strong>la</strong>pins (et non 18).En effet à nombre <strong>de</strong> <strong>la</strong>pins fixe, les nombres <strong>de</strong> jours et <strong>de</strong> carottes sontproportionnels donc pour 12 <strong>la</strong>pins et 9 jours, il faut 9/6 x 24 = 36 carottes.Ou bien :Avec 36 carottes, on pourra nourrir 18 <strong>la</strong>pins pendant 6 jours seulement. En effet, ànombre <strong>de</strong> jours fixe, les nombres <strong>de</strong> <strong>la</strong>pins et <strong>de</strong> carottes sont proportionnels, donc,pour 6 jours et 18 <strong>la</strong>pins, il faut 18/12 x 24 = 36 carottes.Ou bien :Il 'agit d'une situation <strong>de</strong> double proportionnalité : le nombre <strong>de</strong> carottes estsimultanément proportionnel au nombre <strong>de</strong> <strong>la</strong>pins et au nombre <strong>de</strong> jours. Il faut 2carottes pour nourrir 1 <strong>la</strong>pin pendant 6 jours, donc il faut 1/3 carotte pour nourrir 1<strong>la</strong>pin pendant 1 jour. Pour 18 <strong>la</strong>pins pendant 1 jour, il faut donc 6 carottes, et, pour 18<strong>la</strong>pins pendant 9 jours, il faut 54 carottes.Ajout hors Copirelem : les tableaux sont bien pratiques comme dans l'illustration ci<strong>de</strong>ssous:Carottes Lapins Jours24 12 612 6 66 6 318 6 954 18 9S_26Un décagone convexe possè<strong>de</strong> 45 diagonales distinctes. FAUX.Plusieurs justifications sont possibles.On peut tracer à main levée un décagone et compter effectivement ses diagonales.Ou bien : Sans effectuer les tracés, on dénombre pas à pas les diagonales qui partent<strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s 10 sommets, considérés dans l'ordre. D'un premier sommet, partent 7diagonales, du 2ème sommet consécutif au précé<strong>de</strong>nt, partent également 7diagonales, toutes nouvelles. Du 3ème sommet, une diagonale a déjà été comptée, il yen a 6 nouvelles, puis 5 à partir du 4ème sommet, etc. Au total, on obtient :7 + 7 + 6 +


<strong>COPIRELEM</strong> <strong>Banque</strong> <strong>de</strong> "<strong>Vrai</strong>-<strong>Faux</strong>-<strong>Justifier</strong>" ¤ Solutions75 + 4 + 3 + 2 + 1=35, donc il y a 35 diagonales distinctes.Ou bien : on dénombre tous les segments d'extrémités <strong>de</strong>ux sommets. Il y a dixsommets. Chaque sommet pouvant être relié aux neuf autres, il y a donc 90 segmentsjoignant <strong>de</strong>ux sommets envisageables. Mais on compte ainsi chaque segment <strong>de</strong>ux fois(une fois du point A au point B et une fois du point B au point A) : il y a donc au total90/2 = 45 segments distincts. Or, parmi ces segments, on a compté les dix côtés dudécagone. Il reste donc 35 diagonales.Ou bien : Si l'on dénombre tous les segments joignant <strong>de</strong>ux sommets du décagone, lesommet n° 1 est à relier à neuf sommets, le sommet n° 2 est à relier à huit sommets (ilest déjà relié au somment n° 1), etc. le sommet n° 9 est à relier à un seul sommet (le n°10). Au total, on a:9 + 8 + 7 + ... + 1 =45 segments distincts, puis on retire les 10 côtés, ilreste alors 35 diagonales distinctes.Remarque : Ces <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rniers raisonnements permettent <strong>de</strong> trouver une formuledonnant le nombre <strong>de</strong> diagonales d'un polygone à n côtés (à savoir n(n - 3)/2).S_27 Le diamètre du disque ci-contre est partagé en <strong>de</strong>ux segments <strong>de</strong> longueurs a et b.Deux <strong>de</strong>mi-cercles sont construits respectivement sur chacun <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux segments <strong>de</strong>longueur a et b. Le disque initial est ainsi partagé en <strong>de</strong>ux surfaces, l'une hachurée,l'autre non. On peut alors affirmer que le rapport entre le périmètre <strong>de</strong> <strong>la</strong> figurehachurée et le périmètre <strong>de</strong> <strong>la</strong> figure non hachurée est égal à a/b. FAUX.En effet, les <strong>de</strong>ux périmètres sont les mêmes : les « bords » communs ont forcémentmême longueur et les « bords » non communs ont également même longueur (<strong>de</strong>midisqueinitial).S_28S_29S_30Si on agrandit les mesures <strong>de</strong>s côtés d'un polyèdre <strong>de</strong> 10 %, on peut alors affirmer que le volume dupolyèdre augmente <strong>de</strong> 10 %. FAUX.Un contre-exemple suffit à prouver qu'une affirmation est fausse. Dans ce cas, il suffit<strong>de</strong> choisir par exemple un cube dont les arêtes mesurent 1 m. Son volume est <strong>de</strong> 1 m 3 .On agrandit toutes les arêtes <strong>de</strong> 10 %, elles mesurent alors 1,1 m. Son volume est alors1,13m 3 = 1,331 m 3 soit une augmentation <strong>de</strong> 33,1 %.Ou encore, sans fixer <strong>la</strong> longueur <strong>de</strong> l'arête, toujours pour un cube, si c est <strong>la</strong> longueur<strong>de</strong> l'arête du cube : le volume du cube agrandi est (1,1 c) 3 = 1,331 c 3 et non pas 1,1 c 3 .La racine carrée d'un nombre positif est toujours inférieure ou égale à ce nombre. FAUXUn contre-exemple suffit à prouver qu'une affirmation est fausse. Il suffit ici <strong>de</strong>considérer par exemple le nombre 0,25 : 0,25 = 0,5 or 0,25 < 0,5.Remarque : Tout nombre strictement compris entre 0 et 1 peut être pris commecontre-exemple.Si ABCD est un trapèze et M est le milieu <strong>de</strong> <strong>la</strong> diagonale [BD], alors les triangles ABM et DMA ontmême aire. VRAI.M est le milieu <strong>de</strong> [BD] donc MB = MD et les points M, B et D sont alignés.L'aire du triangle MBA vaut : Aire(MBA) = 1/2 x MB x hauteur issue <strong>de</strong> A dans MBA etl'aire du triangle DMA vaut : Aire(DMA} = 1/2 xMD x hauteur issue <strong>de</strong> A dans DMA .Or, <strong>la</strong> hauteur issue <strong>de</strong> A dans le triangle ABM est aussi <strong>la</strong> hauteur issue <strong>de</strong> A dans le


<strong>COPIRELEM</strong> <strong>Banque</strong> <strong>de</strong> "<strong>Vrai</strong>-<strong>Faux</strong>-<strong>Justifier</strong>" ¤ Solutions8triangle DMA (droite passant par A et perpendicu<strong>la</strong>ire à (BM) donc à (MD) car les pointsB, M et D sont alignés). Ainsi, les aires <strong>de</strong>s triangles ABM et DMA sont égales.Ou bien : On peut utiliser le résultat suivant : « Dans un triangle, une médiane partagece triangle en <strong>de</strong>ux triangles <strong>de</strong> même aire. ». Ici, puisque M est le milieu <strong>de</strong> [BD], <strong>la</strong>droite (AM) est une médiane du triangle ABD. Elle partage donc le triangle ABD en <strong>de</strong>uxtriangles ABM et ADM <strong>de</strong> même aire.S_31S_32Si AB 2 = CA 2 + BC 2 , alors le triangle ABC est rectangle en A. FAUX.L'égalité permet <strong>de</strong> dire que ABC est rectangle en C ([AB] est l'hypoténuse du triangle ;c'est <strong>la</strong> réciproque du théorème <strong>de</strong> Pythagore).Soient <strong>de</strong>ux nombres positifs quelconques A et p. On peut affirmer qu'il existe au moins un rectangled'aire A et <strong>de</strong> périmètre p. FAUX.Si on choisit par exemple A = 100 et p = 18, on ne peut pas trouver un rectangle <strong>de</strong>périmètre 18 (cm) et d'aire 100 (cm2).En effet : on note x et y les mesures <strong>de</strong>s côtés du rectangle ; on doit avoir 2 (x + y) = 18,soit x + y = 9. Donc, puisque x et y sont <strong>de</strong>s nombres positifs, on a: 0


<strong>COPIRELEM</strong> <strong>Banque</strong> <strong>de</strong> "<strong>Vrai</strong>-<strong>Faux</strong>-<strong>Justifier</strong>" ¤ Solutions9affirmer qu'on ne pourra pas dépasser 1 cm <strong>de</strong> hauteur. FAUX.On note A et B les clous, C le milieu <strong>de</strong> <strong>la</strong> cor<strong>de</strong> et H le milieu <strong>de</strong> [AB].On a donc AC = 100,5 cm, AH = 100cm et on cherche HC.Le triangle AHC est rectangle en H, on peut appliquer le théorème <strong>de</strong> Pythagore :AC 2 = AH 2 + HC 2 . D'où HC 2 = 100.5 2 - 100 2 . HC 2 = 100,25 (en cm 2 ).On trouve ainsi HC > 10 cm. {La figure correspondante n'est pas reproduite}.S_37S_38S_39S_40S_41S_42Dans <strong>la</strong> figure ci-contre, tous les disques sont tangents et les cinq petits disquesont même rayon. On peut alors affirmer que <strong>la</strong> surface hachurée a même aire que<strong>la</strong> surface non hachurée. FAUX.Si on note a le rayon d'un petit disque, alors l'aire <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface non hachurée est 5a 2 .Le grand disque a pour rayon 3a, donc pour aire 9a 2 . Aussi, l'aire <strong>de</strong> <strong>la</strong> surfacehachurée est <strong>de</strong> 4a 2 . Les <strong>de</strong>ux surfaces n'ont donc pas <strong>la</strong> même aire.Si a est un nombre entier naturel divisible par 4 et par 6, alors a est aussi divisible par 24. FAUXUn contre-exemple suffit à prouver qu'une affirmation est fausse. 12 est un entiernaturel divisible par 4 et 6, mais il n'est pas divisible par 24.Remarque : II en est <strong>de</strong> même <strong>de</strong> tout multiple <strong>de</strong> 12, non multiple <strong>de</strong> 24 : 36, 60, ...Le nombre huit milliard vingt mille quarante s'écrit en chiffres avec huit zéros. FAUX.Il s'écrit 8 000 020 040, avec sept zéros.Soit a, b, c trois entiers compris entre 0 et 9. On peut alors affirmer que les nombres qui s'écriventabcabc en base dix sont <strong>de</strong>s multiples <strong>de</strong> 13. VRAIabcabc = abc x 1000 + abc = 1001 x abc = 13 x 77 x abc .Donc abcabc est un multiple <strong>de</strong> 13.Remarque : Il ne suffit pas <strong>de</strong> le prouver sur un exemple …0n additionne, selon <strong>la</strong> technique <strong>de</strong> calcul usuelle, <strong>de</strong>ux nombres entiers. Le résultat est 2999. Onpeut alors affirmer que l'on ne peut pas savoir s'il y a <strong>de</strong>s retenues dans cette addition. FAUX.Il ne peut y avoir eu <strong>de</strong> retenue dans cette addition. En effet, le chiffre <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong>chacun <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux nombres <strong>de</strong> départ est au maximum 9. Leur somme est au maximum18. Ainsi, pour que <strong>la</strong> somme <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux nombres ait 9 comme chiffre <strong>de</strong>s unités, il fautque <strong>la</strong> somme <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux chiffres <strong>de</strong>s unités <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux nombres soit 9. Il n'y a pas <strong>de</strong>retenue au premier rang du calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong> somme Le même raisonnement est va<strong>la</strong>blepour <strong>la</strong> somme <strong>de</strong>s chiffres <strong>de</strong>s dizaines et pour <strong>la</strong> somme <strong>de</strong>s chiffres <strong>de</strong>s centaines. Ilne peut donc y avoir <strong>de</strong> retenue dans cette addition.0n sait d'un quadri<strong>la</strong>tère qu'il a trois côtés <strong>de</strong> même longueur. On peut alors affirmer que, pour que cesoit un losange, il suffit qu'en plus ses diagonales se coupent en leur milieu. VRAI.Un quadri<strong>la</strong>tère dont les diagonales se coupent en leur milieu est un parallélogrammeUn parallélogramme ayant <strong>de</strong>ux côtés consécutifs <strong>de</strong> même longueur (et c'est le caspour le quadri<strong>la</strong>tère qui a trois côtés <strong>de</strong> même longueur) est un losange.


<strong>COPIRELEM</strong> <strong>Banque</strong> <strong>de</strong> "<strong>Vrai</strong>-<strong>Faux</strong>-<strong>Justifier</strong>" ¤ Solutions10S_43S_44S_45S_46Soit un parallélogramme ABCD et M un point quelconque intérieur au parallélogramme. On peut alorsaffirmer que <strong>la</strong> somme <strong>de</strong>s aires <strong>de</strong>s triangles AMB et DMC est égale à <strong>la</strong> somme <strong>de</strong>s aires <strong>de</strong>striangles AMD et BMC. VRAI.Il s'agit <strong>de</strong> comparer les aires <strong>de</strong>ssurfaces b<strong>la</strong>nche et grise. On montrequ'elles sont égales quelle que soit <strong>la</strong>position du point M intérieur auparallélogramme ABCD.Soient G et H les projetés orthogonaux<strong>de</strong> M respectivement sur (AD) et (BC).Comme les droites (AD) et (BC) sont parallèles, les points G, M et H sont alignés.On calcule l'aire b<strong>la</strong>nche. On a : Aire(AMD) = MG x AD/2 Aire(BMC) = MH x BC/2.Or AD = BC d'où : Aire(AMD) + Aire(BMC) = (MG + MH) x AD / 2Comme les points G, M et H sont alignés, on a MG + MH = GH. On en déduit que :Aire(AMD) +Aire(BMC)= GH x AD /2 = Aire(ABCD)On a alors : Aire(grise) = Aire(ABCD ) - Aire(b<strong>la</strong>nche) = Aire(ABCD)/2On en conclut que le partage se fait à aires égales, quelle que soit <strong>la</strong> position du pointM à l'intérieur du parallélogramme.Dans un cube, <strong>de</strong>ux arêtes perpendicu<strong>la</strong>ires à une même troisième sont parallèles. FAUX.Dans le cube ci-contre, les arêtes portées par les droites (AB) et (BC) sontperpendicu<strong>la</strong>ires à l'arête portée par (BF),mais (AB) et (BC) sont perpendicu<strong>la</strong>ires entre elles.Une c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong> primaire compte 15 élèves <strong>de</strong> CP <strong>de</strong> taille moyenne 1,30 m, et 10 élèves <strong>de</strong> CE <strong>de</strong> taillemoyenne 1,40 m. On peut alors affirmer que <strong>la</strong> taille moyenne d'un élève <strong>de</strong> cette c<strong>la</strong>sse est 1,35 m.FAUX.La taille moyenne est donnée par le calcul suivant : (somme <strong>de</strong>s tailles)/(nombred'élèves). Ainsi, pour les élèves <strong>de</strong> CP, on a (somme <strong>de</strong>s tailles)/15 = 1,30m donc <strong>la</strong>somme <strong>de</strong>s tailles <strong>de</strong>s CP est égale à 15 x 1,3m = 19,5m.De même, <strong>la</strong> somme <strong>de</strong>s tailles <strong>de</strong>s CE est égale à1,4mx10 = 14m.La taille moyenne dans <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse entière vaut ainsi : (19,5m + 14m)/(10 + 15) = 1,34 m .Si <strong>de</strong>ux vil<strong>la</strong>ges sont distants <strong>de</strong> 7 cm sur une carte au 1/25000. alors ils seront distants <strong>de</strong> 35/8 cm surune carte au 1/40000. VRAI.Pour passer d'une carte au 1/25000 à une carte au 1/40000 il suffit <strong>de</strong> multiplier toutesles distances par 25000 / 40000 = 5/8. En effet : 1 cm sur <strong>la</strong> première carte représente25 000 cm sur le terrain, et 25 000 cm sur le terrain sont représentés par 25000 /40000 = 5/8 cm sur <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> carte. Les distances sont donc multipliées par5/8. Ainsi,les vil<strong>la</strong>ges distants <strong>de</strong> 7 cm sur <strong>la</strong> première carte seront distants <strong>de</strong> 7 cm x 5/8 = 35/8cm sur <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> carte


<strong>COPIRELEM</strong> <strong>Banque</strong> <strong>de</strong> "<strong>Vrai</strong>-<strong>Faux</strong>-<strong>Justifier</strong>" ¤ Solutions11S_47S_48S_49S_50S_51Le produit <strong>de</strong>s nombres 103 700 002 et 1 002 458 s'écrit avec 15 chiffres. VRAI.Pour le justifier, il faut majorer et minorer ce produit (ou alors le calculer exactementmais nous ne le ferons pas ici).On a 100 000 000 x 1 000 000 < 103 700 002 x 1 002 458 < 104 000 000 x 1 003 000.Ainsi le produit est strictement supérieur à 10 14 , donc il s'écrit avec au moins 15chiffres. De plus, il est inférieur à 104 x 1003 x 10 9 = 104 312 x 10 9 qui comprend luiaussi 15 chiffres. Ce produit s'écrit donc avec exactement 15 chiffres.En <strong>la</strong>nçant simultanément <strong>de</strong>ux pièces <strong>de</strong> monnaie, correctement équilibrées, on peut affirmer qu'ona une chance sur trois d'obtenir <strong>de</strong>ux piles. FAUX.On a une chance sur <strong>de</strong>ux d'obtenir pile avec une pièce bien équilibrée. Lorsque l'on<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>ux pièces simultanément (ce qui revient aussi à <strong>la</strong>ncer une même pièce <strong>de</strong>uxfois <strong>de</strong> suite), on obtient les couples suivants <strong>de</strong> résultats possibles (pièce 1 ; pièce2) :(P ; P), (P ; F), (F ; P) et (F ; F). On a donc une chance sur quatre d'obtenir <strong>de</strong>ux piles.On jette <strong>de</strong>s dés correctement équilibrés et on s'intéresse à <strong>la</strong> somme <strong>de</strong>s points obtenus. On peutaffirmer qu'on n'a pas <strong>la</strong> même probabilité d'« obtenir 8 » si on <strong>la</strong>nce <strong>de</strong>ux fois successivement unmême dé que si on <strong>la</strong>nce simultanément les <strong>de</strong>ux dés. FAUX.Si on <strong>la</strong>nce 2 fois successivement le même dé, on construit les couples (dé1 ; dé2) quidonnent <strong>la</strong> somme <strong>de</strong> 8, où dé1 est <strong>la</strong> valeur du dé au 1er jet et dé2 est <strong>la</strong> valeur du déau 2ème jet.On obtient alors les couples suivants : (2 ; 6) ; (3 ; 5) ; (4 ; 4) ; (5 ; 3) ; (6 ; 2).Si on <strong>la</strong>nce simultanément les <strong>de</strong>ux dés, il faut les discerner afin <strong>de</strong> ne pas oublier lescouples symétriques pour obtenir <strong>de</strong>s événements équiprobables, par exemple en lesnommant dé1 et dé2. On retrouve alors les mêmes couples que précé<strong>de</strong>mment.Remarque : Le choix du nombre 8 n'a aucune inci<strong>de</strong>nce sur l'affirmation !On tire une carte dans un jeu <strong>de</strong> 32 cartes. On peut affirmer que <strong>la</strong> chance <strong>de</strong> n'obtenir ni une dame niun cœur est <strong>de</strong> 21/32. VRAI.Dans un jeu <strong>de</strong> 32 cartes, il y a 8 cœurs et 4 dames dont <strong>la</strong> dame <strong>de</strong> cœur. Il reste 21cartes qui ne sont ni <strong>de</strong>s cœurs ni <strong>de</strong>s dames. On a donc 21 chances sur 32 <strong>de</strong> n'obtenirni dame ni cœur en tirant une carte parmi le jeu <strong>de</strong> 32 cartes.Deux pots <strong>de</strong> peinture sont posés sur une table : un pot contenant <strong>de</strong> <strong>la</strong> peinture bleue et l'autrecontenant <strong>de</strong> <strong>la</strong> peinture jaune. On plonge au hasard un pinceau dans l'un <strong>de</strong>s pots et on peint unefeuille <strong>de</strong> papier. Puis on prend un autre pinceau, que l'on plonge aussi au hasard dans l'un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxpots et on recouvre <strong>de</strong> peinture <strong>la</strong> feuille précé<strong>de</strong>nte qui n'est pas encore sèche. On peut affirmer quel'on a trois chances sur quatre <strong>de</strong> ne pas obtenir une feuille bleue. VRAI.Les configurations possibles pour les <strong>de</strong>ux couches <strong>de</strong> peinture sur <strong>la</strong> feuille sont :(bleue ; bleue), (jaune ; jaune), (bleue ; jaune) et (jaune ; bleue). Il n'y a donc qu'unechance sur quatre d'obtenir une feuille bleue et on a bien trois chances sur quatre <strong>de</strong>ne pas obtenir une feuille bleue.Remarque : Cet énoncé peut être interprété <strong>de</strong> <strong>la</strong> même façon que celui du <strong>la</strong>ncer <strong>de</strong>s<strong>de</strong>ux pièces (n° 48).


<strong>COPIRELEM</strong> <strong>Banque</strong> <strong>de</strong> "<strong>Vrai</strong>-<strong>Faux</strong>-<strong>Justifier</strong>" ¤ Solutions12S_52Pour commercialiser <strong>de</strong>s tomates, une coopérative les calibre en fonction du diamètre. La récolte estcomprise entre 30 000 et 31 000 tomates. On a obtenu lesrelevés suivants :Diamètre (en mm)Effectifs (en milliers)On peut alors affirmer que les trois quarts <strong>de</strong>s tomatesont un diamètre inférieur à 57 mm. FAUX.[48;51[ 8[51 ; 54[ Donnée manquante[54 ; 57[ 10[57 ; 60[ 9II y a entre 9/31 et 9/30 <strong>de</strong> <strong>la</strong> récolte qui sont <strong>de</strong>s tomates <strong>de</strong> diamètre supérieur à 57mm et comme 1/4 est égal à 9/36, on en déduit qu'il y a plus d'un quart <strong>de</strong> <strong>la</strong> récolteconstitué <strong>de</strong> tomates <strong>de</strong> diamètre 36 supérieur à 57 mm et donc moins <strong>de</strong>s trois quarts<strong>de</strong> diamètre inférieur à 57 mm.Ou bien : Comme <strong>la</strong> récolte est comprise entre 30 000 et 31 000, <strong>la</strong> donnée manquanteest comprise entre 3 et 4 (milliers <strong>de</strong> tomates). Le nombre <strong>de</strong> tomates ayant undiamètre inférieur à 57 mm est donc compris entre 21 et 22 (milliers <strong>de</strong> tomates). Ce<strong>la</strong>représente donc entre 21/30 et 22/31 <strong>de</strong> <strong>la</strong> récolte.Or 3/4 n'appartient pas à cet intervalle (on peut utiliser les écritures à virgule pourcomparer les nombres).

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