Achères aujourd'hui n°18 (pdf - 3,25 Mo)

enquêtebudget 2011mieux répondre à vbesoins et construl’avenirLe conseil municipal du 28 avril a adopté lebudget 2011 dans un contexte encore marquépar les conséquences de la réformefiscale initiée par l’État en 2010 et parla poursuite du désengagementde ce dernier.Conformément aux engagementspris par la majorité en 2008,le budget 2011 est marquépar la volonté de maintenir lesservices à la population et de poursuivrele développement de la ville.w La municipalité confirmeson ambition pour la villeEn votant ce budget dont le montanttotal (budgets annexes inclus) est de59 150 700 euros, la municipalitéconfirme ainsi son ambition pour laville. Car, tout en consacrant dans lebudget de fonctionnement des moyenséquivalents ou accrus aux secteursenseignement et formation, sport etjeunesse, interventions sociales etsanté, culture, aménagement, servicesurbains et environnement, elle donneune forte impulsion à sa politiqued’investissement destinée à consoliderl’essor d’Achères par la constructionou la réhabilitation d’équipements,des travaux d’infrastructures et devoirie, etc.w Soutien accruaux associationsachéroises,compléments du Service publicLe soutien aux associations, dontl’action complète efficacement celle desservices municipaux, n’est pas en restepuisque l’enveloppe des subventionsqui leur sont accordées par la villeaugmente de 23 % en 2011.À l’évidence, pour équilibrer ce budgetet faire face à la baisse significativedes recettes, il a fallu maîtriser aumieux les dépenses. De fait, l’impactdes politiques mises en œuvre surle plan national s’est fait sentir. Pours’en convaincre, il suffit d’observer labaisse considérable voire la disparitionde certaines subventions jusque làversées par l’État, la Région et leDépartement.w Baisses ou suppressions dessubventions d’état alors que lesbesoins ne cessent de grandirPour ce qui est de l’État, par exemple,après avoir aidé Achères à mettre enplace différents dispositifs d’interventionlocale, il en a supprimé les subventionsalors que les besoins se sont amplifiéspour ces actions fortement appréciéespar la population. Du coup, pour lespérenniser, la ville n’a pas eu d’autrealternative que d’accentuer sonfinancement.w Concilier le volontarismeet la raisonAu final, la marge de manœuvre dela municipalité s’est avérée très étroited’autant plus qu’elle ne voulait pasaccentuer le niveau d’endettement dela ville. Il a donc fallu, contrairement àl’année 2010 où aucune augmentationn’avait été appliquée, se résoudre àvoter une hausse des taux de 2 points,soit plus 10 % par rapport à l’annéedernière. Ce qui est, somme toute, unemanière de concilier le volontarisme etla raison.P.10 | magazine d’information locale de la ville d’ACHèRES | mai 2011