12.07.2015 Views

Monsieur l'Ambassadeur, Chers amis, C'est pour moi un ... - FCC

Monsieur l'Ambassadeur, Chers amis, C'est pour moi un ... - FCC

Monsieur l'Ambassadeur, Chers amis, C'est pour moi un ... - FCC

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

<strong>Monsieur</strong> l’Ambassadeur,<strong>Chers</strong> <strong>amis</strong>,C’est <strong>pour</strong> <strong>moi</strong> <strong>un</strong> grand honneur de recevoir la Croix de l’Ordre deChevalier de la Légion d’Honneur. Je voudrais remercier <strong>Monsieur</strong>le Président de la République et son ambassadeur en Espagne,<strong>Monsieur</strong> Br<strong>un</strong>o Delaye, de cette grande distinction.Je la reçois au nom de tous les collaborateurs de <strong>FCC</strong>, de l’équipede direction et de ma famille, qui ont été toujours près de <strong>moi</strong>.Je voudrais aussi l’accepter au nom des Gouvernements de Franceet d’Espagne qui ont toujours aidée avec enthousiasme <strong>pour</strong> que lesalliances industrielles et stratégiques entre les deux pays prospèrent.~ 1 ~


Mon histoire d’amour avec la France remonte à mes premièresannées.‘‘Souvenir d’enfance’’ : Lorsque l'enfant paraît, le cercle defamille applaudit à grands cris… c’est <strong>un</strong>e poésie de VictorHugo.Petite, j’étudiais dans <strong>un</strong>e école de religieuses ‘‘l’Apostolat duSacré Cœur de Jésus’’, j’étais <strong>un</strong>e élève espiègle, on medonnait très peu de prix, peut-être en conduite, mais celui-làétait presque obligé <strong>pour</strong> toutes les élèves! Un jour, mesparents ont décidé que je continuerais mes études au Lycéefrançais. L’été commençait et comme toutes les années, je suispartie en vacances. Quelques jours plus tard, <strong>un</strong>e je<strong>un</strong>e femmebelge, douce et gentille est arrivée chez nous; elle s’appelaitNadine Smeyers et en faisant des caramels de miel et dechocolat et des omelettes de pétales de roses, j’ai commencéavec elle à apprendre la langue française.Mais, quelle déception!, même avec les efforts que j’avais faitspendant les vacances, quand je suis arrivée au Lycée français,toutes les petites filles riaient de <strong>moi</strong>. Les enfants sont, il estvrai, parfois <strong>un</strong> peu cruels!Mon professeur de 7 ème s’appelait Madame Valex. Elle étaittrès sévère et exigeante. Je n’ai pas très bien commencé, le~ 2 ~


deuxième trimestre a été encore plus difficile, mais autroisième, j’ai eu les ‘‘encouragements’’ et je suis passée aupremier rang!La confiance de mes professeurs m’a rendue heureuse et m’aappris que l’effort est la chose la plus importante au monde. Onéchoue, on se relève, on échoue <strong>un</strong>e autre fois et la troisième ony arrive.J’étais tellement contente de ces progrès en français! Mesparents aussi! Mon père était <strong>un</strong> homme d’<strong>un</strong>e bonté et d’<strong>un</strong>eintelligence extraordinaire! Et ma mère!, quand elle entrait, lesoleil entrait avec elle, on le sentait de loin, c’était la femme laplus remarquable que personne ait pu jamais rencontrer. Elledébordait de lumière, elle était magique et elle pensait à tout lemonde, sans jamais penser à elle.Quelques années plus tard, j’ai eu la chance d’enrichir monexpérience personnelle et professionnelle avec les entreprisesfrançaises Vivendi et Veolia. Cette expérience m’a aidée tantcomme personne que comme chef d’entreprise. Elle m’a permisde découvrir que la France n’est pas seulement grande par sonHistoire mais qu’elle l’est aussi par la formation et lapersonnalité des ses hommes qui ont construit des organisationsexemplaires et compétitives dans le monde entier.~ 3 ~


Si Dieu et les circonstances me le permettent, je voudraiscontinuer en France, l’œuvre de la Fondation que je préside.Et <strong>pour</strong> finir, je voudrais dire que même si le destin ne m’avaitpas permis tout cela, seulement en parcourant la France, en yvoyageant qu’<strong>un</strong>e seule fois, mon amour, et j’ose dire mapassion <strong>pour</strong> votre pays serait la même, car comme disaitPascal ‘‘le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point’’.Je voudrais remercier le Lycée Français de Madrid et mesprofesseurs, Madame Jean Lafargue, Madame Virginia Laforêt,Madame Germaine de Diego, Madame Ana María Elorrieta,Madame Julia Navarro et Madame Valex qui resteront toujoursdans mes pensées.~ 4 ~

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!