12.07.2015 Views

Fabrice GILLES EXPERIENCE PROFESSIONNELLE ... - EconomiX

Fabrice GILLES EXPERIENCE PROFESSIONNELLE ... - EconomiX

Fabrice GILLES EXPERIENCE PROFESSIONNELLE ... - EconomiX

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

<strong>Fabrice</strong> <strong>GILLES</strong>Né le 15 février 1977 à Rennes (Ille-Et-Vilaine)Célibataire, de nationalité françaiseCoordonnées personnelles13, rue Jean Renoir, appartement 24291080 COURCOURONNESmobile : 33 (0)6 79 19 31 73mél : fabrice.gilles@yahoo.fr ;Page internet : http://fgilles.brinkster.net/Coordonnées professionnellesCentre d’Etudes de l’Emploi, « le Descartes I »29, promenade Michel Simon93166 Noisy-le-Grand cedexTél. : 33 (0)1 45 92 68 70.méls : fabrice.gilles@mail.enpc.fr ; fabrice.gilles@univevry.fr<strong>EXPERIENCE</strong> <strong>PROFESSIONNELLE</strong>Oct. 2007 –Sept. 2008Févr. 2007 -Sept. 2007Oct. 2005 –Août 2006Oct. 2004 –Août 2005Janv. 2001 –Sept. 2004Post-doctorat, sur le thème de « l’évaluation des politiques publiques del’emploi ». Au Centre d’Etudes de l’Emploi, à Noisy-le-Grand.Chercheur contractuel. Etude de l’impact des allégements Fillon (2003) surl’emploi. Au Centre d’Etudes de l’Emploi, à Noisy-le-Grand.Attaché temporaire d’enseignement et de recherche à l’université d’Evry Vald’Essonne.Attaché temporaire d’enseignement et de recherche à l’université d’Evry Vald’Essonne.Allocataire – Moniteur à l’université d’Evry Val d’Essonne.STAGESMars 2007 –Fév. 2008Août. 2005 –Sept. 2005Juill. 1999 –Oct. 1999Stagiaire à l’INSEE. Au sein du service « Emploi et Revenus d’Activité ».Construction d’une base d’indicateurs au niveau établissement à partir du fichier« poste » des DADS (1995-2005).Stagiaire à la Banque de France. Au sein du service de « l’Observatoire desEntreprises ». Construction d’un panel d’entreprises autour de l’enquête sur laDurée d’Utilisation des Equipements (1989-2004).Stagiaire au CERC (Conseil de l’Emploi, des Revenus et de la Cohésion sociale).Réalisation d’une étude sur l’évaluation de l’impact d’une variation du Smic surd’emploi. A partir des données trimestrielles des Comptes de la Nation (INSEE).FORMATION2001 – 2007 Doctorat en sciences économiques. Titre de la thèse : « Aménagement etréduction du temps de travail : théorie et études appliquées à partir dupassage aux 35 heures en France ».Soutenue le 19 juin 2007. Mention très honorable avec les félicitations du jury.Directeur : Yannick L’Horty, Université d’Evry Val d’Essonne.Autres membres du jury :Pierre Cahuc (Université de Paris I)Gilbert Cette (Université d’Aix-Marseille et Banque de France)Ferhat Mihoubi (Université d’Evry, président du jury)Pierre Morin (Université de Metz et INSEE, rapporteur)Sébastien Roux (INSEE, rapporteur).2000 DEA d’analyse économique, modélisation et méthodes quantitativesENSAE et Université d’Evry Val d’Essonne ; mention assez bien.1999 Maîtrise d’économétrieUniversité d’Evry Val d’Essonne ; mention assez bien.1998 Licence d’économétrieUniversité d’Evry Val d’Essonne ; mention bien.1


1997 DEUG Economie et GestionUniversité d’Evry Val d’Essonne ; mention bien.1995 Baccalauréat Série ScientifiqueLycée Jacques Prévert à Longjumeau.ACTIVITES DE RECHERCHETHEMES DE RECHERCHEEvaluation des politiques publiques : politiques de relance de l’emploi (allégements decotisations) ; réduction du temps de travail.Demande de travail : organisation des entreprises (durée d’utilisation des équipements productifs,travail posté) ; productivité ; nouvelles technologies de l’information et de la communication.Econométrie : méthodes d’appariement sélectif ; modèles de la double et de la triple différence.PUBLICATIONS ET DOCUMENTS DE TRAVAIL 1PUBLICATIONSRevues à comité de lecture recensées dans « EconLit »[1] Quels effets des réorganisations sur la date de passage aux 35 heures? Une étudesur données individuelles d’entreprisesRevue Economique, vol. 57, n°6, p. 1401-1425, novembre 2006.[2] Is there still a productivity paradox? Two methods for a transatlantic comparison,avec Yannick L’HortyEconomics of Innovation and New Technology, vol. 14, n°7, p. 533-552, 2005.[3] 35 heures et inégalités, avec Yannick L’HortyRevue Economique, vol. 54, n°3, p. 583-594, mai 2003.Document de recherche de l’EPEE n°02-03, 2002.Document de recherche SSRN n°565408, 2003.[4] Le paradoxe de la productivité en France et aux Etats-Unis : une réévaluationavec Yannick L’HortyEconomie et Prévision, n°159, p. 1-16, 3/2003.Participation à un ouvrage collectif[5] La nouvelle économie et le paradoxe de la productivité : une comparaison France -Etats-Unis, avec Yannick L’HortyChapitre 3, p.41-55, dans « La Nouvelle Economie en perspective », ouvrage co-dirigé par BertrandBellon, Abdel Ben Youssef et Alain Rallet, aux éditions Economica.Document de recherche EPEE n°01-05, 2001.DOCUMENTS DE RECHERCHE ET TRAVAUX EN COURS1 Les documents [1], [2], [3], [6] et [7] constituent les articles à envoyer en casde convocation pour une audition. Leurs résumés, tout comme celui de la thèse,figurent à la fin de ce curriculum vitae.2


[6] The impacts of employer-paid payroll taxes reform: an empirical evaluation of the2003 French policy, avec Matthieu Bunel, Yannick L’Horty et Marianne Pauchet.En cours.[7] Une analyse empirique des effets du passage aux 35 heures sur la durée d’utilisationdes équipements productifsDocument de recherche de l’EPEE, n°07-10, juillet 2007.Document de recherche SSRN, n°1081304, 2008, sous le titre « Evaluating the Impact of ReducingWorking Time on Capital Operating Time and Shiftwork ».[8] Réduction du temps de travail, coût du travail, chômage et inégalités : une revue dela littératureDocument de recherche de l’EPEE, n°07-11, août 2007.Document de recherche SSRN, n°1081304, 2008.[9] Following the High Road or not: what does it imply for firms as to Working TimeReduction implementation?Document de recherche de l’EPEE, n°05-23, 2005.Document de recherche SSRN, n°1082795, 2008.[10] An attempt to evaluate the impact of reorganization on the way Working TimeReduction has been implemented by French firms since 1996Document de recherche de l’EPEE, n°04-19, 2004.Document de recherche SSRN, n°679525, 2005.[11] L’impact d’une variation du Smic sur les salaires et l’emploi : une étude sur donnéestrimestriellesMiméo du CSERC, sous la direction de François Legendre, 2001.COMMUNICATIONS ET SEMINAIRESColloques internationaux- Western Economic Association International (Seattle 2007, document [7]).- Latin American and Caribbean Economic Association (Madrid 2002, document [3] ; SanJosé 2004, document [10] ; Paris 2005, document [9]).- European Association of Labour Economists (Paris 2002, document [3] ; Lisbonne 2004,document [10]).Colloques nationaux- Journées de Micro-économie Appliquée (Rennes 2002, document [3] ; Lille 2004,document [10] ; Fribourg 2007, document [7]).- Congrès de l’Association Française de Science Economique (Paris : 2001, document [5] ;2002, document [3] ; 2004, document [10] ; 2005, document [9] ; 2007, document[7]).- Théories et Méthodes de la Macroéconomie (Nice 2001, document [5] ; Evry 2002,document [3]).- Colloque « Nouvelle Economie : théories et évidences » (Sceaux 2001, document [5])SéminairesSéminaire AISE au CEE (Noisy-le-Grand 2007, document [7]).Séminaire de Micro économétrie du CREST (Paris 2005, document [10]).3


Séminaire interne de l’EPEE (Evry : 2001, document [5] ; 2002, document [3] ; 2005, document[10] ; 2007, document [7]).EXPLOITATION DE DIVERSES BASES DE DONNEESAu niveau des entreprises / établissements : Fichier de suivi des accords-conventions de réductiondu temps de travail (base Aubry II – DARES, mai 2003). Enquête sur la Durée d’Utilisation desEquipements productifs (Banque de France, 1989-2004). Enquête sur les ChangementsOrganisationnels et l’Informatisation (industrie, SCEES et SESSI, 1997). Fichier « établissement »des DADS (INSEE, 1997-2005). Enquête Annuelle d’Entreprise (industrie, SCEES et SESSI, 1997-2005)Au niveau des salariés : fichier « poste » des Déclarations Annuelles de Données Sociales (INSEE,1997-2005). Enquête Emploi (INSEE, 1982-2005).LOGICIELS INFORMATIQUESStatistique : programmation sous Gauss, Matlab et SAS.Bureautique : Word, Excel, Power Point, Scientific Word, TeX, LaTeX (Winedit, Winshell).AUTRES ACTIVITES DE RECHERCHEPARTICIPATION A DES CONTRATS DE RECHERCHE2006-2008 : « Evaluation des effets des baisses de cotisations sociales sur les bas salaires dans lecadre des dispositifs Fillon (2003) : une approche par les triples différences », co-financé par laDARES (Direction de l’Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques ; Ministère dutravail, des relations sociales et de la solidarité – Ministère de l’économie, des finances et del’emploi) et le CEE (Centre d’Etudes de l’Emploi). Le document [6] est réalisé dans le cadre de cecontrat.2001-2002 : « Emplois flexibles et salaires rigides : les transformations des modes derémunération », co-financé par le programme Action Concertée Incitative Travail du Ministère de laRecherche et la DARES (Direction de l’Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques).Les documents [3] et [11] ont été réalisés dans le cadre de ce contrat.PARTICIPATION A DES GROUPES DE TRAVAILJuin 2001-Juin 2005 : participation au groupe de travail constituée par Nathalie Greenan autour del’enquête COI (Changements Organisationnels et l’Informatisation – 1997 ; site :http://www.enquetecoi.net/fr1997/cadre1.htm). Ce groupe de travail a été organisé au Centred’Etudes de l’Emploi et a bénéficié du soutien financier de la DARES.RAPPORTEURPour Economie et Statistique, Economics of Innovation and New Technology.ACTIVITES D’ENSEIGNEMENT[2005-2006] TD de Microéconomie intermédiaireNiveau : L2 Mathématique (mention Economie) et L2 Analyse EconomiqueResponsable du cours : Thierry LaurentContenu : théorie du consommateur et du producteur ; équilibre partiel.4


[2005-2006] TD de Compléments de macroéconomieNiveau : L3 IUP Ingénierie Economique et Statistique et L3 Analyse EconomiqueResponsable du cours : Thepthida SopraseuthContenu : modèle WS-PS et courbe de Phillips, loi d’Okun, anticipations(consommation et investissement ; production et politique économique), calculd’actualisation.[2004-2005] TD de MacroéconomieNiveau : IUP Ingénierie Economique et Statistique, 2 ème année et Licence deSciences Economiques, mention Monnaie-Finance et Politique EconomiqueResponsable du cours : Francesco MagrisContenu : modèles IS-LM, Mundell-Fleming, offre globale – demande globale,courbe de Phillips (approches keynésienne, monétariste), oscillateur deSamuelson.[2001-2005] TD de Statistique et ProbabilitéNiveau : IUP Ingénierie Economique et Statistique, 1 ère annéeResponsable du cours : Ferhat MihoubiContenu : loi faible/ forte des grands nombres, échantillonnage, estimationponctuelle, tests d’hypothèses.[2001-2006] TD de Séries TemporellesNiveau : IUP Ingénierie Economique et Statistique, 2 ème année et DESS IngéniérieEconomique et Statistique AppliquéeResponsable du cours : Ferhat MihoubiContenu : modélisation ARIMA, modélisation Espace - Etat, estimation par lemaximum de vraisemblance, méthode de Box-Jenkins, tests de racines unitaires.[2001-2004] TD de Compléments d’Analyse et de ProbabilitéNiveau : IUP Ingénierie Economique et Statistique, 2 ème annéeResponsable du cours : Ferhat MihoubiContenu : stationnarité au second ordre, moments du premier et du second ordred’une série chronologique.AUTRES RESPONSABILITES2003-2007 : responsable des banques de données et correspondant auprès du Centre MauriceHalbwachs (ex-LASMAS – institut du longitudinal), de l’INSEE (Comptes Annuels et Trimestriels dela Nation) pour le département d’Economie et le Centre d’Etudes des Politiques Economiques del’université d’Evry Val d’Essonne (site : www.univ-evry.fr/EPEE).LANGUESAllemand : lu, écrit, parlé ; 2 séjours de 2 ans.Anglais : lu, écrit, parlé.AUTRES ACTIVITESCourse à pied (20 km (1998-2000, 2003-2004) et semi - marathon de Paris (1999-2000, 2003-2004), semi - marathon d’Igny (2004), de Corbeil-Essonnes (2006); Paris - Versailles (2005,2007)), natation, badminton, tennis.5


RESUMES DES PUBLICATIONS ET DOCUMENTS DE RECHERCHE AENVOYER EN CAS D’AUDITION[1] Quels effets des réorganisations sur la date de passage aux 35 heures? Uneétude sur données individuelles d’entreprisesL’objectif de cet article est d’évaluer dans quelle mesure les réorganisations du travaildans l’entreprise avant le passage aux 35 heures ont eu un impact sur la date l’adoptionde la baisse du temps de travail.Pour ce faire, nous apparions le volet « entreprises » de l’enquête sur les changementsorganisationnels et l’informatisation (C.O.I., 1997) et le fichier de suivi des accords -conventions de réduction du temps de travail (R.T.T., 2003). Nous considérons qu’uneentreprise est réorganisée si elle utilise un plus grand nombre de dispositifsorganisationnels en 1997. En utilisant les méthodes d’appariement sélectif, nousmontrons que la prise en compte des contraintes organisationnelles caractérisant lesentreprises réorganisées permet d’expliquer l’essentiel des différences existant entre lesentreprises réorganisées et les autres dans les dates de passage aux 35 heures et lebénéfice des aides associées.Mots clés : partage du temps de travail, réorganisations du travail, effet causal.Classifications JEL: C14, D23, J38.[2] Is there still a productivity paradox? Two methods for a transatlanticcomparisonL’activité économique s’est accélérée aux Etats-Unis dans la seconde partie du cycle,après 1995, alors que l’inflation diminuait. En France, des mouvements similaires d’unpoint de vue qualitatif ont été observés depuis 1997, suggérant là aussi les effets d’unchoc d’offre positif. La diffusion des nouvelles technologies de l’information et de lacommunication (NTIC) est en partie responsable de ces évolutions.D’un côté, un calcul des contributions à la croissance de la valeur ajoutée suggère quel’investissement dans les NTIC expliquerait la moitié de l’augmentation de l’activité auxEtats-Unis et un cinquième en France. D’un autre côté, une décompositiontendance/cycle révèle que l’accélération structurelle de la production et de la productivitéaux Etats-Unis serait principalement localisée dans les industries productrices de NTIC etque la rupture de croissance de la productivité structurelle serait plutôt faible. En France,où des différences intersectorielles sont moins tranchées, la diffusion des NTIC s’estaccompagnée d’un ralentissement dans la tendance des gains de productivité. Dans lesdeux pays, il reste finalement peu de place pour des effets de diffusion d’un progrèstechnique lié aux NTIC.Mots clés : nouvelle économie, croissance économique, productivité, paradoxe de laproductivité, décomposition tendance/cycle.Classification JEL: C49, O47, P52.[3] 35 heures et inégalitésPour évaluer les effets des 35 heures sur les inégalités, nous utilisons une expressiontrès générale de la demande de travail prenant en compte l’hétérogénéité des facteurs etl’impact de la durée du travail sur les salaires, la productivité et l’organisation du travail.Des simulations numériques intègrent diverses composantes des dispositifs Aubry etconsidèrent des plages de variation larges mais réalistes des différents paramètres. Les35 heures ont dans tous les cas un impact positif sur les effectifs occupés mais négatifsur les heures travaillées. Elles réduisent les inégalités d’emploi et de revenu à la fois ausein de la population active et entre actifs occupés mais elles augmententvraisemblablement les inégalités de bien-être.6


Mots clés : demande de travail, réduction du temps travail, inégalités.Classifications JEL : D63, J23, J38.[6] The impacts of employer-aid payroll taxes reform: an empirical evaluation ofthe 2003 French policyEntre juillet 2003 et juillet 2005, le gouvernement français a engagé une réforme visantà uniformiser les dispositifs d’allégement de cotisations (réforme Fillon). En effet,jusqu’en juillet 2003, deux principaux types de dispositifs d’allégements co-existaient. Lepremier s’appliquait aux salariés à bas salaires. Le second bénéficiait aux établissementspassés aux 35 heures. La réforme Fillon a permis de fusionner ces deux précédentsdispositifs de cotisations sociales patronales ciblés sur les salariés à bassesrémunérations.L’objectif de ce papier est d’analyser l’impact de cette réforme sur l’emploi et ladistribution des salaires. Cette fusion des dispositifs d’allégement de cotisations a affectéle coût du travail des deux types d’entreprises, passées aux 35 heures ou non, mais pasde la même manière. Elle est la plus importante pour l’emploi des individus rémunérés àun salaire compris entre 1,2 et 1,4 fois le Smic. Nous utilisons ces différences « d’effetsde traitement » pour évaluer l’impact de la réforme Fillon.Pour cela, nous utilisons un large panel de 500000 établissements sur la période 2002-2004, panel issu de l’appariement de trois sources administratives : les déclarationsannuelles de données sociales (DADS), les bordereaux récapitulatifs de cotisations (BRC)et les bénéfices industriels et commerciaux (BIC). La mobilisation d’une stratégied’estimation dite de la triple différence nous permet de contrôler d’un effet fixe, de laprésence de trends temporels distincts dans l’emploi entre les deux groupesd’établissements et de l’hétérogénéité des effets de la réforme Fillon suivant ladistribution des salaires. Nos résultats, bien que préliminaires, mettent en évidence uneffet limité de la réforme Fillon dans les deux types d’établissements.Mots clés : taxation du travail, politique de relance de l’emploi, estimateurs de la tripledifférence.Classifications JEL : C53, E62, J30, J32.[7] Une analyse empirique des effets du passage aux 35 heures sur la duréed’utilisation des équipements productifsLors de politiques de réduction du temps de travail (RTT), l’importance de l’évolution dela durée d’utilisation des équipements (DUE) dans les créations d’emploi a souvent étédiscuté, tant dans les travaux théoriques purs que dans les exercices de simulationsnumériques à partir maquettes macroéconomiques.Sur la base des informations issues de l’enquête sur la DUE (Banque de France, 1989-2004) sur l’organisation du travail au sein des entreprises industrielles et à partir dufichier de suivi des accords-conventions de RTT (DARES, version de 2003), le présentdocument évalue l’impact du passage aux 35 heures sur la DUE et le recours au travailen équipes en utilisant la méthode de la double différence. Les résultats sont lessuivants. La RTT a occasionné en 2000 une baisse de la DUE de 4 à 10 points depourcentage dans les entreprises aux 35 heures par rapport aux autres entreprises. En2001 par contre, l’évolution de la DUE semble avoir été de même ampleur dans les deuxtypes de firmes. En outre, si un recours accru au travail posté a été observé dans lesentreprises aux 35 heures en 2001, il est davantage à mettre au crédit des différences decaractéristiques organisationnelles séparant les entreprises passées aux 35 heures desautres entreprises.Mots clés : réduction du temps de travail, durée d’utilisation des équipements, travailposté, effet causal, modèle de la double différence.Classifications JEL : C14, D23, J31, J38.7


RESUME DE MA THESE DE DOCTORATDans le cadre du passage aux 35 heures en France, ma thèse entend être unecontribution à l’étude du lien entre la réduction du temps de travail (RTT) et lesinégalités, tant au niveau des entreprises que des salariés. Elle se place dans le contexteparticulier du passage aux 35 heures en France. Elle se présente sous la forme de troischapitres.Le premier chapitre analyse les déterminants de la réussite de la RTT, tant enmatière de créations d’emplois que de réduction des inégalités d’emplois, i.e.d’accroissement de l’emploi non qualifié relativement à l’emploi qualifié, au niveau del’entreprise. Pour cela, j’utilise un modèle de demande de travail qui tient compte d’unemain d’œuvre hétérogène et de l’impact de la RTT sur les salaires, la productivité,l’organisation du travail. En outre, le modèle inclut des baisses de cotisations dont ont pubénéficier les entreprises passées aux 35 heures. Il s’avère que les déterminants de laréduction des inégalités d’emplois lors de la RTT sont différents de ceux amenant à descréations d’emplois plus élevées. En particulier, des gains de productivité horaire plusforts bénéficient à l’emploi peu qualifié, davantage substituable au capital. On observel’inverse pour des réorganisations plus fortes (i.e. un recours accru au travail enéquipes). En revanche, une moins forte sensibilité de la demande de bien à son prixpermet d’accroître davantage le niveau d’emploi agrégé, mais ne joue a priori aucun rôledans la variation des inégalités d’emplois lors de la RTT 2 . Afin d’obtenir des résultatsquantitatifs et de montrer qu’il y a de la place pour des créations d’emplois suite à lamise en place d’un dispositif de RTT de type Aubry, nous simulons notre modèle. Dans cecadre d’analyse, nous montrons que la RTT accompagnée de baisses de cotisations detype Aubry II pourrait créer 300000 emplois et réduire les inégalités salariales (indicesde Gini et de Theil), tout en accroissant le rapport « emploi non qualifié / emploiqualifié ». Une version de ce travail a été publiée dans la Revue Economique (Gilles etL’Horty [2003], cf. plus haut le document [3] de la liste des publications et documentsde travail).Le deuxième chapitre s’attache à estimer économétriquement l’effet du passageaux 35 heures sur le recours au travail en équipes et la durée d’utilisation deséquipements (DUE) – une des inconnues du premier chapitre – tout en tenant comptede l’hétérogénéité des situations d’entreprises. Dans cette optique, j’apparie l’enquêtesur la Durée d’Utilisation des équipements productifs (Banque de France, 1989-2004)avec le fichier de suivi des accords-conventions de RTT (DARES, mai 2003) et jeconstruis des indicateurs de DUE et de recours au travail posté. L’estimation de modèlesen double différence, à la fois paramétriques et non paramétriques, me permet d’évaluerl’impact de la RTT sur le recours au travail en équipes, tout en contrôlant des différencesde caractéristiques organisationnelles – observées ou non – existant entre les entreprisesaux 35 heures et les autres. Les résultats sont les suivants. La RTT aurait occasionné unebaisse temporaire de la DUE de 4 à 10 points de pourcentage en 2000 dans lesentreprises passées aux 35 heures par rapport aux autres. Par contre, elle n’aurait pasdirectement accru le recours au travail en équipes, ni en 2000, ni après, dans lespremières par rapport aux secondes. Ce document a fait l’objet d’une communication auxJournées de Microéconomie Appliquée (Fribourg, 2007) et au 56 ème Congrès del’Association Française de Sciences Economiques (Paris, 2007) et est disponible sous laforme d’un document de travail du laboratoire de l’EPEE (Etudes des PolitiquesEconomiques de l’université d’Evry, cf. le point [7] de la liste des publications etdocuments de travail).Le troisième chapitre s’intéresse non plus aux conséquences de la réduction dutemps de travail mais à ses conditions d’adoption, suivant la diversité des contraintes2 Dans une revue de littérature, je montre que, quel que soit le cadre d’analyse retenu,les modèles théoriques ne permettent pas de conclure sur des effets tranchés d’une RTT,accompagnée ou non de baisse de cotisations, en matière de création d’emplois (cf. lepoint [8] de la liste des publications et documents de travail).8


organisationnelles auxquelles les entreprises faisaient face avant le passage aux 35heures. Sur la base de l’information présente dans l’enquête sur les ChangementsOrganisationnels et l’Informatisation (SCEES, SESSI, 1997) et dans le fichier de suivi desaccords - conventions de réduction du temps de travail (base RTT ou Aubry II, DARES,2003), je considère qu’une entreprise est réorganisée si elle utilise un plus grand nombrede dispositifs organisationnels en 1997. En mobilisant les méthodes d’appariementsélectif, je montre que la prise en compte des contraintes organisationnellescaractérisant les entreprises réorganisées permet d’expliquer l’essentiel des différencesexistant entre les entreprises réorganisées et les autres dans les dates de passage aux35 heures et le bénéfice des aides financières associées. Une version réduite de cechapitre a fait l’objet d’une publication dans la Revue Economique (Gilles [2006], cf. lepoint [1] de la liste des publications et documents de travail).9

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!