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décembre 2007 - Union des employés et employées de service ...

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Le Journal du 800 • Décembre <strong>2007</strong> • 1


Henri Massé quitte la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la FTQ«Au revoir <strong>et</strong>merci, Henri»Au moment <strong>de</strong> la parution <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te édition du Journal du 800, Henri Masséaura quitté la prési<strong>de</strong>nce la FTQ qu’il occupait <strong>de</strong>puis 1998. On sait que leconfrère Massé a pris tout le mon<strong>de</strong> par surprise en septembre <strong>de</strong>rnier, enannonçant qu’il avait décidé <strong>de</strong> ne pas solliciter le renouvellement <strong>de</strong> sonmandat lors du Congrès <strong>de</strong> la Fédération <strong><strong>de</strong>s</strong> travailleurs <strong>et</strong> travailleuses duQuébec, qui se tenait du 26 au 30 novembre.« Il s’agit d’une décision mûrement réfléchiequi perm<strong>et</strong>tra à la relève <strong>de</strong> prendre lesrennes d’une organisation dynamique qui aura<strong>de</strong> nombreux défis à relever dans les mois <strong>et</strong>les années à venir. Je pense notamment à lacrise aigue dans le secteur <strong>de</strong> la forêt ou aumarasme dans le secteur manufacturier »,avait-t-il déclaré <strong>de</strong>vant les membres du Conseilgénéral <strong>de</strong> la FTQ auxquels il faisait part<strong>de</strong> la nouvelle.Un lea<strong>de</strong>r dynamiqueNé en 1946 en Abitibi, il a obtenu un baccalauréaten relations industrielles à l’Université<strong>de</strong> Montréal <strong>et</strong> il a débuté sa vie syndicaleen 1968. Conseiller syndical puis directeurgénéral du SCFP, il a été élu secrétaire général<strong>de</strong> la FTQ avant d’en être élu prési<strong>de</strong>nt en1998.<strong>Union</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> employés <strong>et</strong> employées <strong>de</strong> <strong>service</strong>, section locale 800Raymond Larcher, prési<strong>de</strong>nt ; Alain Brisson, vice-prési<strong>de</strong>nt àl’administration ; Sylvie Maheu, vice-prési<strong>de</strong>nte exécutive.Conseil général : Industries <strong>et</strong> manutention : Pierre Forgues, viceprési<strong>de</strong>nt; Raynald Mercier ; Chantal Clau<strong>de</strong> ; Nathalie Rac<strong>et</strong>te ;Sylvain Laberge ; Services, commerces <strong>et</strong> institutions financières :Gérard R Séguin, vice-prési<strong>de</strong>nt ; Réjeanne Laberge ; MichelSabourin ; Richard Leblanc ; Entr<strong>et</strong>ien ménager : AnthonyCamara,vice-prési<strong>de</strong>nt ; Hadji N’Garmorio ; Lucie Thériault ; MarioPino ; Marc Simon Commissions scolaires <strong>et</strong> Universités : WayneKendall, vice-prési<strong>de</strong>nt ; Pierre Champagne ; Virginia Dalley ; DanielWood ; Mark Quenneville. Vérificatrice : Sally Coleman.ÉditeurPierre Laflammewww.ues800.qc.caDépôt légal : Bibliothèque nationale 4 e semestre 1986Siège social920, rue Port-Royal Est, Montréal (Qc) H2C 2B3Tél. : 514-385-1717 Sans frais: 1 800 361-2486Bureaux régionaux5000, boul. <strong><strong>de</strong>s</strong> Gradins, #210Québec (Québec) G2J 1N3Tél. : 418-627-88001 800 565-28002679, boul. du Royaume, #220Saguenay (Québec) G7S 5T1Tél. : 418-699-01801 800 465-0180259, boul. St-Joseph, bureau 309Gatineau (Québec) J1X 5L6Tél. : 819-771-2800480, rue LacasseMagog (Québec) J1X 5L6Tél. : 819-847-24247080, boul. Marion, suite 103Trois-Rivières (Québec) G9A 6G4Tél. : 819-376-2800Convention <strong>de</strong> la Poste-Publication n o 40069185R<strong>et</strong>ourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canadaà :UES, section locale 800920, rue <strong>de</strong> Port-Royal EstMontréal, QcH2C 2B32 • Le Journal du 800 • Décembre <strong>2007</strong>


Henri Massé a toujours fait preuve d’un lea<strong>de</strong>rshipdynamique dans sa défense <strong><strong>de</strong>s</strong> intérêts<strong><strong>de</strong>s</strong> travailleurs <strong>et</strong> travailleuses <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>principes syndicaux, tout en apportant <strong><strong>de</strong>s</strong>solutions aux problèmes auxquels sont confrontésles salariés <strong>et</strong> la société d’aujourd’hui.Aux côtés <strong>de</strong> l’UES 800« À l’UES 800, nous avons toujours pu comptersur l’appui d’Henri Massé quand nous enavions besoin pour la défenses <strong>de</strong> nos membres», n’hésite pas à dire le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> notresyndicat, Raymond Larcher. « Je pense entreautres à ses interventions <strong>et</strong> à sa présencelors du long conflit au Club <strong>de</strong> Golf Saint-Laurent,dont les salariés ont subi un lock-out <strong>de</strong>près <strong>de</strong> 2 ans, <strong>et</strong> qui s’est terminé par unevictoire syndicale en 1993, ou encore lors <strong><strong>de</strong>s</strong>négociations dans le secteur <strong>de</strong> l’entr<strong>et</strong>ien ménager.Au nom <strong>de</strong> tous nos membres, je lui ditun gros merci.»Henri MasséCongrès <strong>de</strong> la FTQ,du 27 au 30 novembrePrésence <strong>de</strong> l’UES 800Le Congrès <strong>de</strong> la Fédération <strong><strong>de</strong>s</strong> travailleurs <strong>et</strong> travailleuses du Québecs’est déroulé à Québec du 27 au 30 novembre.Au moment d’écrire ces lignes, le Congrès n’avait pas débuté. Mais on peut déjà en direque l’UES, section locale 800, y était représentée par quelque 40 délégués <strong>et</strong> que notresyndicat a présenté <strong><strong>de</strong>s</strong> résolutions portant sur les suj<strong>et</strong>ssuivants :• La représentation <strong><strong>de</strong>s</strong> femmes dans les structures syndicales;• La révision du protocole d’engagement FTQ, appeléaussi pacte <strong>de</strong> non maraudage ;• La conciliation travail-famille ;• La francisation <strong><strong>de</strong>s</strong> milieux <strong>de</strong> travail ;• La santé <strong>et</strong> la sécurité du travail.Par ailleurs, la consoeur Louise Mercier, coordonnatrice<strong><strong>de</strong>s</strong> activités à l’UES 800, était candidate pour un<strong>de</strong>uxième mandat comme membre du bureau <strong>de</strong> la FTQ(son comité exécutif) en tant que représentante <strong><strong>de</strong>s</strong> femmes,sur lequel elle siège <strong>de</strong>puis le Congrès précé<strong>de</strong>nt.Le Journal du 800 • Décembre <strong>2007</strong> • 3


RETOUR SUR LE CONGRÈS DE L’UES, SECTION LOCALE 800Une réussit<strong>et</strong>otaleNotre 7 e Congrès, qui s’est déroulé les 3, 4 <strong>et</strong> 5 juin <strong>de</strong>rnier, futune réussite totale. D’abord au niveau du déroulement, tout abien fonctionné. CHAPEAU aux congressistes qui ont discuté surl’implication responsable, qui était le thème du Congrès. Ayantfait le tour <strong><strong>de</strong>s</strong> ateliers, j’ai senti un intérêt marqué pour la discussion.Tous <strong>et</strong> toutes semblaient très ouverts à livrer leurs opinions.Raymond LarcherPrési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’UES,section locale 800Les discussions dans les ateliersQuand on parle d’environnement, chacun<strong>et</strong> chacune a son mot à dire. Outre le recyclage,le réchauffement <strong>de</strong> la planète, le syndrome« pas dans ma cour », l’économied’énergie, <strong>et</strong>c., le point commun <strong>de</strong> nos préoccupationsest l’avenir <strong><strong>de</strong>s</strong> générations futures.Si nos lacs <strong>et</strong> nos rivières <strong>de</strong>viennent dangereux,si l’air <strong>de</strong>vient irrespirable <strong>et</strong> l’eauimbuvable pour nos enfants <strong>et</strong> p<strong>et</strong>its enfants,pourquoi alors les avoir mis au mon<strong>de</strong> ?Quant aux opinions politiques, elles diffèrentbeaucoup évi<strong>de</strong>mment mais tous croientque les gouvernements se succè<strong>de</strong>nt <strong>et</strong> se ressemblent.Qui a imposé les conditions <strong>de</strong> travaildans le secteur public ? Qui laisse la Chineou les Etats-Unis (bois d’œuvre) massacrer lesrègles <strong>de</strong> concurrence <strong>et</strong> refuse d’imposer unminimum <strong>de</strong> protectionnisme ? Qui laisse lesystème <strong>de</strong> santé se détériorer <strong>et</strong> l’ouvrir auPPP ? Qui laisse nos routes se détériorer <strong>et</strong> nosviaducs s’écrouler ? Qui monte nos taxes ?Le laxisme d’État a <strong><strong>de</strong>s</strong> eff<strong>et</strong>s sur l’économie.Des usines font <strong><strong>de</strong>s</strong> mises à pied parceque le libre échange est un couteau à <strong>de</strong>uxtranchants. Des pays qui exploitent le « cheapLabor » constituent souvent une concurrencedifficile. Nos conditions <strong>de</strong> travail acquisesaprès maintes revendications font l’obj<strong>et</strong> d’attaquespatronales.Durant notre Congrès, la culture a fait l’obj<strong>et</strong><strong>de</strong> discussions animées, notamment l’accommo<strong>de</strong>mentraisonnable <strong>et</strong> la méconnaissance<strong><strong>de</strong>s</strong> autres cultures, langues <strong>et</strong> religions.Des idées ont été soumises via le rapport synthèse<strong>et</strong> nous entendons y donner suite. Desrencontres interculturelles sont notammentenvisagées <strong>et</strong> ce, dans les régions.Finalement, un suj<strong>et</strong> qui en a touché plusieursfut l’implication communautaire. Certes,les gestes posés pour la communauté parnos confrères <strong>et</strong> consoeurs, <strong>de</strong>vraient êtremieux connus <strong>et</strong> ce, via les journaux syndicaux.Certains ont suggéré même <strong>de</strong> tenter<strong>de</strong> négocier <strong><strong>de</strong>s</strong> clauses <strong>de</strong> congés sans sol<strong>de</strong>pour <strong><strong>de</strong>s</strong> congés communautaires.Les invitésParmi les invités présents au Congrès,Andrew L. Stern, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’UIES a suscitébeaucoup d’intérêt parmi les congressistes. Ila souligné le fait que le taux <strong>de</strong> syndicalisation4 • Le Journal du 800 • Décembre <strong>2007</strong>


RETOUR SUR LE CONGRÈS DE L’UES, SECTION LOCALE 800se maintient au Québec, contrairementaux États-Unis où la tendanceest à la baisse. Il n’a pasmanqué <strong>de</strong> rappeler à quel pointil est important <strong>de</strong> se servir <strong><strong>de</strong>s</strong>batailles <strong><strong>de</strong>s</strong> syndiqués tant québécoisqu’américains pour avancernotamment à l’égard d’un système<strong>de</strong> santé accessible. Il aremercié les membres <strong>de</strong> l’<strong>Union</strong><strong><strong>de</strong>s</strong> employés <strong>et</strong> employées <strong><strong>de</strong>s</strong>ervice, section locale 800 pourleur ai<strong>de</strong> <strong>et</strong> leur implication enmatière <strong>de</strong> recrutement.Quant à Henri Massé, prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> la FTQ, il s’est dit fier <strong>de</strong> l’UES800, <strong>de</strong> son appui aux batailles <strong><strong>de</strong>s</strong>es travailleurs <strong>et</strong> travailleuses <strong>et</strong><strong>de</strong> son implication dans toutes lesluttes syndicales.La présence <strong>de</strong> la consoeurDanielle Legault, vice-prési<strong>de</strong>nteinternationale à l’UIES, membredu Comité exécutif <strong>de</strong> son syndicat,le SQEES, 298 <strong>et</strong> responsablepolitique du Comité <strong>de</strong> conditions<strong>de</strong> vie <strong>et</strong> <strong>de</strong> travail <strong><strong>de</strong>s</strong> femmes,membre du Comité <strong>de</strong> conditionféminine FTQ, a été appréciée.Elle a souligné que le travail <strong>de</strong>l’UES 800 en matière <strong>de</strong> francisation<strong>et</strong> dans le dossier <strong><strong>de</strong>s</strong> femmesest un exemple pour son syndicat.ConclusionSomme toute, je considère notre7 e Congrès comme une réussite<strong>et</strong> bravo à tout le personnel<strong>de</strong> l’UES, section locale 800 <strong>et</strong> auxmembres du Conseil général pourleur excellent travail dans les différentscomités.Pour plus d’information, consulteznotre site Web :ues800.qc.caLES RÉSOLUTIONS ADOPTÉESLes faits saillantsParmi les résolutions d’orientation <strong>et</strong> les propositions <strong>de</strong> modificationsaux statuts les plus significatives adoptées par le Congrès,on peut notamment souligner les suivantes :• Adoption d’une politique d’achat local aussi bien que d’une politiqued’achat éthique.• Poursuivre l’implication <strong>et</strong> le militantisme au sein d’organismeséconomiques, communautaires, sociaux <strong>et</strong> environnementaux.• Poursuivre nos pratiques d’entrai<strong>de</strong> en appui à d’autres syndicats.• Souligner annuellement la journée <strong><strong>de</strong>s</strong> préposés aux bénéficiaires.• Possibilité d’appuyer publiquement un parti politique lorsquenécessaire <strong>et</strong>/ou approprié dans l’intérêt <strong>de</strong> nos membres.• Délai <strong>de</strong> convocation précisé pour une assemblée spéciale <strong><strong>de</strong>s</strong>membres <strong><strong>de</strong>s</strong> organismes <strong>de</strong> l’<strong>Union</strong>.• Mandat <strong>de</strong> quatre (4) ans pour les Comités exécutifs <strong><strong>de</strong>s</strong> unités<strong>de</strong> base élus à compter du 4 juin <strong>2007</strong>.Le Journal du 800 • Décembre <strong>2007</strong> • 5


RETOUR SUR LE CONGRÈS DE L’UES, SECTION LOCALE 800Le rapport synthèse tel qu’analysépar le Conseil généralSelon la tradition, les discussions qu’ont eues les délégués dans les ateliersont été colligées dans un rapport synthèse qui a été présenté en l’ensemble<strong><strong>de</strong>s</strong> délégués réunis en séance plénière. Lors <strong>de</strong> sa rencontre <strong><strong>de</strong>s</strong>eptembre <strong>2007</strong>, le Conseil général a repris le rapport synthèse <strong>et</strong> les orientationssuivantes qui lui ont été soumises.L’implication culturelle• Promouvoir l’histoire <strong><strong>de</strong>s</strong> luttes syndicalesen utilisant le journal du 800 <strong>et</strong> le site Webues800.qc.ca ;• Développer un message distinct lorsque lesyndicat s’adresse à la population pour promouvoirle syndicalisme ;• Intégrer à la formation syndicale la notiond’accommo<strong>de</strong>ment ;• Diffuser les actions <strong>de</strong> l’UES 800 pour sesmembres immigrés ;• Favoriser les échanges culturels afin d’apprivoiser<strong>et</strong> <strong>de</strong> comprendre les différences.L’implication politique• M<strong>et</strong>tre sur pied un comité d’action politiqueayant pour mandat <strong>de</strong> suivre les proj<strong>et</strong>s<strong>de</strong> lois ;• Analyser les programmes <strong><strong>de</strong>s</strong> partis politiques;• Faire le bilan du gouvernement en place ;• Présenter <strong><strong>de</strong>s</strong> recommandations au Conseilgénéral.L’implication environnementale• Que l’UES 800 utilise <strong><strong>de</strong>s</strong> produitsrecyclables tels que <strong><strong>de</strong>s</strong> verres à café, stylos<strong>et</strong> porte documents ;• Promouvoir lors <strong>de</strong> la négociation, la clauseverte dans les conventions collectives.6 • Le Journal du 800 • Décembre <strong>2007</strong>Le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’<strong>Union</strong> internationale <strong><strong>de</strong>s</strong> employés <strong>et</strong> employées <strong>de</strong> <strong>service</strong>, Andrew Stern,s’est adressé aux délégués au Congrès. À sa droite, <strong>de</strong> prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’UES, Raymond Larcher.


RETOUR SUR LE CONGRÈS DE L’UES, SECTION LOCALE 800Hommage à Aimé GohierL’ancien prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’UES 800, le confrère Aimé Gohier, est <strong>de</strong>venu membre honoraire <strong>de</strong> notre syndicat. Uneplaque souvenir lui a été remise par le confrère Raymond Larcher en reconnaissance <strong>de</strong> son travail <strong>de</strong> précurseur,notamment pour l’obtention <strong><strong>de</strong>s</strong> décr<strong>et</strong>s. Aimé Gohier a été prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’UES 800 <strong>de</strong> sa fondation, en 1986jusqu’en 1991.Aimé Gohier, premier prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’UES 800, recevant une plaque souvenir lors du Congrès <strong>de</strong> juin. Dans l’ordrehabituel : Sylvie Maheu, vice-prési<strong>de</strong>nte exécutive <strong>de</strong> l’UES 800, Aimé Gohier, Alain Brisson, vice-prési<strong>de</strong>nt àl’administration <strong>et</strong> Raymond Larcher, prési<strong>de</strong>nt.L’implication communautaire• Que l’UES 800 supporte <strong><strong>de</strong>s</strong> activités communautaires,par exemple au bénéfice <strong><strong>de</strong>s</strong>jeunes dans les régions ;• Que l’UES 800 participe à <strong><strong>de</strong>s</strong> marches pourla recherche contre le cancer du sein ;• Que l’UES 800 commandite une oeuvre caritative.L’implication économique• Que les membres <strong><strong>de</strong>s</strong> comités <strong><strong>de</strong>s</strong> unités <strong>de</strong>base aient une formation portant sur leseff<strong>et</strong>s <strong>de</strong> la mondialisation ;• Que l’UES 800 ait <strong><strong>de</strong>s</strong> alliances avec les syndicats<strong><strong>de</strong>s</strong> pays étrangers ;• Que l’UES 800 fasse <strong><strong>de</strong>s</strong> représentations àla FTQ pour que le gouvernement modifiecertaines lois pour protéger les emplois auQuébec.Toutes ces orientations feront l’obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> discussions <strong>et</strong> décisions en 2008, <strong>de</strong> même quel’adoption d’une politique d’achat responsable, telle que l’a adoptée le Congrès.Le Journal du 800 • Décembre <strong>2007</strong> • 7


C’était dans le Journal du 800il y a 20 ansLors <strong>de</strong> son prochain Congrès,en 2011, l’UES, section locale 800,aura 25 ans.D’ici là, nous avons pensé rappelerquelques moments <strong>de</strong> l’histoire<strong>de</strong> notre syndicat en reproduisantquelques extraitsd’anciennes éditions du Journaldu 800.Les pages ci-contre sont tirés <strong>de</strong>numéros <strong>de</strong> l’année 1987.C’était dans leJournal du 800il y a 20 ans8 • Le Journal du 800 • Décembre <strong>2007</strong>


C’étaitdans leJournaldu 800il y a20 ansC’était dans le Journal du 800il y a 20 ansLe Journal du 800 • Décembre <strong>2007</strong> • 9


Nouvelles <strong><strong>de</strong>s</strong> régionsRégion <strong>de</strong> MontréalClau<strong>de</strong>St-MarseilleReprésentant syndicalCHEZ SIGNATURE HURLEYSERVICE AUX IMMEUBLESUNE PREMIÈRECONVENTION COLLECTIVEUne entente <strong>de</strong> principe est intervenue le28 septembre <strong>de</strong>rnier entre la compagnie SignatureHurley Service aux immeubles Inc <strong>et</strong>les salariées <strong><strong>de</strong>s</strong>serveuses. Il s’agit d’une premièreconvention collective pour c<strong>et</strong>te nouvelleunité <strong>de</strong> base.La nouvelle convention, qui prendra fin le1 ier juin 2010, accor<strong>de</strong> aux salariées <strong><strong>de</strong>s</strong> hausses<strong>de</strong> salaire <strong>de</strong> 2% par année. Les salariéeshors échelle recevront pour leur part un montantforfaitaire <strong>de</strong> 2% par année.Les salariées obtiennent également 9 jours<strong>de</strong> congés fériés <strong>et</strong> 2,44% congés <strong>de</strong> maladie,comme dans l’entr<strong>et</strong>ien ménager.À l’exception <strong><strong>de</strong>s</strong> clauses salariales ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus,leur convention collective reproduit l<strong>et</strong>exte <strong>de</strong> la convention collective en vigueurdans la région du décr<strong>et</strong> <strong>de</strong> la région <strong>de</strong> Montréal<strong>de</strong> l’entr<strong>et</strong>ien ménager.DISTINCTION, DIVISION HÔTELIÈRERATIFICATION D’UNEENTENTE SALARIALEAprès plus d’un an <strong>de</strong> négociation <strong>et</strong> <strong>de</strong>uxrencontres <strong>de</strong> conciliation pour le renouvellement<strong>de</strong> la convention collective <strong>de</strong> Serviced’entr<strong>et</strong>ien Distinction, division hôtelière, lesparties en sont finalement venues à une ententeque les salariés ont ratifiée dans uneproportion <strong>de</strong> 93%.C<strong>et</strong>te entente leur accor<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> augmentationssalariales <strong>de</strong> 3,5% en 2006-<strong>2007</strong>, rétroactivementà août 2006, <strong>et</strong> 3,5% en <strong>2007</strong>-2008.La prochaine négociation est prévue pourle printemps 2008, <strong>et</strong> si on se fie à la <strong>de</strong>rnièreron<strong>de</strong>, elle s’annonce dure, longue <strong>et</strong> pénible.Mais les salariés sont prêts à se défendre.ORATOIRE SAINT-JOSEPHLES NÉGOCIATIONS S’AMORCENTPierre LaflammeReprésentant syndicalLes négociations en vue du renouvellement<strong>de</strong> la convention collective <strong><strong>de</strong>s</strong> syndiqués <strong>de</strong>l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal s’amorcentces jours-ci. Le comité exécutif <strong>de</strong> l’unité<strong>de</strong> base a travaillé tout l’été pour préparer leproj<strong>et</strong> syndical, qui, après avoir été présentéaux membres qui l’ont approuvé, a été soumisà l’employeur.Une dizaine <strong>de</strong> dates <strong>de</strong> rencontres <strong>de</strong> négociationont été fixées par les parties, entrele mois <strong>de</strong> décembre <strong>2007</strong> <strong>et</strong> la fin <strong>de</strong> mars2008.L’Oratoire Saint-Joseph, dont les salariés sesont syndiqués avec notre syndicat en 1984,compte quelque 150 travailleurs <strong>et</strong> travailleuses,dont environ cinquante salariés réguliers.Le comité <strong>de</strong> négociation est composé <strong>de</strong>Gérard Séguin, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’unité <strong>de</strong> base,Michael Dikaekos, vice-prési<strong>de</strong>nt, LineDesaulniers, secrétaire trésorière, ainsi que <strong>de</strong>Pierre Laflamme, représentant syndical.10 • Le Journal du 800 • Décembre <strong>2007</strong>


Nouvelles <strong><strong>de</strong>s</strong> régionsBas Saint-LaurentCENTRAP INC.RENOUVELLEMENT DE LACONVENTION COLLECTIVELes membres <strong>de</strong> l’unité <strong>de</strong> base <strong>de</strong> CentrapInc. ont accepté l’entente <strong>de</strong> principe présentéepar le comité <strong>de</strong> négociation lors <strong><strong>de</strong>s</strong> assembléesgénérales tenues les 31 mars <strong>et</strong> 1 ieravril.La négociation s’est déroulée avec rapidité<strong>et</strong> efficacité. Deux jours <strong>de</strong> négociation ontpermis d’en arriver à une entente.Plusieurs clauses <strong>de</strong> la convention collectiveont été modifiées. Ce nouveau contrat d<strong>et</strong>ravail est d’une durée <strong>de</strong> 5 ans.Centrap Inc. est une entreprise adaptée offrant<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>service</strong>s d’entr<strong>et</strong>ien ménager dansles régions du Bas St-Laurent, <strong>de</strong> la Gaspésie<strong>et</strong> <strong>de</strong> la Côte Nord. L’entreprise opère aussiune usine <strong>de</strong> transformation <strong>de</strong> bois à Mont-Joli. Plus d’une centaine <strong>de</strong> travailleurs <strong>et</strong> travailleusesoccupent un emploi au sein <strong>de</strong> c<strong>et</strong>tecompagnie.Je tiens à souligner la participation <strong><strong>de</strong>s</strong>membres du comité <strong>de</strong> négociation, YvesTremblay <strong>et</strong> Francis Gagné.RÔTISSERIE ST-HUBERT DE RIMOUSKIRENOUVELLEMENT DE LACONVENTION COLLECTIVELes membres <strong>de</strong> l’unité <strong>de</strong> base <strong>de</strong> la RôtisserieSt-Hubert <strong>de</strong> Rimouski ont accepté, parune importante majorité, l’entente <strong>de</strong> principerecommandée par le comité <strong>de</strong> négociationà l’assemblée générale du 19 juin <strong>2007</strong>.Les parties ont profité <strong>de</strong> la négociation pourrevoir la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> clauses <strong>de</strong> la conventioncollective. Beaucoup d’améliorations ont étéapportées aux clauses normatives. Parmi lesprincipaux changements, notons l’introduction<strong>de</strong> nouveaux statuts d’emploi basés sur la disponibilité<strong><strong>de</strong>s</strong> salariés <strong>et</strong> l’instauration d’uneprime <strong>de</strong> pleine disponibilité. C<strong>et</strong>te nouvelleconvention sera d’une durée <strong>de</strong> cinq ans.Je tiens à remercier les consoeurs GuylaineCyr <strong>et</strong> Denise St-Laurent pour leur implicationau sein du comité <strong>de</strong> négociation.Michel TremblayReprésentant syndicalBienvenue parmi nous !Les salariés <strong>de</strong> Fo<strong>de</strong>x <strong>et</strong> d’autres unités syndiqués UES 800L’UES, section locale 800, a été accréditée pour représenterles salariés à l’emploi <strong>de</strong> Gestion Fonds <strong>de</strong> développement<strong><strong>de</strong>s</strong> exportations Fo<strong>de</strong>x (Montréal).Le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la nouvelle unité <strong>de</strong> base est RobertDrol<strong>et</strong>, <strong>et</strong> le représentant syndical, Alain Comtois. Au momentd’écrire ces lignes, le proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> négociation étaitterminé <strong>et</strong> présenté aux membres. Le début <strong><strong>de</strong>s</strong> négo-ciations en vue <strong>de</strong> conclure la première convention collective<strong>de</strong> ces salariés a été fixé à décembre.Nous souhaitons également la bienvenue aux salariés<strong>de</strong> Solmex Inc, Groupe La Québécoise, Greenwin PropertyManagement Inc, Plastique Polyfab In, <strong>et</strong> Gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> déch<strong>et</strong>sMalex Inc,, soit plus <strong>de</strong> 200 salariés qui ont <strong>de</strong>rnièrementjoint les rangs <strong>de</strong> l’UES 800.Le Journal du 800 • Décembre <strong>2007</strong> • 11


Faculty Club, rési<strong>de</strong>nces, courrier, gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> installationsImprimerieCentre <strong>de</strong> calculNouvelles conventions àl’Université McGillFélicitations à tous les salariés ces trois unités <strong>de</strong> base UES 800 <strong>de</strong> l’UniversitéMcGill qui, avec l’ai<strong>de</strong> d’un conciliateur du ministère du Travail, ontsu dénouer l’impasse dans leurs négociations pour le renouvellement <strong>de</strong>leurs conventions collectives, expirées <strong>de</strong>puis plusieurs années.Cristina CabralReprésentantesyndicaleAu cœur <strong>de</strong> l’impasse était la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>l’Université McGill <strong>de</strong> faire disparaître <strong>de</strong> leursconventions collectives la clause remorque quistipule que les salariés ont droit aux mêmesaugmentations salariales que celles qui sontaccordées par le gouvernement du Québec auxemployés du secteur public. L’Université McGillavait d’abord tenté sa chance en janvier enprésentant une offre aux salariés contenantla disparition <strong>de</strong> leur clause remorque maisc’est à la quasi unanimité qu’elle a été rej<strong>et</strong>éepar les salariés sur recommandation <strong>de</strong> leurcomité <strong>de</strong> négociation.Grâce à c<strong>et</strong>te gran<strong>de</strong> solidarité, le syndicata pu poursuivre les discussions en conciliationavec un mandat clair : la clause remorquen’était pas négociable <strong>et</strong> la menace <strong><strong>de</strong>s</strong>on r<strong>et</strong>rait empêchait à toutes fins pratiquesun règlement.Le résultat a été positif avec une nouvelleconvention contenant le maintien <strong>de</strong> la clauseremorque, <strong><strong>de</strong>s</strong> augmentations additionnelles<strong>de</strong> 7 % ainsi que d’autres améliorations dontl’obtention d’une 5 ième semaine <strong>de</strong> vacancesgraduellement après 7 ans.○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○Industries Mailhot : La hausse du dollarentraîne d’importantes mises à piedMarc-FrançoisLaverdureReprésentant syndicalÀ la suite <strong>de</strong> la hausse du dollar canadien,les Industries Mailhot ont procédé à 43 misesà pied, <strong>et</strong> ce pour une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 4 à 6 mois,selon l’employeur.Celui-ci a rencontré les membres du comitéexécutif syndical pour leur expliquer les eff<strong>et</strong>snégatifs pour l’entreprise <strong>de</strong> la hausse dudollar canadien par rapport au dollar américain.Mais en même temps, les membres <strong>de</strong>l’exécutif apprennent que l’entreprise agrandieson usine du Mexique. Encore un employeurqui se tourne vers un pays où les lois du tra-vail protègent mal les travailleurs, où les lois<strong>et</strong> les droits humains sont bafoués.La mondialisation, oui mais à quel prix ?« Encourageons les produits fabriqués au Québecpour gar<strong>de</strong>r nos emplois », comme disentles membres <strong>de</strong> l’exécutif.C<strong>et</strong>te compagnie, dont les usines situées àSt-Jacques <strong>de</strong> Montcalm, Terrebonne <strong>et</strong>Lachenaie, <strong>et</strong> qui fabrique <strong><strong>de</strong>s</strong> cylindres hydrauliquespour bennes <strong>de</strong> camion, employait,avant les mises à pied, quelque 150 salariés.12 • Le Journal du 800 • Décembre <strong>2007</strong>


Vers une caisse <strong>de</strong> r<strong>et</strong>raite communemulti-employeurs UES 800 ?Voilà un suj<strong>et</strong> dont il faut s’occuper. D’ailleurs les experts nous disent que la r<strong>et</strong>raite estquelque chose qu’il faut planifier dès notre entrée sur le marché du travail. Il s’agit d’appliquerle principe que plus tôt on économise, moins le montant hebdomadaire à investir estélevé. C’est comme l’assurance vie, plus vous êtes âgés, plus la prime mensuelle est élevée.En fait, l’argent nécessaire pour votre r<strong>et</strong>raite est toujours le même, mais comme vous avezmoins <strong>de</strong> temps pour l’accumuler, vous <strong>de</strong>vrez débourser plus.• Raymond Larcher, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’UES, section locale 800Pour avoir une r<strong>et</strong>raite agréable, il faut prévoir un revenud’au moins 70% <strong>de</strong> votre salaire actuel. La différence<strong>de</strong> 30% représente les dépenses, comme vos contributionsau RRQ, l’assurance emploi, votre transportpour le travail, vos vêtements, vos repas, <strong>et</strong>c. Comme ondit, ça coûte <strong>de</strong> l’argent pour travailler.Prévoir un plan « B »Si vous n’avez rien <strong>de</strong> prévu pour votre r<strong>et</strong>raite, vous<strong>de</strong>vrez alors vous contenter <strong><strong>de</strong>s</strong> régimes publics, lesquelsassurent présentement une r<strong>et</strong>raite pauvre. Certes, nouspoursuivrons le combat syndical pour forcer l’État à lesbonifier, mais il serait plus pru<strong>de</strong>nt d’avoirun plan « B ».Ces réflexions sont celles <strong><strong>de</strong>s</strong> militants<strong>et</strong> militantes <strong>de</strong> la division <strong>de</strong> l’entr<strong>et</strong>ienménager suite à leur participation, en octobre<strong>de</strong>rnier, à la session <strong>de</strong> formationdonnée par monsieur Michel Lizée, du <strong>service</strong>aux collectivités <strong>de</strong> l’UQAM, <strong>et</strong> madameDenise Gagnon, du <strong>service</strong> <strong>de</strong> l’éducation<strong>de</strong> la FTQ.Lors <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière ron<strong>de</strong> <strong>de</strong> négociation, les membresrelevant du décr<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’entr<strong>et</strong>ien ménager pour la région<strong>de</strong> Montréal ont obtenu la contribution <strong><strong>de</strong>s</strong> employeurs àun REER collectif <strong>de</strong> leur choix <strong>et</strong> déterminé par le syndicat.Désirant faire un choix éclairé, les militants <strong>et</strong> militantesont donc été renseignés sur les différents régimes<strong>de</strong> r<strong>et</strong>raite qui s’offraient à eux.REER SSQ <strong>et</strong> les Fonds LegatoLe comité exécutif <strong>de</strong> la division entr<strong>et</strong>ien ménager aopté pour le REER SSQ <strong>et</strong> les Fonds Legato <strong>de</strong> la FTQ, <strong>et</strong>ce pour plusieurs motifs : outre la réduction d’impôt, lesfrais <strong>de</strong> gestion peu élevés, l’assurance que les investissementsrespectent tant l’intérêt <strong><strong>de</strong>s</strong> travailleurs quel’éthique syndicale, l’assurance que <strong><strong>de</strong>s</strong> spécialistes seprononcent sur la répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> investissements afind’offrir un bon ren<strong>de</strong>ment.L’objectif n’est toutefois pas encore atteint. Une foisque le REER collectif aura été instauré, le syndicat poursuivraen revendiquant auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> employeurs l’augmentation<strong>de</strong> leurs contributions.Un fonds <strong>de</strong> pension multi-employeursPour l’<strong>Union</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> employés <strong>et</strong> employées <strong>de</strong> <strong>service</strong>,section locale 800, la prochaine étape sera également d<strong>et</strong>ransférer ce REER dans un régime <strong>de</strong> r<strong>et</strong>raiteà financement salarial (RRFS), soit un fonds<strong>de</strong> pension multi-employeurs contrôlé par lesparticipants. Un RRFS peut être profitablenon seulement à la division <strong>de</strong> l’entr<strong>et</strong>ienménager mais aussi à l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> unités<strong>de</strong> base du secteur privé.Ce vieux rêve d’une caisse <strong>de</strong> r<strong>et</strong>raitecommune pour les membres <strong>de</strong> l’UES 800pourrait bien se réaliser grâce au travailacharné <strong>de</strong> la FTQ pour modifier la loi au Québecafin <strong>de</strong> perm<strong>et</strong>tre les fonds <strong>de</strong> pension multi-employeurs.Ailleurs au Canada <strong>de</strong> tels fonds <strong>de</strong> pension existaient<strong>de</strong>puis longtemps.Formation syndicaleL’UES, section locale 800, ajoutera donc en 2008 uneformation syndicale sur les régimes <strong>de</strong> r<strong>et</strong>raite pouroutiller les militants <strong>et</strong> militantes aux tables <strong>de</strong> négociationsafin qu’ils puissent comprendre l’importance <strong>de</strong>prendre en main sa r<strong>et</strong>raite.Comme on dit, pour être convainquant il faut être convaincu!À suivre...Le Journal du 800 • Décembre <strong>2007</strong> • 13


Femmes en actionLancement <strong>de</strong> la poch<strong>et</strong>te d’informationUne mine <strong>de</strong>renseignements fort utilesLors du 7 e Congrès l’UES, en juin <strong>de</strong>rnier, le comité Femmes en action aprocédé au lancement <strong>de</strong> sa poch<strong>et</strong>te d’information. Celle-ci <strong>de</strong>vient unexcellent outil <strong>de</strong> travail pour tous les membres <strong>de</strong> l’UES 800, femmes ouhommes.Sally ColemanPrési<strong>de</strong>nte du comitéLa poch<strong>et</strong>te se divise en sept (7) sections :• Bottin <strong><strong>de</strong>s</strong> organismes au féminin dans nosrégions ;• Santé <strong>et</strong> sécurité au travail ;• Qu’est ce que le harcèlement ;• Régimes publics ;• Politiques ayant trait à la famille ;• Foire aux questions ;• Création d’un comite dans mon unité.Dans chacune <strong>de</strong> ces sections, on trouve <strong><strong>de</strong>s</strong>feuilles mobiles portant sur le suj<strong>et</strong>.De l’information à profusionActuellement, outre la présentation du comité(le comité Femmes en action, c’estquoi?), la poch<strong>et</strong>te comprend les informationssuivantes :On aperçoit Sally Coleman, prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> Femmes en action, lors <strong>de</strong> la présentation <strong>de</strong> la poch<strong>et</strong>te d’information aucours du Congrès <strong>de</strong> l’UES 800, en juin <strong>de</strong>rnier.14 • Le Journal du 800 • Décembre <strong>2007</strong>


• un répertoire <strong><strong>de</strong>s</strong> organismes <strong><strong>de</strong>s</strong> femmes<strong><strong>de</strong>s</strong> communautés culturelles <strong>de</strong> Montréal<strong>et</strong> <strong>de</strong> ses environs ;• le r<strong>et</strong>rait préventif, qu’est ce que le harcèlement? ;• les modifications au programme <strong>de</strong> soutienaux enfants ;• la r<strong>et</strong>raite <strong>et</strong> les besoins <strong>de</strong> nos membrestravailleuses ;• le Régime québécois d’assurance parentale(RQAP) ;• la Loi favorisant l’égalité économique <strong><strong>de</strong>s</strong>époux ;• l’union <strong>de</strong> fait ;• la succession <strong>et</strong> le testament ;• les politiques ayant trait à la famille ; unenfant au travail , à quel âge ? à quelle condition? ;• l’Ai<strong>de</strong> juridique – le mandat d’inaptitu<strong>de</strong> ;• la résiliation d’un bail pour violence conjugaleou agression sexuelle ;• la création d’un comité dans mon unité.La mise à jour <strong><strong>de</strong>s</strong> informations contenuesdans la poch<strong>et</strong>te sera effectuée via le site web<strong>de</strong> l’UES 800 : www.ues800.qc.caDisponible sur notre site webOn peut se procurer une copie du contenu<strong>de</strong> la poch<strong>et</strong>te sur le site web du syndicat :www.ues800.qc.ca en cliquant poch<strong>et</strong>te Femmesen action ou en faisant une <strong>de</strong>man<strong>de</strong>écrite à Louise Mercier, coordonnatrice <strong><strong>de</strong>s</strong>activités <strong>et</strong> personne-ressource du comité.C<strong>et</strong> outil <strong>de</strong> travail continuera d’évoluer. Ilne faut pas hésiter à nous faire part <strong><strong>de</strong>s</strong> suj<strong>et</strong>sque vous croyez d’intérêt pour les femmes <strong>et</strong><strong>de</strong> vos commentaires sur les suj<strong>et</strong>s déjà abordésdans son contenu. Nous attendons vos opinionsou vos <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> au comité Femmes enaction, soit par télécopieur au 514-385-9888,par la poste, à : UES 800, 920 rue <strong>de</strong> Port-RoyalEst, Montréal, Québec, H2C 2B3 ou encore parcourriel, à notre adresse qui est :ues800@hormail.comVos commentaires seront appréciés.Fonds <strong>de</strong> solidaritéRenouvellement <strong>de</strong> la conventionLes salariés à l’emploi du Fonds <strong>de</strong> solidarité <strong><strong>de</strong>s</strong> travailleurs du Québec (FTQ) ont ratifié,en juin, leur nouvelle convention collective dans une proportion <strong>de</strong> 86%. C<strong>et</strong>te unité <strong>de</strong> base<strong>de</strong> l’UES, section locale 800, compte près <strong>de</strong> 500 membres.• Alain Comtois, représentant syndicalDes améliorations ont été apportées à leur contrat d<strong>et</strong>ravail sous plusieurs aspects : la définition <strong><strong>de</strong>s</strong> postes <strong>et</strong><strong><strong>de</strong>s</strong> statuts <strong>de</strong> salariés ; les affichages <strong>de</strong> postes <strong>et</strong> lesremplacements <strong>de</strong> postes temporairement dépourvus <strong>de</strong>leur titulaire ; les conditions préalables à une abolition<strong>de</strong> poste ; la procédure <strong>de</strong> supplantation <strong>et</strong> les considérationssalariales qui s’y rattachent ; la création d’uneliste <strong>de</strong> rappel pour les salariés permanents mis à pied.Les clauses qui favorisent la conciliation travail-familleont été améliorées ; une clause <strong>de</strong> r<strong>et</strong>raite progressiveperm<strong>et</strong> <strong>de</strong> réduire à 3 jours sa semaine <strong>de</strong> travail à 55ans <strong>et</strong> 12 ans d’ancienn<strong>et</strong>é. De nombreuses autres améliorationsont également été apportées, parmi lesquelleson peut souligner la création <strong>de</strong> 18 postes permanents.Nombreuses améliorations monétairesSur le plan monétaire, les salariés ont obtenu notamment<strong><strong>de</strong>s</strong> améliorations au chapitre <strong><strong>de</strong>s</strong> diverses primes,<strong>de</strong> l’assurance collective, <strong>de</strong> la r<strong>et</strong>raite, <strong><strong>de</strong>s</strong> congés <strong>de</strong>maternité, <strong>de</strong> paternité, parentaux <strong>et</strong> d’adoption. Lesaugmentations <strong>de</strong> salaire sont <strong>de</strong> 2,25% par année dansun contrat <strong>de</strong> trois ans, en plus <strong>de</strong> l’in<strong>de</strong>xation selon l’IPCsi celle-ci dépasse 2,25%.Le comité <strong>de</strong> négociation était constitué <strong>de</strong> GuyTrépanier, Marie-Clau<strong>de</strong> Rouleau, Robert Charpentier, JulieProulx, David Boucher, Josée Lachapelle, Clau<strong>de</strong> Grenier,ainsi que du représentant syndical <strong>de</strong> l’UES 800.Le Journal du 800 • Décembre <strong>2007</strong> • 15


Santé sécuritéLors d’un acci<strong>de</strong>nt du travailDe l’importance <strong>de</strong>bien suivre la procédureRécemment, Cyntia Gagnier, représentante syndicale à notre bureau <strong>de</strong> Montréal <strong>et</strong> spécialiste<strong><strong>de</strong>s</strong> cas <strong>de</strong> santé <strong>et</strong> sécurité au travail (elle plai<strong>de</strong> à la Commission <strong><strong>de</strong>s</strong> lésions professionnelles,la CLP) mentionnait aux membres <strong>de</strong> votre comité <strong>de</strong> santé <strong>et</strong> sécurité du travail UES,section locale 800, que plusieurs causes qu’elle défend auprès <strong>de</strong> la CSST <strong>et</strong> <strong>de</strong> la CLP sontcontestées parce que, au moment d’un acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> travail survenu chez un employeur, lesprocédures établies ne sont pas suivies par nos membres.Conséquence : ils subissent <strong><strong>de</strong>s</strong> pénalités, soit que leur dossier est rej<strong>et</strong>é, soit qu’il faut sebattre pour le faire accepter, ce qui entraîne <strong>de</strong> longs délais, <strong>et</strong> se répercute par un manque <strong>de</strong>revenus.C<strong>et</strong> article se veut donc un rappel pour rem<strong>et</strong>tre en lumière les procédures à suivre lorsqu’unacci<strong>de</strong>nt du travail se produit chez un employeur.Gérard SéguinVice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>l’UES 800, divisionServices, commerces<strong>et</strong> institutionsfinancièresPour le comitésanté-sécurité<strong>de</strong> l’UES 800Que faire lors d’un acci<strong>de</strong>nt du travail?Lorsqu’un travailleur subit un acci<strong>de</strong>nt du travail ou une lésion professionnelle, tout unmécanisme se m<strong>et</strong> en branle. Il est alors très important pour le travailleur <strong>de</strong> savoir comments’y prendre. Ce texte vous expose brièvement les principales étapes qu’il vous faudra suivrelors d’un acci<strong>de</strong>nt du travail ainsi que vos diverses responsabilités <strong>et</strong> droits dans un tel cas.1RECEVOIR LES PREMIERS SECOURSLe travailleur victime d’un acci<strong>de</strong>ntdu travail a droit <strong>de</strong> recevoir l’assistancemédicale requise par son état en raison<strong>de</strong> c<strong>et</strong> acci<strong>de</strong>nt, <strong>et</strong> ce, par une personnequalifiée à prodiguer les premiers secours,selon l’article 188 <strong>de</strong> la Loi surles acci<strong>de</strong>nts du travail <strong>et</strong> maladies professionnelles(LATMP) sur les Normes mi-nimales <strong>de</strong> premiers secours <strong>et</strong> <strong>de</strong> premierssoins.L’employeur doit immédiatement donnerles premiers secours à un travailleurvictime d’un acci<strong>de</strong>nt du travail dans sonétablissement. (art. 190 LATMP).2TRANSPORTSelon l'état du blessé, l'employeur doitle faire transporter dans un établissement<strong>de</strong> santé, chez un professionnel <strong>de</strong>la santé choisi par le travailleur blesséou à la rési<strong>de</strong>nce du travailleur. Les fraisencourus pour le transport du travailleurblessé sont payés par l'employeur. (art.190 à 193 LATMP).16 • Le Journal du 800 • Décembre <strong>2007</strong>


345RAPPORT DE L’ACCIDENTÉLe travailleur victime d’un acci<strong>de</strong>ntdu travail doit en informer immédiatementson supérieur immédiat avant <strong>de</strong>quitter l’établissement, ou sinon, dèsque possible. (art. 265 LATMP). Il estaussi souhaitable d’aviser un membresyndical du comité SST <strong>de</strong> l’établissementou un membre du comité exécutifsyndical local ou, en leur absence, unconfrère <strong>de</strong> travail, afin que ces personnesassistent le travailleur acci<strong>de</strong>nté.• L’employeur doit faciliter la communication<strong>de</strong> c<strong>et</strong> avis d’acci<strong>de</strong>nt. (art.266 LATMP)• Le travailleur acci<strong>de</strong>nté peut requérirl’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> son représentant syndicalou le mandater pour agir à saplace. (art. 279 LATMP).• Si la blessure ne rend pas le travailleurincapable d’exercer sonemploi au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la journée au cours<strong>de</strong> laquelle s’est manifestée sa lésion,l’employeur doit l’inscrire dans unregistre <strong>et</strong> le travailleur appose sa signaturepour confirmer qu’il a été victime<strong>de</strong> l’acci<strong>de</strong>nt <strong>et</strong> la date <strong>de</strong> celui-ci.(art. 280 LATMP).• Si la blessure rend le travailleur incapabled’exercer son emploi au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>la journée au cours <strong>de</strong> laquelle s’estmanifestée sa lésion, le travailleurdoit remplir le formulaire réclamationdu travailleur <strong>de</strong> la CSST dans les plusbrefs délais <strong>et</strong> rem<strong>et</strong>tre à l’employeurle formulaire attestation médicale <strong>de</strong>la CSST qui lui est remis par son mé-EN CAS D’ACCIDENT MORTELIl faut sécuriser les lieux <strong>de</strong> l’acci<strong>de</strong>nt<strong>et</strong> s’assurer que rien n’est déplacé jusqu’àl’arrivée <strong>de</strong> l’inspecteur <strong>de</strong> la CSST.C’est lui qui donnera l’autorisation <strong>de</strong>L’ENQUÊTEL’enquête d’acci<strong>de</strong>nt doit se faire leplus vite possible pour être certain qu<strong>et</strong>ous les éléments entourant l’acci<strong>de</strong>ntsoient confinés dans un rapport qui soitle plus compl<strong>et</strong> possible. Plus l’enquête<strong>de</strong>cin. Ces <strong>de</strong>ux documents, la réclamationdu travailleur <strong>et</strong> l’attestationmédicale, doivent être envoyés à laCSST le plus vite possible.• L’employeur doit assister le travailleurou le bénéficiaire dans la rédaction<strong>de</strong> sa réclamation <strong>et</strong> fournir les informationsrequises à c<strong>et</strong>te fin. (art. 270LATMP). À ce sta<strong>de</strong>-ci, il est fortementrecommandé qu’un représentant dusyndicat accompagne le travailleur.Le rapport d’acci<strong>de</strong>nt du travailleuracci<strong>de</strong>nté doit comporter l’informationsuivante :• le nom du travailleur• le lieu <strong>de</strong> l’acci<strong>de</strong>nt (dans l’entreprise)• l’heure <strong>et</strong> la date <strong>de</strong> l’acci<strong>de</strong>nt• genre d’acci<strong>de</strong>nt ou d’inci<strong>de</strong>nt (type<strong>de</strong> lésion)• <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>de</strong> l’événement ou <strong>de</strong> l’inci<strong>de</strong>nt(décrire comment est arrivél’acci<strong>de</strong>nt)Le rapport d’acci<strong>de</strong>nt doit indiquerclairement que l’acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> travails’est produit au moment du travail oupar le fait du travail. Ainsi les chancesque l’employeur ou la CSST contestentl’acci<strong>de</strong>nt en question sont <strong>de</strong> beaucoupdiminuées. Par ce fait, le travailleur serain<strong>de</strong>mnisé rapi<strong>de</strong>ment.recommencer la production ou le travailune fois son enquête terminée. (art. 62LSST).est faite rapi<strong>de</strong>ment, moins <strong>de</strong> détails<strong>et</strong> d’éléments seront oubliés ou détruits.Ce faisant, nous m<strong>et</strong>tons toutes les chancesdu côté du travailleur blessé.Le Journal du 800 • Décembre <strong>2007</strong> • 17


Les six bourses d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong>UES 800 <strong>et</strong> UIESLes récipiendaires 2006-<strong>2007</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> six bourses d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> décernées par l’UES800 ainsi que <strong>de</strong> la bourse d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> conjointe UES 800 <strong>et</strong> SQEES 298 remisepar l’UIES Québec sont les personnes suivantes, auxquelles nous faisons part<strong>de</strong> nos félicitations.Les bourses UESMarjolaine Arcand, dont lamère travaille chez Liberté <strong>et</strong>Associés (Kermaria) <strong>de</strong>puis1978.Lindy Blue, dont le père travailleà l’Université McGill <strong>de</strong>puis1997.Maria Josée Bran-Lopez, dontle père travaille chez LDG Ltée<strong>de</strong>puis 2002.Geneviève Hamelin, dont lepère travaille chez Aramak(Séminaire St-Joseph) <strong>de</strong>puis1987.Kim Lacasse-Aubin, dont lepère travaille à la Fon<strong>de</strong>rieIndustrielle Laforo Inc <strong>de</strong>puis2000.Anne-Marie Latour, dont lamère travaille à la Commissionscolaire English Montreal <strong>de</strong>puis1997.18 • Le Journal du 800 • Décembre <strong>2007</strong>La bourse 800-298 <strong>de</strong> l’UIESAlex Gagnon, dont le père travaille au Centre d’accueil Le Cardinal <strong>de</strong>puis 1976.Son père est membre du 298 <strong>et</strong> travaille pour le Centre d’accueil Le Cardinal <strong>de</strong>puis 1976.


Bourses d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> 2008-2009<strong>de</strong> l’UES 800Avis <strong>de</strong> candidaturePour poser votre candidature à l’obtentiond’une Bourse d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> l’UES, section locale800, veuillez compléter <strong>et</strong> r<strong>et</strong>ourner leformulaire ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sous au plus tard le 29 février2008 <strong>et</strong> satisfaire aux critères d’éligibilitéci-après :• Fréquenter un cégep ou une université en<strong>2007</strong>-2008 <strong>et</strong> y être inscrit pour l’année2008-2009• L’étudiant, l’étudiante, ou son père ou samère, est membre <strong>de</strong> l’UES 800 à la datelimite <strong>de</strong> réception du dossier <strong>et</strong> a payé <strong><strong>de</strong>s</strong>cotisations syndicales <strong>de</strong>puis au moins 2 ansle 1 ier janvier <strong>de</strong> l’année d’attribution, soit<strong>de</strong>puis le 1 ier janvier 2006.Nos coordonnées pour faire parvenir votrecandidature sont les suivantes :• Par la posteBourses d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> UES 800Mona Mercier, secrétaire <strong>de</strong> directionUES, section locale 800920, rue <strong>de</strong> Port-Royal estMontréal, QcH2C 2B3• Par courriel : mmercier@uieslocal800.org• Par télécopieur : 514 385-9888• Par téléphone : 514 385-1717 ou, sans frais,1-800-361-2486.• Site web : ues800.qc.ca, puis Nos <strong>service</strong>s,puis Bourses d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong>Attribution <strong><strong>de</strong>s</strong> bourses• Ces bourses <strong>de</strong> l’UES 800, remises chaqueannée, sont au nombre <strong>de</strong> six <strong>et</strong> sont d’unevaleur <strong>de</strong> 1 000$ chacune.• Une bourse est attribuée au mérite danschacune <strong><strong>de</strong>s</strong> quatre divisions <strong>de</strong> l’<strong>Union</strong>, <strong>et</strong>le <strong>de</strong>ux autres sont attribuées au mérite,sans égard aux divisions.• Le dossier académique <strong>de</strong> même que lesréalisations parascolaires, sociales <strong>et</strong> communautairessont pris en considération dansl’évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> candidatures reçues.• Les dossiers sont évalués par évalués parune personne indépendante, soit un professeurd’université.Informations requisesVous <strong>de</strong>vez donner les informations suivantes:Vos nom <strong>et</strong> prénom :Adresse :Numéro <strong>de</strong> téléphone :Est membre <strong>de</strong>puis au moins le 1 ier janvier2006 :• Si c’est vous-même, nom <strong>de</strong> votre employeur:• Si c’est votre père ou votre mère, nom <strong>et</strong>prénom, adresse, numéro <strong>de</strong> téléphone :Nom <strong>de</strong> son employeur :Est membre <strong>de</strong>puis au moins le 1 ier janvier 2006.Notez bien• Une personne qui a déjà présenté sa candidature<strong>et</strong> qui n’a pas été r<strong>et</strong>enue peut soum<strong>et</strong>treà nouveau sa candidature.• Une personne qui a déjà obtenu une bourse n’estplus éligible.Le Journal du 800 • Décembre <strong>2007</strong> • 19


Travailler en françaisUne priorité pour l’UES 800Depuis plusieurs années, l’apprentissage <strong>et</strong> l’usage du français en milieu<strong>de</strong> travail font partie <strong><strong>de</strong>s</strong> préoccupations <strong>de</strong> l’UES 800. Pour intégrer lemarché du travail <strong>et</strong> vivre dans les milieux <strong>de</strong> travail, la connaissance dufrançais est un critère majeur pour éviter l’isolement <strong>et</strong> la rupture <strong>de</strong> communicationavec ses collègues.Hadji N’GarmorioPrési<strong>de</strong>nt comité <strong>de</strong>francisation <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>personnesimmigrantesLe comité <strong>de</strong> francisation <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> personnesimmigrantes <strong>de</strong> l’UES 800 continue <strong>de</strong> travaillerà l’intégration <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes immigrantes parl’organisation <strong>de</strong> cours <strong>de</strong> français pour le secteur<strong>de</strong> l’entr<strong>et</strong>ien ménager, secteur où nousr<strong>et</strong>rouvons le plus grand nombre <strong>de</strong> personnesimmigrantes.Le comité continue également <strong>de</strong> réclamerl’application plus cohérente <strong>de</strong> la Charte <strong>de</strong>la langue française. La Charte impose aux entreprisescomptant plus <strong>de</strong> cinquante personnesla francisation <strong><strong>de</strong>s</strong> installations <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> outils<strong>de</strong> travail. La Charte <strong>de</strong> la langue françaiseoblige les entreprises qui emploient cent personnesou plus à m<strong>et</strong>tre sur pied un comité <strong>de</strong>francisation composé d’au moins six personnesdont la moitié <strong><strong>de</strong>s</strong> membres doivent représenterles travailleurs <strong>et</strong> les travailleuses.Comité <strong>de</strong> francisation?Dans votre milieu <strong>de</strong> travail existe-t-il uncomité <strong>de</strong> francisation si vous êtes plus <strong>de</strong> centsalariés ? Si oui est-il fonctionnel ? Si vous répon<strong>de</strong>znon, vous pouvez vérifier auprès <strong>de</strong>votre comité exécutif ou auprès d’un membredu comité <strong>de</strong> francisation <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes immigrantes<strong>de</strong> l’UES 800.Les membres du comité sont : Mario Pino,<strong>de</strong> Service d’entr<strong>et</strong>ien Distinction, BorisCisternas <strong><strong>de</strong>s</strong> Industries <strong>de</strong> maintenance Empire,Bernard Lavigne, <strong>de</strong> l’Université McGill,Raymond Larcher, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’UES 800 <strong>et</strong>responsable politique, Joao Ferreira, représentantsyndical <strong>et</strong> personne ressource, LouiseMercier, coordonnatrice <strong><strong>de</strong>s</strong> activités <strong>et</strong> personneressource, ainsi que moi-même, dontl’employeur est le Centre <strong>de</strong> transition Le Sextant.INSCRIPTION AUX COURS DEFRANCISATION DE L’UES 800Les salariés membres <strong>de</strong> l’UES, secteur <strong>de</strong> l’entr<strong>et</strong>ienménager, qui désirent s’inscrire aux cours <strong>de</strong> francisationofferts par notre syndicat peuvent le faire enremplissant le coupon ci-joint <strong>et</strong> en le faisant parvenirà :UES, section locale 800, FrancisationÀ l’attention <strong>de</strong> Louise Mercier920, rue <strong>de</strong> Port-Royal EstMontréal, Qc H2C 2B3Nom : Prénom :Téléphone : Employeur :Indiquez l’édifice où vous travaillez :INSCRIPTION A LOS CURSOS DEFRANCES DEL UES 800Los empleados miembros <strong>de</strong>l UES 800, sector <strong>de</strong> lalimpieza, que seseen inscribirse en los cursos <strong>de</strong> francesofrecidos por nuestro sindicato, pue<strong>de</strong>n harceloillenando este cupon y enviandolo a :UES, seccsion local 800, Cursos <strong>de</strong> francesA la sra. Louise Mercier.920, rue <strong>de</strong> Port-Royal estMontréal, Qc H2C 2B3Nombre : Apellido :Telephono : Compania :Indicar su Edificio :20 • Le Journal du 800 • Décembre <strong>2007</strong>

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