Grégoire Philipidhis, http://web.mac.com/philgreg/Site/Bienvenue.htmlJe pourrais aussi faire un retour dans l’histoire <strong>de</strong> l’art et présenter <strong>de</strong>s <strong>portrait</strong>s <strong>de</strong> peintrescélèbres (Rembranlt, De<strong>la</strong>croix, etc.) pour montrer l’évolution du <strong>portrait</strong>.Réflexion sur ma posture d’artiste-enseignanteCes transpositions <strong>de</strong> mon projet artistique vers <strong>de</strong>s projets pédagogiques m’amènent <strong>à</strong>réfléchir <strong>à</strong> ma posture <strong>de</strong> future enseignante. Suite <strong>à</strong> <strong>la</strong> lecture <strong>de</strong>s trois textes proposés surle sujet, j’ai réalisé que je ne me retrouve pas exactement dans l’un <strong>de</strong>s textes. D’emblée,6
j’aspire <strong>à</strong> <strong>la</strong> double carrière d’artiste et d’enseignante. J’y aspire <strong>de</strong>puis le tout début <strong>de</strong> monentrée <strong>à</strong> l’université. Je sais, je suis idéaliste et utopiste, mais j’aurais l’impression <strong>de</strong>renoncer <strong>à</strong> une partie <strong>de</strong> moi-même si je ne développais pas une carrière d’artisteprofessionnel. C’est un rêve d’enfance. D’abord, qu’est-ce que ça veut dire être artisteprofessionnel au Québec? Selon <strong>la</strong> « Loi sur le statut professionnel <strong>de</strong>s artistes <strong>de</strong>s artsvisuels, <strong>de</strong>s métiers d’art et <strong>de</strong> <strong>la</strong> littérature », pour avoir le statut d’artiste professionnel, ilfaut satisfaire aux conditions suivantes : se déc<strong>la</strong>rer artiste professionnel; créer <strong>de</strong>s oeuvrespour son propre compte; ses oeuvres sont exposées, produites, publiées, représentées enpublic ou mises en marché par un diffuseur; recevoir <strong>de</strong> ses pairs <strong>de</strong>s témoignages <strong>de</strong>reconnaissance comme professionnel, par une mention d’honneur, une récompense, un prix,une bourse, une nomination <strong>à</strong> un jury, <strong>la</strong> sélection <strong>à</strong> un salon ou tout autre moyen <strong>de</strong> mêmenature (j’ai eu ces informations dans mon cours d’histoire HAR3500). Ainsi, il n’y a pas <strong>de</strong>contradiction avec <strong>la</strong> carrière d’enseignant, car dans les <strong>de</strong>ux cas, pour être un bonprofessionnel en art il faut s’actualiser, être au courant <strong>de</strong> ce qu’il se passe en art actuel. Iln’est dit nulle part qu’il faille travailler <strong>à</strong> temps plein comme artiste pour être considéréprofessionnel. Je rejoins ici l’idée <strong>de</strong> Moniques Richard sur <strong>la</strong> notion <strong>de</strong> carrièreprofessionnelle en art. Par ailleurs, j’admets volontiers que durant les premières années quisuivront ma diplomation, je serai occupée <strong>à</strong> me tailler une p<strong>la</strong>ce dans l’enseignement. Je suisconsciente qu’il faut du temps pour préparer son programme <strong>de</strong> l’année et ses cours quand ona peu d’expériences dans le domaine. Néanmoins, quand <strong>la</strong> vitesse <strong>de</strong> croisière sera atteinte,je désire ar<strong>de</strong>mment me réaliser en tant qu’artiste. Je ne crois pas comme Eisner quel’enseignant s’exprime comme artiste, <strong>à</strong> travers ses élèves. Je crois qu’il s’exprime commeenseignant <strong>à</strong> travers ses élèves. C’est une utopie <strong>de</strong> penser le contraire puisse que selon moi,7