Les résultats de l'insertion dans le Grand Lyon - Opale

OBSERVATOIREPARTENARIALLYONNAISEN ÉCONOMIEObservatoireemploi,insertion,cohésion socialeEDITIONOCTOBRE2005page 3Editorialpage 5L’évolution du marchéde l’emploi et son impactsur l’insertionpage 16Insertion :les résultats détailléspage 24L’accompagnementindividualisédes personnesvers l’emploiLES RÉSULTATSDE L’INSERTIONDANS LE GRAND LYONDonnées actualisées à fin 2004Malgré l’existence des politiques visant à faire reculer le chômage,le nombre de demandeurs d’emploi a augmentéde 26 % dans l’agglomération lyonnaise entre 2001et 2004, alors que dans le même temps l’offre d’insertion endirection des personnes défavorisées baisse sensiblement.Fin 2004, 8 440 personnes bénéficient d’un contrat aidé ou d’uneformation contre 14 000, quatre ans auparavant.Par ailleurs, de nombreux métiers manquent de candidaturesadaptées et les difficultés de recrutement persistent dans plusieurssecteurs malgré la mobilisation du service public de l’emploi, desbranches professionnelles et de l’outil de formation. Les futuresmaisons de l’emploi visent à améliorer cette situation en fédérantlocalement l’action des pouvoirs publics et du secteur privé. Leurrôle est l’amélioration du service rendu aux demandeurs d’emploi,aux salariés et aux entreprises. La clarification des dispositifs resteune condition nécessaire à l’implication de tous.L’année 2005 constitue une période de transition liée à la miseen place des nouveaux dispositifs de la loi de cohésion socialequi donnent priorité aux bénéficiaires de minima sociaux(RMI, ASS, API), ainsi qu’aux jeunes sans qualification.L’accompagnement individualisé vers l’emploi, avec l’aided’un référent de parcours, apparaît primordial pourles personnes les plus défavorisées etla sécurisation des sorties demeureun enjeu important.Evolutiondu nombre dedemandeurs d’emploidans le Grand Lyon depuis 1995bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale 1

Pour la troisième année, la publication de l’observatoire emploi-insertion-cohésionsociale, réalisée par l’Agence d’Urbanisme sous la conduite de l’Etat et du Grand Lyon,concrétise l’ambition d’apporter une lisibilité sur la situation de l’emploi et les résultatsde l’insertion économique. Ce document permet aux élus, décideurs et opérateurs del’insertion de disposer d’un outil stratégique dans ce domaine.Cette année 2005, nous avons intégré ce travail au sein des publications de l’ObservatoirePartenarial Lyonnais en Economie (OPALE). A cette occasion, un certain nombred’ajouts ont été faits :- un éclairage sur le fonctionnement du marché du travail afin de mieux connaître lessecteurs en tension et donc de faire un lien entre l’offre et la demande d’emploi,- un chapitre sur l’emploi des personnes handicapées,- une présentation des nouveaux contrats liés à la loi de cohésion sociale.Autre nouveauté, le 1 er mars 2005, la restitution des travaux de l’observatoire devantles partenaires et acteurs locaux de l’insertion. Cette demi-journée était présidée parMonsieur Guy David, Vice-président chargé de la coordination des politiques d’insertionau Grand Lyon, en présence de la Préfecture du Rhône et de la DDTEFP. Elle a été l’occasionde présenter les résultats et l’évolution de l’offre d’insertion dans l’agglomérationlyonnaise. Cette présentation a été suivie d’un débat avec quelques acteurs de l’insertionet du développement économique : Medef Lyon - Rhône, DDTEFP du Rhône, UnionRégionale des Entreprises d’Insertion, missions locales, Plan Local pour l’Insertion et l’EmploiUni-Est, Direction des Affaires Economiques et Internationales du Grand Lyon.Les 80 personnes ayant rendu le questionnaire d’appréciation ont exprimé leur intérêtpour cette initiative qui a permis d’articuler les données chiffrées stratégiques et lestémoignages plus qualitatifs, et, également, de formuler les attentes vis à vis de l’observatoire.Cette initiative sera donc reconduite.Ce travail a été réalisé grâce à la participation des contributeurs que sont l’Etat, laRégion, le Conseil Général, le service public de l’emploi, les PLIE, les opérateurs d’insertion.Nous les en remercions ainsi que l’Agence d’Urbanisme qui constitue la chevilleouvrière de cette réalisation.Préfecture du RhônePascal OtheguySous-préfet chargé demission pour la politiquede la ville et à la cohésionsocialeCommunauté urbainede LyonPierre-Alain MuetLe Vice-président chargédu développementéconomique et desrelations internationalesCommunauté urbainede LyonGuy DavidLe Vice-président chargéde la coordination despolitiques d’insertionbservatoire emploi - insertion - cohésion sociale 3

SOMMAIREL’évolution du marché de l’emploiet son impact sur l’insertion1. Les grandes évolutions constatéesdans l’agglomération .......................................................... 5L’emploi salarié privé ........................................................ 5La demande d’emploi ...................................................... 6Emploi, chômage, insertion :évolutions comparées ...................................................... 8Les nouveaux contrats aidésdu plan de cohésion sociale .......................................... 102. Un éclairage sur le fonctionnementdu marché de l’emploi ................................................. 12Analyse des mouvements de main d’œuvredans le Rhône en 2002 ................................................... 12L’analyse des tensionssur le marché du travail .................................................. 14Rappeldes objectifs de l’observatoireinscrits au contrat de ville 2000-2006L’observatoire emploi - insertion - cohésion socialepoursuit trois grands objectifs :1. Alimenter, en données et en études,la réflexion sur une stratégiede gestion prévisionnelle des emploiset de l’insertion concertéeavec les milieux économiques.2. Faire apparaître les résultats de l’insertion.3. Mesurer la réduction des écartsentre les quartiers relevantde la géographie prioritaireet le reste de l’agglomération.Insertion : les résultats détaillés1. Evolution du nombre de personnesen insertion avec contrat de travail ............................. 16Les contrats aidés d’insertion (A1) ............................. 16Les contrats aidés dont une partierelève de l’insertion (A2) ................................................. 17Les personnes handicapéeset le marché de l’emploi ................................................ 18La mise en œuvre de la clause d’exécutionsociale dans les marchés publics .............................. 202. Les structures d’insertion par l’activitééconomique : bilan des sorties en 2004 .................. 21L’insertion dans la gestion des ressourceshumaines à la Communauté urbaine de Lyon ...... 22Insertion et création d’entreprise : l’appui auxchômeurs créateurs repreneurs d’entreprise .......... 23L’accompagnement individualisédes personnes vers l’emploi1. L’accueil des personnes en parcoursd’insertion ............................................................................... 24Lieux d’accueildes demandeurs d’insertion ............................................. 24Les maisons de l’emploi ..................................................... 242. L’accompagnement vers l’emploi :les résultats 2004 ................................................................. 25Accompagnement principalement orientévers l’emploi (PLIE et TRACE) ........................................... 25Bilan 2004 de l’action mobilité et insertion ................ 28Accompagnement social renforcé(PDI et ASI) ............................................................................. 303. Les résultats des bénéficiaires PLIE et TRACEsur longue durée .................................................................. 32Annexes ...................................................................... 354 bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale

1 LES GRANDES ÉVOLUTIONS CONSTATÉES DANS L’AGGLOMÉRATIONL’EMPLOI SALARIÉ PRIVÉFin 2004, les principaux pôles d’emploise situent dans la moitié Est et le Nord-Ouest de l’agglomération.Le Grand Lyon compte 450 000 emploissalariés privé fin 2004. Deux emplois surtrois sont localisés à Lyon, Villeurbanne oudans une commune de la première couronneEst (Rillieux-la-Pape, Vaulx-en-Velin,Bron, Vénissieux, Saint-Fons).Sur la période 1995-2004, l’emploi progressesensiblement aux franges del’agglomération.L’emploi baisse dans le secteur industrielet augmente dans les grands pôles d’activitétertiaire.Localisation des emploisdu secteur privé fin 2004Source : Unédic au 31-12-2004Evolution 1995-2004 des emploissalariés dans le secteur privéSource : Unédic au 31-12bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale 5

LA DEMANDE D’EMPLOILa répartition des demandeurs d’emploi 1 fin 2004Source : Insee – Anpe au 31-12-2004Fin 2004, un tiers des communes concentre80 % des demandeurs d’emploi del’agglomération lyonnaise.Ces communes sont aussi celles quibénéficient d’une progression sensibledes emplois salariés privés.Dès 2001, les jeunes sont victimes de ladégradation du contexte économiqueMalgré la rapide et forte diminution duchômage des jeunes dès 1997, celui-ciprogresse fortement depuis 2001. Lenombre de jeunes demandeurs d’emploia ainsi progressé de 45 % en 4 ans.Les demandeurs d’emploi de plus de 50ans ont quant à eux connu la baisse laplus faible sur la période 1995-2004 et leseffectifs sont stables depuis 2001.En revanche, le chômage de longue duréea diminué sensiblement sur la période.Evolution du nombre de demandeurs d’emploipar type de population dans le Grand LyonSource : Insee - Anpe au 31-12 (Indice base 100 en 1995)12011010090+ 50 ansFemmes- 25 ansChômeurs longue duréeTotal80706050401995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 20041. Demandeurs d’emploi immédiatement disponibles, en fin de mois inscrits à l’ANPE, à la recherche d’un emploi en CDI età temps plein (catégorie 1).6 bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale

Une baisse de 37 % du nombrede chômeurs entre 1995 et 2000 …La période 1995-2000 se caractérise parun fort dynamisme économique (l’emploisalarié privé progresse de près de 14 %).Les effets bénéfiques sur le niveau duchômage dans l’agglomération sontsensibles et rapides. Le chômage baissede 37 % en moyenne sur l’agglomération(26 000 demandeurs d’emploi de moins)et certaines communes comme Bron,Rillieux-la-Pape, Meyzieu ou encoreSaint-Fons enregistrent des baissessupérieures à 40 %.… suivie d’une augmentation de 25 %de 2000 à 2004Depuis 2001 la tendance s’est inversée. Ladégradation puis la stagnation sur le marchéde l’emploi ont entraîné une nouvelleprogression du chômage.Fin 2004, l’agglomération compte 25 % dedemandeurs de plus que 4 ans auparavant.Il est à noter que les communes de la premièrecouronne Est connaissent des haussesplutôt modérées inférieures à 20 %(excepté Saint-Fons et Rillieux-la-Pape).En revanche, le secteur central regroupantLyon presqu’île, Lyon Est et Villeurbanneconnaît de fortes hausses.Evolution du nombre de demandeursd’emploi entre 1995 et 2000Source : Insee - Anpe au 31-12Evolution du nombre de demandeursd’emploi entre 2000 et 2004Source : Insee - Anpe au 31-12bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale 7

EMPLOI, CHÔMAGE, INSERTION : ÉVOLUTIONS COMPARÉESHausse du chômage et baisse de l’offred’insertion : une situation inquiétanteFin 2004, 8 400 personnes environbénéficient d’un contrat de travail aidéou d’une formation dans l’agglomérationcontre 14 000 quatre ans auparavant.Dans le même temps, le nombre dedemandeurs d’emploi s’est accru de 25 %et l’emploi dans le secteur privé stagne.La diminution sensible des enveloppesdédiées aux contrats aidés depuis 2000et les profondes mutations engagéesentraînant la fin programmée de plusieursmesures (remplacées progressivementpar d’autres) sont une des explicationsde la baisse de l’offre d’insertionces dernières années.Emploi, chômage, insertion :évolutions comparéesSource : Unedic ; Insee – Anpe ; Observatoire emploi-insertion443 800451 600+ 2 %450 0000 %43 15050 500+ 17 %54 000+ 7 %20002002200414 000 9 900- 41 % 8 440- 17 %En 2004, la réduction des postes d’insertionse poursuit malgré la persistancedu chômage de longue durée àun niveau élevé.En 2000, le nombre de personnes eninsertion était identique au nombre dechômeurs de longue durée 1 . Fin 2004, ilest près de deux fois inférieur à celui deschômeurs de longue durée qui atteint15 200 personnes.Salariésdu secteur privéDemandeursd’emploicat. 1Personnes en insertionavec contrat de travailou stage de formationEvolutions comparées 2000-2004du chômage de longue duréeet de l’offre d’insertionSource : Insee – Anpe ; observatoire emploi-insertion14 300 14 00015 200200020048 4401. Demandeurs d’emploi à la recherched’un emploi depuis plus d’un anDemandeurs d’emploide longue duréePersonnes en insertionavec contrat de travailou stage de formationDemandeurs d’emploide longue duréePersonnes en insertionavec contrat de travailou stage de formation8 bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale

Secteurs marchand et non marchand :la répartition de l’insertionEn 4 ans le nombre de bénéficiaires decontrats aidés dans les secteurs marchandet non marchand a baissé d’environ40 %. Fin 2004, les contrats aidésdans le secteur marchand représentent70 % du total (5 890 sur 8 440).Les jeunesIls ont particulièrement souffert de la dégradationdu contexte économique puisque lenombre de demandeurs d’emploi de moinsde 25 ans a augmenté de 44 % sur la période2000-2004 (contre 25 % tous âges confondus).Dans le même temps l’offre d’insertionen leur faveur a légèrement progresséet en 2004 le nombre de bénéficiairesest en hausse de 6 % par rapport à 2000.Le développement de l’apprentissage et ducontrat jeune en entreprise et la simplifica-tion de l’alternance avec un seul et uniquecontrat (le contrat de professionnalisation)doivent permettre l’essor de l’offre d’insertionen direction du public jeune auquelles politiques de l’emploi portent uneattention particulière.Les allocataires du RMIFin 2004, leur nombre atteint 25 000 personnes.Il a progressé de 20 % depuis2000. Au titre des Plie, 3 300 allocatairesont bénéficié d’un accompagnement individualisédans l’agglomération lyonnaiseen 2004. Ce nombre est en forte augmentation(+ 37 % en 4 ans).Allocataires du Revenu Minimum d’Insertion25 000+ 20 %Les évolutions 2000-2004Données au 31 décembre 2004Les jeunes et l’insertion17 000+ 6 %La répartition de l’insertion9 500+ 44 %2 550- 43 %5 890- 38 %3 300+ 37 %dans le secteurnon marchanddans le secteurmarchanddemandeurs d’emploimoins de 25 ansJeunes en contratd’adaptation, de qualification,d’apprentissage , emploi jeune,contrat jeune en entrepriseAllocataires RMI CAFAllocataires RMIen parcours PLIEbservatoire emploi - insertion - cohésion sociale 9

LES NOUVEAUX CONTRATS AIDÉS DU PLAN DE COHÉSION SOCIALE2005, le plan de cohésion sociale simplifie les dispositifs des contrats aidés.AVANT 200514 dispositifsA PARTIR DE 20057 dispositifsEN DIRECTION DES PUBLICS EN DIFFICULTÉ6 dispositifs 2 dispositifsgérés au sein d’une enveloppe uniqueContrat emploi consolidéContrat emploi solidaritéStage d’insertionet de formation à l’emploi(SIFE individuel)Stage d’insertionet de formation à l’emploi(SIFE collectif)Stage d’accès à l’entrepriseContrat initiative emploiContrat d’accompagnement dans l’emploiContrat initiative emploiEN DIRECTION DES PUBLICS EN DIFFICULTÉTITULAIRES DE MINIMA SOCIAUX 11 dispositif 2 dispositifsRevenu minimum d’activitéContrat d’insertionRevenu minimum d’activitéEN DIRECTION DES JEUNES PRINCIPALEMENT(en difficulté ou non)Contrat d’avenir7 dispositifs 3 dispositifsContrat d’apprentissageContrat de qualificationContrat d’orientationContrat d’adaptationContrat d’apprentissageContrat de professionnalisationContrat jeune en entrepriseCIVIS (emploi d’utilité sociale)Nouveau service emploi jeuneContrat jeune en entreprise1. RMI : Revenu Minimum d’InsertionASS : Allocation Spécifique de SolidaritéAPI : Allocation Parent IsoléLors de la prochaine édition, nous ferons le bilan de ces nouveaux contrats ainsi que celuides anciens qui prennent fin progressivement et dont le suivi a fait l’objet des troispremières publications.10 bservatoire emploi-insertion - insertion - - cohésion sociale sociale

Vers une simplification des dispositifs des contrats aidésEn 2003, la politique menée par legouvernement reposait sur la convictionqu’une insertion durable dans lemonde du travail passe uniquementpar un emploi dans le secteur marchand.L’objectif initial de promouvoirl’emploi dans le secteur marchand avaitconduit à diminuer le nombre d’ouverturesdes contrats emploi solidarité (CES)et des contrats emploi consolidé (CEC) pour2004. Cependant, au vu du retournementde conjoncture, les aménagements duplan de cohésion sociale ont conduit àamender ces orientations. Un changementradical s’opère quant aux publicsconcernés par les emplois aidés nonmarchands. Ces emplois jusqu’alors engrande partie destinés aux jeunes et auxchômeurs de longue durée, sont dirigésà nouveau vers les publics les plus éloignésde l’emploi. Cela suppose pour lesemployeurs, principalement les collectivitéslocales, une adaptation des modesde recrutement et la mise en place d’unaccompagnement supplémentaire pourque le même travail puisse être réalisé.Le plan de cohésion sociale effectue ainsiun recentrage sur les bénéficiaires deminima sociaux et prévoit l’activation deces aides avec deux nouveaux contratsque sont le contrat d’insertion RMA et lecontrat d’avenir. Ces dispositions doiventréduire les situations d’inactivité prolongéelié à la crainte d’une perte de revenusoccasionnée par la reprise d’un emploi.Le contrat d’accompagnement dans l’emploi,destiné au secteur non marchand,concerne toutes personnes rencontrantdes difficultés d’accès au marché de l’emploiet remplace le dispositif CES-CEC.La modernisation du contrat initiativeemploi devrait renforcer l’attractivité dudispositif pour les employeurs du secteurmarchand.L’insertion professionnelle des jeunes resteégalement une priorité forte du gouvernementavec l’essor du contrat jeune enentreprise renforcé par le CIVIS « accompagnementvers l’emploi », la simplificationde l’alternance et le développementde l’apprentissage.Publics en difficulté : les 4 contrats de la loi de cohésion sociale(Décret du 17 mars 2005)PILOTESSECTEUR MARCHANDSECTEUR NON MARCHANDÉtat(ANPE)Contrat Initiative Emploi(CIE)Enveloppe unique régionaleContrat d’accompagnementdans l’emploiCollectivitéslocalesContrat d’insertionRevenu Minimum d’ActivitéContrat d’avenir(RMA) Activation des minima sociaux(RMI, ASS, API)bservatoire emploi-insertion - insertion - cohésion sociale 11

2 UN ÉCLAIRAGE SUR LE FONCTIONNEMENTDU MARCHÉ DE L’EMPLOIL’ANALYSE DES MOUVEMENTS DE MAIN D’ŒUVRE DANS LE RHÔNE EN 2002L’analyse des flux de main d’œuvre à travers le fichier DMMO (déclarations mensuellesdes mouvements de main d’œuvre) nous apparaît intéressante car elle renseigne surles potentiels d’embauche en direction des publics les plus éloignés de l’emploi.En 2002, une embauche sur trois émane du secteur des services aux entreprises.L’emploi salarié privé dans le Rhôneen 2002 par secteur d’activitéSource : UnedicLes flux d’embauche dans le Rhôneen 2002 par secteur d’activitéSource : Insee – fichier DMMOAutres secteurs48 %Services auxentreprises23 %Industriesconstructionénergie29 %Autres secteurs48 %Services auxentreprises35 %Industriesconstructionénergie17 %Le secteur des services aux entreprises qui représente 23 % des emplois salariés privésest à l’origine d’une embauche sur 3 dans les établissements de 50 salariés et plus.Précautions à prendreL’enquête est peu représentative pourcertains secteurs comme le BTP, le commerceet certains services où prédominentles petits établissements.L’analyse des DMMO a un niveaudétaillé doit être faite avec grande prudencecar les taux de couverture sontfaibles pour certains secteurs et les tauxde réponse varient d’une année surl’autre et d’un secteur à l’autre.Organismes responsables du fichier- Insee pour sa commercialisation.- Direction régionale du travail, de l’emploiet de la formation professionnellepour la gestion.ChampsLes établissements de 50 salariés etplus, à l’exception de l’Etat, des établissementspublics, du travail temporaire etdes services domestiques.12 bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale

Deux embauches sur trois concernent des métiers à qualification faible ou moyenneDans les 5 secteurs représentés ci-dessous,les établissements de 50 salariéset plus ont embauché 51 000 employés,ouvriers qualifiés et non qualifiés. Celareprésente deux tiers des embauchestous secteurs d’activité et toutes catégoriessocio-professionnelles confondus.Une partie de ces postes représenteun potentiel d’embauche important etmobilisable pour les personnes éloignéesde l’emploi soit directement pourles postes peu qualifiés soit après uneétape de formation ou un contrat aidépour les autres.Part des embauchesselon le degré de qualificationSource : Insee – fichier DMMOTransportsServices auxentreprisesIndustries construction-énergieSanté - actionsociale - éducationCommerceOuvriersnon qualifiés4 %3 %4 %20 %37 %OuvriersqualifiésEmployésAutresqualifications0 10 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 % 70 % 80 % 90 % 100 %Exemple de lecture :En 2002,les établissementsde 50 salariés et plusdu secteur des servicesaux entreprises ontrecruté 37 % d’ouvriersnon qualifiés.Au total, plus de70 % des postes créésdans ce secteur peuventpotentiellement concernerdes personnesen insertion.Les flux d’embauche des établissements de plus de 50 salariés en 2002 dans le RhôneSource : Insee – fichier DMMOSecteur d’activitéCatégories Socio-professionnelleOuvriersnonqualifiésOuvriersqualifiésEmployésSous-total3 catégoriesTotal toutescatégories(6)Commerce 557 1 293 9 323 11 173 13 329Santé-action sociale-éducation 358 126 6 502 6 986 12 221Industries-construction-énergie 2 493 3 359 1 638 7 490 14 173Services aux entreprises 10 648 1 298 8 999 20 945 29 011Transports 1 031 2 490 926 4 447 5 341Sous-total 5 secteurs 15 087 8 566 27 388 51 041 74 075Total tous secteurs (16) 16 013 9 309 31 895 57 217 83 956On recense plus de 10 000 embauches d’ouvriers non qualifiés dans le secteur des services auxentreprises qui comprend des activités très diverses, allant des services informatiques jusqu’auxactivités de nettoyage, gardiennage... Les grands flux d’embauches d’employés concernentessentiellement le commerce, les services aux entreprises, et les métiers de la santé.bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale 13

L’ANALYSE DES TENSIONS SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL97 000 offres d’emploi de tous types ontété déposées par les entreprises de l’aireurbaine de Lyon (comptant 296 communes)auprès de l’Agence Nationale pourl’Emploi en 2003. Parmi elles, plus de20 000 concernent des métiers présentantdes tensions sur la demande, à savoirdes difficultés de recrutement.Les difficultés de recrutementdans l’aire urbaine de Lyontouchent une vingtaine de métiers.Un potentiel de 20 000 offres d’emploisur l’annéeCes métiers appartiennent aux secteurs suivants:- l’hôtellerie et la restauration,- le commerce et la vente,- la coiffure,- la sécurité,- le nettoyage,- les métiers d’employés administratifs,- la santé,- les transports,- le bâtiment,- les loisirs.Offres d’emploienregistrées en2003 par l’ANPEAnimateur de vente 2 043Agent d’enquêtes 1 067Agent de la sécurité et de l’ordre public 890Télévendeur 2 780Coiffeur 2 593Représentant a domicile 593Employé d’étage 780Infirmier généraliste 625Cuisinier 1 773Employé polyvalent de restauration 1 294Conducteur de transport en commun 564Animateur généraliste de loisirs 1 063Attache commercial en biens d’équipement 718Serveur en restauration 1 408Attache commercial en services auprès des entreprises 799Conducteur de transport de marchandise 1 475Ouvriers de la maçonnerie 1 010Total tousmétiers :97 000Nombred’offres d’emploienregistrées pour100 demandeursd’emploi inscrits+ de 500 offresEntre 100 et 500offresEntre 70 et 100offresMoyenne ensembledes métiers :60 offres+Niveaude tensionsur lademande_Certaines professions conjuguent niveaux d’offres et de demandes d’emploi élevésillustrant selon les cas une inadéquation entre offres et demandes et/ou un taux derotation élevé lié aux conditions de travail (pénibilité, contrat de courte durée, emploisà temps partiel…) et aux opportunités de changement offertes aux salariés par unvolume d’offres d’emplois important. C’est le cas principalement dans les métiers del’hôtellerie-restauration. D’autres métiers proposant des contrats de très courte duréeou à temps partiel (journée, semaine) peinent également à embaucher compte tenude la forte précarité des emplois proposés.14 bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale

5250Offres d’emploi, la spécificité des territoiresconférences des maires en 2003Source : Insee – Anpe, Nostra 2003Personnels dela logistiquePersonnels dela distributionPersonnelsforces de ventePersonnels dela restaurationServicesadministratifsServicesaux personnes8 %6 %Construction mécaniqueet travail des métauxPersonnels dela logistiquePersonnels dusecond oeuvreOuest NordVal d’Yzeron8 %12 %10 %32 %Personnels dela distributionPersonnels dela logistiquePersonnels dela restaurationOuest NordDardillyCraponneVal d’Yzeron13 %11 %9 %Val de Saône7 %LimonestCaillouxs-FontainesSt-Germain-Mt-d’OrPoleymieux-Mt-d’OrSt-Didier-au-Mt-d’OrChampagne-Mt-d’OrEcullyFranchevilleLônes et Coteaux du Rhône14 %St-Genis-LavalLa-Tourde-SalvignyMarcyl’EtoileCharbonnièresles-BainsTassinla-Demi-LuneSt-Genisles-OllièresSte-Foylès-LyonLaMulatièreOullinsVal de SaôneCuris-Mt-d’OrLônes etCoteauxdu RhôneCharly30 %Albignys-SaôneFleurieus-SaôneCouzon-Mt-d’OrSt-Romain-Mt-d’OrRoch.s-S.Plateau NordCaluireetCuireCentreMontanayFontaines-St-M.Pierre-BéniteIrignyVernaisonGenayPersonnels dela logistiquePersonnels dela distributionPersonnels dela venteLyonSolaizeSaint-FonsNeuvilles-S.Fontainess-S.Collonges-Mt-d’OrSt-Cyr-au-Mt-d’OrSathonay-CampSathonay-VillageVilleurbanneVénissieuxPortesdu SudFeyzinPortes du Sud9 %8 %Volume des offrespar territoireSource : Insee - Anpe, Nostra 2003Conducteurs enginstransports terrestresServices auxpersonnesPersonnels dela distribution18 %Plateau NordBronRillieuxla-PapeVaulx-en-VelinRhône AmontDécines-CharpieuPorte des AlpesCorbasChassieuSt-PriestMions11 %11 %15 %96359OuestNordVald’YzeronMeyzieu162Val deSaôneCentre344422Lônes etCoteauxdu RhôneJonagePersonnels dela logistiquePersonnels dugros oeuvre et TPTechnicienspréparateurs produits176PlateauNord353RhôneAmont602PortePortes des Alpesdu SudPersonnels dela distributionTechniciens intallateurset maintenancePersonnels dusecond oeuvreServicesadministratifsPersonnelsde la ventePersonnelsrestaurationPorte des AlpesRhône AmontCentre8 %7 %6 %7 %12 %10 %11 %11 %8 %Agenced’urbanismepour le développementde l’agglomérationlyonnaisesept 2005bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale 15

L’AVENIR DES CONTRATS AIDÉS DANS LE SECTEUR NON MARCHAND…A partir de 2005, il n’est plus possible pour les employeurs du secteur non marchandd’embaucher un salarié en CES ou CEC. Ces deux contrats sont désormais remplacés parle contrat d’accompagnement dans l’emploi (C.A.E) et le contrat d’avenir qui visent tousdeux à répondre à des besoins collectifs non satisfaits.Le contrat d’accompagnement dans l’emploiIl s’agit d’un contrat de travail à durée déterminée de 6 à 24 mois. Il concerne des personnesconfrontées à des difficultés particulières d’insertion sociale et professionnelle.Le contrat d’avenirIl est destiné aux bénéficiaires de minima sociaux (RMI, ASS, API) rencontrant des difficultésparticulières d’accès à l’emploi. Il s’agit d’un contrat à durée déterminé à tempspartiel de deux ans minimum. Il peut être renouvelé dans la limite de 12 mois maximum(36 pour les plus de 50 ans).A2. LES CONTRATS AIDES DONT UNE PARTIE RELÈVE DE L’INSERTIONA2. Personnes en contrat aidédont une partie relève de l’insertion17 0472000 2002 2004Indicateur A2 :Les contrats aidés pour un publicdiversifié dont une partie relève del’insertionIls regroupent des contrats dont l’insertionn’est pas la vocation premièreou principale et qui ciblent un publicjeune :- contrat d’adaptation,- contrat d’apprentissage,- contrat de qualification,- contrat jeune en entreprise(mis en œuvre mi-2002),- contrat nouveau service emploijeune.L’ensemble de ces contrats concerne lesjeunes de moins de 26 ans dont une partierelève de l’insertion. Ces contrats sont enlégère hausse depuis 2000. 17 000 personnesen bénéficient fin 2004.La relance de l’apprentissage fait notammentpartie des objectifs fixés par le plande cohésion sociale, ainsi que l’essor ducontrat jeune en entreprise et le développementd’un seul et unique contratd’alternance : le contrat de professionnalisation.Fin 2004, 1 000 personnessont en emploi jeune (hors ministèresde l’éducation nationale et de l’intérieur)dans l’agglomération lyonnaise contre2 500 deux ans auparavant.Dès 2003, il n’est plus possible de créerde nouveaux postes. Les nouveaux bénéficiairessont donc depuis embauchés surdes postes déjà créés, ce qui expliquela forte diminution du nombre de personnesen poste fin 2004. Les dernièrespersonnes embauchées devraient doncterminer fin 2007 au plus tard.Le dispositif emploi jeune n’a pas son équivalentdans le plan de cohésion socialepuisque le contrat jeune en entreprise, quis’adresse également au public jeune, concerneles entreprises du secteur privé.bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale 17

LES PERSONNES HANDICAPÉES ET LE MARCHÉ DE L’EMPLOIPour la première fois cette année, l’observatoire diffuse des statistiques concernant l’insertiondes personnes handicapées grâce à la collaboration du PDITH (Programme Départementald’Insertion des Travailleurs Handicapés) et de la COTOREP du Rhône (Commission Techniqued’Orientation et de Reclassement Professionnel).Notre préoccupation est ainsi de savoir comment se fait l’intégration des personnes handicapéessur le marché de l’emploi dans le département.L’obligation d’emploien faveur des travailleurs handicapésEn 2003, 3 500 établissements sont assujettisà cette obligation dans le Rhône.Fin 2002, 7 300 personnes handicapéesoccupent un emploi et le taux d’emploidirect atteint 3,7 %. Environ 3 200 emploisde plus devraient potentiellement concernerdes personnes handicapées si l’obligationd’emploi était respectée.La demande d’emploides travailleurs handicapésEn 2004, 7 645 personnes ont été reconnuestravailleurs handicapées dans le Rhône.En complément et co-traitance des servicesde l’ANPE, le réseau CAP EMPLOI,constitué par OHE Prométhée Rhône etADIPSH a pris en charge l’accompagnementde 1 980 personnes en 2004.L’obligation d’emploi des travailleurs handicapésElle concerne les personnes atteintes d’un handicapou d’une invalidité, mutilés de guerre et assimilés,et autres situations définies par la loi du10 juillet 1987. Du côté employeurs, les établissementsde 20 salariés et plus sont soumis à cetteobligation d’emploi qui concerne aussi la fonctionpublique, sous certaines conditions.Ils sont tenus d’employer à temps partiel ou àtemps plein des personnes handicapées dans laproportion d’au moins 6 % de leur effectif, et àdéfaut, de contribuer à leur insertion professionnelleselon d’autres modalités.La loi du 11 février 2005 relative à l’égalité desdroits et des chances, à la participation et à lacitoyenneté des personnes handicapées vientmodifier et créer plusieurs dispositions pour l’emploi,dont la réaffirmation du principe de nondiscrimination et la mise en œuvre d’un plan personnaliséde compensation.Fin 2004, 4 257 personnes handicapéessont à la recherche d’un emploià temps plein et en CDI 1 (+ 0,7 % parrapport à 2003) et 1 834 cherchent unemploi à temps partiel 2 (+ 8,5 % parrapport à 2003).Profil des demandeursd’emploi handicapésLe public handicapé est très majoritairementmasculin, peu qualifié, peu forméet plus âgé que le public non handicapé.• 23 % ont plus de 50 ans (contre 11 %pour les non handicapés) ;• 1/3 des demandeurs d’emploi est sansdiplôme (contre 16 %) ;• près de la moitié est peu ou pas qualifiée(contre 26 %) ;• 18 % sont au chômage depuis 2 ansou plus (contre 9 % des personnes nonhandicapées) ;• 25 % recherchent un emploi à tempspartiel.Les femmes sont minoritaires dans lepublic handicapé. Moins présentes dansles secteurs de la construction et de l’industrie,elles sont donc moins exposéesà l’apparition d’un handicap au cours deleur vie professionnelle.66 %34 %Demandeursd’emploihandicapés53 %47 %Demandeursd’emploinon handicapéshommesfemmes1. DEFM cat. 1 : demandeurs d’emploi immédiatement disponiblesà la recherche d’un emploi en CDI à temps plein.2. DEFM cat. 2 : demandeurs d’emploi immédiatement disponiblesà la recherche d’un emploi en CDI à temps partiel.18 bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale

Le suivi des mesures d’aides publiquesà l’emploiL’emploi des personnes handicapéesdans le RhôneSource : DRTEFP Rhône-Alpes7 300Personneshandicapéesen emploien 20026 091Demandeursd’emploihandicapéscat 1 et 2en 20041 300Handicapésbénéficiairesde mesuresaidéesen 2004Le contrat initiative emploi,la mesure la plus mobilisée en 2004Entrées de personnes handicapéesEffectifsen 2004% dansles entréestout publicCIE 590 20,9 %CES 425 12,7 %CEC 43 13,6 %Recours aux mesures d’insertion etd’emploi.Conséquence directe de la baisse des CESet CEC amorcée en 2004, le CIE est lecontrat aidé le plus mobilisé pour l’embauched’une personne handicapée pourcette année.En 2004, 20% des contrats initiativeemploi signés dans le département ontconcerné des personnes handicapées,employeurs et salariés bénéficient de primeset aides spécifiques apportées parl’AGEFIPH. Plus pérenne que le CES, ilconstitue une passerelle solide vers unemploi de droit commun puisque 90%des contrats signés en 2004 sont des contratsà durée indéterminée.Au-delà d’une mobilisation indispensabledes mesures d’emploi contenues dans laplan de cohésion sociale, la loi de mai2004 relative à la formation tout au longde la vie, comporte de réels leviers pourl’insertion et le maintien dans l’emploides personnes handicapées. Le recoursaux contrats et périodes de professionnalisationsera aussi mis en prospective.Comment se positionnent les travailleurshandicapés vis à vis des tensions sur lemarché du travail ?A partir des travaux approfondis réaliséspar la DRTEFP concernant les difficultésde recrutement en Rhône-Alpes, ils’avère que les travailleurs handicapésse positionnent pour les ¾ d’entre euxsur les métiers de services aux personnes,de services aux entreprises et auxcollectivités, des services administratifs etcommerciaux, distribution et vente. Cetteproportion est identique chez les personnesnon handicapées. Ils se retrouventainsi potentiellement en concurrence avecdes personnes ayant des caractéristiquessocioprofessionnelles plus favorables enmoyenne, et de surcroît sur des métiersen déficit d’offres.De plus, il est moins aisé pour une personnehandicapée de s’orienter vers desmétiers présentant des conditions de travailphysiques plus difficiles. Certains secteursconcernés comme le bâtiment, lasanté, l’hotellerie et la restauration, quimanquent de candidats à l’embauche, neconstituent pas une issue probable pour lamajorité des demandeurs d’emploi handicapés.L’ensemble de ces éléments expliqueen partie les difficultés d’insertionprofessionnelle accrues du public handicapéet la persistance d’un chômage detrès longue durée (2 ans et plus).En 2005, l’un des axes de travail développépar le PDITH du Rhône sera l’élaborationd’un pacte territorial pour l’emploides travailleurs handicapés. Ce pacte visel’implication de tous les acteurs, à commencerles personnes handicapées et lesemployeurs des secteurs privé et public àl’échelle du Grand Lyon.Parmi les autres axes, l’amélioration etl’adaptation de l’offre d’insertion destinéeaux personnes handicapées psychiqueset aux jeunes seront prioritaires.bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale19

LA MISE EN ŒUVRE DE LA CLAUSE D’EXÉCUTION SOCIALE DANS LES MARCHÉS PUBLICSLe code des marchés publics, dans sonarticle 14, offre la possibilité de prévoir desconditions sociales obligatoires dans lecadre de l’exécution d’un marché public.Cette clause d’exécution sociale permetun rapprochement entre les entreprisestitulaires du marché et les partenaires del’emploi et favorise le placement à l’emploid’un public prioritaire comme les chômeursde longue durée, les bénéficiaires du RMI,les jeunes de faible niveau de qualification,les travailleurs handicapés, les bénéficiairesdes PLIE... La mise en œuvre de ce dispositifa été initiée en 2003 dans le cadred’une démarche d’agglomération portéepar la communauté urbaine. Le Grand Lyonet plusieurs donneurs d’ordre de l’agglomération(communes, bailleurs sociaux,Sytral,…) ont souhaité introduire la claused’exécution sociale dans les procédures deleurs marchés de travaux.Une mission d’appui opérationnel a étéconfiée au PLIE Sol, désigné comme l’interlocuteurd’agglomération, afin d’expérimenterla mise en œuvre de la claused’exécution sociale.Cette mission consiste en :- la rédaction de la clause,- la mise en relation avec les opérateurs(entreprises, structures d’insertion,partenaires institutionnels),- l’animation d’une cellule decoordination (PLIE, ANPE, plate formeemploi de la ville de Lyon, serviceinsertion du département, les missionslocales) qui vise à offrir une offre deservice commune aux entreprises,- la sélection et le suivi des candidats.Les premiers résultatsUne quinzaine d’opérations sont encours en 2005. Des résultats opérationnelssont d’ores et déjà visibles sur troismarchés de travaux : le tramway Léapour le Sytral, le marché d’adductiond’eau et celui des berges du Rhône pourle Grand Lyon.A ce jour, 41 personnes ont bénéficié d’uncontrat de travail pour 34 postes créés. Autotal, près de 100 personnes devraient enbénéficier d’ici la fin de l’année 2005.Autresdemandeurs d’emploinon allocatairesRMI27 %DELDnon allocatairesRMI29 %Profil de 41 bénéficiairesde la clause d’exécution socialedans les marchés publicsSource : Grand Lyon• 35 % n’ont aucun diplôme• Un public essentiellement masculin• 44 % sont allocataires du RMIAllocatairesRMI44 %Sansdiplôme35 %Niveau Bac10 %NiveauBEP CAP55 %Les premiers marchés concernésau Grand Lyon• Avenue de l’Europe à Rillieux-la-Pape• Aménagement des Berges duRhône• Travaux d’aménagement duréseau d’eau potable• ZAC GPV Duchère• ...Opérations menées par les autresdonneurs d’ordre publics :• Tramway Léa (Sytral)• Z.A.C. Lyon Confluence (SEM Lyonconfluence)• Bâtiment Bioforce (OPAC duGrand Lyon)• Divers marchés publics descommunes de Bron, Vénissieux,Meyzieu et Villeurbanne20 bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale

2 LES STRUCTURES D’INSERTION PAR L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE :BILAN DES SORTIES EN 2004Les 36 structures localisées dans leGrand Lyon ont mis à disposition de leursclients près de 6 000 salariés au cours del’année 2004.On constate une forte mobilité : près dela moitié (2 600) a quitté la structure aucours de l’année.Sur le total des personnes mises à disposition,- 20 % ont obtenu un contrat de droitcommun (CDD ou CDI),- 3 % un contrat aidé,- 5 % une formation.Avec les entreprises d’insertion, les entreprisesde travail temporaire d’insertionconstituent une passerelle solide vers« l’emploi ordinaire ».Pour les entreprises de travail temporaired’insertion (ETTI), leur mode de fonctionnementsimilaire aux entreprises de travailtemporaire avec un public concernéplus prêt à l’emploi explique un taux desortie de l’ordre 80 %. La moitié des sortiess’effectue vers des contrats de doitcommun (CDD et CDI).20 entreprises d’insertion en activitéfin 2004 (dont 4 régies de quartier)- 700 personnes ont été mises à dispositionen 2004 (22 % ont moinsde 26 ans).- 530 ont quitté la structure au coursde l’année. Un tiers d’entre elles ontobtenu un contrat de droit commun(CDD ou CDI).12 associations intermédiairesen activité fin 2004- 4 240 personnes ont été mises à dispositionen 2004 (70 % sont des femmes,12 % ont plus de 50 ans).- 1 580 ont quitté la structure au cours del’année. 40 % d’entre elles ont obtenuun contrat de droit commun (CDD ouCDI) et 8 % un contrat aidé.4 entreprises temporaires d’insertionsont en activité fin 2004- 730 personnes ont réalisé des missionsen 2004 (70 % sont des hommes, 26 %ont moins de 26 ans).- 580 ont quitté la structure au cours del’année. La moitié d’entre elles a obtenuun contrat de droit commun (CDD ouCDI) et 7 % un contrat aidé.Situation des personnessorties d’une entreprise d’insertion en 2004Autres situationsDemandeursd’emploiFormationContrats aidésCDDCDISituation des personnessorties d’une association intermédiaire en 2004Autres situationsDemandeursd’emploiFormationContrats aidésCDDCDISituation des personnessorties d’une ETTI en 2004Autres situationsDemandeursd’emploiFormationContrats aidésCDDCDI3 %10 %7 %8 %9 %7 %13 %21 %19 %15 %16 %15 %16 %24 %21 %32 %32 %32 %bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale 21

L’INSERTION DANS LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES À LA COMMUNAUTÉ URBAINEJusqu’en 2005, les dispositifs d’aides endirection du secteur non marchand étaientau nombre de trois : le dispositif emploijeune, le CES et le CEC. Depuis 1992, plusde 900 personnes en ont bénéficié auGrand Lyon et parmi elles, un tiers a étérecruté sur place à la suite du contrat.La tendance à la baisse observée depuis1998 correspond à une volonté de privilégierla qualité de ces emplois d’insertionà la quantité. Les derniers recrutementsintervenus avec ces types de contrat ontcessé en juillet 2000.Le Grand Lyon réfléchit désormais à sapolitique d’insertion des personnes endifficulté avec l’intégration des nouveauxcontrats que sont le contrat d’accompagnementdans l’emploi et le contratd’avenir. Une nouvelle voie d’accès à lafonction publique est également à l’étudepour un public défavorisé avec le dispositifPACTE. Matérialisé par un contrat passéentre une administration et le bénéficiaire,pour une durée de un à deux ans, ils’agit d’une formation en alternance avecun emploi, qui permet ensuite d’intégrerla fonction publique en passant non pasun concours mais une procédure de vérificationde son aptitude professionnelle.Les sorties de CES et CECSource : Grand LyonDepuis 1992, 758 personnes ont étéembauchées.Plus d’un tiers, soit 280 personnes ont étéintégrées au Grand Lyon essentiellementsur des postes d’entretien et administratif.Les sorties du dispositif emploi jeuneSource : Grand LyonDepuis 1998, 145 jeunes ont bénéficié duprogramme.- 66 % ont trouvé un emploi au cours ouà la suite de leur contrat.- un tiers d’entre eux soit 48 personnes aété recruté par le Grand Lyon essentiellementpar les directions de la voirie, del’eau et de la propreté.Recrutements37 %Fin de contrat63 %Fin de contrat,démission,licenciement25 %32 %Intégration auGrand LyonEmploisur un autreemploi jeune7 %11 %25 %Emploi dans lesecteur publicEmploi dans lesecteur privé22 bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale

INSERTION ET CRÉATION D’ENTREPRISE :L’APPUI AUX CHÔMEURS CRÉATEURS REPRENEURS D’ENTREPRISEL’appui à la création d’entreprise : 2 685bénéficiaires dans le Rhône en 2004L’aide aux chômeurs créateurs repreneursd’entreprise (ACCRE) reste le principaloutil d’appui à la création d’activité pourles publics en difficulté. Elle consiste enl’exonération des cotisations sociales pendantun an et peut-être complétée parune avance remboursable. Les créateursqui s’implantent dans un Zone FrancheUrbaine (Z.F.U.) bénéficient également demesures sociales et fiscales.La Direction départementale du travail esten train d’analyser le taux de pérennitédes entreprises créées avec l’aide de l’Etaten 2000 et 2001 : les résultats seront connusfin 2005.En 4 ans, le nombre de bénéficiaires del’ACCRE s’est multiplié par 2,4.Les femmes sont largement minoritaireset leur proportion évolue peu (entre 25 et29 % des bénéficiaires selon les années).En 2004, 365 personnes percevant le Rmiou l’Allocation Spécifique de Solidaritéont créé ou repris une entreprise.La décision de créer sa propre activitéétant fortement liée à la conjoncture économiqueet à l’opportunité de trouver unemploi, le profil des bénéficiaires variesensiblement selon les années.L’ACCRE a donc bénéficié selon les années àdes personnes plus en moins défavorisées.En 2002 par exemple près de 18 % desbénéficiaires perçoivent le RMI ou l’ASS(contre 14 % en 2004)La part de jeunes créateurs a progressésur la période 2000-2004 puisque lesmoins de 26 ans représentent désormais10 % des bénéficiaires de l’ACCRE (contre8 % en 2000).Les entreprises individuelles (E.I.) sont largementmajoritaires (56 %) et les S.A.R.L.représentent 32 %.La moitié des entreprises créées appartiennentaux secteurs du commerce, desservices aux entreprises et du bâtiment.Les bénéficiaires de l’ACCRE depuis 2000Source : DDTEFPRépartition du public bénéficiaireSource : DDTEFP3 0002 5002 1592 685BénéficiairesASS4 %5 %200020042 0001 5001 474Demandeursd’emploi+ 6 mois9 %11 %1 0001 1021 011BénéficiairesRmi11 %10 %50002000 2001 2002 2003 2004Jeunes- 26 ans8 %10 %bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale 23

1 L’ACCUEIL DES PERSONNES EN PARCOURS D’INSERTIONPlus de 150 lieux d’accueil des demandeursd’insertionSource : Observatoire emploi - insertion - cohésion socialeCotorep et réseau Cap EmploiService d’orientation professionnelleAgences locales pour l’emploi (16)Equipe emploi insertion (3)Direction départementale du travailMaisons du RhôneMission locale (24) - PAIO 1 (5)Structures d’insertion par l’activité économique- 13 associations intermédiaires- 22 entreprises d’insertion dont 5 régies de quartier- 4 entreprises de travail temporaire d’insertion- 11 activités d’utilité socialeAutres lieux d’accueilLes maisons de l’emploiLa création au niveau national de 300maisons de l’emploi constitue l’une desmesures phares du volet emploi du plande cohésion sociale.La maison de l’emploi a pour objectifsd’associer les collectivités territoriales,de fédérer l’action des partenairespublics et privés et d’ancrer le servicepublic de l’emploi dans les territoirespour améliorer le service renduaux demandeurs d’emploi, auxsalariés et aux entreprises.Les collectivités territoriales, l’Etat,l’ANPE, et l’Assédic constituent lesocle indispensable des maisonsde l’emploi. Le Conseil régional, leConseil général, les intercommunalitéset les communes peuvent être, àleur demande, membres constitutifs.Pourront également être associés lesacteurs locaux de la politique de l’emploiet de la formation professionnelle(AFPA, organismes consulaires, partenairessociaux…).La maison de l’emploi agit obligatoirementdans les trois domaines d’interventionsuivants :- observation, anticipation et adaptationau territoire,- accès et retour à l’emploi,- développement de l’emploi et créationd’entreprise.3 à 4 maisons de l’emploi devraient voirle jour sur le territoire du Grand Lyon.Suite à des candidatures de communes,une réflexion est en cours afin de positionnerces maisons de l’emploi et leurzone d’intervention sur les territoires lesplus pertinents. Leur localisation prendraen compte les contrats territoriauxemploi-formation de la Région et lesConférences des Maires.1. PAIO : permanences d’accueil, d’information et d’orientation24 bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale

2 L’ACCOMPAGNEMENT VERS L’EMPLOI : LES RÉSULTATS 2004ACCOMPAGNEMENT PRINCIPALEMENT ORIENTÉ VERS L’EMPLOIL’accompagnement des personnes en grande difficultéLes plans locaux pour l’insertion et l’emploi (PLIE)Nés de la volonté politique d’une commune ou d’ungroupement de communes, les PLIE rassemblent desinstitutionnels et financeurs (Etat, Conseil Général,Conseil Régional, entreprises, fondations,…), despartenaires opérationnels (Missions locales, PAIO,ANPE, AFPA, CCAS, associations…) et desprestataires (organismes de formation …).L’objectif est l’insertion dans l’emploide personnes en grande difficulté(professionnelle et/ou sociale),aujourd’hui exclues du marché dutravail. Les PLIE s’inscrivent dans ladurée et complètent les initiativesde terrain existantes.Destinés à mettre en cohérence lesinterventions publiques au plan local,ils doivent permettre la mise en placede parcours d’insertionindividualisés, au cours desquels sontmobilisés toutes les ressources ettous les financements disponibles.Les PLIE sont financés par les collectivités localesinitiatrices et le FSE (Fond Social Européen).Les communessignatairesd’un PLIEen 2004PLIEdu Sud-Ouest lyonnaisAssociationSUD-OUEST EMPLOI5 communes en 2004du Grand LyonExiste depuis 2001292 bénéficiairesen 2004+ 72 %par rapport à 2002Territoire 2005inchangéPLIEde LyonAssociationALLIESVille de Lyon(9 arrondissements)Existe depuis 19932 957 bénéficiairesen 2004+ 93 %par rapport à 2002Territoire 2005inchangéPLIE de l’Estet du Sud-Est lyonnaisAssociationUNI-EST14 communes en 2004dont 11 communesdu Grand LyonExiste depuis 19934 998 bénéficiairesen 2004Effectifs stablesentre 2000 et 2002avec le retraitde 9 communes13 communes en 2005dont 12 du Grand LyonNouvel adhérent : ChassieuGenas et Chaponay se retirentbservatoire emploi - insertion - cohésion sociale 25

Les résultats des parcours PLIE en 2004(Données agrégées des PLIE de Lyon, de l’Est et Sud-Est lyonnais et du Sud-Ouest Lyonnais)8 247 personnesen parcours PLIEen 2004Restenten parcoursen fin d’année5 42666 %dont 3 200nouvelles entréesSortiespositivesdu dispositif 1Sortentdu dispositifpar ruptureou réorientation1 44717,5 %soit 51 % dessorties enregistrées1 37416,5 %Soit 49 %des sortiesenregistréesAutresCDI542CDD6 moisminimum462MissionsintérimairesFormationsqualifiantes15512561 ont crééleur activité9012,2 %des effectifs4,5 %des effectifsEvolution pour les sortiesvers des CDD et CDI 21 0547851 004Evolution pour les formations,intérim et autres sorties positives 2297 2623702000 2002 20042000 2002 20041. Sorties « positives » : Contrats de travail et formations qualifiantes d’une durée minimum de 6 mois : CDI, CDD (CDD de droitcommun, CEC, emploi jeune, contrat d’apprentissage, contrat initiative emploi, contrat de qualification, contrat d’orientation,contrat d’adaptation, contrat intérimaire), les formations qualifiantes et la création d’activité.2. En 2000, le Plie du Sud-Ouest lyonnais n’existant pas, les résultats concernaient Alliés et Uni-Est uniquement.Depuis 2000, le territoire couvert par Uni Est a varié. Il a compté jusqu’à 23 communes en 2002. En 2005, 13 communessont adhérentes.26 bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale

L’accompagnement PLIE en 20048 250 bénéficiaires sur l’agglomérationlyonnaiseLe nombre de personnes en parcours PLIEa augmenté sensiblement depuis 2002(+ 22 %) alors que le territoire couvertpar Uni Est s’est réduit. En 2004, les troisPLIE regroupent 20 communes dont 17font partie du Grand Lyon. Ces 17 communesreprésentent 83 % de la population et88 % des chômeurs de longue durée dela Communauté urbaine.La durée des parcoursContrairement à quelques années auparavant,la part de personnes qui terminentleur parcours dès la première annéeest quasi nulle. La durée moyenne desparcours a donc augmenté sensiblementdepuis 2000. Pour Alliés, 18 % des sortiespositives ont lieu au-delà de 2 ansd’accompagnement. Pour UNI-EST, cetteproportion atteint 32 %.La moitié des bénéficiaires au moinsréside en zone urbaine sensible(50 % pour le territoire du PLIE SOL et61% pour UNI-EST).La mobilité reste un frein majeur queles actions « mobilité pour tous » tententde réduire sur l’agglomération.Les personnes ayant le permis voiture sonten effet minoritaires et la part de personnespossédant un véhicule est très faible.Les femmes sont majoritaires60 % des bénéficiaires du PLIE UNI-ESTsont des femmes. Les problèmes demobilité touchent davantage le publicféminin qui est aussi confronté à des difficultésde garde d’enfants.Les sorties du dispositifAprès avoir baissé sensiblement entre2000 et 2002, les sorties positives rapportéesau nombre de bénéficiaires suivisdans l’année augmentent de nouveaupassant de 15 % en 2002 à 16,5 % en2004. 1 374 personnes ont ainsi terminéleur parcours au cours de l’année 2004.Sur le total des sorties, la part des placementsà l’emploi est de 49 %, proportionstable depuis 2002.Lyon Est Lyonnais Sud Ouest LyonnaisPolitique de la ville (donnée non disponible) 61 % résident dans un quartier 50 % résident dans un quartierSituationsindividuellesà l’entréeAgeNiveaude formationForte proportion de demandeursd’emploi de longue duréeUne personne sur 2 bénéficiedu RMIForte proportion de + de 35 ans12% de plus de 50 ansForte proportion de jeunessans qualification (20%)Forte proportion de jeunes(29 %)Forte proportion de demandeursd’emploi de longue duréeForte proportion de + de 35 ansSexe Légère majorité de femmes Majorité de femmes (60%) Légère majorité de femmesMobilitéEntre 40 et 50 % ont le niveauCAP ou BEP40 % ont le permis B37 % ont un véhiculeEntre 40 et 50 % ont le niveauCAP ou BEP30 % de sans diplômeEntre 40 et 50 % ont le niveauCAP ou BEP49 % ont le permis B 41 % ont le permis Bbservatoire emploi - insertion - cohésion sociale 27

BILAN 2004 DE L’ACTION MOBILITÉ ET INSERTIONLa mobilité des personnes en difficultéconstitue un frein récurrent à l’emploi.Cette préoccupation a conduit à l’expérimentationde mode de transports endirection exclusive des publics en insertionprofessionnelle.Le programme national « mobilité urbainepour tous » fait suite à une étude diagnosticréalisée par le PLIE UNI-EST en 1998,sur la problématique « insertion et mobilité», et une expérimentation de nouveauxmodes de transport depuis 1999.Il développe 3 axes :- le transport à la demande,- la location de deux roues (cyclomoteurs),- la création d’une desserte zone industrielle.Le transport à la demandeLe transport à la demande consiste enune prise en charge des personnes pardes navettes en des points définis préalablement.Il a été mis en place pour dessalariés d’associations intermédiairesoccupant des emplois familiaux. Il permetà ces personnes de se rendre sur leur lieude travail.Quatre associations intermédiaires participentà ce dispositif et 5 navettes sontmises en place :- une navette est portée par l’EntrepriseEcole et Multi Service Développement.Elle rayonne sur les villes de Bron,Décines et Meyzieu,- une navette est portée par ICARE pourdes personnes domiciliées principalementsur Lyon et Tassin-la-Demi-Lune,- une navette est portée par ADN Serviceet dessert le Val de Saône,- deux navettes sont co-portées parEstime et Entreprise Ecole pour despersonnes habitant Saint-Fons etVénissieux.186 personnes ont emprunté temporairementune navette en 2004, pour 8 000trajets aller-retour effectués (en moyenne43 trajets par personne). Ce dispositif aainsi permis à ces 186 personnes d’effectuer26 000 heures de travail.La desserte zone industrielleFin 2003, le Sytral et la SLTC ont créé laligne Zi1 qui a pour vocation de desservirla zone industrielle de Chassieu Mi-Plaine,en lien avec le tramway à Saint-Priest etle métro à Vénissieux. La ligne fonctionnedu lundi au vendredi de 5h30 à 8h30 etde 15h à 18h40. On compte plus de 500voyageurs par jour en 2004.La tarification spécialeEn 2002, le SYTRAL et la SLTC ont mis enplace une tarification spéciale pour lesbénéficiaires des PLIE. En 2004, 1 800 personnesont bénéficié de cette tarification.28bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale

L’accompagnement des jeunes peu ou non qualifiésTrajet d’accès à l’emploi (TRACE)Le programme TRACE a été mis en placepar la loi de juillet 1998 relative à la préventionet à la lutte contre les exclusions.Il consiste en un accompagnement personnalisérenforcé en faveur des jeunesde moins de 26 ans en grande difficultéet confrontés à des risques d’exclusion.L’accompagnement mis en place dans lecadre de TRACE repose sur l’établissementavec le jeune d’un diagnostic global de sasituation, afin de construire un parcoursd’insertion individualisé. Selon la situationdu jeune, le parcours peut associerdes prestations de formation, des périodesd’immersion en entreprise (stagesou emplois aidés) et la mise en relationavec d’autres partenaires publics afin defaciliter, le cas échéant, l’accès aux soins, àun logement ou à une aide financière. Leparcours peut durer jusqu’à 18 mois.Le pilotage du programme a été confiéau réseau d’accueil et d’orientation desjeunes (missions locales et PAIO) quiassure directement la prise en charge desjeunes ou recourt à des opérateurs externessélectionnés dans le milieu associatif.Le Contrat d’Insertion dans la VieSociale (CIVIS)Dans le cadre du Plan de cohésionsociale, l’Etat met en place une politiquedynamique en faveur de l’insertion professionnelledes jeunes avec la créationd’un droit à l’accompagnement renforcé,le CIVIS. Ce contrat s’adresse aux jeunesde moins de 26 ans, sortis du systèmesans diplôme ou sans qualification. LeCIVIS engage le jeune dans un accompagnementpersonnalisé renforcé, avecun référent unique jusqu’à la réalisationdu projet d’insertion professionnelle.Les moyens pour favoriser cet accompagnementsont :- le renforcement du réseau avec lacréation des postes CIVIS dans les missionslocales,- la création de plateforme de vocation,- la création d’une allocation pour lasécurisation financière du parcours(300 € par mois maximum, dans lalimite de 900 € par an),- la création d’un fond pour l’insertionprofessionnelle des jeunes.2 100 jeunes ont été accompagnés en 2004Les missions locales de Bron-Décines-Meyzieu, de Rillieux-la-Pape, de Saint-Fonset de Lyon ont accompagné plus de 2 000jeunes dans le cadre du programmeTRACE en 2004 :• Les femmes sont majoritaires et représentent52 à 57 % des jeunes en parcours.• La moitié des jeunes possède au mieuxun certificat d’étude professionnelle.• Un quart a interrompu sa scolarité sansavoir obtenu de diplôme.Part des jeunes accompagnés en 2004résidant en zone urbaine sensibleSource : Missions localesLes sorties du programme TRACELes quatre missions locales ont suivi4 300 jeunes depuis la mise en place deTRACE (sur la période 1999-2004). Parmielles, 72 % (3 100 jeunes) sont sortis duprogramme.Répartition des sorties depuis 1999Source : Missions localesSanssolution26 %Mission localede Lyonde Rillieux-la-Papede Bron-Décines-Meyzieude Saint-FonsAbandons13 %20 %Autres sorties26 %40 %47 %76 %Sorties versemploi durable24 %Sortiesvers emploinon durable17 %Emplois durables : CDI et CDD d’au moins 6 mois (tempsde travail mensuel > 78h). Sont inclus les CIE, les emploisjeune, les contrats d’apprentissage et de qualification.Emplois non durables : CES, CEC, Contrat à durée déterminéed’insertion et tout contrat de moins de 6 mois ou dontla durée mensuelle de travail est inférieure à 78 heures.Abandons : Jeunes déclarant abandonner le programmeou avec qui le contact a été perdu.Autres sorties : Retour en formation initiale ou stage deformation continue et situations ayant empêché les jeunesde respecter leur engagement vis-à-vis de l’opérateur.Sans solutions : Jeunes en situation de recherche d’emploi(indemnisés ou non) au terme des 18 mois du parcours.bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale 29

ACCOMPAGNEMENT SOCIAL RENFORCEL’accompagnement des bénéficiaires du revenu minimum d’insertionLe programme départemental d’insertion (PDI)L’année 2004 est marquée par les innovationsapportées par l’application de lanouvelle loi, qui confie désormais au seulDépartement la compétence de la gestiondu dispositif RMI, et crée le revenuminimum d’activité (RMA). Celui-ci doitpermettre d’améliorer l’insertion professionnelledes bénéficiaires du RMI dudépartement en leur permettant un accèsà un emploi pendant dix huit mois.12 200 allocataires du RMI ont été suivisdans le cadre du PDI en 2004 dansl’agglomération (estimation réalisée à partirdes chiffres départementaux)Le nombre de bénéficiaires a progresséde 5 % entre 2002 et 2004. Dans lemême temps, le nombre d’allocataires duRMI a augmenté de 19 %.Un tiers d’entre eux (soit 4 030 personnes)ont accédé à un emploi au cours de l’année.Les hommes sont majoritaires, ainsique les moins de 35 ans56 % des bénéficiaires sont des hommes.48 % ont mois de 35 ans.Evolution des allocataires RMIen parcours d’insertion professionnelledans le cadre du P.D.I.25 00021 00020022004Les niveaux de formation sont trèshétérogènes17 % ont un niveau bac +2 ou supérieur(contre 20 % en 2002).La part de personnes analphabètes se réduitsensiblement (- 3 points) et atteint 8 %.23 % ont interrompu leurs études avantla 3 e ou le CAP.La part des emplois durables parmi lesétapes d’emploi reste stable par rapportà 2002 (32 %).La part de CEC diminue au profit des contratsde droit commun et de qualification.La part des emplois d’insertion pendantle parcours a baissé de plus de la moitiéentre 2002 et 2004 passant de 20 à 43 %L’ensemble des emplois d’insertion connaîtune diminution excepté les mises à disposition(par les associations intermédiaires)dont la part progresse sensiblement (40 %en 2004 contre 26 % en 2002).2004 : les 1 820 emplois durables du PDI12 20011 6004 0303 850AllocatairesRMI CAFDont allocatairesen parcoursd’insertionDont allocatairesayant accédéà un emploi2004 : les 5 600 étapes d’emploi du PDI2004 : les 1 580 emplois d’insertion du PDIEmplois non durables2 20039 %Emplois durables1 82033 %Emplois d’insertion1 58028 %Source : Conseil Général du Rhône30 bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale

L’accompagnement global des publics très fragilisésL’appui social individualisé (ASI)L’ASI permet un accompagnement global rapproché des personnes vers l’insertion professionnelle.Il associe insertion sociale (accès au logement, à la santé, ouverture desdroits) et insertion professionnelle.Il concerne les publics les plus éloignés de l’emploi, très fragilisés socialement (demandeursd’emploi de longue durée, personnes sans qualification, personnes sortant dumilieu carcéral ou encore de la prostitution). La durée de l’ASI est de six mois, renouvelableune fois.Les résultats pour le Grand Lyon en 20031 400 personnes ont été prises en chargeau titre de l’ASI en 2003.Ce nombre de personnes suivies est stablepar rapport à l’année précédente.Un quart (360 personnes) a obtenu unemploi ou une formation.• 37 % ont obtenu un contrat de droitcommun.Les étapes d’accompagnement4 200 étapes soit plus de trois étapes parpersonnes, réparties entre accompagnementsocial ou professionnel et tempsd’accueil, d’écoute et d’orientation.Insertion professionnelle360 bénéficiaires concernésSource : DDASS du Rhône• 13 % sont en CES ou en CEC (nettediminution par rapport à 2002).• 35 % ont abandonné avant la fin dudispositif.Profil des bénéficiaires• 58 % sont des femmes(hausse de 3 points par rapport à 2002).Contrats aidésCDI et CDDplus de 6 moisFormationsen alternanceet stagesCDDmoins de 6 mois597470120• L’âge moyen du bénéficiaireest de plus de 40 ans.Autres 36• 2/3 sont demandeurs d’emploide longue durée.• 2/3 sont des personnes isolées(avec ou sans enfant).• La moitié est sans diplôme.• 19 % résident en ZUS(- 12 points par rapport à 2002).• 22 % bénéficient du RMI.bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale 31

3 LES RÉSULTATS DES BÉNÉFICIAIRES PLIE ET TRACESUR LONGUE DURÉELES RÉSULTATS DES COHORTES PLIE39 % des sorties positives 3 ans après l’entrée en parcours PLIEEn 2001, 2374 personnes avaient bénéficié d’un accompagnement individualisé dansles PLIE UNI-EST et ALLIES. Le bilan réalisé fin 2004 montre que 915, soit 39 % deseffectifs ont eu finalement une « sortie positive » dont 618 qui étaient en CDD de droitcommun ou CDI soit 26 % des effectifs.Cumul ALLIES et UNI-ESTEntrées 2001 :bilan à 1 an de parcoursEntrées 2001 :bilan fin 2004Sorties positivesDont sortiesen CDD ou CDI14 % 9 %39 % 26 %ALLIESUNI-ESTBénéficiairesSexeNiveau deformationMobilitéÂge moyenSituation àl’entrée enparcours605 entrées en parcoursUne répartition hommes/femmeséquilibrée (47 %/53 %)43 % des bénéficiaires ont unniveau inférieur au CAP.42 % détiennent le permis BUn public plus âgé5 % ont moins de 26 ans.60 % ont plus de 35 ansPrès d’un bénéficiaire sur deuxperçoit le RMI1 769 entrées en parcoursUn public majoritairement féminin(57 %)60 % des bénéficiaires ont unniveau inférieur au CAP.58 % détiennent le permis BUn public jeune34 % ont moins de 26 ans.37 % ont plus de 35 ansPrès d’un bénéficiaire sur troisperçoit le RMIALLIESUNI-ESTRésultats au31 décembre 2004soit 3 à 4 ansaprès l’entréeen parcours85 enparcours14 %210 sortiespositives35 %200 enparcours11 %705 sortiespositives40 %310 ruptureset réorientations51 %864 ruptureset réorientations49 %Source : PLIE ALLIES et UNI-EST32 bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale

ALLIESUNI-ESTDuréedes parcoursPersonnes concernéespar une sortie positiveavant le 12/12/2004+ 2 ansde 1 à2 ans6 %8 %+ 2 ansde 1 à2 ans13 %16 %inf à 1 an21 %inf à 1 an11 %La durée des parcours est en moyenneplus élevée pour les hommes que les femmes.Taux desortie positiveselon le sexeFemmes35 %Femmes39 %Hommes35 %Hommes41 %Les taux de sortie positivesont identiques pour les hommes et les femmes.Taux desortie positiveselon l’âgePlus de50 ansde 36 à50 ans36 %36 %Plus de50 ansde 36 à50 ans40 %43 %de 26 à35 ans36 %de 26 à35 ans38 %Moins de26 ans14 %Moins de26 ans38 %Le taux de sortie positive est plusde deux fois inférieur pour lesmoins de 26 ans.Le taux de sorties positives est enbaisse sur l’ensemble des classesd’âge (- 9 points en moyenne)par rapport à 2000.Le taux de sortie positive le plusélevé concerne les 36-50 ans.Pour les moins de 26 ans, le tauxde sortie positive est en net reculpar rapport à 2000 (- 6 points).L’accèsà l’emploi39contrats aidés22 %101contrats aidés16 %141 contrats dedroit commun78 %533 contrats dedroit commun84 %Les contrats de droit commun (CDJ, CDD),une perspective pour un bénéficiaire sur quatre(soit 78 % à 84 % des sorties positives enregistrées)Source : PLIE ALLIES et UNI-ESTbservatoire emploi - insertion - cohésion sociale 33

LES RÉSULTATS DE LA COHORTE TRACELes résultats sont très partiels cette année,compte tenu du changement de logicielde gestion des parcours et la difficultéd’obtenir des statistiques « anciennes ».Les analyses sont disponibles uniquementpar grands postes de sorties et sur 3 missionslocales de l’agglomération : Bron-Décines-Meyzieu, Saint-Fons et Lyon.La réalisation d’une requête type, en lienavec une mission locale, est envisagéepour l’année prochaine. Cela devrait simplifierl’accès aux statistiques et permettreleur homogénéisation. L’objectif étant égalementl’exhaustivité de la base recueillie.528 jeunes sont entrésen parcours TRACE en 2001.Parmi eux, 37 % ont obtenu un contrat detravail au plus tard 18 mois après leur entrée.Les sorties de ces parcours TRACERuptures25 %Emplois durables21%Emplois nondurables16 %Sans solutionà l’issue des 18 mois38 %LES EMPLOIS TREMPLINSDANS LA VIE ASSOCIATIVEIls s’inscrivent dans le cadre du planrégional pour l’emploi et de la politiquerégionale en faveur de la vie associative,adoptés par l’assemblée plénièredu 19 novembre 2004. Ce nouveau dispositifpoursuit un double objectif :- permettre aux demandeurs d’emploide moins de 26 ans, en occupantun poste au sein d’une association,d’acquérir une première expérienceprofessionnelle ou de consolider uneexpérience fractionnée. Celle-ci devraavoir un projet de développement ouun accroissement temporaire d’activité,dont la réalisation nécessite uneou plusieurs embauches,- permettre aux associations de conduireun projet en renforçant leurpotentiel humain.Il existe deux types d’aides :L’aide au posteUne aide au poste dégressive seraversée à l’association pendant 4 ans.Cette aide sera d’un montant de 10000 euros les deux premières années,6 000 la troisième année, 4 000 laquatrième année.L’aide a la formationUne aide maximale de 1 500 eurossera accordée à l’association pour chaquebénéficiaire de l’Emploi tremplinafin qu’il puisse suivre des formationsen lien avec son projet professionnel, leposte occupé ou une démarche de validationdes acquis. Le bénéficiaire devraêtre recruté en CDI ou CDD de plus dedouze mois. Le soutien de la Région nepourra pas porter sur des emplois déjàcréés (emplois jeunes, contrats emploisolidarité…).34 bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale

Entrées des publics cibles dans les mesures globaliséesTableau de bord du RhôneObjectifs/Réalisationsà fin décembreObjectifs2004Réalisés2004Réalisés/ObjectifsObjectifsévolution2003/2004SIFE collectif 869 724 83 % -49 %SIFE individuel 384 410 107 % -56 %SAE 285 272 95 % -20 %CIE 2800 2817 101 % 35 %CES 3149 3351 106 % -21 %CEC 308 315 102 % -53 %Total 7795 7889 101 % -19 %La programmation des mesures globaliséesObjectifs pour le RhôneCECFin déc. 2004Fin déc. 2003Fin déc. 2002CESCIESAESIFE individuelSIFE collectif0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 3 000 3 500 4 000Objectifs et réalisations pour le Rhône en 2004CECRéalisés 2004Objectifs 2004CESCIESAESIFE individuelSIFE collectif0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 3 000 3 500 4 000 4 500 5 000bservatoire emploi - insertion - cohésion sociale 35

Emploi, formation et insertion des personnes handicapéeswww.handiplace.org- La demande d’emploi des travailleurs handicapésen Rhône-Alpes > 2003 – Rhône/CRDI Rhône-Alpes.-octobre 2004, 50 p.- Rapport d’activité 2004 - orientations 2005 duPDITH du Rhône/PDITH Rhône.-juin 2005, 8 p.Ce document a été réalisé avec la collaborationde l’ANPE, de la DDTEFP, duConseil Général, des missions localesdu Rhône, de l’AFPA, de la Ville deLyon, du PLIE de Lyon, du PLIE del’Est et du Sud-Est lyonnais, du PLIEdu Sud-Ouest Lyonnais, de la DDASS,de la DRASS, du Conseil Régional, duPDITH et de la COTOREP du Rhône.Le dispositif PACTEhttp://www.fonction-publique.gouv.fr/Les SIAEwww.cnei.orgwww.urei.orgwww.coorace.orgPortail de la cohésion socialewww.cohesionsociale.gouv.frLes PLIEwww.plie-uni-est.orgwww.allies-plie.orgRéseau des missions localeswww.j-net.orgDirection du travail et Anpewww.sdtefp-rhone-alpes.travail.gouv.fr/- Les difficultés de recrutement en Rhône-Alpes - avril 2004,actualisation décembre 2003 – DRTEFP Rhône-Alpeswww.anpe.frMission régionale d’information sur l’exclusionhttp://www.mrie.orgConseil régional Rhône-Alpeshttp://www.cr-rhone-alpesConseil Général Rhônewww.cg69.frDDASSwww.rhône-alpes.sante.gouv.frSite diversEmploi insertion : www.emplois-innovations.orgFormation : www.afpa.frLe sénat : www.senat.frLe pôle Rhône-Alpes de l’orientation : www.prao.orgConception et réalisationAgence d’Urbanismepour le développementde l’agglomération lyonnaise18, rue du Lac BP 3129 - 69402 Lyon Cedex 03ContactsCaroline TestutTél. : 04 26 99 33 23e-mail : c.testut@urbalyon.orgAlain BlumTél. : 04 78 63 46 31e-mail : ablum@grandlyon.orgPhotographiesFrançois GuyMaquetteMarie-Pierre Ruch-FournelImpressionLamazière