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BM Bannalec janv 2007 (Page 1) - Commune de Bannalec

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J ournal d’information <strong>de</strong> la commune <strong>de</strong> <strong>Bannalec</strong> <strong>janv</strong>ier <strong>2007</strong>


EditoNotre bassin d’emploi est durement touché par lessuppressions d’emploi successives vécues aux Papeteries <strong>de</strong>Mauduit, à Volaven, peut-être encore à Nestlé ; et l’on parleaussi <strong>de</strong> Smurfit. A qui le tour, pourrait-on penser, hélas. Ilest normal que cela engendre un certain pessimisme : et simoi aussi je perdais mon emploi, doivent penser nombre <strong>de</strong>salariés.Alors faut-il se refermer sur soi-même, calculer au plusjuste, économiser sur le superflu ? Telles sont les questionsque se posent les administrés comme les élus. Mais le rêven’est-il pas aussi nécessaire, surtout quand tout semble gris ?Les quelques exemples suivants vous montrent que choisirn’est pas facile ; ce qui est bon pour les uns est forcémentmauvais pour les autres.Le feu d’artifice du 13 juillet est-il nécessaire ? En plus<strong>de</strong> la mise en place, c’est 3 520 euros partis en fumée en peu<strong>de</strong> temps. Mais c’est aussi une fête, un bal populaire, duplaisir pour <strong>de</strong>s gens venus <strong>de</strong> partout à <strong>Bannalec</strong>. Faut-ilarrêter ?Les illuminations <strong>de</strong> Noël, cela coûte aussi : la mise enplace <strong>de</strong>s guirlan<strong>de</strong>s revient à 9 398 euros. A partir <strong>de</strong> quelledate faut-il les allumer sachant que le RIAC (Réseau d’Initiativeset d’Actions Climat du Finistère) a écrit à tous lesMaires pour les inviter à ne pas trop consommer : fournir ducourant coûte cher, que ce soit sous forme d’énergie nucléaireou thermique. Et il faut protéger la couche d’ozone.La même association nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> surtout <strong>de</strong> ne pasorganiser <strong>de</strong> concours <strong>de</strong> maisons illuminées à Noël. C’estpourtant beau, parfois féérique ces maisons et jardinsmagnifiquement décorés pour le plaisir <strong>de</strong> tous, <strong>de</strong>s enfantsen particulier.Et les fêtes patronales <strong>de</strong> septembre, faut-il les déplacerplace Yves Tanguy comme le souhaitent certains au vu<strong>de</strong>s contraintes, parfois difficilement supportées (centre villebloqué 6 jours, commerces gênés, bruit et parfois dégradations)? Mais c’est aussi la fête, pour les enfants surtout. Celacompte aussi.Ces quelques exemples vous montrent que, quels quesoient nos choix, nous serons soit remerciés, soit critiquéspour ce que nous aurons décidé. Pour les nouveaux élus,c’est quelquefois difficile à accepter. Les plus anciens acceptentavec sérénité ces critiques. D’ailleurs, ceux qui ne fontrien sont eux aussi critiqués.Yvon Le BrisCombien ça coûte ?Le prix <strong>de</strong> l’eau à <strong>Bannalec</strong> et ailleursUne famille consommant 120 m 3 d’eau paye 5,12 € le m 3assaini au Danemark, 5,00 € en Allemagne (soit, pour ces<strong>de</strong>ux pays, 600,00 € par an ! ). La facture est moins lour<strong>de</strong>aux Pays-bas, au Royaume-Uni, en Belgique et en Finlan<strong>de</strong>,où le m 3 assaini se situe entre 3 et 4 €, ainsi qu’en France(2,7 €), en Suè<strong>de</strong>, en Espagne et en Italie (moins <strong>de</strong> 2 €).Pour la même consommation <strong>de</strong> 120 m 3 , la moyenne finistériennes’établit à 3,02 €, en sachant que les communesrurales ont un gros handicap car il faut beaucoup plus <strong>de</strong>longueur <strong>de</strong> réseau en campagne (quelquefois 1 km pour<strong>de</strong>sservir une seule maison !)À <strong>Bannalec</strong>, vous payez, sur la base <strong>de</strong> cette même consommationannuelle <strong>de</strong> 120 m 3 assainis, 2,18 €.Ce résumé succinct vous permet <strong>de</strong> vous rendre compte quel’adduction d’eau et son traitement ont un coût, et que, globalement,en France, la facture est loin d’être la plus lour<strong>de</strong>.Dans notre commune, l’augmentation <strong>de</strong> la population<strong>de</strong>vrait permettre <strong>de</strong> maintenir à un coût acceptable cetteprestation, malgré le surcoût engendré inévitablement par leséchage <strong>de</strong>s boues.Un rappel :surveillez vos compteurs régulièrement. Cette année, <strong>de</strong>nombreux administrés ont eu une très désagréable surpriseen recevant leur facture, suite à <strong>de</strong>s fuites après compteurs.Pour une vingtaine d’usagers, la consommation s’établissaitentre 500 et 900 m 3 , avec <strong>de</strong>s “sommets” pour cinq foyers<strong>de</strong> 990 à 4317 m 3 , au lieu <strong>de</strong>s 100 m 3 habituels !Journal d’information municipal <strong>de</strong> <strong>Bannalec</strong>Directeur <strong>de</strong> publication : Yvon Le Bris - Comité <strong>de</strong> rédaction : Françoise Collé-Maigrot, Monique Le Guérer, Martine Prima, Josiane André, Marcel Le Dez, Yves André,Joseph Le Gallic, Daniel Sellin, Yvon Le Bris - Crédit photos : A. Jacquiot - Conception et réalisation : A.R.T. Communication, QuimperléImpression : Imprimerie Régionale, <strong>Bannalec</strong>2les bulletins municipaux sont distribués par La Poste au même titre que les dépliants publicitaires. Aussi, les boîtes à lettres sur lesquelles est apposée la recommandation“Pas <strong>de</strong> pub, merci” ne le reçoivent pas. Sachez cependant que <strong>de</strong>s bulletins sont disponibles en mairie.


3V i e s c o a l i r eEcole maternelle et primaireUn projet <strong>de</strong> restructuration à l’étu<strong>de</strong>La rentrée scolaire tant en maternelle qu’en primaire s’est déroulée <strong>de</strong> façon satisfaisante, avec <strong>de</strong>s effectifsqui continuent à augmenter. Une onzième classe a été ouverte en primaire. Les locaux actuels arriventaujourd’hui à saturation et un projet <strong>de</strong> restructuration <strong>de</strong> l’établissement est à l’étu<strong>de</strong>.La création d’une onzième classe en primaire a quelquepeu bouleversé la configuration <strong>de</strong> l’école avec le déplacement<strong>de</strong> la salle multimédia dans <strong>de</strong>s locaux jusque làinutilisés à l’étage <strong>de</strong> l’aile ouest.Les travaux <strong>de</strong> réaménagement <strong>de</strong> ces 3 petites salles ontété lancés pendant les vacances d’été. Les cloisons ont étéabattues avant la refonte complète, avec une isolation thermiqueet phonique, <strong>de</strong> la pièce pour l’installation du parcinformatique. Le chantier a été réceptionné à la minovembre.Un constat aujourd’hui, “ il n’y a plus <strong>de</strong> locaux disponiblespour une éventuelle classe supplémentaire sans remettre encause les conditions normales <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong> l’école,”selon les élus. Du coup, la commission <strong>de</strong>s affaires scolairesa, lors <strong>de</strong> sa réunion <strong>de</strong> novembre, opté pour un premierprojet <strong>de</strong> restructuration <strong>de</strong> l’établissement, tel qu’il avaitété évoqué lors du conseil municipal <strong>de</strong> juin.Une délégation d’élus, d’enseignants et <strong>de</strong> parents d’élèvesa ainsi visité plusieurs écoles <strong>de</strong> la région ayant fait l’objet<strong>de</strong> réaménagements ou agrandissements.HommageLa médaille <strong>de</strong> la ville à Michel FaceriesPrincipal du collège Jean Jaurès <strong>de</strong>puis 1986, Michel Faceries a marqué<strong>de</strong> son empreinte la vie <strong>de</strong> l’établissement, contribuant notamment aumaintien <strong>de</strong> l’internat. Ses collègues, anciens élèves, parents et amis luiont rendu hommage et il a reçu la médaille <strong>de</strong> la ville.Originaire <strong>de</strong> l’Hérault, Michel Faceriesest arrivé dans notre commune enseptembre 1986 pour prendre la directiondu collège Jean Jaurès. Personnen’aurait imaginé qu’il serait resté 20 ansdans notre commune car, vu ses qualités,d’autres directions d’établissementsbien plus grand lui ont été proposées.Outre son humanité, son autoriténaturelle et ses talents relationnels, tantavec les enseignants, les parents et lesélèves, Michel s’est totalement impliquédans les 3 restructurations du collège,en partenaire compétant <strong>de</strong>s élus“ La première phaseconsisterait en une réalisationneuve <strong>de</strong> 3 ou 4classes, avec <strong>de</strong>s sanitaireset un préau, sur leterrain sud initialement<strong>de</strong>stiné à l’extension <strong>de</strong>la cour, annonce la commission <strong>de</strong>s affaires scolaires. Lasecon<strong>de</strong> phase permettrait la réhabilitation <strong>de</strong>s bâtimentsprincipaux. ”et du Conseil Général : il recherchaiten permanence le meilleur rapportfonctionnalité-prix. Et grâce à lui, l’internata été préservé, permettant à <strong>de</strong>nombreux enfants, parfois en difficultés,<strong>de</strong> bien réussir leurs étu<strong>de</strong>s.Un hommage appuyé lui a été rendupar tous ses collègues, anciens élèves,parents d’élèves, amis <strong>de</strong> l’AmicaleLaïque, du Crédit Agricole. Une bellesoirée, <strong>de</strong> l’émotion : Michel et sonépouse Berna<strong>de</strong>tte ont bien méritécette reconnaissance <strong>de</strong>s Bannalécois.


j e u n e s s eAssociations <strong>de</strong> jeunes<strong>Bannalec</strong> Sénégal Solidarité JeunesEn juin prochain, un groupe <strong>de</strong> jeunes Bannalécois<strong>de</strong>vrait se rendre au Sénégal pourconcrétiser l’aboutissement d’un projet <strong>de</strong>coopération solidaire avec la ville <strong>de</strong> Pikine.Ce sera le <strong>de</strong>uxième séjour organisé par l’association<strong>Bannalec</strong> Sénégal Solidarité Jeunes, fondéeen 2002, après celui <strong>de</strong> 2003, relaté à dansle bulletin municipal <strong>de</strong> juin <strong>de</strong> la même année.Cette jeune association n’en est donc pas à soncoup d’essai. Bien installée désormais dans letissu associatif local, elle organise tout au long<strong>de</strong> l’année diverses manifestations pour lui permettre<strong>de</strong> réaliser ses projets. Bravo donc à cetteban<strong>de</strong> <strong>de</strong> jeunes bien dynamiques...“ La sauce à fond ”Deux nouvelles associations<strong>de</strong> jeunes ont été créées aucours <strong>de</strong> cette année. “ Lasauce à fond ” est l’une d’elles.Son domaine : le skate, legraff, la musique et la vidéo.Plus <strong>de</strong> 20 jeunes ont prismaintenant l’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> se retrouver régulièrement sur le site duSkate-Park, près du sta<strong>de</strong>, pour partager leurs passions. Passions queces jeunes ont fait découvrir au public lors d’une journée “Skateboarding Contest” au cours <strong>de</strong> l’été <strong>de</strong>rnier.Pour leur permettre <strong>de</strong> pratiquer dans les meilleures conditions, un local est mis à leur disposition, une convention<strong>de</strong>vant être signée entre l’association et la municipalité en ce début d’année pour l’occupation <strong>de</strong>s lieux.Détail important, <strong>de</strong> 7 à 77 ans, l’association est ouverte à tous.“ Game Play ”Autre association créée cette année, “Game Play” est néeen août <strong>de</strong>rnier, à l’initiative d’une douzaine <strong>de</strong> jeunes,âgés <strong>de</strong> 10 à 25 ans. Leur loisir, ce sont les jeux vidéosqu’ils veulent promouvoir sous toutes leurs formes etdans toute la région.C’est au sein du Cyberespace communal qu’est née l’idée,là où <strong>de</strong>s petits tournois étaient organisés. Les participantsont voulu aller plus loin en créant cette associationdont la première initiative a été d’organiser un grand tournoi à la salle Jean Moulin fin août. Le bureau estaujourd’hui bien en place, avec au poste <strong>de</strong> co-prési<strong>de</strong>nt un Bannalécois, Adrien Mahé.Pour en savoir plus, connectez-vous : http://bannarena.free.fr/asso.htm4


5s p o r tVélo Loisirs <strong>Bannalec</strong>Sur la route ou dans les chemins, pour le plaisirLe club Vélo Loisirs <strong>Bannalec</strong> vient <strong>de</strong> fêter ses trois ans d’existence. Cette jeune association compte unequarantaine <strong>de</strong> licenciés, hommes et femmes réunis pour le plaisir <strong>de</strong> la bala<strong>de</strong> sur les routes ou sur les chemins.Le plus jeune licencié est âgé <strong>de</strong> 15 ans. Le vétéran porte lui fièrement ses 80 ans.Le club s’appuie sur <strong>de</strong>ux sections.La section Route propose <strong>de</strong>s sortiesle dimanche sur <strong>de</strong>s distancesvariant <strong>de</strong> 60 à 150 km, suivant letemps et la saison. Les cyclotouristesse répartissent en trois groupes, établisen fonction du niveau. La sectionVTT organise également sesrandonnées le dimanche : les parcoursvont <strong>de</strong> 40 à 80 km. Le clubparticipe par ailleurs aux différentsrassemblements organisés dans la région, contribuant ainsià faire connaître <strong>Bannalec</strong> à tout le Département.Les dirigeants ont par ailleurs souhaité une gran<strong>de</strong> implication<strong>de</strong>s cyclistes dans le tissu associatif local. Cela se traduitpar l’organisation <strong>de</strong> randonnées pé<strong>de</strong>stres ou enVTT, ou par <strong>de</strong>s sorties vélo, en collaboration avec lesparents d’élèves, l’office <strong>de</strong> tourisme ou encore l’APAJHdans le cadre <strong>de</strong> la cyclorandonnée Jean-Louis Conan. Leclub affirme aussi sa présence auprès <strong>de</strong>s associations caritativeset humanitaires : participation au Téléthon, à laPierre-Le-Bigault, don pour l’Asie...Alors, “ si vous aimez le vélo, n’hésitez pas : venez nousrejoindre, lancent les responsables du club. L’ambiance estexcellente ! ”Association Badminton Loisir <strong>Bannalec</strong>Le club où on s’échange le volant !Lancé au sein d’une section <strong>de</strong> l’Amicale Laïque en2003, le badminton se pratique <strong>de</strong>puis la saison <strong>de</strong>rnièreau sein <strong>de</strong> l’ABLB (Association Badminton Loisir<strong>Bannalec</strong>). Les entraînements se déroulent lelundi et le jeudi en soirée à la salle omnisports. Leclub compte 50 licenciés.Au bout <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans <strong>de</strong> pratique au sein <strong>de</strong> la section <strong>de</strong>l’Amicale Laïque, “ les joueurs ont émis l’idée <strong>de</strong> créer uneassociation à part entière,” rappellent les dirigeants <strong>de</strong>l’ABLB. C’est ainsi qu’à la saison 2005-2006 est né cenouveau club sur la commune.L’année <strong>de</strong> sa création, l’ABLB comptait 35 adhérents,venus <strong>de</strong> <strong>Bannalec</strong> mais aussi <strong>de</strong>s communes voisines (Kernével,Le Trévoux, Mellac, Riec, Scaër). Dès cette premièresaison, un tournoi loisir a été organisé entre les différentsclubs du secteur : Scaër, St-Yvi, Clohars-Carnoët,Rospor<strong>de</strong>n, Gui<strong>de</strong>l, Saint-Evarzec. Une règle est toujoursrespectée : le plaisir du jeu dans une bonne ambiance.Ce sera sans aucun doute le cas cette année. Une annéequi a vu l’effectif du club passer à 50 licenciés et du coupafficher complet, faute <strong>de</strong> créneaux et <strong>de</strong> terrains supplémentaires.Comme chaque année, l’ABLB s’associe au Téléthon etparticipe aux Tickets Sports proposés pendant les vacancesscolaires.Et cette année, les badistes bannalécois innovent en engageant<strong>de</strong>ux équipes aux 6 Heures <strong>de</strong> Scaër, une épreuve <strong>de</strong>course à pied.Dernier point, l’ABLB est présidée <strong>de</strong>puis sa création parLoïc Fiche. Le bureau est par ailleurs composé d’HélèneSinquin, vice-prési<strong>de</strong>nte, d’Isabelle Bleuzen, secrétaire, et<strong>de</strong> Bernard Le Rodallec, trésorier.


u r b a n i s m eElaboration du Plan local d’urbanismeUn document primordial pour le développement <strong>de</strong> la communeLe plan cadre, régissant les règles d’urbanisme <strong>de</strong>puis 1984, est caduc <strong>de</strong>puis 2003. Vu le peu <strong>de</strong> constructions réalisées au cours <strong>de</strong>s années 90, le Conseil Municipalavait opté d’abord pour la carte communale. Le boom <strong>de</strong> la construction nous a finalement fait choisir le PLU (Plan Local d’Urbanisme) ressemblant à l’ex POS envigueur dans certaines communes.Le sujet est délicat car passionnel. Une raison à cela : la différence<strong>de</strong> prix entre un terrain agricole et constructible est<strong>de</strong>venue énorme <strong>de</strong>puis quelques années : un terrain quivalait 10 000 euros en moyenne en 1995 vaut 2 à 3 foisplus aujourd’hui !!Une forte pression est donc exercée sur les élus et les services<strong>de</strong> l’Equipement. Ceux-ci sont à ce jour seuls habilitésà donner l’autorisation <strong>de</strong> construire. Et celle-ci n’estpas facile à obtenir car – et heureusement – il y a <strong>de</strong>s règlesstrictes à observer.L’intérêt général ne doit surtout pas êtreoublié.Les élus sont partis <strong>de</strong>s constats suivants :- Un développement raisonné <strong>de</strong> la commune est possible: les équipements publics peuvent accueillir plus <strong>de</strong> mon<strong>de</strong>(sta<strong>de</strong>, salle <strong>de</strong> sport, bibliothèque, salle Jean Moulin, etc).- Un projet d’agrandissement <strong>de</strong> l’école primaire est encours. Mais par contre, en maternelle, les surfaces pourraient<strong>de</strong>venir limites.- L’assainissement réalisé peut recevoir nombre d’habitationsen plus.- Les équipements et les services mis à disposition <strong>de</strong>shabitants fait que <strong>Bannalec</strong> attire. De plus sa situation géographiqueest intéressante (proche <strong>de</strong> la voie express et <strong>de</strong>la mer).6 gran<strong>de</strong>s optionsSix gran<strong>de</strong>s options sont retenues :1- Conforter l’habitat en centre ville (proximité <strong>de</strong>s écoles et services,<strong>de</strong>s commerces),2- Développer l’habitat <strong>de</strong> faible <strong>de</strong>nsité dans les secteurs périphériquesdéjà urbanisés : <strong>de</strong>s terrains ont perdu leur vocationagricole car <strong>de</strong>s nuisances (bruit <strong>de</strong> machines, passage d’animaux,o<strong>de</strong>urs) autrefois acceptées ne le sont plus.3- Protection <strong>de</strong> l’activité agricole : c’est la base <strong>de</strong> notre économie(agroalimentaire). Le mon<strong>de</strong> agricole gère et entretient lespaysages. N’oublions pas que 3 hectares sont perdus chaque jouren Finistère !La règle nationale est l’interdiction absolue <strong>de</strong> construire à moins<strong>de</strong> 100 m d’un siège d’exploitation. Le mitage ou l’extension <strong>de</strong>szones constructibles est interdit <strong>de</strong>puis 25 ans en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>shameaux importants.4- Le développement modéré <strong>de</strong> certains hameaux est possible àl’intérieur <strong>de</strong>s bâtis existants (<strong>de</strong>nts creuses). C’est à ce niveau quela difficulté est réelle : un hameau c’est 5, 10, ou 20 maisons ?5- L’activité économique doit évi<strong>de</strong>mment être protégée. Des terrainspour d’éventuelles extensions doivent être réservés dans leszones appropriées (NAI).6- Renforcement <strong>de</strong> la protection <strong>de</strong>s paysages, <strong>de</strong> l’environnementen général, vallées, zones humi<strong>de</strong>s, talus).Dans le sens <strong>de</strong> l’intérêt généralA ces six grands axes s’ajoutent <strong>de</strong>s contraintesfortes, incontournables, car allant dans le sens<strong>de</strong> l’intérêt général :A- Protection <strong>de</strong>s captages (Coatériac, IntronVaria) ; l’eau est un bien collectif à protéger.Des périmètres sont mis en place, quelques terrainsautrefois constructibles ne le sont plus.B- Un zonage d’assainissement individuel estmis en place par un bureau d’étu<strong>de</strong>s. Certaineszones ont été déclarées inaptes sur la communecar le terrain ne filtre pas.C- La loi Barnier interdit <strong>de</strong> construire tropprès <strong>de</strong> la Départementale Rospor<strong>de</strong>n-<strong>Bannalec</strong>.D- Les sorties sur les routes départementalessont très réglementées.E- Diverses autres contraintes peuvent être soulevées: passage <strong>de</strong> canalisations EDF, GDF ; etn’oublions pas aussi l’évacuation <strong>de</strong>s eaux pluviales.Même si elles viennent d’être agrandies,les buses <strong>de</strong> la Rue Jean Moulin pourraient seretrouver un jour limites en cas d’orage. Desbassins <strong>de</strong> rétention sont parfois imposés.<strong>Bannalec</strong> en 1848 : seulement 137 maisons au centre bourg !!!La majorité <strong>de</strong>s habitants vivait en campagne.C’est à tout cela que les élus, sous la conduite du cabinet Marcou et <strong>de</strong>s administrations,ont eu à réfléchir pour avoir un projet cohérent. Une vingtaine <strong>de</strong>réunions ont eu lieu. Ces gran<strong>de</strong>s lignes ont été expliquées le 16 novembre salleJean Moulin <strong>de</strong>vant une centaine <strong>de</strong> personnes.L’avant projet est présenté en Mairie pendant quelques semaines : vous pouvezprésenter vos observations en tenant compte <strong>de</strong>s idées générales énoncéesci-<strong>de</strong>ssus.Le Conseil Municipal vali<strong>de</strong>ra le projet. Celui-ci sera présenté ensuite aux services<strong>de</strong> l’Etat, communes limitrophes, etc. Le Préfet déci<strong>de</strong>ra <strong>de</strong> la date <strong>de</strong>l’enquête publique. La population aura à nouveau son mot à dire. Quelquesmodifications seront sûrement acceptées. Pour terminerenfin, le ConseilMunicipal approuvera le PLU, que le Préfet vali<strong>de</strong>ra pour qu’il puisse <strong>de</strong>veniropposable aux tiers.En résumé ; une procédure longue, difficile à mettre en place. Il y aura forcément<strong>de</strong>s déçus même si les règles sont les mêmes pour tous mais toute personne peutcontester le travail : le tout est d’avoir <strong>de</strong>s arguments cohérents à faire valoir lors<strong>de</strong> l’enquête publique. Le PLU est un document primordial pour le développement<strong>de</strong> notre commune en cohérence nécessaire avec le territoire (SCoT).Et ceci pour les 20 ans à venir : il nous concerne tous.<strong>Bannalec</strong> dans les années 30 :le centre bourg et la rue <strong>de</strong>Scaër, les habitations s’arrêtentà une centaine <strong>de</strong> mètres <strong>de</strong>l’église. La moisson se fait à50 mètres <strong>de</strong> la place <strong>de</strong> laPaix...<strong>Bannalec</strong> à partir <strong>de</strong>s années60 :les habitations vont remplacerpeu à peu les champs cultivés...Photo couverture :<strong>Bannalec</strong> en 2000, la moitié<strong>de</strong> la population vit aujourd’huidans le centre bourg etla périphérie...6 7


J u m e l a g eEchanges avec l’Irlan<strong>de</strong>Le jumelage sera officialisé le 14 août <strong>2007</strong>Le jumelage avec la ville<strong>de</strong> Castle Island, enIrlan<strong>de</strong>, est sur <strong>de</strong> bonsrails. Après une nouvellevisite <strong>de</strong> nos cousinsceltes au printemps <strong>de</strong>rnier,une délégation bannalécoiseleur a rendu lapolitesse il y a quelquessemaines, pendant lesvacances <strong>de</strong> la Toussaint.Cette pério<strong>de</strong> avait étéchoisie pour permettreaux enseignants d’être duvoyage et <strong>de</strong> contribuer àpréparer activement leséchanges entre la Bretagneet l’Irlan<strong>de</strong>.Des enseignants <strong>de</strong>s établissements scolaires <strong>de</strong> la commune,collège et Diwan, ont pu donc rencontrer leurs homologuesirlandais au cours du séjour effectué cet automne.En parallèle, <strong>de</strong>s échanges <strong>de</strong> courriers ont été mis en placeentre les écoles primaires <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux villes. C’est là, estimentles responsables <strong>de</strong> l’échange, “ un point particulièrementpositif qui justifie ce jumelage, avec cette réelle volontéd’avancer dans les rencontres scolaires, puis vers <strong>de</strong> futurséchanges. ”Par ailleurs, d’autres contacts ont été noués dans le domainesportif. Ainsi, “ les cyclo-randonneurs sont sur les rangs etpréparent un futur échange, tandis que <strong>de</strong>s coureurs à piedirlandais nous rendraient visite à l’occasion <strong>de</strong>s fêtes patronales.” Ils pourraient ainsi s’engager dans le traditionnelcross organisé lors <strong>de</strong> ces fêtes. Lors <strong>de</strong> l’édition 2005, unparticipant “touriste” y avait pris part, terminant à la 10èplace : c’était un membre du comité irlandais !Devant la volonté commune d’intensifier les échanges,Bretons et Irlandais se sont mis d’accord pour signer lacharte officialisant le jumelage le 14 août <strong>2007</strong>. Une datesymbolique puisque c’est le week-end d’un <strong>de</strong>s temps forts<strong>de</strong>s animations estivales : les traditionnelles fêtes folkloriquesaccueilleront sans aucun doute <strong>de</strong>s artsites irlandais;musiciens et danseurs.À savoirles contentieux en progressionVenue <strong>de</strong>s Etats-Unis, la mo<strong>de</strong> est aujourd’hui d’attaqueren justice nombre <strong>de</strong> professions, parfois à juste raisonmais trop souvent dans un but uniquement financier.Les élus ne sont pas épargnés, loin s’en faut. Ainsi, le Journal<strong>de</strong>s maires nous informe que le Conseil d’Etat vient <strong>de</strong>révéler une intéressante statistique : au début <strong>de</strong>s années70, il y avait en France 20 000 affaires enregistrées <strong>de</strong>vantles tribunaux administratifs ; aujourd’hui, on en comptabilise180 000 par an, soit 9 fois plus !Pour ne pas être attaqué en justice, les élus doivent prendretoute une série <strong>de</strong> précautions, souvent inutiles mais.. saitonjamais ?! Cela coûte cher, très cher même. Et le pire estque nous savons que cela ne servira sans doute à rien. Mais“on se couvre”, comme sont obligés <strong>de</strong> le faire les déci<strong>de</strong>ursemployeurs en particulier. Car gran<strong>de</strong> est l’imagination <strong>de</strong>certains particuliers ou associations pour nous mettre endifficulté.8


Campagne d’information sur les déchets ménagersLes ambassa<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> la COCOPAQ font du porte-à-porteIls sont quatre ambassa<strong>de</strong>urs, jusqu’au mois <strong>de</strong> mars, à sensibiliser les habitants sur l’importance <strong>de</strong> la qualitédu tri sélectif, rappeler les consignes… et répondre à toutes leurs questions. La Communauté <strong>de</strong> communesdu Pays <strong>de</strong> Quimperlé poursuit ses efforts avec les habitants pour améliorer la bonne qualité du trisur son territoire.2037 tonnes par an sur le territoire<strong>de</strong> la COCOPAQ, c’est la productionmoyenne <strong>de</strong> déchets, soit400 kg par habitant. C’est <strong>de</strong>uxfois plus qu’il y a 50 ans aveccomme particularité supplémentaire: les emballages. En effet,ceux-ci représentent environ lamoitié du volume <strong>de</strong>s déchetsménagers. Cette croissance ne vapas sans poser <strong>de</strong> problèmes pournotre environnement, le sol, l’air,les eaux. La prise <strong>de</strong> conscience <strong>de</strong>ces défis pour l’environnements’est traduite progressivementdans la législation, notammenteuropéenne. La gestion <strong>de</strong>sdéchets ménagers sur le territoire<strong>de</strong> la COCOPAQ répond à l'ensemble <strong>de</strong>s obligationsréglementaires et techniques actuelles dans un esprit <strong>de</strong>développement durable. Le choix <strong>de</strong>s élus est <strong>de</strong> favoriserau maximum la valorisation <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong>s déchets avecun tri sélectif poussé et ainsi limiter les quantités <strong>de</strong> déchetsménagers résiduels à traiter.Sophie Huguet,ambassa<strong>de</strong>ur du tri à la COCOPAQGrâce à la participation et à l’implication<strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong> la communauté<strong>de</strong> communes, la qualité <strong>de</strong>sproduits triés est bonne et permetleur réelle valorisation dans lesfilières du recyclage. Pour poursuivreces efforts, et pour sensibiliserles nouveaux arrivants, laCOCOPAQ va lancer une campagne<strong>de</strong> communication sur le tri.Objectifs : sensibiliser les habitantssur l’importance <strong>de</strong> la qualité du tri,rappeler les consignes… etrépondre à toutes leurs questions.Depuis la mi-décembre, et pendanttrois mois, quatre « ambassa<strong>de</strong>ursdu tri » ren<strong>de</strong>nt visite, en porte-àporte,aux nouveaux habitants, animent<strong>de</strong>s stands dans les lieux publics et informent dans lessecteurs où il est possible d’améliorer la qualité du tri.Merci <strong>de</strong> leur réserver votre meilleur accueil.COCOPAQ, services techniques : 02 98 35 09 42e n v i r o n n e m e n tLes conteneurs à couvercle jaune et aires grillagées sont prévus pour accueillir exclusivement les sacs jaunes (disponiblesà la mairie). Si votre quartier n’en est pas équipé, vous <strong>de</strong>vez déposer vos sacs <strong>de</strong> tri près du conteneur à ordures ménagèresle plus proche <strong>de</strong> chez vous.VOUS POUVEZ DÉPOSER DANS LES SACS JAUNES :- bouteilles et flacons en plastique (eau, soda, lait, lessive et produits ménagers).- journaux, magazines, prospectus (sans les films plastique).- emballages en carton et briques alimentaires.- barquettes en aluminium, canettes, boîtes <strong>de</strong> conserves, aérosols.N’Y METTEZ PAS :les papiers gras, les papiers essuie-tout, les sacs et films plastique, les pots <strong>de</strong> yaourt, les barquettes en plastique, le polystyrène,les articles d’hygiène, les couches-culottes, le verre, les vêtements et les déchets verts. Enfin, à l’approche <strong>de</strong>s fêtes<strong>de</strong> fin d’année, nous vous rappelons que vous ne <strong>de</strong>vez pas déposer <strong>de</strong> papiers ca<strong>de</strong>aux ni <strong>de</strong> jouets dans les sacs jaunes.En cas <strong>de</strong> doute sur un emballage, il est toujours préférable <strong>de</strong> jeter le produit dans la poubelle traditionnelle plutôtque dans le sac jaune : les indésirables sont en effet réexpédiés en usine d’incinération ce qui entraîne un surcoût <strong>de</strong>traitement et bien sûr <strong>de</strong> transport. Veillez à ne pas déposer vos déchets en vrac mais exclusivement dans les sacs prévusà cet effet.9


v i e a s s o c i a t i v eAccueil <strong>de</strong>s villes françaisesBienvenue aux nouveaux arrivants !L’association nationale A.V.F. (Accueil <strong>de</strong>s Villes Françaises)a vu le jouril y a plus <strong>de</strong> 40 ans. Elle est présente dans 350 villes <strong>de</strong> l’hexagone,dont <strong>Bannalec</strong>. Le rôle <strong>de</strong>s bénévoles <strong>de</strong> l’A.V.F. est <strong>de</strong> recevoir lesnouveaux arrivants et <strong>de</strong> les ai<strong>de</strong>r à s’adapter à leur nouvel environnementen créant un réseau relationnel indispensable à l’équilibre <strong>de</strong>chacun.A <strong>Bannalec</strong>, ils sont environ 35 bénévolesà animer l’association locale <strong>de</strong>l’A.V.F. : “ nous nous tenons à la disposition<strong>de</strong>s familles pour leur offrir unaccueil personnalisé et leur présenter lesdifférentes manifestations et les visites quisont organisées dans la région.”Les animations proposées sont avanttout “ <strong>de</strong>s moments <strong>de</strong> rencontre etd’échange permettant aux nouveauxrési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> s’intégrer plus facilement.”Ainsi, l’association propose <strong>de</strong>s marcheset promena<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> la bro<strong>de</strong>rie (pointcompté, <strong>de</strong>ntelle aux fuseaux...), du tricot,<strong>de</strong>s bijoux en perle, <strong>de</strong> la décorationd’objets, <strong>de</strong> la peinture sursoie et autres supports, <strong>de</strong> la décorationflorale, <strong>de</strong>s jeux (scrabble,cartes...), <strong>de</strong>s ateliers mémoire, <strong>de</strong>ssorties (restaurant, pêche à pied,cueillette <strong>de</strong> champignons), <strong>de</strong>sexcursions, <strong>de</strong>s voyages et <strong>de</strong>s rencontresavec d’autres A.V.F. <strong>de</strong> larégion...Ces activités se déroulent le mardiet le jeudi après-midi.Pour en savoir plus sur l’ A.V.F. <strong>Bannalec</strong>, 6, passage Auguste Brizeux :Germaine Tréguier, prési<strong>de</strong>nte, au 02 98 35 46 03Patricia Costy, responsable <strong>de</strong>s nouveaux arrivants, au 02 98 35 44 98Pour mieux connaître l’A.V.F. : connectez-vous sur le site internet, www.avf.asso.frIntercommunalitéUne communauté <strong>de</strong> communes, pourquoi ?Beau sujet <strong>de</strong> discussion que cette nouvelle collectivité.Une couche supplémentaire, assurent ses détracteurs. Aceux-là, on peut répondre qu’obliger les élus d’un bassind’emploi et <strong>de</strong> vie à se rencontrer, à se parler, permet <strong>de</strong>mettre en place <strong>de</strong>s actions que ne peuvent plus assurernombre <strong>de</strong> communes. Par ailleurs, il faut savoir que<strong>de</strong>puis une dizaine d’années, les jeunes sont beaucoup plusmobiles que leurs aînés : quitter sa commune d’originepour bâtir son projet <strong>de</strong> vie ne pose aucun problème.Aujourd’hui, on vit dans une commune, on travaille dansune autre et on prend ses loisirs ailleurs.L’intérêt d’une communauté <strong>de</strong> communes se mesure aussi<strong>de</strong> façon très concrète. Par exemple, sur le territoire <strong>de</strong> laCOCOPAQ, nombre <strong>de</strong> projets n’auraient jmais vu le joursans l’intercommunalité. Scaër, commune semblable à<strong>Bannalec</strong>, n’aurait pas pu financer une nouvelle piscine :où nos enfants auraient-ils appris à nager ? Il en est <strong>de</strong>même pour Quimperlé qui n’aurait entrepris la reconstructiond’une piscine que si les communes voisinesavaient accepté <strong>de</strong> participer au financement.Moëlan n’aurait pas pu financer un cinéma neuf sans l’ai<strong>de</strong>la COCOPAQ. Dans le domaine <strong>de</strong>s services, le portage<strong>de</strong> repas à domicile est aujourd’hui assuré sur l’ensembledu territoire <strong>de</strong>s 16 communes...Si vous souhaitez tout connaître sur les actions et les projets<strong>de</strong> la communauté <strong>de</strong> communes, sur l’intérêt <strong>de</strong> cettecollectivité pour notre région, le rapport d’activités annuelest à la disposition du public en mairie. Vous pouvez aussiconsulter le site internet : www.cocopaq.com.10


T ribune librePourquoi peut-être n’irais-tupas voter ?Cette question peut sembler dérangeante lorsque l’on pense àtous ces pays où le droit <strong>de</strong> vote n’existe pas. Rappelons-nousque <strong>de</strong>s gens sont morts pour obtenir ce droit.Le droit <strong>de</strong> vote est sûrement l’élément le plus visible d’une démocratie,mais n’est-il pas aussi son pilier le plus fragile ; car ne pasl’utiliser revient à balayer d’un revers <strong>de</strong> la main un combat <strong>de</strong> plusieurssiècles, et considérer que l’opportunité qui nous est offerte<strong>de</strong> montrer notre autonomie <strong>de</strong> choix est inutile.En n’allant pas voter, on accepte que le choix <strong>de</strong>s autres soit lesien, en ayant par la suite la malhonnêteté intellectuelle <strong>de</strong> lecontester.Et pire encore, n’est-ce pas mépriser ceux qui luttent aujourd’huipour obtenir ce droit ?L’abstention est <strong>de</strong> plus en plus proposée comme choix. Despartis, <strong>de</strong>s groupes, <strong>de</strong>s individus suggèrent que ne pas votersert leur cause. Cela est faux et souligne un manque <strong>de</strong> couragepolitique <strong>de</strong> leur part.L’amalgame <strong>de</strong> tous les absents ne représente pas une forceacquise à leurs idées, mais une force passive et impuissante.Le vote est une façon pacifique d’exprimer ces choix, méprisercette voie entraine inévitablement <strong>de</strong>s tensions et à terme l’expression<strong>de</strong> choix à travers la violence.Il est certes difficile parfois <strong>de</strong> constater qu’à 50,01% <strong>de</strong>s voix,c’est le choix <strong>de</strong> l’autre qui emporte l’adhésion. Raison <strong>de</strong> pluspour aller voter car plus la différence est faible, plus sa proprevoix compte. Et encore une fois, en démocratie, la majorité àtoujours raison. Seules les dictatures gouvernent sans avoirbesoin <strong>de</strong> l’adhésion du peuple.Le groupe majoritaire<strong>Bannalec</strong> DynamiqueNB : dans toutes les communes, un nombre important d’administréss’est inscrit sur les listes électorales. Certains pour la premièrefois se sentent concernés. Puisse cet élan civique se traduiredans les urnes...L’idéologie du changementNotre société se barrica<strong>de</strong> <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong>rrière <strong>de</strong>s recettes<strong>de</strong> la réussite. Ce qui prévaut dorénavant, ce sont <strong>de</strong>s impératifscomme la compétition, la performance, la gagne, le record, ledépassement <strong>de</strong> l’autre, la peur du vis-à-vis (...)Le sondages montrent qu’une majorité <strong>de</strong> nos compatriotesvivent dans la crainte <strong>de</strong> perdre leur emploi. En effet, la persistancedu chômage a généré <strong>de</strong>s conséquences en chaîne, un peucomme un cancer qui diffuserait ses métastases. Or, ce risque <strong>de</strong>marginalisation, voire d’exclusion économique, sert <strong>de</strong> repoussoirsymbolique. Une société qui a peur se durcit (...)Cette peur se trouve d’ailleurs aggravée par les nouveaux co<strong>de</strong>ssociaux, qui, presque tous, se résument à <strong>de</strong>s injonctions catégoriques: produire, réussir, gagner, vendre... Fonctionnantdorénavant en temps réel, en flux tendus, en état <strong>de</strong> concurrence,et <strong>de</strong> transparence absolues, la machine économique est<strong>de</strong>venue impitoyable. Il n’y a plus guère <strong>de</strong> place pour lesfaibles, les moins bons ou même les ratages momentanés. Cetterigueur nouvelle, cette obligation <strong>de</strong> résultat s’appliquent à tousles domaines, à toutes les classes d’âge et à toutes les catégories,<strong>de</strong> l’écolier au salarié le plus mo<strong>de</strong>ste, en passant par le cadre oun’importe quel dirigeant.On pourrait dire exactement la même chose du changement entant que tel. Il n’est pas un homme politique, pas un éditorialistequi ne nous parle du chnagement nécessaire. Qui pourraitnier la nécessité et même l’urgence <strong>de</strong>s fameuses et sempiternellesréformes. Certes, nous ne sommes pas idiots. Chaquecitoyen sait bien que la mutation que vivent nos sociétés impliquent<strong>de</strong>s changements incessants, <strong>de</strong>s ajustements, <strong>de</strong>s transformations.Nous savons bien que cette bourrasque historiquequi nous a saisis au cours <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière décennie du XX è sièclereprésente une rupture au moins aussi considérable que la révolutionindustrielle(...)Un vieux mon<strong>de</strong> meurt sous nos yeux, un mon<strong>de</strong> nouveau surgit.Il nous faut changer nos habitu<strong>de</strong>s, nous ouvrir au grandlarge, nous défier <strong>de</strong> la nostalgie. De tout cela, nous sommesconvaincus ; c’est la réalité du changement. En revanche, rienn’est plus exaspérant que ce qu’on pourrait appeler l’idéologiedu changement(..)De fait, le changement <strong>de</strong>vient une sorte d’idole <strong>de</strong>vant laquellenous <strong>de</strong>vrions nous prosterner, sous peine d’être ringard. Eton oublie délibérement certaines nécessités humaines, commela lenteur, la stabilité, le calme, le silence. Pourtant, ce qu’il y ad’humain en nous, ce qui nous permet d’exister en tant qu’êtrescohérents et équilibrés passe forcément par un minimum d’immobilitéet <strong>de</strong> permanence.Christine Ligeour, Gérard Béraut,Marie-Louise Célin, Elise Picol11


c u l t u r eAnimations et spectaclesUne saison en images➩ Le vendredi 23 juin,la Fête <strong>de</strong> la Musique➩ Les 11 juillet et 11août, les Nuits blanches<strong>de</strong> Saint Cado Fête <strong>de</strong> laMusique ont réuni au clair <strong>de</strong>lune les marcheurs bannalécois et vacanciers,amateurs <strong>de</strong> bala<strong>de</strong>s contées etchantées autour <strong>de</strong> Monique Répécau<strong>de</strong>t Mona Jaouen : une première appréciéepar tous.➩ Le 15 juillet, les voix <strong>de</strong> 80 choristesukrainiens ont fait vibrer la salle JeanMoulin <strong>de</strong>vant un public conquis.➩ Les fêtes du 15 août, organisées parl’Association <strong>de</strong>s Genêts d’Or ont encoreune fois attiré la foule <strong>de</strong>s touristes et<strong>de</strong>s Bannalécois autour <strong>de</strong>s vieuxmétiers, <strong>de</strong> la nuit cabaret, <strong>de</strong>s nocesbretonnes, <strong>de</strong>s concerts, danses folkloriqueset fest noz.➩ Les 25, 26 et 27 août, la jeune associationGame Play a organisé son premiergrand tournoi <strong>de</strong> jeux vidéoBann@renna qui a rassemblé salle JeanMoulin plus <strong>de</strong> 60 passionnés venant <strong>de</strong>toute la Bretagne.➩ Le 29 octobre, du théâtre tout publicavec la CompagnieDéviationdans la pièceCabaret Gohaprogramméedans le cadre duFestival Par lesVillages <strong>de</strong> laCOCOPAQ12La soirée animée par Espace Musique, le Bagad<strong>de</strong> <strong>Bannalec</strong> et les Ruz Reor était dédiée à Gus➩ Le 22 novembre, la compagnie Méli-Mélo a transporté dans un tourbillonpoétique et imaginaire les tout petits etleurs parents en présentant leur créationHop là, çà tourne ! dans le cadre du FestivalThéâtre à Tout Age.➩ Le 16 décembre, les enfants d’EspaceMusique ontprésenté uneauba<strong>de</strong> <strong>de</strong>Noël musicaleponctuée <strong>de</strong>poèmes à labibliothèque.➩ Le 23 décembre, la municipalité aoffert auxenfants <strong>de</strong> lacommuneune aprèsmidi récréativeau cours<strong>de</strong> laquelleAbriko leClown s’est donné en spectacle avec l’ai<strong>de</strong><strong>de</strong> quelques jeunes spectateurs.... sans oublier les pardons, en particulierle 30 ème anniversaire <strong>de</strong> St Jacques et uneexposition du sculpteur Guiro à StCado.… et toujours les expos <strong>de</strong> la bibliothèque,en particulier l’atelier BD sur lethème <strong>de</strong>s vaches le 21 octobre animépar les BDastes d’Arzano et l’atelier <strong>de</strong>peinture sur photographie animé par laphotographe plasticienne Gaëlle Gestin.L’agendaBibliothèque municipaleLes expos et animationsEn février :Photographies Portraits d’enfants <strong>de</strong> BrunoRouat.Rencontre avec l’écrivain Christian <strong>de</strong> laHubaudière dans la cadre <strong>de</strong>s Romans du terroir(COCOPAQ).Expo photos <strong>de</strong> Dominique Denuault, Lapeau <strong>de</strong> la mer, Rounballers, territoires imaginaires.En mars :Pour le Printemps <strong>de</strong> Poètes, avec la COCO-PAQ, exposition <strong>de</strong>s œuvres <strong>de</strong> Marie Clau<strong>de</strong>White et Gabriel Lalon<strong>de</strong>, et <strong>de</strong>s livres d’artistesd’André Jolivet.Rencontre poétiques avec les écoles et <strong>de</strong>spoètes Patrimoine Bannalécois, exposition <strong>de</strong>Pierre Laversanne qui a cédé à la Bibliothèqueune partie <strong>de</strong> ses œuvres (en accord avec lafamille).Taol Kurun à <strong>Bannalec</strong>Et aussi4 février : Foire informatique11 mars : Fest Noz Pihou11 mars, 16h30 :Théâtre <strong>de</strong> la Chimèreavec le groupeActe-toi dans lapièce Parole – Parole: Débat <strong>de</strong> base 2,une parodie humoristique<strong>de</strong>s débatstélévisés !Dimanche 21 <strong>janv</strong>ier :Fest Deiz et concours<strong>de</strong> l’Aven.Le 23 <strong>janv</strong>ier :Théâtre en bretonpour les écoles Strolladar vro Bagan.Samedi 17 mars : le Grand Quizz du comité<strong>de</strong> jumelage22 juin : Fête <strong>de</strong> la Musique

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